Formation aux contenus des attentes en SVT pour la Réforme des lycées J2
IA-IRP – Groupes d’enseignants de lycées de l’académie Aix-Marseille
Les axes de travail sur les programmesLes impacts sur l’élaboration de nos progressions
Deuxième journée: SVT en Seconde
Les nouveautés !!!!
2d: La Terre, la vie et l’organisation du vivant
L’organisme pluricellulaire, un
ensemble de cellules spécialisées
(matrice extracel/paroi, tissu,
organe ; organite, spécialisation
cellulaire, ADN, gène, séquence)
Les échelles de la
biodiversité (biodiversité,
échelles de biodiversité,
variabilité, mutation, allèle)
La biodiversité change au cours du
temps (espèces, variabilité, crise
biologique, extinction massive
et diversification)
L’évolution de la biodiversité au
cours du temps s’explique par des
forces évolutives s’exerçant au
niveau des populations (dérive
génétique, sélection naturelle,
fréquence allélique, hasard,
variation)
Communication intra-spécifique
et sélection sexuelle (émetteur,
récepteur, comportement, vie
solitaire, vie en société,
dimorphisme sexuel)
Le métabolisme des cellules
(autotrophe, hétérotrophe,
organites, enzymes)
2de: Les enjeux contemporains
L’érosion, processus et
conséquences (paysages, érosion,
altération, modes de transports,
sédiments.)
Structure et fonctionnement des
agrosystèmes (intrants ; exportation ;
biomasse ; production ; rendement
écologique)
Érosion et activité humaine
(prélèvement ressources
géologiques, risques, prévention,
aménagements)
Caractéristiques des sols et prod° de
biomasse (organisat°, composit° et
origine des sols, biomasse ;
décomposeurs ; cycle de matière)
Vers une gestion durable des
agrosystèmes (impact
environnemental des
agrosystèmes, solutions réalistes)
Sédimentation et milieux de
sédimentation (sédiments, roche
détritique, milieu de sédimentation)
2de: Corps humain et santé
Corps d’homme, corps de femme : de la
fécondation à la puberté (sexe chromoso,
génétiq, mise en place de l'organisat° et
du fonctionmt des app sexuels)
Agents pathogènes et maladies vectorielles
(vecteur, réservoir, cycle évolutif,
épidémie/endémie, modes de transmission,
traitements, prophylaxie, vaccins, porteur sain)
Hormones et reproduction
humaine (FSH, LH, GnRH, modes
d’act° des molécules exogènes)
Microbiote et santé (symbiose, unicité et diversité du
microbiote ; habitudes aliment et évolut°du microbiote ;
microbiote maternel et construct° de la symb hôte-
microbiote ; compétit° entre microbes)
Cerveau, plaisir, sexualité (cerveau
et système de récompense,
composantes affectives)
Approches du nouveau programme
Visions du programme
Approche intégrative
Association de différentes parties de thèmes différents en respectant un équilibre
Eviter l’encyclopédisme et le formalisme
Cohérence verticale et horizontale
Poursuite du collège anticipation du post bac
Ne pas traiter à l’identique des parties des anciens programmes
Nouveautés du programme
Obstacles cognitifs
Maitrise des contenus
Accès aux publications et ressources scientifiques
Obstacles méthodologiquesNouveaux outils donc nouveaux raisonnements
Nouvelles approches: bases de données,
Contraintes d’application
Horaire:Couvrir l’intégralité du programme avec la contrainte du volume horaire
Choix:
Enseigner, c’est choisir
Tout traiter mais hiérarchiser
Ancrage sur l’exploitation de ressources locales
Approche intégrative de l’enseignement des SVT en 2de
Ancrage sur un collège acquis, pour un recyclage plus pertinent
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ Géosciences et dynamique des sols
Chapitre : L’érosion, processus et conséquences
Notions à construire II-A-1 : Les éléments constitutifs des sédiments se déposent après avoir subi untransport plus ou moins long. Dans le cas d’un transport en suspension, la taille des élémentstransportés dépend de la vitesse de l’agent de transport.
Démarche : 1/ Comparer la nature des plages de l’Est et de l’Ouest du Cap Corse et mettre en relation avec le
réseau hydrographique.
2/ Comparer les degrés des pentes à l’Est et à l’Ouest du Cap Corse.
3/ Mettre en relation le degré de la pente, la vitesse de l’agent de transport et la taille des
sédiments.
Capacités : q Extraire des données, issues de l’observation d’un paysage local, de manière indirecte (imagerie
satellitaire).
q Etudier et modéliser les mécanismes de l’érosion des paysages (transport).
q Relier la puissance d’un cours d’eau à sa capacité de transport des éléments solides
Difficultés envisagées :
- Apporter une plus-value, d’un niveau lycée, aux notions dégagées en collège (diagramme de Hjulström)
- Relier l’étude du Cap Corse à l’étude du paysage local réalisé en sortie
Comment expliquer la coexistence de plage de galets (côte occidentale) et de sable (côte orientale) au niveau du Cap Corse ?
Des données issues de l’image satellitaire (plage de galets sur lacôte occidentale et plage de sable sur la côte orientale)
À la modélisation analogique du transport différentiel lié à la pente
gravier
Même montage pour le sable avec pente plus faible
À la confrontation du modèle avec les résultats des recherches scientifiques
- Calculer empiriquement la vitesse de l’agent de transport pour les deux pentes étudiées (réaliser une moyenne sur plusieurs mesures)
- Mesurer la taille des graviers avec un pied à coulisse (réaliser une moyenne sur plusieurs mesures) et la taille des grains de sable (tamis)
- Placer ces valeurs sur le diagramme de Hjulström
Une alternative.
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ Géosciences et dynamique des sols
Chapitre : L’érosion, processus et conséquences
Démarche : 1/ GOOGLE EARTH : découverte des composantes géologiques de la région du verdon (Plateau,
falaises, gorges, éboulis, ) et extraction de données inclues dans le logiciel sous forme de point de repères pour
expliquer le creusement des gorges par le verdon.
2/ Mesure de la quantité de terrain extrait par l’érosion
3/ Mettre en relation le degré de la pente, la vitesse de l’agent de transport et la taille des
sédiments.
Longueur L
Surface du
triangleS
Volume = L x S
1 Saisie d’informations
2 Mesures
Approche intégrative SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
▪ Les enjeux contemporains de la planète
Chapitre : Biodiversité, résultat et étape de l’évolutionGéoscience et dynamique des sols / L’érosion, processus et conséquences
Notions à construire : Crise biologiqueErosion / transport / sédimentationPaléo environnement
L’idée : le crétacé supérieur d’Aix et le Paléocène sontdes formations sédimentaires continentales etrenferment un contenu fossilifère identifiable. Il doitdonc être possible de traiter à partir de cet exemplelocal à la fois la crise K/T et les notions sur l’érosion,les paléoenvironnements.
