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FANS D’ANCIENNES - Mairie de Linas - Place Ernest Pillon - 91310 Linas

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http://fansanciennes.free.fr AVRIL 2017

ALERTE AU SEXISME

Dans la série de blagues que je viens de vous offrir, il faut

reconnaître que certaines sont plutôt au désavantage de nos

amies du sexe dit « Faible »... Normal, puisque ce sont des

vieilles histoires, des vannes « de collection », et qu’à une

certaine époque, pas si lointaine que çà, la Femme était supposée

ne rien connaître des mystères de la mécanique et en outre être

systématiquement synonyme de danger derrière un volant. (La

Femme au volant, la mort au tournant – proverbe connu).

De plus, la Femme, surtout jeune et sexy, est forcément de

mœurs plutôt légères, voire carrément de petite vertu et donc, soit facile à berner, au point de

confondre un peu trop candidement levier de vitesse et gros gourdin, soit carrément

professionnelle du sexe, nymphomane ou perverse ! Doit-on voir là une espèce de jalousie de la

part des anonymes auteurs de ces histoires envers un sexe qui, bien que dit faible, ne mollit pas

forcément avec le poids des années ? Eh, p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non... Koikilensoye, il est

temps, après le déversement d’horreurs désobligeantes pour nos copines, mais néanmoins

comiques et pas si méchantes que çà (j’en connais des pires), de faire jouer la parité et de

mettre en boîte la gent masculine, c’est-à-dire nous les mâles (oui, je ne suis pas neutre et je me

compte dans le paquet), les héros du cambouis, les rois de la route, les hypers testostéronés

amateurs de gros....pneus !

Je feuilletais récemment quelques vieux bulletins de liaisons de clubs (vous savez, genre l’ECHO

DES FANS, POTINS DE FANS, et autres fadaises du même style...) et je suis tombé sur des

exemplaires du « P’TIT JOURNAL DE L’AAP 50/70 » - Ah, ben je garde tout, moi – Rappelons

qu’au départ, les FANS D’ANCIENNES sont une frange dissidente apparue en 2005 du Club de

VIRY CHATILLON = les AMATEURS D’AUTOMOBILES POPULAIRES DES ANNEES 50 A 70...

Donc, dans ce « P’TIT JOURNAL » sévissaient à la plume et au crayon, pour faire des compte

rendus de sorties, des articles techniques, ou raconter des histoires diverses, des gens tels que

(entre autres) DOMINIQUE BARBIER, DEDE PERDOUX, LUCIEN et... MARYLINE et PATRICK

DUQUESNOY, qui furent aussi les « rédac-chefs » du chef d’œuvre mensuel de l’AAP...

C’est donc dans le numéro d’octobre 2006 du susdit torchon que MARYLINE nous narre

COMMENT FAIRE UNE VIDANGE ET COMBIEN CA COÛTE, selon que l’on est un homme ou une

femme =

QUAND ON EST UNE FEMME =

1) Se pointer chez MIDAS (ou magasin équivalent) quand le kilométrage effectué depuis la

dernière vidange atteint le kilométrage préconisé par le constructeur,

2) Boire un café,

3) 30 minutes plus tard, payer et repartir avec une voiture en état de rouler.

Dépenses :

Vidange 29,90 euros

Café 0,40 euros

Total 30,30 euros

QUAND ON EST UN HOMME =

1) Se pointer chez NORAUTO (ou magasin équivalent) et

acheter de l’huile, un filtre à huile, et un petit sapin jaune

qui pue la vanille. Acheter également à proximité, de la

litière pour chat et du liquide vaisselle, pour se laver les

mains,

2) S’apercevoir que le vieux jerrican pour l’huile de vidange

est plein. Au lieu de le porter à la déchetterie, creuser un

trou au fond du jardin et vider le jerrican dedans,

3) Ouvrir une bière et la boire,

4) Mettre la voiture sur chandelles. Perdre 30 minutes à retrouver les chandelles,

5) De dépit et de frustration, ouvrir une autre bière et la boire,

6) Placer une vieille casserole sous le moteur,

7) Chercher une clef de 17 pour dévisser le bouchon de vidange,

8) Abandonner les recherches,

9) Dévisser le bouchon de vidange avec une pince multiprise,

10) Laisser tomber le bouchon de vidange dans la casserole pleine d’huile chaude, se brûler la

main, proférer un abominable juron,

11) Ranger le bordel,

12) Se taper une autre bière en regardant l’huile couler,

13) Chercher la clef du filtre à huile,

14) Abandonner les recherches, percer le filtre avec un tournevis et dévisser le filtre à

huile,

15) Bière,

16) Un pote se pointe, terminer le pack de bières avec lui, on finira la vidange demain,

17) Le lendemain, retirer la casserole pleine d’huile de sous la voiture,

18) Répandre la litière pour chat sur l’huile répandue à l’étape 17,

19) Bière, Ha non ! Merde, on a tout bu hier,

20) Aller chez LECLERC avec la voiture de Madame, acheter un pack de bière,

21) Vider le premier litre d’huile neuve dans le moteur,

22) Se souvenir du bouchon de vidange paumé à l’étape 10,

23) Courir vers la casserole à huile usagée pour récupérer le bouchon de vidange,

