Transcript
Page 1: France graphique de mars 2014

NUMERO 333 FÉVRIER-MARS 2014

333G R A P H I S M E / I P E X 2 014 / N U M É R I Q U E

Le triomphedu smart document

IMPRIMÉS

333 Couv_Mise en page 1 04/03/14 18:23 Page1

Page 2: France graphique de mars 2014

333 Couv_Mise en page 1 04/03/14 18:23 Page2

Page 3: France graphique de mars 2014

0378

1618

PAGES

_333 FÉVRIER - MARS 2014

SOMMAIRE

ÉDITO

IMPRIBUZZÉvénements, nominations, récompenses… pour ne rien manquer de l’actualité des arts graphiques

LES CHIFFRES DE L’IDEP

IMPRISCOPEL’agenda pour vous aider à organiser vos déplacements sur les salons français et internationaux

ÉVÉNEMENTGraphisme Un fête pour rassembler la profession

CHIFFRES CLEFS

INVESTIRNumérique L’électrophotographie au servicede l’impression d’emballagesÉcologie Un support d’inspiration japonaiseCodage Nouvelles couleurs pour grands caractèresPlaques Des opportunités étendues pour le sans traitementEmballage Trouver le support le mieux adaptéCouleur Toner à particules finesFinition Un laminateur adapté au grand format Solutions La finition numérique : une source de valeur ajoutée Adhésif Haro sur les mauvaises odeurs Nuancier Aider les donneurs d’ordres

CRÉERLes langages de la typo La typo en forme et sous toutes ses formesPublicité sur lieu de vente Une féerie en orVœux Par la barbe de l’imprimeur Packaging Une Chartreuse relookée Parfum Seconde peau Design Un S comme Solvay

20

2628

34

EN COUVERTURELe triomphe du smart document

20

38

11

3-5 Sommaire-_Mise en page 1 05/03/14 18:03 Page3

Page 4: France graphique de mars 2014

NUM

3-5 Sommaire-_Mise en page 1 05/03/14 18:03 Page4

Page 5: France graphique de mars 2014

Revue éditée par ETAI–Antony Parc 2 – 10, place du Général-de-Gaulle – BP 20156 – 92186 Antony CEDEX – Tél. 0177929292 • Directeur de la publication: Christophe Czajka • Directeur du pôle magazinesspécialistes: Pierre-Dominique Lucas • Directeur de la rédaction: Henri Saporta • Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92, suivi des quatres chiffres entre parenthèses • Rédacteur en chef

adjoint: Rodolphe Pailliez (96 05); [email protected] • Rédactrice: Bakhta Jomni (93 60); [email protected] • Secrétaire de rédaction: David Jourdan (96 08) • Directrice commerciale pôle industrie, magazinesspécialistes: Patricia Raphel (96 58); [email protected] • Directeur de clientèle: Jean-Guillaume Canuet (96 59); [email protected] • Assistante: Martine Fourment (96 56); [email protected] • Directeur studio magazines: Thierry Michel (96 30) • Rédacteur graphiste:Maxime Perlemoine • Conception graphique: Samourai.fr • Directeur marketing, diffusion, abonnements: Jean-Baptiste Alline • Diffusion et marketingclients: Laurence Vassor; [email protected] • Promotion: Marie-Sophie Leprince; [email protected] • Impression: Corlet imprimeur - ZI, route de Vire - BP 86 - 14110 Condé-sur-Noireau.• Pour s’abonner –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––: [email protected] • : 33(1) 77929914 du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures (16 heures le vendredi) • : 33(1) 77929815 • : Infopro digital – Service abonnements – Antony Parc II – BP 20156– 92186 Antony CEDEX • 1 an, France: 89 € TTC (dont TVA 2,10 %) - Étudiants, étranger: nous consulter ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––•Commission paritaire: 0714 T 81968 • ISSN: 0015-9565 • Dépôt légal : A parution • SAS au capital de 47111184 € • Code APE 5814Z • N° SIRET 806420360 00117 • Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle de la revue, par quelque procédé que ce soit, est illicite et constitue une contrefaçon. • Ce numéro est imprimé sur Sappi MagnoTM Satin 200 g/m²(couverture) et 115 g/m² (pages intérieures). • Sappi est notre producteur de papier, qui respecte les principes du développement durable.

