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le MagÉDITION DÉPARTEMENTALE

Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale

POLITIQUE

QUE FONT NOSDÉPUTÉS ?

DOSSIER IMMOBILIER & HABITAT : LES CLÉS DU MARCHÉ

ENTRETIEN EXCLUSIF

JOSIANECHEVALIER,PRÉFÈTE DU TARN

F é v .2013# 20

Tendances Club Affaires

Agenda...Votre info au quotidien sur gaillac-info.fr

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Édition départementale - Février 2013 - Tirage : 20 000 exemplaires -Imprimé en région Midi-Pyrénées (France) - Mensuel gratuit publié et distribué par : Cité Média - 29, Av de L’Europe - 81600 GaillacTél. 05 63 41 40 02 - www.castres-info.frDirecteur de la Publication : Patrice [email protected] Rédactrice en chef : Marie-Jo AlibertRédaction : Marie-Jo Alibert, Roxane Nicolas, Yannick Michel.Conception graphique et mise en page : Emilie Marquès. Service commercial :Caroline Sompayrac - [email protected]

Estelle Petitjean - [email protected] Henry - [email protected]édits photo : PGCom, Roxane Nicolas, Lo Bolegason, New-Vista, site Assemblée Nationale, Scène Nationale, Mairie de Gaillac, Mairie de Castres, Université Jean-François Champol-lion.Crédits photos et Copyright : tous droits réservés textes et images sauf mention contraire.Dépôt légal : à parution. Ne pas jeter sur la voie publique.

édito

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2 InterviewJosiane Chevalier : « Ma priorité, c’est l’emploi »

8 PolitiqueDéputés : la règle de trois

16 Dossier immobilierLes clés du marché

36 Club AffairesLe Club Affaires SCA, toujours aussi suprenant !

38 TendancesSt-Valentin Tendances romantiques

40 AgendaDes idées pour sortir à Albi, Castres et Gaillac

Politiquement vôtre

Ce mois-ci Albi-info, Castres-Info et Gaillac-info se mettent à l’heure dé-

partementale. Un numéro spécial qui met en avant nos politiques avec les interviews de nos trois députés et de la nouvelle Pré-fète Josiane Chevalier.

Ce numéro est un bon moyen de prendre la température politique tarnaise à travers leurs diverses visions et surtout à travers leurs diverses ambitions pour ce dépar-tement en plein développement. Pouvoir législatif et pouvoir exécutif sont donc au service des tarnais fatigués pour certains, d’être entre le marteau et l’enclume sur quelques dossiers économiques, sociaux ou encore professionnels.

Jacques Valax, Linda Gourjade, Philippe Folliot et Josiane Chevalier font campagne pour que le Tarn ait une reconnaissance nationale. Leur union relative sur certains dossiers, un mariage de raison entre chefs de sensibilités différentes a pour but de faire avancer les dossiers. Du moins, on l’espère, dans l’intérêt de tous.

Bien que les prochaines élections locales qui auront lieu l’année prochaine, pour-raient et pourront avoir raison de cette semi entente politico-politicienne.

Marie-Jo AlibertRédactrice en chef

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Interview

Depuis votre arrivée dans le Tarn, on vous voit un peu partout au travers des diverses manifestations.Pourquoi une telle implication sur le terrain ? Comment voyez-vous votre action en tant que préfète du Tarn ?Tout d’abord je tiens à dire que je suis une femme de terrain. Le représentant de l’Etat est au service des territoires et des populations. Pour être à l’écoute des gens, il n’y pas d’autre méthode

que d’aller à leur rencontre. A ce titre, il est vrai que je suis souvent invitée sur le terrain à la demande des conseil-lers généraux qui aiment faire visiter leurs cantons. C’est une bonne façon de connaître les territoires. En revanche, ce que j’ai fait de ma propre initiative, c’est d’aller visiter des entreprises pour avoir un échange approfondi avec les chefs d’entreprises et j’essaie chaque fois que possible d’y aller avec le président de la CCI. On s’aperçoit qu’un certain nombre d’informations n’arrivent pas jusqu’à eux. Nos dispositifs sont souvent nombreux et complexes (le mille-feuille administratif). Ma démarche me per-met donc de mesurer leurs attentes vis-à-vis de l’Etat et de se connaître, parce qu’un patron de PME ne vient pas natu-rellement vers les services de l’Etat.

A ce titre, quels sont les moyens que vous mettez à leur disposition ?

En cas de difficulté, on souhaiterait qu’ils viennent vers nous de manière la plus précoce possible afin que nous puissions les aider à travers les différents disposi-tifs mis à leur disposition (délai de paie-ment, audit etc.). Il en est de même pour une entreprise qui se développe. Dans ce cas elle doit obligatoirement suivre des procédures administratives. Et là, quand le projet est suffisamment important, je monte une « équipe projet » avec tous les services de l’Etat concernés que ce soit départementaux, régionaux ou d’autres personnes afin que nous puissions faire avancer les choses. C’est le cas notam-ment d’une entreprise du bois à Brassac qui souhaite se développer et qui a un dossier complexe à monter.

En clair, que mettez-vous en œuvre ?Les dossiers où il y a de l’emploi à la clé sont une priorité et je fais en sorte que les services de l’Etat accompagnent ces entreprises et instruisent ces dossiers prioritairement.

Au niveau économique, quelles relations avez-vous avec les Communautés de communes qui gèrent le « parc économique » ? C’est le cas à Gaillac qui a délégué la partie économique à Tarn et Dadou.

Oui, mais tout dépend de la compé-tence de la Communauté de communes. Car toutes les Communautés de com-munes n’ont pas la compétence du dé-veloppement économique. Les acteurs du développement économique, c’est d’abord le Conseil général, les chambres consulaires avec lesquelles on travaille en étroite collaboration, la Banque de France et les services de l’Etat concer-nés. C’est le premier niveau. Ensuite sur un projet spécifique on peut effective-ment se rapprocher d’une Communauté de communes mais aussi du Conseil ré-gional qui intervient beaucoup dans ce domaine. C’est lui qui a donné le label « Zone d’intérêt régional » au projet des « Portes du Tarn ». On travaille vraiment dans une bonne synergie. Mais il ne faut oublier que ce sont les chefs d’entre-prises qui créent la richesse, il ne faut ja-mais l’oublier. A ce titre, je souhaite vrai-ment visiter le maximum d’entreprises pour avoir une bonne idée de l’ensemble des projets du département mais voir aussi en termes de filières ce que l’on peut mieux structurer. Je pense notam-ment à la filière bois où il y a beaucoup de potentialités. Il faut vraiment que l’on travaille sur ce domaine avec l’inter consulaire et le Conseil général. C’est à nous d’aller chercher les compétences qui sont nécessaires.

Contrairement à certaines idées reçues, on constate que la préfecture a un rôle plutôt actif notamment en termes d’emplois ? Oui. Pour le préfet du Tarn le premier des sujets, c’est l’emploi. Contrairement à certains départements qui mettent la priorité sur la sécurité. Même si cette question reste un sujet très important car il n’est pas sans lien avec l’emploi. Un département plus sûr est de fait plus at-tractif y compris pour l’installation d’en-treprises. Je le répète ma priorité c’est l’emploi, mais l’emploi sur l’aspect pro-motion des nouvelles mesures mises en place par le gouvernement. Il s’agit des emplois d’Avenir où le Tarn dispose de 528 postes. Maintenant, c’est à nous de promouvoir le dispositif afin que l’enve-loppe dont nous disposons soit totale-ment utilisée. Pour l’heure, nous avons une dizaine « d’Emplois d’Avenir » créés dans le département. On veut faire de la qualité en mettant les jeunes qui n’ont

Josiane Chevalier

« Ma priorité, c’est l’emploi »Dans le département depuis le mois de juin 2012, Josiane Chevalier, préfète du Tarn, nous donne ses premières impressions et sa vision économique et sociale du notre territoire. Rencontre avec cette femme d’État qui ne pratique pas la langue de bois.

J propos recueillis par Marie-Jo Alibert

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Interview

plus à travers les mailles du filet. Si les chiffres remontent, les contrôles aussi.

Quelques communes du département, telle Gaillac, semblent confrontées à un accroissement notable des incivilités et actes de petite délinquance. A quoi peut-on selon vous attribuer ce phénomène ? Quels seraient les moyens d’inverser ces tendances?J’ai une vision départementale sur ce sujet et je dirais que c’est plutôt le sec-teur de Mazamet qui est le plus touché par les incivilités. Nous avons décidé de faire avec le président de l’associa-tion des maires un protocole dans le-quel on évoquerait deux sujets. D’abord l’information force de police et maires afin de travailler aussi sur la vigilance citoyenne. Notre gros sujet en matière de délinquance est effectivement les cambriolages. Ensuite pour les incivi-lités et les petites dégradations, il y a le rappel à la loi qui est fait par les maires sous contrôle des procureurs. C’est as-sez efficace. L’idée est de lutter contre les délinquants. A ce titre le procureur d’Albi a mis en place un groupe local de traitement de la délinquance sur toute la commune d’Albi. Cela concerne la dé-linquance des mineurs et la lutte contre les stupéfiants. C’est une initiative qui devrait faire reculer la délinquance.

Dans le même registre, pensez-vous que l’installation de caméras de vidéo protection urbaine, puisse être une réponse aux problématiques évoquées ?Oui. La vidéo surveillance est une bonne réponse au problème. A Castres par exemple la délinquance (vols) a baissé de 20% en très peu de temps grâce à ce sys-tème. L’installation du dispositif rassure la population, dissuade et c’est aussi très utile pour les enquêtes. Il n’y a pas d’at-teinte aux libertés car cette démarche est sous contrôle d’un magistrat. Je plaide pour l’installation de caméras là où c’est nécessaire. Je suis satisfaite qu’Albi se soit engagée dans cette démarche car le classement UNESCO donne encore plus de responsabilités qu’ailleurs.

Que signifie le plan Vigipirate renforcé ? C’est le même que celui que l’on met en place pendant les fêtes à savoir une surveillance particulière sur les zones sensibles.

Justement le Tarn est-il une zone à risque ? Ni plus, ni moins qu’ailleurs. L’islam radical se développe partout, c’est pour-quoi il y a une veille permanente sur ce sujet.

Réseau tarnaisS’agissant du réseau tarnais, pensez vous que les solutions autoroutières puissent représenter des opportunités que certains défendent ?Le sud est enclavé … tout le monde est d’accord sur ce point. Maintenant, il y a une mission parlementaire qui est char-gée d’étudier tous les projets suscep-tibles d’être inscrits au schéma national des infrastructures terrestres, dont fait partie celui de Castres avec l’autoroute Castres-Toulouse. Les conclusions se-ront connues à l’été. On parle certes de l’autoroute mais l’avion est aussi un bon moyen de voyager pour les chefs d’entreprise. On pourrait aussi parler de la route entre Albi et Castres qui est souvent très encombrée. De toutes ma-nières, il faut désenclaver le sud.

Que pensez-vous du positionnement du préfet dans le règlement des dissensions qui existe dans l’acheminement des réseaux nécessaires à l’essor des NTIC ?Le conseil général a la responsabilité du schéma départemental de l’aménage-ment numérique et a bien avancé sur le sujet. C’est très important pour l’attracti-vité de notre territoire.

En parlant de haut débit, est-ce qu’entre vous et les élus le courant passe ? Comment vous ont-ils accueillis dans le Tarn ?Oui, un journaliste m’a dit : quand on franchit la frontière du Tarn on devient tarnais. C’est vrai. J’ai été très bien ac-cueillie par les élus et notamment par le président du Conseil général qui a une connaissance parfaite du département et qui m’a de fait, expliqué beaucoup de choses. Tous les conseillers géné-raux, les maires, les parlementaires…franchement j’ai vraiment été bien ac-cueillie mais pas seulement par les élus. J’ai reçu un bon accueil de la part des chefs d’entreprises, les associations. Il ya beaucoup de gens qui me sollicitent, qui me proposent des visites. Les tarnais sont extrêmement sympathiques. Il y a aussi l’accent plus ou moins prononcé chez certains mais qui est chaleureux ! (Rires)… ■

pas ou peu de qualifications dans des secteurs où ils peuvent bénéficier d’une formation.

Plus généralement, comment voyez-vous la situation économique et sociale du Tarn au regard de ses pairs sur le territoire national ?Les résultats 2012 sont en demi-teinte avec une augmentation de + 6,8 % du nombre de chômeurs. Globalement la situation dans le Tarn s’est moins dégra-dée qu’au plan régional et qu’au plan national dont les taux avoisinent les 9%. C’est malgré tout un signe positif d’au-tant que d’octobre à novembre, il n’y a pas eu d’augmentation et seulement deux dossiers de PSE (Plan socio écono-mique) déposés. Sur cette augmentation de 6,8% la part des jeunes n’a augmenté que de 6,3% ce qui est aussi un élément encourageant même si 15% de jeunes au chômage reste inquiétant. Pour les se-niors on espère beaucoup des « Contrats de Génération » qui permettront de gar-der des seniors et leurs savoir-faire au sein de l’entreprise.

Quels secteurs sont vraiment en crise et quel

rôle jouez-vous ? Le secteur du BTP est vraiment en crise puis le textile et le granit. En revanche il y aussi des entre-prises qui vont bien comme la Safra, la VOA, Mécanuméric... Et bien d’autres. Il y a des en-treprises dans ce département qui ont une croissance à deux chiffres.

