Transcript

Evaluation de l’intérêt de la mise en place d’un

Pédibus dans une commune de 2500 habitants

Public enquêté : les parents d’élèves des classes de CM1 et de CM2 de l’école publique communale

Par Géraldine Cornier et Daniel Houdot

La commune de La Richardais sur la rive gauche de l’embouchure de la Rance

2

SOMMAIRE 1.INTRODUCTION………………………………………………………….…..3 2. EXPOSE DE LA PROBLEMATIQUE…………… ………………….........4

2.1 Prévention en matière de santé en France………………………… ….…... 2.2 Les principes fondateurs de la promotion de la santé dans les collectivités territoriales………………………………………………………………………..……5 2.3 Justifications et objectifs de l’enquête………………………………….…….6 2.3.1 Description de l’action 2.3.2 Une action citoyenne et justification de l’enquête pour l’avenir……….7 2.3.3 Objectifs de l’enquête……………………………………………………..….8

3. METHODE……………………………………………………….….…......9 3.1 Lieu et durée de l’étude………………………………………………...……….9 3.2 Population ciblée……………………………………………………….………...9 3.3 Déroulement de l’étude……………………………………………….…….….10 3.4 Recueil des données…………………………………………………….….….11 3.5 Analyse des données statistiques……………………………………….……12 3.6 Résultats attendus………………………………………………….…….……12 4. RESULTATS……………………………….……………………….……13

4.1 Caractéristiques……………………………………….………………………..13 4.2 Résultats……………………………………………….………………………..18

4.2.1 Représentations sur la prévention…………………………….……….20 4.2.2 Les motivations des Parents…………………….………….…………..21 4.2.3 Les freins et les difficultés……………………………….….…………..21 ..5. DISCUSSION………………………………..………………….………...22 5.1 Les résultats principaux………………………………… ……….…..…..…....22 5.2 Les particularités et biais de l’enquête………………………………….….....22 5.2.1 Spécificité du groupe sondé…………………………………..…....……22 5.2.2 Limite de la méthode quantitative et du questionnaire………..….......22 5.3 Commentaires des résultats secondaires………………….…….......…….23

5.3.1 Les bénéfices et l’impact de la démarche………….…………..…..….23 5.3.2 Les difficultés rencontrées……………………………………..…..……23 5.3.3 Les attentes………………………………………...………………….….23 5.4 Perspectives………………………………………….………..………..……...23 6. CONCLUSION………………………………………..……….……………24 7. LISTE DES ABREVIATIONS………………………… ……..……....…...25 8. BIBLIOGRAPHIE……………………………………… ...…………...……26

3

Aujourd’hui, l’observatoire de la santé a communiqué des chiffres assez édifiants concernant le surpoids et l’obésité chez les adolescents en Bretagne [1] : de l’ordre de 12 %. Mais les personnes âgées sont également concernées par l’obésité et la sédentarité. Les sociologues annonçant la virtualisation du sport pour les années qui viennent, posent questionnement et doivent nous inciter à réfléchir sur la stratégie qui pourrait être mise en place pour essayer d’endiguer ce phénomène sociétal. Penser que 30 minutes d’activité physiques par jour équivalent à 30% de morts en moins ! C’est toute une dynamique et une cohérence qu’il convient ainsi d’impulser et d’articuler dans les domaines aussi diversifiés et complémentaires que : L’approche urbanistique des communes et/ou des villes: intégrer dans les PLU des équipements permettant de développer la marche, le sport, la communication, entre tout public (jeunes et moins jeunes) : les cheminements piétonniers, les pistes cyclables, les pédibus, les aires de sports, favorisent les échanges entre les usagers et contribuent au mieux-vivre ensemble, tout en suscitant l’envie d’exercer une activité physique, ne serait-ce qu’un sport de loisirs ou familial [2]. SPORTS ET MOUVEMENTS doivent être indissociables. La nutrition et l’activité physique via le P.N.N.S, un partenariat entre les médecins spécialisés (pédiatre, endocrinologue, cardiologue, …), les nutritionnistes, les diététiciens, les associations, les écoles et les restaurations scolaires, doit se développer pour contribuer à l’amélioration des repas, car l’équilibre, le goût et la saveur des repas sont compatibles avec des petits budgets. QUE TON ALIMENT SOIT TON MEDICAMENT ! L’éducation : enfants et parents doivent être sensibilisés aux tris sélectifs, aux économies d’énergie (eau, …), à la préservation de la nature, au développement durable. Il faut faire prendre conscience que sport/nature/environnement sont liés. C’est dès l’école que l’anticipation doit démarrer afin que les enfants soient les relais pour leurs parents et leurs grands-parents. L’intergénérationnel doit être en mouvement. Une prise de conscience s’impose aujourd’hui quant à l’accroissement de l’obésité chez les jeunes et les moins jeunes, et quant à l’augmentation de la sédentarité et de ses conséquences. Les clés de la réussite des expériences évoquées résident dans l’exercice de confrontation et de négociation entre les logiques institutionnelles impliquées. Si ces échanges souvent complexes s’appuient sur des valeurs de santé publique partagées, les ultimes divergences peuvent s’organiser autour de la détermination de priorités modestes et constituer un noyau, petit certes, mais solide et prometteur. Aussi, dans ce registre, le conseil municipal de La Richardais a souhaité commencer par faire une évaluation sur une possible mise en place de pédibus. Dans un premier temps ce pédibus ne le sera qu’à titre expérimental.