Démarche:
L’Etude des formations sédimentaires continentales du crétacé supérieur et du paléocène permettent de mettre en évidence la crise K/T à partir de :- La reconstitution des paléo environnements par l’étude des sédiments- La reconstitution des biodiversités passées par l’étude des contenus paléontologiques (coquilles
d’œufs d’archosauriens, principalement non avien au crétacé, avien uniquement l’éocène)
Activités possibles et typologie:qMise en œuvre d’un protocole …q Observation microscopique q Sortie sur le terrainq études de documents…
Argiles et grès « en lentilles »
Les marnes rouges du bassin d’Aix dans leur contexte actuel (lieu dit la Galinière) / Les notions sur l’érosion
Les marnes et leurs variations : grès, lentilles de poudingues et / ou de brèches
Poudingue de la Galante
Érosion différentielle des argiles et des grès
L’érosion affecte la totalité des reliefs terrestres.
L’eau est le principal facteur de leur altération (modification physique et chimique des
roches) et de leur érosion (ablation et transport des produits de l’altération).
L’altération des roches dépend de différents facteurs dont la nature des roches
(cohérence, composition), le climat et la présence de végétation.
Une partie des produits d’altération, solubles et/ou solides, sont transportés jusqu’au lieu
de leur sédimentation ,contribuant à leur tour à la modification du paysage
Lithothèque/13/StVictoire/2aiguilles/roches détritiques terrigènes/poudingue de la
galante
Plus de 20 cm
Position stratigraphique simplifiée de deux ensembles de fossiles dans le bassin d’Aix en Provence / La crise KT
Base du plateau du Cengle(la Galinière, Roque haute)
Sommet du plateau du Cengle(Saint Antonin, maison Sainte
Victoire)
Crétacé, Rognacien Éocène, Vitrollien
Coquille saint Antonin ?
Attribution des coquilles d’œufs à des familles de vertébrés.
Une couche de calcite à prismation verticale très peu nette (effacée par une zonation horizontale)
Couche « à papille » nettes + Une couche de calcite à prismation nette, verticale
Couche « à papille » peu nette, diffuses +Une seule couche de calcite
Couche « à papille » + Une couche de calcite à prismation verticale à unités « entrecroisée »
Œufs ovales Œufs sphériques
Œufs ovales allongésŒufs ovalestrès allongés, une extrémité plusétroite que l’autre
Œufs ovoïdes
une très fine coucheexterne à prismationverticale
A B CE
D
A : CrocodiliensB : SauropodesC : ThéropodesD : Théropodes maniraptoriensE : Oiseaux modernes
Dissymétrie de l’oeuf
Coquille Roques haute
Crocodile Autruche Oiseaux
Série marno calcaire de Bidart (Pays Basque)
https://www4.ac-nancy-metz.fr/base-geol/annexe.php?id=19&numpage=2
Globigerinidé(diamètre env . Micromètres)
Hétérohélicidé
Globotruncanidé(diamètre environ micromètres)
Changement de biodiversité sans changement du paleobiotope
Observable en des lieux géographiquement éloignés
Observable pour des groupes phylogénétiquement éloignés
Observable dans des paléoenvironnments différents
Marnes de Bidart (côte Atlantique)
Bassin d’Aix
Si forte demande :
Matériel disponible au muséum d’Aix en Provence(lames minces en prévision Septembre 2019, possibilité d’emprunter des coquilles…)
Contacter Yves Dutour / Céline Monthérat
Voir aussi L. Roux
lionel.roux@ac-aix-marseille
Nouveautés du programmede seconde
De nouveaux contenus
Notions à construire I-A-1-1 : Les cellules s’associent pour former des tissus. La matrice extracellulaire, constituée de différentes molécules, permet l’adhérence cellulaire
Démarche :
Comparer l’aspect de protoplastes (forme des cellules, absence de paroi, pas d’adhérence) avec celui du tissu végétal initial (aspect organisé, cellules jointives à parois)En déduire le rôle de la paroi pecto-cellulosique des végétaux (protection, adhérence)Comparer éventuellement avec d’autres exemples chez les végétaux (lignine du bois) et animaux (collagène de la peau, matrice osseuse, cartilagineuse)
Compétences mobilisées :
qMise en œuvre d’un protocole d’obtention de protoplastesq Observations microscopiques de protoplastes isolés et de tissus végétaux
Difficultés à prévoir :
- Succès d’obtention des protoplastes très aléatoire (tests préalables en labo nécessaires)
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre : L’organisme pluricellulaire, un ensemble de cellules spécialisées
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre : L’organisme pluricellulaire, un ensemble de cellules spécialisées
Situation initiale:•Pathologies chez la salade provoquant le ramollissement des feuilles (pourriture molle bactérienne). •Bactéries à l’origine de cette pathologie (P. carotovorum) : produisent des enz. pectinolytiques (parfois cellulolytiques).•La paroi des cellules = pectine + cellulose → rôle dans l’adhérence cellulaire et l’organisation tissulaire.
Stratégie résolutive: Traitement enzymatique de tissus végétaux qui détruit les constituants de la paroi puis obs. au microscope.
Résultat attendu : Protoplastes isolés que l’on compare avec tissus sains
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre : Organisme pluricellulaire, Cellules spécialisées, Métabolisme des cellules, MEC
Démarche : Partir de ce que devient le glucose formé par Photosynthèse dans les cellules végétales
chlorophylliennes, et stocké dans un organe/cellule de réserve comme un fruit: la banane. La
mobilisation de ces réserves et la déstructuration des parois végétales des cellules lors de la
maturation de la banane sont alors pris comme exemple de réactions chimiques catalysées par des
enzymes. Enfin, la pectine, comme constituant de la Matrice Extracellulaire de la paroi végétale, est
un atout pour traiter les diarrhées des jeunes enfants
Compétences mobilisées :
Notions à construire:I-A-1-1 Chez les organismes pluricellulaires, la matrice extracellulaire permet une organisation en tissus (adhérencecellulaire)I-A-1-2 Dans l'organisme, les cellules spécialisées ont une fonction particulière (métabolisme particulier) en lien avecleur organisationI-A-2-1 Le métabolisme cellulaire (exemple : photosynthèse) est un ensemble de transformations biochimiques sedéroulant dans la cellule et permettant d'assurer leurs besoins fonctionnelsI-A-2-2 Au cours des réactions du métabolisme, une cellule échange de la matière et de l'énergie avec d'autres cellules(exemple: coexistence de cellules autotrophes et hétérotrophes dans le même organisme) et avec son environnement(milieu, autres organismes)I-A-2-3 Les cellules expriment un métabolisme spécifique dépendant de l'équipement spécialisé de chaque cellule(organites, macromolécules, enzymes)
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre : Organisme pluricellulaire, Cellules spécialisées, Métabolisme des cellules, MEC
Situation problème: Montrer un stockage du glucose produit par PS dans le fruit puis partir/faire gouter une banane verte et une banane jaune mure aux élèves.Constater la différence de goût sucré et de texture dans 2 bananes
Comment expliquer le changement de texture et l’apparition du goût sucré entre une banane verte non mûre et une banane jaune mûre?
