L’ECOLE
Gratuite, laïque et obligatoire
Administrateur du site Mouvement De Droite
L’école française est le centre de la République. Elle est le maillon essentiel de la chaîne
de la vie d’un citoyen. L’école en France est une perle qui, lorsqu’il est nécessaire, a du
mal à se modifier. Les français aiment leur école et y tiennent. Mais il est tant d’ouvrir le
dossier, de l’étudier et de trouver des solutions ensemble.
Partie 1 : L’école française avec ses grandes réussites et ses
défaites :
La France peut être et doit être de son école. Une fierté à plusieurs niveaux :
- Une fierté globale car un succès global. Depuis que l’école est obligatoire, les français
ont acquis de plus en plus de connaissances au fil des générations.
- Une fierté citoyenne car un succès citoyen. Quelle que soit l’origine culturelle ou
sociale des parents, leurs enfants peuvent et ont droit à un apprentissage complet qui les
aidera plus tard à bien se mouvoir dans la société.
- Une fierté républicaine car un succès républicain. L’école a servi, sert et servira
toujours de lien rassembleur et d’égalisateur social.
Mais tout cela est de moins en moins vrai, hélas, dans ce monde où apprendre à l’école est
une tare plutôt qu’une chance. Où l’honneur d’avoir accès à tant de culture gratuitement se
retourne en déshonneur.
Je ne dis pas que l’école est devenue mauvaise, s’est affaiblie. Non, loin de moi cette idée. Je
viens tirer la sonnette d’alarme. Il faut ouvrir le dossier et l’étudier ensemble. L’école est ni
de gauche ni de droite. À l’explosion du numérique du XXIe siècle, l’école a des défis à
relever.
L’école accumule depuis un certain temps des côtés négatifs :
- Les chances d’un enfant ouvrier d’accéder à une grande école sont plus faibles
aujourd’hui qu’il y a vingt ans ;
- Le nombre de jeunes à quitter le système éducatif sans diplôme augmente ;
- Les élèves sortant du collège sont de plus en plus nombreux à ne pas maîtriser les bases du
français :
« 21,5 % des élèves de 3ème
ne maitrisent pas les compétences de base du français » présenté
en 2008 dans le cadre des lois de finance.
- Le nombre d’élèves les moins performants a doublé entre 2000 et aujourd’hui :
Pourcentages des élèves les moins performants
- Les inégalités dans les résultats en fonction de l’origine sociale ce sont creusées :
Pourcentages des élèves atteignant la médiane en français lors de
l’évaluation nationale de sixième en fonction de leurs origines sociales
enfants de cadres enfants d’ouvriers
Source Insee - 2006
Je ne veux pas accabler l’école française mais juste souligner qu’en aillant eu peur de faire les
réformes nécessaires, a perdu ses objectives.
C’est pour cela qu’il faut commencer à débattre. L’école est essentielle à notre société :
0,00%
2,00%
4,00%
6,00%
8,00%
10,00%
en France
7,4 %
2000 2011 2011
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
27 %
7 %
4,2 %
8,5 %
6 %
dans les pays de l’OCDE
- L’école est un outil indispensable contre le chômage est notamment chez les jeunes. Il
faut savoir que le taux chômage est intimement lié au niveau d’étude. On remarque que si
un jeune sur cinq est au chômage, le taux sera plus élevé chez les jeunes moins diplômés.
Pour lutter contre le chômage des jeunes il faut donc augmenter leur niveau de
qualification.
Taux de chômage chez les jeunes en fonction de leur qualification
jeunes sans diplôme jeunes diplômés du supérieur
- L’école est l’instrument de la promotion sociale. Elle dynamise, elle garantit l’égalité.
En France malheureusement, lorsqu’un enfant entre à l’école maternelle avec des lacunes,
il les gardera jusqu’au bout de son cursus. Il faut changer cela en encadrant l’élève en
difficulté dès le début pour éviter qu’il soit après obliger de redoubler.
- L’école est notre futur. Si on laisse sur le côté du chemin l’école française, alors notre
société va péricliter.
Le gouvernement de François Fillon et du président Nicolas Sarkozy a œuvré fortement pour
l’école. Il ne faut pas garder dans la tête simplement les suppressions de postes dans
l’Education Nationale, qui étaient nécessaires dans la crise que nous traversons.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Le gouvernement a pris de fortes initiatives :
- La loi sur l’autonomie des universités (LRU), elles sont sorties du déclinisme pour e
projeter dans l’avenir. Cette loi s’est accompagnée d’une forte aide au niveau du budget :
quand la France préférait aider l’enseignement secondaire, l’Etat, lui, a aidé
l’enseignement supérieur sans délaisser l’enseignement secondaire.
