TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
Référentiel Technique
2011-V2
2 TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
En matière detravaux, la sécurité etla qualité des installations sont primordiales.
Les solutions recommandées par EDF répondent
à des critères de qualité stricts qui permettent
un niveau de confort optimal et une maîtrise
des consommations d’énergie.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
Les performances des matériaux et matérielsLes performances thermiques et énergétiques des matériaux et matériels mis en œuvre doivent être certifiées parun organisme établi dans l'Espace économique européen et accrédité selon les normes NF EN ISO/CEI 17025 etNF EN 45011 par le Comité français d'accréditation (COFRAC) ou tout autre organisme d'accréditation signatairede l'accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de European co-operation for Accreditation (EA),coordination européenne des organismes d'accréditation.
Les marques, labels et certifications NF, CERTIFIÉ CSTB CERTIFIED, ACOTHERM, ACERMI, EUBACcert, Flamme verte , NFPAC, EHPA, Ecolabel Européen PAC, DACH, Eurovent … des produits attestent de la conformité aux normesd’essai et de la reproductibilité de leurs performances.
Ces critères couvrent les six grands domaines d’intervention : � l’isolation des parois et la ventilation, � les équipements de chauffage et de rafraîchissement et leur gestion, � la production d’eau chaude sanitaire,� l’installation électrique,� l’éclairage des locaux professionnels,� Les infrastructures de charge pour Véhicules Hybrides Rechargeables ou Electriques.
Ils s’appliquent notamment aux installations individuelles de chauffage et d’eau chaude, pour leslogements et locaux professionnels existants.
Les extensions de bâtiments existants nécessitant une demande de permis de construire doiventse conformer la première réglementation thermique par éléments pour les bâtiments existants.
La réalisation des travauxLes entreprises réalisant les travaux doivent :� pouvoir justifier de leur compétence professionnelle,� posséder les assurances professionnelles en cours de validité pour les
différents lots de travaux qu’elles réalisent,� respecter les critères de mise en œuvre et de dimensionnement des
installations,� respecter les réglementations en vigueur notamment dans le domaine
environnemental.Les professionnels sélectionnés par EDF s’engagent entre autres à respecterce référentiel technique.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Ce qui change pour lanouvelle version 2011-V2
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
L’isolation des parois et la ventilation
Suppression de la référence aux marques de certificationCSTBat ou CERTIFIE CSTB CERTIFIED qui n’existent pas pourles isolants (ces marques de certification ne sont applicablesque pour les ouvrants).
Elargissement pour les fenêtres ou porte-fenêtres complètesavec vitrage isolant aux marquages suivants :• NF menuiserie PVC certifié - CSTB CERTIFIED pour le PVC,• ou NF menuiserie aluminium à rupture de pont thermique
- certifié CSTB CERTIFIED pour l’aluminium,• ou NF fenêtre bois pour le bois,
La marque de certification NF CSTB fermeture pour lesoccultations passe en niveau recommandé.
La certification NF Porte Extérieure ou la couverture par unAvis technique pour les portes extérieures donnant sur deslocaux non chauffés passe au niveau recommandé.
Le chauffageLa marque EUBACcert pour les thermostats (thermostatd’ambiance) passe au niveau recommandé.
Pour la production d’ECS, les chaudières double usage com-portant a minima une micro accumulation permettant d’ob-tenir les *** selon la norme NF EN 13-203-1 pour la produc-tion d’eau chaude sanitaire sont recommandées. En casd’hydro accumulation, une capacité minimale de 20 litresest recommandée.
Concernant les émetteurs, Les corps de chauffe portant lamarque NF Radiateur Eau Chaude sont recommandés.
Il est recommandé que chaque radiateur soit équipé d’unrobinet thermostatisé portant la marque CENCER ou d’unrégulateur portant la marque EUBACcert
L’eau chaudesanitaire
Production solaireLa certification NF CESI pour la production d’eau chaudesanitaire solaire passe au niveau recommandé.
Sommaire
1 L’isolation des parois et la ventilation 61.1 L’isolation des parois opaques.....................................................................................................71.2 L’isolation des ouvrants...............................................................................................................81.3 La ventilation ..............................................................................................................................9
2 Le chauffage 112.1 La puissance installée................................................................................................................122.2 Le chauffage électrique.............................................................................................................12
2.2.1 • Le chauffage électrique direct .........................................................................122.2.2 • Le chauffage électrique à accumulation ..........................................................132.2.3 • Gestion et pilotage du chauffage électrique....................................................14
2.3 Les appareils de chauffage indépendants au bois......................................................................152.4 Le chauffage à eau chaude par chaudière ................................................................................16
2.4.1 • Les générateurs...............................................................................................162.4.2 • La distribution .................................................................................................182.4.3 • Les émetteurs..................................................................................................182.4.4 • La gestion du chauffage..................................................................................18
2.5 Le chauffage thermodynamique ...............................................................................................192.5.1 • Les générateurs...............................................................................................192.5.2 • La distribution .................................................................................................212.5.3 • Les émetteurs..................................................................................................212.5.4 • La gestion du chauffage..................................................................................232.5.5 • Les capteurs enterrés.......................................................................................23
2.6 Les systèmes de chauffage multiénergie ...................................................................................24
3 Le confort d’été 253.1 Solutions thermodynamiques....................................................................................................26
3.1.1 • Les générateurs...............................................................................................263.1.2 • La distribution .................................................................................................263.1.3 • Les émetteurs..................................................................................................26
3.2 Autres solutions pour le confort d’été.......................................................................................273.2.1 • La surventilation nocturne...............................................................................273.2.2 • Le puits provençal ...........................................................................................273.2.3 • Les protections solaires....................................................................................27
4 L’eau chaude sanitaire 284.1 Production d’eau chaude sanitaire en maison individuelle ou en résidentiel collectif individuel.......294.2 Production d’eau chaude sanitaire en résidentiel collectif et dans les locaux professionnels ......32
5 L’équipement électrique courant fort 33
6 L’installation de production d’électricité photovoltaïque raccordée au réseau 35
7 L’équipement de communication des locaux d’habitation 37
8 L’éclairage des locaux professionnels (commerces) 398.1 Le projet d’éclairage .................................................................................................................408.2 L’éclairage général et l’éclairage d’accentuation........................................................................40
8.2.1 • Éclairage général.............................................................................................408.2.2 • Éclairage d’accentuation .................................................................................40
8.3 Le choix des sources lumineuses (lampes) .................................................................................418.4 Le choix des luminaires .............................................................................................................428.5 Le choix des systèmes de gestion de l’éclairage ........................................................................43
9 Infrastructures de charge pour Véhicules Hybrides Rechargeables ou Electriques 44
9.1 Maison Individuelle Isolée ou Maison Individuelle Groupée .......................................................459.2 Logement collectif ....................................................................................................................45
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L’isolation des parois et la ventilation
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’isolationdes parois et la ventilation
1.2 L’isolation des ouvrants
PERFORMANCE ET DIMENSIONNEMENT
L’isolation des ouvrants doit faire appel à des produits :• portant la marque ACOTHERM• ou NF menuiserie PVC certifié - CSTB CERTIFIED pour le PVC,• ou NF menuiserie aluminium à rupture de pont thermique
- certifié CSTB CERTIFIED pour l’aluminium,• ou NF fenêtre bois pour le bois,• ou bénéficiant d’un avis technique (ATEC) valide du CSTB
avec suivi CTAT (Comité Thermique de l’Avis Technique)pour les produits non traditionnels,
• ou labellisés “Menuiserie 21” pour les fenêtres et portesfenêtres en bois qui ne bénéficieraient pas de la marqueACOTHERM,
• ou bénéficiant d’une homologation de gamme valide duCSTB pour les fenêtres et portes fenêtres en aluminium àrupture de pont thermique,
• ou d’un Document Technique d’Application valide duCSTB pour les menuiseries PVC, aluminium à rupture depont thermique, mixte et pour les fenêtres de toit.
Les occultations portant la marque NF CSTB fermeture sontrecommandées.
Les portes extérieures ou donnant sur des locaux non chauf-fés portant la marque NF - Porte Extérieure ou bénéficiantd’un Avis technique sont recommandées.
Les niveaux de performance thermique minimale et recom-mandée seront tels que :
La performance thermique minimale pour les occultation seratel que :• Niveau minimum : Delta R � 0,2 m
2K/W.
MISE EN ŒUVRE
Les ouvrants et systèmes d’occultation doivent être mis enœuvre selon les normes (NF), les Documents techniques uni-fiés (DTU), les Avis techniques (ATEC) ou les cahiers de pres-criptions techniques (CPT) du CSTB suivants :• DTU 36.1/DTU 37.1 (FD P20-201) : Mémento pour les maîtres
d'œuvre - Choix des fenêtres en fonction de leur exposition• NF P 20-202/DTU 36.5 : Mise en œuvre des fenêtres et por-
tes extérieures• Les documents généraux d’Avis Techniques, ATEC ou DTA
pour les fenêtres de toit,• CPT n° 3183, 3253 et 3521 pour les menuiseries en PVC.
IMPORTANT : A l'occasion de changement d'ouvrantsmunis d'entrées d'air, il est recommandé de vérifier le bonfonctionnement de la ventilation (VMC existante et débitadapté. Dans tous les cas, l'installateur doit vérifier lacohérence du système de ventilation proposé par rapportà l'étanchéité à l'air du bâti, à son niveau d'isolation, àson environnement (site venté ou non, site bruyant ounon, ...), aux besoins des occupants (nombre de person-nes, habitudes, ...) et aux équipements présents (présenceou non d'une ventilation, chauffage d'appoint non rac-cordé, ...).
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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• ATEC et/ou DTA pour les laines minérales en rampant soustoiture et pour les laines minérales soufflées ainsi quepour les panneaux de toiture isolants,
CPT pour les isolants vracs,• CPT n°3560-V2 : Isolation thermique des combles -
Isolation en laine minérale faisant l’objet d’un AvisTechnique ou d’un Constat de Traditionnalité
• CPT n° 3647 : Mise en œuvre des procédés d’isolationthermique rapportée en planchers de greniers et combles
perdus faisant l’objet d’un Avis Technique, DocumentTechnique d’Application ou Constat de Traditionnalité
Pour l’isolation des toitures terrasse : La mise en œuvre est réalisée conformément aux DTU séries40 et 43 et plus précisément : • NF P 84-204-1 et 2 (DTU43.1)
• ATEC et/ou DTA pour l’isolation des toitures terrasses,
MatériauxNiveau de base Classe ACOTHERM Niveau recommandé Classe ACOTHERM
W/m2.K base W/m2.K recommandée
Fenêtres
PVC
Uw � 1,8 Th � Th 9
Uw � 1,4 Th � Th 11
Aluminium Uw � 1,8
Th 9 � Th � Th 11BoisUw � 1,6
Fenêtres de toit Bois
Portes - Ud � 1,8 - Ud � 1,3 -
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L’isolationdes parois
et la ventilation 1
1.3 La ventilation
PERFORMANCE ET DIMENSIONNEMENT
Chaque logement doit disposer d’un système deventilation mécanique contrôlée de type simple oudouble flux. Ces systèmes participent à la perfor-mance énergétique du logement.