Pour revenir au problème du BTP dont les dirigeants ont tiré la sonnette d’alarme, on analyse aussi les difficultés comme une baisse de la commande publique dont les investissements dé-pendent à 70% des collectivités. A partir de ce constat, j’ai mis en place un groupe de travail piloté par le directeur départemen-tal des finances publiques et de nombreux partenaires (associa-tions des maires, Conseil géné-ral, le fédérateur des banques, la Banque de France, la CDC et la Banque Postale), pour répondre aux villes qui n’ont pas forcément

toute l’information et qui se plaignent souvent de ne pas avoir l’accès au cré-dit. Ce groupe a donc été monté pour voir tous les blocages et trouver des solutions. On peut être utile. On essaie d’apporter des réponses concrètes en cas de difficultés. Après notre rôle c’est aussi de trouver toutes les potentialités à développer dans le Tarn. C’est pourquoi 2013 sera l’année de la filière bois et tout ce qui concerne les marchés publics afin d’aider les collectivités à monter leur ca-hier des charges. Ces dernières ne sont pas obligées de prendre le moins-disant. On veut les aider à optimiser le code des marchés publics en toute légalité en prenant le mieux-disant. On essaie de réagir en fonction des difficultés que l’on observe à travers les situations indi-viduelles. Il faut fédérer les énergies et les expériences car l’intérêt d’un dépar-tement de la taille du Tarn, c’est que l’on connaît rapidement tous les interlocu-teurs. Du coup le travail en réseau peut très bien fonctionner.

Quels sont les autres atouts économiques du Tarn ?Nous avons ici un atout formidable : l’enseignement supérieur avec l’EMAC qui apporte beaucoup aux PME. Sans

cela nous aurions beaucoup plus de chô-mage. Ce que j’ai essayé de développer depuis mon arrivée dans le départe-ment, c’est un partenariat très étroit avec l’université Champollion et l’Ecole des Mines. Ces deux écoles très dynamiques peuvent apporter beaucoup même si on se demande pourquoi l’aéronautique ne profite pas forcément au Tarn. Une si-tuation temporaire selon le président du Conseil général et de la CCI qui voient une solution avec la réalisation de la zone des « Portes du Tarn » sans oublier les laboratoires de recherche de l’Emac qui sont un atout supplémentaire pour faire venir les gens de l’aéronautique.

Justement au sujet des Portes du Tarn, ce projet ne va-t-il pas favoriser la Haute-Garonne plutôt que le Tarn ?Personnellement je pense que c’est un projet structurant. C’est un projet que l’Etat accompagnera. Il ne faut pas oppo-ser le nord et le sud, ni l’est et l’ouest. De toute façon l’implantation des Portes du Tarn est stratégique. De fait, soit on su-bit Toulouse et on devient une cité dor-toir, soit on est un peu plus offensif en offrant des conditions d’implantation de nouvelles entreprises et notamment la sous-traitance aéronautique. Malgré les protestations des commerçants, je tiens à dire que ce projet n’est pas un projet commercial. Il est réalisé pour amener des industries et développer les emplois dans le Tarn. Maintenant c’est à nous à faire des efforts de formation pour offrir de la main d’œuvre de qualité.

SécuritéVous avez conduit nombre d’actions sur le département visant à lutter contre l’insécurité routière ; comment envisagez-vous de les poursuivre ? Les résultats sont bons pour 2012 avec moins 11 tués sur les routes, sachant qu’un mort reste toujours un mort de trop. Mon action se base donc sur deux volets. Le volet prévention (écoles et ly-cées) et la répression avec les radars et les contrôles des forces de l’ordre. Il faut que les gens se responsabilisent avec la consommation d’alcool et la vitesse. De toutes façons aujourd’hui, on ne passe

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à ceux de l’hypermarché.Véritable plus dans les habitudes des usagers, le drive a déjà séduit dans tous les points de vente Auchan de l’Hexagone. Les Castrais vont donc bénéficier de cet outil moderne, qui devrait leur faciliter les courses.

Le Drive comment ça marche ?Après avoir opté pour le Drive de sa lo-calité, le client a le choix entre plusieurs milliers de produits répartis en plusieurs rubriques. Il choisit les quantités qu’il souhaite, définit la date et l’heure à la-quelle il viendra récupérer ses courses.

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« solo » de Castres. Stocks, accueil, quai de livraison… sont scindés du ma-gasin. Nos préparateurs préparent les commandes dans l’entrepôt du Drive et non pas dans les allées de l’hypermarché. »« Nos clients, notre personnel et les habitants de Castres devraient appré-cier ce nouveau service et ce nouvel état d’esprit. Notre objectif est d’ap-porter du plaisir à tous »Le Drive est le commerce innovant de notre société contemporaine et Auchan se devait de répondre à ce nouveau comportement de consommation.De plus nous avons accordé une attention particulière pour les habitants du Pays d’Autan en référençant pas moins d’une centaine de produits lo-caux aussi bien dans les rayons charcuterie, le vin ou bien encore dans les rayons épiceries salées et sucrées. Au total 26 personnes seront employées dans l’entrepôt de 2038 m². Onze emplois ont été crées à temps complets ou temps partiels.

Quels avantages pour le client du Drive ?« Ils sont nombreux », dé-taille Fabien De Cintas. En premier lieu la maî-

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Philippe FolliotNé un 14 juillet (tout un symbole !) en 1963, Philippe Folliot est le fils d’un ouvrier agricole originaire de l’Ouest venu s’installer dans le Tarn pour devenir inséminateur artificiel à Vabre puis à Saint Pierre de Trivisy.

Marié et père de 3 garçons, Philippe Folliot habite à Castres.

Avant son élection, il était Directeur Général d’un orga-nisme financier dans le logement social à Castres. Philippe Folliot est diplomé de Sciences Po Toulouse, et d’un DEA Etudes Politiques.

Jacques ValaxJacques Valax, né le 23 août 1951 à Albi, est marié et père de trois filles.

Avocat et ancien président du SCA, Jacques Valax fait partie des hommes politiques au contact avec la popu-lation tarnaise.

Au PS, il est membre de la commission des lois constitu-tionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République à l’Assemblée Nationale.

Concernant ses mandants, il a été conseiller général de 1995 à 2011, conseiller régional de 1998 à 2004 et dé-puté depuis 2007.

Politique

Linda GourjadeNée en 1962, elle a d’abord habité à Labruguière puis à Castres dans le quartier de l’Albinque.

Elle a fait ses études d’infirmière à l’hôpital de Castres, puis à Bordeaux. Agent du Conseil Général du Tarn, elle exerce d’abord en tant que puéricultrice au service de la protection maternelle et infantile. Par la suite, elle devient responsable d’une équipe de travailleurs sociaux qui as-sure le suivi des enfants placés et des assistants familiaux.

Après plusieurs années de travail au contact des gens les plus démunis et face à ces inégalités, elle s’est engagée au sein du Parti socialiste dès 1996. Aussitôt, elle s’est investie dans la vie publique locale, d’abord comme élue municipale à Castres, puis comme conseillère régionale.

De l’Assemblée Nationale au département du Tarn

La règle de troisIls sont au nombre de trois, élus pour 5 ans. Trois députés : 2 hommes Jacques Valax PS ; Philippe Folliot UDI et une femme Linda Gourjade PS à défendre les couleurs du Tarn au plus haut niveau de l’État. Mais au-delà du titre et du respect dû à la fonction, quel est le rôle de ces politiques ? Quelles sont leurs missions ? Et surtout quel poids ont-ils dans l’hémicycle ? C’est ce que nous allons développer dans les différentes interviews réalisées. Bas les masques.

par Marie-Jo Alibert

Albi

2

1

3Linda Gourjade

Jacques Valax

Philippe Folliot

1 ère circonscription: Cantons de : Alban, Albi Centre, Albi Est, Albi Sud, Anglès, Brassac, Castres-Est, Castres Sud, Lacaune, Montredon-Labessonnié, Murat-sur-Vèbre, Réalmont, Rocquecourbe, Vabre, Valence-d’Albigeois, Villefranche-d’Albigeois.

2 e circonscription, Cantons de : Albi Nord-Est, Albi Nord-Ouest, Albi Ouest, Cadalen, Carmaux Nord, Carmaux Sud, Castelnau-de-Montmiral, Cordes-sur-Ciel, Gaillac, Graulhet, Lisle-sur-Tarn, Monestiés, Pampelonne, Rabastens, Salvagnac, Valderiès, Vaour.

3 e circonscription, Cantons de : Castres Nord, Castres Ouest, Cuq-Toulza, Dourgne, Labruguière, Lautrec, Lavaur, Mazamet Nord-Est, Mazamet Sud-Ouest, Puylaurens, Saint-Amans-Soult, Saint-Paul-Cap-de-Joux, Vielmur-sur-Agout.

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Politique

quand même l’économie numérique, un domaine sur lequel le Conseil général du Tarn a été précurseur il y a plus de dix ans en créant un outil très utile, la SEM, qui a maillé le territoire. J’ai donc eu l’occasion de travailler sur ce thème avec la ministre Fleur Pellerin. Des annonces importantes devraient être faites très prochainement par le Premier Ministre sur ce sujet.

Vous arrivez à tout faire ?Mon fils dit à tout le monde : « Ma mère travaille tout le temps ». Ce n’est pas faux, mais quand on s’organise, on arrive à traiter les dossiers, à recevoir les gens à la permanence, à rester en contact avec les élus locaux et les associations. Mais à condition, me semble- t-il, d’avoir un mandat unique.

Les partisans du cumul disent qu’il faut garder un ancrage

local. Qu’en pensez-vous ?Un député est l’élu d’une circonscrip-tion, que je sache. Il a donc un ancrage local. Ceux qui défendent le cumul s’inscrivent surtout dans une démarche de carrière politique. Ils ont décidé d’en faire leur profession.

Je ne partage pas ce point de vue. J’ai même tenté de garder mon travail à mi-temps, mais c’était incompatible avec mon mandat, et en plus, je n’aurais pas pu gérer les deux en même temps.

Mais il faut persévérer contre le cumul des mandats, même si les résistances sont tenaces.

Vous gardez toujours un contact direct avec les gens ? On a parfois l’impression que les élus, vous vous regroupez systématiquement lors des manifestations sportives ou

culturelles. C’est un réflexe ?J’ai proposé aux 110 maires de ma cir-conscription de me mettre à leur dispo-sition : 50 m’ont déjà répondu et j’ai pris le temps de les rencontrer, de les écou-ter. Pour ce qui est des gens, je fais la dé-marche d’aller vers eux, mais je ne veux jamais être désagréable en imposant ma présence. Je n’aime pas déranger. Alors j’essaie de trouver l’équilibre, de deviner à leur regard s’ils vont être contents de discuter un moment avec moi. Il est vrai que quand des élus se rencontrent, ils ont toujours quelque chose à se dire, des dossiers à faire avancer. C’est sans doute pour cela que nous nous rapprochons facilement.

Le contexte économique et social est difficile : 2013 s’annonce assez sombre pour la croissance et l’emploi. Comment jugez-vous la situation du Tarn, notamment dans le sud où vous êtes élue ?Le contexte est difficile partout, et la politique ultralibérale menée pendant dix ans n’a pas arrangé les choses : c’est le rapport Gallois qui le dit. Par exemple, tout le monde s’est réjoui un peu vite de l’arrivée d’un quatrième opérateur téléphonique. Que s’est-il passé ensuite ? Des licenciements massifs chez les trois autres. Je suis en contact permanent avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn : il semble que les entreprises du département, notamment celles du sud, tiennent bon pour l’instant. Mais il faut rester vigilant, car notre écono-mie reste fragile. Le Tarn a une culture industrielle, des savoir-faire. Il faut agir pour les valoriser ici, sur place. On a quelques projets, j’en ai fait part au pré-sident de la CCI. Nous allons essayer de les concrétiser.

Vous seriez prête en quelque sorte à devenir le Montebourg du Tarn ?Appelez cela comme vous voudrez. Ce qui compte, ce n’est pas l’appellation, c’est le contenu, les initiatives que l’on prend et surtout, leurs résultats. La vo-lonté, quand il s’agit de défendre l’em-ploi, ne me manque pas. ■

Linda Gourjade

« Un mandat unique pour être efficace »Comment s’est passée votre installation à l’Assemblée Nationale ?Très bien, tout est préparé pour nous ac-cueillir : la mallette du nouveau député, bien sûr, mais il y a toute une série de formalités administratives.

On change de Caisse de Sécurité Sociale, il faut commander les téléphones, faire des photos, puis recruter des collabo-rateurs. Les bureaux nous ont été affectés au bout de trois semaines. Il m’a fallu établir ma permanence. Tout cela prend un peu de temps, d’autant que le change-ment de majorité et l’arrivée de beau-coup de nouveaux députés impliquait des changements dans la répartition des bureaux.

Vous avez choisi de siéger à la Commission des Affaires Sociales. C’est lié à votre parcours professionnel ?A ma profession de puéricultrice, mais aussi à mes convictions sociales.Dans cette Commission, on est en prise avec le quotidien des français : la santé, la famille, la protection de l’enfance. Nous sommes une quarantaine de dé-putés, et nous sous retrouvons toutes les semaines, les mardis et mercredis. D’abord entre les Commissaires sur groupe socialiste où a lieu un débat où l’on décide qui intervient, puis au sein de la Commission qui prépare les séances plénières et auditionne les ministres.

Combien de temps faut-il pour être un député parfaitement opérationnel ?Je crois qu’il faut une année pour in-tégrer tous les mécanismes, qui sont complexes mais on apprend tous les

jours au contact de députés qui ont déjà eu des responsabilités. Dans cette Commission, il y a beaucoup de méde-cins, d’avocats, d’énarques qui apportent chacun leur expérience. La mienne n’est pas inutile : je suis en prise avec les pro-blèmes du quotidien, puisque j’exerçais mon métier il y a encore quelques mois.

