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LOI DE FINANCES

Actualité fiscale :ce qui change en 2012

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TOURISME

Le centenairedes batailles de la Somme

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Numéro 151 - février 2012

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ACTUALITÉS

RTE investit50 millionsPour sécuriser et garantir l’alimentationélectrique de l’Ouest Amiénois, RTE,gestionnaire du réseau de transportd’électricité français, va créer un postede transformation 400 000/225 000 voltsd’appui et de secours au poste d’Argœu-ves, raccordé à la ligne 400 000 volts quirelie Argœuves àPenly. Le site retenu serasitué sur la communede Limeux, au piedde l’antenne TDF, loin des habitationset sur une surface de 9 hectares. De là,une nouvelle ligne va être créée, d’unedistance d’un peu plus de 24 km en sou-terrain jusqu’au poste suivant.

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ENTREPRISES

Callwebs’installe à Amiens

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La vitrine du mois

« Un bel espaceatypiquedécoré façon loft »

Thomas Kurtzemann,Vertigo à Amiens

Rédaction:CCIAmiens-Picardie-Servicecommunication-6,boulevarddeBelfort -80000Amiens-Tél :[email protected]é :PMP,29, ruedelaRépublique,80000Amiens-Tél :0322828400-Fax:0322828419.

Directeur de la publication : André Alexandre • Rédactrice en chef : Anne Féger • Comité éditorial : André Alexandre, Françoise Boulfroy, DanielChenal, Daniel Gay, Guillaume Debart, Sylvie Pruvost, Béatrice de Villeneuve • Rédaction : Graziella Basile, Isabelle Boidanghein, Laure Bourdoncle,AnneCanonne,OmbelineChivé, SophieDesmaret,KaltoumeDourouri,MatthieuHérault,GuillaumeLamory,CaroleLegris, EléonoreLelong,AnnabelleLihrmann, Flora Pillon, Béatrice Pujebet, Nathalie Saillard, David Vershaeve. • Secrétariat de rédaction et coordination : Laëtitia Déprez, Annabelle Lihr-mann• Iconographie : Yveline Quillien • Conception : miz’enpage -www.mizenpage.com • Maquette : pré-presse • Impression : IPS • ISSN : 1269-326x• Dépôt légal à parution.

ENTREPRISES

Omniplast et Zumaplastalliance gagnante P. 3

ENTREPRISES

L’Institut de la réussitecoache les entreprisesà distance P. 3

ENTREPRISES

Noriap joueles partenariats P. 5

ENTREPRISES:Péronne:unenouvellemaisondelapresse P.3AILLEURS: TGVRhin-Rhône :lesretombéeséconomiques P.7TENDANCE:LabelorigineFrance:moded’emploi P.11E-CCI: Dunouveausurwww.amiens-picardie.cci.fr P.13

WWW.AMIENS-PICARDIE.CCI.FR

LOGISTIQUE

Avec ce numéro,le supplémentImmobilier de la CCI

ENTREPRISES

JBG Métafixréorientation tactique

P. 5

ÉNERGIE

DOSSIER

PAGES 8-9

Entrepreneursnewgeneration

©:comdesimages

©:RTE

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page 2 - Entreprise 80 - février 2012

Pour sécuriser et garantir l’ali-mentation électrique de l’OuestAmiénois, RTE, gestionnaire duréseau de transport d’électricitéfrançais, va créer un poste detransformation 400 000/225 000voltsd’appui etde secoursauposted’Argœuves, raccordé à la ligne400 000 volts qui relie Argœuves àPenly. Le site retenu sera situé surla communedeLimeux, aupieddel’antenneTDF, loindeshabitationset sur une surfacede 9hectares.Delà, unenouvelle ligne va être créée,d’une distance d’un peu plus de24 kmensouterrain jusqu’aupostesuivant, celui de Blocaux. Cettenouvelle ligne de 225 000 volts,permettra non seulement de bou-cler le réseau,mais surtout d’offrirun itinéraire bis à l’électricité etd’éviter toute coupure.

Besoins réguliersmais croissants

Autre avantage, il sera possiblede faire évoluer le site sur lesquinze ou vingt ans à venir avecun deuxième transformateur etservir de renfort sur Abbeville,par exemple, avec un réseau de90 000 volts. Le projet représen-te un investissement d’environ50 millions d’euros à la chargede RTE. « Aujourd’hui, le réseauélectrique de l’Ouest Amiénois estentièrement dépendant du seul

>> Devant l’augmentation des besoins en électricité, RTE crée un nouveau poste de transformation dans l’ouest Amiénois, sur lacommune de Limeux.

RTE investit 50 millions d’euros

poste électrique d’Argœuves situé àproximité d’Amiens. Ce poste est uncarrefour stratégique entre le réseaunational à 400 000 volts et régionalà 225 000 volts. Il permet de répartirles fluxd’électricité vers les postes deBeauchamps et de Blocaux », expli-que StéphanieDuhamel-Gauthier,directrice de projet.Mais devant lademande, certes régulière, maiscroissante, en besoins énergéti-ques, le réseau se fragilisait de plusen plus. Un phénomène accentuépar la productiond’énergie éolien-ne, car nul besoin de le rappeler,le département est devenu l’undesplus grands producteurs d’énergieéolienne enFrance. Conséquence,le réseau local à 90 000 volts esttrès fortement sollicité. Nous nesommes pas à l’aube d’un blackout dans tout l’Ouest Amiénois,mais RTE préfère anticiper et seprojeter 20 ans dans l’avenir.

©:RTE

UN PROJET COMMUN

Dans le cadre du projet Ouest Amiénois, RTE a signé un premier partenariat avec la Chambre d’agriculturepour une mission d’études déterminant les paramètres et contraintes agricoles afin d’aider RTE à bâtir unprojet de moindre impact. Il s’est également engagé auprès des élus locaux et des acteurs territoriaux à êtreà l’écoute de leurs attentes et à s’appuyer sur leurs connaissances et les compétences locales. La prochaineétape consiste maintenant à déterminer, à l’intérieur du fuseau, un tracé plus précis, en étroite concertationavec tous les acteurs locaux, élus, services de l’État, représentants agricoles et associatifs. La concertationse poursuivra en 2012 par l’enquête d’utilité publique. Le début des travaux est prévu en 2013, pour permet-tre une mise en service des nouveaux ouvrages en 2015.

POINT DE VUE

« Revendiquons notre ADNindustriel et logistique »

PHILIPPE DESSAINTvice-président de la CCIAmiens-Picardie

« Amiens, manufacture de pro-jets » est l’idée fédératrice issuede la stratégie de développementéconomique élaborée par AmiensMétropole dans le cadre des Étatsgénéraux de l’économie. Parmi lesobjectifs et pistes d’action portéspar les décideurs politiques de lamétropole dans cette stratégie,quatre axes sont fondamentaux.Tout d’abord, affirmons et revendi-quons notre ADN industriel etlogistique. Ce cœur économiqued’Amiens et de sa région est àprotéger et à développer. Unevéritable politique de valorisationet de développement des parcsd’activités permettra de conforternos acquis industriels et d’enclen-cher un essor de ces secteursd’activités.Pour réussir, jouons franchementla carte de la région francilienneet misons sur ses potentiels etses attentes. Pour cela, il estfondamental de densifier etd’intensifier notre proximité avecl’Ile-de-France et Paris au traversde liaisons routières et ferroviai-res fluides, rapides et cadencées.Soulignons aussi la nécessaire

mobilisation de tous les acteurséconomiques et politiques. Cettemobilisation, ressentie lors desÉtats généraux, doit se poursui-vre bien au-delà et se renforcerpour déboucher sur une véritableconcrétisation des projets. Nousdevonsœuvrer tous ensemblepour la mise en place des actionsproposées. Le développementéconomique d’Amiens Métropoledoit trouver sa force dans un élancollectif et une solidarité autourdes projets.Autre point déterminant, mettonstoute notre vitalité à faire émergerun projet structurant pour l’at-tractivité d’Amiens. Comme lesautres villes, et peut-être mêmedavantage, Amiens doit rayonnerpour attirer. La combinaison de lacréation artistique, de l’innovationet de la dynamique économiquedu quartier de la Gare pourraitêtre l’élément fondateur d’un nou-veau rayonnement. Ces densitéséconomique, culturelle et démo-graphique sont les ingrédientsgagnants pour créer un véritablefoyer de rayonnement autour dela Tour Perret.

La nouvelle lignepermettra de boucler leréseau, mais surtoutd’offrir un itinéraire bis àl’électricité et d’évitertoute coupure

Callwebs’installeàAmiens

Voisine d’Amiens, le L@b’, l’en-treprise Callweb a pris ses quar-tiers dans l’immeuble Terralia,au60, ruede laVallée.Spécialiséedans le télémarketing, le serviceclient et le conseil, Callweb seveut l’alliéede toutes les proues-ses pour ses clients. Parmi eux,Alcatel Lucent, SFR, FranceBillet, Charme & Traditions ouTV5 Monde. « Nous travaillonssur des opérations à dimensionhumaine. Nos clients ont signépour des contrats allant jusqu’àtrois ans. Pour Alcatel Lucent,nous sommes le support clientpour l’installation de fibre opti-que. Cela demande la mise enplace d’un process technique detrois mois. De quoi éviter aussiun turn over important de nostélévendeurs », explique Yann LeBreton, dirigeant de Callweb.

Réactivité et proximité

Après 14 années dans le Top 20des centres d’appels français,ce dynamique chef d’entreprisea décidé de fonder Callweb fin2009, tout d’abord à Paris, puisà Amiens.Aujourd’hui une vingtaine desalariés occupe le premier pla-teau de 350 m² situé au rez-

MARKETING

>> Le centre de relation clients a choisi le nouveau quartier Gare - La Vallée :vingt salariés aujourd’hui et 60 de plus prévus d’ici fin 2012.

de-chaussée de l’immeubleTerralia, et d’ici la fin de l’année,ce sont près de 60 personnes quidevraient être recrutées. « J’aichoisi Amiens, car j’y ai travaillédurant cinq ans avant de créerma société. Cette ville est leaderen matière de centre d’appels etfavorise vraiment l’intégrationdenouveaux centres.De plus, les locaux se prêtent par-faitement à cette activité. »À seu-lement 32 ans, Yann Le BretonmanageCallwebselonsesprinci-

Compte tenu des enjeux environnementaux, le choix de la technique souterraine a été retenu.

ÉNERGIE

actualitéséconomiques

pes fondamentaux : la proximité,la réactivité, la bonne connais-sance et la maîtrise des techno-logies, le suivi au quotidien desprestations et des services, touten se situant au cœur de tous lesdispositifs que l’entreprise pro-pose à ses partenaires.Pasétonnantqu’en2010,Callwebannonçait un chiffre d’affairesde 750 000 euros et en 2011, 1,5million d’euros. En 2012, sesprévisions sont de 3 millionsd’euros...