Mise en évidence de l’amidon avec le Lugol dans les 2 bananes, mise en évidence de sucres réducteurs
(Bandelettes glucose, Fehling, chromatographie des sucres…)
Observations microscopiques de banane de maturité différente, coloration au LugolNouvel organite: Amyloplastes
Photo F.Cayet et élèves
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre : Organisme pluricellulaire, Cellules spécialisées, Métabolisme des cellules, MEC
Vérifier la transformation de l’amidon en glucose au cours de la maturation du fruit
Hydrolyse In situ des amyloplastes par l’amylase directement sous microscope par Pulse-Chase??
Hydrolyse d’une solution d’amidon par amylase, production de glucides réducteurs (LdeFehling)
GlucoseAmidon + amylase
Amidon + eau
T = 12 minSources: Travail de JJ.Auclair sur internet
Reste le problème du changement de texture
« La texture du fruit est influencée par plusieurs facteurs tels que
l’intégrité structurale de la paroi cellulaire primaire et de la lamelle
moyenne, Dans les fruits, la paroi cellulaire est complètement
modifiée par solubilisation, déestérification et dépolymérisation. »
(Jackman et al., 1995).
Stratégie: Mesurer/évaluer les quantités de pectine dans 2 jus de
banane (verte et mure)
Différents protocoles: ➢ http://www.boulangerie.net/PatBN/Recettepat/technologiedebase/lespe
ctines.html#hautedepage➢ http://oenotec.fr/wpcontent/uploads/2017/02/Affiche_FR_test_pectine_
novozymes_2012_09_17.pdf➢ https://patents.google.com/patent/EP0841565A1/fr
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre : Organisme pluricellulaire, Cellules spécialisées, Métabolisme des cellules, MEC
Travail avec des pectinases à ajouter dans des jus de banane et évaluation de leur efficacité grâce aux protocoles précédents
Fait intéressant sur le rôle de la pectine, comme exemple de MEC, sur la santé La banane verte et la pectine sont utiles dans la gestion alimentaire de la diarrhée
persistante chez les enfants hospitalisés et peuvent également être utiles pour traiter les enfants à la maison.
Source: https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(01)89171-X/fulltext
Evolution de la masse des selles chez les enfants
Evolution du %
d’enfants atteints de diarrhée
Contact : [email protected]
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ Les enjeux contemporains de la planète
Chapitre : Caractéristiques des sols et production de biomasse.
Lycée Jean Perrin
La croissance des plantes dépend des sols : Quel facteur semble varier entre ces différents sols ? Quel sol semble le plus approprié pour une culture et pourquoi ?
Paulo Vides, lycée Maurice Genevoix
Eau distillée
Pochon de terre pauvre ou riche en matière organique
: mettre à tremper 30 minutes dans l’eau distillée
Bandelette test de nitrite (en haut) et nitrate (en bas). Tremper une seconde et
attendre une minute avant de prendre en photo.
NH4+
NO3-
Atelier 1 (P. Vides): mise en
évidence d’un CAH dans le sol
et intérêt.
A mettre en lien avec un
document référence sur le CAH
et son rôle
Atelier 2 : mise en évidence de la présence d’azote
minéral dans le sol riche en matière organique
Activités possibles
Activités possibles
Atelier 3 : Appareil de Berlèse et
observation/identification de la
microfaune du sol ou confirmer son
absence selon l’échantillon
Document annexe : clé de
détermination et réseau trophique
NOTION : LES
AGROSYSTEMES
AGISSENT SUR LA
QUALITE DES SOLS
(L.BIBILONI lycée
Lumière La Ciotat)
Atelier 4 : - Réaliser
une pluie artificielle sur
2 sols : LABOURE et de
PRAIRIE.
- Filtrer, sécher à
l’étuve et peser les
résidus de
ruissellement.
- Calculer le % de perte
en sol dans l’expérience
ainsi que le nombre de m3 de 2 exploitations.
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ Corps humain et santé Procréation et sexualité humaine
Chapitre : Cerveau, plaisir, sexualité
Notions à construire : I-B-4 : la sélection sexuelle entre partenaires (majoritairement faîte par les femelles).II-A-2 : Le plaisir repose notamment sur des mécanismes biologiques, en particulierl’activation dans le cerveau du circuit de la récompense
Démarche : 1/ Thème IB4 La sélection sexuelle des diopsidés par les femelles sur un critère
visuel (étude d’un texte scientifique humoristique*).
2/ Comparaison : Etude du protocole de Dreher dans le cadre de la recherche
cérébrale des aires du circuit de la récompense : sujets féminins non retenus car les
femmes sont moins sensibles que les hommes aux stimuli visuels de nature sexuelle.
3/ TP eduanatomist
4/ Discussion : la sexualité des hommes comparable à celle des diopsidés femelles ?
Ouverture de la discussion aux facteurs affectifs, cognitifs et au contexte culturel.
Compétences mobilisées : q Saisie d’informations et raisonnement
q EDUANATOMIST : ouvrir les images anatomiques et fonctionnelles. Recherche des aires
actives en référence à un document présentant les aires du circuit de la récompense.
*Texte tiré du Manuel universel d’éducation sexuelle à l’usage de toutes les espèces Olivia Judson
Problématique du TP: Chez l’homme et la femme le plaisir est lié à la sexualité. Le circuit de la récompense a été abordé au collège. Hypothèse : le plaisir visuel sexuel active chez l’homme, les aires du circuit de la récompense.
TP Le plaisir repose sur l’activation du système de la
récompense
SECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN ▪ Corps humain et santé Procréation et sexualité humaine
Chapitre : Cerveau, plaisir, sexualité
→Le plaisir repose notamment sur l’activation dans le cerveau du système de récompense
PRINCIPE/CAPACITES : - EDUANATOMISTE2 : retrouver les aires du
système de la récompense dans des IRM d’homme soumis à un plaisir visuel sexuel (IRMsujet13421Recompenseerotiquesupcontrole seuil27).
Image de référence du circuit de la récompense
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/neurosciences/outils-numeriques/eduanatomist-neuropeda/informations-sur-les-images/1-irm/1-3-imagerie-fonctionnelle/1-3-2-fonctions-cognitives/1-3-2-4-systemes-de-recompense
Cortex cingulaire antérieur
Striatum ventral contenant le noyau accumbens
Mésencéphale
Zone du cervelet
Gyrus frontal moyenCortex orbitofrontal antérieur
Cortex orbitofrontal postérieur
Cortex orbitofrontal médian
Les aires du circuit de la récompense
De « nouveaux » outilsSECONDE ENSEIGNEMENT COMMUN Corps humain et santé
Microbiote humain et santé
Situation-problème : Un patient, après un séjour à l’hôpital, souffre de diarrhée aigue. Le gastro-entérologue propose d’effectuer un prélèvement de selles pour analyse du microbiote par séquençageafin d’identifier la cause de la diarrhée et d’administrer le traitement adéquat.