Le double flux thermodynamique contribue en outreau rafraîchissement l’été.
La mise en œuvre d’accessoires à joints favorisantl’étanchéité des réseaux est recommandée.
Ventilations de type simple flux :
Ventilation de type simple flux autoréglable :
• En maison individuelle, les ventilations de type simpleflux autoréglable doivent porter la marque NF VMC(liste à consulter sur certita.org) et avoir une puissanceélectrique moyenne en W-Th-C maximale de 35 W-Th-C.
• En habitat collectif, les ventilations de type simple fluxautoréglable doivent avoir une puissance électriquemoyenne en W-Th-C maximale de 0,25 W-Th-C/(m3/h).
Les systèmes de ventilation de type simple flux autorégla-ble répondant aux critères définis ci-dessus et ayant unepuissance électrique moyenne en W-Th-C maximale infé-rieure à 25 W-Th-C en maison individuelle et à 0.25 W-Th-C/(m3/h) en habitat collectif sont à privilégier.
Ventilation de type simple flux hygroréglable :
• En maison individuelle, les ventilations de type simpleflux hygroréglable doivent bénéficier de la certificationCSTBat délivrée sur la base d’un avis technique en coursde validité et avoir une puissance électrique moyenneen W-Th-C maximale de 38 W-Th-C.
• En habitat collectif, les ventilations de type simple fluxhygroréglable doivent avoir un avis technique en coursde validité et une puissance électrique moyenne en W-Th-C maximale de 0.25 W-Th-C/(m3/h).
Les systèmes de ventilation de type simple flux hygrorégla-ble répondant aux critères définis ci-dessus et ayant unepuissance électrique moyenne en W-Th-C maximale infé-rieure à 25W-Th-C en maison individuelle et à 0.25 W-Th-C/(m3/h) en habitat collectif sont à privilégier.
Ventilation de type double flux :
• En maison individuelle, le système de ventilation doubleflux - A une efficacité de l’échangeur � 85% mesurée selon
la norme NF EN 13141-7 et la somme des puissancesélectriques moyennes en W-Th-C des deux ventila-teurs est inférieure à 80 W-Th-C.
ou- Est certifiée NF VMC
Le réseau aéraulique doit être majoritairement dans levolume chauffé. Les gaines passant dans des locaux nonchauffés doivent être calorifugées par un isolant thermi-que d’épaisseur e � 50 mm et de résistance thermique R� 1,2 m2K/W.
La liste des systèmes double flux individuels conformes àla norme NF VMC est disponible sur le site certita.org.
• En habitat collectif, l’échangeur peut être individuel oucollectif et les ventilateurs sont collectifs. Les ventila-tions double flux devront avoir :- Une efficacité de l’échangeur � 85% mesurée selon la
norme EN 308 ou EN 13141-7 et,- Les ventilateurs doivent avoir chacun une puissance
électrique moyenne maximale de 0.25 W-Th-C/(m3/h),filtres et échangeurs inclus. En cas de présence de fil-tres F5 à F9, la puissance électrique moyenne est de0,4 W-Th-C (m3/h) par ventilateur .
Le réseau aéraulique doit être majoritairement dans levolume chauffé. Les éventuelles parties passant en volumenon chauffé (terrasse ou combles) doivent être calorifu-gées par un isolant thermique d’épaisseur e � 50 mm etde résistance thermique R � 1,2 m2K/W.
Les systèmes de ventilation double flux peuvent assurer lafonction de surventilation nocturne si ils sont équipésd’une fonction spécifique programmable.
Ventilations Mécaniques Réparties :
Les ventilations mécaniques réparties (VMR) doivent figu-rer sur la liste émise par la commission d’homologation dePromotelec (liste consultable sur promotelec.fr). Les venti-lateurs doivent avoir une puissance absorbée inférieure ouégale à 10 W en WC et salle de bain et 15 W en débitréduit cuisine et 40 W en grand débit cuisine.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’isolationdes parois et la ventilation
Les ventilations simple flux hygroréglables et double fluxsont à privilégier de même que les réseaux réalisés en gainesrigides.
Les systèmes de production d’eau chaude sanitaire thermo-dynamique dépendant du système de ventilation mécaniquecontrôlée sont traités au chapitre 4 – L’eau chaude sanitaire.
MISE EN ŒUVRE
La mise en oeuvre doit être réalisée selon les normes XP P50-410 (DTU 68.1) relative aux installations de ventilationmécanique contrôlée et NF P 50-411 (DTU68.2) relative àl’Exécution des installations de ventilation mécanique.
Dans tous les cas, l'installateur doit vérifier la cohérencedu système de ventilation proposé par rapport à l'étan-chéité à l'air du bâti, à son niveau d'isolation, à son envi-ronnement, aux besoins des occupants et aux différentssystèmes présents dans le logement.
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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CAS PARTICULIER DES LOCAUXPROFESSIONNELS :
La réglementation en matière de ventilationdes locaux professionnels est principalementrégie par : • Le Code du Travail• Les Règlements Sanitaires Départementaux
Types (RSDT)
D’une manière générale, la ventilation doit conser-vée le principe du balayage, allant des locaux àpollution non spécifique (liée à la simple présencehumaine) vers les locaux à pollution spécifique(polluants émis, gaz, vapeur…).
Le chauffageToute installation implique la mise en œuvre
d’équipements de chauffage dans chaque
pièce et, éventuellement, dans les circulations,
WC et celliers.
Un large choix d’équipements peut être mis
en œuvre, y compris au sein d’une même
installation de chauffage.
11TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Le chauffage
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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2.1 La puissance installée
La puissance totale P des équipements installés en“watt” doit permettre l’obtention en toute circons-tance de la température de confort, soit 18 °C au cen-tre des pièces (référence CSTB).
Cette puissance totale se détermine à partir d’un coefficientD majoré d’une surpuissance. Ce coefficient D peut êtreobtenu par deux approches différentes :
• résulter d’un calcul détaillé : il est alors égal à la sommedes déperditions pièce par pièce estimées à partir de latempérature de confort et de la température extérieureminimale de base selon les dispositions de la norme NF EN12831 et notamment de son annexe nationale NF P 52-612/CN. Le calcul des puissances à installer dans chaquepièce est fonction du type d’émetteur. Elle est calculéeselon la norme NF EN 12828 pour les systèmes à eauchaude et NF EN 14337 pour les systèmes électriques ;
• ou être calculé à partir des formules simplifiées suivantesdès lors que l’isolation thermique du logement est supé-rieure ou égale à celle correspondant au niveau réglemen-taire de la réglementation thermique des logements neufsde 1989 :
Maison individuelle : D = 2 x surface habitable x écart de température
Bâtiment collectif :Logement extrême : D = 2 x surface habitable x écart de températureLogement étage courant : D = 1,5 x surface habitable x écart de température
L’écart de température est calculé à partir de la températurede confort et de la température extérieure minimale de base(CSTB).
2.2 Le chauffage électrique
2.2.1. Le chauffage électrique directDans le cas des pièces de grande hauteur sous plafond,les émetteurs intégrés aux parois (plancher rayonnantélectrique / plafond rayonnant plâtre) sont à privilégier.
a/ Les émetteurs muraux Convecteur / Panneau rayonnant / Radiateur / Radiateursèche-serviettes
PERFORMANCE
L’émetteur doit porter la marque NF ÉlectricitéPerformance – catégorie C et avoir les commandes“accessibles” (ni trop hautes, ni trop basses).
Les appareils intégrant une fonction “détection automatiquede fenêtre(s) ouverte(s)” sont recommandés.Les appareils intégrant une fonction “détection d’absence”sont recommandés.
Les zones de jour ne doivent pas être chauffées par desconvecteurs, sauf pour les petites pièces de service de surfaceS < 9 m2 (cellier, couloir, ...) .
Les panneaux rayonnants ou radiateurs sont conseillés dansles pièces de nuit de surface S � à 9 m2.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon les règlesde l'art et les préconisations des industriels, soit :
maison individuelle P = D + (10 x volume habitable (1))
logements d’immeuble collectifP = D + (15 x volume habitable (1))
b/ Les émetteurs intégrés auxparois Plancher rayonnant électrique (PRE) / Plafond rayonnantplâtre (PRP)
(1) Par convention, le volume habitable est pris égal à 2,5 x Sh
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Le chauffage
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TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
PERFORMANCE
• Les équipements doivent avoir fait l’objet d’une évalua-tion par “Avis techniques” (ATec) valide du CSTB,
• Il est en outre demandé pour le PRE que le câble soit bi-conducteurs et présenté en trames. Le câble de PRE encouronne est exclu.
• Pour le PRP, seuls les éléments sous forme de panneauxchauffants alimentés par une ligne spécialisée sont autori-sés. Le film à dérouler pour le PRP est exclu.
Le plancher ou le plafond doit être piloté :• soit par un thermostat ou un régulateur par pièce assu-
rant “6 ordres”. Dans les pièces équipées d’un plancherrayonnant électrique, la réduction de température enmode “éco” doit être limitée à 2 °C,
• soit par un dispositif de régulation raccordé à une sondede température extérieure, quand la puissance installéeest insuffisante pour couvrir la totalité des déperditionsd’une ou plusieurs pièces et nécessite un complément parémetteurs muraux. Ces derniers doivent satisfaire auxprescriptions du présent cahier des charges les concer-nant.
Les thermostats ou régulateurs doivent disposer d’un pro-gramme gérant la 1ère mise en chauffe de l’installation.
Les thermostats portant la marque EUBACcert sont recom-mandés.
Dans le cas particulier d’une salle de bains ou d'une cuisineéquipée avec un PRE et dotée en complément d’un émet-teur mural (exemple : radiateur sèche-serviette), il est égale-ment admis de piloter le PRE à partir du thermostat d’unepièce contiguë ou de la sonde de limitation de températuredu PRE.
La mise en œuvre du PRE s’effectue selon le CPT PRE 09/07et de l’Avis technique délivré par le CSTB pour le câblechauffant choisi.
La mise en œuvre du PRP s’effectue selon le CPT PRP3636/08 (e-cahier du CSTB, Cahier n°3636, août 2008) etles Avis techniques propres à chaque procédé de PRP.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soit :P = 1,2 x D sans toutefois être inférieure à 50 W/m2.
CAS PARTICULIER DES LOCAUXPROFESSIONNELS :
Pour ces types de locaux, ce procédé de chauf-fage est uniquement autorisé dans les locauxrelevant du classement UPEC U4 P3 E2 C2 auplus,
La pose directe du carrelage (mortier de scellementdu carrelage recouvrant directement les élémentschauffants) n’est pas autorisée (uniquement en mai-son individuelle).
