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Lettre d’information aux Robertsauviens
et amis du Läuch !
N° 18 en date du 13 juin 2014
CHARLES
KOEPF, un
Robertsauvie
n
d’aujourd’hui,
ancien maraicher à la Robertsau,
nous a invité à partager un
souvenir du mois de février
2000…Page
De nombreux
changements
dans une
apparente
continuité à la
Librairie de la
Parenthèse, avec . CLAUDIA
FLEISCHNER …Page.
Deux jeunes Robertsauviennes
dans le
dans la
17ème
édition
du 4L
Trophy, ANAÏS HUSER ET
CHLOE PHILIP … Page
La comtesse MELANIE DE
POURTALES et le comte
JAMES-ALEXANDRE DE
POURTALES6GORGIER ?
fantômes de la Petite
Orangerie.
Page.
Parlement
Européen : « la
dernière séance »,
pour ASTRIC
LULLING,
JOSEPH DAUL et HANNES
SVOBODA .
Page
Coup de gueule :
marre des cyclistes
qui se croient tout
permis et qui ne
respectent rien. Ils
font regretter les facilités qui
leurs sont offertes…
Page
La cigogne masquée Le renard, la cigogne et le vélo !
Compère le Renard se mit un jour en frais,
et invita a faire du vélo commère la Cigogne.
Tous deux décidèrent d'aller à la Robertsau;
Sur les routes, les chemins ils allèrent;
Par la Rue Boecklin, ils passèrent;
Hélas, point de piste cyclable sur cette dernière;
Entre autobus, camions et autos, de se frayer un chemin; ils essayèrent;
Mille fois, se faire écraser ils faillirent ;
Et finalement, chez eux ils repartirent
Le renard et la cigogne, en colère jurèrent mais un peu tard que l'on ne les y reprendrait
plus !
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Exceptionnellement, cette rubrique intitulée « pour comprendre vous
devez savoir » sera celle d’un « coup de gueule ».
L’auteur emploie la forme personnelle pour vous faire part de son « ras le bol » vis-à-vis du
comportement irresponsable de certaines cyclistes.
Je tiens tout d’abord à préciser que je fais partie de ces personnes qui estiment fort justement
que Strasbourg offre à ses habitants la possibilité de pratiquer cette activité physique tout en
participant à l’amélioration de la qualité de l’air que nous respirons.
Pour ma part, l’usage du vélo n’est pas
une découverte. Je l’utilise depuis ma plus
tendre enfance, d’abord en tant que jeu,
puis, plus tard, pour mes déplacements,
pour une activité sportive (triathlon),
comme moyen d’apprécier la nature avec
les premiers VTT et enfin comme vecteur
privilégié de déplacement dans
Strasbourg.
J’en connais donc les avantages, les possibilités, mais aussi les dangers. Par ailleurs, on m’a
élevé dans le respect des autres et de la loi.
Force est de constater que ce n’est pas le cas d’un trop grand nombre de cyclistes, même s’il
faut bien reconnaître aussi que dans ce domaine de l’irrespect, beaucoup de piétons
rivalisent avec eux.
J’évoquerai quelques situations vécues, des plus bénignes aux plus graves.
- Voilà un membre d’une association de défense du vélo, parfaitement équipé, casqué,
volontiers donneur de leçons, etc…qui navigue entre les piétons sur un trottoir alors que la
rue, certes non équipée , est suffisamment large pour être utilisée.
- Ici, une femme qui descend à vive allure du pont de
la Rose Blanche, sur une piste à contre sens et qui attaque le
virage des « droits de l’homme » sans visibilité.
Heureusement, mon ange gardien m’alerte, et je freine sans
la voir, évitant une rencontre de face qui lui aurait fait plus
mal à elle qu’à moi. En signe de remerciement, très
élégante, elle me fait un « doigt d’honneur » avec un rire
moqueur, tout en continuant tout droit, car, ayant manqué
son virage, elle coupe au feu rouge ce croisement délicat et passe de justesse entre deux
voitures.
- Une autre zigzague devant ma voiture, tenant son guidon avec sa main gauche, et
téléphonant avec sa droite, sans tenir compte des voitures qui n’osent pas la doubler.