>Seq1CCTTTCTAAGGAAGCGAAGGATATGGAGAGTAGAAATACTAAGAGAAGTATCCAGAGCAAGCGGAAGCACACTAAGAAACTTTGTTTAGTTTTGAGGGTAGTACCTCAAAAGAGTTAGTACATTGAAAACTGAATATAATCCAAGCAAAAAACCGAGACAATCAAAGAGAACAGATTGTAGAGCGACCGAGAAGAGAATTCTTGGGTAAGGTCAAGTAGAAAAGGGCGCACGGTGAATGCCTAGGCACTAACAGCCGATGAAGGACGTGACGAACTACGAAAAGCTTCGGGGAGCGGTAAGTACGCAGTGATCCGGAGATGTCCGAATGGGGGAACCCAATGCAGCGATGCATTATTGGTTGATGAATAGATAGTCAATCAAAGGAAGACGCAGTGAACTGAAACATCTAAGTAGCTGCAGGAAGAGAAAGAAAAATCGATTTCCTTAGTAGCGGCGAGCGAAGAGGAAAGAGCCCAAACCAAGTGATTTATCATTTGGGGTTGTAGGACTGCAAAGTGGTAGCGTAAGCGATAGTTGAATTATCTGGGAAGGTAAGCCAGAGAGGGTGAGAGCCCCGTAAGCGAAATTGCGAGCGCGCCTAGCAGAATCCTGAGTAGGCCGGGACACGAGGAATCCCGGTTGAAGCCGCGAGGACCATCT
Copier/coller chaque séquence
fournie iciCliquer sur « blast »
Paulo Vides, Lycée Maurice Genevoix, Marignane
CTTTTACAATGAAGAGTTTGATCCTGGCTCAGGATGAACGCTAGCTACAGGCTTAACACATGCAAGTCGA
GGGGCAGCATTTCAGTTTGCTTGCAAACTGGAGATGGCGACCGGCGCACGGGTGAGTAACACGTATCCAA
CCTGCCGATAACTCGGGGATAGCCTTTCGAAAGAAAGATTAATACCCGATGGTATAATCAGACCGCATGG
TCTTGTTATTAAAGAATTTCGGTTATCGATGGGGATGCGTTCCATTAGGCAGTTGGTGAGGTAACGGCTC
ACCAAACCTTCGATGGATAGGGGTTCTGAGAGGAAGGTCCCCCACATTGGAACTGAGACACGGTCCAAAC
TCCTACGGGAGGCAGCAGTGAGGAATATTGGTCAATGGGCGCAGGCCTGAACCAGCCAAGTAGCGTGAAG
GATGACTGCCCTATGGGTTGTAAACTTCTTTTATATGGGAATAAAGTTTTCCACGTGTGGAATTTTGTAT
GTACCATATGAATAAGGATCGGCTAACTCCGTGCCAGCAGCCGCGGTAATACGGAGGATCCGAGCGTTAT
CCGGATTTATTGGGTTTAAAGGGAGCGTAGGTGGACAGTTAAGTCAGTTGTGAAAGTTTGCGGCTCAACC
GTAAAATTGCAGTTGATACTGGCTGTCTTGAGTACAGTAGAGGTGGGCGGAATTCGTGGTGTAGCGGTGA
AATGCTTAGATATCACGAAGAACTCCGATTGCGAAGGCAGCTCACTGGACTGCAACTGACACTGATGCTC
GAAAGTGTGGGTATCAAACAGGATTAGATACCCTGGTAGTCCACACAGTAAACGATGAATACTCGCTGTT
TGCGATATACAGTAAGCGGCCAAGCGAAAGCATTAAGTATTCCACCTGGGGAGTACGCCGGCAACGGGTG
AAACTCAAAGGAATTGACGGGGGCCCGTACAAGCGGAGGAACATGTGGTTTAATTCGATGATACGCGAGG
AACCTTACCCGGGCTTAAATTGCATTTGAATATATTGGAAACAGTATAGCCGTAAGGCAAATGTGAAGGT
GCTGCATGGTTGTCGTCAGCTCGTGCCGTGAGGTGTCGGCTTAAGTGCCATAACGAGCGCAACCCTTATC
TTTAGTTACTAACAGGTCATGCTGAGGACTCTAGAGAGACTGCCGTCGTAAGATGTGAGGAAGGTGGGGA
TGACGTCAAATCAGCACGGCCCTTACGTCCGGGGCTACACACGTGTTACAATGGGGGGTACAGAAGGCAG
CTACCTGGTGACAGGATGCTAATCCCAAAAGCCTCTCTCAGTTCGGATCGAAGTCTGCAACCCGACTTCG
TCAAGCTGGATTCGCTAGTAATCGCGCATCAGCCATGGCGCGGTGAATACGTTCCCGGGCCTTGTACACA
CCGCCCGTCAAGCCATGAAAGCCGGGGGTACCTGAAGTACGTAACCGCAAGGAGCGTCCTAGGGTAAAAC
TGGTAATTGGGGC
Entrer la séquence 2 Le blast permet de découvrir le génome de (Bacteroides
thetaiotaomicron)
CTGGGGTGAAGTCGTAACAAGGTAGCCGTATCGGAAGGTGCGGCTGGATCACCTCCTTTCTAAGGAGAAT
TGCCTACTGTTTAATTTTGAAAGTTCTTTACGAACTTTATATATGGGGGTGTAGCTCAGTTGGGAGAGCA
CTTGCCTTGCAAGCAAGGGGTCAGGAGTTCGACTCTCCTCATCTCCACCATTTAAGAGTATATTACTTAA
ATCTTTGATTTACTTAGTAGCCTCTTACAATGCACTTATAGCTTAAATTTATACAAGCTTTGTGTGTTAG
CACTTTAAGCAACAGAATAATCTTAGTGAATACGAAGGTTGTTCGTTGACGTGGTGCATTAGCACTTTTA
AGCAACGGAATTTATTCGTTAGCGCCGTGCTTTAGCACTTTGAAAACTGCATATATATTTAGTGATATGA
CATCTAATTTGTAATATATAAAGCTGATAACTTTTAAAAATTATCAAGTTGATAGACTTTAATCTATCAA
ACCTTTTTAACTGGTCAAGTTATTAAGGGTGCAGGGCGGATGCCTTGGCACTA
Entrer la séquence 3 Le blast permet de découvrir le génome de (Clostridium difficile)
TGGCTCAGGATGAACGCTAGCTACAGGCTTAACACATGCAAGTCGAGGGGCATCAGTTTGGTTTGCTTGC
AAACCAAAGCTGGCGACCGGCGCACGGGTGAGTAACACGTATCCAACCTACCTCATACTCGGGGATAGCC