2.2.2. Le chauffage électrique à accumulation
Radiateur à accumulation dynamique / Chauffagemixte avec plancher chauffant à accumulation.
PERFORMANCE
Les radiateurs à accumulation de type dynamique doi-vent porter la marque NF Électricité Performance -catégorie 3.
La régulation doit assurer a minima “4 ordres”. La régula-tion des appareils pouvant être équipés de résistances addi-tionnelles d’appoint doit assurer “6 ordres” .
Dans le cas d’un système de chauffage mixte avec plancherà accumulation, l’équipement assurant le complément doitsatisfaire aux prescriptions du présent cahier des charges leconcernant.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100.
Les planchers à accumulation doivent être réalisés confor-mément à la norme NF P 52-302 (DTU 65.7).
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels,soit :
• pour les radiateurs : P = 1,5 x D• pour les planchers : P plancher = 1,2 x D,
P appoint = 0,6 x D + (10 x volume habitable)
2.2.3. Gestion et pilotage duchauffage électrique
PERFORMANCE
Chaque logement doit être équipé de dispositifs per-mettant d’assurer les fonctions suivantes :
• une commande des modes “confort”, “éco” et “horsgel” obtenue par programmation temporelle au sens dela norme EN 12098-5,
• une programmation tarifaire et un délestage obligatoi-res pour tous les logements dont la puissance de chauf-fage est supérieure à 3 kW.
Chaque logement peut être équipé des dispositifsoptionnels suivants :
• indicateur de consommation,• télécommande téléphonique.
Les fonctions qui précèdent peuvent en tout ou partie êtreassurées par un même appareil.
La fonction délestage ne s’applique pas aux systèmesthermodynamiques et à leurs appoints à effet joulelorsqu’ils sont intégrés ou associés aux matériels.
Lorsque le PRE ne couvre pas l’ensemble du logement, laprogrammation du chauffage doit se faire par un pro-grammateur 2 zones au minimum (une zone pour le PRE).
Si l’asservissement des thermostats est assuré à partir defils pilotes, chaque thermostat déporté ou incorporé à unappareil doit être raccordé à un fil pilote indépendantaboutissant au tableau de répartition et repéré pour enconnaître l’affectation précise (ce repérage, destiné auxinterventions des professionnels, peut n’être visiblequ’après démontage du tableau).
Dans le cas d’équipement de gestion “monozone” dulogement, la salle de bains peut être exclue des locauxcouverts par le dispositif.
Les gestionnaires d’énergie programmables à distance surles 6 ordres sont recommandés.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100.
La programmation temporelle• Elle consiste a minima à assurer la programmation hebdo-
madaire automatique des modes “confort” et “éco” deslocaux équipés d’un chauffage à effet joule.
• La fonction “hors gel” doit pouvoir être programméepour un nombre de jours d’absence avec un retour auto-matique sur le mode programmation hebdomadaire de latempérature des locaux.
• La programmation peut être d’un type monozone ou mul-tizones. Dans le cas d’une programmation multizones,l’une des zones peut être affectée à la programmation dela température de la salle de bains.
• Le système mis en œuvre, disponible en ambiance, doitcomprendre un dispositif de commande(s) de dérogationavec visualisation disponible en ambiance et retour auto-matique au programme.
Le système mis en œuvre ne doit pas permettre la régulationcentralisée de la température de confort de l’ensemble dulogement ou d’un groupe de pièces distinctes.
La programmation tarifaire• Cette fonction concerne les logements équipés d’un
compteur d’énergie EDF de type électronique.• Elle assure un abaissement de la température de confort,
de moins un ou moins deux degrés, pour s’adapter auto-matiquement aux meilleurs prix, avec visualisation etdérogation disponibles en ambiance et retour automati-que au programme.
• Elle est gérée par l’utilisation de la télé-information ducompteur électronique.
Le délestage• Pour les cas où elle s’applique, cette fonction comporte 3
voies agissant sur le chauffage.• Elle est gérée par l’utilisation de la télé-information ou par
un tore en l’absence de compteur électronique.
L’indicateur de consommation• L’indicateur de consommation de chauffage fournit les
consommations sur les différents postes tarifaires. Lesinformations tarifaires sont fournies par le bus de télé-information ou, à défaut, par l’utilisation du contact d’as-servissement tarifaire en cas d’absence de compteur élec-tronique.
• Dans le cas d’installation de chauffage multi-systèmes fai-sant appel à des auxiliaires (circulateurs, etc.), ces derniersdoivent être pris en compte par l’indicateur de consom-mation.
La télécommande téléphonique• L’action par télécommande téléphonique doit permettre
de basculer sur au moins deux des trois modes : confort,éco et hors gel.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Le chauffage
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
2.4.1. Les générateurs
a/ Les chaudières à gaz
PERFORMANCE
Les chaudières doivent porter la marque CE.Il est recommandé que le niveau de puissance acousti-que des chaudières soit certifié et inférieur à 50 dB(A).
La performance minimale de la chaudière doit être conformeaux valeurs indiquées dans l’article 18 de l’arrêté du03/05/2007 (rendement sur PCI supérieur à 87+1,5.Log(Pn)).
Les chaudières à condensation sont recommandées.
L’installation ou le remplacement d’une chaudière doit êtreaccompagné de la mise en place d’un appareil de gestiondu chauffage (décrit dans le paragraphe 2.4.4) sauf dans lecas où l’installation en est déjà munie.
Pour la production d’ECS, les chaudières double usagecomportant a minima une micro accumulation permettantd’obtenir les *** selon la norme NF EN 13-203-1 pour laproduction d’eau chaude sanitaire sont recommandées. Encas d’hydro accumulation, une capacité minimale de 20litres est recommandée.
MISE EN ŒUVRE
La mise en œuvre s’effectue selon la norme NF C 15-100 pour le raccordement électrique.
La mise en œuvre de la chaudière doit être réalisée conformé-ment à la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique – arrêtédu 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques desbâtiments d’habitation et les textes qui le modifient).
La conception de l’installation sera conforme à la norme NFEN 12828 et la sécurité conforme à la norme NF DTU 65.11.Le réseau d’alimentation en gaz et l’évacuation des produitsde combustion s’effectuent selon la norme NF DTU 61.11 etNF DTU 24-1.
Lors d’un remplacement de chaudière par une chaudière àcondensation, l’installateur doit vérifier que les émetteurssont dimensionnés de sorte à permettre à la chaudière decondenser.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer pour les besoins de chauffagedoit être calculée selon les règles de l'art et les préconi-sations des industriels, soit : P chaudière �� 1,2 x D.
b/ Les chaudières au fioul
PERFORMANCE
Il est recommandé que le niveau de puissance acousti-que des chaudières soit certifié et inférieur à 50 dB(A).
La performance minimale de la chaudière doit être conformeaux valeurs indiquées dans l’article 18 de l’arrêté du03/05/2007 (rendement sur PCI supérieur à 87+1,5.Log(Pn)).
Les chaudières à condensation sont recommandées.
L’installation ou le remplacement d’une chaudière doit êtreaccompagné de la mise en place d’un appareil de gestion duchauffage (décrit dans le paragraphe 2.4.4) sauf dans le casoù l’installation en est déjà munie.
Pour la production d’ECS des chaudières à double usage, leballon de stockage d’eau chaude sanitaire peut être incorporéou non à la chaudière. Il est recommandé que celui-ci ait unecapacité minimale de 20 litres.
MISE EN ŒUVRE
La mise en œuvre s’effectue selon la norme NF C 15-100 pour le raccordement électrique.
La mise en œuvre de la chaudière doit être réalisée conformé-ment à la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique – arrêtédu 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques desbâtiments d’habitation et les textes qui le modifient).La conception de l’installation sera conforme à la norme NF EN12828 et la sécurité conforme à la norme NF DTU 65.11.
La mise en œuvre de l’évacuation des fumées s’effectue selonle NF DTU 24-1.
Le stockage de fioul doit porter la marque NF Stockage pétro-lier. L’arrêté du 1er juillet 2004 fixe les règles techniques et desécurité applicables au stockage des produits pétroliers.Lors d’un remplacement de chaudière par une chaudière àcondensation, l’installateur doit vérifier que les émetteurs sontdimensionnés de sorte à permettre à la chaudière de condenser.
2.4 Le chauffage à eau chaude par chaudière
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DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer pour les besoins de chauffagedoit être calculée selon les règles de l'art et les préco-nisations des industriels, soit : P chaudière �� 1,2 x D.
c/ Les chaudières à bois
PERFORMANCE
Il est recommandé que le niveau de puissance acousti-que des chaudières soit certifié et inférieur à 50 dB(A).
Les chaudières à chargement manuel et automatique, depuissance utile inférieure ou égale à 300 kW serontconformes à la norme NF EN 303-5 ou à la norme NF EN12809-A1.
Les chaudières auront pour performance minimum la classe3 de la norme NF EN 303.5 sur le rendement* et les émis-sions de CO soit :
• Les chaudières à chargement automatique doivent avoir :- Un rendement utile � 85 % sur PCI,- Taux d’émissions de CO � 3000 mg/m3 à 10 % O2.
• Les chaudières domestiques à chargement manuel doi-vent avoir :- Un rendement utile � 80 % sur PCI,- Taux d’émissions de CO � 5000 mg/m3 à 10 % O2.
L’installation d’une chaudière à bois à chargement manuelimplique un système à hydro-accumulation. Ce système estrecommandé dans le cas d'une chaudière à chargementautomatique.
Les chaudières à bois portant le label “Flamme Verte” attes-tant de leur performance thermique (rendement) et d’émis-sions polluantes (valeurs limite d’émission de CO) sontrecommandées.
Production de chauffage :• Pour les chaudières à alimentation automatique en com-
bustible, un dimensionnement du ballon tampon destockage autour de 20-30 l / kWth est recommandé.
• Pour les chaudières à alimentation manuelle en combusti-ble, un dimensionnement du ballon tampon de stockageautour de 50-55 l / kWth est recommandé.
Production de l’Eau Chaude Sanitaire :• Les chaudières à bûches simple usage seront complétées
par une production d’ECS indépendante conforme auxrecommandations du chapitre 4.
MISE EN ŒUVRE
La conception de l’installation sera conforme à lanorme NF EN 12828 et la sécurité conforme à lanorme NF DTU 65.11.
La mise en œuvre de l’évacuation des fumées s’effectueselon le NF DTU 24-1.
La mise en œuvre de la chaudière doit être réalisée confor-mément à la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique –arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acousti-ques des bâtiments d’habitation et les textes qui le modi-fient).