24) Se souvenir qu’avant d’aller acheter la bière chez LECLERC, on a viré l’huile usagée dans

le trou au fond du jardin, avec le bouchon de vidange,

25) Boire une bière,

26) Déboucher le trou et retrouver le bouchon de vidange dans la terre imbibée d’huile de

vidange,

27) S’apercevoir que le premier litre d’huile neuve est répandue sur le sol du garage,

28) Boire une bière,

29) En serrant le bouchon de vidange, faire déraper la pince multiprise et se niquer les doigts

sur le châssis,

30) Proférer un abominable juron et se cogner la tête sur un cardan en se relevant

brutalement, à la suite de l’étape 29,

31) Se nouer un chiffon sale autour des doigts,

32) Balancer la pince multiprise à l’autre bout du garage,

33) Bière,

34) Se laver les mains et le front, mettre en place les pansements nécessaires,

35) Bière,

36) Bière,

37) Verser les 4 litres d’huile neuve restants dans le moteur,

38) Bière,

39) Redescendre la voiture des chandelles,

40) Ecraser accidentellement une des chandelles,

41) Reculer la voiture pour étaler de la litière pour chat sur l’huile répandue à l’étape 21,

42) Bière,

43) Petit tour pour essayer la voiture,

44) Contrôle de gendarmerie, arrestation sous l’emprise de la boisson,

45) Mise en fourrière de la voiture.

Dépenses :

Huile, filtre à huile, petit sapin jaune qui pue la vanille 50,00 euros

Litière pour chat, liquide vaisselle 18,00 euros

Bière 25,00 euros

Nouveau jeu de chandelles 30,00 euros

Amende pour conduite en état d’ivresse, six points + 900,00 euros

Frais de mise en fourrière 250,00 euros

Total 1273,00 euros + 6 points

Finement observé, MARYLINE, mais gare aux amalgames = Un homme, c’est pas LES hommes,

et PATRICK .... et ben, c’est PATRICK !!

(et dire que çà partait d’un bon sentiment......)

LUCIEN

Ma 4cv R1062 de 1954

C’est une histoire de famille puisqu’elle a été achetée par mes grands-parents en janvier 1954. Ils m’en ont fait cadeau en 1988 après 34 ans de bons et loyaux services. Je tombe très vite sous le charme de cette petite auto dans laquelle j’ai usé mes fonds de culotte à coté de mon grand-père.

Avant restauration Avec le temps, la peinture est passée, les chromes sont ternes et la sellerie fatiguée. Mais en l’absence de corrosion, c’est une belle base de restauration. Coté mécanique, ça tourne, le carburateur a juste fait un court séjour dans un bac à ultrasons. Alors un beau matin de 1998, je décide de la remettre dans l’état dans lequel elle était lorsque mon grand-père en a fait l’acquisition. Mon objectif, en faire une voiture « neuve ». Toute la voiture est démontée, les portes d’un côté, les ailes de l’autre, le moteur est sorti de ses entrailles, elle perd même les pédales et son train avant.

Me voici devant une coque, des portes, des ailes, une boite de vitesse à droite, un moteur à gauche… Maintenant, au boulot. Décapage de tous les éléments de carrosserie jusqu’à la tôle et application des différents apprêts.

Entre 2 portières, petits repos histoire de changer l’embrayage et réassembler moteur boite, eux qui ont vécu si longtemps serré l’un contre l’autre, je n’ai pas voulu les séparer trop longtemps. La petite voiture reprend gout à la vie sous forme d’une sorte de buggy et je suis encouragé par toute la famille.

En parallèle, les chromes sont refaits, la sellerie également, le tout dans un souci d’authenticité.

Mais voici l’heure de la peinture. Là, je laisse faire un pote professionnel. Pour l’anecdote j’ai mis un an à trouver la bonne formule car je me suis fier au code peinture inscrit dans le coffre et décapé la tôlerie jusqu’au dernier centimètre carré donc plus de possibilité d’analyse de la teinte. Chaque fois que l’on me proposait un échantillon ce n’était jamais la bonne couleur. En bref ma demande a simplement « atterri » à Billancourt au laboratoire de recherche des coloris Renault. Comment ? C’est simple : grâce au beau frère d’un collègue qui a le pote du tonton à la copine qui connait la caissière du mammouth qui……en bref, j’ai eu la formule de mon « vert tribord 956 » grâce à cette chaine de solidarité.

Je cause, je cause, mais mon pote le peintre lui il bosse et je récupère un à un les éléments de ma future merveille.

Ils sont tous là et ça brille, maintenant remontage et pas question de faire la moindre éraflure. Il faut être au moins deux pour ce travail d’horlogerie, alors mon pote (encore un) Laurent a la bonne idée de me proposer ses services pour ce boulot. J’ai confiance, donc le voici embauché. Première étape, remettre tous les joints (neufs) de carrosserie à leur place. Le remontage peut commencer, la coque se rhabille doucement au rythme des clés à cliquets et autres tournevis…A noter que la visserie d’origine est remplacée par de la visserie inox.

Elle retrouve peu à peu son aspect d’origine, et la petite auto reprend la route le lundi de Pentecôte 2002 après plus de 1000 heures de travail.

Sa première sortie, 20km.

Aujourd’hui allant de manifestations en concours d’élégance, la belle ne donne pas sa part de récompenses.

