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    evident . A t h igh temperatures we might expect (4) to be val id again. I f we assume that 1/ . 1 ~n, then Ex will be crude ly independent of e lec t ron-concent rat ion -- wh ich is seen to be the case. A t lower temperatures , if 1/x 2 is no longer very much greater than 1/T 1 (phonon-phonon scat ter ing not ent i re ly dominant ) we should expect E x to increase w i th d imin ish ing e lect ron-concentrat ion , as is indeed observed. The detai led temperature -var ia t ion will depend on the re lat ive rate of decay of Cp and N.

    This makes i t appear well wor thwhi le to car ry out exper iments on semiconductors in the l iquid he l ium region and these have been s tar ted in our laboratory . I t would ev ident ly also be most desirable to have a quantitative theory of latt ice thermal conduct ion and to gain fu r ther in fo rmat ion on "phonon-e lec t ron" scatter ing.

    I am most gratefu l to Doctors ' J . S. Dugda le and W. B. Pearson for va luable discussions, etc.

    Received 17-6-54.

    REFERENCES

    1) W i 1 s o n, A. H., Theory of Metals, Cambridge University Press, 1st and 2nd editions, (1936), (1953).

    2) M o t t, N. F. and J o n e s, H., Theory of Properties of Metals and Alloys, Clarendon Press, Oxford (1936).

    3) G u r e v i e h, L., J. Phys. U.S.S.R. 9 (1945) 477; J. Phys. U.S.S.R. 10(1946) 67. 4) F reder ikse , H.P.R. ,Phys. Rev. 02(1953) 248. 5) Private communication. 6) M ak inson , R.E.B. ,Proc. Camb. phil. Soe. 34(1938) 474. 7) MacDona ld , D. K.C. and Pearson , W. B., Proe. roy. Soe. A '~i9 (1953) 373; Proe.

    roy. Soe. A 221 (1954) 534.

    Friedel, J . Phys ica XX 1954 No. 11

    Amsterdam Conference Semiconductors

    EMPLOI D'UNE MASSE EFFECTIVE DANS LES SEMI-CONDUCTEURS

    par J. FRIEDEL

    Centre de Reeherehes M~tallurgiques de l'Ecole des Mines de Paris, France

    I. Introduction. Dans les semi -conducteurs perturb6s par l ' ag i ta t ion thermique ou des impuret6s, un 61ectron d'6nergie E vois ine de celle E 0 de la l imite de la bande de con- duct ib i l i t6 est couramment tra i t~ comme se d6pla~ant dans le potent ie l per turbateur seul, avec une 6nergie E -- E 0. Dans cette approx imat ion , due ~ T i b b s x) z) 3), c 'est la masse 61ectronique normale qui doit ~tre utilis6e, et non pas la masse effective due

    la s t ruc ture cristal l ine. L 'emplo i d 'une masse effective est li6e ~ une approx imat ion dif f6rente que nous ana lysons ensuite.

    2. Approximation de T i b b s. Si V Rest le potent ie l du cr istal par fa i t et Vp la per- tu rbat ion , la fonct ion d 'onde ~v de l '61ectron d'6nergie E sat is fa i t ~ l '6quat ion de

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    Schroedinger , ~crite en unit6s atomiques (e = h = rn = 1),

    zl~o + 2(E - - V R - Vp)~ = 0.

    Nous posons

    = ~(~)w (1)

    off ~0() est une fonct ion de Bloch d'~nergie e et de moment k :

    A~+2(s - - VR)~=0.

    w sat is fa i t alors k l '~quat ion

    Am + 2(E -- s - - Vp -- 6Vv) w ---- O. (2)

    ~0 est done le p rodu i t de la fonet ion de Bloch ~v(~) et d 'une fonet ion w qui repr6sente un ~leetron d'6nergie E -- e se d~plagant dans le potent ie l per turbateur V v si le potent ie l correct i f ~Vp = -- (Vq~#p) (Vw/w) peut 8tre n~glig6.

    D 'apr~s (2), [Vw/w[ est pet i t si [E -- e -- Vp[ et [VVv[ sont petits. Lare la t ione lass i - que 4)

    f ~* V~dT/f ~* qadT = i V k e,

    off 17 k ind ique le grad ient dans l 'espaee des moments , mont re qu 'une valeur moyenne du premier facteur s 'annu le si e est une ~nergie stat ionnai re dans l 'espace des moments : Vk8 = 0. Cette condit ion, coupl6e avee [E -- ~ -- Vp[ pet it , donne ~ = E o, le bas de la bande de conductibi l itd.

    Cette so lut ion a 6t~ employee pour les n ivaux d ' impuret6s 6) et l 'ag i ta t ion thermi - que [th6orie des , ,potentiels de d6format ion" , cf. e) mais pas 7)].

    L 'approx imat ion est va lable pour E > E0; pour la bande de valence comme pour celle de conduetibi l i t&. E 0 n 'es t pas n6cessa i rement le centre d 'une z6ne. On t ient assez fac i lement compte du te rme correcti f ~ Vp sous une forme approeh6e x0).