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer pour les besoins de chauffagedoit être calculée selon les règles de l'art et les préco-nisations des industriels, soit : P chaudière �� 1,2 x D
d/ Les chaudières électriques
PERFORMANCE
Il est recommandé que le niveau de puissance acous-tique des chaudières soit certifié et inférieur à 50dB(A).
Les chaudières directes doivent également avoir satisfait àdes essais confirmant leur aptitude à la fonction conformé-ment à la norme C 73-675 et C 73-225.
MISE EN ŒUVRE
La mise en œuvre s’effectue selon la norme NF C 15-100 pour le raccordement électrique et la norme NFEN 12828 et NF DTU 65.11 pour la conception et lasécurité de l’installation.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer pour les besoins de chauffagedoit être calculée selon les règles de l'art et les préco-nisations des industriels, soit : P chaudière = 1,2 x D.
La mise en œuvre de la chaudière doit être réalisée confor-mément à la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique -arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acousti-ques des bâtiments d’habitation et les textes qui le modi-fient).
(*) le rendement énergétique des chaudières est mesuré à partir desnormes NF EN 303.5 ou EN 12809.
2.4.2. La distribution
PERFORMANCE
Lors de la reprise de la distribution, celle-ci s’effectuepar réseau bi-tube ou par pieuvre hydraulique.Quelque soit le type de distribution, il convient deréaliser le calorifugeage des canalisations d’eau dechauffage à l’extérieur ou en volume non chauffé parun isolant thermique de classe �� 2 au sens des règlesTh-C de la réglementation thermique.
MISE EN ŒUVRE
La réalisation de l’installation hydraulique s’effectueselon :
• La norme NF P 52-305-1 (DTU 65.10) pour les réseaux entubes métalliques,
• La norme NF DTU 65.14 pour les canalisations en maté-riaux de synthèse ou en cuivre noyées dans le béton,
• Les Avis techniques des produits, le cahier de prescriptionstechniques communes de mise en œuvre et le cahier CSTBn° 2808 de mai 1995 pour les systèmes de canalisations àbase de tubes semi rigides en couronnes en matériaux desynthèse.
2.4.3. Les émetteurs
a/ Les radiateurs
PERFORMANCE
Les corps de chauffe portant la marque NF RadiateurEau Chaude sont recommandés.
Il est recommandé que chaque radiateur soit équipé d’unrobinet thermostatisé portant la marque CENCER ou d’unrégulateur portant la marque EUBACcert à l’exception :• Du ou des radiateurs équipant la pièce pourvue du ther-
mostat ou de la sonde pilotant le générateur,• Des radiateurs existants raccordés sur un schéma mono-
tube non dérivé,• D’un des radiateurs si l’installation ne possède pas de
thermostat central.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D à un ΔΔtnom �� 40 K en respectant une loi d’eaucompatible suivant les cas avec une chaudière à bassetempérature ou une chaudière à condensation.
b/ Le plancher chauffant aveccirculation d’eau
MISE EN ŒUVRE
Le système doit être conforme à la NF EN 1264 (normeeuropéenne pour le chauffage par le sol. Systèmes etcomposants).
La mise en œuvre s’effectue selon le NF DTU 65-14(Exécution de planchers chauffants à eau chaude).L’installation doit respecter les contraintes de l’Arrêté inter-ministériel du 23 juillet 1978 fixant, au titre 3 de l’article 35,une température maximale au sol de 28°C et 50°C pourl’eau circulant dans les tubes.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D en respectant une loi d’eau compatible sui-vant les cas avec une chaudière à basse températureou une chaudière à condensation.
2.4.4. La gestion du chauffage
PERFORMANCE
Les équipements mis en place pour la gestion duchauffage devront avoir la fonction de programma-tion d’intermittence au sens de la norme EN 12098-5.
La gestion du chauffage doit permettre les fonctions suivan-tes :• Programmation hebdomadaire du chauffage entre les
modes “confort” et “éco” à partir d’un boîtier situé enambiance,
• Fonction “hors gel” de l’installation programmable par unnombre de jours d’absence avec retour automatique sur lemode de programmation hebdomadaire,
Dans le cas d’un plancher à circulation d’eau, un dispositifde régulation par loi d’eau associé à une sonde de tempéra-ture extérieure et une sonde d’ambiance est recommandé.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100.
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2.5 Le chauffage thermodynamique
2.5.1. Les générateursClimatiseur réversible “split” ou “multisplit”/ Pompe à chaleur réversible ou non
PERFORMANCES
Les matériels destinés à être posés dans les installationsindividuelles ou collectives doivent porter la marque NFPAC.
A défaut du marquage NF PAC, les matériels devront porterles marques de certification ou labels ci dessous et respectantles valeurs minimales définies dans le tableau ci après : • certification EHPA • Ecolabel Européen PAC• Eurovent uniquement pour les PAC Air/Eau et Air/Air
Les PAC possédant le marquage NF Électricité certifiant la sécuritéélectrique par un laboratoire indépendant sont recommandées.
Performances ThermiquesLes Coefficients de performance (COP) des différentes typo-logies de PAC listées ci dessous sont mesurés selon la normeNF EN 14511-2.
Performances acoustiques
L’installation doit respecter les réglementations en vigueursur le bruit intérieur (arrêté du 30 juin 1999) et sur le bruitau voisinage (décret n°95-408 du 18 avril 1995 et décretn°2006-1099 du 31 août 2006). Pour faciliter le respectde ces réglementations, le niveau de puissance acoustiquepondéré A de la PAC doit être choisi en fonction desconditions d’installation. Ce niveau devra, dans la mesuredu possible, ne pas dépasser 70 dB(A) pour l’unité exté-rieure.
GestionLes PAC possédant un appoint électrique par effet Joulepouvant être délesté sur plusieurs niveaux de puissancessont recommandées.
MISE EN ŒUVRE
Le raccordement électrique des machines s’effectueselon la norme NF C 15-100. À ce titre, les machinesmonophasées ne devront pas avoir un courant dedémarrage supérieur à 45 A dans les locaux d’habi-tation. Il est donc nécessaire de mettre en place undispositif de démarrage pour les puissances de com-presseur supérieures à 1,4 kW.
Puissance thermique P 0 < P � 10 kW 10 < P � 20 kW 20 < P � 50 kW 50 < P � 100 kW
Puissance acoustique- Niveau minimum- Niveau recommandé
� 70 dB(A)� 68 dB(A)
� 73 dB(A)� 71 dB(A)
� 78 dB(A)� 76 dB(A)
Pas de seuil
Type de pompes à chaleur Exigences pour la fonction chauffage
Emetteur Niveau de base Niveau recommandé
PAC Air/Air COP 7/20 � 3,4 et COP -7/20 � 1,6 COP 7/20 � 3,6 et COP -7/20 � 2
PAC Air/Eau(1)Radiateur ou ventilo-convecteur COP 7/35 � 3,4, COP 7/45 � 2,7
et COP -7/45 � 1,5
COP 7/35 � 3,6, COP 7/45 � 2,8
et COP -7/45 � 1,9
Plancher COP 7/35 � 3,4 et COP -7/35 � 2,0 COP 7/35 � 3,6 et COP -7/35 � 2,3
PAC Eau glycolée/eauRadiateur ou ventilo-convecteur COP 0/35 � 3,4 et COP 0/45 � 2,7 COP 0/35 � 3,6 et COP 0/45 � 3,0
Plancher COP 0/35 � 3,4 COP 0/35 � 3,6
PAC Eau Nappe phréatique/Eau
Radiateur ou ventilo-convecteur COP 10/35 � 3,4 et COP 10/45 � 3,2 COP 10/35 � 3,6
Plancher COP 10/35 � 4,2 COP 10/35 � 4,5
PAC Sol/EauRadiateur ou ventilo-convecteur COP -5/35 � 3,4 et COP -5/45 � 2,7 COP -5/35 � 3,6 et COP -5/45 � 3,0
Plancher COP -5/35 � 3,4 COP -5/35 � 3,6
PAC Sol/Sol COP -5/35 � 3,4 COP -5/35 � 3,6
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2.5.2. La distribution
a/ Réseau hydraulique
PERFORMANCE
La distribution s’effectue par réseau bi-tube ou parpieuvre hydraulique. Il convient de réaliser le calorifu-geage des canalisations d’eau de chauffage et defluide frigorigène à l’extérieur ou en volume nonchauffé par un isolant thermique de classe �� 2 au sensdes règles Th-C de la réglementation thermique.
Les collecteurs doivent être équipés de dispositifs deréglage.L’installation de ventilo-convecteurs ou de radiateurs impli-que la mise en œuvre d’un ballon tampon sur le réseauhydraulique.
MISE EN ŒUVRE
La réalisation de l’installation hydraulique s’effectueselon :
• La norme NF P 52-305-1 (DTU 65.10) pour les réseaux entubes acier ou cuivre,
• Les Avis techniques des produits, le cahier de prescrip-tions techniques communes de mise en œuvre et lecahier CSTB 2008 d’avril 1995 pour les systèmes decanalisations à base de tubes semi rigides en couronnesen matériaux de synthèse.
b/ Réseau aéraulique
PERFORMANCE
Il convient de réaliser le calorifugeage des réseauxaérauliques et des unités intérieures (dans le cas desystèmes centralisés) :
• en volume chauffé par un isolant thermique de résis-tance R > 0,6 m2K/W - équivaut à un minimum de 25mmde laine de verre.
• L’installation des réseaux aérauliques en volume nonchauffé est à éviter, cependant en cas d’impossibilité, lesréseaux doivent être isolés par un isolant thermique derésistance R > 1,2 m2K/W (imposition RT2005) - équivautà un minimum de 50mm de laine de verre.
L’unité intérieure des systèmes thermodynamiques doitêtre accessible pour les opérations de maintenance.
Les cuisines fermées et les pièces humides ne doivent pasposséder de bouches de soufflage ou de reprise d’air recy-clé.
Dans le cas d’une seule unité installée pour le traitementde plusieurs niveaux habitables d’une maison individuelle,la reprise centralisée doit être effectuée en rez-de-chaus-sée, à défaut de disposer d’une grille de reprise par niveauou de bouches de soufflage/reprise dans les pièces.
Les bouches de soufflage doivent avoir un niveau acousti-que < 30 dB(A) à 6 volumes/heure, les bouches de reprisedoivent avoir un niveau acoustique < 35 dB(A).
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme X 10-236.
2.5.3. Les émetteursChaque pièce principale traitée par un système ther-modynamique doit comporter un ou plusieurs émet-teurs décrits ci-après.
a/ Les émetteurs muraux
Unité intérieure de “split”.
PERFORMANCE
Les unités intérieures de “split” sont associées auxunités extérieures conformément aux prescriptionset notices techniques des fabricants.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels,soit au moins 1,2 x D assurée sur la base d’un taux debrassage d’environ 5 volumes par heure.