Yann Le Breton, après 14 années d’expérience, a fondé Callweb fin 2009.

©:CyrilleStruy

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février 2012 - Entreprise 80 - page 3

xxxx Source : xxxx

+ %

>>Le partenariat engagé depuis un an entre deux sociétés albertines,spécialistes du PVC, s’avère gagnant : les activités se développent,au profit des deux entreprises.Le fabricant fabrique et le vendeurvend. L’équation est simplissimeet elle porte ses fruits. En confiantà Zumaplast le soin de commer-cialiser sa production de profilésen PVC pour l’avant-toit et le bar-dage, Omniplast se concentre surl’amélioration et l’enrichissementde sa gamme.« Notre service commercial n’étaitplus enadéquationavec les attentesdu marché. Zumaplast, négociantdeproduits enPVC, était alorsundenos concurrents. C’est une rencon-

tre entre nos patrons respectifs quia fait naître l’idée d’un partenariatqui permet à nos deux entreprisesde travailler sur leur cœurdemétieret de gagner en efficacité, raconteNicolas Grammond, directeurgénéral d’Omniplast. Zumaplastdistribue exclusivement nos pro-duits sur le territoire français. Lasociété conçoit également de nou-veaux profils, nous commande desoutillages et nous sous-traite lafabrication. » Un cercle vertueuxen quelque sorte qui permet auxdeux sociétés d’Albert de réduireles effets néfastes de la crise.La connaissance plus fine dumarché permet à Omniplastd’améliorer sonoffre etd’envisagersereinement son développement.Pour lesdeux entreprises, les béné-fices de cette coopération sont évi-dents : des ventes en hausse, uneaugmentation du chiffre d’affaireset la création de deux nouveaux

produits. À ce jour, Omniplastfabrique des profilés PVC desti-nés à 70%à la construction : gout-tières, sous-face, bardages… Sesclients sont principalement desopérateursmajeurs dubâtiment etdes entreprises artisanales impor-tantes.

Un savoir-faire reconnu

Omniplast réalise aussi des profilsà façon pour la SNCF, des fabri-cants demeubles, des profils pourles compteurs d’eau, etc. Installéeà Albert depuis les années 60, l’en-treprise mise sur un savoir-faireindustriel reconnu et, depuis unan, sur son alliance commercialegagnante avec Zumaplast.

PARTENARIAT

REPÈRES DU MOIS

7%des PME picardessont exportatrices

■ OmniplastTél. 03 22 74 45 70ZumaplastTél. 03 22 74 42 00

UnenouvelleMaisondelapresseàPéronne

La fermeture définitive de l’an-cienne Maison de la presse enjuin 2011 résonnait comme laperte d’un symbole : la crise, lafin dupapier auprofit dunumé-rique, ladisparitionducommer-ce de proximité… C’était sanscompter sur Clotilde Devin et

Renaud Andlauer ! Clotilde estconnuedans la ville pour sabou-tique Art Floral, face à la mairie.Quatre mois après la fermeturede la Maison de la presse et unmois après avoir pris possessionde nouveaux locaux (l’ancienmagasin de cadeaux, voisin de

COMMERCE

lamairie), lesdeux commerçantsouvrent le 14 novembre avecdeux salariés.

Des services de proximité

Entre temps, il a fallu monter leprojet, convaincre lespartenaireset réaménager le magasin et sadevanture. Leur volonté : « Offriraux Péronnais un commerce deservicesautourd’unespacepresse,d’une librairie, d’une papeterie,de cadeaux, etc. » Une offre quis’adapte auxbesoins et s’enrichitrégulièrement. Consommablesdebureau, photocopies, reliures,cartes téléphoniques…Lapoliti-quede lamaisonest «de toujoursapporter une solution au client ».LesPéronnais sont ravis. Chaquejour, dès l’ouverture, lespremiersclients attendent une baguettesous le bras, ils viennent acheterle journal avant de rentrer pren-dre leur petit déjeuner.

■ Maison de la presse4, place Louis-Daudréà PéronneTél. 03 22 84 34 98

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Laurence Petit-Dessaint.

©:CyrilleStruy

Conception, fabrication, distribution franco-française pour les professionnels du bâtiment, telest le projet conjoint de Nicolas Grammond et Mario Zuliani.

>> Après cinq mois de carence, les habitants ont enfin pu reprendre leurshabitudes auprès de l’accueillante Maison de la presse de Péronne.

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ACCOMPAGNEMENT

Laréussiteàportée…decoaching>> L’Institut de la réussite et son coaching managérial àdistance ont trouvé leur place au sein d’Amiens, le L@b’.

Un clic, un coup de fil et c’estparti… L’Institut de la réussiteagit pour le développement dupotentiel humain. « Notre activitéest au cœur des concepts innovantsde service à la personne », expliqueLaurence Petit-Dessaint, la diri-geante, originaire dudépartement.L’Institutde la réussiteproposedesproduits classiquesde coachingouformation et permet aux entrepri-ses ou à leurs salariés de choisir uncoach sur le site web avant de lecontacter par téléphone. « Internetet le téléphone démocratisent lecoaching par leur simplicité etleur rapidité. Les entreprises peu-vent disposer d’un abonnement oupayer à chaque appel. Ce servicepeut être complémentaire de nosproduits classiques ou un produitunique. Il permet de donner uneréponse immédiate à des questionsurgentes. »

Développer le potentielhumain

C’est uneméthode souple : pas dedéplacement,de rendez-vous, librechoix du coach, compte rendudesminutes consommées... L’Institutde la réussite définit aussi, demanière anonyme, une tendan-ce « émotionnelle », un ressentigénéral des salariés au sein de leurentreprise, véritable indicateur etoutil de mise en mouvement etde développement du potentiel

humain. Un concept que l’entre-prise compte bien développer enrecrutant plus de coaches, permet-tant ainsi « de couvrir l’ensembledu territoire français et tous les cré-neauxhoraires » tout en renforçantsa proximité avec les entreprisespar des antennes régionales.

■ www.jecontactuncoach.comEspace presse, librairie, papeterie, cadeaux... La nouvelle Maison de la presse se révèleun véritable commerce de proximité et de services.

Ce partenariat nouspermet de travailler surnotre cœur de métier etde gagner en efficacitéNicolas Grammond, directeurgénéral d’Omniplast

Source : INSEE Picardie

Pour

Omniplast et Zumaplast :Une alliance gagnante

+2%de création de sociétésindustrielles en France en 2011

Source : INSEE

86%des Français, le commerceest un élément important pour la vielocale et la qualité de vie.

Source : ACFCI-Opinionway

entreprises

février 2012 - Entreprise 80 - page 5

STRATÉGIE

JBGMétafixréorientationtactique>> Pour rester compétitive dans le secteur trèsconcurrentiel des composants électroniques,JBG Métafix a pris la décision de réorienter saproduction et de miser sur le service au client.

La crise a frappé l’activité de pleinfouet mais le directeur général deJBG Métafix, Mathias Dray, a lavolontéde réagir. « 2008 et 2009ontété des années terribles,n’hésite-t-ilpas à dire, nous avons enregistréune perte de chiffres d’affaires de40 %. En 2010-2011, nous avonsun peu remonté, avec une haussede 6 % mais nous sommes bienen dessous de ce que nous faisionsavant. Certains clients ont disparu,d’autres ont délocalisé. »Avec pourconséquence directe et immédiatele report du projet de rachat d’uneentreprise basée en région pari-sienne dont l’activité s’avère êtrecomplémentaire.

Un challenge à relever

Face à la très forte concurrencedans le secteur des composantsélectroniques passifs, JBGMétafixadapte sa stratégie pour restercompétitive sur le marché. « Noussommes agressifs sur les prix, avecune très bonne productivité eninterne et une réponse personnali-sée à la demande du client. Un bonservice peut parfois faire la différen-ce », explique le directeur général.MathiasDray a pris la direction dela société Métafix en 1998, succé-

dant ainsi à son père qui, précise-t-il, « avait fait toute sa carrière ausein de l’entreprise ». Le challengedu nouveau dirigeant : trouverde nouveaux débouchés face aumarché du mica qui s’effondre(matièrepremièredes composantsdepuis la création de l’entrepriseen1936). En2000,Métafix est doncdevenu JBGMétafix avec le rachatde la société JBG et l’activité a étéréorientée vers la production decomposants électroniques pas-sifs. Une décision stratégique quia permis à l’entreprise de perdu-rer et d’expédier ses composantsà une clientèle répartie dans toutela France.

■ JBG MétafixZ.I. de la Roseraieà MontdidierTél. 03 22 78 78 22

Un bon service peutparfois fairela différenceMathias Dray, directeur généralde JBG Métafix

INVESTISSEMENTS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Une prolongation de ces investissements sur les quinze années à venir est prévue par Noriap afin d’accom-pagner les agriculteurs dans des démarches innovantes. La coopérative consacrera par exemple 70 millionsd’euros à la modernisation des silos de stockage, afin qu’ils répondent aux nouvelles normes et aux besoinsdes adhérents. Outre la performance économique, le plan Ambition 2015 prévoit d’autres axes de travail,dont celui de l’innovation avec pour objectif de développer « les cultures pilotées par des outils d’aides à ladécision ». Ainsi, Noriap met à profit les nouvelles technologies pour proposer à ses adhérents une analysesatellitaire de leurs cultures. Le programme Samsat Farmstar vient en appui pour suivre le besoin nutritionneldes plantes et adapter l’emploi d’intrants au besoin réel de la culture. En intervenant mieux, l’agriculteur réa-lise une économie de produits et d’argent et ménage l’environnement. Cet appui technique vient en complé-ment de l’aide et du conseil apportés par les techniciens de Noriap. La formation continue du personnel estdonc elle aussi un axe de travail essentiel pour l’aboutissement du plan Ambition 2015.