TTTCGAAAGAAAGATTAATATCCGATAGCATATATTTCCCGCATGGGTTTTATATTAAAGAAATTCGGTA
TGAGATGGGGATGCGTTCCATTAGTTTGTTGGGGGGGTAACGGCCCACCAAGACTACGATGGATAGGGGT
TCTGAGAGGAAGGTCCCCCACATTGGAACTGAGACACGGTCCAAACTCCTACGGGAGGCAGCAGTGAGGA
ATATTGGTCAATGGACGCGAGTCTGAACCAGCCAAGTAGCGTGAAGGATGACTGCCCTATGGGTTGTAAA
CTTCTTTTATATGGGAATAAAGTGGTCCACGTGTGGACTTTTGTATGTACCATATGAATAAGGATCGGCT
AACTCCGTGCCAGCAGCCGCGGTAATACGGAGGATCCGAGCGTTATCCGGATTTATTGGGTTTAAAGGGA
GCGTAGGCGGATTGTTAAGTCAGTTGTGAAAGTTTGCGGCTCAACCGTAAAATTGCAGTTGATACTGGCA
GTCTTGAGTGCAGTAGAGGTGGGCGGAATTCGTGGTGTAGCGGTGAAATGCTTAGATATCACGAAGAACT
CCGATTGCGAAGGCAGCTCACTGGAGTGTAACTGACGCTGATGCTCGAAAGTGTGGGTATCAAACAGGAT
TAGATACCCTGGTAGTCCACACAGTAAACGATGAATACTCGCTGTTTGCGATATACAGTAAGCGGCCAAG
CGAAAGCATTAAGTATTCCACCTGGGGAGTACGCCGGCAACGGTGAAACTCAAAGGAATTGACGGGGGCC
CGCACAAGCGGAGGAACATGTGGTTTAATTCGATGATACGCGAGGAACCTTACCCGGGCTTAAATTGCAA
ATGAATTATGGGGAAACCCATACGCCGCAAGGCATTTGTGAAGGTGCTGCATGGTTGTCGTCAGCTCGTG
CCGTGAGGTGTCGGCTTAAGTGCCATAACGAGCGCAACCCTTATCTTCAGTTACTAACAGGTCATGCTGA
GGACTCTGGAGAGACTGCCGTCGTAAGATGTGAGGAAGGTGGGGATGACGTCAAATCAGCACGGCCCTTA
CGTCCGGGGCTACACACGTGTTACAATGGGGGGTACAGAAGGCCGCTACCTGGTGACAGGATGCCAATCC
CAAAAACCTCTCTCAGTTCGGATCGAAGTCTGCAACCCGACTTCGTGAAGCTGGATTCGCTAGTAATCGC
GCATCAGCCATGGCGCGGTGAATACGTTCCCGGGCCTTGTACACACCGCCCGTCAAGCCATGAAAGCCGG
GGGTACCTGAAGTACGTAACCGCAAGGAGCGTCCTAGGGTAAAACTGGTAATTGGGGCTAAGTCGTAACA
AGGTAACC
Entrez la séquence 4 Le blast permet de
découvrir le génome complet de
(Bacteroides caccae)
GATCCTGGCTCAGGCGAACGCTGGCGGCGCGCCTAACACATGCAAGTCGAACGAGCGAGAGAGAGCTTGC
TTTCTCAAGCGAGTGGCGAACGGGTGAGTAACGCGTGAGGAACCTGCCTCAAAGAGGGGGACAACAGTTG
GAAACGACTGCTAATACCGCATAAGCCCACGACCCGGCATCGGGTAGAGGGAAAAGGAGCAATCCGCTTT
GAGATGGCCTCGCGTCCGATTAGCTAGTTGGTGAGGTAACGGCCCACCAAGGCGACGATCGGTAGCCGGA
CTGAGAGGTTGAACGGCCACATTGGGACTGAGACACGGCCCAGACTCCTACGGGAGGCAGCAGTGGGGAA
TATTGCACAATGGGGGAAACCCTGATGCAGCGACGCCGCGTGGAGGAAGAAGGTCTTCGGATTGTAAACT
CCTGTTGTTGAGGAAGATAATGACGGTACTCAACAAGGAAGTGACGGCTAACTACGTGCCAGCAGCCGCG
GTAAAACGTAGGTCACAAGCGTTGTCCGGAATTACTGGGTGTAAAGGGAGCGCAGGCGGGAAGGCAAGTT
GGAAGTGAAATCCATGGGCTCAACCCATGAACTGCTTTCAAAACTGTTTTTCTTGAGTAGTGCAGAGGTA
GGCGGAATTCCCGGTGTAGCGGTGGAATGCGTAGATATCGGGAGGAACACCAGTGGCGAAGGCGGCCTAC
TGGGCACCAACTGACGCTGAGGCTCGAAAGTGTGGGTAGCAAACAGGATTAGATACCCTGGTAGTCCACA
CTGTGGCCGATGTTTACTAGGTGTTGGAGGATTGACCCCTTCAGTGCCGCAGTTAACACAATAAGTAATC
CACCTGGGGAGTACGACCGCAAGGTTGAAACTCAAAGGAATTGACGGGGGCCCGCACAAGCAGTGGAGTA
TGTGGTTTAATTCGACGCAACGCGAAGAACCTTACCAAGTCTTGACATCCTGCGACGCACATAGAAATAT
GTGTTTCCTTCGGGACGCAGAGACAGGTGGTGCATGGTTGTCGTCAGCTCGTGTCGTGAGATGTTGGGTT
AAGTCCCGCAACGAGCGCAACCCTTATGGTCAGTTACTACGCAAGAGGACTCTGGCCAGACTGCCGTTGA
CAAAACGGAGGAAGGTGGGGATGACGTCAAATCATCATGCCCTTTATGACTTGGGCTACACACGTACTAC
AATGGCGTTAAACAAAGAGAAGCAAGACCGCGAGGTGGAGCAAAACTCAGAAACAACGTCCCAGTTCGGA
CTGCAGGCTGCAACTCGCCTGCACGAAGTCGGAATTGCTAGTAATCGCAGATCAGCATGCTGCGGTGAAT
ACGTTCCCGGGCCTTGTACACACCGCCCGTCACACCATGAGAGCCGGGGGGACCCGAAGTCGGTAGTCTA
ACCGCAAGGAGGACGCCGCCGAAGGTAAAACTGGTGATTGGGGTGAAGTCGTAACAAGGTAC
Entrez la séquence 5 Le blast permet
de découvrir le génome de
(Faecalibacterium prausnitzii)
Réalisation d’un antibiogramme
Hypothèse : le microbiote des soeurs jumelles est différent et conduit à une prise de
poids différente chez l’obèse.