Ventilo-convecteur (ou unité terminale 2 tubes)
PERFORMANCE
Les émetteurs de type ventilo-convecteur doiventêtre référencés Eurovent.
En l’absence de régulation agissant sur loi d’eau, unevanne pilotée par un régulateur portant la marqueEUBACcert doit agir sur le ventilo-convecteur.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D
Nota : la puissance est déterminée sur la base de lamoyenne vitesse ou de la petite vitesse dans le cas d’appa-reils à deux vitesses.
Radiateur
PERFORMANCE
Les corps de chauffe doivent porter de préférence lamarque NF Radiateur Eau Chaude.
Il est recommandé que chaque radiateur soit équipé d’unrobinet thermostatisé portant la marque CENCER ou d’unrégulateur portant la marque EUBACcert à l’exception :• Du ou des radiateurs équipant la pièce pourvue du ther-
mostat ou de la sonde pilotant le générateur,• Des radiateurs existants raccordés sur un schéma mono-
tube non dérivé,• D’un des radiateurs si l’installation ne possède pas de
thermostat central.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D à un ΔΔtnom �� 40 K en respectant les tempé-ratures de départ d’eau des PAC.
b/ Les émetteurs intégrés aux parois
Plancher chauffant avec circulation d’eau
PERFORMANCE
Le dispositif de régulation par loi d’eau doit être asso-cié à une sonde de température extérieure et sonded’ambiance. Dans le cas d’une installation n’intégrantpas d’appoint électrique, il est admis de lui substituerun thermostat d’ambiance agissant sur l’ensemble dela zone équipée.
MISE EN ŒUVRE
Le système doit être conforme à la NF EN 1264 (normeeuropéenne pour le chauffage par le sol. Systèmes etcomposants).
La mise en œuvre s’effectue selon le NF DTU 65-14(Exécution de planchers chauffants à eau chaude).
L’installation doit respecter les contraintes de l’Arrêté inter-ministériel du 23 juillet 1978 fixant, au titre 3 de l’article 35,une température maximale au sol de 28°C et 50°C pourl’eau circulant dans les tubes.
Pour les planchers chauffants, il conviendra de respecterégalement le CPT PCR 10/99. Pour ces derniers, le choix durevêtement de sol se fera selon les recommandations duCPT.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D en respectant les températures de départd’eau des PAC.
Plancher chauffant “à détente directe”
PERFORMANCE
Une régulation par thermostat(s) d’ambiance doit êtremise en œuvre en autant de circuits indépendants qu’ily a de zones couvertes.
MISE EN ŒUVRE
Selon l’avis technique du procédé concerné.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D.
Plafond chauffant avec circulation d’eau
PERFORMANCE
Les équipements doivent avoir fait l’objet d’une éva-luation par Avis techniques.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels, soitP = 1,2 x D en respectant les températures de départd’eau des PAC.
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Le chauffage
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Bouches de diffusion d’un réseau aéraulique
PERFORMANCE
L’installation doit comporter un ou plusieurs disposi-tifs d’arrêt manuel et de réglage automatique parlocal desservi.
La température de confort des pièces doit être assurée àpartir de thermostats d’ambiance.
Nota : cette solution est incompatible avec une VMC dis-posant d’entrées d’air hygroréglables (hygro B).
Si la PAC est à puissance variable, la régulation doit per-mettre l'adaptation de la puissance prélevée au milieuextérieur en fonction des besoins qui sont commandéspièce par pièce.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme X 10-236.
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l'art et les préconisations des industriels,soit au moins 1,2 x D assurée sur la base d’un taux debrassage compris entre 4 et 5 volumes par heure.
2.5.4. La gestion du chauffage
PERFORMANCE
La gestion du chauffage doit permettre les fonctionssuivantes :
• Programmation hebdomadaire du chauffage entre lesmodes “confort” et “éco” à partir d’un boîtier situé enambiance,
• La Fonction “hors gel” de l’installation programmablepar un nombre de jours d’absence avec retour automa-tique sur le mode de programmation hebdomadaire estrecommandée.
• Un dispositif de régulation par loi d’eau associé à unesonde de température extérieure et une sonde d’am-biance est à privilégier.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100.
2.5.5. Les capteurs enterrésCe chapitre s’applique aux PAC eau glycolée/eau,sol/eau et sol/sol.
Les collecteurs des canalisations de capteurs enterrés à eauglycolée doivent être accessibles par un regard.
a/ Les capteurs horizontaux
Eau glycolée
PERFORMANCE
Le principal matériau constituant les tubes utilisés estle polyéthylène haute densité (PEHD). Le diamètreextérieur ne doit pas être inférieur à 20 mm avec uneépaisseur minimale de 1,9 mm.
Détente directe
PERFORMANCE
Les tubes sont constitués de tubes cuivre qualité fri-gorifique enrobé d’une gaine polyéthylène.
PUISSANCE DE CAPTAGE THERMIQUE
La puissance maximum de captage est définie enW/m2 d’emprise au sol. Elle s’échelonne de 30 à 40W/m2 selon la configuration des capteurs (décapageou tranchées à 2, 4 ou 6 tubes). La puissance de cap-tage du cas le plus fréquent (décapage) est de 37W/m2.
b/ Les capteurs verticaux
PERFORMANCE
Les échangeurs verticaux sont de type “double tubeen U”. Les quatre tubes peuvent être reliés par qua-tre (chambre commune) ou par deux à la base.
Le matériau utilisé doit être le polyéthylène haute densité(PEHD). Les dimensions des tubes utilisés pour les sondessont DN 25, 32 et 40 avec une pression nominale de fonc-tionnement adaptée à la longueur du capteur (de l’ordrede 12,5 bars).
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Le chauffage
MISE EN ŒUVRE
Les forages devront être réalisés par un foreur réfé-rencé dans la charte “QUALIFORAGE“ disponible surle site géothermie-perspectives.fr.
L'application de la norme NF X10-970 sera rendue obliga-toire par décret.
DIMENSIONNEMENT
Le dimensionnement du capteur s'effectue en modechaud sur la base d'une puissance soutirée au solmaximale de 30 à 50 W/ml* (puissance source froidede la pompe à chaleur) selon la nature du sol et d'uneénergie soutirée maximale de 100 kWh/ml.an.
2.6 Les systèmes de chauffagemultiénergie
Si plusieurs systèmes de chauffage sont installés pourassurer le chauffage de mêmes pièces de façon simul-tanée ou alternative, l’installateur doit s’assurer pourchacun d’eux de la conformité au présent référentielet de leur compatibilité entre eux.
Pour le dimensionnement des pompes à chaleur en relèvede chaudière sur réseau de radiateurs se référer à la noteEDF R&D H-E15-2007-00547-FR “Dimensionnement d’unepompe à chaleur air/eau en relève de chaudière sur une ins-tallation existante fioul ou gaz”.
Dans le cas de Pompes à chaleur bi-énergie, un dispositifd’asservissement permettant le changement d’énergie estrecommandé.
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Le confort d’été
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Le confort d’été
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3.1 Solutions thermodynamiques
3.1.1. Les générateurs
PERFORMANCE
Les matériels doivent être référencés Eurovent ouEHPA ou NFPAC ou Eco Label Européen.
Les machines de puissance frigorifique inférieure ou égale à12 kW doivent appartenir à la classe de performance éner-gétique A.Les performances en rafraîchissement des machines de puis-sance frigorifique supérieure à 12 kW sont les suivantes :
DIMENSIONNEMENT
La puissance à installer doit être calculée selon lesrègles de l’art et les préconisations des industriels.
MISE EN ŒUVRE
Cf chapitre 2.5 “Chauffage thermodynamique”.
CAS PARTICULIER DES LOCAUXPROFESSIONNELS :
Pour des applications professionnelles dont lesbesoins en climatisation sont inférieurs à 50 kWfroid, les machines devront appartenir à laclasse de performance énergétique A.
Une étude de dimensionnement doit être réalisée.
3.1.2. La distribution
PERFORMANCE
Il convient de réaliser le calorifugeage des canalisa-tions d’eau glacée ou de fluide frigorigène par un iso-lant thermique de classe � 2 au sens des règles Th-C dela réglementation thermique.
Les salles de bains et cuisines “fermées” doivent être équi-pées de dispositif(s) manuel(s) ou automatique(s) pour inter-dire l’émission de froid des installations par plancher rafraî-chissant.
MISE EN ŒUVRE
La réalisation de l’installation hydraulique s’effectue selon :• La norme NF P 52-305-1 (DTU 65.10) pour les réseaux en
tubes métalliques,• Les Avis techniques des produits, le cahier de prescriptions
techniques communes de mise en œuvre et le cahier CSTB2008 d’avril 1995 pour les systèmes de canalisations àbase de tubes semi rigides en couronnes en matériaux desynthèse.
3.1.3. Les émetteurs
PERFORMANCE
Une régulation d’ambiance doit être mise en œuvrepour piloter les installations avec planchers en moderafraîchissement.
La température de départ de l’eau fraîche doit pouvoir êtrelimitée en fonction des zones géographiques décrites dans leC.P.T. (cahier des prescriptions techniques - plancher chauf-fant-rafraîchissant) du CSTB.Pour la réalisation de l'ouvrage de recouvrement des tubeschauffants et rafraîchissants, pour les chapes fluides seules leschapes à base de ciment sont autorisées. Elles devront êtreconformes à la norme NF EN 13813 et faire l'objet d'unDocument Technique d'Application ou d'un Avis Technique.
Pour le plancher rafraîchi, le choix du revêtement de sol sefera selon les recommandations du CPT PCR 10/99.
Les unités intérieures de split ainsi que les ventilo-convecteursdoivent être raccordés à une évacuation des condensats.
Type de climatiseur ou PACréversibles
Exigences en modeclimatisation
Emetteur Niveau de base
PAC Air/Air EER 35/27 � 3,0
PAC Air/EauPlancher EER 35/18 � 2,5
Radiateur ou VCV EER 35/7 � 2,6
PAC Eauglycolée/eau
Plancher EER 30/18 � 3,0
Radiateur ou VCV EER 30/7 � 3,0
PAC Eau/EauPlancher EER 30/18 � 3,0
Radiateur ou VCV EER 30/7 � 3,0
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Le confort d’été
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TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
3.2 Autres solutions pour le confortd’été
3.2.1. La surventilation nocturneLe dispositif doit être indépendant de l’installation deVMC, procurer un débit minimum de 150 m3/heure parpièce à rafraîchir et avoir un niveau acoustique certifié< 30 dB(A).
La surventilation ne peut être mise en marche que s’il existeun écart de température supérieur à 2°C entre l’ambiance etl’extérieur et que la température extérieure est supérieure à22 °C. Une programmation journalière avec commande for-cée est recommandée.