La dépense par étudiant est passée de 10 000 à 11 260 euros.
- La réforme de la filière professionnelle avec le « bac pro ». Ce qui induit un relèvement
du niveau d’orientation des élèves pour les filières du BEP, du CAP et du Bac
professionnelle.
Le nouveau gouvernement augmente le nombre d’enseignants. Mais il n’y pas de lien
directe entre le nombre d’enseignants et la réussite des élèves. Le nombre d’enfants a
baissé tandis que le nombre d’enseignants a augmenté lors de ces dernières années. Le
nombre d’élèves est passé de 12,7 millions en 1980-1981 à 12 millions en 2010-2011. Tandis
que le nombre d’enseignants est passé de 950 000 à 1 million en 2003. Tout cela est
totalement incohérent, de plus, que cette différence va augmenter au cours des dernières
années.
Et, pourtant, la France est le pays qui encadre le plus ses élèves avec un nombre d’élèves par
enseignant est de 11,9 contre 13,1 au Royaume Uni, 13,6 en Finlande, 14,7 en Allemagne et
15,1 aux Etats-Unis.
Il faut en tirer les conséquences et mener une politique publique en matière d’éducation. La
France doit être rassemblée pour réussir.
Ensemble on y arrivera, alors on l’ouvre le dossier ?
Partie 2 : Les projets pour une école plus juste :
L’école française est un gros dossier qui fait peur mais qu’il faut ouvrir. Pour cela il faut
proposer des projets, en voici un :
1. Une plus grande autonomie au sein de l’école.
La France a voulu, veut et voudra toujours une école égalitaire. Elle veut donner les chances à
chacun de réussir. Mais pour cela, elle a cru que permettre aux élèves d’avoir les mêmes
enseignants, le même nombre de cours, le même taux d’encadrement par classe, aiderai à
diffuser cette égalité. Mais elle s’est trompée ! Il ne faut pas confondre l’égalité et
l’uniformité.
Pour combattre tout cela il faut donner plus d’autonomie. Le directeur d’une école, le
principal d’un collège ou encore le proviseur d’un lycée, ne sont-ils pas des sorte de chefs
d’entreprise ? Oui. Mais, on ne leur donne pas le même pouvoir. Oui, l’école doit dépendre du
ministère de l’Education Nationale mais il faut décentraliser ce pouvoir.
Pour une école plus juste, plus égalitaire, une école qui est entrée dans l’ère du XXIe siècle, il
lui faut plus d’ autonomie :
- Il faut donner plus de pouvoir au chef d’établissement : le chef d’établissement doit être le
garant et le représentant du ministère de l’Education Nationale.
- Il faut permettre une autonomie au recrutement de l’équipe : le chef d’établissement et son
équipe recruteront des enseignants comme un directeur et ses associés dans une entreprise.
Mais le statut et les concours restant une compétence nationale.
2. Une nouvelle notation des enseignants.
Cela fait longtemps que l’on explique que le système de notation des enseignants n’est pas le
bon. Ils sont notés lors d’une séance prévue à l’avance. C’est-à-dire qu’ils demandent à leurs
élèves d’être sages, à l’écoute lors de cette séance. Ce qui fausse bien sûr la note. La plus part
des élèves qui ont assisté à une séance similaire disent et affirment que l’enseignant est
totalement différent, il change sa manière d’enseigner.
Je ne veux pas dire que tous les enseignants le font. Mais certains oui !
Le système de notation doit se faire en deux ou trois temps :
- La première note serait attribuer par le directeur de l’établissement ;
- La deuxième par un inspecteur de l’académie ;
- La troisième par les élèves (qu’au niveau du lycée).
Les élèves sont les premiers bénéficièrent d’un bon enseignement, alors, avec une certaine
maturité qu’ils peuvent avoir au lycée on leur confirait possibilité de noté leur professeur.
3. De l’école maternelle au lycée.
a. L’école maternelle : les bases de la vie en communauté
La maternelle est le début du cursus scolaire. Elle doit éveiller l’enfant, l’adapter à la vie au
communauté.
Mais depuis un certain nombre d’années on
remarque que les jeunes deviennent de plus en
plus vulgaires, impolis et indisciplinés.