Activité 1 : A partir de l’exploitation des différentes ressources (documents et logiciel), montrer que la
composition du microbiote influence la prise de poids.
OBJECTIF MÉTHODOLOGIQUE : PRISE EN MAIN DE NETBIODYN (modèle ifé lyon ens retouche transfert microbiote)
DES SOEURS JUMELLES
MAIS...
©Shutterstock/ollyy
Données scientifiques d'après chatel_2012
SITUATION PROBLEME
Rapport
8/2Rapport 6/4 8 Firmicutes /
2 bactéroïdetes
8 Firmicutes /
2 bactéroïdetes
Greffe du
microbiote
d’une souris
obèse
Greffe du
microbiote
d’une souris
normal
Corps humain et santé
Microbiote humain et santéDe « nouveaux » outils
Transfert
de rapport
8/2
Transfert
de rapport
6/4
1 les ENTITES sont dans le modèle :
Adipocytes, Bactéroïtedes, Firmicutes,
facteur X
2 les réactions entre les entités sont
aussi dans le modèle
PARAMETRES RESULTATS
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-
vaccination/ressources-logicielles/college/modeliser-des-
experiences-de-greffe-de-microbiote
Télécharger netbiodyn
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-
vaccination/ressources-logicielles/college/un-modele-de-
microbiote-intestinal-1/netbiodyn-logiciel-et-tutoriel/kit-
NetBiodyn-hors-ligne.zip/view
Tutoriels et modèles à télécharger
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-
vaccination/ressources-logicielles/college/un-modele-de-
microbiote-intestinal-1/netbiodyn-logiciel-et-tutoriel
http://acces.ens-lyon.fr/acces/logiciels/e-
librairie/immunite-et-vaccination/netbiodyn
Seconde ENSEIGNEMENT commun ▪ TERRE VIE, biodiversité résultat et étape de l’évolution
Chapitre : L’évolution de la biodiversité s’explique par des forces évolutives
TP Modélisation numérique de la dérive génétique (logiciel dérive génétique diploïde P.Cosentino)
Situation PB : Souris de madère / moustiques de Londres …
PRINCIPE/CAPACITES : - Choisir un effectif de 5 à 100
individus, 3 allèles, sans mutation, puis faire tourner le logiciel jusqu’à disparition de 2 allèles.
- Compléter un tableau de résultats commun à la classe.
- Faire les moyennes des résultats.- Réaliser un graphique du nombre
de génération nécessaire à la disparition des deux allèles en fonction de l’effectif.
→ La modification aléatoire de la fréquence des allèles (exemple de la disparition de deux allèles) est plus rapide lorsque l’effectif de la population est faible
Résultats obtenus
Contraintes d’application du programme de seconde
Faire des choix judicieux et hiérarchisés
Exploiter des domaines par de vraies démarches authentiques
Communication sonore intraspécifique et sélection sexuelle chez les grillons
Chez les grillons les comportements liés à la reproduction et à la
défense du territoire dépendent d’une communication sonore
complexe.
L’observation des comportements et des chants est aisé chez les grillons puisque
c’est une espèce facile à élever
L’origine physique de l'émission des sons est déterminable par l’observation in vivo
et par la dissection et la comparaison des ailes mâles et femelles
L’analyse des signaux par audacity permet de mettre en évidence à la fois le
caractère spécifique des chants et les variations interindividuelles (i.e. variation
intraspécifique).
L’existence de cas particuliers où des grillons mutants muets sont soumis à une
pression de sélection bien identifiée permet de mettre en évidence la sélection
naturelle.
L’étude de la diversité des chants du grillon du pacifique dans l'archipel d’Hawaï
permet de dégager les conséquences de l’effet de fondation et de la sélection
sexuelle en terme de spéciation possible.
Chez les grillons les comportements liés à la
reproduction et à la défense du territoire
dépendent d’une communication sonore
complexe. Cela peut faire l’objet
d’expérimentation comportementales.
L’observation des comportements et des chants est aisée chez les
grillons puisque c’est une espèce facile à élever.
Chant d’appel, chant nuptial, chant de défense
L’origine physique de l'émission des sons est déterminable par
l’observation in vivo et par la dissection et la comparaison des
ailes mâles et femelles
Si le fait de chanter est bien source d’une vulnérabilité pour les grillons, comment
expliquer que la sélection naturelle n’ait pas éliminé partout les populations de
grillons qui chantent ?
L’analyse des signaux par audacity permet
de mettre en évidence à la fois le caractère
spécifique des chants et les variations
interindividuelles (i.e. variation
intraspécifique).
L’existence de cas particuliers où des
grillons mutants muets sont soumis à
une pression de sélection bien identifiée
permet de mettre en évidence la
sélection naturelle.
Sur l’île Kawaï la pression de sélection
par Ormia sur Telleogryllus est élevée;
sur le continent les grillons sont moins
soumis à ce parasitisme La comparaison de la diversité des chants du
grillon du pacifique sur les îles d’Hawaï d’une part
et sur le continent australien d‘autre part, permet
de dégager les conséquences de l’effet de
fondation et de la sélection sexuelle en terme de
spéciation possible.
modèle sélection
sexuelle et
spéciation
Des choix locaux
Initialiser la progression par une sortiesur le terrain
❖ Se questionner, à partir d’indices de terrain découverts lors de la sortie, sur lesparticularités d’un paysage en établissant un lien entre l’érosion dont l’agentprincipal est l’eau et les propriétés des roches (cohésion et perméabilité) quicomposent ce paysage.
❖ Se questionner sur la disposition en strates d’un affleurement de grès à ciment calcaire
mise en évidence lors d’une sortie de terrain, découvrir les grains de sable le composant
et le ciment calcaire qui les agglomère, s’interroger ensuite sur l’origine des grains de
sable et celle du ciment pour construire ainsi les notions de diagenèse par compaction
et cimentation, dépôt, transport en solution ou en suspension, et aboutir in fine à
l’altération des roches granitiques et calcaires.
Les particularités d’un paysage : l’exemple d’une cuesta
Plateau en pente douce avec végétation rase (pelouse à brachypode)
Falaise
Talus arboré (pinède)
Établissement d’un lien entre l’érosion dont
l’agent principal est l’eau, la disposition et les
propriétés des roches (cohésion et
perméabilité) qui composent ce paysage.
Le calcaire : roche du plateau qui fait falaise
Disposition en strates
Présence de diaclases
Certaine contenant de l’argile de décalcification (terra rossa)
des produits de l’altération échappent à l’érosion et restent sur place pour
participer à la formation d’un sol (Cf. thème du programme : comprendre les
modalités de la formation d’un sol)
Présence de diaclases
Présence de fossiles (rudistes)
+ Disposition en strates
(arrêt précédent)
= Roche sédimentaire
Agrandissement des diaclases
des indices d’altération du calcaire et de transport en solution de certains éléments par l’eau
Bloc en porte-à-faux
Bloc écroulé
l’érosion peut engendrer un risque pour les êtres humains
Disposition en strates
Traces de ravinement masquant la stratification
Flaques ou fentes de dessiccation selon la date de la sortie
la diversité de roches sédimentaires détritiques : poudingue, grès, argilites.