- Là, un jeune homme, se fiant à sa seule adresse, traverse un grand carrefour en
diagonale en se faufilant entre les voitures.
- Pire, une maman avec son enfant dans le siège adapté brule un feu et une voiture
rapide manque de la percuter à quelques centimètres.
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La liste de situations vécues serait longue et fastidieuse, et tant que ces inconscients ne
mettent que leur vie en péril, c’est leur choix ! Mais, ils sont dangereux pour les autres, et
cela est impardonnable.
Personne n’est parfait, et chacun peut commettre une étourderie ou une faute de
conduite, mais alors, un sourire, une excuse, c’est tellement mieux qu’un geste vulgaire ou
une insulte.
Mais voilà, notre société française semble avoir oublié les règles élémentaires qui rendent
faciles sinon agréables les relations entre les citoyens. Je veux parler d’abord de celles de la
simple politesse qui font défaut à beaucoup, et ensuite de celles figées dans la loi. Le malheur
est que ce sont souvent les mêmes qui n’ont aucune éducation et qui estiment que les lois
sont faites pour les autres.
Jean CHUBERRE
P.S. De retour d’un bref séjour à Londres, je peux témoigner avoir vu circuler beaucoup
de cyclistes, respectueux du code de la route, s’arrêtant même, comme les voitures, devant
un passage protégé, lorsqu’un piéton se présente, et circulant toujours sur la chaussée,
malgré le peu de pistes cyclables. Mais voilà, c’est une autre culture…
Actualités robertsauviennes des derniers mois
Le 1er avril 2014, une équipe du Souvenir Français de la Robertsau s’est
rendu à Karlsruhe pour l’inauguration d’une stèle à la
mémoire de douze résistants français et
de deux belges du réseau Alliance
exécutés sur le champ de tir de la
Wehrmacht dans la forêt du Hardtwald
près de Karksruhe, en présence du
maire de cette ville. La lettre de l’un des
suppliciés Marcel Felicé est reproduite
dans la page « jeunes » de la Feuille.
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Le 3 avril, le dernier concert de Volutes pour la saison a enchanté les spectateurs avec les musiques baroques de Chr GLÜCK,
A. CORELLI, J.P. RAMEAU et C.P.E. BACH.
L’équipe de la feuille attend la saison prochaine avec impatience.
Le 13 avril, dimanche des rameaux à la
paroisse Saint Louis, avec une église remplie d’une assistance
recueillie.
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Le 25 avril, des « amis en facebook » de la Robertsau décident de donner un
visage au virtuel, et de se retrouver dans le cadre d’un Stammtisch au Soleil d’Or.
L’ambiance et la convivialité étaient au rendez-vous avec un bon Kouglof fait et apporté par
Astrid. A la Robertsau, on aime le vrai et le réel.
Le samedi 26 avril, Kartier Nord a présenté dans le pavillon
vitré du Kaysersguet, Lieu d’Europe, une exposition « My family » de
Peter Bond, peintre, accompagné lors du vernissage, d’une lecture poétique
de Pierre Louis Aouston, plasticien, poète et performeur dans les
mouvements de la parole. L’exposition fut visible jusqu’au dimanche 5 mai.
Le 8 mai a été inauguré le Lieu d’Europe, anciennement villa
Kaysersguet. Cet endroit, a été conservé dans le patrimoine de la Robertsau et de la ville,
grâce à l’action des associations du quartier et d’habitants concernés, regroupés en
particulier dans l’association KartierNord, laquelle redonna
une vie à ce lieu par des expositions et de jolis moments
musicaux, évoqués régulièrement dans la Feuille du Lauch.
La ville décida d’en faire un « Lieu d’Europe ». Une
personnalité politique nationale et les principaux élus locaux
et régionaux ont procédé à son ouverture officielle.
Le 26 avril, Jean Chuberre, a été l’invité
du 16ème café littéraire de la Meinau, animé
par Jean-Philippe Maurer dans le salon de thé
Martine. Il a présenté en particulier son dernier
roman « 11 rue de la Nuée bleue » qui emmène le
lecteur sur les bords du canal à Souffelweyersheim,
lieu de la découverte d'un mystérieux cadavre.
