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5/13/2018 Enquête médecins 3/3 - slidepdf.com

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Mercredi 1er  février 2012

Ouest-FranceDinan

TADEN - DINAN

Mercredi 1er et jeudi 2 février

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La médecine se spécialise de plus en plusDinan, avec ses spécialistes libéraux et salariés, est très bien dotée. Malgré tout,

certaines spécialités n’attirent plus les jeunes.

Unevillebiendotéeen spécialistesSi les généralistes peuvent parfoismanquer (lire Ouest-France de lundiet d’hier), les spécialistes sont pré-sents en grand nombre à Dinan. Al-lergologues, angiologues, rhumato-logues, stomatologues… Quasiment

 toutes les spécialités sont représen- tées dans le domaine libéral ou à l’hô-pital. « Pour une ville de notre taille,on a un panel très complet de mé-decins. Avec certaines spécialitésrares comme la neurologie, l’infec-

  tiologie ou l’hématologie que l’oneffectue grâce à des vacations croi-sées avec l’hôpital de Saint-Malo »,précise Marc Taillandier, directeur dé-légué du centre hospitalier de Dinan.

Trop despécialistes ?« C’est une tendance générale enFrance : on compte 55 % de spécia-listes pour 45 % de généralistes »,analyse le Dr Hervé Seignard, del’Ordre des médecins. Un pourcen-

 tage qui inquiète un peu le médecin :« Les patients vont désormais chezun spécialiste pour tout et n’importequoi… Sans passer par leur médecin

  traitant ». L’idée du médecin référentimposé par la Sécurité sociale devaitlimiter cette déviance. Malgré tout, lepatient continue de s’adresser direc-

  tement au spécialiste et « personnene fait la synthèse du dossier médi-cal ».

Des spécialitésplus fragiles

Certaines spécialités sont « sinis- trées ». « Il y a peu d’anesthésistes,de réanimateurs, de radiologues etd’urgentistes sur le marché », noteMarc Taillandier. Si bien que l’hôpital

est parfois obligé d’avoir recours àdes intérimaires. Dans le cadre de lacommunautéhospitalière de territoire,les hôpitaux de Saint-Malo et Dinansont amenés à échanger leurs méde-cins pour assurer les gardes et la per-manence des soins. « Cela concernedéjà les radiologues. Nous pour-rions créer des équipes médicalesde territoire pour d’autres spéciali- tés », envisage le directeur déléguéde l’hôpital.

Unmanqued’ophtalmologistesAvec huit ophtalmologistes dans lecentre de Dinan, on pourrait croireque la ville est bien dotée. Pourtant,

il n’est pas rare de devoir attendre jus -qu’à six mois pour obtenir un rendez-vous. Si bien que certains patientsn’hésitent pas à aller jusqu’à Dinardou Saint-Malo pour les urgences. L’ar-rivée du Dr Josselin (lire ci-contre) nesuffira pas à combler le manque.

Des gynécologues en voiede disparition

Exercer la gynécologie en libéral de-vient de plus en plus dur. « C’est une

spécialité à risque, comme les anes-  thésistes. Maintenant, à la moindrecomplication de grossesse, le mé-decin risque un procès », constate leDr Seignard. Une désertion de la spé-cialité qui inquiète les gynécologues.« Quand on retirera les plaques denos cabinets, on sait que l’on n’aurapas de successeur », prédit un gyné-cologue du centre-ville.

Émilie CHASSEVANT.

Dernier volet de notre enquête sur la

densité médicale avec les médecins

spécialistes.

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3

Des praticiens de plus en plus pointus à la polyclinique« La chirurgie générale n’a plus levent en poupe. Désormais, les pa-

 tients veulent le spécialiste de l’or-gane pour se faire opérer. » DanielCaille, président du groupe VivaltoSanté, qui vient de racheter la polycli-nique de la Rance, connaît les enjeuxactuels. « On ne veut plus, commeavant, des chirurgiens qui vont opé-rer une appendicite, puis une frac-

 ture du bras, puis un intestin. Désor-mais, nous avons des spécialistesdela prothèsede hanche, degenou,de la main… » renchérit Bernard Ca-belguen, directeur de la polyclinique.

Déjà très performante avec ses 40praticiens, la polyclinique veut atti-rer des chirurgiens de pointe. « Pourremplacer les praticiens qui parti-ront à la retraite, nous recruteronsdes chefs de clinique, des pros enmatière de formation. »

Le conseil d’administration réflé-chit actuellement à ses carences enconcertationavecla cliniquede l’Éme-raude de Saint-Malo (appartenantégalement au groupe Vivalto). « Pourla chirurgie réfractive, nous avonsrecruté un nouvel ophtalmo. Pourl’orthopédie, un secteur de plus enplus demandé, nous avons accueilliun nouveaumédecinl’an dernier. Unnouvel anesthésiste vient également

d’arriver », explique le directeur.Mais la polyclinique voudrait déve-

lopper d’autres secteurs. La chirur-gie vasculaire lourde, par exemple.« Nous pourrions faire se déplacer

un praticien à Dinan pour éviter quedes patients aillent à Rennes ouSaint-Brieuc », imagine Bernard Ca-belguen. Une réflexion est égalementen cours pour l’urologie.