4

2. EXPOSE DE LA PROBLEMATIQUE 2.1 Prévention en matière de santé en France Les rappels importants: Selon le rapport de la santé 2008 publié par l’O.M.S.[3], la France est le pays qui fournit les meilleurs soins de santé généraux et dans lequel l’espérance de vie est la plus élevée après 60 ans. Toutefois, deux points faibles persistent : une mortalité prématurée avant 65 ans et des inégalités de santé entre certaines régions, entre hommes et femmes et entre catégories sociales. Bien avant les soins médicaux, les problèmes de santé à l’origine doivent être combattus par une approche préventive mieux organisée et plus cohérente. La prévention est un aspect essentiel de la santé publique qui dans une certaine mesure peut aussi contribuer à l’optimisation des dépenses de santé. Quelques définitions : L’OMS donne une définition de la prévention : « Ensemble des mesures médicales, médico-sociales, techniques et politiques visant à éviter et à réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps. ». Elle distingue 3 types de prévention : La prévention primaire : dont l’objectif est d’empêcher l’apparition et la propagation d’une maladie. Elle repose sur différentes pratiques parmi lesquelles par exemple, l’éducation à la santé. La prévention secondaire : qui regroupe l’ensemble des moyens permettant d’enrayer les progrès d’une maladie ou sa persistance. Les dépistages quels qu’ils soient en font partie. La prévention tertiaire : est le suivi des maladies ou d’infections induites. Elle vise à limiter les conséquences d’une maladie, à éviter toute évolution défavorable. Depuis quelques années, nous constatons une volonté des autorités de santé publique d’améliorer la place de la prévention dans le système de santé. La prévention et l’éducation à la santé sont régies en France par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (loi n°2002-303 du 4 mars 2002 art.79). Cette loi a notamment permis la création de l’INPES, établissement public ayant pour missions l’expertise en matière de prévention et de promotion de la santé et la mise en œuvre de programme de santé publique. Elle est renforcée par celle du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique qui fait apparaître le concept de consultation de prévention. En outre, des états généraux autour de la prévention existent depuis 2006

5

2.2 Les principes fondateurs de la promotion de la santé dans les collectivités territoriales Selon le concept global Villes-Santé fourni par l’OMS « Une ville est en bonne santé lorsqu’elle maintient, améliore et produit un environnement, une organisation sociale des ressources humaines qui permettent à ses habitants d’être utiles les uns aux autres, d’exprimer et de développer pleinement leur potentiel [4] La mise en œuvre des actions s’appuie sur une conception de la santé publique centrée sur les valeurs d’équité, d’intégrité et de responsabilité. Ces valeurs sont présentes en filigrane à tous les niveaux, de la décision à la mise en œuvre ou l’évaluation de la promotion de la santé .La nécessité de conduire des actions les plus adaptées à la population urbaine ou semi-urbaine implique que soient encouragés - le partenariat entre les différents acteurs de la santé - les actions concertées intersectorielles - la participation des populations LE PARTENARIAT Définition : Pour le dictionnaire Le Petit Robert, le partenariat est «une association ou alliance en vue d’une action commune ».Cette définition, une parmi d’autres, ne précise qu’imparfaitement un concept aux contours flous. En effet, le partenariat peut à la fois être considéré comme la mutualisation des moyens et des compétences dans un but commun comme le co-pilotage d’un projet ou d’un dispositif Caractéristiques générales: Le partenariat présente les caractéristiques générales suivantes : - Un enjeu collectif - Un même domaine d’action - Un objectif défini en commun et de manière consensuelle - Un cadre législatif ou contractuel - Un projet construit avec un échéancier - Des partenaires connus et identifiés - Un partage égalitaire des responsabilités L’INTERSECTORIALITE Définition : L’action intersectorielle [5] est « la résultante d’un processus qui permet à des acteurs de différents secteurs de travailler ensemble dans un but de résoudre un problème dont la solution exige une action concertée. Les actions intersectorielles dans le domaine de la santé : L’état de santé des populations étant déterminé par des décisions prises dans des secteurs divers, son amélioration déborde le champ du système de santé. Il faut donc intervenir de manière intersectorielle, si on veut apporter des solutions aux problèmes de santé des populations qui doivent aussi s’impliquer [6]. C’est ainsi que les services municipaux peuvent être amenés à modifier leur politique et leur programme.