Noriapsoigne ses partenariats

Noriap est une coopérative régio-nale et agricole solide, dédiée àla création de valeur pour sesadhérents. Elle intervient dans lacollecte et la vente de céréales,et dans la fourniture de produitsnécessaires à l’exploitation et l’ali-mentation animale. « Cette année,nous poursuivrons dans cette voieen développant et adaptant notreoutil. 2012 sera consacrée à lamiseenœuvre et à la réalisation concrètede nos partenariats », déclarait leprésident du Conseil d’adminis-tration Jean-François Gaffet lorsde l’assemblée générale 2011. Ce

développement departenariats estun axe important du plan stratégi-que « Ambitions 2015 ». « Chaquefois que nous pourrons travailleravec un partenaire pour faire bais-ser les coûts, nous le ferons. »

Additionner pour gagner

Six partenariats ont déjà vu le jourl’année passée, avec une déclinai-son par métier. Dans la filière bio,Noriap a dédié un silo pour lacollecte et le stockage de céréalesà Flixecourt, en partenariat avecl’Union des coopératives Bio encéréales (UCBC). Le groupe a éga-lement mené une réflexion avecAgralys Distribution (Axéréal) surle métier de la distribution auprèsdes collectivités et entreprisesd’es-paces verts avec la volonté d’unirles compétences pour augmenterla productivité. Un projet qui avu le jour au 1er janvier 2012 avecla création de la société Cobalys.Dans son volet « fourniture d’ali-ments pour l’élevage », Noriaps’est rapprochée de la coopéra-tive laitière SODIAAL Nord encréant YSEO, afin de rationaliserles interventions au profit des éle-veurs de la région. Autre appui auxagriculteurs, le réseau de signal

GPS Precisio offre un guidage deprécision sur une parcelle. Unprojet d’union de commercialisa-tion de céréales avec Cap Seine afait l’objet d’unediscussion et d’unpartenariat en cours de finalisa-tion, qui devrait être opérationneldès la prochaine campagne. Enfin,Noriap est partie prenantedu futurCanal Seine Nord. En partenariatavec des coopératives régionalesSenalia, le projet Noriap vise àconforter et développer ce site enouvrant de nouvelles perspecti-ves de débouchés sur l’Europe duNord.

DÉVELOPPEMENT

■ Groupe Noriap à BovesTél. 03 22 50 44 44www.noriap.com

>> Dans le cadre du plan stratégique « Ambition 2015 » adopté un an plus tôt, legroupe Noriap a négocié six partenariats en 2011. Si certains seront rapidementopérationnels, d’autres engagent la coopérative à plus long terme.

©:Noriap

L’analyse satellitaire des cultures est unedes pistes innovantes à explorer pour maxi-miser la performance économique.

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Pour Mathias Dray, une bonne productivité et une réponse personnalisée à la demande duclient sont les secrets de la compétitivité.

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Pour le président du Conseil d’administration de Noriap, Jean-François Gaffet, le développement de partenariats est un axe importantdu plan « Ambitions 2015 ».

2012 sera consacrée à lamise en œuvre et à laréalisation concrète denos partenariats

Jean-François Gaffet, présidentdu Conseil d’administration deNoriap

■ L’IMAGE DU COMMERCE AUPRÈS DES FRANÇAISIndéniablement, les commerçants sont appréciés des Français. De fait,ils sont 77 % à déclarer avoir une bonne opinion des commerçants. Onobserve tout de même que ce sont les « catégories socio-professionnel-les moins » qui ont la meilleure opinion (84 %). Ils sont près de 62 % àconsidérer que le qualificatif «moderne » s’applique bien au commerce.Les 18-24 ans se montrent les plus sévères (55 %). L’aspect relationnelest largement satisfaisant : l’accueil et la disponibilité sont appréciéspar 73 % et 72 % des Français. En revanche, le prix des produits ou desservices est le point le plus insatisfaisant pour les sondés (48 %). Enfin,lorsque des animations sont proposées dans leur quartier, 70 % desFrançais déclarent que cela leur plait et attire leur attention ; et 60 %estiment que cela les incite à rentrer davantage dans les magasins.

Sondage ACFCI /OpinionWay – janvier 2012

BRÈVE

entreprises

février 2012 - Entreprise 80 - page 7

Adler Technologiesmise sur le Brésil

Filiale depuis deux ans du groupeMaterials Technologies, AdlerTechnologies est le seul construc-teur français à détenir unemaîtrisecomplète du matériau et du pro-cess béton. L’entreprise disposedu savoir-faire pour concevoir etinstaller des usines clé en mainou de nouveaux équipementspour celles existantes. Elle réalise,

dans son usine de Crèvecœur-le-Grand, toutes les machines per-mettant de produire parpaings,blocs, pavés... Elle a choisi commepriorité l’ouverture de sonmarchéau Brésil, où les besoins en loge-ments neufs et en matériaux deconstruction explosent, portéspar le dynamisme économique dupays etpardes échéancesdemani-festations comme le Mondial defootball de 2014 ou les Jeux olym-piques de Rio en 2016. Pour cela,l’entreprise devait créer une filialeau Brésil et recruter un commer-cial export confirmé et un volon-taire international en entreprise.C’est désormais chose faite, grâcenotamment à l’aide financière de

■ Adler TechnologiesRoute de la Bordeà Crèvecœur-le-GrandTél. 03 44 46 42 42www.adler-tech.com

UNE TRADITION DE L’INNOVATION

1977. Demler, première dénomination sociale d’Adler, est créée. Le bâtiment est en crise. Il faut inventer desoutils plus performants et mettre au point de nouvelles techniques pour permettre aux clients pré-fabricantsde produits béton de gagner en productivité et en compétitivité. Adler met alors au point une presse mo-derne pour fabriquer des blocs, plus performante que les modèles présents sur le marché, et développe denouveaux concepts tels que la table vibrante monobloc, avec agitateur sur tiroir et insonorisation. Trente cinqans après, Adler est toujours à la pointe de l’innovation. Ainsi, elle a conçu et fabriqué un train de bétonnagevendu au consortium TML pour la construction du tunnel sous la Manche. Une réalisation identique est encours pour la construction du tunnel du Saint-Gothard, en Suisse. Adler a également développé des équi-pements pour la réalisation de produits techniques : moulage différé, dosage de béton... et dernièrementla rectification de blocs. Des travaux qui lui ont permis de déposer plus de 15 brevets mondiaux et diversdossiers auprès d’Oséo.

120 000 euros du Conseil régionalde Picardie, l’aide méthodologi-que de la CCIR et le soutien de laCOFACE (Compagnie françaised’assurance pour le commerceextérieur). « Adler Technologiesest une belle entreprise qui a unerenommée internationale, confieYann Jaubert, son président. Il estimportant de soutenir cette indus-trie et essentiel d’avoir un tel sou-tien au niveau local. Notre réseaude partenaires est efficace. »

Recruter pour se développer

En septembre 2011 , Ad le rTechnologies, qui emploie 85 per-

>>Le leader français du béton, basé à Crèvecœur-le-Grand, vient decréer une filiale au Brésil. Avec le mondial de football de 2014 ou les Jeuxolympiques de Rio en 2016, les besoins en matériaux de construction sontimportants.

À Crèvecœur-le-Grand, Adler Technologies réalise des machines permettant de produire desparpaings, blocs et pavés.

Les retombéesde la grande vitesse>> L’arrivée du TGV entre Dijon et Mulhouse a été soigneusement préparéesur le terrain : une concertation collective a été mise en place.

Un gain d’1 h 30 sur le trajet Paris-Belfort, d’1 h vers Lyon ou versStrasbourg… La ligne à grandevitesse (LGV) Rhin-Rhône quirelie depuis le 11 décembre Dijonà Mulhouse « a remis la régiondans les flux européens », selonLoïc Cirou, directeur général de laCCI du Doubs. Bien desservie parl’autoroute A36 pour le trafic rou-tier, c’est la donne « passagers »quiévolue soudainement. Un coupde fouet auquel le territoire s’estpréparé très en amont pourmieuxen profiter. « Avant que les travaux

ne démarrent, nous nous sommesréunis pour préparer la logistiqued’accueil de toutes ces entreprisesdu BTP. » Hébergement, restau-ration… Les flux générés par cechantier de 2,3 milliards d’euros,qui a duré 5 ans, ont été antici-pés.

Adapter la réglementation

Puis, quand les travauxont démar-ré, il a fallu penser à tout ce que lagrande vitesse pouvait apporter.« Le TGV est un accélérateur de ten-

dance économi-que, dans unsens positif…ou négati f » ,avertit Jean-Luc Bourget,délégué à l’ac-tion territorialede la SNCF. Ily a trois ans,quatre clubsterritoriaux ontété lancés parla SNCF (Dijon,B e s a n ç o n ,

Belfort-Montbéliard etMulhouse).Initialement prévus pour commu-niquer autour de la nouvelle offre(voir encadré), ces clubs coaniméspar des responsables locaux (CCI,chef d’entreprise, élu, hôtelier)permettent d’anticiper les pro-blèmes. Par exemple, la gare deBelfort-Montbéliard, située sur leTerritoire de Belfort, draine aussides passagers du Doubs ou de laHaute-Saône.Or, les chauffeurs detaxis des départements extérieursn’ont normalement pas le droitd’y prendre de passagers. « Nousavons donc anticipé en adaptantla réglementation », détaille LoïcCirou. Les réunions régulières ontmême encouragé la création d’ungroupement d’entreprises localesqui a investi directement dans unezone d’aménagement autour de lagare Belfort-Montbéliard.

Le revers de la médaille

Autres données à intégrer : la pos-sibilité pour les passagers de fairedes allers-retours dans la journée

DES CLUBS TRÈS COURUS

Les premiers clubs TGV ont été créés pour le TGV Est. « Il s’agissait defaire connaître la future offre aux clients, explique Jean-Luc Bourget.Puis on s’est aperçu que c’était un excellent moyen de concertationpour que les territoires s’approprient la grande vitesse. » Des proposi-tions très variées remontent de ces réunions à destination de la SNCFou des collectivités locales. Coanimés par un cabinet mandaté par laSNCF, ces clubs proposent également des voyages d’études. Malgrél’ouverture de la LGV Rhin-Rhône, ces clubs vont perdurer, notammenten Bretagne, où des ouvertures de lignes sont prévues en 2016.

Le TGV est unaccélérateur de tendanceéconomique, dans un senspositif… ou négatifJean-Luc Bourget, délégué àl’action territoriale de la SNCF

©:M.Vigneau/SNCF-AREP

Située sur le Territoire de Belfort, la gare de Belfort-Montbéliard draine des passagers venant duDoubs et de la Haute-Saône.

©:AdlerTechnologies

Adler Technologies participe à la fabrication d’un train de bétonnage qui sera utilisé lors de laconstruction du tunnel du Saint-Gothard, en Suisse.

sonnes, a participé à un salonmajeur à San Paolo au Brésil, poursepositionner sur lemarché. « C’estune zone intéressante pour nous,ajoute le président.Nous comptonsquatre salariés au Brésil. 60 % denotre chiffre d’affaires est réalisé àl’export (Slovaquie,Maroc, Russie).Nous avons des filiales aux États-Unis, en Irak, auMaroc. Les clientsnous font confiance. On se déve-loppe. » Alors que dix salariés ontenrichi ses effectifs en deux ans,l’entreprise continue de recruter.

« C’est un challenge de vouloir quede jeunes diplômés nous rejoi-gnent,poursuit Yann Jaubert.Nousrecherchons des électromécani-ciens, des ingénieurs mécaniciens,des soudeurs, des métalliers... »Unchallenge qu’Adler Technologiesest prêt à relever.

