MONTPELLIER DANSE
DANS LA MÉTROPOLE
—ENTRÉE LIBRE
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LES GRANDES LEÇONS
DE DANSE—
SAM. 23 JUINAU VEN. 06 JUILLET
DE 10:00 à 11:00Sur les places de Montpellier et
des villes de la Métropole
Chaque matin, l’espace d’une heure, un artiste invité au 38e Festival
donnera sa grande leçon de danse. Un moment rare de partage entre un artiste et les amoureux de danse que
sont les habitants de la Métropole de Montpellier.
CINÉMA DANS LES MÉDIATHÈQUES
—SAM. 23 JUIN
AU MER. 04 JUILLET Dans les médiathèques de
Clapiers, Castries, Montpellier, Pérols, Pignan et
Saint-Jean-de-Védas
SPECTACLES—
FABRICE RAMALINGOM
A New Wild BlossomMER. 27 AU SAM. 30 JUINÀ Montpellier, Baillargues,
Fabrègues, Saint-Jean-de-Védas, Sussargues
SYLVAIN HUCGameboy
DIM. 1ER AU MER. 04 JUILLETÀ Pignan, Vendargues, Saussan,
Montpellier, Juvignac
EXPOSITION / INSTALLATION
TRISHA BROWN,UNE AMÉRICAINE À MONTPELLIER
VEN. 22 JUIN AU SAM. 07 JUILLETDE 12:00 à 18:00
Salle Béjart / AgoraEntrée libre
Cet hommage à la grande chorégrapheaméricaine disparue en 2017 prendra la forme d’une installation imaginée
autour du grand dessin réalisé lors du Festival Montpellier Danse 2002, dessin
qui est accroché dans la Salle Béjart à l’Agora depuis 2010. Photos, vidéos et
témoignages montreront combien Trisha Brown a marqué la ville et le Festival.
LES PARTENAIRES DU 38e FESTIVAL
Toutes les informations sur montpellierdanse.com et au 0800 600 740MontpellierDanse montpellier.danse @MontpellierDans
MONTPELLIER DANSE DANS LA MÉTROPOLE
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SYLVAIN HUCGameboy
Entrée libre—
Dim. 1er juillet 11:00 - Parc du château, avenue de l’Europe / PignanDim. 1er juillet 20:00 - Place Espartinas, avenue de la gare / Vendargues
Lun. 02 juillet 20:00 - Parking du foyer rural, rue des pénitents / SaussanMar. 03 juillet 18:00 - Parvis de la mairie, place Georges Frêche / Montpellier
Mer. 04 juillet 20:00 - Place du soleil / Juvignac
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MONTPELLIER DANSE DANS LA MÉTROPOLESYLVAIN HUC
Gameboy—
Conception, chorégraphie, lumières : Sylvain HucCréé en collaboration avec 14 danseurs amateurs : Cyril Cabirol, Brian Pater, Maxime Varobie� , Diallo Abdoul Goudoussy, Falicou Bamba, Tahirou Bakayoko, Diallo Amadou Simbé, Florent Brun, Joseph Burdin, Stefan Heinen, Medhi Mojahid,
Steven Nacolis, Roberto Steck Ibarra, Carlos Sureda GutierrezCréé avec le soutien du CIAM université Jean Jaurès de Toulouse et présenté lors du festival À corps à Poitiers en avril 2016, puis à la Fabrique et au
centre culturel Alban Minville à Toulouse. Gameboy a fait l’objet d’une reprise incluant de nouveaux danseurs grâce aux soutiens de la Sala Hiroshima à Barcelone et de l’Institut Français de Barcelone en décembre 2016. En juin 2017, l’Espace Matadero à Madrid accueillait le projet en y intégrant 6
danseurs de la Compañia Nacional de Danza avec le soutien de l’Institut Français de Madrid. En juillet 2017, Gameboy est présenté au festival d’Avignon, soutenu par l’Université Fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées, le CFVU de l’Université Toulouse Jean Jaurès, la Ville de Toulouse et accueilli par
l’université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, Campus culture, dans le cadre de Supramuros.La Cie Divergences est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Occitanie et par la Région Occitanie / Pyrénées-
Méditerranée et soutenue par le Département du Lot et la Communauté de Communes Cazals-Salviac.Durée : 30mn