6

2.3 Justifications et objectifs de l’enquête 2.3.1 Description de l’action immédiate et de l’act ion future L’action immédiate se résume à une évaluation à travers un recueil de données sur le mode de déplacement du domicile à l’école et de quelques questions en parallèle. Février 2009 évaluation de 2 classes de CM 1 et 2 de l’école publique Avril : mise en place d’un pédibus expérimental sur 3 jours (27,28 et 30 avril) L’action future sera définie après l’évaluation pour continuer l’expérience du pédibus sur 1 mois à la rentrée des classes en septembre sous l’égide de la mairie en attendant la formalisation de cette mise en place Rappel de fonctionnement d’un pédibus : Le pédibus est un groupe d’enfants encadrés par des adultes (parents ou bénévoles) Il se rend à l’école à pied en suivant un itinéraire précis pour conduire les enfants en toute sécurité et à l’heure à l’école. Des points de regroupements sont déterminés. Le pédibus fonctionne le matin et le soir. Sa mise en place suppose : • Un accompagnement de notre collectivité territoriale pour la présentation du protocole, l’aide à la mise en place et au suivi • Une communication en direction des parents • Une appropriation du projet par les parents • La mise en réseau de tous les acteurs • Une évaluation. Perspectives à moyen terme : • Souhait de mettre en réseau les différents acteurs des projets pédibus. • Objectif : mutualiser les outils et les expériences Le Public • Les élèves • Les parents d’élèves Les acteurs • La mairie • Les parents d’élèves • Les enfants Les interlocuteurs relais • Les enseignants

7

2.3.2 Une action citoyenne et justification de l’en quête pour l’avenir A l’heure du développement durable et du respect de l’environnement, les actions immédiates et prospectives sont forcément les bienvenues ; à savoir que la mise en place d’un pédibus cadrera à ce programme de développement durable qui mérite que nous en fassions un rappel succinct:

Schéma du développement durable : à la confluence de trois préoccupations, dites « les trois piliers du développement durable ». Le développement durable [7] (ou développement soutenable) est une nouvelle conception de l'intérêt public appliqué à la croissance économique et reconsidéré à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux d'une planète globalisée.« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

De façon globale ce ramassage organisé appelé « pédibus » mérite certaines explications pratiques.

Sur le principe général, ce ramassage se fait souvent avec des parents bénévoles sur un itinéraire précis pour emmener un groupe d’écoliers en toute sécurité et à l’heure, jusqu’à leur école .Comme le bus, il s’arrête à des points déterminés pour prendre les enfants au plus près de leur domicile.

Il faut en moyenne 2 à 3 adultes pour un groupe de 15 enfants. 1 devant pour ouvrir la marche, 1 derrière ou sur le côté pour rassembler le groupe et le sécuriser.

Les porteurs du projet sont souvent les mairies ou les parents d’élèves. Mais dans tous les cas, les acteurs concernés, doivent travailler ensemble pour monter le projet.

Un groupe projet c’est aussi des interlocuteurs qui interviennent de façon transversale, parents, mairie (services scolaires- administratifs et techniques) direction des écoles, associations locales, représentants des parents peuvent être associés à la réflexion. Mais ce sont les parents d’élèves qui devront s’impliquer pour imaginer les lignes et organiser le ramassage.

8

Quelles responsabilités ?

- En cas d’accident sur le trajet, le dommage corporel subi par l’enfant sera couvert par l’assurance scolaire ou la garantie individuelle accident. Si un enfant provoque un accident sur le trajet, la responsabilité civile des parents est couverte par l’assurance scolaire ou l’assurance responsabilité civile familiale.

Les accompagnateurs bénévoles s’engagent à respecter les consignes de sécurité pour les enfants. Les responsabilités civiles ou pénales ne pourront être engagées qu’en cas de faute commise au cours du trajet ayant entraîné un dommage grave. Il s’agit d’une entraide entre parents, et les responsabilités ne sont pas différentes de celles que l’on assume pour conduire les camarades de l’enfant à un goûter ou à une activité sportive. Si c’est une association qui porte le projet et le souhaite, elle peut assumer cette responsabilité. Le risque zéro n’existe pas mais un groupe d’enfants encadré par des adultes (qui portent un gilet fluorescent), qui fait régulièrement le même trajet, permet de diminuer très fortement le risque d’accidents. 2.3.3 Objectifs de l’enquête L’objectif essentiel de cette évaluation sur 2 classes de C.M de l’école publique n’est qu’une prise de « température » permettant de connaître l’intérêt d’un projet de mise en place de pédibus sur la commune de la Richardais . Les résultats de cette enquête pourront servir de base de réflexion et donner des orientations pour faire évoluer un prochain questionnaire.