Je m’intègre progressive-ment dans les dispositifs, et je travaille beaucoup en amont, avec les ministères. C’est là qu’un député peut être un acteur, qu’il ac-quiert une existence poli-

tique et qu’il peut influer sur le cours des lois.

Par exemple, pouvez-vous citer des mesures sur lesquelles vous êtes déjà intervenue ?Ma première intervention a porté sur la possibilité qui serait donnée à des per-sonnes vivant dans la précarité de re-courir au service d’une assistante mater-nelle qui n’aurait pas un service complet. C’est une mesure concrète : l’assistante maternelle sous-employée y trouve un complément de service et de revenu, et la personne au RSA ne la paie pas directement, c’est la CAF qui opère le paiement. Je suis intervenue aussi sur la proposition de projet de loi (PPL) pour réduire les déserts médicaux, ainsi qu’en faisant inscrire les EPCI, notamment les Communautés de communes et les syn-dicats mixtes, comme ayant droit aux emplois d’avenir. Ils avaient été oubliés dans le projet initial.

Avez-vous des contacts privilégiés avec certains députés de la majorité ou de l’opposition ?J’ai été conseillère régionale de 2004 à 2010, je retrouve à l’Assemblée des élus de Midi-Pyrénées qui ont eu le même

parcours, ce qui nous rapproche.

J’ai aussi des relations suivies avec ceux qui appartiennent au même courant politique, comme Henri Emmanuelli ou Benoît Hamon, et bien sûr ceux qui siègent à la Commission des Affaires Sociales. J’y ajouterai ceux qui font partie comme moi des groupes d’ami-tiés France Québec, France-Canada et France-Rwanda.

Comment s’organise votre semaine de député, notamment dans votre circonscription ?Je pars à Paris le lundi soir, et je rentre à Castres le jeudi. Deux collaborateurs m’assistent : à la permanence de Castres, Lola Mirebeau, au bureau du boulevard Clémenceau. Elle prépare les dossiers locaux. Marc Gauché s’occupe des dos-siers parisiens et des relations avec les ministères.

On participe régulièrement à des petits-déjeuners de travail avec la ministre des Affaires Sociales Marisol Touraine, et avec la ministre en charge de la fa-mille, Dominique Bertinotti. Son cabi-net m’avait contacté pour travailler sur les modes de garde de la petite enfance, pour qu’à court terme chaque famille ait le choix d’un mode de garde sur son ter-ritoire de proximité.

Vous avez donc choisi de vous spécialiser ?Quand on est élu député, on a envie de s’intéresser à tout, car tout est inté-ressant. Mon collègue Philippe Martin prend l’exemple d’un super buffet où l’on aurait envie de tout goûter. Mais il ne faut pas s’éparpiller. Les députés peuvent participer aux 8 commissions et y prendre la parole, sans y voter. Et puis nous avons déjà un agenda très chargé. J’ai circonscrit mes centres d’intérêt pour être plus efficace. Mais j’y ajoute

“ Quand on est élu député, on a envie de s’intéresser à

tout. ”

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Politique

l’Angleterre, on a fait match nul contre le Japon, et on s’est fait secouer contre la Nouvelle Zélande. Les parlementaires « All Blacks », plus jeunes, étaient trop physiques pour nous.

Votre circonscription compte 170 communes, presque la moitié du département. Comment vous organisez-vous dans la semaine ?Je pars à Paris le lundi soir, ou au vol de 6h 30 le mardi, et je reviens le jeudi à midi ou le soir. Pendant ce sé-jour parisien, je cours d’un bureau à l’autre. Je fais d’ail-leurs partie, avec d’autres élus comme Jean-Jacques Urvoas et René Dosières, d’un groupe qui réfléchit à une nouvelle organisa-tion permettant au député de faire la loi tout en étant plus pré-sent sur le terrain. Pour cela, le député ne doit avoir qu’un seul mandat.

Vous avez la réputation d’avoir le contact facile et chaleureux. Ceux qui contestent cette façon de faire parlent de « députés toquemanettes ». Qu’en pensez-vous ?Quand on est un élu, il faut aller au-de-vant des gens. Ce n’est pas de la déma-gogie. C’est au cours de ces rencontres, de ces discussions qui n’ont l’air de rien, lors d’une assemblée générale de club ou d’association, d’une inauguration, que l’on apprend le plus, que l’on est en

prise avec la réalité des problèmes de la population. Ces poignées de mains, ces échanges, parfois ces rigolades, ont l’air superficiel, mais c’est là que l’élu mesure les besoins et aussi les angoisses des citoyens. Le reste, bien sûr, est une affaire de tempérament. Je n’ai pas changé de comportement vis à vis des gens en devenant député : ceux qui me connaissent depuis longtemps peuvent en témoigner.

Avec la crise, le gouvernement demande des sacrifices à la population. Quels sacrifices font les députés ? Ils refusent de justifier

les 6 500€ de frais qui n’ont pas besoin

de justificatifs. Vous ne trouvez pas cela choquant ?La crise conduit à remettre en question les revenus des élus, et je peux le com-prendre. Suis-je trop payé ? Peut-être, en tout cas je gagne moins comme dé-puté que ce que je gagnais dans mon cabinet d’avocat. La presse insiste beau-coup sur les revenus et les avantages des députés, qui sont réels. Mais on a aussi des charges : un loyer, un journal, des frais fixes. Matériellement, je ne vis pas mieux qu’avant. Mais je ne vais pas me plaindre non plus, ce serait indécent.

Vous avez des collaborateurs à Paris et ici. Ils vous sont vraiment

indispensables ?Bien évidemment : je reçois dans mes permanences en moyenne 50 personnes par semaine à Cantepau, Carmaux et Gaillac, sans parler des entrevues avec les syndicats et les associations. Sans eux, je ne vois pas comment je ferais. Sur place, Christophe Ramond par exemple est très efficace et compétent. Quand je reçois une personne, je suis déjà au cou-rant de sa requête : on gagne du temps et de l’efficacité. En plus, Christophe me tempère, il est plus pondéré que moi.

Depuis 2007, vous avez appris en siégeant à l’Assemblée ?On apprend beaucoup. Je suis arrivé comme d’autres avec des certitudes, comme sur le mariage homosexuel ou le vote des étrangers. Je n’ai pas perdu mes convictions, mais j’ai été attentif à l’argumentation des autres. Il y a parmi les élus, dans la majorité comme dans l’opposition d’ailleurs, des spécialistes de tous les sujets, sur lesquels on avait parfois une approche superficielle ou incomplète. A leur contact, on prend conscience des limites de ses connais-sances : l’assemblée est une école de modestie, et une école tout court. On y mesure la distance entre le souhaitable et le possible. Je reste fidèle à mes idées, à mon parti, ce qui ne veut pas dire in-féodé à une doctrine. Je tiens à cette in-dépendance, à cet esprit critique qui est la marque du républicain et aussi du vrai socialiste.

Vous qui êtes avocat et qui êtes passé par la filière des examens, vous trouvez normal qu’un ancien parlementaire puisse s’inscrire au barreau sans passer par les examens ?Cela apparaît comme un privilège de plus et cette pratique passe très mal au-près de la profession des avocats. Je les comprends tout à fait. Pour être clair, je ne suis pas favorable à cette « entrée de service ». C’est même scandaleux, car avocat, comme artisan, c’est un métier qui s’apprend. On voit d’anciens députés qui entrent dans des cabinets d’avocats et qui se font rémunérer non pas à l’acte, mais sur leur carnet d’adresses. C’est proprement scandaleux. ■

“ Suis-je trop payé ?

Peut-être... ”

Jacques Valax

« L’Assemblée Nationale est une école de modestie »Vous avez été élu la première fois à l’Assemblée Nationale en 2007. Vous vous souvenez d’un événement qui vous a marqué ?Je me rappelle très bien de ma première question au gouvernement. J’avais l’ha-bitude comme avocat de parler sans micro, et assez fort. Dans l’hémicycle, avec le mi-cro, je ne me rendais pas compte que je parlais trop fort. En plus, avec mon accent méridional, c’était encore plus pit-toresque. Gloasguen se tournait vers le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, et demandait : « Qui c’est celui-là ? » Dans le même axe, Poulou, qui était le suppléant de Michèle Alliot Marie et qui est très sympathique, me faisait signe avec ses mains de parler plus bas. Je suis passé pour un provincial et ça m’a valu à plusieurs reprises des « voilà Jaurès » ou des « vas-y Zola » qui fu-saient des rangs de l’UMP quand je prenais la parole. De temps en temps, ils me « chambrent » encore, mais j’ai de la répartie.

Quelle différence faites-vous entre votre ancien métier d’avocat et la fonction de député ?Un avocat a une obligation de résultat, le député a une obligation de moyens : il doit faire tout ce qu’il peut. Il ques-tionne, il insiste, il fait des démarches, mais il n’est pas directement respon-sable. C’est la raison pour laquelle je voudrais que le Parlement ait plus de

pouvoirs, pour siéger au moins trois jours par semaine. Le député y gagnerait en efficacité. Il ne faudrait pas faire plus de deux mandats. En termes d’indépen-dance, de courage politique, l’élu aurait les mains plus libres. Mais c’est une idée difficile à faire partager, au sein même de son parti.

Il vous est arrivé de voter dans un sens différent de votre majorité ?J’ai hésité sur le traité européen, pour me rallier finalement à la solidarité de groupe. Un député doit son élection à la famille à laquelle il appartient. Mais il doit écouter aussi la rue, s’informer directement au contact des citoyens, dans les entreprises, les associations, sur les marchés ou au cours de ses per-manences. Les partis n’ont pas toujours

raison sur tous les sujets. Il y a certains thèmes de société sur lesquels un élu peut être en discordance avec la position de son parti.

Vous avez des amis à l’Assemblée, notamment dans les rangs de

l’opposition ?Je suis très proche des élus du sud-ouest. On se res-semble, on a des sensibilités communes, liées à nos ré-gions. Les élus parisiens ont souvent besoin des grands medias et ont des positions différentes des nôtres sur des problèmes de société, comme la libéralisation du cannabis ou la taxation du vin. Les élus de province ont une connaissance plus directe du terrain, sans avoir besoin des médias pour être reconnus. Il me semble que l’on est plus proche des pré-occupations de nos conci-toyens. L’origine sociale des députés peut aussi entrer en ligne de compte : plusieurs élus parisiens sont issus de familles de parlementaires ou sont d’anciens attachés parlementaires.

Vous présidez l’Amicale parlementaire des rugbymen. Vous faites des passes aux élus de l’UMP ?Le rugby gomme les différences poli-tiques. Jean-Marc Pastor est secrétaire de l’Amicale, Philippe Folliot est un bon joueur, comme Philippe Vittel, un député UMP de Toulon, qui est très à droite, mais aussi très adroit. Quand on joue contre d’autres nations, on dé-fend le maillot tricolore, et on est tous très solidaires. On a battu l’Argentine et

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Politique

Comment vivez-vous aujourd’hui votre réélection ?Cette élection s’est passée comme elle s’est passée, mais elle me donne beau-coup de force et beaucoup de légitimité. Je suis en effet un des rares députés au niveau national à avoir été élu contre un candidat socialiste qui était premier se-crétaire du parti socialiste dans le dépar-tement, qui plus est dans une circons-cription qui avait voté à plus de 54% pour François Hollande. Mon concur-rent avait de fait bénéficié d’un soutien de l’UMP entre les deux tours. Donc il y a une double conséquence à tous cela : la première c’est une grande liberté… de choix et de vote car je ne suis pas pri-sonnier de contraintes, « d’investiture » ou de soutien. Le second point, c‘est que par cette élection il peut y avoir une ouverture pour un centre indépendant. En clair, qu’il y ait une majorité entre le PS et l’UMP. Ca c’est quelque chose d’important.

Vous êtes donc à l’initiative de l’UDI tarnais, pourquoi ? J’ai fait le choix d’être fon-dateur de l’UDI pour le département du Tarn, parce que je crois qu’il est important qu’il y ait une force politique centrale qui est pour l’heure dans un cadre d’opposition constructive et qui doit pouvoir répondre à certains nombre d’enjeux essentiels pour notre pays. Un des problèmes majeurs de la France aujourd’hui, repose sur son instabilité économique, fiscale… En clair, quand une majorité arrive aux affaires elle passe au début de son man-dat le plus clair de son temps à défaire ce qu’a fait la majorité précédente.

Qu’est-ce que cela signifie ?On le voit dans la problématique fiscale. Dans notre pays on passe plus de temps à parler de la forme que du fond, on pré-fère critiquer le thermomètre plutôt que d’essayer de faire baisser la température. Au-delà du fait que certaines personnes quittent la France car nous sommes dans un cadre de matraquage fiscal sans précédent, le problème de fond est qu’il y a également un certain nombre de per-sonnes qui quittent notre pays parce il

n’y pas de visibilité à long terme sur la politique fiscale. En gros ce que je crois, c’est que l’on ne pourra pas réfor-mer la France si on a 50% des français qui vont dans un sens et 50% qui vont dans un autre. Notre pays a besoin d’une force centrale responsable qui met de l’Europe et des responsa-bilités territoriales dans ces orientations, tout en ayant une vision à long terme au niveau de l’action publique.