L'enquête va se développer en Alsace et en
Allemagne et amener les polices françaises, italiennes
et allemandes à coopérer. Un inspecteur breton à
l'esprit un peu trop indépendant pour sa hiérarchie sera aidé par une jeune journaliste des
Dernières Nouvelles d'Alsace.
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Le 8 mai, comme chaque année,
place au recueillement pour se
souvenir de nos morts de la seconde
guerre mondiale, devant le carré des
victimes du Struthoff du cimetière Nord,
puis devant le monument aux morts du
quartier.
Kartier Nord a proposé du 10 au 18 mai une
exposition de Laura Martin Ssemayizzi, photographe,
"Mutirao, une ville pour tous" ... Artiste intervenante sur projet
« Portraits de Familles, regards croisés »,pour une contribution à
l'écriture de l'axe local du projet national “Portraits de
familles”
Les 17 et 18 mai, 3ème édition du
festival des abeilles et du miel au CINE de Bussierre.
Dépêchez-vous, elles sont très bonnes
et belles les fraises en libre cueillette à l’orée
de notre forêt, à gauche après le parking de la
ferme Bussierre.
DEMAIN A LA ROBERTSAU DATES ACTIVITES LIEUX
14 juin Défi alimentation Simply 9h
En canoë sur le Rhin Tortu Ferme de la Ganzau,
13h30
Une nuit dans la forêt rhénane CINE de Bussierre, 20h
18 juin 2014 Atelier de lombricompost CINE de Bussierre, 18h
21 juin 2014 Le site des canotiers Parking de l’ASCPA,
14h30
22 juin 2014 Messe du jubilé du père Mandron 11h30, église Saint Louis
24 juin 2014 Le jardin en bocal CINE de Bussierre, 17h
28 juin 2014 Cuisinons les fleurs CINE de Bussierre, 9h30
14 septembre Saint Fiacre Eglise Saint Louis
20 septembre Fête de quartier Escale
28 septembre 800 ans de la naissance et du baptême de Saint Louis. Paroisse catholique
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PETITES NOUVELLES DU QUARTIER
De nombreux changements dans une apparente continuité à la Librairie
de la Parenthèse. Il n’y a que l’enseigne en fait qui n’a pas changé. Tout d’abord,
comme toute la Robertsau le sait aujourd’hui, la nouvelle libraire
s’appelle madame Claudia Fleischner. Après trente années passées à
la FNAC, cette passionnée de littérature décide de prendre en main
sa destinée. Elle passe tout d’abord une licence professionnelle
« métier du livre », et achète la librairie du 63 de la rue Boecklin, « La
Parenthèse », après avoir remporté le véritable parcours du
combattant que constitue la création d’un commerce.
Elle est accueillie avec beaucoup de gentillesse par les commerçants
du voisinage qu’elle avait tenu à saluer avant de s’installer.
Le 22 mars, elle ouvre officiellement ce nouvel espace de culture par
un cocktail où tous les amoureux du livre de la Robertsau se
retrouvent. Libraire généraliste, adhérente de
l’association des « libraires indépendants », Claudia
Fleischner a cependant un genre préféré, le polar et une
prédilection pour la maison d’édition « Actes Sud »,
mais elle se veut avant tout une libraire de proximité et
souhaite faire de sa librairie un espace de convivialité.
C’est ainsi que chaque samedi à onze heures trente, elle
ouvre son magasin à son voisin « Nicolas » pour une
dégustation de vins.
Pour faire vivre son espace « jeunesse »,
chaque samedi à onze heures, elle fait
venir « Mamy Jo » une conteuse pour
enfants, ce qui permet à certaines
mamans de faire leur marché en toute tranquillité.
Elle organise régulièrement des séances de dédicaces, dont les
prochaines figurent dans l’agenda des mois prochains
Le comité de rédaction de la Feuille du Läuch lui souhaite bonne chance.
Peut-être, une collaboration avec notre trimestriel est-elle possible ? Ainsi
qu’avec l’équipe du Café Culturel du Centre Social et Culturel.
Jean Chuberre
Comité de rédaction de la Feuille du Lauch. : Jean Jacques Bernardini, Marie Laure
Beaujean, Jean Chuberre, Claude Dotter, Sylvie de Mathuisieulx, Alain Rémy, Marie
Antoinette Riester, Klaus Schumann, Bernard Weyl.