3.2.2. Le puits provençalLe dispositif doit être enterré à une profondeur mini-male de 1,50 m par rapport au sol fini, avoir une sur-face d’échange minimale avec le sol supérieure à 20 m2
et posséder un système d’évacuation des condensats.Pour éviter tout risque sanitaire, la nature du conduitde ventilation enterré doit être compatible avec cetusage.
Une étude de dimensionnement doit être réalisée.
3.2.3. Les protections solairesLes baies non orientées au nord d’un local refroidi doi-vent être équipées de protections solaires extérieuresmobiles sauf en cas d’impossibilité résultant de l’appli-cation de règles d’urbanisme.
Les fenêtres de toit doivent être équipées de protectionssolaires mobiles extérieures.A minima, les vitrages des fenêtres de toit, y compris dansles locaux refroidis, doivent avoir un facteur solaire inférieurà 0,45.
En fonction de la zone géographique et de la destination dela pièce, le confort d’été doit être assuré :• Soit par un vitrage avec un facteur solaire inférieur à 0,25,• Soit par une protection solaire mobile extérieure complé-
mentaire permettant d’atteindre un facteur solaire de0,15 (stores pare-soleil) ou 0,10 (volet roulant).
Dans les zones climatiques ensoleillées, les vitrages des fenê-tres non exposées au nord doivent avoir un facteur solaireinférieur à 0,45.
L’automatisation du fonctionnement des protections solairesmobiles est recommandée.
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L’eau chaudesanitaire
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L’eau chaude sanitaire
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Production solaireLa mise en œuvre d’un chauffe-eau solaire (chauffe-eau ne dis-posant d’aucun appoint) implique l’installation complémen-taire d'un équipement de production d'eau chaude sanitairepar l'électricité ou par chaudière satisfaisant aux prescriptionsmentionnées dans le présent chapitre pour les chauffe-eauélectriques et au chapitre 2.4.1 pour les chaudières.
Le circuit d’alimentation de la résistance électrique deschauffe-eau électrosolaires ou mixte doit être relié à un dis-positif d’asservissement assurant les 3 modes de fonctionne-ment suivants : Fonctionnement automatique en heurescreuses ou de nuit, marche forcée avec retour automatiqueet arrêt, ou à un dispositif assurant les mêmes fonctions.
Le réglage du thermostat de l’appoint électrique est celuiayant permis de déterminer le Ves40 déclaré par le fabricant.
Un dispositif permettant de contrôler la part de productiond’ECS solaire de la part de production liée à l’appoint est recom-mandé. Le suivi des performances de l’installation par son utili-sateur peut alors se faire via le TélésuiviWeb mis en place parl’INES (http://www.ines-solaire.com/TeleSuiWeb.htm).
Production thermodynamiqueLes systèmes de production d’eau chaude sur l’air ambiant d’unlocal chauffé et/ou sur retour du circuit de chauffage sont exclus.
Les chauffe-eau thermodynamiques sur air ambiant et surair extérieur peuvent être installés dans un local chauffé,mais la reprise de l’air ambiant d’un volume chauffé est stric-tement interdite.
Les chauffe-eau thermodynamiques sur air extrait (incluant lafonction VMC) doivent être installés dans le volume chauffé.
ASSERVISSEMENT TEMPOREL DES SYSTÈMES
Production par effet jouleLes chauffe-eau électriques à accumulation (à l’exceptiondes chauffe-eau de faible capacité), sont obligatoirementasservis aux heures creuses tarifaires d’EDF ou à un program-mateur assurant un fonctionnement de nuit si le client nebénéficie pas de l’option heures creuses d’EDF.
Production solaireLa résistance électrique d’appoint des chauffe-eau électroso-laires et mixtes est obligatoirement asservie aux heures creusestarifaires d’EDF ou à un programmateur assurant un fonction-nement de nuit si le client ne bénéficie pas de l’option heurescreuses d’EDF, avec éventuellement une relance diurne de 2hdevant se terminer au plus tard à 18h.L’asservissement temporel des chauffe eau électrosolaireset mixtes est précisé par produit dans la liste des CESIconformes au cahier des charges spécifique de l’offre BleuCiel d’EDF disponible sur le site Internet Ô-Solaire.
Production thermodynamique
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’eau chaude sanitaire 4
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
Production solaireLe dimensionnement de l’installation de production d’ECSsolaire se fait en en V40 (Volume d’eau chaude équivalentproduit quotidiennement à 40°C) pour les chauffe-eau élec-trosolaires ou mixtes, et selon les recommandationsconstructeurs pour les chauffe-eau solaires sans appoint ouavec appoint hydraulique.
*Les affectations des chauffe eau par type de logements ainsi que lemode d’asservissement temporel sont précisés par produit dans les listes.
Production thermodynamiqueLe dimensionnement de l’installation de production d’ECSthermodynamique se fait en en V40td (Volume d’eau chaudeéquivalent produit quotidiennement à 40°C en mode ther-modynamique seul, pour une température d’eau froideconventionnelle de 15°C).
Evaluation de la valeur de V40td du chauffe-eau à comparerau tableau ci-dessous :Les valeurs V40NFA, la Durée de remise en température et laTempérature de soutirageNFA utilisés pour l’évaluation du
V40td sont issus des essais de la NF Performance Electricité(LCIE 103-15/A) basée sur la NF EN 255-3 (disponibles sur lesite Internet du LCIE ou dans les documents techniques duconstructeur).
Deux étapes de calcul permettent d’obtenir le V40td :
1) Correction du V40NFA en fonction de la température deconsigne réelle :
Définitions : V40NFAtc = V40NFA à température d’essai corrigée par laconsigne réelle.Temp soutirageNFA = Température de soutirage (θcm) issudu rapport d’essai LCIE
Calcul :V40NFAtc = V40NFA *(Temp consigne réelle - 15) / (TempsoutirageNFA - 15)
La température de consigne réelle doit permettre d’assurerun fonctionnement du chauffe-eau en mode thermodyna-mique seul.
2) Correction du V40NFAtc en fonction de l’Asservissementtemporel et de la Durée de remise en température :
Le V40td est obtenu en affectant le V40NFAtc d’un coefficientdépendant du type de CET, de sa Durée de remise en tem-pérature et de son Asservissement temporel.
Type de logement (1) Chambre individuelleet studio
2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces etplus
Nombre d’occupants permanents 1-2 1-2 3-4 4-5 5 et plus
Type de chauffe-eau électrique Dimensionnement en Capacité nominale (volume minimal en litres)
Vertical 90 130 170 215 260
Horizontal 90 130 170 - -
Double puissance 70 90 110 130 130 (2) ou 170
Accéléré 70 90 130 170 170 (2)
Type de chauffe-eau électrique Dimensionnement en V40 (quantité minimale en litres à 40°C)
Vertical ou horizontal 150 225 300 375 450
Type de logement (1) Chambre individuelleet studio
2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces etplus
Nombre d’occupants permanents 1-2 1-2 3-4 4-5 5 et plus
Type de chauffe-eau thermodynamique Dimensionnement en V40td (volume minimal en litres à 40°C en mode thermodynamique)
chauffe-eau sans résistance d’appointintégrée
150 225 300 375 450
chauffe-eau avec résistance d’appointintégrée*
135(-10%)*
200(-11%)*
260(-13%)*
315(-16%)*
360(-20%)*
Choix du chauffe-eau solaire
Solaire sans appoint ouappoint hydraulique
Voir Liste des Matériels RéférencésÔ-Solaire
Électrosolaire ou mixte*
Voir Liste des CESI conformes aucahier des charges spécifique del’offre Bleu Ciel d’EDF disponible
sur le site Internet Ô-Solaire
1 Il convient a minima de considérer que le nombre de pièces correspond au nombre de chambres plus 1.2 implique la mise en œuvre d’un chauffe-eau électrique complémentaire de faible capacité d’au moins 15 litres en cuisine ou 30 à 50 litres en
salle d’eau.
* Pour les chauffe-eau avec résistance d’appoint, les valeurs de V40td bénéficient d’un abattement lié à la possibilité de fonctionner avec un com-plément fourni par la résistance électrique durant les quelques jours de puisages importants sur l’année.
Installations thermodynamiques sur capteurssolaires non vitrés
La pompe à chaleur doit faire l’objet d’un PV d’essais par unlaboratoire indépendant attestant des performances suivantes :• Coefficient de performance (COP) � 3, mesuré pour une
température d'entrée évaporateur de 10°C et une tempé-rature de sortie d'eau de 50°C.
• Fonctionnement assuré sur la plage -5°C à +50°C de tem-pérature d'entrée évaporateur avec une température desortie d'eau de 65°C.
Les capteurs solaires doivent porter une certification CSTBat,SolarKeymark ou équivalence européenne basée sur lanorme NF EN 12975.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’eau chaude sanitaire
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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V40td pour les chauffe-eau thermodynamiques sur airambiant ou air extérieur
V40td pour les chauffe-eau thermodynamiques sur air extrait
V40td Durée de remise en température
Asservissementtemporel
� 6h de 6 à 7h de 7 à 8h de 8 à 9h
HC V40NFAtc V40NFAtc V40NFAtc0,85 xV40NFAtc
HC + 6hmax(de 12 à 18h)
2 xV40NFAtc
1,85 xV40NFAtc
1,7 xV40NFAtc
1,55 xV40NFAtc
Fonctionnement 18h hors pointe 1,5 x V40NFAtc
Fonctionnement permanent si Pnominale compresseur < 250 W(ou Pmax compresseur < 400 W)
2 x V40NFAtc
4.2 Production d’eau chaude sanitaire enrésidentiel collectif et dans les locauxprofessionnels
CAS DES LOCAUX PROFESSIONNELS :
Dans ce secteur, pour les gros consommateurs d’ECS (coif-feurs, hôtellerie,…), la capacité nécessaire d’ECS peutdépasser 300 litres.Il convient alors de raccorder plusieurs ballons en série et/oud’utiliser des ballons de grande capacité (500 litres et plus).Le raccordement de plusieurs ballons en parallèle estexclus.
Ces ballons de grande capacité n’étant pas estampillés dela marque NF Electricité Performance Catégorie C, lesappareils devront :• répondre à l’attestation de conformité sanitaire ACS et,• seront équipés d’une isolation thermique performante
par un isolant de résistance thermique R � 2.5 m2K/W.
Les ballons de plus de 400 litres sont soumis aux exigencesde la circulaire DGS du 3 avril 2007 concernant la tempé-rature de l’eau chaude : il s’agit pour les ballons électriquesde maintenir une température supérieure à 60°C dans toutle volume pendant 1 heure toutes les 24 heures.
Les ballons de préchauffage de grande capacité ne sontpas concernés par ce texte (ballon solaire et thermodyna-mique).Il faut toutefois que l’appoint réponde au texte réglemen-taire : • soit l’appoint permet de distribuer de l’eau à plus de
55°C à tout moment,• soit l’appoint est réalisé dans un ballon séparé et sa tem-
pérature est portée à plus de 60°C pendant 1 heure tou-tes les 24 heures.