60 % de notre chiffred’affaires est réaliséà l’exportYann Jaubert, président d’AdlerTechnologies

EXPORTATION

TRANSPORT

pourraisonsprofessionnelles.C’estun argument commercial de poidspour les entreprises locales et pourl’université de technologie Belfort-Montbéliard qui pourra faire venirplus facilement des intervenants.Mais la médaille a son revers. « ÀMetz, l’ouverture du TGV a eu unimpact négatif sur les fréquenta-tions des hôtels la première annéecar la clientèle n’était plus cap-tive, note Jean-Luc Bourget. Cela

a obligé les hôteliers à se remettreen cause. »

©:IsabelleBoidanghein

©:C.Delettre/SNCF-AREP

Depuis le 11 décembre, la branche EST de ligne à grande vitesse Rhin-Rhône relie Dijon à Mulhouse, en passant par les gares de Besançon(ci-dessus) et Belfort-Montbéliard.

entreprise du Nord-Ouest

ailleurs

page 8 - Entreprise 80 - février 2012 février 2012 - Entreprise 80 - page 9

>> Ils sont motivés, ont des idées, prennent des risques,investissent et réussissent. Industriels, commerçants ouprestataires de services, ces hommes et ces femmes font lavitalité de l’économie locale. Huit portraits pour mieux connaîtrecette nouvelle génération d’entrepreneurs.

Entrepreneursnew generation

Fakher Abdellide Boston à Amiens

C’est un heureux concours de cir-constances qui a amené FakherAbdelli à la tête d’Interactive Zone,société exportatrice du conceptd’exergaming. Après unMaster endroit et sciences politiques, FakherAbdelli suit un stage de fin d’étu-des au sein d’une collectivité encharge de la politique de sécurité.Mais lorsqu’un poste de coordi-nateur est créé sous son initiative,il n’est pas retenu. « J’ai pris mavalise et je suis parti rejoindre unami qui vivait à Boston. J’avaisbesoin de m’aérer », raconte-t-il.Rien à voir avec les jeux vidéo et lesport ludique, l’univers dans lequelil baigne aujourd’hui… « Si, carj’ai toujours été fan des dernièrestechnologies et c’est aux États-

Unis que j’ai découvert le conceptd’exergaming », explique le jeuneentrepreneur.

Faire du sport en s’amusant

L’exergaming ? Ce sont des solu-tions interactives ultra innovantes,un mélange d’exercices et de jeu.« Et la société n’avait pas encore dedistributeurs en France », sourit-il. L’obésité touche un tiers de lapopulation américaine, elle n’avaitdonc pas fait de l’export sa prio-rité. Fakher Abdelli décide doncdetenter le grand saut et de créer sasociété avec deux associés, RianneBroersen etMehdiChlif, à Amiens.« Entre Boston et la création, une

INTERACTIVE ZONE

■ Interactive Zone, à BovesTél. 03 22 46 79 25

©:Comdesimages

MILLEPIEDS

RoselyneHirouxrevendiquel’indépendanceTitulaire d’un BEP-CAP vendeu-se, et d’un bac en comptabilité,salariée pendant plusieurs annéespour le comptede laCorbeille pay-sanne à Amiens, il aura fallu plu-sieurs années à Roselyne Hirouxpour oser la gérance d’entreprise.« À 25 ans, j’avais suivi un stage decinq jours avec la CCI. Mais je nem’étais pas sentie prête. »Elle s’étaitpourtant vue très jeune être à soncompte. Après avoir longtempshésité, Roselyne Hiroux a sautéle pas en 2006 et lancé son ensei-gne indépendante,Mille pieds. « Ilétait hors de question d’opter pourune franchise, je voulais faire cedont j’avais envie », explique-t-elle.Quitte à prendre un risque.Sonmagasin est spécialisé dans la

ventedechaussurespourhommes,femmes et enfants. « Je savaisqu’il y avait un réel besoin dans cedomaine à Conty », se souvient lacommerçante, bien placée pour lesavoir, puisqu’elle est originaire dela commune.

Déménagement prometteur

Coincé entre une supérette et unbar-tabac, mais bien situé, sonmagasin de 35 m² séduit aussitôt.Très vite, Roselyne Hiroux se sentà l’étroit. En juin dernier, dans lamême rue, « j’ai donc acheté cettemaison, que nous avons trans-formée en local commercial ».Une belle opportunité, qui luioffre maintenant 12 m de vitri-

©:CyrilleStruy

ne et 70 m² de surface de vente.« L’emplacement est excellent. Etçamarchemieux que prévu », avecun chiffre d’affaires en hausse de35 %. Aujourd’hui, la commer-çante ne regrette pas son choixde vie professionnelle. « Être sonpropre patron, c’est génial. » Tantpis s’il faut faire « 50 heures parsemaine ». C’est leprixde son indé-pendance.

AG BÂTIMENT

AlainGambetcréateurà40ansIl a démarré seul il y a huit ans. Sonentreprise compteaujourd’huiunecentainede salariés. AlainGambet,48 ans, dirige AG Bâtiment, uneentreprise de BTP à Poix-de-Picardie, sa ville natale. Le chefd’entreprise fait d’abord ses armeschez Bouygues, pendant quinzeans. Mais quand vient l’heure deses 40 ans, « j’avais le sentimentd’avoir beaucoup appris, d’avoiracquis assez de compétencesdans les domaines des travaux,du commerce et des études ». Ilse rapproche donc du RéseauEntreprendre, réunit des fondset crée AG Bâtiment. Capital dedépart : 75 000 euros.

Un C.A. en hausse

Fort d’une maîtrise en sciences ettechniques de génie civile et deson expérience, il veut « une PMEintelligente, qui garde sondestin enmain ». Il fait donc d’AG Bâtimentune entreprise générale, capabled’intervenir sur le gros œuvrecomme de proposer une expertise« de conception des projets et deconstruction, avec un architecte »,explique Alain Gambet. Environ35 % de l’activité est sous-trai-tée. L’entreprise intervient en

Picardie, en région parisienne, enNormandie et dans le Nord-Pas-de-Calais ; des régions où il entendrenforcer ses positions. Le chiffred’affaires annuel décolle : il est de23millions d’euros. Entrepreneur-citoyen, Alain Gambet est aussiprésident du GEIQ BTP Somme,un groupement d’employeursqui réinsèrent par le travail despublics en difficulté ; il représenteles entreprises de gros œuvres ausein de la fédération du bâtiment ;et est toujoursmembre du RéseauEntreprendre via lequel il accom-pagne à son tour un jeune chefd’entreprise de Beauvais.

■ AG Bâtimentà Poix-de-PicardieTél. 03 22 90 98 45

ChristophePortejoiea saisi sa chanceLa restauration, ChristophePortejoie baigne dedans depuisses débuts. Pas étonnant qu’il soitaujourd’hui à la tête de trois res-taurants franchisés« LaPataterie ».Issu d’une formation culinaire,Christophe Portejoie commencesa carrière en 1987 « en intégrantun premier restaurant à Amiens,où j’ai appris toutes les ficelles dumétier », confie-t-il.Cuisine, commandes en salle,administration, relation avec lesfournisseurs, il apprend à êtrepolyvalent. Il transforme ensuiteun second restaurant, dont lacarte était plutôt orientée sur lesproduits de la mer. « J’ai mené larefonte de la carte de la mer à laterre et j’ai suivi la transition del’établissement », explique le chefd’entreprise.

Recette d’une success story

Une fois ce défi relevé, « j’avais40 ans et j’ai commencé à fairele bilan de ma vie », sourit-t-il.L’envie de changement et dechallenge l’amènent à accepter unpostedemanagerdansunechaînede restaurant à Saint-Quentin.«Ma femme continuait de gérer lerestaurant sur Amiens, c’est grâceà elle si j’ai pu saisir cette oppor-tunité, reconnaît-il. Pendant trois

ans, j’ai acquis une solide expérien-ce managériale en encadrant unetrentaine de salariés ».Mais,habituéàmenersabarqueenautonomie, Christophe Portejoiese rend compte qu’il veut s’épa-nouir autrement. « Jeme suis doncrenseigné sur les réseaux franchi-sés et j’ai choisi La Pataterie, carc’est à taille humaine, à l’abri dusentiment d’isolement », décrit-il.En 2006, une opportunité foncièrese présente à Abbeville… C’est ledébut de la success story de l’en-seigne.Un an après, un second restaurants’installe sur le pôle Jules-Verne.En 2009, un troisième débar-que à Beauvais et un quatrièmedevrait s’implanter prochaine-ment à Saint-Quentin. « J’ai saisima chance quand elle s’est présen-tée, indique-t-il, et je suis plutôtsatisfait du résultat ». Le résultat ?Christophe Portejoie emploieaujourd’hui 45 salariés, avec unchiffre d’affaires en constante aug-mentation.

LA PATATERIE

©:Comdesimages

■ La Pataterie, à GlisyTél. 03 22 34 05 55

■ Millepieds à ContyTél. 03 22 95 52 82

GweltazleSciellourenquêted’une3e étoileIl est le nouveau propriétaire del’hôtel du Prieuré, au pied de lacathédrale. Gweltaz le Sciellour,34 ans, a racheté le deux étoilesen 2010 avec sa femme. Une nou-velle étape pour celui qui a fait sesclasses au sein de la chaîne hôte-lière Accor et gravi tous les éche-lons, d’Antibes, « où je suis entrécomme réceptionniste » à 22 ans,à Boulogne-sur-Mer en passantpar Tours. « Je me suis alors sentiprêt. » À la recherche d’un « hôtelbureau » avec son épouse, ils sontfinalement « tombés amoureux »de la bâtisse du XIIIe siècle et deses 23 chambres séparées endeuxbâtiments. Bien sûr, il a fallu enga-ger quelques travaux demoderni-sation. Quant à la décoration, ellea été revue dans une dizaine dechambres, tandis que certainesconserveront le style ancien. « Lemélange ancien et contemporainne me dérange pas. Nous avonsune clientèle importante d’Anglaisqui apprécie beaucoup ce style. »

La qualité avant tout

Avec un taux d’occupation de80 %, Gweltaz le Sciellour a tentéd’insuffler une nouvelle organi-sation dans l’entretien de l’hôtel :plus de nettoyage chronométrédes chambres, « nous privilégionsla qualité et permettons à chacund’économiser son énergie ». Il aaussi engagé un assistant de direc-tion pour l’épauler.Objectif : faire de cet hôtel « untrois étoiles », d’ici la fin dumois dejuillet. «Dans le cadre de l’européa-nisation des normes, tous les hôtelsdoivent être audités. Il ne manquepas grand chose pour décrocher la3e étoile, incontournable pour unhôtel au pied de la cathédrale. »

LE PRIEURÉ

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■ Le Prieuré à AmiensTél. 03 22 71 16 71

Chrystelle Douayde l’associatif au professionnelChrystelle Douay, 34 ans, dirigeProjaide 3D, une société d’évène-mentielqui travailleenFranceetenEurope, basée àAlbert. Son crédo :l’organisation de séminaires, devoyages, de classes et séjours dedécouverte pour les scolaires, uneactivité à laquelle elle s’est d’abordessayée « au sein d’une associa-tion ». Tout a commencé avec uncontrat sur deux ans au sein deFamilles rurales. « J’étais chargée del’animation culturelle. » Sonbrevetd’État d’éducation populaire etd’animation en poche, elle intè-gre ensuite une autre association,Belles vacances, où elle organisedes centres de vacances. Quandcelle-ci a été dissoute, « je disposaisd’un petit vivier de clients ». Elles’est alors mise à son compte en2006 avec un concept qui plaît :« traiter l’évènement de A à Z ».