Argilites (Marnes bleues de la Bédoule)
Grés à ciment calcaire (Cassis)Poudingue (Parc du Mugel
La Ciotat)
Origine du ciment calcaire /Agrandissement des diaclases dans le calcaire
Taille différente des éléments constitutifs/condition de dépôt
Inversion de l’orographie au Crétacé supérieur
Travail de mutualisation de la pensée sur le programme de 2deCréation d’une trame conceptuelle à vocation de production d’une progression intégrée
Procédure de travail
Etape 1
Appropriation des notions de chaque carte
Étape 2
Mise en relation et disposition des groupes notionnels de proximité
Étape 3
Mise en place des liens relationnels possibles
Étape 4
•Discrimination des entrées possibles
UN EXEMPLE DE PROGRESSION POUR LA PARTIE
GEOSCIENCES ET DYNAMIQUE DES PAYSAGES
3 POINTS DE VIGILANCE
❖ Il convient de mettre en place
une progression se fondant
sur une démarche
hypothéticodéductive, plus
motivante pour les élèves,
correspondant à celle
adoptée par le géologue et
initialisée par des indices
relevés lors d’une sortie sur le
terrain : partir des résultats
pour remonter au(x)
phénomène(s) géologique(s)
impliqué(s) et non l’inverse
pour éviter d’induire une
démarche descriptive
suggérée par l’écriture très
académique du programme.
❖ Eviter le choix d’une
progression priorisant une
entrée par les risques
engendrés par l’érosion, un
des aspects de l’activité
externe du globe, qui est
l’entrée privilégiée dans le
cadre des programmes de
SVT des cycles 3 et 4 du
collège.
❖ Apporter une plus-value, d’un
niveau lycée, aux notions
concernant les processus
sédimentaires dégagées en
collège pour comprendre les
fondements scientifiques des
réglementations (PLU, arrêtés
d’interdiction municipaux ou
préfectoraux) en matière de
prévention des risques
engendrés par l’érosion.
Le fil rouge➢ Se questionner, à partir d’indices de terrain découverts lors de la sortie, sur les
particularités d’un paysage en établissant un lien entre l’érosion dont l’agent
principal est l’eau et les propriétés des roches (cohésion et perméabilité) qui
composent ce paysage.
➢ Se questionner sur la disposition en strates d’un affleurement de grès à ciment
calcaire mise en évidence lors d’une sortie de terrain, découvrir les grains de
sable le composant et le ciment calcaire qui les agglomère, s’interroger ensuite
sur l’origine des grains de sable et celle du ciment pour construire ainsi les
notions de diagenèse par compaction et cimentation, dépôt, transport en
solution ou en suspension, et aboutir in fine à l’altération des roches
granitiques et calcaires.
➢ Reconstituer le paléo-environnement ayant présidé à la formation d’une roche
sédimentaire détritique découverte lors de la sortie : les marnes bleues
aptiennes à partir des indices apportés par le lithofaciès (taille des éléments
constitutifs, nature du ciment) et du biofaciès (fossiles) en application du
principe de l’actualisme.
Progression et programmation
S1 : une sortie sur le terrain (Cf. sortie proposée ce matin)
S2 : une roche appréhendée lors de la sortie : grès à ciment calcaire de Cassis.
Situation-problème 1 : comment expliquer la disposition en strates des roches (sédimentaires) découvertes
lors de la sortie sur le terrain ?
Situation-problème 2 : comment expliquer la consolidation du sable en grès ?
Situation-problème 3 : comment expliquer l’origine et le dépôt du ciment calcaire qui agglomère les grains de
sable pour former le grès ?
Situations problème possibles :
Situation-problème 1 : comment expliquer la disposition en strates des roches (sédimentaires) découvertes lors de la sortie sur le
terrain ?
Situation-problème 2 : comment expliquer la consolidation du sable en grès ?
Situation-problème 3 : comment expliquer l’origine et le dépôt du ciment calcaire qui agglomère les grains de sable pour former le
grès ?
Démarche résolutive éventuelle :
- Utiliser l’observation des strates (avec la présence éventuelle de fossiles) en sortie pour définir une roche sédimentaire
- Comparer le litage du grès vu en sortie et le litage d’une excavation de sable de plage pour définir une roche détritique
cohérente
- En déduire la constitution du grès (grains + ciment) et la nature (calcaire) du ciment
- Rechercher l’origine du ciment calcaire constituant les grès
- Mettre en évidence la formation d’argile liée à la décalcification du calcaire
- Mettre en évidence les variations des paramètres permettant la précipitation expliquant la cimentation des grains de sable entre
eux
Activités pratiques envisageables :
- Réalisation d’une modélisation analogique de l’alternance des couches sédimentaires lors de la sédimentation
Analogie avec des paléogéographies différentes et des substrats géologiques différents
SEMAINE 2
- Observation échantillon et lame mince d’un grès à ciment calcaire : grains de quartz et ciment
- Mise en œuvre d’un protocole de mise en évidence de la nature différente du sable et du ciment constituant
les grès
Test avec l’acide chlorhydrique HCl (1 mol.L-1) sur un grès de la route des Crêtes (Turonien), un calcaire du
pas de Bellefille à Cassis (Urgonien) et du sable de la plage de Sylvabelle: effervescence sur grès et calcaire
- Mise en œuvre d’un protocole mettant en évidence que l’eau enrichie en CO2 est un facteur d’altération
Les recherches négatives d’éléments de dissolution (Ca2+) avec l’oxalate d’ammonium dans de l’eau déminéralisée recueillie dans un
bécher après ruissèlement sur un échantillon de calcaire amènent à envisager la nécessité d’une acidification de l’eau et le facteur
temps.
Travail sur la variable à étudier (eau du robinet à analyser).
Mesures d’intensité lumineuse, à l’aide d’un luxmètre, d’un faisceau lumineux après passage à travers une suspension de
poudre de calcaire, maintenue à l’aide d’un agitateur magnétique, dans une eau plate et dans une eau gazeuse riche en
CO2.
Montage
Résultats
ExAO : mesures d’intensité lumineuse, à l’aide d’un capteur de lumière, d’un rai lumineux après passage à travers une
suspension de poudre de calcaire, maintenue à l’aide d’un agitateur magnétique, dans une eau plate et dans une eau gazeuse
riche en CO2 ou mesures de densité optique à l’aide d’une sonde spectrophotométrique permettant d’établir un lien entre les
différences d’absorbance de la lumière et celle de la solubilité d’une suspension de poudre de calcaire dans une eau plate et
dans une eau gazeuse riche en CO2.