1ère coupe : Reims 2003 1ère Locomotion : 2003

1er film : Michou d’Aubert 2007 Concours d’élégance (Autodrome 2011) Dans les rassemblements d’anciennes, le visiteur ne parle pas de la 4cv mais de la « petite 4cv » comme si elle faisait partie de la famille tant elle rappelle de souvenirs à bon nombre d’entre nous. Qui n’a pas eu une 4cv dans sa famille ? Les vacances en 4cv, les valises sur la galerie, parents, enfants, à 4 ou 5 dans ce mini habitacle, sans confort, sans climatisation, sans chauffage (ou presque) sans excès de vitesse, c’était le bonheur assuré….et ce bonheur, je le partage aujourd’hui avec passion avec ces gens qui ont fait partie du temps où l’on prenait le temps.

Mon pépé Edmond, ma mémé Alice et le p’tit au milieu : c’est moi

En conclusion : soyez moderne, roulez en ancienne…

Patrick

Madeleine de Proust :

QUAND J’ETAIS PETIT......

..... JE N’ETAIS PAS GRAND ....

Mais j’étais pressé de le devenir pour pouvoir conduire des bagnoles, c’te bonne blague !!

Tout petiot, déjà, sur les genoux de mon Père, c’est moi (mais aussi mon frangin, pas de jaloux)

qui tenait le volant et dirigeait la Deuche paternelle (AZAM 1963) dans les chemins forestiers...

Pour aller bosser à l’usine VALLOUREC comme presque les deux tiers de la population de

MONTBARD, ma ville natale, mon daron roulait en semaine en MOBYLETTE bleue des années 50

(MOTOBECANE AV79, pour être précis). La deux pattes, qui servait pour les week-ends et les

vacances, ne disposant pas d’un garage dans notre cité où « rien n’est à toi, tu ne vaux pas un seul

centime, tout appartient à la société anonyme » comme le chantait EDDY, était à l’abri avec

d’autres voitures dans une grange attenant à une ancienne cimenterie (où se trouvait aussi

l’ancien deux-pièces archi-rustique qui fut le premier foyer de notre famille toute neuve).

L’endroit était situé à l’extrémité de la ville par rapport à notre cité, mon pater s’y rendait en

Mob et revenait avec la deuche (puis l’AMI 6), souvent avec mézigue derrière sur la bécane, et

devant en bagnole, comme un grand.... Avec les potes de l’école, on causait souvent aussi comme

des grands, tellement on était calés sur la chose automobile ! On savait parfaitement à coup sûr

que si une DS à deux phares pouvait taper le 160, une nouvelle à 4 optiques devait bien aller à

200 !! C’est pas forcément qu’on était nuls en maths, mais 320, on n’osait pas y croire, faut quand

même pas déconner... On savait à peu près par cœur à quelle vitesse maxi pouvait aller une R8,

une 404, une 2 cv, une Simca 1000, une DS.... en matant à travers la vitre de la porte conducteur

jusqu’à combien était gradué le compteur de vitesse... Quand la GS est sortie avec sa loupe style

« pèse-personne » opaque à l’arrêt et figée sur «0 », on a été bien baisés...En 1971, mon dabe

troqua l’AMI 6 pour une GS 1015 (tu vas voir, c’est comme une mini-DS) et le mystère s’éclaircit

aussitôt pour moi = l’engin pouvait faire du 170 ! En vrai 150 chrono, une fois le rodage

sérieusement effectué, bien sûr, car le Père était soigneux et respectueux de la mécanique, en

digne fils de mécanicien auto et camion, élevé au jeu de MECCANO. Cà faisait quand même 160

compteur, on n’était pas loin de faire le tour du rouleau quand on faisait la course avec le train,

sur la Nationale 5, en allant visiter grand parents maternels, oncles-tantes et cousins et en

longeant la voie de chemin de fer qui fut le lieu de travail de mon grand père maternel,

conducteur de train à la PLM puis à la SNCF, et qui au soir de sa vie n’avait jamais conduit d’auto,

un truc incroyable pour moi, tout au moins de la part d’un homme, et surtout comparé au

« palmarès » de mon autre grand père (le mécano), qui après avoir passé dans le civil son permis

auto en 1932 - il savait conduire depuis l’âge de 13 ans à peu près - profita de son temps d’armée

pour s’offrir tout le reste = permis moto, poids lourd, transport en commun et des tas d’autres

qui n’existent plus = engins à chenilles, moto avec side-car, permis de dépannage, etc.

Mais si les chiens de font pas des chats, le monde évolue, et mon grand père maternel (né avant

le XXème siècle, ceci expliquant cela) eût un fils aîné, mon tonton HENRI, qui fit une belle

carrière dans l’automobile comme ingénieur et directeur d’usines chez CITROËN, puis chez

MATRA, dont il fut dans les années 70, le PDG du secteur automobiles de tourisme,

hiérarchiquement parlant juste en-dessous de JEAN-LUC LAGARDERE, et de fait patron de

l’ingénieur médiatique PHILIPPE GUEDON, celui-là même qui ne se lasse jamais d’expliquer que

l’automobile MATRA, c’est lui tout seul...