Vous êtes donc à la tête de l’UDI tarnais. Quelle place et quel rôle jouera ce parti lors des prochaines élections municipales ? J’ai toujours dis que j’étais réservé sur le principe des cumuls des mandats, il y a une loi en préparation sur ce sujet. En tout état de cause cela conditionnera mon positionnement aux prochaines élections municipales. Pour l’heure ce

n’est pas un sujet d’actualité. Je suis député, et il est vrai que je suis très présent à Albi mais il ne me paraît pas opportun d’en tirer des conséquences. Il en est de même pour Castres et la Montagne.

Ce que je peux dire c’est qu’il y aura des listes UDI dans le dé-

partement et plus particulièrement dans les deux villes principales Albi et Castres.

Quels sont les sujets que vous traitez le plus ?Tous les ans, je traite quasiment 1 mil-lier de dossiers. Je pense que le député au-delà de sa fonction de législateur, du contrôle de l’action du gouvernement, de sa fonction de représentant du ter-ritoire, est aussi la relation de celles et ceux qui n’ont pas de relations. On traite un peu tous les problèmes (emplois, ur-banismes etc.). Un député doit apporter de l’équilibre dans des relations qui sont déséquilibrées. Mais pour que ceci soit possible, il y a une nécessité de présence sur le terrain qui me permet de faire re-monter au plus haut niveau un certains nombre de préoccupations de la base. Pour résumer, pour moi un député est

un demi de mêlée, il doit donc faire le lien entre le national et le local.

Quels sont ceux qui nécessitent une attention plus particulière ? Je pense notamment au grand théâtre à Albi, au désenclavement du dépar-tement, du numérique, du ferroviaire, de l’aérien (Castres et Albi), et bien sûr

le dossier routier avec le doublement de la rocade qui se fait sur des crédits d’Etat et l’autoroute Castres – Toulouse qui est essentiel pour le développement. Il faut que Castres et Albi avancent d’un même pas. Il est donc vital d’avoir cette auto-route. Il n’y a pas de plan B.

Mais encore ?J’ai dit que le département était bicéphale. Aujourd’hui il y a une frac-ture entre l’Ouest et l’Est du départe-ment. Je suis choqué pour ne pas dire scandalisé quand je vois le Département investir des dizaines de millions d’euros sur les projets des « Portes du Tarn » qui est à cheval avec la Haute-Garonne. Nous devons utiliser l’argent public là où il y en a le plus besoin.

Quel est votre point de vue concernant la transparence par rapport à vos frais ?Je suis contre cela. Je suis pour un contrôle mais pas pour un voyeurisme qui serait quelque chose de malsain. Je suis député ; c’est mon métier et à ce titre je ne compte pas mon temps, ni mon énergie. Pour autant, dans les grandes lignes, j’utilise les 6412 euros brut men-suel de l’IRFM de la manière suivante : 510€ sont retenus pour payer les cotisa-tions sociales (CSG et CRDS). Un gros tiers de la somme restante sert à financer mes permanences (Castres et Albi) ainsi que des charges inhérentes. Le second tiers est consacré aux charges courantes et le troisième tiers est consacré aux charges exceptionnelles. De plus, le cré-dit collaborateur de 9138€ brut permet de rémunérer mon équipe parlementaire composée de quatre personnes. Une fois tout ceci payé, nous avons le juste néces-saire pour assumer notre fonction. ■

“ Pour moi un député est un demi de

mêlée ”

Philippe Folliot

Il y aura des listes UDI aux prochaines élections municipalesElu à la surprise générale face au candidat PS Gérard Poujade pour un troisième mandat, Philippe Folliot se lance un nouveau défi législatif au service des tarnais.

Comment s’organise votre emploi du temps ? Sur l’organisation de la semaine : c’est tous les lundis à Castres, mardi, mercre-di à l’Assemblée, le jeudi soit l’Assemblée soit dans le département, soit dans le cadre de mes fonctions à la commission de la défense sur le terrain pour aller vi-siter des unités. Mais ça dépend des se-maines, les vendredis c’est plutôt Albi et les samedis et dimanches c’est beaucoup de terrain, de manifestations un petits partout dans la circonscription.

Justement concernant cette nouvelle circonscription, que pensez-vous de ce nouveau découpage ? Ce que je constate par rapport au redé-coupage c’est quand fait, c’est une cir-conscription qui est par définition plus étendue, nous passons de quatre à trois avec trente communes en plus, et du coup je passe beaucoup temps en voi-ture, je n’améliore pas mon bilan car-bone (rires). Mais je souhaite malgré ces contraintes kilométriques à garder et à

privilégier le lien avec le terrain. Car si j’ai été réélu dans des conditions qui ne m’étaient pas favorables, puisque le re-découpage avait été fait avec un double objectif qui était de faire élire celui qui était député maire de Lavaur afin de me faire battre. Les électrices et les électeurs ont choisi le contraire, ce qui montre que la science du redécoupage n’est pas une science exacte qui ne va pas forcé-ment dans le sens de ceux et celles qui l’ont initié.

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Dossier immobilier

1716 Février 2013Votre info au quotidien sur albi-info.fr, castres-info.fr et gaillac-info.fr

pas à travers. Si il y a des combles, il est indispensable de vérifier le plancher, de regarder qu’il n’y a pas d’auréoles pour s’assurer de l’absence de fuites ou de gouttières.»

PoutresAttention aux trous de capricornes qui fragilisent les poutres. Ce sont des insectes volatiles qui font des trous de 3 à 4 mm assez rapprochés. Si c’est le cas, on peut vérifier le degré d’occupa-tion des poutres par ces indésirables: «On prend une pique ou un tournevis et on regarde si il y a de la sciure de bois sur le petit bout prélevé. Si c’est le cas, il faudra probablement intervenir», souligne Jérôme Chamayou, avant de rassurer : «S’il y a des trous de capri-cornes, il ne faut pas forcément chan-ger les poutres. Pour les termites par contre, c’est beaucoup plus compliqué, mais tout vendeur est obligé de faire un diagnostic immobilier des termites, de l’amiante, du plomb et de l’électricité».

Si la maison est équipée d’une che-minée, il faut vérifier autour des conduits, au niveau du toit ou sous les combles, qu’il n’y ait pas de traces noires, « sinon cela signifie que l’étan-chéité est à revoir ».

S’adapter à la maisonUn diagnostic électrique est effec-tué par le vendeur pour certifier que l’électricité est conforme aux normes en vigueur. Si ce n’est pas le cas, elle devra être refaite et le Consuel devra la valider. Généralement, le prix de l’intervention de ce dernier est inclus dans le devis réalisé par les entre-prises si les travaux sont effectués par des professionnels.

«Le chauffage doit être adapté à la structure de la maison et à la région. Dans ce domaine-là il est important de ne pas suivre la mode en vigueur»,

indique Nathalie Escaffit, de la société «Escaffit» de Gaillac. Pour savoir quel chauffage convient le mieux à son logement, une étude thermique peut être réalisée. «On est dans une période où on ne sait pas vers quelle énergie se diriger pour pouvoir économiser puisque les prix des énergies fluctuent - note Nathalie Escaffit. Avant, quand des clients nous demandaient du pho-tovoltaïque, c’était un investissement, aujourd’hui ils pensent plutôt que ça les aidera à payer l’électricité plus tard ».

François Maclot, patron de la société gaillacoise «Faure Froid», est quant à lui spécialiste en installation et dépannage des climatisations réver-sibles, appelées aussi «pompes à cha-leur ». Selon lui, les pompes à chaleur air-air et air-eau permettent de diviser par trois sa consommation d’énergie à l’année. «Les deux systèmes peuvent s’installer sur une construction neuve ou en rénovation». Ici encore, dans le cas d’une rénovation, on adapte le chauffage à l’habitation existante. Une pompe à chaleur air-eau peut être installée à la place d’une chaudière à fioul, à gaz ou électrique. « En général, si le chauffage de départ est électrique, le système air-air est meilleur marché », indique François Maclot. « L’avantage de la climatisation réversible par rap-port à d’autres types de chauffage est sa rapidité de réponse. On peut réchauffer une pièce en quelques minutes contrai-rement aux radiateurs simples. Elles peuvent même être équipées de filtres

anti-allergies qui permettent d’assai-nir l’air ambiant », souligne François Maclot. « Si le prix à l’achat est plus cher qu’un chauffage classique, il faut savoir qu’elle est amortie au bout de trois à quatre ans maximum. »

Malgré les quelques conseils donnés par ces artisans, tous s’accordent sur le fait qu’il ne faut pas hésiter, en cas de doute, à contacter un professionnel qui pourra établir des devis pour avoir une idée des rénovations à effectuer lors de l’achat d’un bien immobilier.

Lorsqu’on fait appel à un agent immo-bilier lors de l’achat d’un bien, c’est lui qui se charge de fournir les expertises à l’acquéreur. « Laforêt immobilier met en place du 1er janvier au 31 décembre 2013 une garantie après-vente d’un an qui couvre les frais de réparation ou de remplacement des éléments de votre bien si un vice caché est découvert », explique Jean-Philippe Benkemoun, directeur de l’agence Laforêt de Castres. Depuis quelques temps, Jean-Philippe Benkemoun a constaté qu’il y a plus de vendeurs que d’acquéreurs, et que ces derniers prennent le temps de la réflexion. « Quand on souhaite vraiment acheter, la première chose a faire est de se rendre dans un établis-sement de crédit pour connaître sa ca-pacité d’achat pour pouvoir être réactif tout de suite si on tombe sur un coup de coeur. A partir du moment où on connaît son enveloppe, nous agents immobiliers, sommes là pour aider les acquéreurs à ajuster leur demande. »

Les clés du marché

Immo & habitat :Les taux d’emprunts des

banques sont au plus bas et la plupart des experts en immobilier

s’accordent à dire que c’est le bon moment pour acheter un bien. Voici donc quelques «trucs et astuces» qui éviteront aux futurs acquéreurs

quelques mauvaises surprises.par Roxane Nicolas et Marie-Jo Alibert

D ès le moment où un bien est construit et déclaré aux impôts, il est considéré comme «ancien», même si

la maison n’a jamais été habitée. Il passe aussi un autre cap d’ancienneté à partir de dix ans, quand la garantie décennale sur le gros œuvre et les toits prend fin. Toitures, charpentes, chauffage ou encore électrici-té. Avant d’acheter dans l’ancien, quelques vérifications « pratiques» s’imposent pour éviter des désagréments qui peuvent coû-ter plus cher que prévu. Puisque tout le monde ne travaille pas dans le milieu du bâtiment, plusieurs professionnels du secteur donnent leurs conseils.

ToitureAvant d’acheter, il est important de prendre du recul sur la maison et de re-garder si le toit est plat. Si il y a trop de bosses, c’est qu’il y a peut-être des pro-blèmes de charpente. Sauf si la maison date d’avant les années 1940. Jérôme Chamayou, charpentier de l’entreprise «Chamayou et fils» à Montans explique: «Avant la Seconde Guerre mondiale on tenait compte de la lune pour les char-pentes qui étaient souvent faites en chêne ou en peuplier, il n’y a donc pas de problème si il n’y a pas de gouttières. Par contre, après la guerre et jusqu’aux

années 1980, les bois n’étaient pas trai-tés donc il faut être attentif aux indices : les poutres porteuses ne doivent pas sonner creux ni avoir d’auréoles noires, un peu comme un mur qui aurait pris l’humidité. »

Plancher«Si une toiture est saine, ça ne veut pas forcément dire que le plancher l’est aus-si.» Après avoir observé l’extérieur de la maison, il faut aussi «tester» l’intérieur. «Vous pouvez sauter sur le plancher pour vérifier qu’il n’y a pas trop flexibi-lité, ou qu’on ne passe tout simplement

Dossier

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Axe A 68 : un marché très actif en terme de locatif.

A lors que pour 2013, les pro-fessionnels tablent toujours sur le recul des ventes et un

repli des transactions, LaForêt et Orpi viennent de publier leurs chiffres. Une fois n’est donc pas coutume, les conclusions donnent un recul de près de 18% des ventes de l’ancien en 2012. Dans ce schéma quelque peu morose, Geneviève Marois gérante de l’agence immobilière Laforêt à Gaillac et à Lisle sur Tarn sort du lot. Elle dessine avec son associé Jean-Yves Faucon, un autre visage de la situation locative. « Sur l’axe A 68 (Lagrave, Rabastens, Lisle…) le marché locatif est très actif. Contrairement à d’autres zones géogra-phiques moins bien situées, nous avons beaucoup de demandes qui sont très variées ».

C’est donc une très belle année qui s’est achevée pour l’agence Laforêt de Gaillac. L’année 2012 est terminée, vive 2013. Car toujours selon elle, les gens se rabattent sur le locatif car ils n’ont pas le budget pour acheter un bien. Mais ce qui fait aussi le succès de cette agence, c’est la flexibilité dans les négociations de loyers. « Non seu-lement on négocie les loyers en fonc-tion des personnes, mais il est égale-ment vrai qu’ici les prix sont plus bas que dans des grandes villes », précise-t-elle avant d’ajouter. « Je tiens à dire que bien souvent se sont les assureurs qui verrouillent les dossiers en deman-dant des garanties qui ne sont pas évi-dentes à fournir par les personnes ». Ça c’est dit.