    L 'approx imat ion est sp6c ia lement bonne pour la bande de conduct ib i l i t~ des m6taux cubiques, c 'est dire quand E 0 est le centre d 'une z6ne s de masse effective voisine de l 'un i t* et que les poly~dres atomiques sont presque sph6riques. Dans ee eas V9 et non plus seu lement sa va leur moyenne, est tr~s pet i t dans presque tout l 'es- pace 4).

    Quand la masse effective en E 0 est dif f~rente de la masse r6elle rn = 1, on peut songer ~ l ' in t rodui re dans l '~quat ion (2) ~), qui pent alors s'~erire

    [E - ~( - w) -ve - ~v~] ~ = 0 (3)

    off e est trai t6e comme une fonet ion du moment k. Cette approx imat ion n 'es t pas meilleure. Le te rme eorrecti f s '6crit en effet

    ~v~ = - (v~/~) i f 'w /w) - (1/2w) law + 2{~ ( - i v ) - Eo) w].

    Soit, par un d6ve loppement en Vw valable pour [VVpI et IE -- Eo -- Vp[ petits,

    ~vp .~ - (Vq~/~) (Vw/w) + (~/2w) [Vk Vk ~(k0) -- /] VZzw,

    si Ies t le tenseur unit~ et k 0 le moment de la fonct ion de Bloch ~o d'~nergie E 0. L 'em- ploi de l '~quat ion (3) in t rodu i t donc une correct ion suppl~menta i re (1/2w) [VkVke- - l ] VVw [soit ( I /m* -- 1) (E -- E o -- Vp) pour une masse effective rn* iso'trope] qui n 'a pas de raison, en g~n~ral, de se re t rancher du premier terme.

    La solutiofi (1), (2) de T i b b s, avec une masse normale, est done pr~f~rer. La s t ructure cristal l ine, et en part icu l ier l 'an isotropie de la masse effective, n 'y appara i t que dans le te rme eorrecti f dVv et la fonet ion modulat r iee q0 s) ~).

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    3. Masse eftective. La not ion de 'masse effect ive' interv ient dans un t ra i tement diff6rent de la fonct ion d 'onde ~o de l'61ectron, qu i peut 8tre pr6seut6 de la fagon sui- vante 4) xz) z2) zs). Pour une perturbat ion Vp c0nstante, ~0 ~ ~(E -- Vp), une fonction de Bloch d'6nergie s = E -- Vp et de moment k. Quand Vp varie lentement, on peut encore analyser ~ en chaque point comme un pa4uet de fonctions de Bloch d'6nergies voisines de E -- Vp et de moments voisins de k, donc dot6 d 'une vitesse v ---- Fke assez bien d6finie. Les relat ions dVp ----- v dk ---- Fv dt permettent alors d'6crire la relation classique entre la force appliqu6e F et l'acc616ration: dv/dt -~ (I/m*) E off 1fro*

    VkVke est l ' inverse de la 'masse effective' dans la bande pour l '6nergie e -~ E -- Vp et le moment k.

    Cette approx imat ion demande que l ' incert i tude relat ive sur la vitesse v du paquet d'ondes soit faible en chaque point: la largeur du paquet dolt ~tre faible, douc [ VVp [ peti t ; son 6nergie moyenne ne doit pas 6tre voisine de la l imite de zone, off v s 'annule (]E - - Vp -- E0[grand ). Si ~k est la largeur du paquet, son extension spatiale est de l 'ord~ede 16hi; la largeur du paquet dans les 6nergies sera donc *) ( l /m*) [(k -- k0) 6hi

    I VVp[ [~k[ -I. On veut ]~k[ ~ ]k - -ko]; soit, avec (k - ko)= ~ 2m* (E - E 0 ~ Vp),

    m* IVV.,,I ,~ ]2m* (E - - E o - - V~)[ 3/2 (4)

    Quand cette condit ion est satisfaite, ~o est appro~imat ivement une fonct iou de Bloch, dont l '6nergie e = E -- Vp varie dans l 'espace. Cette solution est diHdrente dans son principe de celle de T i b b s, qui suppose [E ~ E0 -- V~] pet i t et utilise une fonction de Bloch d'6nergie e = E 0 constante.

    La condit ion (4) n 'est pas toujours remplie darts les semi-conducteurs, off ' l '6nergie E des 61ectrons est assez voisine de la l imite de bande E 0. On ne peut alors attr ibuer une masse effective d6termin6e au paquet de fonctions de Bloch, qui dolt ~tre 6tudi6 par des m6thodes plus complexes x4) as) le) ; si I vVH est petit, on pent aussi employer 1'approximation de T i b b s.