ANTICIPER3 questions à... Philippe Mérer, directeur commercial de Cloître imprimeurs

DOSSIERCross-médiaImprimeurs et imprimés sur de nouvelles bases

INTERVIEWBenoit de la Bourdonnaye, président du Groupement pour le développement de la lecture numérique :«L’existence d’une version papier améliore la part de marchédu numérique»

REPORTAGEPrint O’Clock Le print à l’heure du Web

REPORTAGEDynaprint Une histoire de fidélité

GÉRERFiscalité Factures et mentions obligatoires

INDEXEntreprises et institutions citéesGlossaireListe des annonceurs

44

52

56

60

65

66

SOMMAIRE05

333NUM.NUMÉRO 333 / FÉVRIER-MARS 2014

T O U S L E S E N J E U X D E L’ I M P R E S S I O NW W W. F R A N C E G R A P H I Q U E . C O M

52

_333 FÉVRIER - MARS 2014

43

3-5 Sommaire-_Mise en page 1 05/03/14 18:03 Page5

Page 6: France graphique de mars 2014

6-7 Edito_Mise en page 1 04/03/14 17:38 Page6

Page 7: France graphique de mars 2014

ÉDITO

l’occasion du salon Graphitec aumois de juin dernier et dans unéditorial intitulé «Sauvé par la fini-tion», nous nous interrogions desavoir si celle-ci n’était pas, en fin

de compte, ce qui allait permettre au print deregagner des parts de marché et de jouerplus largement la carte de la différenciation. Sur la forme qui est celle de l’imprimé, ceconstat est toujours d’actualité.Mais sur le fond, il est de plus en plus évidentégalement que la «chose imprimée» chère àFrançois Richaudeau doit aujourd’hui releverde nouveaux défis et que les opérations definition, d’ennoblissement… ne suffisent pas(plus?) à elles seules à lui apporter de lavaleur ajoutée.Pour nombre de spécialistes de la communi-cation en général et des industries graphiquesen particulier, la nouvelle carte à jouer duprint se nomme cross-média. Loin d’appauvrirle document imprimé, la communicationcross-média ou multicanal est à même aucontraire de replacer celui-ci au cœur du fais-ceau de diffusion des différents messages.«Nous sommes toujours imprimeur maisnous cherchons avant tout à nous distinguer»,confiait un acteur du secteur présent sur lapremière édition du salon Cross-MédiaPublishing au mois de janvier à Paris, présen-tant une solution de réalité augmentée

permettant, selon ses propres termes, «desublimer l’imprimé et le support papier ».Les connexions entre print et nouveauxvecteurs de communication peuvent revêtir,désor mais, de nombreuses formes mais quitoutes visent à une harmonisation des messa -ges. En perte de vitesse sur des marchés dits« traditionnels», l’imprimé ne peut que sortirgrandi de telles stratégies. « Il convientaujourd’hui d’appréhender des solutions derupture», reconnaît un fervent défenseur du«beau livre» qui ne peut, par conséquent, êtresuspecté d’allégeance au tout numérique ouau tout dématérialisé.Le dossier que nous consacrons dans cenuméro à quelques-unes des expériencesrelevant du cross-média illustre parfaitementla place que peut revendiquer et qui revientde fait à l’imprimé. À la croisée des chemins,celui-ci est à même de jouer le rôle de plaquetournante autour de laquelle gravitent et parlaquelle transitent les nouveaux médias.Pour accompagner au plus près ce défi et ces nouveaux enjeux, France Graphique adécidé, à compter de ce numéro, de transfor-mer la base-line qui accompagne le titre de larevue. Tous les enjeux de l’impression se mueen print au cœur du cross-média.Loin d’être anecdotique, ce changemententend rendre compte d’une mutation à biendes égards, riche de promesses. ■

ÀÀ LA CROISÉE DES CHEMINS

DE RODOLPHE PAILLIEZ

_333 FÉVRIER - MARS 2014

© DirectSmile

07

6-7 Edito_Mise en page 1 06/03/14 10:55 Page7

Page 8: France graphique de mars 2014

08 IMPRIBUZZ

_333 FÉVRIER - MARS 2014

es responsables del’Association techniquefrançaise de flexogra-phie (ATF) avaient choisi,pour leur quinzième

congrès annuel, le 12 décembre2013 à Marseille, un thème suscep ti -ble de mobiliser un très grand nom-bre d’acteurs – photograveurs, impri-meurs et donneurs d’ordre : le bon àtirer (BAT).La couleur constituant l’un des élé-ments du BAT, ce congrès a permis,en ouverture, à la société Stratégir– un institut d’études spécialisé dansles problématiques consommateuret shopper – de souligner l’impor-tance de la couleur dans la percep-tion des produits par les consomma-teurs et les clients des marques,princi palement dans les domainesde l’alimentaire et du luxe.