Bref, pour Geneviève Marois et Jean-Yves Faucon l’avenir s’annonce plutôt rose compte tenu des mauvais indi-cateurs économiques. « Chez nous les stocks tournent, il y a beaucoup d’offres ». Ca tombe bien car la de-mande est aussi au rendez-vous. Autre atout de l’agence : son sérieux dans le choix des biens qu’elle met à la dispo-sition des futurs acquéreurs. « Nous mettons à la location des appartements

ou des maisons en très bon état. En plus je suis persuadée que la hausse des prix est derrière nous » conclut-elle. On dirait bien que la circulation du locatif sur l’axe A 68 est fluide…Mais cette situation encourageante n’est pas l’arbre qui cache Laforêt... ■

Quelques prix de loyers proposés par l’agence gaillacoise :

appartement de 100 m2 540€ ; T3 de 75 m2 500 € ; une maison de 115 m2 670€…

«Location: revirement de situation»L’aventure immobilière a com-mencé en 1989 pour Véronique Barthas et son mari qui ont créé le groupe Barthas Immobilier. D’abord avec une agence à Toulouse, une autre à Dourgne depuis 1998 et à Soual depuis 2009. En 23 ans, l’entreprise s’est agrandie et quatorze personnes y travaillent aujourd’hui, « bien que le métier soit de plus en plus diffi-cile », souligne Véronique Barthas. « Il est vrai que les taux sont avan-tageux mais les banquiers sont de plus en plus frileux pour prêter. Donc on ne ressent pas vraiment de changement au niveau de la location ». Pour elle, le problème vient plutôt du nombre de loge-ments. « On loue, oui, mais on a plus d’offres que de demandes. Notamment sur Castres et sur Toulouse. C’est un phénomène que l’on ne connaissait pas il y a quatre ans ». Aujourd’hui, le loca-taire a le choix et il le sait. « Les gens cherchent de la location pas chère avec garage et jardin. La conséquence c’est que l’on se retrouve avec des logements plus que corrects mais avec moins « d’options », qui ne trouvent pas de locataires. Par exemple j’ai un T1 bis meublé dans un im-meuble bourgeois, en plein cœur de Castres à 280€ charges com-prises qui est vide depuis six

mois. Ce n’est pas normal ». Il y a quinze ans, ils se sont implan-tés à Dourgne à la demande de la mairie, et il y avait des listes d’at-tentes. Désormais, c’est l’inverse.

Quant aux propriétaires ce sont les premiers touchés par ce phé-nomène. « On s’imagine que les propriétaires sont toujours des gens aisés alors que souvent ils ont un crédit à rembourser. Cette situation n’est pas facile pour eux. Quand on voit que leur bien ne se loue pas, on les contacte pour leur proposer de baisser le prix. Parfois il vaut mieux un logement occupé et loué moins cher qu’inoccupé pendant plu-sieurs mois ». A la fois cabinet d’administrateurs de biens et syndicat de copropriété, Barthas Immobilier s’occupe de la loca-tion et de la gestion des biens qu’ils prennent en charge. « Grâce à ce système location-gestion, on se substitue complètement au propriétaire. Nous sous-traitons les états des lieux avec un huis-sier de justice, encaissons les loyers et les reversons et gérons les problèmes quand il y en a. Un mandat de gestion assure les loyers impayés, les dégradations et les éventuelles procédures d’expulsions ou judiciaires, c’est une sécurité pour le propriétaire », conclut Véronique Barthas.

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Profession Maître d’œuvre et économiste de la construction Les Demeures du Pastel c’est l’alliance des savoirs-faire entre un économiste de la maison individuelle et un réseau de professionnels au service de projets immobiliers qui vous ressemblent.

A la fois maître d’œuvre et économiste du bâ-timent, c’est en 2011 que Frédéric Verdes, véritable autodidacte, crée la société Les de-

meures du Pastel. « Mon métier consiste à jongler constamment entre les envies et les budgets de mes clients pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix tout en leur offrant des maisons personnalisées», pré-cise le maître d’œuvre.

Une maison à votre image « La force de notre service », comme le souligne Frédéric Verdes, « c’est avant tout d’apporter une réponse personnalisée et adaptée à nos clients par la combinaison d’un projet en adéquation entre le budget, les normes et les attentes des futurs pro-priétaires ». Le décor est posé. Ici aucune maison ne se ressemble. Histoire de cœur et de raison, pour ce tarnais d’origine, notre maître d’œuvre insiste : « nous avons fait le choix d’un réseau de partenaires locaux pour pouvoir répondre au plus vite aux attentes de nos clients ». Cette volonté de travailler en local se poursuit aussi dans le choix des produits qui sont de manufacture française, « pour un meilleur ser-vice après vente et des garanties solides », précise Frédéric Verdes.

L’énergie au cœur de la construction Les performances énergétiques entrent obligatoire-ment en jeu dans la construction, la rénovation ou la vente d’un bien. « L’avenir est à la maison durable. On est actuellement passé d’une RT2005 à une RT 2012. Nos constructions doivent être les moins énergivores possibles » explique le spécialiste. Dès la création de son entreprise, Frédéric Verdes a fait le choix d’an-ticiper sur les normes en matière de consommation d’énergie. Aujourd’hui, fort de cette expertise, toutes les réalisations seront conformes à la norme RT2012 entrée en vigueur au 1er janvier 2013 (dépôt de per-mis), et faisant suite au label BBC 2005. « Le label BBC (bâtiment basse consommation) était un niveau de performance énergétique des bâtiments. Il pré-conisait une consommation d’énergie réduite pour le chauffage, l’eau chaude de sanitaire et l’éclairage.

Depuis le 1er janvier 2013, la règlementation ther-mique en vigueur impose aux bâtiments neufs la performance qui était demandée dans ce label. Il constitue aujourd’hui le standard obligatoire avec une consommation de 50KwH/ m2/ an », nous explique le dirigeant. Dans les faits, cela se traduit par des constructions dont la consommation énergétique est divisée au minimum par 3.

En veille permanente des nouvelles normes et nouveaux besoins du marché, la société met un point d’hon-neur à la qualité de ses prestations. Elle im-pose également toutes les garanties décen-nales et responsabilité civile de chacun des intervenants, la garan-tie d’une étude de sol G12 personnalisée et la possibilité de sous-crire à l’assurance dommage ouvrage en partenariat avec leur assureur. Il ne reste plus au final qu’à imaginer la maison de ses rêves… ■

3 rue Gaubil - 81600 [email protected]éléphone: 05 63 41 75 69 - Fax : 05 63 41 83 54Mobile : 06 36 99 92 50www.lesdemeuresdupastel.com

Ils témoignent

La famille Delhomme

« La maison une fois termi-née correspond complète-ment à nos rêves et idées de départ. Monsieur Verdès est de très bon conseil et suit de très prêt le chantier. Il donne de sa personne sans comp-ter et mobilise tout le sérieux de son réseau d’artisans. N’hésitez pas à faire appel aux Demeures du Pastel ».

Maîtrise d’oeuvreLes Demeures Du Pastel

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Espace Clarté Diffusion

Fabriqué par des Tarnais pour des TarnaisFenêtres, volets, portails de garages, portes d’entrées, E.C.D. c’est l’alliance réussie entre, un expert en fenêtre depuis plus de 20 ans, et une entreprise qui recherche sans cesse de nouveau produits pour satisfaire sa clientèle.

Côté Coulisses Coté coulisse : Espace Clarté créée en 1993 et racheté en 2005 par Jean-Pierre Mayeur, c’est l’his-toire d’une réussite « Made in Tarn ». Aujourd’hui Espace Clarté, Fabriquant de Menuiserie PVC c’est : 5000 m2 d’atelier, 60 me-nuiseries fabriquées par jour, 300 T/an de profilé PVC usiné, 15000 m2 de verre mis en œuvre, des clients (uniquement pro-fessionnels) dans toute la France. En 2009, l’entre-prise décide de s’ouvrir au marché des particuliers. Pour ce faire elle créée la société E.C.D. (Espace Clarté Diffusion). La gamme de produits se développe, les équipes se renforcent avec l’arrivée de deux com-merciaux professionnels chevronnés dans le do-

maine de la menuiserie : Benjamin Marty et Nicolas Bardou. Un Responsable de pose et deux poseurs expérimentés rejoignent également la structure.

Le choix de la qualité Côté produits, chez E. C. D., on fait le choix de la qualité. « Nos profilés viennent tous de chez Gealan (Allemagne), un des leaders européens de la concep-tion, de l’extrusion et de la distribution de profilés PVC pour menuiseries. Gealan c’est pour nous le choix de l’excellence, la force d’un réseau de plus de 1000 collaborateurs à travers le monde », souligne Jean-Pierre Mayeur. Concernant le produit final, ce choix entraine des fenêtres hautes performances qui régissent les constructions contemporaines et donne

accès aux crédits d’impôts. « Les produits proposés sont performants jusqu’à 0,78 W/m2 K. C’est presque deux fois moins que la limite légale pour accéder au crédit d’impôt qui est de 1,4 W/m2 K » nous confie Benjamin Marty.

Personnalisez vos fenêtres :Soucieux d’offrir un panel complet à ses clients, la maison est un distributeur français exclusif de la gamme Acrycolor. Ces fenêtres vous permettent de personnaliser votre façade et de mettre en valeur votre bien. Sans peinture, sans entretien, insensibles aux intempéries mais surtout plus épaisses, Acrycolor c’est la possibilité de mettre des couleurs dans votre maison avec plus de 15 teintes proposées. En bref, forte de sa gamme S8 000 pour le neuf et la rénovation, ses 33 tons de bois et des produits 100% recyclables et 100% sans plomb, la société a réussi son pari de proposer des produits alliant design et performance. ■

Nous contacter :Bureau : 05 63 71 80 29 B. Marty (technicien conseil) : 06 22 59 29 62N.Bardou (technicien conseil) : 06 22 59 44 2436 rue des Métiers 81100 Castres

Nous trouver :

Nos labels :

Déchetterie

Massoubre Gestion Immobilière

Pour mieux vivre votre location« Massoubre Gestion Immobilière », loue, assure l’entretien et la valorisation de vos biens. Entretien avec une experte de l’immobilier.

C’est en 2007 que Maître Jean MASSOUBRE, huissier de justice à Gaillac, a été autorisé par décret du Procureur Général de la République

à exercer la gestion locative immobilière à titre ac-cessoire à la profession d’huissier de justice. En véri-tables professionnels, Pascale et Jean MASSOUBRE et leur équipe assurent un suivi complet des locations pour garantir à leurs clients la sérénité et l’assurance de revenus réguliers.

Pourquoi faire appel à votre entreprise ? Nos clients ont investi dans la pierre et comme tous propriétaires bailleurs, ils veulent avant tout pouvoir compter sur des revenus réguliers. Or, de nos jours, de plus en plus de propriétaires sont confrontés à des problèmes de loyers impayés. Les procédures de re-cours sont longues et couteuses. Faire appel à nos services c’est avant tout bénéficier de la compétence

d’un huissier de justice et de son effet dissuasif contre les impayés. Nous gérons au quotidien la rela-tion entre les locataires et les propriétaires et toute problématique pouvant survenir au cours du bail.

Quels sont vos métiers ? Nous sommes avant tout des administrateurs man-datés par un propriétaire. Nous pouvons tout aussi bien gérer la location de logements particuliers, de bureaux ou de locaux commerciaux. Nous avons un rôle intermédiaire. Mon équipe et moi-même orga-nisons les visites, trouvons les locataires, fixons les conditions de location. Enfin, on se charge d’établir le bail et nous procédons à l’état des lieux.

Quelles sont les garanties MGI ? La première étape vise avant tout à s’assurer que le futur locataire présente des garanties financières suf-fisantes lui permettant de payer son loyer tout au long de la durée du bail. Nous encaissons les loyers avant de les reverser aux propriétaires. On peut aussi être amené à régler les litiges à l’amiable voire, si besoin est, engager des poursuites judiciaires.

Le mot de la fin ? Chez MGI, nous sommes avant tout là pour faire ga-gner du temps mais aussi de l’argent à nos clients en leur assurant un suivi complet de dossier. Nous gérons tous les tracas du quotidien que peuvent ren-contrer les locataires grâce à un réseau de presta-taires qui interviennent dès que nécessaire, toujours en accord, bien entendu, avec le propriétaire. ■

Le Pack Sérénité

M.G.I. vous fait bénéficier de la garantie des loyers impayés (GLI) ou de la garantie des risques locatifs (GRL) qui impliquent :

- Garantie loyers impayés : Garantir les revenus locatifs en prenant en charge les loyers, taxes, et charges récupérables qui resteraient impayés.

- Garanties détériorations immobilières : Garantir la conservation du patrimoine immobilier en in-demnisant le propriétaire des frais de remise en état.

- Garantie Défense et recours : Défendre le pro-priétaire à l’occasion de tout litige l’opposant à son locataire en prenant en charge les frais de procédure, d’expulsion, de recouvrement et d’avocat.

- Garantie vacance locative (garantie en option) : Garantir la non-relocation du logement.

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13 rue Joseph Rigal - 81600 GAILLAC Tel : 05.63.33.17.13 - Fax : [email protected]

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Rey Matériaux

Experts d’extérieurs, professionnels d’intérieurs. De la charpente aux parquets, en passant par la menuiserie, le carrelage et les salles de bains, Rey Matériaux vous propose un large choix de produits pour aménager votre maison. Avec l’expertise d’un négociant en matériaux qui fête cette année ses 25 ans.

Négociant en matériaux de père en fils L’histoire a commencé avec le père il y a 25 ans. Entreprise familiale avant tout, c’est en 1988 que Jean Rey crée la socié-té éponyme et installe son premier point de vente à Gaillac avec pour spécialité le bois de charpente. En 1995, les deux fils, Arnaud et Jérôme ont rejoint l’entre-prise familiale pour en prendre progres-sivement la direction. Avec 19 salariés, 3 points de vente, et une gamme de pro-duits qui ne cesse de s’élargir, la petite entreprise familiale a bien grandi. Seule constante, la clientèle, qui se repartit de manière égale entre particuliers et pro-fessionnels, est toujours au rendez-vous. En faisant le choix de s’inscrire dans le réseau d’adhérents indépendants de Batiland, l’entreprise compte désormais deux points de vente supplémentaires à Marssac et Carmaux et fourmille de nou-veaux projets.