9

3. METHODE Rappel : La méthodologie consiste à formaliser comment se construit et se réalise une démarche de recherche, qui débouche sur la production de résultats empiriques et théoriques. Dans le petit guide de « l’évaluation en promotion de la santé », l’auteur Francis Nock [8] rappelle que « juger c’est analyser et interpréter les résultats pour décider ». Vous comprendrez l’importance du travail de préparation en amont qui conditionne forcément les résultats avec ses incertitudes.

3.1 Lieu et durée de l’étude L’enquête a eu lieu sur le territoire de la commune de La Richardais (35780) Calendrier : - Février : En expliquant par écrit aux parents que cette enquête servait à évaluer l’intérêt d’une mise en place de pédibus sur notre commune. 50 questionnaires d’enquête ont été remis le 2 février aux enseignants des 2 classes de C.M. 1 et 2 de l’école publique de la commune. Nous avions demandé un retour de ce questionnaire après les vacances c'est-à-dire pour le lundi 23 février 2009, La Richardais se trouvant en zone A (académie de Rennes). Au final 36 questionnaires ont été retournés à cette date. - Avril : Démarrage du pédibus à titre d’expérimental sur 3 jours les 27, 28 et 30 avril 2009 pour un départ à 8h15 le matin et un retour pour 17h15. - Juillet : Analyse des questionnaires - Août : Rédaction du mémoire.

3.2 Population ciblée Volontairement dans ce mémoire, nous ne parlerons que de la population des classes de C.M. Les classes de Cours Moyen 1ère et 2ème année ont été choisies pour 2 raisons : 1) leur nombre assez représentatif (50 élèves) 2) Leur âge : sachant qu’à 10-11 ans les parents les laissent un peu plus autonomes

et qui plus est, avant l’entrée au collège pour les CM2 Sachant que sur les 50 questionnaires donnés, 36 réponses ont été rendues soit 72% de participation. A noter qu’i y a pratiquement le même nombre de filles que de garçons en tenant compte des 4 fiches où ne figure pas le prénom des enfants. Nous pouvons estimer que la population sondée est relativement homogène sans vraiment se tromper.

10

3.3 Déroulement de l’étude Les enquêtes réalisées étaient essentiellement quantitatives. Quantité d’information / Qualitatif 2 grands types de méthodes, correspondant aux 2 types de données : • Méthodes quantitatives = Données chiffrées comme mesurer des comportements (sondages) : correspond à un grand échantillon de personnes

•Méthodes qualitatives = Autres types de données (textuelles, images) , définir des hypothèses, rechercher des idées nouvelles : correspond à un petit groupe de personnes.

Nombre d’individus/ Quantitatif Les deux approches de recherche qualitative ou quantitative ne s’opposent pas. Elles se complètent. 1. L’approche qualitative, par observation, par entretien, par protocoles (etc…) vous permet de récolter énormément d’informations. Certaines d’entre elles n’étaient pas attendues. Elles font progresser la recherche. Cependant la durée d’une enquête qualitative limite son recours à des sujets de recherche pour lesquelles on dispose de peu d’informations. 2. L’approche quantitative repose sur un corpus théorique qui a permis de poser des hypothèses. La phase empirique d’une telle recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par questionnaires. Le questionnaire permet d’interroger un beaucoup plus grand nombre d’individus. Mais le format de l’enquête ne permet de recueillir que l’information relative aux questions. L’enquête qualitative et l’enquête quantitative ne s’opposent pas. La première permet de découvrir un thème, lorsque la seconde permet la généralisation basée sur un véritable corpus théorique

11

3.4 Recueil des données. Le questionnaire

Questionnaire pour les parents

1) Comment votre ou vos enfants se rendent-ils à l'école le matin et rentrent-ils le soir à la maison ? (Mettre une seule croix par colonne)

Mode Matin Soir

Marche à pied enfant seul Marche à pied enfant accompagné par autre enfant

Marche à pied enfant accompagné par un adulte

Vélo Voiture (vos propres enfants uniquement) Covoiturage Bus communal Autre

2) Après avoir déposé votre enfant à l'école, que faites-vous de manière générale ? (Mettre un chiffre de 1 à 4 par ordre d'importance) Retour au domicile [ ] Travail [ ] Courses [ ] Autre [ ] 3) A quelle distance habitez-vous de l'école ? Entre 0 et 500m [ ] Entre 500 et 1000m [ ] Entre 1000 et 1500m [ ] Plus de 1500m [ ] 4) Combien de temps votre enfant met-il pour aller à l'école ? ………………………..