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Vous reprenez Gameboy dans les villes de la Métropole de Montpellier. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots la teneur du projet ?Sylvain Huc : Gameboy s’inscrit dans le prolongement de Boys don’t cry (2016), pièce qui interrogeait déjà l’identité masculine. L’Université Jean Jaurès à Toulouse m’a alors proposé de mener un laboratoire de recherche avec une dizaine de garçons sur leur rapport à leur corps et à la masculinité. Aux prémices, Gameboy ne devait être qu’une restitution de ce laboratoire. Compte-tenu de l’ampleur que prenait ce projet, je l’ai transformé en un workshop d’une semaine au cours duquel j’invite des danseurs ayant déjà participé au projet et des amateurs. La pièce met en scène une meute de garçons qui, à la fois, se moquent d’eux-mêmes et interrogent leur propre rapport au corps et à la masculinité. Dans nos sociétés contemporaines, cette dernière est remise en question. L’homme aurait perdu une place solide, acquise depuis des siècles, rendant sa représentation incertaine. Or, ce discours existe depuis la Grèce antique. Il est toujours question d’une virilité qui serait en crise voire perdue. Je crois que ce sont plutôt des réactions de résistance et de refus de réenvisager notre rapport à nous-même en tant qu’homme. Ainsi, Gameboy se reconstruit à chaque fois
de manière singulière et di� érente, avec une multiplicité de points de vue même si certains stéréotypes perdurent. On s’amuse alors à les utiliser et à jouer avec. Gameboy est un processus de recherche croisant questions artistiques et questions sociales : qu’est-ce que la masculinité aujourd’hui ? Comment en représenter les multiplicités ? Comment le corps permet-il d’explorer ces questions ?
Est-ce que le fait de performer dans les rues change quelque chose ?Sylvain Huc : L’espace public o� re un nouvel environnement pour les danseurs et moi. Il va falloir envisager Gameboy di� éremment. En e� et, sur scène certains prenaient la parole en s’adressant directement au public or, dans les rues, ça sera plus di� cilement audible et il n’y aura pas de frontalité nette.
P R O P O S R E C U E I L L I S PA RNAT HA L I E B E C Q U E T E T M A Ï W E N N R E B O U R S
( M O N T P E L L I E R DA N S E ) , JA N V I E R 2 0 1 8
Sylvain HucAprès une formation universitaire en histoire et histoire de l’art où il achève un essai d’anthropologie politique en histoire grecque autour de « Bestialité, sauvagerie et sexualité
féminine en Grèce classique », c’est de manière abrupte et inattendue que Sylvain Huc découvre la danse contemporaine. Il intègre alors la formation du CDC de Toulouse en 2003. Après un parcours d’interprète (Richard Nadal, La Zampa, Coraline Lamaison, Laura Scozzi…), il prend la direction de la compagnie Divergences en 2014. Son travail se caractérise par une approche avant tout physique et très attachée au corps plus qu’à la danse proprement dite. Sa première création, Le Petit Chaperon Rouge, pièce jeune public, jouée 250 fois, pose les bases d’un travail chorégraphique singulier qui privilégie le corps, ses états, sa consistance en interaction très forte avec le son et la lumière. Rotkäppchen, déclinaison adulte du même conte meurtrier, poursuit l’exploration de ce travail charnel entre érotisme et cruauté. Vient ensuite Kapput, pièce pour quatre interprètes qui s’attache au motif de l’échec et du ratage. En� n Boys don’t cry en 2016, trio masculin qui explore le viril, ses injonctions, ses impasses et ses fragilités. Dans le prolongement de ce travail, Sylvain Huc crée Gameboy la même année avec un groupe d’étudiants toulousains lors d’un laboratoire de recherche. Ce projet à la fois pédagogique, participatif et artistique acquiert aujourd’hui
une dimension internationale en s’exportant et en intégrant des étudiants étrangers. Lex, son dernier solo verra le jour en mars 2019.
—SUR MONTPELLIERDANSE.COM
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_ AUDIO _écouter la conférence de presse
de Sylvain Huc, le 27 juinau Jardin de l’Agora
_ MAGAZINE _Lire en intégralité
• « Je souhaite plonger le spectateur dans un flux ininterrompu de perceptions », entretien avec Sylvain Huc
• « Danser en région » par Emmanuel Négrier• « Un artiste régional, est-ce que ça existe ? »,
réponses des artistes programmés et installés en région Occitanie
—Dim. 1er juillet 11:00 - Parc du château, avenue de l’Europe / Pignan
Dim. 1er juillet 20:00 - Place Espartinas, avenue de la gare / VendarguesLun. 02 juillet 20:00 - Parking du foyer rural, rue des pénitents / SaussanMar. 03 juillet 18:00 - Parvis de la mairie, place Georges Frêche / Montpellier
Mer. 04 juillet 20:00 - Place du soleil / Juvignac—