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PHOTOS SANS PAROLE DU QUARTIER qui plaisent, qui étonnent ou qui dérangent
CHARLES KOEPF, UN ROBERTSAUVIEN D’AUJOURD’HUI
Ancien maraicher à la Robertsau, Charles Koepf nous a invité à partager un souvenir du
mois de février 2000 ... La ballade nous a conduit dans
la forêt de la Robertsau à la limite de la Wantzenau
près d’une petite île couverte de roseaux et de saules,
d’à peine 100 mètres carrés, accessible en basses eaux.
Après la tempête de décembre 1999 dont nous nous
souvenons tous, Charles Koepf n’avait qu’une idée en
tête : suivre chemins et sentiers enjambant les arbres
qui n'avaient pas résisté aux vents ... et trouver un
endroit où rendre hommage à Saint-Fiacre, en plantant
à l’aide de sa bêche à bout pointu (qu’il appelle bêche
allemande) des haricots qui pourraient nourrir les
sangliers qui passent par là. Pendant plusieurs jours,
Charles, son âne Charele et sa chèvre s'enfoncent dans
la nuit, retournent au même endroit, font la pause
“bière casse-croute” ... savourant le silence nocturne de
la nature.
La trentaine de personnes qui avait répondu présent ce
matin-là ont chaleureusement remercié Charles Koepf d’avoir ainsi partagé quelques
souvenirs et sourires .
Marie Laure Beaujean
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LA ROBERTSAU EUROPEENNE
Parlement Européen : « la dernière séance » Lors de la session d’avril, la dernière avant les élections du 25 mai, le
Parlement a adopté un ensemble de textes complétant l’union bancaire,
afin de disposer d’un système véritablement européen pour éviter que les
faillites des banques de la zone euro ne soient pas supportées par les
contribuables.
Membre du Parlement jusqu’ en mars, Harlem Désir, assistait pour la
première fois présent en tant que Secrétaire d’Etat aux Affaires
européennes.
Ce fut aussi une session des adieux. La luxembourgeoise, Astrid Lulling (84
ans) siégeait depuis 49 ans au Parlement. Les Présidents
des deux plus grands groupes politiques : l’autrichien
Hannes Svoboda, 18 ans d’ancienneté et 2 ans et demi à
la tête du groupe social- démocrate et l’alsacien Joseph
Daul, 15 ans d’ancienneté et 7 ans à la tête du groupe
PPE, ont mis également fin « volontairement » à leur
mandat. Daniel Cohn- Bendit, co-Président du groupe
des Verts et 20 ans d’ancienneté, a fait les adieux les plus
spectaculaires avec un vibrant plaidoyer pour l’Europe fédérale.
Le désenchantement des élections Les portes ouvertes du Parlement, le 4 mai, ont encore connu un succès grand public avec
18.000 visiteurs. Par contre le taux de participation aux élections du 22 mai
a été décevant pour l’Alsace et Strasbourg : seulement 41,96% pour
l’Alsace,42,32% pour le Bas-Rhin et 41,78% à Strasbourg (43,16 pour
l’ensemble de la France). Avec 48,15% la Robertsau se situe légèrement au-
dessus du lot.
Le départ « volontaire » de Joseph Daul et les départs « forcés » de
Catherine Trautmann et de Sandrine Bélier sont des pertes douloureuses
pour Strasbourg qui perd des fidèles soutiens au sein du Parlement.
Les 65 ans « discrets » du Conseil de l’Europe Les 65 ans du Conseil de l’Europe, le 5 mai 2014, sont passés presque
inaperçus. Les Etats membres ont rendu hommage à l’action de
l’Organisation à l’occasion de la session du Comité des Ministres le
6 mai à Vienne. En présence des Ministres des Affaires étrangères
de la Russie et de l’Ukraine, la crise en Ukraine a été au cœur de
cette session ministérielle. Les intervenants ont fait appel à un
règlement pacifique du différend par une solution négociée tenant compte des droits et des
besoins de tous les citoyens ukrainiens avec un respect particulier des droits des minorités en
accord avec la Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités
nationales. L’assistance du Conseil en vue de la préparation des élections présidentielles a
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été sollicitée, ainsi que, par la suite, l’assistance dans le domaine des réformes
constitutionnelles, y inclus le rôle des régions.