5) Sur les trajets domicile-école, quel est votre avis sur les points suivants ? (S pour "Satisfaisant" - A pour "A améliorer") Etat des trottoirs [ ] Passages piétons [ ] Feux de signalisation [ ] Localisation Assistants Sécurité [ ] Largeur des trottoirs [ ] Pistes cyclables [ ] Signalétique annonçant la proximité de l'école aux automobilistes [ ] 6) Avez-vous des remarques ou des suggestions d’amélioration ? : …………………

7) Seriez-vous intéressé(e) pour accompagner collectivement un groupe d'enfants à l'école de temps en temps?..........................................................................................

12

3.5 Analyse des données statistiques

L’analyse des données est un sous domaine des statistiques qui se préoccupe de la description de données conjointes. On cherche par ces méthodes à donner les liens pouvant exister entre les différentes données et à en tirer une information statistique qui permet de décrire de façon plus succincte les principales informations contenues dans ces données. Notre questionnaire à dominante quantitative nous simplifiera le travail dans la mesure où nous ne disposons pas en mairie de logiciel pour l’exploitation mathématique des résultats de type méthode A.C.P. (logiciel Sphinx)

3.5.1 L’analyse statistique Une fois la collecte des informations recueillies, nous avons procédé à leur traitement puis à l’interprétation de ces informations qui sont dans un premier temps plutôt un constat exploratoire et hypothétique. Le constat confirmatoire ne viendra que par la suite.

3.6 Résultats attendus Les résultats ne seront exploitables que sur les modes actuels de déplacements vers les écoles à des heures données. Dans la mesure où aucun entretien avec les parents n’a eu lieu et que seul l’avis des parents a été pris en compte, la vision de cette enquête ne sera que parcellaire. En revanche, les résultats montreront une tendance et laisseront supposer un mode de fonctionnement des familles enquêtées.

13

4. RESULTATS 4.1 Caractéristiques A la question « votre ou vos enfants se rendent-ils à l’école le matin et rentrent-ils le soir à la maison ? »

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

1 2 3 4 5 6 7 8

matin

soir

Légende : (1) à pied seul Abscisse (2) à pied avec autre enfant (3) à pied avec adulte (4) à vélo (5) en voiture avec ses enfants (6) co-voiturage (7) bus (8) autre En ordonnée, le nombre de réponses

A la question « après avoir déposé votre enfant à l’école, que faites vous de manière générale ? » par ordre d’importance

14

0

5

10

15

20

25

travail retourdom

courses autres

En abscisse, les éléments de réponses par ordre d’importance En ordonnée, le nombre de réponses

15

A la question « à quelle distance habitez- vous de l’école ? » - Entre 0 et 500 mètres - Entre 500 et 1000 mètres - Entre 1000 et 1500 mètres - Plus de 1500 mètres

En abscisse, le temps En ordonnée, la distance

0 5 10 15 20

0-500m

500-1000m

1000-1500m

+de 1500m

16

A la question « combien de temps met votre enfant pour venir à l’école ? »

0123456789

10

- de 5mn

5 à10mn

10 à15mn

+ de15mn

Tempsestimatif

En abscisse, le temps estimatif En ordonnée, le nombre de réponses

17

Aux questions « sur les trajets domicile-école, quel est votre avis sur les ponts suivants ? » (S) pour satisfaisant – (A) pour améliorer - Etats des trottoirs - Passages piétons- Feux de signalisation- Localisation

Assistants sécurité- Largeur des trottoirs- Pistes cyclables- Signalétique annonçant la proximité des écoles aux automobilistes

0

2

4

6

8

10

12

14

E.T

rott

oirs

Pass. P

iéto

nFe

ux

Assis

t secu

r

L.Tro

ttoir

Pist. C

yclable

Sig

nalétiq

ue

A

S

En abscisse, les éléments de sécurité En ordonnée, le nombre de réponses

18

A la question « avez-vous des remarques ou des suggestions d’amélioration ? » Les remarques les plus nombreuses ont été celles concernant le manque de ralentisseurs et le manque de pistes cyclables mais aussi les voitures mal garées qui encombrent les trottoirs. De manière générale avec ces éléments de réponses, nous nous apercevons que la fréquentation du pédibus sera corrélée à la sécurité des usagers. A la question « seriez-vous intéressé (e) par accompagner collectivement un groupe d’enfants à l’école de temps en temps ? 10 parents se portent volontaires pour encadrer les enfants. 20 parents répondent négativement 6 parents ne savent pas ou attendent à voir 4.2 Résultats Ce sont surtout les graphiques qui parlent dans cette évaluation sur les habitudes de déplacement et de vie. A première vue, cette configuration peut laisser augurer quelques perspectives intéressantes. Les 36 questionnaires sur les 50 distribués à l’ensemble des élèves des classes de CM 1 et de CM 2 de l’école publique de La Richardais ont été remplis et rendus par les familles résidant sur la commune. Les questionnaires non rendus sont aussi ceux des familles habitant dans une autre commune. Identifiés récemment avec l’aide de la directrice de l’école, les élèves de communes voisines seraient au nombre de 7. En incluant cette donnée dans le pourcentage de réponses, le score passe de 72% à 83% : 36 (50-7) Globalement, il y a une concentration d’élèves (15) sur 4 lotissements Sud Ouest de la commune. Cela s’explique par le fait que ces lotissements ont été construits à 3 ou 4 ans d’intervalle et ils ont vu venir des jeunes couples de la même génération. La distance entre l’école et ces lotissements se situe entre 600 mètres et 1200 mètres soit de 5 à 15 minutes de marche à allure normale. Les élèves qui viennent à pied seul, accompagné par un autre enfant ou un adulte sont plus nombreux le soir (15) que le matin (11). Le co-voiturage est peu utilisé : 3 élèves le matin et 2 le soir. Le bus communal qui sillonne toute la commune est lui aussi assez peu utilisé : 3 élèves le matin et 3 le soir. Le vélo est utilisé pour un retour vers le domicile. Le moyen le plus utilisé est la voiture familiale : 17 élèves le matin 15 élèves le soir