En 1970, moi, j’attrape mes six ans, je conduis mes autos miniatures sur des routes tracées à

coups de balayette dans le gravier de la cour de notre bicoque.

Quand j’étais p’tit, j’étais gentil (c’est après que çà s’est gâté), et ma mère rentrant du

supermarché du coin ne manquait pas de ramener assez souvent une NOREV, une MINIALUXE ou

une DINKY. J’en avais un plein baril de lessive, de quoi faire un bel embouteillage, sauf que dans

ma cambrousse, les embouteillages çà n’existaient pas. Les accidents, par contre étaient des

trucs qui arrivaient, et ces évènements qui faisaient causer tout le monde méritaient bien d’être

reproduits, au grand dam des pauvres NOREV et surtout MINIALUXE ou CLE, plus fragiles.... Et

puis il fallait bien que les camions de pompiers, les ambulances et les dépanneuses servent à

quelque chose...

Mais quand j’étais pas grand, j’étais bon conducteur de Traction ou d’Ariane et autres

JUVAQUATRE aux pneus plats, voire sans roues et posées sur des cales entre deux touffes

d’orties et de ronces. Là, les compteurs, je les avais devant le nez et évidemment, je roulais à

fond sur les routes des vacances où les autochtones ont des plaques avec de drôles de numéros

(40 = Les Landes, 56 = Le Morbihan, 85 = La Vendée, 74 = La Haute-Savoie...).

En ce qui concerne les étrangers, non seulement leurs plaques étaient exotiques, mais leurs

bagnoles aussi étaient bizarres.

A l’époque de quand j’étais petit, le Français roulait Français, Monsieur !

Déjà que plusieurs chapelles s’opposaient = CITROËN contre RENAULT, PEUGEOT contre

SIMCA, PANHARD....ayant déjà perdu la bataille ! Le Franco-Français faisait rarement dans

l’OPEL, la VOLKSWAGEN ou la MERCEDES (vieille rancune datant de 20-25 ans), ni dans la FIAT,

la MORRIS, ou la VOLVO... avant l’ouverture du marché européen à l’aube des années 70...

Evidemment, à partir du milieu des sixties, l’acheteur SIMCA donnait ses sous à CHRYSLER, mais

la plupart du temps sans le savoir... C’est dire le côté extraordinaire à mes yeux quand j’ai vu dans

un camping breton, une énorme caravane à deux essieux (NOTIN ou HENON ?) tractée par une ...

BUICK ROADMASTER !!! Un autre monde.....

Sur la route, quand on se faisait doubler par une DS, quand on croisait une DS, mon Père avait

toujours la même réflexion = -« Cà, c’est de la bagnole, quand je serai riche, j’en aurai une ».

L’envie lui a passé avec le temps....

Moi je suis devenu grand, et un jour, je me suis offert une DS, une vraie, pas une MAJORETTE

au 1/65ème . J’ai été « fier comme un bar-tabac » de la faire essayer à mon Papa, sans savoir que

la DS, il ne m’avait pas attendu pour la connaître, même un peu plus que M’sieur tout-le-monde,

notamment avec son beau-frère HENRI, qui vint par exemple une fois visiter la famille avec un

proto DS à injection, au début des années 60, sorti de JAVEL pour un essai sur route.... et qui

claqua son joint de culasse entre LES LAUMES et MONTBARD, cravaché comme un bête par

Papa et Tonton !

Je suis devenu grand, j’en suis à ma cinquième DS et j’adore rouler pour le plaisir de rouler...

J’aime à me rappeler que j’étais bien aussi quand j’étais petit....

Je ne sais plus qui a dit que quand on est petit, on est pressé d’être grand et que quand on est

grand, on passe son temps à regretter quand on était petit, mais à mon avis, c’est variable selon

les gens et çà dépend de ce que la vie nous a joué (ou pas) comme tours de cons...

Le phénomène existe en tout cas suffisamment pour avoir un nom = La Nostalgie ......

Cher Tous,

Bilan du week-end à Reims, surtout pour ceux qui

n’ont pu être présents.

Malgré un stand un peu petit, nous avons, grâce à la

gentillesse du stand LAND ROVER, qui nous a cédé des centimètres, pu installer

notre barnum.

Nous l’avons décoré avec les affiches mises sous plastique par Reine, notre

banderole, le Kakémono et bien sûr, Mademoiselle Mercédès et le solex prêté par

André !

Le week-end a été ensoleillé ce qui a contribué à la bonne humeur et à la gaieté

sur le stand !

Nous avons eu beaucoup de visiteurs aussi bien des membres du Club que des

personnes venues pour la manifestation.

Pour les huit heures de Linas le 25 juin, nous avons posé des affiches un peu

partout et avons démarché quelques exposants.

D’ailleurs, auprès de l’un d’entre eux qui viendra exposer, nous avons passé une

commande pour des sacs en jute, sur lesquels il y aura notre logo d’apposé, que

nous pourrons vendre sur notre stand le 25 juin et lors de nos prochaines

manifestations ou rendez-vous du dimanche.

Donc bilan positif et rendez-vous l’an prochain pour encore mieux faire !!!!