Pour faire face à ce fait, il faut que dès la
maternelle les bases du civisme soient inculquées
aux jeunes. L’école française pensait qu’il fallait
laisser faire la famille sur cela. Mais
l’augmentation de la violence dans les
établissements scolaires nous ouvre les yeux :
l’école doit, avec les parents et la famille, inculquer le savoir-vivre (politesse, vie en
communauté,…).
Pour cela, sera obligatoire tout les jours une heure appelée « bases du civisme » où
l’enseignant expliquera aux enfants les simples gestes de la vie comme dire « merci » et « au
revoir » qui sont les bases du savoir-vivre.
b. L’école primaire : les bases de l’apprentissage
L’école primaire doit suivre les bases inculquées au
moment de l’école maternelle.
Mais l’école primaire doit aussi inculquer les bases de
l’apprentissage : lire, écrire, compter et une culture
générale. Elle doit aussi donner envie aux enfants
d’apprendre, de lire.
La classe du CP est très importante elle apprend à l’élève à : lire, écrire et compter. C’est pour
cela que lorsqu’un enfant ne sera pas lire, écrire ou compter en sortant du CP, il sera admit au
sein du CE1 mais il aura deux heures de plus avec un enseignant (en groupe ou seul selon le
nombre d’enseignants).
Les autres classes doivent donner à l’enfant les bases de la grammaire, des mathématiques, de
la littérature et de la biologie.
Il faut revaloriser l’examen en fin d’année du CM2 pour entrer au collège. Ce ne doit pas être
une barrière mais plutôt un passage, un lien essentiel entre le primaire et le collège.
c. Le collège : la première orientation
Le collège est la première phase d’orientation. Cette orientation doit commencer en cinquième
où l’élève doit savoir s’il veut continuer dans une filière générale-technologique ou dans une
filière professionnelle. La séparation se fait donc en classe de quatrième. Si un élève n’arrive
pas à suivre en classe de quatrième générale-technologique il aura deux heures d’aide en plus
de son emploi du temps et s’il le veut, il pourra rejoindre une troisième professionnelle.
Le collège se termine par l’épreuve du Brevet des Collèges qui se divise en quatre épreuves :
le Brevet de Français, le Brevet de Mathématique, le Brevet d’Histoire-Géographie et
Education Civique et le Brevet d’Histoire des Arts. Et les notes cumulées non en troisième,
mais tout le long du Collège.
d. Le lycée : la seconde orientation
Le lycée est le moment très important de l’orientation post-bac. La seconde doit rester un
tronc commun qui se divise l’année suivante en première générale : première scientifique,
première économique et sociale et première littéraire et en première technologique.
Tout le long de la première et de la terminale, l’élève doit être informé sur l’orientation.
Le lycée se termine par l’épreuve du Bac. Il faut donner plus d’importance à cette épreuve
pour cela, il y aura une nouvelle épreuve dite de « contrôle continu » c’est-à-dire qu’en plus
des épreuves classiques, il y aura une note-moyenne des années lycéennes.
4. Limiter les redoublements avec des aides plus personnalisées.
En France, le redoublement est à la mode. Il faut arrêter cela. Lorsqu’un enfant redouble,
malheureusement c’est résultat n’augmente pas. C’est-à-dire que dans la plupart des cas le
redoublement n’est pas bénéfique à l’élève.
Pour limiter le nombre de redoublement il faut suivre les élèves dès qu’ils sont en difficulté.
C’est-à-dire que l’élève aura deux heures de plus dans son emploi du temps où un professeur
l’aidera à comprendre ses cours et l’aidera à faire ses devoirs.
5. Augmenter le nombre d’heures de présence des professeurs dans l’établissement :
Un professeur doit corriger et préparer ses cours en plus de sa présence en classe. Les
professeurs sont essentiels au développement des élèves, ils doivent être irréprochables donc ils
doivent être mieux payés.
Les professeurs doivent plus travailler pour être mieux rémunérés.
Pour cela, il faut augmenter le nombre d’heures de présence dans l’établissement : pour les
cours et les corrections et préparations.
L’école est un pilier important, essentiel à la République Française. L’école est le
garant d’une République juste, d’une République méritocratique.
L’école de France doit subir des changements. Ces changements doivent être pris
après une grande réflexion. Tous ensembles nous devons participer à l’élaboration d’un
projet pour le développement de l’école.
L’école mérite un débat républicain, démocratique. Apportons nos idées
ensembles.
ENSEMBLE OUVRONS LE DOSSIER DE L’ECOLE FRANCAISE, POUR NOS
ENFANTS, POUR LA FRANCE, POUR LA DEMOCRATIE, POUR LA REPUBLIQUE.
L’Administrateur du site Mouvement De Droite