19

A la question « après avoir déposé votre enfant à l’école, que faites vous de manière générale ? » par ordre d’importance. - 22 parents ont répondu qu’ils vont au travail - 9 parents retournent à leur domicile - 1 parent va faire ses courses. - 4 parents ne se sont pas exprimés. Sur les 9 parents qui retournent chez eux, 5 accompagnent leurs enfants le matin et reviennent les chercher à la sortie le soir. La distance parcourue se situe généralement entre 500 et 1200 mètres. A la question « à quelle distance habitez- vous de l’école ? - Entre 0 et 500 mètres - Entre 500 et 1000 mètres - Entre 1000 et 1500 mètres - Plus de 1500 mètres Les parents disent :

9 familles habitent à moins de 500 mètres, 7 familles habitent entre 500 et 1000 mètres

16 familles habitent entre 1000 et 1500 mètres 4 familles habitent à plus de 1500 mètres Ces distances sont idéales pour la mise en place d’un pédibus. Distance maximum conseillée 1500 mètres et temps maximum 30 minutes de marche Aux questions « sur les trajets domicile- école, quel est votre avis sur les points suivants ? (S) pour satisfaisant – (A) pour améliorer - Etats des trottoirs - Passages piétons- Feux de signalisation- Localisation

Assistants sécurité- Largeur des trottoirs- Pistes cyclables- Signalétique annonçant la proximité des écoles aux automobilistes

Dans tous les aspects de sécurité le côté « à améliorer » revient sur les pistes cyclables et les assistants de sécurité.

20

A la question « seriez-vous intéressé (e) par accompagner collectivement un groupe d’enfants à l’école de temps en temps ? Moins d’un tiers de parents se disent « intéressés » pour encadrer les enfants. Plus des deux tiers ne sont pas intéressés ou indisponibles et 1/6 des parents ne savent pas aujourd’hui et vont attendre pour voir. Les parents intéressés sont ceux dont les enfants vont à pied à l’école. Ces parents retournent à la maison ensuite et certains d’entre eux vont travailler après. 4.2.1 Représentations sur la prévention Dans cette analyse, la prévention n’apparaît qu’en matière de sécurité. Les parents veulent s’assurer que durant le trajet de la maison à l’école, leurs enfants ne rencontreront pas de risques d’accidents liés à une déficience ou un manquement quelconque en matière d’infrastructures routières et /ou de signalisation En revanche, je doute de la véritable connaissance de l’enjeu de la prévention. Le préalable à toute action de prévention est une bonne compréhension des phénomènes individuels et collectifs en jeu, permettant d’orienter une action de prévention à partir de l’analyse fine d’un phénomène. Les parents pourraient valablement s’inspirer en matière de prévention et d’éducation à la santé de ce message du PNAPS repris dans un interview de l ’INSEP. « Dans le système français, l’éducation est essentiellement donnée par l’école et les enseignants sont les premiers à savoir faire le tri entre les bonnes propositions et les autres. Il convient donc qu’ils aient une bonne compréhension de l’enjeu que représente le temps de pratique physique et surtout de ces petits moments sur lesquels on peut avoir une influence dans et au dehors de l’école : les opérations pédibus et carapatte en sont une excellente approche » L’école pourrait ainsi aider à concevoir autrement la mobilité urbaine et contribuer à proposer une vision élargie de l’éducation à la santé, par le biais d’une activité physique bien comprise. Ce pédibus, « trait d’union » entre l’école et la maison, pourrait servir de catalyseur pour une réflexion sur les représentations de la prévention et de l’éducation à la santé.