L’Azerbaïdjan aux commandes Lors de la session à Vienne la présidence du Comité des Ministres est
passée de l’Autriche à l’Azerbaïdjan jusqu’en novembre 2014. Le pays se
consacrera à la poursuite des objectifs du Conseil de l’Europe en articulant
son action autour des trois piliers de l’Organisation que sont les droits de
l’homme, l’Etat de droit et la démocratie.
Le 19 mars dernier, le Président de la Conférence des OING auprès du Conseil de l’Europe a
exprimé son inquiétude à la suite de la condamnation à sept ans de prison pour le Directeur
de l’école d’études politiques du Conseil de l’Europe à Bakou. Il a exprimé l’espoir « que le
tribunal a pu statuer sur des faits de justice relevant du droit commun et non sur une
quelconque confusion qui serait de nature à bafouer les droits fondamentaux et les normes
standard du Conseil de l’Europe en matière d’ONG et d’engagement politique ».
Respect des droits de l’homme Lors de sa deuxième réunion « droits de
l’homme » de l’année (3-5 juin) le Comité
des Ministres a examiné l’état d’exécution
des arrêts de la Cour Européenne des
Droits de l’Homme et adopté des textes
concernant l’Albanie, l’Azerbaïdjan, la
Belgique, la Bosnie-Herzégovine, la
République tchèque, l’Allemagne, la
Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Pologne, la
Roumanie, la Russie, la Turquie, l’Ukraine
et le Royaume-Uni.
Le 27 mai la Cour Européenne a jugé qu’il
y avait eu « violation de la liberté
d’expression » dans le limogeage du
Président de la Cour suprême hongroise.
La Cour a estimé qu’il avait été limogé
pour avoir critiqué la réforme judiciaire
menée par la majorité gouvernementale de
la Hongrie.
Selon les « Statistiques pénales annuelles »
publiées par le Conseil de l’Europe, les
prisons européennes sont toujours
surpeuplées. La surpopulation est
devenue un problème grave dans 21
administrations pénitentiaires des 47 Etats
membres. Les Etats les plus touchés sont la
Serbie (160 détenus pour 100 places),
l’Italie (145), Chypre (140), la Hongrie
(139) et la Belgique (132). En France
l’occupation moyenne des établissements
pénitentiaires s’éleve à 117 détenus pour
100 places. Les infractions les plus
fréquentes sont le vol (20%), les
stupéfiants (17%) et les homicides (13%).
Le montant journalier dépensé par
détenu est passé à 103 euros contre 93
euros (2010). Il y a des fortes disparités
entre les pays (de 3 euros/jour en Bulgarie
à 620 euros/jour en Suède). Les pays dont
les dépenses par détenu sont les plus
élevées sont ceux qui comptent le moins
de détenus. (Communiqué de presse –
DC053(2014).
Le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe rappelle
que la crise menace gravement les droits de l’homme des jeunes, les grands oubliés des
débats sur la crise. Il n’y a pas que les droits sociaux et économiques des jeunes qui soient
menacés, mais aussi les droits à l’égalité de traitement et leur droit à la participation, ainsi
que leur place dans la société. Face à un chômage chronique, beaucoup de jeunes cessent
d’espérer un avenir meilleur dans leur pays, de faire confiance à la classe politique et de
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croire en l’Europe. Le taux de chômage des jeunes (de moins de 25
ans) représente le double du taux moyen général (10,5%) et s’établit à
22,8% dans les 28 Etats membres de l’Union Européenne, avec 56,8%
en Grèce, 53,9% en Espagne et 49,0% en Croatie. Pour les autres Etats
membres du Conseil de l’Europe le chômage des jeunes dépasse les
50% en Bosnie-Herzégovine, en Serbie et en Macédoine.