Daniel

RIONS Z’UN PEU

Sur une avenue très passante, un homme essoufflé demande à un autre : « Pardon, Monsieur, vous n’avez pas vu passer un camion de singes ? » - « Pourquoi ? Vous êtes tombé ? »

oOo

Un chauffard écrase sur un passage clouté un pauvre piéton, mais alors, comme il faut = roues avant, roues arrières, plof-plof ! Il s’arrête quand même, mais surtout pour engueuler le pauvre type en passant sa tête par la portière : « Et ben quoi, vous pouvez pas faire un peu attention ? » Dans un dernier râle, le piéton plat comme une crêpe demande : « Pourquoi ? Vous allez reculer ? ».

oOo

Dans un resto routier, un petit camionneur tout seul déjeune tranquillos. Arrivent deux

gros bikers, barbus, tatoués, crados, évidemment l’air bien méchant comme il faut et tout et tout. Ils ne tardent pas à emmerder le p’tit routier, le charrient, l’insultent, lui cherchent les crosses, lui bouffent ses frites, lui boivent son quart de pif... Le petit mec, imperturbable, se lève doucement, paye tranquillement au bar et sort sans un mot.... Les deux « Hell’s en gelée » rigolent comme des bossus avec le patron : « Quel minus, ce p’tit mec ! Dégonflé ! Pas de couilles ! Abruti !... » « Ouais, fait le taulier, et pis en plus, y sait pas conduire, en reculant avec son camion, y vient d’écrabouiller deux grosses bécanes !!! »

oOo

« Chéri, c’est affreux, dit une femme en rentrant chez elle, Chéri, j’ai été agressée par

un salaud que j’avais pris en stop ! Il m’a forcée à aller dans la forêt, et il m’a dit –« Ou j’te viole, ou j’te bute !! ». « Et alors ? » demande le mari ? – « Et ben... me v’là !.... »

oOo

Un type au volant d’une décapotable rose fluo et vert pomme se pavane, vêtu avec un

mauvais goût de concours = chemise jaune, cravate bleue, futal rouge, pompes blanches et chapeau vert.. Deux motards le doublent et lui font signe de s’arrêter : «J’ai fait quelque chose ? » demande le type. – « Non, non, » dit un flic, on voulait juste vous entendre parler...

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Un automobiliste à la frontière : « Rien à déclarer ? » demande rituellement le douanier.

Rituellement aussi, le mec répond « Non, rien ». « Ouvrez quand même le coffre »... Dans le coffre, des liasses et des liasses de billets de banque ! – « Et çà, c’est rien ? » demande le gabelou. « Cà, c’est de l’herbe pour mes lapins ! » répond le mec. « Et ben voyons ! » - « Ben ouais, même que si çà leur plaît pas, ils auront pas autre chose !! ».

oOo

Toujours à la douane, un automobiliste se présente. Le douanier demande « Whisky, Cognac, Genièvre, Armagnac ? » -« Non, non, répond le type, mais je prendrais bien un p’tit café, merci ! ».

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A la porte d’un petit cimetière de campagne, le curé et le fossoyeur s’impatientent. Le

corbillard et sa suite se font attendre... Au bout d’une demi-heure, le curé s’énerve : « Tout de même, ils exagèrent.. ». Le fossoyeur, regardant sa montre – « Oh, ils vont être là dans cinq minutes..... s’ils ne s’amusent pas en route... ».

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Deux mecs roulent en moto. Ils ont 250 bornes à faire et le pilote roule très vite. A

chaque virage, il entend son passager qui fait « Ouf, ouf, ouf ». Du coup, çà l’énerve et il roule encore plus vite. A chaque virolo, de plus en plus fébrilement, le passager : « Ouf, ouf, ouf, ouf,.. » Arrivés à destination, les types descendent de la bécane, ôtent leurs casques, et le pilote demande : « Pourquoi tu fais tout le temps ouf, ouf, ouf, quand çà tourne ? » - « Parce que mon frangin s’est tué dans un virage et il paraît qu’il n’a pas eu le temps de faire ouf ! ».

oOo

Un automobiliste fauche sept personnes, emboutit trois voitures, envoie un camion dans

un platane et termine sa course folle dans la vitrine d’un pompiste. Trois jours après, il ouvre un œil. Il est dans un lit d’hôpital et il voit un toubib penché sur lui : « Et bien docteur ? » - « Et bien j’ai les résultats = il y a très peu de sang dans votre alcool... ».

oOo

Un type arrive devant St Pierre dans un drôle d’état = plié en deux, les deux épaules du

même côté comme un Picasso, la gueule refaite par Picasso aussi, tête autour de laquelle pendouillent les restes de sa portière d’auto. « Je voudrais voir St Christophe, j’ai deux mots à lui dire ! ».

oOo

Deux loubards ont fauché une bécane. Ils foncent comme des malades et comme il y a beaucoup de vent, le passager a mis son perfecto à l’envers, la fermeture dans le dos.... Au bout de dix bornes, le pilote lance = « çà va, derrière ? », pas de réponse... Il se retourne = plus personne, son pote a dû tomber... Alors il fait demi-tour et au bout d’un moment, il aperçoit un attroupement au milieu de la route. Descendu de moto, il écarte la foule et voit son pote allongé sur le macadam. Il entend un flic qui dit : « Vous y êtes ? A trois, on lui remet la tête à l’endroit ! ».