BAT COMME « BON À TESTER »L’intervention d’Isabelle Goisbault,directrice générale, et de Jean-Christophe Charrier, directeur, au

sein de Stratégir, de l’entité ToongaImage & Technology, a notammentpermis de rappeler combien lapercep tion des couleurs était fonc-tion d’un grand nombre de paramè-tres pouvant l’altérer. Les interve-nants ont souligné l’incidence sur lacouleur de la lumière – blanche oujaune – et de la nature des objets, deleur état de surface. De son côté, le consommateur ou leclient n’est pas non plus étranger àcette bonne ou à cette mauvaiseperception des couleurs. «Notrecerveau interprète les couleurs enfonction du contexte, indique Jean-Christophe Charrier. C’est un vérita-ble convertisseur de données enimages. Mais notre cerveau visuelpeut se révéler fainéant ou limité.Notre œil nous joue des tours.L’erreur est humaine, la visionaussi. »Sur le thème «Doit-on croire ce quel’on voit ? », les représentants deStratégir ont rappelé combien l’envi-ronnement était déterminant et

influant sur la perception des cou-leurs . C’est ainsi, par exemple, quela perception est fortement liée auxcouleurs qui l’entourent. Les condi-tions de tests consommateur etshopper que pratique Stratégir,notamment sur l’impact de l’implan-tation des packagings en linéaires,revêtent aussi un rôle très important.«Un testeur de pack n’est pas unimprimeur mais a besoin néan-moins de BAT, de bon à tester », iro-nisent Isabelle Goisbault et Jean-Christophe Charrier.

SATISFAIRE LE CLIENT ET LA MARQUEDeux tables rondes ont marqué cecongrès, permettant de définir, entreautres, les responsabilités des uns,des autres et les principaux objectifsdu BAT, voire, en amont, du bon àgraver (BAG).Jérôme Gros, de l’entreprise dephoto gra vu re Medialliance Graphic,résume la problématique : «Il s’agit àla fois de veiller à préserver l’identité

CONGRÈS DE L’ASSOCIATION TECHNIQUE FRANÇAISE DE FLEXOGRAPHIE

Packaging flexo : le bon

L1. Jean-Pierre

Bonnet, président

de l’Association

technique française

de flexographie

(ATF), prévoit

de créer un club

des experts

afin de partager

les expériences

et les compétences.

2. Isabelle Goisbault

(Stratégir) :

«Un testeur de pack

a besoin de BAT,

de bon à tester. »

3. Jean-Christophe

Charrier (Stratégir) :

«L’erreur est

humaine, la vision

aussi. »

❶ ❷ ❸

8-13 Impribuzz-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:01 Page8

Page 9: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

IMPRIBUZZ 09

visuelle de la marque et de répondreà la demande des imprimeurs quisouhaitent caler les commandes etles machines le plus rapidementpossible. Ainsi, la notion de perfor-mance se situe aussi bien au niveaude la reproduction du documentchez les photograveurs qu’à celui dela réduction des temps de calagechez les imprimeurs. Il faut être enmesure de satisfaire les uns et lesautres.»Même son de cloche chez MillerGraphics. Pour Pascal Monsieur,responsable du site de Beauvais,dans l’Oise, s’il est impératif desatisfaire les clients et les marques,d’un côté, et les imprimeurs, de l’au-tre, « il convient néanmoins de noterqu’à l’heure actuelle, chacun peutdisposer d’épreuves contractuellesqui se rapprochent à 95, voire à 99%des cas du résultat final ».Pour Joaquim Ventura, de KodakGraphics, les technologies appa-rues récemment permettent d’obte-nir, au travers de la parfaite répéta-bilité des travaux, un gain majeurdans la reproduction. «Encore faut-ilpouvoir disposer, dès le départ duprocessus de production, du maxi-mum d’informations », s’empresse-t-il d’ajouter.