Deux récompenses à son actif

Il y a un an, Projaide 3D s’estscindée en trois entités : Projaide(voyages scolaires, évènementsculturels) ; Projaide pro (arbresde Noël, billetterie, loisirs, voya-ges) et Espace 12 (évènementsprivés, évènements d’entreprise,organisation de salon, lancement

de produit, séminaire résidentiel).L’initiative commence à payer etaugure même la création « d’unegamme luxe ». Chiffre d’affaires de2011 : 420 000 euros. Chiffre d’af-faires envisagé pour 2012 : plus de600 000 euros.« J’ai le sentiment que nous com-mençons à récolter les fruits quenous avons semés. Les gens s’imagi-nent pourtant que, parce que vousêtes installé àAlbert, vous n’êtes pasaussi compétent que des agencesbasées à Lille ou Amiens », regret-te Chrystelle Douay. L’entreprisecompte aujourd’hui trois salariées.Elle a valu à la chef d’entreprise le

PROJAIDE 3 D

■ Projaide 3D à AlbertTél. 03 22 75 12 04

©:Comdesimages

MichaëlDavenne:unenaturecurieuseNatif de la région de Péronne,c’est avant tout son ambition etsa volonté de retrouver sa terrenatale qui l’ont poussé à franchirle cap de la création. MichaëlDavennepasseunbac scientifiquepour intégrer ensuite la faculté demathématiques àAmiens. Licenceen poche, il souhaite se lancerdans l’enseignement, mais la vieen décide autrement… « J’ai doncenchaîné les petits boulots pourmeforger une expérience, raconte-t-il. Et par hasard, j’ai intégré unesociété de travaux ferroviaires à26 ans, commeaide conducteur detravaux », ajoute-t-il.Le monde de la voie ferrée estétranger pour lui, mais peu à peu,il gravit l’échelle sociale.Après septans d’activité, il quitte l’entrepriseen tant que conducteur de tra-vaux et accepte unposte dans uneentreprise allemande du mêmesecteur. «Mon travail me plaisait

mais j’avais l’impression de ne plusrien apprendre, avoue-t-il. D’unenature curieuse, j’avais envie dedécouvrir un autre univers. »

La création ? Une croisade !

Trois ans au sein de cette société,et Michaël est promu conducteurde travaux principal.Fort d’une expérience de 10 ansdans le secteur des travaux ferro-viaires, et voyant son évolutionstagner chez son employeur, ildécide de créer sa propre sociétéen 2010, à plus petite échelle quecelles déjàprésentes sur lemarché.La création ? «Une croisade,décrit-il. Stage préparatoire, études demarché, administration, rencontresavec les banques…»Créée enmars2011, la société Dafer intervientdans l’entretien et la réalisation detravaux sur les voies ferrées de la

DAFER

©:Comdesimages

■ Dafer à PéronneTél. 03 22 84 64 45

Véronique Martinpartage son goût de l’entrepriseChef d’entreprise moderne etdynamique, Véronique Martin asu s’imposer et gère son agenced’unemain de fer dans un gant develours. À 17 ans, le bac en poche,Véronique Martin intègre la facpour sortir avec une licence poli-tique économique à la Sorbonne.À Montpellier, elle décroche un

DESS d’information économiqueet sociale. Et c’est en Picardiequ’elle devient responsable del’observatoire économique de laSemoise à Beauvais. « Pendant 10ans,mon travail était de réaliser desétudes sur le tissu économique et depromouvoir le territoire, explique-t-elle. Je me suis donc formée encontinu sur les métiers de la com-munication, plus passionnants queles statistiques », sourit-elle. C’estpourquoi elle décide de repren-dre l’entreprise avec laquelle elletravaillait à la Semoise pour lesrelations presse et l’organisationd’évènements. « À33 ans, c’était unvrai challenge pour moi, quitter lemonde du salariat n’était pas sansrisques avec une famille et deuxenfants à charge. Sans oublier queje ne savais rien du métier de chefd’entreprise ! », raconte-t-elle.

Une volonté de proximité

Entroismois, la voilàpropulséeà latête d’une entreprise de trois sala-riés. Elle change lenomde l’agencepour « Presstance », et l’installe àChantilly « afin de rapprocher lieude travail et domicile, et d’optimisermon temps », confie la dirigeante.En parallèle, elle s’investit auprèsdu centre des jeunes dirigeants.« Les rencontres et échanges m’ontbeaucoup apporté lors de la repri-se. Le CJD m’a aidée, alors je luiai consacré un peu de mon tempsaussi. »Huit ans après, Véronique

PRESSTANCE

©:DR

■ Agence Presstance à AmiensTél. 03 22 72 40 21

année s’est écoulée. Avec la recher-che de financement, les solutionsimmobilières, l’administration,et aussi les imprévus, se souvientFahker Abdelli. C’est la course ! »s’exclame-t-il.Avec volonté et persévérance, ila su imposer son concept auxfinanceurs, en leur démontrant lepotentiel du concept.

Le seul revendeur français

Seul revendeur de ce type desensations au niveau national,Interactive Zone touche les pro-fessionnels : aires de jeux,maisonsde retraite, galeries marchandes,résidences de luxe, mais s’attaqueaussi au marché du particulieravec le lancement du vélo interac-tif, pour faire du sport en s’amu-sant. Elle développe actuellementle concept sur d’autres supportscomme le rameur, le step, la balan-ce interactive ou encore le siège desimulation.

prix des communicants et celuide Talent des dynamiques rura-les remis par ses pairs. Mais pourcontinuer de croître, Projaide doitsurmonter une difficulté : un fondde roulement insuffisant. « Uneerreur que j’ai faite à la création :il y a un décalage entre le momentoù je sors l’argent et le moment oùle client paye », qui la contraint àun développement maîtrisé. Maisqui va piano va sano...

Martin a su faire ses preuves, puis-que l’agence n’a pas cessé de sedévelopper. En 2009, une antennes’est installée à Amiens, « pour serapprocher de nos clients, même sices derniers temps, Paris nous rat-trape », avoue-t-elle. Elle envisageégalement de recruter prochaine-ment si l’activité se maintient.

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RATP, la SNCF. Pour étendre sonchamp d’action et diversifier lesprestations, le dirigeant investitdans l’achat de nouveau matériel.Il vient égalementd’embaucherunchef d’équipe, « avant de recruterd’autres collaborateurs pour meconstituer un noyau dur d’inter-vention ».

dossier

février 2012 - Entreprise 80 - page 11

>> « Origine France garantie » est un nouveau labelqui donne aux artisans et responsables de PME et TPEla possibilité de certifier leurs produits.

Créé en mai 2011 à l’initiative dugouvernement, le label « OrigineFrance garantie » apour objectif desatisfaire les attentes des consom-mateurs.D’aprèsuneenquêteTNSSofres réalisée en avril 2010, 95 %des Français jugent important queles entreprises indiquent si leursproduits ont été ou non fabriquésen France.Des indications géographiquesprotégées existent déjà dans l’ali-mentaire. Les régions de produc-tion valorisent ainsi les savoir-fairede leurs producteurs locaux, lesprotègent et garantissent auxconsommateurs la qualité desproduits qu’ils achètent.

La particularité d’« Origine Francegarantie » est de s’adresser à l’ar-tisanat et à l’industrie. Produitsindustriels (couteaux, para-pluies…), produits naturels (fruits,légumes…)maisaussidesproduitstransformés (plats cuisinés) sontéligibles au label.

Critères d’éligibilité

Pour obtenir la certification déli-vrée par Bureau Veritas certifica-tion, l’entrepreneur ou l’artisandevra tout d’abord constituer undossier. Il s’agit en effet d’unedémarche volontaire soumise àl’approbation de cet organismecertificateur selon plusieurs critè-res qui permettent au produit de« prendre ses caractéristiques essen-tielles en France ». Ainsi, une largepart de la conception et de la fabri-cationduproduit doit être réaliséesur le sol français et 50 % du prixdoit se justifier d’une activité réa-lisée sur le territoire national. Leprix de revient unitaire calculé à lasortie d’usine ou d’atelier intègre

donc les coûts liés à la rechercheet au développement du produitmais pas ceux liés à sa commer-cialisation.Ce n’est qu’après deux audits réa-lisés par l’organisme certificateurque l’artisanou le chef d’entrepriseaura la possibilité d’estampillerses produits du label. Un premieraudit documentaire décidera de

TENDANCE

UNE CARTE D’IDENTITÉ VIRTUELLE DES PRODUITS

Pour faciliter la traçabilité des produits et renforcer la transparence entre producteur et consommateur, legouvernement propose de créer une carte d’identité virtuelle des produits. Connaître sa composition, sonorigine, ses lieux et dates de production sont des renseignements qu’il est possible de faire figurer sur leproduit lui-même, mais aussi via les code-barres et puces électroniques qu’il contient. C’est le souhait du gou-vernement qui, par l’intermédiaire de Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé de l’artisanat, des petiteset moyennes entreprises et de la consommation, a annoncé la mise en place de cartes d’identité virtuellesdes produits. Le Conseil national de la consommation doit formuler au cours du premier trimestre 2012 despropositions d’élaboration de cet outil. Ce dispositif qui s’inscrit dans une démarche de dématérialisation del’information est aussi destiné à favoriser la reconnaissance des droits des consommateurs.