oOo

Le volant autour de la gueule, un homme se présente à la porte du Paradis : « Dites donc,

vous être drôlement amoché, dit St Pierre, comment avez-vous fait votre compte ? ». « Attendez, que je me rappelle, fait le type, euh... j’étais avec ma femme sur la Nationale 7, euh..., ah oui, çà me revient un peu... à un moment, elle m’a dit « Passes moi le volant, tu seras un ange !! ».

oOo

Dans une rue de Londres, deux ROLLS-ROYCE se bouchent mutuellement le passage. Aucun des chauffeurs ne veut reculer. Le premier descend et gueule : « Laisse passer le Duc de Bedford, espèce de tocard ! ». Le second descend à son tour, ouvre la portière arrière de sa ROLLS et montre du doigt sa passagère qui n’est autre que HER MAJESTY QUEEN ELISABETH II herself ! ». « Et çà, du con, c’est de la merde, ! ».

oOo

Quelque part en ALABAMA, un industriel au volant d’une CADILLAC traverse à 100 à

l’heure une petite ville et fauche un groupe d’enfants noirs qui sortaient de l’école. Il y a du sang partout, c’est une horreur, une boucherie... Un shérif s’approche du conducteur et demande : « A quelle vitesse marchaient ces enfants lorsqu’ils ont heurté votre véhicule ? ».

oOo

C’est un type quasiment ruiné. Quand il marche dans la rue et qu’il tourne, il tend le bras.

Un flic lui demande pourquoi fait-il cela ? « Oh, ben, c’est tout ce qu’il me reste de ma voiture ! ».

oOo

« Alors, hurle le flic, vous avez pas vu le feu rouge ? » - « Oh vous savez, les feux rouges,

quand on en a vu un, on les a tous vus : ».

oOo

Au lieu de suivre les flèches de direction tracées sur sa voie de circulation dans le boulevard qu’il emprunte, un maladroit du volant change de file sans prévenir, puis bifurque de l’autre côté, complètement paumé, créant un désordre monumental. Un flic le siffle et lui crie : « Et alors, vous avez pas vu les flèches ? » « Non, fait le gars, j’ai pas vu les flèches, j’ai pas vu les indiens, j’ai rien vu du tout... ».

oOo

Un tout petit flic règle la circulation à un carrefour. Tout à coup, une belle décapotable

passe avec une super nana au volant, qui ignore superbement les gestes du pauvre pandore. Il siffle comme un fou, mais je t’en fous, la voiture et la Miss se débinent ! Alors il se met à courir derrière en se disant qu’elle va bien se trouver bloquée à un feu rouge plus loin. Et il se tape un cent mètres pour que dalle, parce qu’il arrive juste au moment où le feu passe au vert et la belle lui redémarre sous le nez ! Piqué au vif, il reprend sa course aussi sec, malgré l’asphyxie qui le guette, et au feu suivant, il parvient enfin à rattraper la chignolle bloquée dans un bouchon. Il s’écroule sur la portière, éructe, tire la langue, suffoque, essaie de réapprendre à respirer, y parvient juste assez pour demander : « Vous n’avez pas entendu que je sifflais, non ? ». « Non, pas du tout », fait la fille candidement... Alors le petit flic jette sa casquette, son sifflet, le piétine et éclate en sanglots : « Mais merde alors, à quoi je sers, moi ? ».

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Après une journée de route particulièrement fatigante, un routier s’est rangé sur un parking en bord de nationale et s’est endormi sur son volant, quand il entend une voix qui l’appelle : « Oh, Monsieur, vous ne pourriez pas venir m’aider s’il vous plait ? » Et il voit une fille = une balle, une bombe, un canon, ZE Meuf = JESSICA RABBIT, mais en vrai ! Qui lui explique comment son petit cabriolet est tombé en panne, juste là, à cinquante mètres... Alors, le gars descend de son 38 tonnes, va jeter un coup d’œil au joli petit Spider ALFA, fort désirable lui aussi, met moins de deux minutes pour rebrancher le fil du rupteur qui s’était fait la jaquette et vroum-vroum, çà marche. La fille saute au cou de son héros : « Oh merci Monsieur ! Ce que vous êtes gentil vous alors ! Et moi qui vous ai réveillé... Je suis confuse, mais dites moi, vous êtes très mal installé pour dormir dans votre vieux camion. Si vous veniez dormir chez moi ? J’habite à cinq minutes... Et demain matin, je vous ramènerai à votre camion frais et dispo. ! ». Avant qu’il ait pu balbutier quoi que ce soit, le routier est embarqué par la donzelle et se retrouve bientôt montant le perron d’une somptueuse demeure blottie au fond d’un parc. Dans le salon, sur une table, un fin dîner aux chandelles est servi... « Mais vous n’êtes pas une femme, vous êtes une fée ! ». « Peut-être, dit-elle en battant des cils ». Après le repas, un délicieux armagnac en main, le type s’entend dire « Vous devez être mort de fatigue, je vais vous montrer la chambre bleue... ». Le routier se met au lit dans de soyeux draps en se disant : « C’est pas croyable, ce qui m’arrive... » A peine la lumière éteinte, il entend gratter à la porte, et la belle entre dans la chambre, seulement vêtue d’une nuisette transparente. « J’ai peur de dormir toute seule, vous voulez bien me faire une petite place à côté de vous ? ». Oh ben oui, et comment ! Le gars se pousse, se pousse encore un petit peu.... Et tombe de son camion .....