Réinventer votre intérieur Avec toujours le même souci et la même

minutie dans le choix des produits qu’ils vendent, Rey Matériaux met un point d’honneur à leur provenance. « Nos pro-duits sont à 90% de manufacture euro-péenne qui est avant tout un gage de qualité » affirme notre dirigeant. La diver-sité des références qui s’alignent dans les rayons des magasins ne font que le confirmer. Face à l’essor du marché de la rénovation, l’entreprise voit là un nou-vel enjeu et crée en 2010 toute une salle d’exposition dédiée à l’aménagement intérieur. Bois, gros œuvre, isolation, parquets intérieurs et extérieurs, lam-bris, menuiserie, carrelages, sanitaires, outillages, peinture, Rey Matériaux vous propose une palette complète de pro-duits pour créer un intérieur qui vous res-semble, du gros œuvre aux finitions.

En bref, Rey Matériaux, c’est profiter à la fois des conseils avisés d’une entreprise familiale experte en négociation de maté-riaux et proche de ses clients ; mais aussi profiter de la force et de la sécurité d’un groupe reconnu nationalement. ■

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Les 7 Fontaines

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Magasins ouverts du lundi au vendredi de 7h30 à 12h et de13h30 à 18h. (Le magasin de Carmaux est ouvert le samedi matin de 8h30 à 12h.)

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Créateurs de chaleurLa société Cheminées de la Montagne Noire vous propose toute une palette de produits pour envelopper votre intérieur d’une douce chaleur. En bois, acier, bêton ou fonte, plutôt poêles ou cheminées, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.

Dans cette entreprise créée en 2005 par Patrice et Valérie Cano, la cheminée c’est une histoire de famille. Tout commence il y a 20 ans avec

le père Patrice qui en fait son métier. En 2005, sa femme se lance avec lui dans l’aventure. Aujourd’hui, la passion s’est transmise au fils, Adrien, qui a rejoint le navire. « La question de l’économie d’énergie est omniprésente dans tous les foyers qu’ils soient neufs ou anciens. Nos clients recherchent avant tout des moyens de chauffage économiques, à la fois design et pratique », souligne Valérie. De la visite technique durant laquelle ils évaluent les potentialités jusqu’à la pose assuré par Patrice, en passant par le conseil, Les Cheminées de la Montagne Noire vous accom-pagne, avec le sérieux d’un professionnel bénéficiant de l’appellation Quali Bois Air.

Le choix de la qualité françaiseAlliant performances, design et respect de l’environ-nement dans le choix de la gamme de leurs produits, Patrice et Valérie ont opté pour le « made in France » en devenant revendeur exclusif Seguin, fabricant à Randan, Puy de Dôme. « C’est le choix de la qualité. Tous les produits sont garantis 7 ans sur les foyers et 5 ans sur les poêles », précisent les dirigeants. Comme le souligne Valérie : « nous avons développé

une large gamme de produits afin d’offrir une solution de chauffage pour toute la maison avec une distribu-tion d’air chaud ». Bien entendu, ces derniers n’ou-blient pas les chauffages dits d’appoint. La société est aussi revendeur et poseur d’appareils permettant de seconder le chauffage principal. « L’un des grands atouts de ces produits et qu’en plus d’assurer une baisse immédiate des factures d’énergies, leur amor-tissement est très rapide, environ à 3 ans. De plus, ils peuvent être financés avec le Prêt Chaleur-Eco » assurent nos spécialistes. Toujours afin d’offrir un service complet, la société vous propose également la création de vos cheminées ainsi que la création de leur support en pierre taillée.

Il ne reste plus qu’à se prendre à rêver d’une douce soirée au coin du feu… ■

Horaires d’ouverture :Du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h - après 18h sur rdv.

Contact :Tel : 05 63 51 89 12 - Fax : 05 63 51 89 12 [email protected]

« Faire gagner du temps et de l’argent » à nos clientsVéritable professionnel du crédit, le courtier négocie en votre nom les conditions les plus avantageuses avec les banquiers. Nicolas Gandrille, gérant des agences ACE Crédit Immobilier d’Albi et de Rodez, nous explique son métier.

Fort d’une double expérience dans l’immobi-lier et le secteur bancaire, c’est tout naturelle-ment que notre jeune directeur se dirige vers

le courtage en crédit immobilier. Voyant l’essor de ce secteur, il se lance dès 2010 en ouvrant l’agence de Rodez, puis prend celle d’Albi en 2011 (ouverte depuis 2009). Pour mener à bien ce projet, il choisit la force du réseau ACE qui représente aujourd’hui plus de 45 agences en France et se pose en leader du courtage immobilier. Aujourd’hui, dans son agence albigeoise, Nicolas Gandrille a su s’entourer de 3 professionnels chevronnés : Romain Tourneur, Christophe Digue et Frédéric Cabras tous issus des secteurs de l’immobi-lier et du courtage. Entretien avec un expert du crédit.

Pourquoi faire appel à un courtier ?Un courtier en crédit immobilier est un intermédiaire entre les particuliers et les banques : il se charge d’obtenir pour ses clients le crédit le plus avantageux selon leur profil. Les économies se font sur le taux bien sûr, mais aussi sur les assurances, les pénalités en cas de remboursement anticipé et les garanties. Passer par un courtier, c’est aussi un gain un temps : un seul RDV dans notre agence vous permet d’avoir accès à toutes les offres du marché.

Très bien, mais quel est le coût de votre service ?La rémunération du courtier est incluse dans les frais de dossier que vous auriez payés en passant direc-tement par une banque. Aucun frais supplémentaire n’est donc à prévoir pour nos clients.

Qu’est ce qui assure l’indépendance d’ACE ? C’est en effet un point essentiel ! ACE est un réseau national de courtiers, indépendant vis-à-vis des banques. ACE conjugue donc la force d’un grand groupe reconnu par tous les établissements ban-caires et une indépendance réelle par rapport à ces derniers. Nos clients profitent de notre positionne-ment unique dans le Tarn, leurs témoignages nous confirment le bien fondé de cette stratégie.

Est-ce le moment d’emprunter ?Oui. Les taux d’intérêts sont extrêmement bas, le Prêt à Taux Zéro est aussi un soutien (dans le neuf) pour devenir propriétaire. Si, en plus, vous bénéficiez des conseils, de l’accompagnement et de l’exper-tise d’ACE, vous mettrez toutes les chances de votre côté ! ■

Pour une étude gratuite, nous contacter :35 Place Pelloutier. 81000 AlbiTéléphone : 05 63 54 03 55 - Fax : 05 63 43 14 48Portable : 06 82 76 58 62 - www.albi-acecredit.fr

Christophe Digue et Romain Tourneur

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CAP VERT

Espaces verts : les conseils du pro pour préparer le printemps Pour se parer de ses plus belles couleurs, une fois les beaux jours revenus, Jean Claude Collen fondateur de Cap Vert l’affirme « Le jardin se prépare dès le début de l’année ». Nettoyage, taille, entretien, il nous prodigue ses conseils.

Mon jardin « a dormi » tout l’hiver. Quelles sont les étapes essentielles pour préparer l’arrivée du printemps ? Etape essentielle avant toute plantation, la fin de l’hi-ver et le début du printemps est la période idéale pour préparer la terre. Labour, désherbage et fumure (mise en place du fumier dans la terre) sont des étapes nécessaires pour aérer le sol et préparer les planta-tions. L’époque est aussi propice à la taille. Rosiers, arbustes et taille décorative se feront en avril pour les végétaux à feuilles persistantes.

La tendance est à l’éco jardin. Quelles sont vos recommandations ? Préparer le jardin dès le printemps permet de béné-ficier d’un arrosage naturel par la pluie qui contient de nombreux minéraux contrairement à l’eau de ville. Bien avant les produits phytosanitaires, je préconise avant tout l’usage de produits naturels comme par exemple l’huile blanche. Projetée sur l’écorce en fé-vrier et mars, elle asphyxiera les œufs de parasites. Le vinaigre rouge quant à lui permettra de lutter effi-cacement contre les pucerons. ■

CAP VERT - Conseil en aménagement paysager - 2, chemin des Clottes 81600 GAILLAC 05 67 67 40 85 / 06 59 92 28 64 - [email protected]

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Eric Viale - Créateur d’intérieurTél. 06 30 11 30 07 - [email protected] - www.eric-viale.com

Avant Projet

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J ouant et déjouant les perspectives, formes, matières et couleurs, Eric Viale s’attache à créer un intérieur qui vous ressemble dans chacun des projets qu’il

mène. Au final, de la conception du projet aux touches finales, Eric Viale évolue dans un univers d’orfèvre où chaque détail compte, pour aménager l’intérieur de vos rêves.

Après

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Publi-reportageChauffage Confort

Savoir optimiser votre installation de chauffage Laurent RANICA, spécialiste des systèmes de chauffage depuis plus de 20 ans, met son savoir faire à votre service pour optimiser votre installation et permettre de réaliser des économies d’énergie.

Salarié pendant de nombreuses années, Laurent RANICA crée en 2003 sa propre entre-prise à Labruguière, la société CHAUFFAGE

CONFORT. A l’heure actuelle son entreprise emploie 3 techniciens spécialisés qui bénéficient régulièrement de formation pour actualiser leurs connaissances et se familiariser avec les nouvelles techniques.

Une compétence étendueL’activité de l’entreprise comporte 3 pôles : la concep-tion et la réalisation d’installations, la maintenance, et le dépannage.

À coté de l’activé traditionnelle (chaufferie au Fuel ou à gaz), l’entreprise s’est spécialisée dans la mise en œuvre des énergies renouvelables en collabora-tion avec un bureau d’étude thermique. Cette activité en plein développement recouvre à la fois le secteur des équipements solaires, des chaudières à bois et à granulés sans oublier celui des pompes à chaleur. «Nos clients recherchent des économies d’énergie avec une dépense en équipements appropriée à leurs besoins et leurs budgets. Mon travail c’est d’assurer des économies qui soient vraiment notables par rap-port aux coûts des travaux », précise Laurent Ranica.

La société ne néglige pas pour autant son activité de maintenance et de dépannage des installations

existantes, tout en proposant des améliorations à moindre coût, telles que régulation au-tomatique, robinets thermostatiques…

Des installations de qualité Faire appel à Chauffage Confort, c’est aussi bénéfi-cier de profession-nels agrées par des marques telles que : Cuenod, Idéal Standart, Atlantic, Bosch… ■

EURL CHAUFFAGE CONFORT - SAV CUENOD Energies renouvelables

115, Impasse des Orchidees 81290 LabruguièreTél. 05 63 73 43 17 - Fax : 05 63 73 42 [email protected]

Crochets Pezet Grillages

Habillez votre extérieurDes grands sites industriels d’entreprises jusqu’aux particuliers, Crochets Pezet vous propose un ensemble de solutions et une large gamme de produits pour répondre aux besoins de ses clients.

Forte d’une double compétence dans l’univers de la clôture et des crochets pour tuiles, l’en-treprise trône dans le paysage castrais depuis

plus de 50 ans. Pour la légende, c’est avant la guerre que Monsieur Pezet crée l’entreprise éponyme et se spécialise dans les crochets soutenant les tuiles. Du fil de fer des crochets aux clôtures, il n’y avait qu’un pas. Ou plutôt qu’un fil. Monsieur Pezet développe

son activité et se lance dans le secteur de la clôture. L’histoire était lancée.

En 2005, Bruno Imbert, actuel gérant de la socié-té, rachète l’entreprise à un des fils du fondateur. Aujourd’hui, Crochets Pezet développe ses activités dans le domaine du grillage, des clôtures, des portails et portes de garages (avec ou sans automatisme), des écrans de jardin et des clôtures de piscines.

Crochets Pezet Grillages - 4, rue André Ampère - ZAC de la Chartreuse - 81100 CASTRES

Tél. : 05 63 59 09 95 - Fax : 05 63 59 48 37 - [email protected]

Espaces entreprisesL’entreprise intervient dans le cadre de la construc-tion ou de la rénovation de sites industriels, en ré-ponse à des appels d’offre ou en direct. La prestation concerne la totalité de la protection du site, y compris les portails battants, coulissants ou autoportants. Des systèmes complémentaires sont proposés comme l’installation de barrières levantes automatiques. Pour ces prestations, Pezet Grillages s’appuie sur les com-pétences de la société DIRICKX, l’un des leaders du marché français. La fourniture et la pose de portes in-dustrielles sectionnelles et de rideaux métalliques font aussi partie des domaines d’activités de la société.

Espaces particuliersNouvelles normes, nouvelles tendances dans l’amé-nagement extérieur, les façades évoluent. La socié-té propose un large choix de portails, de clôture en panneaux rigides, en alu, et même en produits com-posites. Comme pour les professionnels, la pose et fourniture de portes de garage sectionnelles ou à dé-placement latérale sont possibles. Pour la motorisa-tion de ses portails, l’entreprise fait essentiellement appel aux produits de la marque CAME. ■

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La SEM 81 est une société anonyme de droit privé, au service de l’intérêt général qui intervient dans l’élaboration, la réalisation et la gestion des projets d’aménagement, de construction et de développement économique.