21

4.2.2 Les motivations des parents Des habitudes qui ont été prises depuis longtemps et des contraintes liées au timing nécessitant le déplacement en voiture pour se rendre au travail interagissent avec la motivation.des parents. En outre, une réflexion transversale concernant les freins à l’adhésion des parents pourrait être salvatrice. 4.2.3 Les freins et les difficultés La sécurité revient souvent comme frein ce qui obligera la commune a intervenir sur les points névralgiques en particulier sur la signalétique et les trottoirs. D’autre part, un changement de comportement semble vital pour s’assurer de la légitimité de la mise en place du pédibus. Rappel historique : Le système de ramassage avec le bus communal existe depuis plus de 20 ans et a pu aussi motiver le choix des gens à s’installer dans la commune de La Richardais. Pour certains, la mise en place d’un pédibus pourrait coïncider avec la suppression du bus. Actuellement une trentaine d’enfants des écoles utilisent matin et soir ce service peu coûteux. . L’ancienne municipalité présente à ce moment là souhaitait voir fleurir la démographie galopante pour ne pas voir un jour des classes fermées. La commune n’ayant qu’une superficie de 314 hectares ne pourra bientôt plus offrir de terrain à construire, ce qui posera un problème pour les écoles dans les prochaines années compte- tenu du turn –over de la population actuelle. L’échantillon des 10-11 ans pris en exemple n’est sans doute pas assez représentatif pour s’inscrire dans une échelle de valeur, mais peut laisser augurer qu’un public plus jeune présenterait des contraintes supplémentaires en matière d’organisation et de responsabilités. La ponctualité en rapport aux horaires (horaires fixes) pourrait constituer un frein car rompre avec les habitudes et la souplesse de 10 à 15 minutes oblige à changer son organisation. La météo conditionne aussi l’engagement vers la voie pédestre avec une certaine régularité.

22

5. DISCUSSION 5.1 Les résultats principaux Les résultats montrent quand même que cette enquête était nécessaire en matière de connaissance de cette partie de la population richardaisienne et de son fonctionnement. Les idées émises en matière de déplacement et de sécurité sont intéressantes et rendent visibles les aménagements appelés V.R.D. que nous devront engager rapidement. Un petit tiers de sondés ont déjà les bons pré- requis et ont démarré l’expérimentation du pédibus en avril. La configuration géographique de notre commune et le trajet le plus long entre la maison et l’école s’inscrivent de façon optimale dans la mise en place d’un pédibus durable. De plus les parents seront assez nombreux pour encadrer un groupe d’une dizaine d’enfants (ce qui permet de ne pas être trop bridé) 5.2 Particularités et biais de l’enquête 5.2.1 Spécificité du groupe sondé Le groupe sondé est un groupe homogène au niveau de l’âge et de la mixité. Ces critères sont prépondérants dans la qualité de l’échantillon. Autres critères intéressants, ce sont l’ensemble des enfants qui résident à moins de 20 minutes et à moins de 1500 mètres de l’école ce qui correspond aux normes souhaitées pour la fiabilité d’un projet de pédibus. 5.2.2 Limite de la méthode quantitative et du ques tionnaire. La méthode quantitative ne permet pas d’affiner les résultats de l’enquête et de dégager des hypothèses et ne nous laisse que dans du chiffrage. Mais dans un projet d’évaluation ce type de méthode peut être suffisant. Un questionnaire « plus qualitatif » et des entretiens auraient donné des informations confirmant nos hypothèses et peut-être permis d’avoir de nouvelles idées. A ce stade de préparation du projet, ce n’était pas obligatoire.

23

5.3 Commentaires des résultats secondaires 5.3.1 Bénéfices et impact de la démarche Les résultats secondaires montrent que 2/3 des parents utilisent la voiture pour amener les enfants à l’école. Ces comportements semblent tributaires des horaires de travail, ne laissant dans l’état actuel des choses aucune latitude à un autre mode de déplacement de leurs enfants vers l’école. Avec ces résultats, nous avons une meilleure connaissance de l’approche pouvant être réalisée dans le cadre de la prévention et de l’éducation à la santé auprès de ce public enquêté. Ces résultats nous font aussi réfléchir sur des outils potentiels à utiliser pour de prochaines investigations. Cette enquête aura peut être le mérite de contribuer à ouvrir la voie à un développement local plus juste, plus équilibré, dans lequel l’enfant sera mis au cœur de l’amélioration de sa cité en grandissant en harmonie avec elle. Avec cette politique collective et volontariste, les engagements d’aujourd’hui serviront sans doute de fil conducteur au changement de comportement de demain.Ensemble et en symbiose, nous pourrons imaginer demain 5.3.2 Les difficultés rencontrées Le facteur « temps » ne m’a pas permis d’aller plus loin dans la démarche. Mon travail et mes obligations d’élu ont été très « chronophages », m’obligeant à respecter et à ne pas déroger à mon emploi du temps. 5.3.3. Les attentes. Elles ne sont pas exprimées à ce stade de l’évaluation mais elles sont quand même sous-jacentes. De l’investissement matériel, en passant par le comité de pilotage jusqu’à l’assurance et sans oublier la maîtrise d’œuvre, les attentes sont prononcées du bout des lèvres. 5.4 Les perspectives En s’adaptant au développement durable, le pédibus pourra se pérenniser en créant d’autres circuits. Augmentant le niveau de sécurité sur le parcours et aux abords de l’école, le pédibus améliorera l’autonomie mais aussi la santé des enfants. Un utilisateur du pédibus pourra se considérer comme un acteur local qui participe activement à la vie de quartier et à l’amélioration de la qualité de l’air Des aides à réaliser en cas de projet pourront être demandées à l’ADEME Pour les aides directes à la concrétisation des projets, l'ADEME déploie des types de soutien financier gradués. Elle favorise également la mise en œuvre de références régionales et nationales.