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Abraham apprend à conduire à sa femme SARAH. La voiture est dans une descente et

tout d’un coup les freins lâchent. « Mon Dieu, dit SARAH, je ne peux plus m’arrêter, qu’est ce qu’il faut faire ? ». « Garde ton sang froid et essaie au moins de défoncer quelque chose de pas trop cher ! ».

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Un type en bagnole vient de bousculer un piéton, heureusement, plus de peur que de mal.

« Excusez moi, depuis vingt ans que je conduis, c’est la première fois que çà m’arrive... ». « Ben moi, depuis cinquante ans que je marche, c’est la première fois que je m’attaque à une bagnole ! ».

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A l’arrière d’un gros camion se lit l’inscription : « ATTENTION FREINS PUISSANTS ».

A un feu rouge, le camion freine brusquement (et puissamment, donc) et évidemment la bagnole derrière s’arrête dedans. Le camionneur regarde les dégâts et demande : « Alors Papa, comment tu t’arrêtes quand je suis pas là ? ».

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Deux types se rentrent dedans en bagnole. Au moment de s’engueuler, ils s’aperçoivent

qu’ils sont vieux copains d’école perdus de vue depuis un bail. « Eh, c’est pas vrai, LUCIEN !! » -« Oh par exemple, ERNEST ! » - « T’as rien ? » - « Non et toi ? » - « Ben non, mais enfin, je suis un peu secoué, quoi... » - « Ben tiens, prends donc un p’tit cognac, çà va te remettre, pendant ce temps-là, je vais tâcher de trouver un flic pour faire le constat ». –« Merci, vieux.. dis donc, il est fameux ton cognac ! T’en veux un peu toi aussi ? » - « Non, non, garde la bouteille, moi je boirai après la prise de sang ! ».

Lui = « Tu as garé ta voiture, chérie ?

Elle = « Oui, oui... en partie... »

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Un automobiliste s’arrête devant un garage et explique = « Je trouve qu’il lui faudrait peut être un petit réglage ». Pendant que le mécano ouvre le capot, le type reprend = « Je dois vous dire que j’ai fait monter un économiseur sur le carbu. qui diminue la consommation de 30 %. Ah, et puis un allumage électronique renforcé qui me fait aussi gagner 30 %, avec aussi un échappement expérimental qui réduit encore la consommation, sans oublier un travail sur la culasse qui optimise sacrément le rendement !!. Un peu étonné, le garagiste demande : « Ben alors, qu’est-ce qui ya qui va pas ? » -« Ben, si je fais le plein et que je roule environ cent bornes, mon réservoir déborde... ».

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Un type crève un pneu sur une petite route de cambrousse. Evidemment, il n’a pas de

cric. La nuit va tomber. Le bled le plus proche est à cinq bornes... –« Bon, ben faut y aller à pied, je trouverai bien un garagiste qui me prêtera un cric ». Et il se met en marche en réfléchissant... « Evidemment, quand je vais arriver, il va être fermé, il va l’avoir mauvaise... Il va peut être me le prêter son cric, mais il va me le faire douiller... Ouais, j’le vois venir avec son tarif de nuit... Les garageots, c’est vraiment tous des voleurs !.. » Le village est en vue ; Le type commence à parler fort : -« Avec les ploucs, c’est toujours pareil, ils détestent les gens de la ville, il va carrément en profiter pour m’entuber, c’t’enfoiré ! ». Enfin, le type arrive devant un garage évidemment fermé. Alors il ramasse un caillou, le lance dans un carreau et se met à gueuler = « Voleur, salaud, fumier, j’en veux pas de ton cric, t’as qu’à te l’foutre au cul !! ».

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Un type arrête un taxi = « Faites moi faire le tour du quartier, je sais plus où j’ai garé ma

bagnole. »

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Deux homos roulent dans une TWINGO rose bonbon derrière un énorme camion quand soudain celui-ci freine sec, et bien sûr, la p’tite bagnole (question d’instinct, peut-être) lui rentre dans le cul. Le conducteur de la TWINGO descend et va voir vers la cabine du poids lourd en zozotant = « Dites donc, vous grosse brute, çà va pas de freiner fort-fort comme çà, non ? Vous avez une bonne assurance, j’espère ? ». Le chauffeur rétorque aussi sec = « Mon assurance, tu peux te la foutre au cul, pauv’lopette ! » Tout penaud, mister fofolle revient vers son ami qui s’inquiète de la tournure des évènements. « T’en fais pas, lui dit-il, à la façon dont il m’a parlé, je crois que çà va s’arranger à l’amiable. ».

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Madame rentre chez elle avec la voiture chiffonnée de chez chiffonnée. –« C’est un vélo

qui m’est rentré dedans ! ». Monsieur est dubitatif = -« Un vélo ? Combien de fois ? ».

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Un flic arrête un type qui roule à fond en sens interdit. « C’est déjà pas mal de prendre un sens unique à l’envers, mais en plus, Monsieur fait dans l’excès de vitesse ?! ». – « Ben oui, je me dépêche, je dois être sacrément en retard, tous les autres reviennent déjà ! ».