UNE NÉCESSAIREORGANISATIONCôté imprimeurs, l’accent est misassez généralement sur le modeopératoire et sur le planning, l’orga-nisation.Isabelle Favory, de Smurfit KappaColorys, souligne, pour sa part,l’importance de la préparation duBAT en amont «L’épreuve devantêtre le reflet des attentes du clientfinal, il est impératif de parfaite-ment les connaître et de savoir s’il ya des ajustements à faire sur la

machine. Il convient alors d’êtreforce de propositions. »Pour Olivier Picourt, de PicourtPakaging, planifier le BAT et laréception du donneur d’ordre parrapport à un emploi du temps estessentiel afin de mettre tous lesatouts de son côté, et de faire ensorte que la première sortiemachine soit la bonne. « Il y a tout untravail organisationnel à mettre enplace au moment du BAT, mais leplus important est ce qui se passeen amont », précise-t-il, avant desouligner qu’à cette étape de laproduc tion, toute la valeur ajoutéese trouve dans le relationnel instauréentre les participants.Même s’il reconnaît qu’il existe desniveaux d’exigence disparates enfonction des clients, Jean-ClaudeBraconnier, de l’imprimerie Albéa,estime aussi que l’étape du BATnécessite de «bien savoir gérerl’espa ce-temps».

«Quand le client arrive dans l’impri-merie, il est indispensable de luiprésenter un planning précis de lafaçon dont les choses vont se dérou-ler, ajoute-t-il. La situation la pluscriti que survient lorsqu’un clientprésente une nouvelle maquette,alors que nous sommes en pleinBAT. Les changements en plein vol,voilà le pire pour nous. »«Notre rôle est d’intervenir, en tantque coordinateur graphique, parrapport à l’ensemble des partiesconcernées par le BAT, souligneOlivier Brisson, de la photogravureSocoreg. Nous ne sommes pas làpour voir ou pour dire si tel travailest beau, mais pour veiller à ce qu’ilsoit bon. »Car, au final, celui qu’il convient desatisfaire, c’est en priorité le client.«S’il nous faut écouter l’ensembledes acteurs, c’est toujours l’avis duclient qui l’emporte », conclutJérôme Gros. ■

à tirer au cœur des débats

Deux tables rondes

ont marqué

le congrès 2013.

L’occasion

de définir,

entre autres,

les responsabilités

des uns

et des autres

sur le bon à tirer.

8-13 Impribuzz-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:01 Page9

Page 10: France graphique de mars 2014

10 IMPRIBUZZ

_333 FÉVRIER - MARS 2014

e Groupement desmétiers de l’imprimerie(GMI) a organisé, le6 février, dans les salonsde l’hôtel Forest Hill du

parc de la Villette, à Paris, une jour-née sur le thème «Venez imaginervotre futur ! ». L’événement réunis-sait, pour la troisième année consé-cutive, de nombreux acteurs dumonde des arts graphiques et de lacommunication. Les deux demi-journées de tables rondes et deconférences étaient articuléesautour d’un déjeuner favorisant leséchanges entre professionnels. Lesparticipants pouvaient visiter lesstands des partenaires lors despauses entre les conférences.La première partie de la journée apermis à la centaine d’inscrits desavoir comment protéger sescréations, réaliser un bilan carboneou améliorer son développementcommer cial. Elle a égalementdonné la parole à l’école de l’image

des Gobelins, qui développe deplus en plus l’apprentissage de lapolyvalence auprès de ses étudiantset élèves afin de leur permettred’appréhender au mieux le mondede la communication graphi que etde cerner les enjeux des entreprisesdu secteur.La deuxième partie de la journée aété inaugurée par un discours deSerge Lafaix, président du GMI.«Nous avons autour de nous depuissants lobbys qui verraient bienla fin des machines offset », a-t-ildéclaré, agacé par les discourspour le tout numérique.

LE LABEUR AU CŒUR DE LACRÉATION DE RICHESSE« Il nous faut faire vivre et cohabiterles deux technologies mais ne pasnous laisser endormir par de fauxarguments», a-t-il plaidé, en dénon-çant l’excuse environnementalebrandie contre le papier et en rappe -lant quelques données chiffrées sur

GROUPEMENT DES MÉTIERS DE L’IMPRIMERIE

Un congrès pour mieux anticiperl’avenir de la profession

Lles ventes d’ordinateurs et leursconséquences dévastatrices surl’environnement.Delphine Siquier-Delot, responsa-ble du département fiscal au sein dela direction des politiques écono-miques de la chambre de commer -ce et de l’industrie de Paris, a fait unétat des lieux du paysage fiscalfrançais et des mesures récentesconcernant les petites et moyennesentreprises.