Si la distribution d’eau est équipée d’un système de bou-clage (hôtellerie en particulier), celui-ci doit être maintenuentre 50°C et 60°C sans interruption.
Les canalisations du bouclage situées hors volume chauffédevront alors être calorifugées par un isolant de résistancethermique R � 1 m2K/W.
L’équipement électriquecourant fort
33TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’équipement électriquecourant fort
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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CAS PARTICULIER DES LOCAUXPROFESSIONNELS :
Sur le marché des professionnels, les 2 princi-paux types de bâtiments suivants sont identi-fiés:
• les établissements recevant du public "ERP",• les locaux recevant des travailleurs "LRT".
Les installations électriques doivent respecterles normes ou textes réglementaires imposantles exigences :
• de protection en vue d’assurer la sécurité et lefonctionnement de façon satisfaisante,
• de vérification des installations, à la livraison (pourpermettre au distributeur d’alimenter le bâtiment)en phase d’exploitation (vérification périodique).
L’ensemble des exigences en terme de protection seretrouve principalement dans la norme NFC 15-100,relative aux installations électriques basse tension.Cette dernière est complétée par des décrets, arrêtéset règlements qui fixent les modalités d’applicationdes dites vérifications, selon le type de bâtiment.
Les principaux textes réglementaires sont :
• Décret n°88-1056 du 14 novembre 1988"Protection des travailleurs dans les établissementsqui mettent en oeuvre des courants électriques" etarrêté du 10 octobre 2000, ce décret s'appliqueaux établissements visés au chapitre 1er du titre IIIdu livre II du Code du Travail, cités à l'art. L.231.1.
• Règlement de sécurité des Immeubles de GrandesHauteurs (arrêté du 18 octobre 1977),
• Règlement de sécurité des EtablissementsRecevant du Public (arrêté du 25 juin 1980 et du22 juin 1990).
PERFORMANCE
Les dispositions fixées par la norme NF C 15-100 s’ap-pliquent obligatoirement à toute nouvelle installa-tion électrique, qu’elle soit ou non équipée d’unchauffage électrique, aux extensions ou modifica-tions d’installations ainsi qu’aux parties des installa-tions existantes affectées par ces extensions oumodifications. En complément des dispositions de lanorme, les prescriptions spécifiques suivantes sont àrespecter :
Matériel et appareillageLes matériels et appareillages de distribution d’électricitémis en œuvre doivent porter la marque NF et, pour lesconducteurs et câbles autres que chauffants, la marque NFou HAR➭ (ou USE).
Protection des biensLa protection de chaque circuit de l’installation doit êtreassurée par disjoncteur divisionnaire portant la marque NF.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100, ses interprétations et sesguides.
Pour permettre la mise en place d’automatismes (voletsroulants, portails, éclairage extérieur…) non réalisés lorsdes travaux, un précâblage à partir du tableau de réparti-tion est recommandé.
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L’installation de productiond’électricitéphotovoltaïqueraccordée au réseau
35TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’installation de productiond’électricité photovoltaïqueraccordée au réseau
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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PERFORMANCE
Une installation photovoltaïque intégrée en toiture etconnectée au réseau fait intervenir plusieurs équipe-ments :
Les modules photovoltaïques : Les modules photovoltaïques doivent respecter les normessuivantes : norme IEC 61215 pour les modules de technolo-gie silicium cristallin et norme IEC 61646 pour les modulesde technologie film mince.
L’utilisation de modules classe II est imposée avec certifica-tion établie par un laboratoire agréé.
Les modules constituant le générateur photovoltaïque doi-vent avoir des caractéristiques identiques avec une tolérancede +/-5% sur la valeur de la puissance crête.
Les modules choisis doivent présenter une garantie de per-formance sur 20 ans.
Chaque module doit comporter une/des diodes bypass.
L’onduleur :Il doit être conforme à la norme DIN VDE 0126-A-A.
Le système complet d’intégration en toiture :Les systèmes répondant aux critères d’éligibilité des équipe-ments de production d’électricité photovoltaïque pour lebénéfice de la prime d’intégration au bâti et de puissanceinférieure ou égale à 3 kWc sont à privilégier.
Ces critères ainsi qu’une liste des procédés éligibles est dis-ponible sur le site Internet du Comité d’Evaluation del’Intégration au Bâti (www.ceiab.fr).
le câblage :Les câbles à courant continu reliant les capteurs photovoltaï-ques à l’onduleur sont de type unipolaire, d’isolement équi-valent à la classe II et protégés contre le rayonnement ultra-violet.
Le dimensionnement des câbles, leur nature et les condi-tions d’installation sont décrits en détail dans le guide UTE C15.712-1.
MISE EN ŒUVRE
Selon le guide UTE C 15.712 pour la partie électrique etselon les Avis Techniques du CSTB pour les systèmesen bénéficiant.
L’équipement de communicationdes locaux d’habitation
37TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
7
PERFORMANCE
Les dispositions fixées par la norme NF C 15-100 s’ap-pliquent obligatoirement à toute nouvelle installa-tion de réseau de communication. En complémentdes dispositions de la norme, les prescriptions spéci-fiques suivantes sont à respecter :
Matériel et appareillageEn complément des prises requises dans la NF C15-100, 1 prise RJ 45 supplémentaire est recommandéedans le séjour.
L’ensemble des prises RJ 45 du logement doit être raccordéà du câble 4 paires de grade 1 minimum.
Le tableau de communication équipé de son DTI doit com-porter un répartiteur équipé de socles RJ 45 ainsi que desocles RJ 45 connectés aux câbles de communication ali-mentant les socles des prises terminales.
MISE EN ŒUVRE
Selon la norme NF C 15-100, ses interprétations et sesguides.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’équipement de communicationdes locaux d’habitation
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
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L’éclairage des locaux professionnels(commerces)
Il n‘existe pas de solution type pour réaliser un bon
éclairage. Chaque solution doit s’adapter aux
produits, au type de magasin, à sa taille, à son
emplacement ainsi qu’aux effets d’ambiance et
d’atmosphère recherchés par le gérant du local.
39TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
8
8.1 Le projet d’éclairage
L’éclairage doit, qu’il s’agisse d’une installation neuveou d’une rénovation, satisfaire des conditions d'éclai-rement minimum afin d'assurer la performancevisuelle de l'usager dans des conditions de santé, deconfort et d'ergonomie satisfaisantes.
A ce titre, il est fortement recommandé de réaliser une ana-lyse de l’installation sous forme de projet d’éclairage.
Le projet traitera d’un certain nombre de paramètres quireprésentent les principes de l’éclairagisme. Il faudra choisirnotamment :• Les ambiances lumineuses,• Les niveaux et les directions d’éclairement,• Les lampes et les luminaires en fonction des effets recherchés,• Prendre en compte les coûts d’investissement et les coûts
d’exploitation.
PERFORMANCE
Le projet d’éclairage favorisera l'utilisation d'équipementsd'éclairage de performances lumino-techniques et énergéti-ques tels que :• Des sources lumineuses dont l'efficacité lumineuse est éle-
vée (lampes à décharge équipées de ballasts électroni-ques),
• Des luminaires de performances photométriques adaptéesau site et à la nature des activités afin d'offrir des condi-tions d'éclairage satisfaisantes en termes de qualité delumière, de limitation de l'éblouissement et de valorisationde l'environnement,
• Des systèmes de gestion de l'éclairage permettant demoduler les temps de fonctionnement et les niveauxd'éclairage suivant les usages et les apports de lumièrenaturelle.
8.2 L’éclairage général et l’éclairaged’accentuation
8.2.1. Éclairage généralL’éclairage général est l’éclairage de base d’un local,c’est celui qui détermine l’ambiance générale. Il doitêtre composé en fonction de la surface du local, del’activité qu’il abrite et de l’atmosphère générale quel’on veut dégager.
8.2.2. Éclairage d’accentuationC’est un éclairage directionnel ou localisé qui met l’ac-cent sur certains produits, certaines zones.
Il permet aussi bien de créer des contrastes de couleur qued’éclairement. Ces contrastes sont d’autant plus visibles quel’éclairage général est faible.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’éclairage des locaux professionnels(commerces)
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
8
Le choix des lampes doit être fait d’une part, en fonctiondes caractéristiques propres à chaque catégorie delampe et d’autre part, en fonction du type d’éclairagerecherché.
Ce choix doit être fait sur la base des 4 critères suivants :• La durée de vie utile (ou économique) de la lampe,• L’efficacité lumineuse exprimée en Lumen par Watt,• La température de couleur en Kelvin,• L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC). Le choix des lampes par secteur peut se faire sur la base desrecommandations d’éclairage des locaux tertiaires présentéesdans le tableau ci après :
A titre d’exemple, l’indice de rendu doit être au moins de :• 90 dans les zones de vente d’un magasin,
• 85 dans les bureaux, les locaux scolaires, etc.,• 80 dans les locaux de services, les réserves, etc.
Les caractéristiques des lampes sont données à titre indicatifdans le tableau ci dessous.
PERFORMANCE
L’éclairage général doit de préférence être réalisé enfluorescence avec soit :
• Des tubes fluorescents haut rendement (tubes dits T8),• Des tubes de 16 mm de diamètre (tubes dits T5), • Des lampes fluo compactes d’intégration pour les installa-
tions neuves,• Des lampes fluo compactes de substitution (avec culot à vis
ou à baïonnette dans le cas de rénovation d’installationsexistantes).
L’éclairage de mise en scène (ou encore d’accentuation)jusqu’alors réalisé avec des lampes halogènes très basse ten-sion doit de préférence et lorsque cela est possible être réaliséavec :• Des lampes à iodures métalliques à brûleur céramique.