Pour obtenir ce label, leproduit doit prendre sescaractéristiquesessentielles en France

l’attribution d’un « certificat initialde labellisation », il sera suivi d’unevisite du site de production.Comme lesAOC(appellationd’ori-gine contrôlée) ou AOP (appella-tion d’origine protégée), le label« Origine France garantie » estdestiné à favoriser la reconnais-sancedes savoir-faire industriels etartisanaux nationaux. Il peut aussi

■ INVALIDITÉ : PAS DE LICENCIEMENTSANS CONSTAT D’INAPTITUDELe classement en invalidité par la CPAM n’autorise pas enlui-même la rupture du contrat de travail. En effet, pour quel’employeur puisse envisager le licenciement, il faut, d’unepart, que le médecin du travail ait constaté l’inaptitude dusalarié invalide et, d’autre part, que son reclassement soitimpossible.(cass. Soc. 7 décembre 2011, n° 10-15222 FSPBR)

■ CONTREPARTIE POUR LE TEMPS PASSÉÀ METTRE OU À RETIRER UN UNIFORMELe temps consacré aux opérations d’habillage et de désha-billage par les salariés ne fait pas systématiquement l’objetde contrepartie, financière ou en repos. Pour ce faire, deuxconditions doivent être cumulativement remplies :- le port de la tenue doit être obligatoire- l’habillage et le déshabillage doivent impérativement sedérouler sur le lieu de travailL’employeur n’a donc aucune contrepartie à verser aux sala-riés astreints par leur contrat de travail au port d’une tenuede service lorsqu’ils n’ont pas l’obligation de la revêtir et del’enlever sur leur lieu de travail.(Cass.ass.plen. 18 novembre 2011, n°10-16491 PBRI )Source La Revue Fiduciaire

■ ALERTEOn nous a signalé une pratique portant à confusion. Desentreprises reçoivent actuellement des bordereaux d’unmontant de 360 € pour leur inscription au registre nationalintra-communautaire. Nous vous rappelons que l’obtentiond’un numéro intra-communautaire est gratuit. Le paiementqui vous est demandé n’est pas en relation avec l’obtentionde ce numéro.Contact : [email protected]

BRÈVES JURIDIQUES

De l’urbaintendancepour les hommes

VITRINE DU MOIS

Entreprises 80 : Quelle estl’histoire de Vertigo ?Yoann Soyeret Thomas Kurtzemann : Enmars 2008, nous avons ouvertla boutique Vertigo place René-Goblet, qui était dédiée à la ventede baskets avec des marquesdistribuées en exclusivité. C’étaitun petit espace original de 25 m2et après deux ans, nous avonsressenti le besoin de redynamiserl’enseigne. Fin 2010, nous avonssaisi l’opportunité de nous ins-taller dans ce nouveau lieu rueSire-Firmin-Leroux, à proximitéde la rue des Trois-Cailloux. C’estun bel espace, atypique, avecune cour fermée, que nous avonsdécoré façon loft dans un espritindustriel.

E80 : Quel est votre concept ?Y.S. et T.K. :Nous sommes asso-ciés et indépendants et nous pro-

posons du prêt-à-porter masculinmultimarques. Nos marques pha-res en textile sont Scotch & Soda,Eleven Paris ; pour les baskets,Veja ou Creative recreation, unemarque très originale qui travailledes mélanges de matières.Nous commercialisons égalementdes accessoires, notamment desmontres Nixon et des casquesaudio, et même des vélos de lamarque Electra bike, inspirés desvélos de plage californiens.

E80 : Comment fidélisez-vous vos clients ?Y.S. et T.K. : En plus d’un pro-gramme de fidélité classique(carte), nous nous adressons àeux via notre page Facebook quinous donne la possibilité d’infor-mer en temps réel des arrivéesde nouvelle collection.Le but étant de garder un contactpermanent avec nos clients.

REPÈRES

AdresseVertigo7, rue Sire-Firmin-Leroux80000 AmiensTél. 03 22 72 51 09

Horaires d’ouvertureOuvert le lundi de 14 heuresà 19 heures et du mardiau samedide 10 heures à 19 heures

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Thomas Kurtzemann et sonéquipe, Vertigo à Amiens.

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Le savoir-faire des salariés français dans la production industrielle sera mise en avant grâce à ce nouveau label.

devenir un argument de vente desproduits sur les marchés.

Un label pourcertifier le« made in France »

VERTIGO À AMIENS

tendances

page 12 - Entreprise 80 - février 2012

■ LA CLÉ DES MÉTIERSLa Maison pour l’entreprise,l’emploi et la formation SanterreHaute Somme, avec l’ensemblede ses partenaires, vous ac-cueille à l’Historial de Péronneà l’occasion de la journée « LesClés des Métiers » le 14 mars.Découverte des métiers grâceà des présentations vidéo,rencontre des partenaires del’emploi, de l’orientation, dela formation, propositions destages, visites d’entreprises,découverte du milieu profes-sionnel…Contact :[email protected]

■ FRANCHISE EXPOAVEC LA CCIFranchise Expo Paris, du 18 au21 mars, est la plateforme derencontres privilégiée qui meten relation créateurs d’entre-prise et commerçants avec plusde 450 marques françaises etinternationales.C’est grâce à cette offre uniqueconstituée d’enseignes à fortenotoriété ou de concepts sedéveloppant sur de nouveauxmarchés que les entrepreneurspeuvent comparer, se projeterdans l’univers de la marqueet donc rejoindre le réseau lemieux adapté à leurs ambitions.La CCI met à disposition descommerçants ou créateurs desbadges d’entrée gratuits pour le19 mars.Contact : [email protected]

■ PORTES OUVERTESAU LYCÉE HENRI-POTEZLe lycée Henri-Potez d’Albertorganise une journée portesouvertes le samedi 18 février de8 heures à 17 heures, en parte-nariat avec Aerolia concernentles métiers de l’aéronautique :du CAP au Bac pro. Des embau-ches possibles à l’issue de laformation.Contact : 03 22 64 32 23

■ AUDACEPOUR ENTREPRENDREAudace forme et accompagneen 10 semaines des cadresqui ont envie d’entreprendresans avoir de projet défini.Cette formation est financée engrande partie par un consortiumde partenaires privés et publics.L’équipe est à votre écouteet peut vous guider dans vosdémarches et vos recherches definancements.Réunions d’information lemercredi 22 février ou le lundi12 mars à 16 heures, à la CCIR,36 rue des Otages à Amiens.Plus d’infos sur www.campus-audace.com

BRÈVES

■ VALÉOHervé Guichard remplaceFabien Gillen en tant que DRHdu site de Valéo EmbrayagesAmiens.

■ COMITÉDÉPARTEMENTALDU TOURISMEFrançois Berger prend la suc-cession de Côme Vermersch àla tête du comité départementaldu tourisme de la Somme.

MOUVEMENTS

P12

échanges

À LOUERRéf. B331■ À LOUERATELIER AVEC BUREAUX

Adresse : RiveryZone d’activités de la Haute Borne

Descriptif : Ensemble immobilier comprenant deux bâtimentsdont les surfaces disponibles sont les suivantes :- 440 m²- 630 m² divisibles en deux parties : 270 m² et 360 m²

- 270 m² (cette surface donnant sur rue peut être aménagéepour une activité commerciale).Ces bâtiments disposent d’une cour commune, de stationnementde 30 places environ au total. Le sol de chaque local est en béton.Isolation en toiture.

Zone géographique : Grand Amiens

Surfaces et équipements :Surface d’atelier/entrepôt : 1 340 m²Hauteur utile : 4,5 mAccès Poids Lourds

À LOUER■ ATELIER AVEC BUREAUXRéf. B332Localisation : AmiensEspace industriel NordDescriptif : 3 ateliers avecbureaux en bardage double peauet isolés en toiture (panneauxsandwichs) pouvant être louésensemble ou séparément (sépa-rations existantes) :- 1 atelier de 480 m² dont1 bureau de 20 m² et bloc sani-taires ; porte accès Pl 4.5 m x4 m avec volet roulant électrique- 1 atelier de 540 m² avec 80 m²de bureaux/show room, sanitai-res, porte accès PL manuelle- 1 atelier de 540 m² avec

100 m² de bureaux, locauxsociaux, salle de repas, blocssanitaires, lavabo, douche...+ 120 m² mezzanine pour réser-ve/archivesLocaux équipés de skydomsdonnant une luminosité naturelleimportante.Zone géographique :Grand Amiens.Locaux situés le long de larocade, offrant une très bonnevisibilité. Accès direct A16.Surfaces et équipements :Surface d’atelier : 1 680 m²Hauteur utile : 4.5 mChauffage : aérothermes fuelet électrique dans les bureaux.Accès Poids Lourd. 45 places deparking.

À LOUER■ ATELIER AVEC BUREAUXRéf. B323Localisation : AmiensEspace industriel NordDescriptif : Locaux anciensen bon état général (bâtimentconstruit en 1998). Bardagedouble peau et isolation en toi-ture. 1 partie atelier et bureauxen RDC et 1 partie de bureaux,salle de réunion, blocs sanitaires(H/F), 1 coin cuisine, rangements

en rez-de jardin.Zone géographique : GrandAmiens, accès direct rocade nordet A 16Surface et équipements :Surface d’atelier/entre-pôt : 360 m²Surface de bureaux : 100 m²Hauteur utile : 4 mPorte d’accès poids lourds élec-trique. 10 places de parking.Chauffage électrique dans lesbureaux.

À LOUER■ BUREAUXRéf. B328Localisation : AmiensCentre-ville, secteur gareDescriptif : Ensemble de3 bureaux, dégagement,sanitaires situés enr. de-ch. d’un immeubleet cave en sous-sol pourarchives (ascenseur).Zone géographique :Grand Amiens.Surface et équipements :Surface de bureaux :80 m²Chauffage électrique,volet roulant électrique,interphone-vidéo.

À LOUER■ ATELIER

AVEC BUREAUXRéf. B133Localisation : AmiensEspace industriel NordZone franche urbaine.Descriptif : Ensemble immobilierà usage d’atelier et de bureauxdisponible en 3 lots (construc-tion : 2000-2003) :- Ensemble de bureaux de350 m² et entrepôts attenants de2 200 m²Hauteur utile : 8.5 m7 accès PL dont 4 quais de char-

gement, équipés de racks- Plateau de bureaux en parfaitétat (8 bureaux, salle de réunion,couloir, dégagement) de 270 m² ;7/8 places de parking ; disponi-bles de suite- Plateau de 130 m² compre-nant local sanitaires, 2 WC ; 3/4places de parking privatives,aménagement et cloison à lademande.Zone géographique :Grand Amiens. Accès directrocade Nord, A16. Face stationBP.

Pour toutes ces annonces contactezKarine Lefèvre - CCI Amiens-Picardie

Tél. 03 22 82 22 [email protected]

les offres immobilières de la CCI

échanges

la sélection du mois

février 2012 - Entreprise 80 - page 13

« La nouvelle version du site seveut aujourd’hui un véritableoutil d’accompagnement pourles chefs d’entreprise, explique laCCI. Pour apporter des réponsesrapides et concrètes, nous noussommes calés sur lemodèle de sitesde e-coaching. Ainsi, les ongletssont adaptés aux profils et auxbesoins de chacun afin que touspuissent trouver les réponses àleurs questions. » Financement,innovation, RH, export, fiscalité,installation, création, réseauxprofessionnels… Toutes les thé-matiques liées à la gestion d’uneentreprise industrielle, commer-ciale ou de services sont abor-dées.