- Mise en œuvre d’un protocole de décalcification du calcaire à l’origine de résidu argileux et critique du modèle expérimental
construit (temps, acidité)
Expérimentation analogique de la formation de la terra rossa correspondant à l’accumulation in situ de la fraction argileuse
contenue dans le calcaire et libérée par sa dissolution au cours du temps.
- Sur calcaire peu cohérent (argile visible avec eau gazeuse et HCl).
- Sur calcaire cohérent du pas de Bellefille à Cassis (argile visible avec HCl).
- Mise en œuvre d’un protocole montrant l’influence de différents paramètres sur la capacité de l’eau à absorber le CO2 présent
dans l’air et donc à déplacer l’équilibre des carbonates dans un sens ; travail d’analyse sur l’équation d’équilibre des
carbonates
Modélisations analogiques des variations des paramètres permettant une précipitation explicative de la cimentation des grains
de sable entre eux.
ExAO : mesures de la concentration de CO2 de l’eau salée enrichie en CO2 en fonction de sa température, de l’agitation, de la
pression, de l’activité photosynthétique.
Montage expérimental
Résultats
CaCO3 (pratiquement insoluble dans une eau pure, 13 mg.L-1, moins que la silice) + CO2 + H2O ⇄ CaH2(CO3)2 (très soluble, 2 g.L-1).
S3 : les plages actuelles du Cap Corse et du Golfe de Saint Florent (Cf. activité proposée ce matin).
S4 : l’altération du granite.
Situation-problème 5 : comment expliquer que des cours d’eau transportent et déposent à leur embouchure
du sable alors qu’ils s’écoulent sur des roches non sableuses (ophiolites, rhyolites ou granites) ?
Observations comparées à l’œil nu, la loupe et en lame mince au microscope optique de trois échantillons, granite
sain, granite altéré et arène granitique.
Activités pratiques des élèves envisageables :
S5 : reconstitution du paléoenvironnement sédimentaire d’une roche appréhendée lors de la
sortie sur le terrain : les marnes bleues de La Bédoule.
Situation-problème 6 : comment expliquer qu’en un même lieu (Cassis) se superposent des roches
sédimentaires différentes (grès à ciment calcaire et marnes bleues) ?
Situation problème possible :
Comment expliquer qu’en un même lieu (Cassis) se superposent des roches sédimentaires différentes (grès à ciment
calcaire et marnes bleues) ?
Démarche résolutive éventuelle :
- Identifier le milieu de dépôt des particules argileuses constituant les marnes observées sur le terrain à l’aide de différents
indices.
Activités envisageables et typologie :
- Réalisation d’une modélisation analogique des conditions de dépôt des particules argileuses constituant le sédiment à l’origine
des marnes bleues aptiennes
2 béchers identiques avec même quantité d’eau et d’argile en poudre, 2 agitateurs magnétiques, arrêt de l’agitation dans l’un des
deux béchers.
Sédimentation des argiles en milieu peu agité.
La taille des particules argileuses implique qu’elles ne peuvent se déposer que dans un milieu de dépôt calme (profondeur supérieure à
50 mètres à partir de laquelle l’agitation par les vagues, en surface, même lors des plus fortes tempêtes, ne se fait plus sentir) ou soumis
à des exondations (vasières).
SEMAINE 5
- Dissection de la coquille d’un zonite (genre Vitrea) et comparaison de la structure interne avec celle d’un nautile (coquille sciée
au préalable)
On trouve dans les marnes bleues aptiennes de La Bédoule des fossiles d’ammonites (Aconoceras nisus, Dufrenoyia furcata,
…). On cherche à reconstituer le milieu de vie des ammonites, or ces animaux n’existent plus aujourd’hui, ayant disparu en
même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d’années (Cf. partie du programme concernant l’évolution de la biodiversité
lors de la crise K/T).
Extérieurement les ammonites rappellent par la forme de leur coquille, soit le zonite, mollusque gastéropode terrestre, soit le
nautile, mollusque céphalopode marin.
La comparaison de la structure interne d’une ammonite avec celle du zonite et du nautile permet par l’existence d’un
cloisonnement de rapprocher le mode de vie des ammonites de celui des nautiles (le cloisonnement interne permet de résister
à la pression liée à la profondeur de l’eau).
- Lessivage et tamisage des marnes bleues puis observation au microscope à faible grossissement dans une lame à concavité
ou à la loupe binoculaire
Le lessivage et le tamisage des marnes bleues par les élèves puis l’observation, au microscope photonique à faible
grossissement dans une lame à concavité ou à la loupe binoculaire, sont également envisageables pour découvrir des
foraminifères (benthiques et planctoniques), indice irréfutable d’un paléoenvironnement marin.
- Mise en œuvre d’un protocole de transformation du fer ferreux en fer ferrique en relation avec la présence de dioxygène
La couleur gris-bleutée des marnes, liée à la présence de sulfure de fer et les fossiles d’ammonites pyritisés confirment un
milieu peu oxygéné (fer sous forme réduite) donc profond
S6 : l’érosion peut engendrer un risque pour les êtres humains qui s’en préoccupent.
Situation-problème 7 : comment expliquer un même type de paysage de cuesta pour des roches de nature
pétrographique différente (calcaires cénomaniens /marnes bleues aptiennes –corniche de la Marcouline ;
grès sénoniens/marnes grises turoniennes du Cap Canaille ; Poudingues/marnes grises du Mugel) ?
SEMAINE 6
Situation problème possible :
Comment expliquer un même type de paysage de cuesta pour des roches de nature pétrographique différente (calcaires
cénomaniens /marnes bleues aptiennes –corniche de la Marcouline ; grès sénoniens/marnes grises turoniennes du Cap
Canaille ; Poudingues/marnes grises du Mugel) ?
Démarche résolutive éventuelle :
- Comparaison de la cohésion des roches trouvées lors de la sortie (calcaire, poudingue, grès, marnes)
- Comparaison de la perméabilité d’un sable et d’une marne
- Mise en relation des propriétés des roches avec les éléments du paysage (falaise-plateau et talus en pente douce-présence
ou pas de végétation)
- Expliquer le lien entre ravinement en pied de falaise, création d’un surplomb et écroulement potentiel.
Activités pratiques envisageables :
- Mise en œuvre d’un protocole de mise en évidence des cohésions différentes des calcaires, poudingues, grès et marnes
- Mise en œuvre d’un protocole de mise en évidence des perméabilités différentes d’un sable et d’une marne
2 entonnoirs, 2 béchers, un sable, de la poudre de marne, écoulement d’eau
- Modéliser analogiquement une érosion différentielle entre calcaire (matériau cohérent et perméable) ou grès et marnes
sous-jacentes (matériau meuble et imperméable) pour comprendre le lien entre ravinement en pied de falaise, création d’un
surplomb et écroulement potentiel (porte-à-faux, diaclases).