MISE EN ŒUVRE
Sur la base des “Recommandations” de l’association françaisede l’éclairage.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’éclairage des locaux professionnels
(commerces) 8
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
Type de lampes Puissance enwatts
(W)
Température de couleur(Tc) en kelvins(K)
Indicede rendudes couleurs
(IRC)
Efficacitélumineuse en lumens par watt(lm. W-1)
Durée de vieéconomique
(heures)
Utilisation dans lescommerces
Halogènes tension *normale (230 V)
25 à 500 2 700 100 13 à 20 2 000 déconseillé
Halogènes TBT * (12 V)dichroïque ou non
15 à 1502 900 à 3 000
100 15 à 252 000 à4 000
déconseillé
Sodium Blanc 35, 50, 100 3 000 83 46 à 48 10 000 ★★★
Iodures métalliques àbrûleur céramique
35 à 2503 000 à 4 200
80 à 97 54 à 956 000 à 15 000
★★★
Tubes fluorescents hautrendement
18 à 582 700 à 6 500
85 98 73 103
12 000 à 16 000 (avec ballastélectronique)
★★
Tubes fluorescentsélectroniques 16 mm
14 à 802 700 à 6 500
85 95 95 10416 000 à 20 000
★★★
Fluo compactes à culot à broches
5 à 702 700 à 5 000
85 50 8712 000 à 15 000
★★
Eclairagegénéral oud’accentuation
Fluo compactesprofessionnelles culotE14/E27/B22
5 à 272 700 à 4 000
85 44 8712 000 à 15 000
★
Ecla
irag
ed
’acc
entu
atio
nEc
lair
age
gén
éral
* Contrairement à toutes les autres, ces lampes sont très sensibles aux variations de tension. ★ Bon - ★★ Très Bon - ★★★ Excellent
Magasins de vente Eclairement (lux) IRC Tc (K)
Alimentation 500 80 - 90 3 000 - 4 000
Epicerie fine 300 - 500 80 - 90 3 000 - 4 000
Boulangerie 300 80 - 90 2 700 - 3 000
Boucherie -charcuterie
500 - 800 90 - 100 4 000 - 6 500
Textile Maroquinerie 500 - 800 90 - 100 5 000 - 6 000
Horlogerie - bijouterie 500 - 800 90 - 100 4 000 - 5 000
Fleuriste 500 90 - 100 4 000 - 5 000
Coiffeur - Salon debeauté
500 - 750 90 - 100 4 000 - 5 000
Recommandation de l’AFE. Source EDF : “Éclairage intérieur deslocaux tertiaires”
8.3 Le choix des sources lumineuses (lampes)
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’éclairage des locaux professionnels(commerces)
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
8
8.4 Le choix des luminaires
Le choix des luminaires est effectué en fonction de lalampe retenue, de ses caractéristiques photométri-ques qui déterminent les effets recherchés, la réparti-tion de la lumière et le confort visuel souhaité ainsique l’esthétique de l’appareil.
PERFORMANCE
Les luminaires pour les sources fluorescentes (tubesou lampes) sont équipés de ballasts électroniquesséparés.
Pour une bonne efficacité énergétique de l’éclairage, lesluminaires doivent disposer d’une optique performante(miroir aluminium).
Pour la rénovation des locaux de plus de 100 m2, laRéglementation Thermique (RT dans l’existant) impose que :• la puissance installée pour l’éclairage général du local est
inférieure ou égale à 2,8 watts par mètre carré de sur-face utile et par tranche de niveaux d’éclairement moyenà maintenir de 100 lux sur la zone de travail ;
• ou bien la nouvelle installation d’éclairage général estcomposée de luminaires de type direct ou direct/indirectde rendement normalisé supérieur à 55 %, équipés deballasts électroniques et qui utilisent des lampes présen-tant une efficacité lumineuse supérieure ou égale à 65lumens par watt.
Les luminaires pour lampes iodure métallique céramiquesont équipées lorsque c’est possible de ballasts électroni-ques.
Tous les luminaires qui ne sont pas équipés de lampe àréflecteur incorporé doivent être munis d’une optiqueadaptée à l’usage.Pour respecter le code du travail et la sécurité du public,tout luminaire sans vasque ou grille de défilement estinterdit si il est directement accessible ou si la lampe estdirectement visible (risque de blessure suite au bris de verrede la lampe).
Les luminaires sélectionnés doivent répondre en matière desécurité et de qualité d’éclairage aux exigences suivantes :• Les luminaires doivent porter la marque “NF luminaires”
et répondre aux normes européennes harmonisées de lasérie NF EN 60 598.
• La marque de qualité européenne ENEC est facultativemais fortement recommandée.
MISE EN ŒUVRE
• Selon la norme NF C 15-100 pour le raccordement élec-trique des luminaires.
• Selon les normes relatives à l’éclairagisme NF EN 12464-1 et ISO 8995/CIE 8008 “éclairage des lieux de travailintérieurs”, NF C 71-121 “Méthode simplifiée de prédé-termination des éclairements dans les espaces clos etclassification correspondante” et NF X 35-103 “Principed’ergonomie visuelle applicables à l’éclairage des lieuxde travail”.
• Selon la norme NF C 71-120 “Méthodes recommandéespour la photométrie des lampes et des appareils d’éclai-rage.
• Selon la norme NF X 35-103 “Ergonomie – Principesd’ergonomie visuelle applicables à l’éclairage des lieuxde travail”.
• Selon les règles de l’art définies dans les“Recommandations” de l’Association française del’éclairage.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
L’éclairage des locaux professionnels
(commerces) 8
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
8.5 Le choix des systèmes de gestionde l’éclairage
PERFORMANCE
Les luminaires équipés de lampes fluorescentes ou delampes à iodure métallique à céramique seront équi-pés dès que cela sera possible de dispositifs decontrôle de l’éclairage tels que :
• Systèmes de détection de présence (sauf pour les espa-ces de vente)
• Systèmes de gradation de la lumière• Horloge calendaire ou horaire pour les luminaires équi-
pés de lampes fluorescentes
Il est recommandé, dans le cas de locaux disposant d’ap-ports importants en lumière du jour, d’installer un détec-teur de lumière à cellule photoélectrique associé à un gra-dateur électronique de lampe afin de bénéficier aumaximum des apports de lumière naturelle et d’allierconfort visuel et économies d’énergie.
Pour les zones faiblement fréquentées ou de passage occa-sionnel (toilettes, etc.), les systèmes de détecteurs de pré-sence seront privilégiés.
Pour la rénovation des locaux de plus de 100 m2, laRéglementation Thermique (RT dans l’existant) impose que :Si le ou les occupants peuvent agir sur la commande del’éclairage, le local doit comporter au moins l’un des dispo-sitifs suivants :• un dispositif d’extinction ou de variation du niveau
d’éclairement à chaque issue du local (par exemple uninterrupteur) ;
• un dispositif, éventuellement temporisé, procédant àl’extinction automatique de l’éclairage lorsque le localest vide (par exemple un détecteur de présence ou uneminuterie) ;
• une commande manuelle permettant l’extinction ou lavariation du niveau d’éclairement depuis chaque postede travail.
Si ce dispositif n’est pas situé dans le local considéré, ildevra alors permettre de visualiser l’état de l’éclairage dansce local depuis le lieu de commande (par exemple unvoyant lumineux signalant l’allumage de l’éclairage).
Lorsque l’éclairage naturel est suffisant, l’éclairage artificielne doit pas être mis en route automatiquement, notam-ment par une horloge ou un dispositif de détection de pré-sence (cela nécessite la présence d’un capteur de lumièrequi interdit l’allumage de l’éclairage si le niveau d’éclaire-ment est suffisant).
ZOOM SUR LES LEDS
L'utilisation des lampes à LED dans les secteurs de lasignalisation ou de la décoration d'intérieur ou debâtiment public commence à s'élargir à d'autres sec-teurs d’applications.
On les rencontre notamment en tertiaire, commesolutions d’éclairage d’accentuation et mêmed’éclairage général.
Les principaux avantages des LED sont leur faibleconsommation et l’absence d’émission d’ultravioletsqui dénaturent les produits et d’infrarouges qui lesbrûlent.
L'absence cependant de normes de caractérisationdes performances des lampes à LED, ne permet pasencore de les sélectionner avec pertinence, il estdonc important de se rapprocher du fournisseuret/ou du fabricant pour obtenir toutes les informa-tions qui permettront de répondre par le choix desbons produits aux exigences du chantier.
Un des usages le plus pertinent concerne l’éclairaged’accentuation.
44
Infrastructures decharge pour VéhiculesHybrides Rechargeablesou Electriques
L’objet de ce paragraphe est de définir les
spécifications techniques générales des
installations à réaliser pour des garages ou des
parkings de particuliers afin de permettre la
charge normale de véhicule hybrides
rechargeables ou électriques.
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
9
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
Infrastructures de chargepour Véhicules Hybrides
Rechargeables ou Electriques 9
9.1 Maison Individuelle Isolée ouMaison Individuelle Groupée
MATÉRIELS ET FONCTIONNALITÉS
Dans le cas d’une Maison Individuelle Isolée, l’infrastructurede charge pourra être réalisée sous 2 formes différentes :• Borne de charge sous la forme d’un coffret mural, ou sur
mat, conforme à la norme CEI 61851-22, équipée d’uneseule prise de charge.
• Prise de charge 16 A (2P + T), conforme aux normes NF C61-314, CEI 60309-1 et 60309-2, installée dans le garage.
MISE EN ŒUVRE
La prise de charge, ou la borne de charge sera alimen-tée, à partir du tableau de distribution, par un circuitspécialisé tel que défini dans la norme NF C 15-100
La protection différentielle et la protection contre les surin-tensités seront conformes à la norme NF C 15-100.
9.2 Logement collectif
MATÉRIELS ET FONCTIONNALITÉS
Dans le cas d’un appartement, l’infrastructure de chargepourra être réalisée sous 2 formes différentes :• Borne de charge sous la forme d’un coffret mural, ou sur
mat, conforme à la norme CEI 61851-22, équipée d’uneseule prise de charge.
• Prise de charge 16 A (2P + T), conforme aux normes NF C61-314, CEI 60309-1 et 60309-2, installée dans le garage
MISE EN ŒUVRE
• Alimentation à partir du tableau électrique de l’appartementLa prise de charge, ou la borne de charge sera alimentée,à partir du tableau de distribution, par un circuit spécialisétel que défini dans la norme NF C 15-100.
La protection différentielle et la protection contre les surin-tensités seront conformes à la norme NF C 15-100.• Alimentation à partir du tableau général basse tension
TGBT situé dans les parties communes ou point de livrai-son (compteur – disjoncteur) créé à cet effet.La prise de charge, ou la borne de charge sera alimentéetel que défini dans la norme NF C 15-100.
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RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE 2011
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS
Notes
TRAVAUX HABITAT ET LOCAUX PROFESSIONNELS 47
V o u s s o u h a i t e z d e v e n i r
P a r t e n a i r e B l e u C i e l d ’ E D F ?
C O N T A C T E Z L A L I G N E C O N S E I L P A R T E N A I R E S 3 3 8 1 3 3 3 3 3 8 0 8 7 ( P r i x d ’ u n a p p e l l o c a l , s a u f s u r c o û t i m p o s é p a r c e r t a i n s o p é r a t e u r s d e t é l é p h o n i e ) V o t r e n u m é r o d ’ a p p e l d é d i é p o u r r é p o n d r e à t o u t e s v o s q u e s t i o n s
c o n c e r n a n t l e p a r t e n a r i a t B l e u C i e l d ’ E D F , l ’ u t i l i s a t i o n d u s i t e I n t e r n e t , l a
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www.edf.frOrigine62010 de l’électricité vendue par EDF
81,0% nucléaire - 10,7% renouvelables (dont 7,9% hydraulique)
3,4% charbon - 3,0% gaz - 1,6% fioul - 0,3% autres
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