Le Commissaire aux droits de l’homme rend régulièrement public des
rapports par pays. Dans le récent rapport sur la Géorgie il rappelle la
nécessité de poursuivre les efforts pour augmenter la confiance de la population à l’égard de
l’administration de la justice et pour promouvoir l’égalité et les droits des minorités. Le
Commissaire encourage les autorités à accorder la priorité à l’examen des cas d’atteintes
graves aux droits de l’homme, et notamment ceux tombant sous le coup de l’interdiction de
la torture au sens de la Convention européenne des droits de l’homme. (CommDH(2014)9)
Lors de la session ministérielle, le 6 mai à
Vienne, un certain nombre de délégations se sont référées à
la situation générale en Géorgie et ont condamné le processus
en cours d’installation d’obstacles entre les régions
géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud et le reste du
pays qui porte gravement atteinte aux droits des populations
locales et ont appelé au démantèlement de ces obstacles. Le
Conseil de l’Europe a été encouragé à développer ses activités visant à traiter les
conséquences du conflit pour les droits de l’homme.
Pharmacopée européenne : 50 ans au service de la
qualité du médicament La Pharmacopée (Direction Européenne de la Qualité du
Médicament) de l’Allée Kastner fête ses 50 ans en 2014. Cet
organisme du Conseil de l’Europe se situe à l’avant-garde en
matière de protection de la santé publique grâce aux normes
qu’elle contribue à élaborer et mettre en œuvre et dont elle surveille l’application, afin
d’assurer la qualité, la sécurité et le bon usage des médicaments.
La « Palme d’or » pour EURIMAGES EURIMAGES, le fonds de soutien du
Conseil de l’Europe à la coproduction
cinématographique, a obtenu au Festival
de Cannes sa huitième Palme d’or pour
« Winter Sleep », une coproduction entre
la Turquie, l’Allemagne et la France.
« White God », une coproduction entre la
Hongrie, l’Allemagne et la Suède, a
remporté le premier prix de la catégorie
« Un Certain Regard » et « Force
Majeure », une coproduction entre la
Suède, le Danemark et la France, a obtenu
le « Prix du Jury ».
Depuis sa création en 1988, EURIMAGES a
soutenu 1.759 coproductions européennes
pour un montant total de 479 millions
d’euros.
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Plus de visibilité pour le quartier des institutions européennes A l’occasion de l’inauguration officielle du Kaysersguet en tant que « Lieu d’Europe », le 3
mai, d’autres initiatives, pour donner une meilleure visibilité de tout le patrimoine lié aux
institutions européennes, ont été présentées. D’abord un parcours d’Europe de 2,5 km qui
prendra son départ au Lieu d’Europe et mènera les visiteurs vers la Pharmacopée, les
bâtiments AGORA et Palais de l’Europe du Conseil de l’Europe, le bâtiment Salvador de
Madariaga (siège du Médiateur européen), l’ARTE, le Parlement Européen, le Centre
européen de la jeunesse et la Cour européenne des droits de l’homme.
Un autre parcours baptisé « dalles de l’Europe » démarrera au Palais de l’Europe, remontera
l’avenue de l’Europe jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme, puis le quai Ernest
Bevin, pour finir devant le Parlement Européen. En forme d’étoiles et contenant des
messages de personnalités mythiques ayant œuvré pour la construction de l’Europe, ce
chemin des étoiles fera le lien entre les institutions européennes. La première étoile en laiton
a été installée, le 3 mai, au pied du Palais de l’Europe. Elle rappelle l’hommage du Secrétaire
Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à Strasbourg « la capitale démocratique et
législative de l’Europe ». La deuxième étoile, sur le trottoir de l’avenue de l’Europe, fait
référence à la phrase de Winston Churchill de 1949, exprimant l’espoir que l’assemblée qui
vient de se former sera un jour le Parlement de l’Europe. 21 dalles seront scellées au fur et à
mesure de leur fabrication (et leur financement). Elles présenteront les pères fondateurs de
l’Europe (Schuman, Adenauer, Spaak, de Gasperi..) et les autres protagonistes de la
construction européenne (Monnet, de Gaulle, Pflimlin, Kohl..).
Un troisième projet, « les 28 bancs de l’Europe », est sur les rails. Sur le même parcours
devraient être installés des bancs réalisés par 28 designers différents de l’Union Européenne.
La bonne intention est de créer une synergie entre les 28 pays de l’Union Européenne et de
mettre en valeur les talents artistiques des jeunes designers européens. Seul bémol: l’Europe
de et à Strasbourg présente 47 pays, et « les 19 exclus » ont encore davantage besoin de
synergie et leurs jeunes artistes ne devraient pas être victimes d’une maladroite division
institutionnelle.