    Pour un 61ectron li6 k un centre d'impuretd par exemple, l 'approx imat ion de T ibbs~) donne E=E o -Z2]2~ et V~= - -Z/~r (Zcharge du centre, ~ con- stante di~lectrique ). La condit ion (4) donne, pour la distance r au centre de l ' impuret~, (~]8m*Z) ~ r ~ (2~]Z) -- n](2m*)Z ou r >)> (2x/Z) -t- x/(2m*)~Z. L 'approx imat ion n'est doric pas valable dans une partie notable de l 'extension de l '~tat, dont le rayon de Bohr est ~/Z. Elle est meil leure pour les ~lectrons darts la bande de conductibi l it~ (E > E0), pour lesquels seule subsiste la condit ion r >) ~18 m*Z.

    Pour un cristal parfait soumis ~ un champ dlectrique VV 1, = F constant z~) ~s), l 'emploi d 'une masse effective est valable d'apr~s (4) sauf ~ distance inf6rieure l ~ 1]2(m*F)t du point o5 E - - Vp = Eo.l est assez faible (1 < l< 100 unit~s atomiques pour 10 ~ < F < 1 V]cm) et n'est qu 'une petite fraction du parcours total L de l '~leetron dans la bande: l[L = F213[2m *~ ,dE pour une baude de largeur E(10 -2 < l .AE ev < 10 -n pour 102 < F < 1V/era).

    En conclusion, uue masse effective peut ~tre attr ibu6e aux 61ectrons de conduction. L 'approx imat ion de T i b b s, avec une masse normale, convient peut-Stre mieux aux n iveaux d' impuret6. Ceci pourrait expl iquer les 6nergies de dissociation du m~me ordre pour les centres net p dans le si l icium ou le germanium 19), malgr6 la diff6rence des masses effectives des bandes de conductibi l it6 et de valence 2o).

    Re~:u I-7-54.

    *) L'~lar~,i.s~e~oeBt d.~ fa.it que ]e cristal est fini est n6gligeable ~).

  • EMPLOI D'UNE MASSE EFFECTIVE DANS LES SEMI-CONDUCTEURS 1001

    REFERENCES

    I) T ib bs, S. R., Trans. Farad. Soc. 35 (1939) 1471. 2) Peckar , S., J . Phys. USSRI0 (1946) 431. 3~ Fr iede l , J . , J . Phys. Rad.(1954). 4) Mot t t N. F. et Jones , H., Metals and Alloys, Oxford (1936). 5) M o t t, N. F. et G u r n e y, R. W., Ionic crystals, Oxford (1948). 6) Bardeen, J. et Shoek ley , W.,Phys. Rev. 80(1950) 72. 7) S h o c k 1 e y, W., Semi-conductors, New-York (1950). 8) Dexter , D.L.,Phys. Rev. 95(1954) 244. 9) Krumhans l , F.A.,Phys. Rev. 93(1954) 245.

    10) Ara fa , K. I., Proc. phys. Soc. 352 B (1949) 238. 11) S e i t z, F., Theory of Solids, New York (1940). 12) Jones , H. et Zener , C., Proe. roy. Soc. 144(1934) 101. 13) S la ter , J. C., Phys. Rev.' /6 (1949) 1952. 14) P e a r s o n, G. L. et B a r d e e n, J., Phys. Rev. "/5 (1949} 855. 15) Wann ier , G. H., Phys. Rev. 52 (1937) 191. 16) A d a m s II, E. N., Phys. Rev. 85 (1952) 41; 86, 427; 89 (1953) 633; J. chem. Phys. 21 (1953)

    2012. 17) Zener , C.,Proc. roy. Soc. A145(1934) 52. 18) Houston , W. V., Phys. Rev. 5'1 (1940) 184. 19) Bur ton , J.A.,Ph.ysica20 (1954) 845. 20) K i t te l , C., Physica20 (1954) 829.

    Hodgk inson, 1R. J. Phys ica XX 1954 No. 11

    Amsterdam Conference Semiconductors

    THERMAL ACCEPTORS IN GERMANIUM

    by R. J. HODGKINSON

    Communication from the Staff of the Research Laboratories of The General Electric Co. Ltd., Wembley, England

    I t has been suggested 1) that thermal acceptors in german ium are copper atoms, and that the equi l ibr ium thermal acceptor concent ra t ion at any temperature is the same as the saturat ion concent ra t ion of copper in solid so lut ion at that temperature . Thurmond and St ru thers2) have a l ready g iven a thermo-dynamic t reatment of the problem. A l though the present approach gives s imi lar results, i t enables a clearer phys ica l p ic ture to be g iven of the processes involved, and the general shape of the solubi l i ty curve to be predicted.

    Above the copper -germanium eutect ic temperature of 650C, the solid so lut ion of copper is in equ i l ibr ium wi th the l iquid phase. Fig. 1 shows a solid solubi l i ty Curve determined f rom our thermal acceptor measurements s).

    Below about 800C, the saturat ion concent ra t ion a [1/cm3] of copper a toms at temperature T [K] is g iven by an equat ion of the form,

    n a ---- A exp (--E/kT) (1) A and E are posi t ive constants , k = Bo l tzmann 's constant .

    Above about 800C, the solid solubi l i ty falls below the va lue g iven by equat ion (1), and above 880C, it decreases rap id ly wi th r is ing temperature .


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