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Une voiture suisse est arrêtée au feu rouge. Le feu passe au vert, la voiture ne bouge

pas. Alors une voix vient de derrière – « Alors, GUILLAUME TELL, t’attends qu’elle mûrisse ? ».

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Au Salon, un type s’approche d’un vendeur qui s’occupe d’un stand sur lequel trônent de

belles grosses voitures de luxe. – « Bonjour, dit le type, je voudrais savoir, à part la motorisation bien sûr, quelles sont les différences d’équipements entre les V6 et les V8 ? –« Ah, je suis navré Monsieur, ici c’est un stand de plantes vertes ... ». – « Ben, les voitures, elles sont là pourquoi, alors ? » - « Ben, pour la décoration, quoi ... ».

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Deux auvergnats voient passer une voiture avec une plaque « CH ». – « Tu connais, cha,

toi, CH ? » - « Pour chûr que je connais, ch’est la Chuiche ... »

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Un automobiliste est paumé dans un dédale de chemins de cambrousse. Il aperçoit un paysan et lui demande « Dites moi, mon brave, où va cette route ? » - « Ben, par là, elle va à ma ferme, et par là, elle va tout droit... ».

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Un automobiliste crève un pneu dans un petit village, et évidemment comme d’hab dans

ces cas-là, il n’a pas de cric. Mais là, le bled est tellement petit qu’il n’y a pas de garage. « C’est pas grave, fait un autochtone, on va appeler l’Père Fernand ! ». « C’est qui, le Père Fernand ? » demande le conducteur. - « Ici c’est lui qui nous sert de cric ! ». Effectivement, Fernand arrive = 2m10 de haut, 1m60 de large ! Il s’arc-boute le long de la bagnole, et hon, la soulève sans plus d’effort que çà. Le gars change sa roue, file un billet à Fernand et s’étonne quand même un peu = - « Dites donc, vous êtes drôlement musclé, vous alors ! ». – « Ouais, fait le Fernand, c’est de famille ! Mon père faisait pareil, et même ma sœur qu’est partie à Paris, paraît qu’elle fait la grue ! ».

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Un pécore venu faire des achats au bourg du canton passe devant la vitrine d’un garage et

tombe en arrêt devant un superbe bolide... Le vendeur sort de la boutique et lui dit : -« C’est une belle bagnole, hein ? » - « Ah ben çà, pour sûr, çà, pour sûr, ouais alors... » - « Et vous savez que vous pouvez taper le 220 avec çà ? ». Le croquant pas finaud, tique un peu.. – « Taper le 220, qu’est-ce que çà veut dire ? c’est-y électrique ? ». Un peu surpris, le vendeur rétorque néanmoins du tac-au-tac = - « Mais non, çà veut dire qu’elle monte jusqu’à 220 kilomètres à l’heure ! Cà veut dire que si vous partez d’ici à 10 heures du soir, vous êtes à Paris à minuit !! ». L’enthousiasme retombe alors chez l’homme de la terre = -« Ouais, bof.. non, çà m’intéresse pas, j’ai rien à foutre à Paris à minuit, moi... ».

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Un flic sonne à la porte d’un pavillon de banlieue et dit au gars qui lui ouvre : -« Vous êtes bien MARTINEAU PHILIPPE, et vous demeurez bien ici, 17, rue de la République ? ». – « Euh.. ben oui c’est moi », répond le gars » - « Et vous avez un chien danois ? » - « Ben oui.. » - « Eh bien, on a reçu des plaintes au commissariat comme quoi votre chien aboyait et courait après les voitures dans la rue. » - « Oh là là, c’est pire que çà, Monsieur l’Agent, avoue le gars, s’il se contentait d’aboyer ou courir après les bagnoles, ce serait rien, mais quand le conducteur à une tête qui ne lui revient pas, il le laisse même pas sortir, il ramène la bagnole dans le jardin et il l’enterre ...

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Un riche homme d’affaires américain vient de traverser la moitié des montagnes

rocheuses d’une traite avec sa CADILLAC grand luxe. Pendant son voyage, il a cruellement manqué de cigares, dont il est particulièrement friand, n’ayant pas vérifié la réserve du bar de la bagnole..Arrivé dans un petit bled paumé de cow-boys, il entre dans un espèce de saloon et clame à la ronde = - « Quelqu’un a-t-il un cigare ? J’en peux plus, j’ai pas fumé depuis hier ! ». Personne ne répond. « Allez les gars, j’offre dix dollars pour un cigare ! ».... Silence... Les mecs restent attablés devant leurs jeux de cartes ou au comptoir, le nez dans leurs pintes de bière.. - « Vingt dollars !... Cinquante dollars... Cent dollars.... Bullshit ! ». Pas un type ne bronche... Alors il hurle = - « Ma CADILLAC qui est devant la porte pour un cigare !! ». Alors un type lève le nez de ses cartes, tout doucement et demande : - « Elle est de quelle année, ta bagnole ? ».

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Un motard de police vient d’intercepter en flagrant délit d’excès de vitesse une fille

particulièrement intéressante, physiquement parlant. Il a sorti son stylo et son carnet de contraventions et comme il commence à écrire, la gonzesse lui susurre en se trémoussant = - « Oh non, c’est pas la peine de faire le chèque tout de suite, vous paierez après.... ».

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