Les 40 ans de la Fondation Européenne de la Science La Fondation Européenne de la Science, 1 quai Lezay Marnesia, fête ses 40 ans. Cette
association internationale non-gouvernementale et à but non-lucratif, réunit 76 agences
nationales de financement et de recherche scientifique dans 30 pays européens. Elle couvre
toutes les disciplines : sciences physiques et sciences de l’ingénieur, science de la vie et de
l’environnement, sciences médicales, sciences humaines et sciences sociales.
Présidence strasbourgeoise à l’Eurodistrict La deuxième rencontre entre élus et citoyens de l’Eurodistrict s’est tenue le 15 mai. Les trois
thèmes retenus ont été choisis préalablement par Internet : le mieux vivre ensemble
(couvrant le travail social, l’éducation à la citoyenneté, l’engagement associatif, la solidarité
et le dialogue interculturel), la perception et lisibilité de l’Eurodistrict et l’environnement
et des énergies renouvelables.
Parler de coopération transrhénane plutôt que transfrontalière est une suggestion
sémantique à suivre. Le Secrétariat de l’Eurodistrict se chargera d’éplucher les multiples
12
12
autres propositions faites dans le cadre des trois thématiques, celle de la création d’une
agence de stratégie énergétique, ne manque pas d’intérêt, notamment une étude de la
géothermie profonde.
Lors de la séance du Conseil de l’Eurodistrict, le 5 juin, la Présidence est de nouveau passée
au Maire de Strasbourg. Roland Ries a fait référence aux dossiers prioritaires : bilinguisme,
mobilité transfrontalière ou accès aux soins partout sur le territoire
pour tous les citoyens. Il déplore les difficultés administratives qui
plombent la mise en œuvre d’une partie de ces projets. Le maire de
Lingolsheim, Yves Bur, regrette pour sa part que « l’Eurodistrict
touche encore ses limites administratives avec l’incompatibilité des
législations de part et d’autre ». (DNA du 8 juin 2014) Un bilan bien
désolant neuf ans après la création (2005) de ce laboratoire européen
pour une coopération et une intercommunalité transfrontalières.
Une fois de plus la séance du Conseil de l’Eurodistict s’est limitée à
prendre connaissance d’une « autre étude », cette fois-ci sur l’amélioration des transports
publics transfrontaliers, suivie d’un renvoi en commission.
La géothermie profonde – enjeux et risques communs – mais pas de
concertation transrhénane Des projets de géothermie profonde au sud de Kehl (Goldscheuer) et au sud de Strasbourg
(Illkirch) suscitent auprès des citoyens de l’agglomération des interrogations sur leurs
impacts éventuels. Ces projets de forages ont été développés des deux côtés du Rhin sans
information réciproque. Il y a absence de communication à tous les niveaux. Pour le
Président du Secrétariat Permanent de Prévision des Pollutions Industrielles (SPPPI) se pose
la question du réel fonctionnement de la coopération transfrontalière. (DNA du 20 mai 2014)
Il s’agit d’un sujet qui devrait être prioritaire pour les élus des deux côtés réunis au sein du
Conseil de l’Eurodistrict. Il est, en effet, incompréhensible que des forages d’exploration se
font quasiment à même hauteur kilométrique du Rhin, qui n’est nullement une barrière pour
les risques et les pollutions, et que ceci se fasse avec l’absence d’une concertation entre
décideurs politiques d’un même Eurodistrict !
La cohabitation au sein du Conseil municipal de Kehl
Le nouveau Maire de Kehl, Toni Vetrano (CDU), élu le 23 février 2014 ( 82,5% des suffrages
exprimés), a pris ses fonctions le 5 mai dernier. Le 25 mai les Kehlois ont élu leurs 26
conseillers municipaux : CDU (7), SPD (7), Freie Wähler (5), Verts (3),
Liste femmes (2), FDP (1), Liste jeunes (1). C’est donc, une fois encore,
un conseil municipal sans majorité d’un parti et sans recherche d’une
coalition fixe entre plusieurs partis. Comme c’était le cas pour son
prédécesseur, Günther Petry (SPD), le nouveau maire est obligé de
chercher une majorité pour chaque dossier mis en débat. Une
tradition bien rodée dans le Bade-Wurtemberg.