Simple et fluide

La plateforme a été entièrementremaniée et repensée. En termes

de design tout d’abord. Le nou-veau site offre ainsi à ses visiteursune apparence soignée, pratiqueet fonctionnelle, et des couleurssobres. La navigation sur www.amiens-picardie.cci.fr est véri-tablement simple et fluide. Plusqu’une vitrine de la CCI, la pla-teforme se présente comme unportail vers les autres sites emblé-matiquesde laCCI, tels quemon-

cityguide, kangouroule, les-aidesouporteurs-de-projet, accessiblesd’un simple clic depuis la paged’accueil. Outre des contactsdirects avec les spécialistes de laCCI, les chefs d’entreprise pour-ront ici retrouver des vidéos d’ex-perts qui ponctuent les articles etapportent un éclairage nouveausur chaque sujet.

Du nouveau surwww.amiens-picardie.cci.frLe portail Internet de la CCI a été complètement remanié : plus d’infos, un accompagnement plus personnalisé, plus d’interactivité..Le portail Internet de la CCI a été complètement remanié : plus d’infos, un accompagnement plus personnalisé, plus d’interactivité...

INFOS SERVICE

Les onglets sont adaptésaux profils et aux besoinsde chacun afin que touspuissent trouver lesréponses à leursquestions

■www.amiens-picardie.cci.fr

MBZ. Derrière ce court acronyme se cachent les initiales du dernier-né des sitesInternet de la CCI Amiens-Picardie, collaboratif, pratique et de proximité.

WWW.MA-BUSINESS-ZONE.FR

La CCI lanceune nouvelle plateforme B to B

Site de services destiné aux entre-prises, www.ma-business-zone.fr est une plateforme collabora-tive B to B qui joue la carte dela proximité. Ce nouveau sites’inscrit dans la stratégie «e-cci»de la Chambre de commerce etd’industrie Amiens-Picardie, quia pour ambition de vulgariser desservices nouveaux sur Internet.www.ma-business-zone.fr se veutle vaisseau amiral de ce position-nement stratégique, et avant toutunoutil dedialogue simple et effi-cace entre les conseillers de laCCI

et les entreprises de l’industrie,du BTP, des services à l’indus-trie ou encore des commercesde gros.

Trouver le bon partenaireprès de chez vous

Les dirigeants peuvent y trouvertoutes les informations dont ilsont besoin : de l’information localeau dépôt d’une annonce, d’unedemande de devis à la consulta-tiondes appels d’offres…Avecunemotivation première : développerle business B to B. Quelques clicssuffisent pour trouver une entre-prise sur une zone d’activités etpour accéder à sa fiche de pré-sentation grâce à un moteur derechercheélaboréetunsystèmedegéolocalisation. Objectif : trouverun partenaire potentiel.Autre avantage, les chefs d’en-treprise peuvent présenter leurs ■ www.ma-business-zone.fr

Une palette de servicespratiques qui va del’information locale à laconsultation des appelsd’offres

savoir-faire et leurs activités dansle détail, en se loggant (dès la findu mois de mars), échanger entredirigeants sur des thématiquescommunes (innovation, création,qualité)grâceaux forumsdédiésoucommuniquer au seindes 18 clubsde la CCI. La réalisation de ce sitetrès opérationnel a été soutenupar des financement du Conseilrégional de Picardie. L’objectif dela CCI est de voir les dirigeants sefamiliariser avec cenouveaumodede dialogue avec les conseillers dela CCI ou entre eux et de poursui-vre ainsi l’appropriation des nou-velles technologies par toutes lesentreprises.

LES BONNES ADRESSES DE L’E-CCI

CORPORATEwww.amiens-picardie.cci.fr

Site portail d’accès à tous les services de la CCI(formation, accompagnement juridique, installation,développement, reprise…)

www.prospecteur-d-avenir.comSite dédié aux problématiques de l’entreprise, descommerces et de l’économie. Une source d’informationutile pour leurs responsables.

B TO Bwww.les-aides.fr

Base de données nationale des CCI sur les aides auxentreprises.

www.porteurs-de-projet.comPlateforme dédiée aux porteurs de projet de créationou reprise d’entreprise qui met à disposition de chacund’eux un espace de travail personnel et individualiséavec un accès sécurisé.

www.ma-business-zone.fr(en cours de réalisation) Répertoire et site d’échanges d’in-formations dédié aux entreprises locales.

www.somme-d-opportunites.comL’immobilier et le foncier d’entreprise entre Lille et Paris.

www.cci-createurs-en-pepinieres.comServices, tarifs, surfaces, moyens, conditionsd’admission et échanges d’expériences en pépinièred’entreprises gérées par la CCI.

www.amiens-lelab.frSite de la nouvelle pépinière d’entreprises dédiée àl’innovation, Amiens, le L@b’.

www.accueil-mobilite.frSite d’informations pour accompagner la mobilitéprofessionnelle des futurs collaborateurs desentreprises locales.

B TO Cwww.mon-cityguide.fr

Annuaire des commerces locaux, des bons plans etdes promotions pour une journée shopping à Amiens,Montdidier, Doullens ou Péronne.

www.kangouroule.frPlateforme de covoiturages des entreprises et de leurssalariés.

www.hotels-et-business.frSite de l’offre hôtelière d’Amiens et ses environs.

Fil d’actu et interactivité

Pour appuyer sa mission d’accom-pagnement des entreprises, le nou-veau site Internetmettra égalementen avant les actualités économi-ques locales. Les visiteurs pourrontainsi consulter en ligne le mensuelEntreprises 80 et son supplémentPep’s. Un fil d’actualité instantanésera aussi accessible depuis la paged’accueil. D’ici quelques semaines,d’autres nouveautés devraient faire

leur apparition, notamment lapossibilité, pour les chefs d’entre-prise, de se créeruncompteafindepouvoir poser leurs questions endirect aux conseillers de la CCI etde s’inscrire à toutes les réunionset clubs que celle-ci pourrait orga-niser. Une véritable interactivitéqui s’inscrit dans une politique deservices numériques rendus auxentreprises.

Tous lesmois, les services en ligne pour faire son business

ccie.

page 14 - Entreprise 80 - février 2012

REPÉRÉ SUR LES-AIDES.FR

www.les-aides.fr, le site d’informationdes CCI sur les aides aux entreprises.Ce mois-ci, focus sur des modificationsd’aides à l’emploi.

AIDE À L’EMBAUCHE DE JEUNES SUPPLÉMENTAIRES EN CONTRAT EN ALTER-NANCE DANS LES PMELes entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent des jeunes supplémentaires encontrat d’apprentissage ou de professionnalisation peuvent bénéficier d’une aide de PôleEmploi. L’embauche doit permettre d’augmenter le nombre de salariés employés en contratd’apprentissage ou de professionnalisation. Les jeunes salariés embauchés doivent avoirmoins de 26 ans.Cette aide est prolongée pour les embauches réalisées jusqu’au 30-06-2012.

MISE À JOUR DES MESURES DE L’AGEFIPHL’AGEFIPH a revu ses mesures de soutien pour l’emploi des travailleurs handicapés. Depuisle 1er janvier 2012, ont été supprimées les aides techniques et humaines, l’aide au bilan decompétences et d’orientation professionnelle pour un travailleur handicapé, l’aide au tutorat,la Prime initiative emploi et la Prime l’insertion. A été mise en place l’aide à l’insertion profes-sionnelle. Cette nouvelle aide concerne l’embauche d’un travailleur handicapé, demandeurd’emploi et âgé de 50 ans ou plus. Elle prend la forme d’une subvention forfaitaire, égaleà 2 000 € pour un contrat de travail à temps plein et à 1 000 € pour un contrat de travail àtemps partiel.Ont été modifiées l’aide au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (baisse dumontant de la subvention, désormais d’un montant de 2 000 €), ainsi que les aides auxcontrats d’apprentissage et aux contrats de professionnalisation (baisse de la subventionaccordée pour la conclusion d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation avec untravailleur handicapé ; mais mise en place d’une aide en cas d’embauche par la pérennisa-tion d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation).

Actualité fiscale : ce qui change en 2012

LaTVAà7%:uncasse-têtepourcertaines professionsDes livres à réétiqueter chez leslibraires auxproduits vendusparles boulangers à des taux diffé-rents, en passant par les devisobsolètes des artisans du bâti-ment, l’applicationde lanouvelleTVA à 7 % (en remplacementdu taux à 5,5 %) en 2012 vireau casse-tête pour nombre deprofessionnels. Dans les cafés,hôtels et restaurants, les ventesà consommer sur place et lesventes à emporter pouvant êtreconsommées immédiatementsont taxées à 7% (sauf les bois-sons alcoolisées taxées à 19,6%).Concernant lesventesàemporterà consommation différée (bois-sonsencanette sansalcool, vien-noiseries…), elles sont taxées à5,5 %. Si plusieurs taux s’appli-quentpour la facturation, lecom-merçant se doit de ventiler lesrecettes correspondant à chaquetaux, sinon leprixdoit être fixéautaux le plus élevé.

Crédit d’impôt prolongépour les économies d’énergiePour les logements anciens, l’ac-quisition dematériel permettant

des économies d’énergie (iso-lation thermique, chaudière àcondensation, pompe à chaleur,panneaux photovoltaïques…)ouvre droit à un crédit d’impôt.Cetavantagedevaitdisparaîtreenfin d’année, mais il a été recon-duit jusqu’au 31 décembre 2015.Cedispositif s’éteint fin2012pourles logementsneufs.Cesmesuresdevraient provoquer une fortedemande auprès des entreprisesdubâtiment enmatière de réno-vation énergétique.

La cession de titres en 2012Depuis le 1er janvier 2012, les ces-sions d’actions sont soumises àun droit d’enregistrement dontle taux proportionnel uniquede 3 % jusqu’alors applicableest remplacé par un barèmedégressif dont le taux est fixé à3 % pour la fraction d’assietteinférieure à 200 000 euros ; 0,5 %pour la fraction comprise entre200 000 euros et 500 millionsd’euros et 0,25% pour la fractionexcédent 500millions d’euros. Cebarème se substitue au taux fixeantérieur de 3 %, mais qui étaitplafonné à 5 000 euros par muta-tion.Ainsi, les cessionsdont leprix

FINANCES

était supérieur à 167 000 eurosbénéficiaient d’une fiscalité pla-fonnée à 5 000 euros. Depuis le1er janvier 2012, une cession auprix de 400 000 euros représenteun coût fiscal de 7 000 euros, au

>> Depuis septembre dernier, le gouvernement a réalisé un véritable marathon budgétaire. Dans un contexte délicat, la loi deFinances 2012 modifie certaines mesures. Décryptage.