24

6. CONCLUSION Cette évaluation sur l’intérêt d’une mise en place d’un pédibus sur notre commune de La Richardais a permis de soulever cette problématique de fonctionnement des familles souvent conditionné par un emploi du temps assez chargé , une organisation mal structurée ou tout simplement des habitudes prises depuis très longtemps. Dans le même objectif, notre commune en assurant la sécurité des piétons par la réfection et l’aménagement des points névralgiques pourrait donner le ton en matière de crédibilité et ainsi ouvrir un débat plus large sur ces modes de déplacement. Il faut garder à l’esprit que les déplacements pédestres permettent non seulement d’appréhender ce qui favorise l’apprentissage de l’autonomie des enfants dans notre commune mais aussi contribuer à mieux cerner leur plus grande vulnérabilité au regard de l’aménagement urbain et à appréhender l’évolution des exigences de bien-être des individus dans l’espace [10]. En effet, tout comme la mobilité automobile participe à la structuration spatiale, du fait de rapports particuliers aux distances sociales et spatiales, la logique pédestre permet d’interroger de manière plus fine la qualité des espaces fréquentés en nous centrant sur les modalités inter-sensorielles de l’expérience de l’individu. Dès lors, la logique pédestre engendre plus concrètement la question de bien-être de l’individu, « le bien-être corporel, relationnel et spirituel ». Sur ces différentes dimensions du bien-être, nous pouvons parier que, dans les balbutiements de notre société en pleine mutation, quelques repères et notions fortes de la vraie vie pourraient refaire surface ou voir le jour. N’est ce pas cela l’essentiel ?

25

7. LISTE DES ABREVIATIONS A.C.P. Analyse en Composantes Principales A.D.E.M.E. Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie C.R.E.D.E.P.S. Comité Régional et Départemental d’Education et de Promotion de la Santé

I.N.P.E.S. Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé I.N.S.E.P. Institut National du Sport et de l’Education Physique O.M.S. Organisation Mondiale de la Santé O.R.S. Observatoire Régional de la Santé. P.L.U. Plan Local Urbanisme

P.N.A.P.S. Plan National de Prévention par l’Activité Physique et Sportive

P.N.N.S. Plan National Nutrition Santé

V.R.D. Voiries Réseaux Divers

26

8. BIBLIOGRAPHIE [1].. O.R.S .Bretagne. Excès de poids, obésité en Bretagne, données disponibles. Rapport de septembre 2003, pages 3 et 4 [2] FLAGOLET A. Rapport Mission au profit du gouvernement relative aux disparités territoriales des politiques de prévention sanitaire. Avril 2008, page 49

[3] ROBERT G. La prévention en matière de santé .Rapport du Conseil Economique et Social. Les éditions des journaux officiels.2003, 233 p, p ll -21 [4] ENSP- Module interprofessionnel de santé publique -2000, page 5 [5] FORTIN.J.P. et coll. « L’action intersectorielle en santé » Rapport de l’université de Laval et de l’équipe de recherche en organisation et évaluation des services de santé.( Direction régionale de Santé publique de Québec) .Juin 1994 [6] DE CONNINCK P. inspiré de «l’implication des citoyens ordinaires dans le processus d’aide à la décision en santé publique ».Revue ruptures, revue transdisciplinaire en santé. volume 4, n2, 1997,p152-162 [7] le Rapport BRUNDTLAND (ayant pour titre Notre Avenir à Tous).1987 http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable [8] NOCK Francis. Petit guide de l’évaluation en promotion de la santé.Mutualité Française, Paris, Ed. FNMF ? 3ème édition , août 2006

[9] TOUSSAINT Jean-François. Retrouver sa liberté du mouvement-2008, page 49 http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/RapPreventionActivite-2008.pdf [10] DEPEAU S. « Approche psycho- environnementale de la mobilité spatiale quotidienne des enfants en milieux urbains »Réso-Université de Rennes 2 mars 2006


Recommended