SEM 81 s’est structurée en 3 métiers :• L’aménagement et le développement local (réa-

lisation de zones d’activités et d’habitat, réhabi-litation de centres-bourgs, étude de faisabilité, assistance technique et conseils…),

• Les superstructures (équipements publics et privés),

• L’immobilier d’entreprise (bâtiment industriels, bâtiments relais…).

La SEM 81 commercialise actuellement des terrains sur 4 ZAC du département

Le Séquestre, à proximité directe d’Albi :Situation privilégiée pour cette commune de 1575 habitants• 2 échangeurs sur la commune

reliant Toulouse en 45 mn et Rodez à un peu plus d’1 heure.

• La gare d’Albi à seulement 5 minutes !

• Une zone commerciale toute proche et un cadre de vie préservé.

Des services et des loisirsCrèche, école maternelle et pri-maire, centre de loisirs. Un com-plexe omnisports, courts de tennis extérieurs, terrains de pétanque et quille de 8, plaine de grands jeux pour le football et le rugby… un espace de loisirs et de détente à la Gardié

Une commune « développe-ment durable » Terrains à partir de 21500€

La ZAC de Bourdelas à Marssac :Marssac se situe à moins de 10 minutes d’Albi et à une vingtaine de kilomètres de Gaillac. Accès direct au centre- ville à l’autoroute Albi-Toulouse et Albi-Rodez. Ce bourg propose de nombreux commerces, services de proximité et équipements publics (école, relai d’assistantes maternelles, crèche, équipements sportifs, des transports en communs.

Opportunité à saisirPrix des terrains : 420 m² à 49 000 € - 561 m² à 53 000 €

Nouveau programme sur Marssac !12 maisons individuelles groupées BBC avec garages. T3 à 135 500 € - T4 à 158 350 €* (*hors frais d’agence)SCI COLIBRI au 06 12 71 42 53

Le Quartier des 7 Fontaines à Gaillac :Agréable et dynamique, ce quartier offre un côté intergénérationnel avec le groupe scolaire, la maison de retraite, les habitations, une diversité par la mixité de maisons individuelles et de logements collectifs conjuguée à la présence d’un pôle d’activités économiques (commerces et services de proximité), le tout orchestré par des déplacements doux (sentiers piétonniers, pistes cyclables et desserte du réseau de bus de ville et de Tarnbus.

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La ZAC de Rivalou à Lisle sur Tarn :Lisle sur Tarn bénéficie d’une situation privilégiée au cœur du vignoble gaillacois, à mi-chemin entre Toulouse et Albi.La ZAC de Rivalou est aménagée selon les principes du développe-ment durable et s’articule autour d’habitations, de commerces et services publics dont le SDIS et le collège HQE 400 qui a ouvert en septembre 2012.Lisle sur Tarn compte de nom-breuses associations sportives et culturelles, une maison des jeunes et de la culture, une piscine muni-cipale, deux stades et des terrains de tennis, trois écoles, un accueil périscolaire et une crèche.la ZAC recevra une nouvelle salle omnisport, En 2014. Un groupe scolaire devrait également voir le jour ultérieurement.Enfin, la ZAC est entièrement des-servie par la fibre optique.

Derniers lots individuels à saisir !628 m² à 50 350 € - 681 m² à 54 600 € - 772 m² à 60 100 € - 859 m² à 67 000 € - 890 m² à 69 200 m². ■

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Artisan créateurCheminées, poêles à bois, foyers et inserts, L’Atre Payrignol c’est l’alliance de 20 ans d’expertise dans le domaine de la cheminée et du chauffage au bois, avec toute la créativité d’un artisan qui vous propose des cheminées uniques.

Vingt ans déjà que cette entreprise familiale trône dans le paysage de Payrin Augmontel. « Au départ, la société concentre ses activités

dans les domaines de la plâtrerie et de la peinture » nous précise Anne Lecherbonnier, l’actuelle diri-geante. « La cheminée a toujours fait partie des foyers français. Mais jusqu’alors on la considérait comme un objet décoratif. Aujourd’hui elle est perçue comme un véritable moyen de chauffage à part entière », nous confie la dirigeante. C’est fort de ce constat, que l’en-treprise se lance, il y a 15 ans déjà, dans le secteur de la cheminée.

L’artisan de la cheminéeAnne Lecherbonnier, nous le confie : « les cheminées sont devenues des objets de décoration. De plus en plus de nos clients veulent des produits sur mesure et éviter les modèles standards ». Ambiance cosy, de-sign, contemporain ou plus traditionnelle il y en a pour tous les goûts. L’Atre Paryrignol, forte de sa double casquette dans les domaines de la plâtrerie et de la cheminée, saura vous tailler un projet sur mesure se-lon vos envies et vos budgets. De la pierre taillée par un véritable tailleur de pierre, au granit en passant par le métal tout est assuré par la maison. Avec pour maître mot le confort et le professionnalisme d’une

société certifiée quali-bois et qui répond aux nouvelles normes BBC 2005 et RT2012.*

Au service de la performance énergétiqueParallèlement à ce tra-vail de création, Anne Lecherbonnier l’at-teste : «L’argument de la performance éner-gétique prend de plus en plus le pas dans les décisions d’achats de nos clients ». Pour

répondre à ces nouvelles demandes, l’entreprise a su s’adapter à son marché. « Nous pouvons désormais proposer des appareils qui ont des rendements de 80%, Flamme Verte* 5 étoiles » souligne la dirigeante. Poêles à bois et à pellets, granulés, bûches densi-

fiés, bien plus que la cheminée c’est désormais une palette complète de solutions de chauffage que vous propose l’Atre Payrignol. Et, au final, quand on voit le résultat on se dit que d’artisan à artiste il n’y a qu’un pas, franchi par l’Atre Payrignol depuis longtemps. N’hésitez pas à les contacter les devis sont gratuits, même à domicile.

* La RT 2012 a pour objectif de limiter la consom-mation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/ (m².an).

* Ce sont des appareils conformes à la charte de qua-lité Flamme Verte. ■

EURL Frédéric Lecherbonnier

Rue de la Fontaine81660 Payrin Augmontel Tél : 05 63 61 66 77 | [email protected]

Horaires d’ouverture

Le mardi de 14h à 19hLes mercredi, jeudi, vendredi de 8h à 12h et de 14h à 19hLe samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

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publi-reportage

La passion à grande échelle Pour les petits et grands enfants de 7 à plus de 77 ans, la société Pôle Modélisme, seul fournisseur tarnais, saura réjouir tous les aficionados du modélisme.

L’histoire de cette toute jeune entre-prise, créée en no-

vembre dernier commence avec une passion : celle de ses dirigeants, pour le monde du modélisme, Jean Brice Bessac, le co-créa-teur et Nicolas Salomon qui gère la boutique. Le premier s’est laissé tenter il y a 5 ans. Pour le second, c’est une belle histoire qui dure depuis 25 ans déjà. La ren-contre entre nos deux pas-sionnés, il y a quatre ans, donne naissance au club TT puis à la boutique.

Pour petits et grands enfantsJean Brice Bessac nous

le confirme : « notre pro-jet s’est appuyé sur la pré-sence d’une piste de niveau national de modélisme à Vielmur sur l’Agout, théâtre notamment de compétitions

régionales et nationales pour la région Midi-Pyrénées ». « De plus, le Tarn est un des départements les plus four-nis de France en matière d’aéromodélisme. Il y a environ entre 12 et 15 clubs dans le département. Mais, para-doxalement il n’existait pas de magasins spécialisés » ajoutent les dirigeants. C’est désormais chose faite.

Que vous soyez plutôt branché aérien ou terrestre. Du simple jouet à la grande compétition, pas d’inquiétudes à avoir, il y en a pour tous les goûts et pour tous les budgets. En tout, c’est plus de 160 m2 dédiés au mo-délisme. Avions, hélicoptères, voitures, de toutes les tailles et de toutes les couleurs se succèdent dans les rayons. Quant à tous ceux qui souhaitent des modèles personnalisés, l’enseigne vous propose également tout une gamme de produits pour faire de vos bolides des modèles uniques. Piste de démo, héliport, zone crawler permettront aux clients de tester les différents produits avant de faire leurs choix. Pole Modélisme, en vrai pro-fessionnel assure l’entretien, la réparation et la mise au point de tous vos modèles radiocommandés.

Les Tsars du modélisme La passion de nos dirigeants s’exporte aussi des rayons de leurs magasins puisqu’ils sont tous les deux membres fondateurs du Tarn Sud Auto Racing (T.S.A.R), le club castrais de modélisme qui compte plus d’une trentaine d’adhérents. Côté actu le club organise le 17 mars prochain une course régionale en 1/8ème tout ter-rain électrique. L’occasion d’admirer des voitures de compétition dans cet auto cross à échelle réduite.

Définitivement une adresse tarnaise à ne pas man-quer pour les petits et grands enfants « et bien au-delà de 77 ans » concluent Nicolas Salomon et Jean-Brice Bessac. ■

Pole Modélisme 9 Avenue commerce et artisanat (face à la station Total) 81710 Saix

05 63 59 55 [email protected]

34 • Votre info au quotidien sur albi-info.fr, castres-info.fr et gaillac-info.fr

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ÉDITION DÉPARTEMENTALE

36 • Votre info au quotidien sur albi-info.fr, castres-info.fr et gaillac-info.fr Février 2013 • 37

Club Affaires

Le SCA fait son showPour sa première soirée partenaires de l’année 2013, le Sporting Club Albigeois a souhaité marquer les esprits : fini le dîner classique dans un lieu intimiste, place au show !

En lieu et place de la rock star, 175 par-tenaires réunis sur la scène du Scénith d’Albi, configurée pour l’occasion en salle de réception.

Toute la mise en scène du dîner a été pensée par Jean-Jacques Veyrac pour faire de cette soirée un véritable spec-tacle : jeu de lumière, entrée des parte-naires en musique, le mythique « Hells Bells » d’ACDC, jusqu’au car du SCA garé au pied de la scène ! Opération réussie au vu de l’enthousiasme des convives : Xavier Garbajosa, invité d’honneur du dîner, est venu parfaire l’ambiance de cette soirée. L’ancien international, aujourd’hui reconverti comme consul-tant sur la chaîne Eurosport, a livré sans concession son analyse sur sa carrière de joueur professionnel ainsi que sur le rugby français en général.

L’annuaire des partenairesLes participants à ce dîner ont eu le pri-vilège de recevoir l’édition 2012/2013 de l’annuaire des partenaires.

Ce « WHO’S WHO » albigeois re-groupe l’ensemble des coordonnées des 240 partenaires du SCA : un outil indispensable dans la recherche de contacts privilégiés entre partenaires !

Il est à noter qu’en complément de l’annuaire, le SCA développe un es-pace Club Affaires sur son site offi-ciel dont l’accès sera exclusivement réservé aux partenaires. L’objectif est, à terme, d’obtenir une véritable plate-forme d’échange d’offres de services et d’emplois.

Sa mise en service est prévue aux alen-tours du 15 février 2013 !

9 nouveaux partenaires depuis le dernier Club Affaires

- Pizzeria Padilla- Fid Sud- Aux Bébés Lunes- Bureau Vallée- Fauvi Brod- Man- Glastint- Parc des Expositions d’Albi- Tartes Fouquet

Eric MONTEILS, Société Comptable du Tarn - Frédéric LEFEBVRE, Bureau Vallée - Olivier ROQUES, Naturhouse

Lucien FOUILLET, Buro EspaceEmmanuel LACOMBE, administrateur du SCA, Benezech TP

Jean Jacques LAPEYRE, Parc des Expositions d’Albi - Philippe SOPENA, CGE Distribution - Jean Marc Farré, MMA - Colette RESPLANDY, SCA - Guy BOUSQUET, Jardinerie Tarnaise

Olivier BONNET, A2P Décoration - Jeannot ESCAFFRE, administrateur du SCA, Escaffre Production – Guy MONATTE, Société Générale

Sébastien MILHAC, ENEED - Jean Christophe CHASTAN, Marmara - Philippe LAMY, RAGT

Pascal ROQUES, Ets Roques - Jean Luc CAVAILLES, Ets Cavaillès - Maryse GASC, Jubil Interim

Jérôme SIRGUE, SN Diffusion - et Didier SIRGUE, administrateur du SCA, SN Diffusion

Le Club Affaires du SCA

Le Club Affaires SCA, toujours aussi surprenant !

Salle SCENITH

Christian DELCAYRE, Sté Marty - Christian SARROCHE, Saveur des terroirs - Frédéric PEYRONNET, Administrateur du SCA - Intermarché

Entrée des partenaires dans la salle

Jean Pierre MADER, administrateur du SCA, E. LECLERC - Xavier GARBAJOSA, invité d’honneur

Stéphanie FEVRIER, Au Comptoir Immobilier Laurent CAZOTTES, Distillerie Cazottes

Xavier GARBAJOSA, invité d’honneur - Jean-Jacques CASTANET, président du SCA - Didier ESTADIEU, FidSud

Romain BARTHELEMY, joueur SCA Jean-Jacques CASTANET, président du SCA Samuel MARQUES- Joueur SCA

ÉDITION DÉPARTEMENTALE

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tendancestendances

Idée cadeau pour elle:Brume enrichie en Aloé Vera, cette eau de soin apporte à votre peau une sensation de fraicheur et de bien-être.Elle enveloppe votre peau d’un parfum aquatique et

enivrant. Ce duo de produit avec un modelage corps relaxant ou gommage aquatique et son eau florale est l’outil

idéal pour commencer la journée du bon pied.