Klaus .Schumann.
13
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LES FANTOMES DE LA PETITE ORANGERIE (6) Écoutez, Beau-papa, ce serait gentil d'arrêter de faire l'enfant.
Grmblgrmph
Que vous n'aimiez pas la province alsacienne, c'est votre droit, mais vous pourriez quand
même faire bonne figure, au moins pour Edmond !
Mrgrgnagnagna
Beau-papa, ce n'est pas parce que nous bousculons vos habitudes que vous devez être
désagréable !
Moi, je voulais passer quelques jours rue Tronchet, à Paris. C'est là que j'ai jadis conservé ma
belle collection d’œuvres d'art.. elle comptait des tableaux magnifiques, notamment de
Bronzino, Rembrandt ou Ingres...
Oui, je sais, et vos enfants l'ont, selon votre volonté, dispersée aux enchères... c'était, si je ne me
trompe pas, dix ans après votre mort : en 1865... personnellement je trouve que c'est un peu
dommage.
Heureusement que j'avais pris soin de la faire photographier en grande partie ! Cela a
d'ailleurs donné un assez joli ouvrage, publié par Goupil et Cie ! J'en ai toujours un
exemplaire avec moi lorsque je voyage, je vous le montrerai tantôt si vous êtes sage.
La silhouette féminine se dresse vers celle de l'homme, perchée dans les cordes de la structure de jeux
destinée aux enfants.
Bien. A présent, vous voulez bien descendre et venir avec moi ? Tout le monde vous attend, au
château !
Nenni.
Mais pourquoi ?
Le mien, de château, était bien plus joli que le vôtre !
Beau-papa, vous êtes impossible !
Vous me devez du respect, mon petit, retirez tout de suite ce que vous venez de dire !
Je renonce.
Le château de Bandeville, à Saint-Cyr-sous-Dourdan, voilà qui était quelque chose ! J'avais fait
aménager son parc à l'anglaise par un paysagiste... un certain Varé, qui a ensuite fait parler de
lui...
Je m'en vais !
Mais mon second château, en Suisse, celui-ci, était assez agréable aussi...
Oui, je sais, le château de Luins. Mais c'est à Pourtalès que nos amis vous attendent
maintenant...
J'irai pas, j'irai pas, j'irai pas.
Écoutez, Beau-papa, il y aura des merguez et des chipolatas. Un petit jeune homme qui nous a
rejoints dernièrement nous initie à l'art du barbecue. Ce sera follement amusant !
Quelle horreur. Décidément non. Je vais suivre ma première idée et plutôt faire un petit tour à
Paris. D'abord, rue Tronchet. Et ensuite, j'irai, en toute simplicité, saluer mon portrait. Au
Louvre.
L'ombre, à ces mots, bondit légèrement pour rejoindre la terre ferme. Il pose un baiser moqueur sur le
front de la femme et s'éloigne en sifflotant.
Merci à Madame la comtesse Mélanie de Pourtalès, et à Monsieur le comte James-Alexandre de Pourtalès-
Gorgier pour leur concours involontaire.
Sylvie de Mathuisieulx
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LA PAGE DES JEUNES
La Robertsau dans la 17ème édition du 4L
Trophy, le plus grand raid étudiant d’Europe, a
eu lieu du 13 au 23 février 2014. Plus de 1300
équipages de jeunes se sont lancés dans cette
aventure : un rallye de 10 jours, à bord d’une
voiture mythique la Renault 4L, qui passe par la
France, l’Espagne et le Maroc, jusqu’à
Marrakech. A vocation humanitaire en soutien
aux enfants
défavorisés
marocains,
ce raid n’est
pas une course de vitesse, chaque équipage remet en
effet environ 50 kilos de matériel scolaire préalablement
récolté, à l’association « Enfants du Désert ». Une belle
aventure riche de rencontres, de paysages, d’échanges ...
y compris sur les problèmes mécaniques ! De beaux
souvenirs pour la robertsauvienne Anaïs Huser et son
amie Chloé Philip qui en étaient ! Bravo à elles !
Marie Laure Beaujean