En 2010, la polyclinique a accueilli15 700 patients (4 560 patients hos-pitalisés, 6 345 en ambulatoire, 3 267en endoscopie et 1 540 en soins ex-

 ternes).

Le directeur de la polyclinique Bernard Cabelguen, Jean-Luc L’Helgouarc’h, président du conseil d’administration et 

Daniel Caille, président du groupe Vivalto, le 16 janvier, lors de la signature de leur accord.

     A    r    c     h     i    v    e    s      O    u    e    s     t   -     F    r    a    n    c    e .

Un nouvel ophtalmo pour combler le manque

Profil

1999 à 2004. Études de médecine àRennes.2004 à 2009. Internat au CHU deBrest.

2009 à 2011. Chef de clinique auCHU de RennesJanvier 2012. Arrivée à Dinan.Des délais de rendez-vous allant jus-qu’à six mois, des patients préférantparfois aller à Saint-Malo ou à Di-nard… Comme partout en Bretagne,Dinan manque d’ophtalmologistes.Une carence que le Dr Pierre-Ma-rie Josselin ne va pas combler à luiseul. Mais l’arrivée du jeune ophtal-mologiste de 32 ans va améliorer lasituation.

Formé au centre hospitalier deBrest, « un des meilleurs en ophtal-mologie », le Dr Josselin s’est instal-lé début janvier dans le cabinet situérue Yves-Guyot. « Je vais prendrela succession du Dr Mathaut, quipart à la retraite l’an prochain »,explique le médecin. Travailler avecquatre confrères ne présente quedes avantages selon lui. « Un cabi-net de groupe est souvent mieux équipé et permet de faire plus dechoses. »

Également médecin à la polycli-nique de la Rance pour la chirurgiedes yeux, le Dr Josselin explique le

manque d’ophtalmo par le numerusclausus qui a fait baisser le nombrede médecins. « En 2005, il y avait5 400 ophtalmos en France. En2015, il n’y en aura plus que 3 000.Alors que les besoins augmententà tousles âges. Lepremierexamenest conseillé dès neuf mois. Avecles maladies liées à l’âge, on a plusde personnes âgées également »,s’inquiète-t-il. Avec le départ des ba-by-boomers à la retraite, la situationn’est pas prête de s’améliorer.

E. C.

Le Dr Pierre-Marie Josselin.

C’est le nombre de médecins au centre hospitalier 

René-Pleven. Un chiffre en hausse constante, puis-qu’il était de 83 en 2008 et de 89 en 2009. Plus de

la moitié sont des praticiens à temps plein. On compte 55 % de

femmes pour 45 % d’hommes.

 

93

Ophtalmologue

Dermatologue

Gynécologue

Psychiatre

Cardiologue

Pédiatre

Gastroentérologue

Angiologue

Pneumologue et allergologue

3 mois 6 mois      O    u    e    s     t   -     F    r    a

    n    c    e

de 2 semaines à 6 mois

de 2 semaines à 3 mois

de 2 semaines à 2 mois

de 10 jours à 2 mois

de 3 jours à 1 mois

de 2 à 3 semaines

de 3 à 8 jours

3 jours

4 mois

Délais pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste à Dinan

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L’info en direct sur

Faits divers

Deux blessées dans un accident à Trélat

Hier matin à 9 h, un accident de cir-culation s’est produit entre deux véhi-cules à l’entrée de Trélat, sur la routede Ploubalay, dans la direction de Di-nan. Les deux conductrices de 36 et80 ans ont été blessées légèrement

dans la collision. Les pompiers et lagendarmerie deDinan sontintervenussur les lieux.Une des femmes, piégéedans son véhicule, a été secourue parles pompiers qui l’ont transportée aucentre hospitalier de Dinan.

Collision de deux voitures quartier de l’Europe

Il était 16 h hier après-midi, lorsqu’un

accidentde la circulation s’est produit

au bout du boulevard de l’Europe,

près de la caserne des pompiers.

Une Peugeot 206 break conduitepar un homme de 87 ans et une Peu-

geot 406conduite parune femme de

36 ans, sont entrées en collision. Les

deux conducteurs, légèrement bles-

sés, ont été conduits au centre hos-

pitalier par les pompiers de Dinan.

Le passager de la Peugeot 406 n’est

pas blessé. La circulation a été tem-

porairement perturbée.

Scooter contre voiture rue de Chateaubriand

Hier, aux alentours de 16 h 20, un ac-

cident s’est produit dans le milieu dela rue de Chateaubriand. Un scoo-

 ter, conduit par un jeune homme de

 trente ans, et une Mercedes, sont en-

  trés en collision. Le conducteur du

deux roues a été conduit au centre

hospitalier de Dinan.

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