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plus riche en sébum et agressée quotidiennement par le rasage,

la peau masculine a des besoins essentiels bien spécifiques. Thalgo propose

aujourd’hui un «Kit Découverte» spécialement dédié aux hommes, pour une peau toujours au top.ou gommage aquatique et son eau florale est l’outil idéal pour commencer la journée du bon pied.

Aventures amoureuses :Pour une escapade en amoureux, dans les steppes tarnaises, lors d’un coucher de soleil ou en solo pour les aventuriers, ce quad promet de longues balades et bon nombre de sensations pour redécouvrir les plaisirs simples de dame nature.

1. Tête de lit plusieurs couleurs et plusieurs dimensions. Matelas toute dimension, 140x190, à partir de 280€. Dessus de lit et coussin lin 35€, plusieurs dimensions et coloris. Calidéco. 1 rue des orchidées 81600 Gaillac. 05 63 34 96 57. - 2. Bougie SIA « j’ai envie de toi ». Prix : 25€. Collection spéciale St Valentin. Plusieurs senteurs disponibles, cha-cune associée à un message d’amour. Calidéco - 1 rue des orchidées 81600 Gaillac - 05 63 34 96 57. - 3. Stylos : Stylo roller effaçable Pilot FriXion Ball 0,7 mm. 1€75 TTC l’unité. Majuscule. ZAC. Les Espaces de Piquerouge. 81600 GAILLAC - 4. Huile de bain « Amélie et Mélanie » 450ml 36€. Dellilou - 20 avenue Jean Calvet 81600 Gaillac ( à côté de la Poste) - 05 63 42 66 94. - 5. Sac vernis (avec pochette). 43€. Autres modèles disponibles. Dellilou. 20 avenue Jean Calvet 81600 Gaillac (à côté de la Poste). 05 63 42 66 94.- 6. Humeur Aquatique. Modelage corps relaxant 30’ ou Gommage Aquatique 30’. + Eau des Glaciers à partir de 54€. Centre de beauté Ocelyze - Carrefour de La Maladrerie - 11, route de Terssac - 81000 Albi. - 7. Énergie Marine Soin visage ThalgoMen 50’+ son Kit Découverte à partir de 59,90€. Centre de beauté Ocelyze - Carrefour de La Maladrerie - 11, route de Terssac - 81000 Albi. - 8. Terra Lander 500, 493 CC carburateur 4X4 homologué route 2 places 5450 € TTC. Albi Motoculture - 10 rue Pasteur za de garban 81990 Puygouzon 06 29 88 76 78.

St-Valentin

Pause détente :Après une longue

journée à affronter les températures, on se plonge dans un bain chaud avec cette huile de bain aux couleurs et senteurs girly.

Rouge passion :Couleur passion, la maroquinerie

s’encanaille pour réchauffer les cœurs et les tenues dans la froideur de l’hiver.

On vote pour l’aspect girly chic de ce sac vernis et sa pochette assortie. Un cadeau résolument incontournable

pour personnaliser vos tenues.

Nid d’amour :Pour les soirées coquines ou pour les grasses matinées du week-end, on appréciera le design épuré et moderne de ce lit. Ambiance boudoir pour ce lit King Size (180cm). De quoi se lover en amoureux quand les températures baissent.

Le feu de la passion :

« J’ai envie de toi » tel est le nom de cette collection éditée spécialement pour la Saint Valentin. Plusieurs messages d’amour disponibles avec senteurs associées. La touche parfaite pour

un petit dîner romantique à la lueur d’une chandelle.

Lettres d’amour : Pour colorer vos déclarations épistolaires enflammées ou juste pour donner un peu de couleur à vos courriers, on appréciera cette gramme haute en couleur et au confort d’écriture incomparable.

Février est par tradition le mois où l’on célèbre l’amour. Idées cadeaux pour elle et pour lui à tous les prix. Ce mois-ci votre rubrique tendance vous propose sa sélection. Et puis pour tous ceux qui n’ont pas rendez-vous avec Cupidon, rien n’empêche de se faire plaisir.

Par Yannick Michel

RomantiquesTendances

38 • Votre info au quotidien sur albi-info.fr, castres-info.fr et gaillac-info.fr Février 2013 • 39

MAQUILLAGE

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L’agenda des sortiesProgrammation Lo Bolegason

Jeudi 14 Février à 20h30

CASTANHA E VINOVEL

Duo de musicaïres biterrois, Castanha é Vinovèl puisent des chansons et des airs à danser dans le répertoire traditionnel occitan. Vielle à roue, accor-déon, chants et rythmes se combinent pour offrir un son dans le plus pur esprit du balèti populaire. Lo Castanha é lo Vinovel fan dançar lo monde !

Gratuit

Samedi 16 Février à 20h30

LA CARAVANE PASSE + ELEKTRO VAN ET LES JAZZPILLEURS

La Caravane Passe, avec la Tziganie en toile de fond, passe de rythmiques rock à swing, hip-hop à ska sur des mélodies aux harmonies no-mades, cuivrées et électriques. Elektro Van et les Jazzpilleurs : Ce duo guitare-claviers joue à mêler le swing manouche à des boucles électro.

Tarif C

Mercredi 20 Février à 19h

SLAM & HIP HOP SESSIONGratuit - Tel : 05 63 62 15 61 Mail : [email protected]

THEATREMercredi 13 février à 21hThéâtre municipal

QUADRILLE

C’est précisément au moment où Philippe de Morannes, rédacteur en chef d’un grand quotidien, se décide à la demander en mariage après six ans de vie commune, que Paulette Nanteuil, la célèbre comédienne, tombe dans les bras du sublime

acteur vedette d’Hollywood.

MUSIQUE Dimanche 10 février à 17h30Eglise St Jean St Louis

ORCHESTRE BAROQUE : LES PASSIONS

Dix musiciens et trois solistes remarquables vous invitent à découvrir l’esthétique de Charpentier qui reste avant tout celle de l’expressivité et de l’émotion.

TN : 17 €, TR : 15 €, TA : 14 €, TJ et TE : 5 € placement libre. Abonnement Dimanches Musicaux. 4 concerts au choix : 40 €

Vendredi 15 février à 19hThéâtre municipal

L’OPUS À L’OREILLE

C’est l’occasion de découvrir une oeuvre musicale interprétée par un ensemble de musiciens pro-fessionnels au cours d’une séance d’une heure.

Vendredi 22 février à 21hThéâtre municipal

Jazz Brass

Durée : 1h40 avec entracte. Une soirée pleine de belles surprises musicales !

TN : 22€, TR : 18 €, TA : 16 €, TE : 14 €, TJ<12ans : 12 € - Places numérotées

Mercredi 27 février à 15H Théâtre municipal

COMÉDIE MUSICALE : PAN

A partir de 6 ans. Tout le monde connaît la mer-veilleuse histoire de Peter Pan, ce jeune garçon qui refuse de grandir. Irina Brook revisite cette fasci-nante histoire. Un spectacle magique.

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42 • Votre info au quotidien sur albi-info.fr

L’agenda des sortiesTHÉÂTREJeudi 7 février à 20h30Théâtre - Scène natio-nale

L’EVEIL DU PRINTEMPS

Avec L’Éveil du printemps, Omar Porras, artiste unique et multiculturel, signe un spec-tacle à l’intelligence endiablée et le maître farceur plonge pour la première fois dans les ombres d’une tragédie.

Tarifs : Mini 10 € Passion 11 € À l’envi(e) 14 € Privilège 17 € Plein 21 €

Du 8 au 17 février en tournée au fil du Tarn…Salle d’activite, Cinelux / St Juery

JACQUES LE FATALISTE

Après avoir exploré avec succès les univers de Dario Fo (Le Gai savoir de l’acteur, Histoire du Tigre) et de Saint-Exupéry (Le Petit Prince), Pierre Barayre arpente à nouveau les routes du département en compagnie de Diderot cette fois-ci.

Jeudi 21 février à 18 hà la faculté Champollion

APPORTE-MOI DE L’AMOUR

Toute la poésie, la violence, l’humanité de Bukowski sont là, mises à nu. Le duo Chantal Morte apporte son univers sombre et sobre, décalé, brut et mini-maliste, foisonnant d’idées et de sonorités. Voilà une rencontre détonante, pour un spectacle hors normes. Ce n’est pas une lecture, ni un concert, ni du théâtre, mais une performance hybride pour explorer l’œuvre de Bukowski.

Contact & Programmation : Jérôme Cabot [email protected] & secrétariat : Elyn Monatin [email protected] Tel : 05 63 48 19 70

DANSEMercredi 20 février à 20h30Cap Découverte

LE SACRE DU PRINTEMPS

Le Sacre du Printemps a inspiré de nombreux

chorégraphes, de Maurice Béjart à Pina Bausch, en pas-sant par Angelin Preljocaj. S’attaquer au Sacre relève du défi : celui d’affronter la parti-tion tellurique de Stravinsky, celui de se confronter au souvenir de chorégraphies mythiques et de se mesurer à une légende, l’original créé par Nijinski. Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Jean-Claude Gallotta est gra-vé au compas sur un pupitre d’écolier.

Tarifs :Mini 10 € Passion 11 €À l’envi(e) 16 € Privilège 19 € Plein 23 €Réservations : 05.63.38.55.56

Le retour du jeudi Jeudi 14 février à 18 hFoyer, bâtiment Pascal(e) Ambic

Otchakowski, ambiances lunaires

Otchakowski, musicien polyvalent, goûte d’abord au métal, avant de deve-nir MC Monsieur au sein du duo Khod Breaker, dojo hip-hop francophone de geeks avertis. Il fonde en-suite Plebeian Grandstand, formation dans laquelle il nourrit de rythmes chamanes un post-hardcore des plus chaotiques et abrasifs. C’est une manière d’aller plus loin dans l’unité de toutes ces expé-riences multidirectionnelles. Et quand leur live dé-marre, la nuit est chargée d’émotions fortes, d’ac-calmies lunaires, de crissements mélancoliques.

Gratuit

Jeudi 21 février à 18 h Foyer, bâtiment Pascal(e) Ambic

Apporte-moi de l’amour, lecture musico-bruitiste

Pascaline Hervéet, la chanteuse des Elles, qui a déjà joué Joseph au Retour du Jeudi : on ne sau-rait trouver meilleure interprète pour Apporte-moi de l’amour, superbe nouvelle de l’écrivain améri-cain Charles Bukowski. Ce n’est pas une lecture, ni un concert, ni du théâtre, mais une performance hybride pour explorer l’œuvre de Bukowski.

Gratuit

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44 • Votre info au quotidien sur gaillac-info.fr Avenue Mendès France - 81000 Albi - Tél : 05 63 54 22 14

Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h NON STOPle dimanche de 14h à 18h30

LE MOISDU CARNAVAL

POUR LES PETITSET LES GRANDS

L’agenda des sortiesTHEATRE

Dimanche 10 février à 17h Auditorium Dom Vayssette

JACQUES LE FATALISTE

D’après le roman de Denis Diderot, Compagnie Théâtre Hirsute.

Tout public à partir de 14 ans / Durée : 1h30Tarif : 10 € / Réduit 5 € / 2,5 € - 15 ans - En partenariat avec la Scène Nationale d’Albi :05 63 38 55 56Service Culture Ville de Gaillac 05 63 81 20 19

CONCERTVendredi 15 février à 20h30 Salle de spectacles

AIRS D’OPÉRA ET CHANSONS NAPOLITAINES

Un concert proposé par l’association du jumelage Caspe-Gaillac-Santa Maria a Vico sous le signe de l’Italie et de l’opéra.

Tout public / Durée : 1h15 - Tarifs : 19 €/ groupe de 10 pers: 17 €/ -15 ans : 5 € - Infos & réservations : 05 63 56 82 45 / 06 76 61 08 95

EXPOSITIONDu 9 février au 7 avril 2013Musée des beaux -arts

« POUR SOLDE DE TOUT COMPTE »

Œuvres de Claude-Max Lochu. Exposition réa-lisée en co-production avec le musée Faure d’Aix-Les-Bains.

Autour de l’exposition : Vendredi 8 février à 17h, Rencontre avec l’artiste, Dimanche 17 mars à 16h, Lectures de Régis Maynard. Entrée gratuite.

CONFERENCES ET ATELIERS

Rencontres avec les artistes

8 février à 17hMusée des beaux -artsRencontre avec Claude Max Lochu

19 avril à 17h Rencontre avec Roger Cosme Estève

24 février de 14h à 16hABB

Atelier poterie

La poterie est un art millénaire encore utilisé de nos jours dont nous vous proposons de venir découvrir l’historique à travers les pièces de la collection du musée.

Tout public. Tarif : 6 €. Réservation obligatoire au 05 63 81 20 26 / 05 63 57 14 65

FESTIVAL Du 1er au 13 mars

11e Journée internationale des Femmes

1er Mars à 20h30Salle des SpectaclesPrésentation de l’ouvrage « Rebelles » Création de l’atelier « Paroles de femmes », Danses bretonnes avec Cercle celtique « Breizh en Oc ».

Tarif unique : 5 €

7 mars CinémaFilm-débat, les femmes en milieu rural « Paroles de femmes »

9 mars à 15hEspace socio-culturel de BrensHommage à Angelita Bettini del Rio et aux femmes de l’exil / « Paroles d’internées » par les Amis de la poésie (entrée libre).

20h30Dom Vayssette :Concert « L’ Emigrante », sur les rives de la Méditerranée, du Portugal à la Grèce.

Tarif : 8 € / réduit : 5 €

13 mars à 20h30Dom VayssetteProjection de « Camps d’internement du Midi de la France. 1939-1944 ».

Entrée libre

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