À SAVOIR

LoideFinances2012:changementsurlesaides>> La loi de Finances 2012 précise de nouvellesmodalités de différentes exonérations pour lesjeunes créateurs ou pour les entreprises quipossèdent des véhicules de société.

Modification de deux mesurespour les JEIL’exonération d’impôt sur lesbénéficeset l’exonérationdecoti-sations sociales pour les JeunesEntreprises Innovantes sontmodifiées. L’exonération d’im-pôt sur les bénéfices s’appliquetotalement durant le premierexercice bénéficiaire. Puis, pourl’exercice bénéficiaire suivantcette période d’exonération, lesbénéfices réalisésne sont soumisà l’impôt que pour 50 % de leurmontant.L’exonération de cotisationssociales s’applique désormais demanière totale pendant 3 ans,puis demanière dégressive pen-dant 4 ans.

Réduction d’impôt pour sous-cription au capital de PMECette réduction d’impôt s’ap-plique à l’impôt sur le revenu etconcerne les contribuables quisouscrivent au capital initial ouaux augmentations de capital dePME. Depuis le 1er janvier 2012,cette réductiond’impôtconcerneuniquement les souscriptionsau capital d’entreprise en phased’amorçage, de démarrage ouen phase de croissance ou d’ex-pansion.

Exonérationde taxe sur les véhi-cules de société pour les véhicu-les hybridesUne exonération de taxe surles véhicules de société était envigueur pour les véhicules peupolluants. La loi de financementde la sécurité sociale pour 2012modifie cettemesure. Cette exo-nérationde taxe sur les véhiculesde société concerne désormaisuniquement les véhicules hybri-des (énergie électriqueetmotori-sation essence ou gazole).

■ www.les-aides.fr

©:DR

lieu de 5 000 euros. Si le prix estde 2 000 000 euros, le droit s’élèveà 15 000 euros, soit trois fois plusqu’auparavant. En revanche, lerégimedescessionsdeparts socia-les n’est pas modifié.

Création en ZFU :exonérationprolongéeSous certaines condi-tions (chiffre d’af-faires, effectif...), lesentreprises implantéesdans certaines zonesdu territoire, en zonesfranches urbaines,notamment, peuventbénéficier d’exoné-rations fiscales etsociales. Le dispositifqui vise à favoriserl’emploi dans deszones défavorisées,devait prendre fin au31 décembre 2011. Laloi de finances 2012prolonge ce dispositifjusqu’au 31 décembre2014.

■ Florence MassotJuriste-CCI Amiens- PicardieTél. 03 22 82 22 [email protected]

©:Fotolia

ccipratique

février 2012 - Entreprise 80 - page 15

AGENDA

■ ÉNERGIEUne rencontre technique estproposée par la CCI sur la per-formance énergétique : présen-tation de la norme ISO 50001,le jeudi 1er mars de 8 h 45 à11 heures. Inscription gratuite :[email protected]él. 03 22 82 22 49.

■ OK POUR LA HAUTEPICARDIE

Ce premier petit-déjeuner auralieu le mercredi 22 février à8 h 30 au 7, rue des Chanoinesà Péronne. Au programme,Benoist Velay, dirigeant d’ADProduction, installé à Chaulneset présentation du serviceaccueil-mobilité de la CCI quioffre de nouveaux outils d’aideau recrutement pour les entre-prises de la Haute-Picardie.Inscription : [email protected]

■ CAFÉ-CRÉATIONLe prochain aura lieu le23 février de 8 h 45 à 10 heuresà la pépinière Atrium sur lesbons choix d’implantation etd’hébergement de l’entreprise.Inscription : [email protected]

Taxe d’apprentissage :la déclaration en ligne mode d’emploi

La déclaration en ligne reste unoutil sûr et efficace pour éviter leserreurs arithmétiques. Voici la pro-cédure à suivre...Une fois le bordereau de la taxed’apprentissage reçu, connectez-vous sur le site www.intertaxe.orgou sur celui de la CCI Amiens-Picardie www.amiens-picardie.cci.fr. Pour accéder à votre formu-laire pré-rempli, renseignez votrenumérodedossier et votre cléweb2012 qui sont inscrits sur le borde-reau papier.

Après avoir cliqué sur l’onglet« déclaration en ligne », cettedernière se déroule en quatreétapes :

1. Saisie des informations permet-

tant le calcul automatique de lataxe (masse salariale brute, effectif,et s’il y a lieu, nombre d’apprentiset frais de stage)

2. Saisie des apprentis (noms, pré-noms, CFA d’accueil, dates descontrats)

3. Saisie des établissements aux-quels vous destinez une part devotre taxe. L’ensemble des éta-blissements de formationhabilitésà la recevoir est recensé (onglet« rechercher »)

4. Finalisation de votre télédécla-ration à confirmer impérativementpour que le dossier soit enregis-tré.Attention, le versement ne s’ef-fectue pas en ligne. Vous devez

PRATIQUE

CSA : ATTENTION MODIFICATION

Depuis la loi de 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle, les entreprises de 250 sa-lariés et plus sont tenues au paiement de la Contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) sielles n’ont pas atteint le seuil de 3 % de salariés en alternance. Attention, cette année, un changementintervient : pour la collecte 2012, le taux de CSA est modulé en fonction de l’effort de l’entreprise dansl’embauche de salariés sous contrat favorisant l’insertion professionnelle. Ce seuil est désormais relevé de3 à 4 % sur l’effectif moyen et annuel de l’entreprise. Dans les contrats favorisant l’insertion, les contratsd’apprentissage, de professionnalisation, de volontariat international (VIE) et les conventions industriellesde formation par la recherche (CIFRE) sont pris en compte.

faire parvenirà la CCI, parcourrier postal,pour le 29 févrierau plus tard,votre chèque ouvotre virement.N’oubliez pasde joindre lesphotocopies descontrats d’ap-prentissage et/ou des conven-tions de stage.Votre reçu libé-ratoire, preuvede l’acquitte-ment de votre obligation dans lecadre d’un contrôle fiscal, voussera adressé par la CCI en fin de

>> La taxe d’apprentissage doit être versée pour le 29 février.N’hésitez pas à utiliser Internet pour faciliter vos démarches,gagner en rapidité et en sûreté.

RENDEZ-VOUS

Quandl’innovationsetourneversl’humain>> La responsabilité sociale, les nouvelles relations avecles consommateurs, la féminisation de l’entreprise oul’innovation, autant de thèmes qui cadenceront lesLundis de l’innovation 2012.

Quatre conférences-débats per-mettront aux responsables d’en-treprise de prendre du recul surce qui préoccupe notre sociétéaujourd’hui et les entités éco-nomiques qu’ils représentent.Aujourd’hui, le contexte est notoi-rement complexe, et « comprendrece que la société actuelle attend desentreprises est au cœur des préoc-cupations de chacun, explique laCCI.

La responsabilité socialeen question

Après avoir abordé la génération Yendécembredernier, les entrepre-neurs échangeront le 26mars pro-chain, sur la difficile compatibilitéentre la recherche deperformancede l’entreprise et sa responsabilitésociale envers les hommes et sonenvironnement. Qu’entend-onvraiment par responsabilité socia-le et environnementale pour lesentreprises ?Comment l’appliquertout ennourrissant la performancede l’entreprise ? Est-ce une politi-

que de développement crédible ?Voici quelques uns des angles quiseront proposés lors de cette ren-contre, en attendant les prochainsthèmes qui devraient porter surles innovations dans la relationclient (nouveaux outils et nouvel-les attentes des consommateurs),la nouvelle vision de l’innovationaujourd’hui et enfin l’impact de laféminisationde l’entreprise sur sesperformances. Des sujets comple-xes sur lesquels il sera enrichissantde débattre.

■ Infos et inscriptions :[email protected]

Nous mettons un pointd’honneur à proposerle point de vue d’expertsreconnus et à apporterdes témoignageslocaux

Desformationsgratuitespour préparer 2014-2018

Durant quatre ans, le mondeentier aura les yeux braquéssur les commémorations desbatailles de la Somme. Motivéspar le devoir de mémoire, unafflux massif de touristes inter-nationaux est attendu.Dans l’axede la stratégie du Comité régio-nal du tourisme, la CCI Amiens-Picardie, membre fondateurdu réseau Somme BattelfieldsPartners, met en place des for-mations gratuites à destinationdes 180 entreprises touristiquesadhérentes du réseau,mais ausside toutes celles qui seraient inté-ressées. En suivant la journéede réflexion et d’échanges du22 mars « Comment améliorersa prestation ? », les participantspourront optimiser une démar-che qualité adaptée à leur struc-ture et à leurs objectifs tandis quele 30 mars, ils pourront travaillercollectivement à la rédaction de

supports de promotion au fil de laformation intitulée « L’importanced’une communication écrite dequalité pour le développement deson activité ».

Anticiper pour un meilleuraccueil

Si de nombreuses formations sontencore à venir, il est impératif deprendre le temps nécessaire pourse positionner aumieux dèsmain-tenant. Le label SommeBattelfieldsPartners et les savoir-faire acquislors de ces modules seront autantd’atouts considérables quand lestour operators du monde entiercréeront leurs offres. L’objectif

TOURISME

du réseau es tsimple : générerune offre attrac-tive et de qualitépour optimiser laconsommationtouristique locale.Parmi les critèresessentiels, parlerla langue de nosvisiteurs est uneobligation. Pourcela, le Comitédépartemental dutourisme proposeégalementdesfor-

mations. Si le tourisme est le sec-teur le plus hétéroclite en termesde diversité (hébergement, res-tauration, culture, patrimoine…)et de qualité de prestations et deservices, ensemble, sachons êtreà la hauteur de notre Histoire etdonnerunnouvel élanau tourismelocal.

■ Renseignementset inscriptionsDelphine LemaireCCI Amiens-PicardieTél. 03 22 82 22 [email protected]

>> Le centenaire desbatailles de la Sommeapproche à grands pas.Les professionnelspeuvent se formerdès maintenant pouraccueillir les touristesinternationaux.

©:Comdesimages

Le label Somme Battelfields Partners sera un atout pour s’inscriredans les circuits des tours opérators pour le centenaire des bataillesde la Somme.

traitement de la collecte avec l’ar-chive de répartition (affectationsaux CFA et aux établissementsd’enseignement).Surtout, ne soyez pas hors délai,sinon votre taxe d’apprentissageest majorée.

infoscci


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