FIDÉLISER LE CLIENTDeux tables rondes étaient ensuiteproposées. La première a réuniPierre Hoynant, président-directeurcommercial et marketing deHeidelberg France, Anne-SophieSchmitt, vice-présidente canal indirectet stratégie produit du groupeRhapso, et Dave Sips, chef deproduit France Benelux de Kodak,sur le thème de «La création derichesse dans l’imprimerie delabeur». Il est ressorti des débats

1. Serge Lafaix,

président

du Groupement

des métiers

de l’imprimerie

(GMI).

2. De gauche

à droite : Dave Sips

(Kodak),

Anne-Sophie

Schmitt, (groupe

Rhapso), et Pierre

Hoynant (Heidelberg

France).

3. De gauche

à droite : François

Gouverneur (Xerox

France), Christophe

Delabre (Point 44)

et Éric Munz

(agence de

communication

Engage).

❶ ❷ ❸

8-13 Impribuzz-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:01 Page10

Page 11: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

IMPRIBUZZ 11

_333 FÉVRIER - MARS 2014

Le salon lyonnais C ! Print, destiné aux professionnels de la communication visuelle, s’est tenupour la deuxième année consécutive, du 4 au 6 février. Il a enregistré une nette progression ennombre d’exposants (+ 44%) par rapport à 2013, avec 180 sociétés représentées. La fréquen-tation a été au rendez-vous, en progression de 28,7 % par rapport à 2013, avec un total de9 043 visiteurs. Les organisateurs attribuent cette réussite au positionnement rassembleur dusalon. En effet, C ! Print a tenté de réunir tous les maillons du marché de la communicationvisuelle, les professionnels traditionnels de ce secteur (les imprimeurs petit et grand formats,les transformateurs, les enseignistes, etc.), mais aussi un très grand nombre d’agences decommunication, de prescripteurs concepteurs (designers, décorateurs, architectes, etc.) et declients finaux souhaitant s’informer sur les nouvelles possibilités offertes par les techniquesd’impression, de personnalisation ou de finition.

La première édition du salon du cross-média publishing, quis’est tenue les 28 et 29 janvier à Paris, a tenu ses promes seset consacré les nouvelles formes de communication (360°,multicanal, cross-média). Elle a été l’occasion de décerner lespremiers Trophées de l’innovation du cross-média, récompen-sant les acteurs, les solutions et les outils les plus innovantsdans ce domaine au service du livre, de la marque et du docu-ment de gestion. Le salon a réuni 1320 visiteurs, 70 expo-sants et proposé de nombreux ateliers et conférences.

Le cross-média publishingà l’honneur

Le salon C ! Print, rendez-vous incontournable

que, pour prendre les bonnes déci-sions, il était essentiel de maîtriserson flux d’infor ma tions et d’avoir dela visibilité sur son activité, notam-ment grâce à l’automatisation et àl’utilisation de progiciels de gestion.Le temps gagné permet de seconsacrer à davantage de serviceen direction du client final. La poly-valence des salariés et leur appro-priation de la stratégie de l’entre-prise sont aussi les clefs du succès.Au cours du second débat, FrançoisGouverneur, directeur marke tingarts graphiques de Xerox France,Christophe Delabre, directeurcommer cial de Point 44 et Éric Munz,dirigeant de l’agence de communica-tion Engage, ont présenté quelquespistes pour «Améliorer la fidélitédes clients», parmi lesquelles figu-rent la personnalisation, les codes àréponse rapide (QR codes), lescatalogues augmentés, les flip-books, mais aussi les réseauxsociaux, comme Facebook. ■

8-13 Impribuzz-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:01 Page11

Page 12: France graphique de mars 2014

Après avoir été lancé officiellement, le17 octobre 2013, le projet Pack en Seineprend forme. C’est dans un bâtiment del’ancien ne manufacture de papiers peintsLeroy que prendra place ce centre nationalde formation professionnelle, innovation-recherche et services aux entreprises sur lesmétiers de l’impression d’emballages etd’étiquettes. Pack en Seine, qui doit voir lejour en septembre 2015, voisinera avecl’espa ce culturel « Les 26 couleurs » qui ren-ferme la mythique presse dotée de vingt-sixgroupes d’impression dont Leroy se servaitpour la réalisation de ses papiers peints.

Pack en Seine sur la bonne voie

12 IMPRIBUZZ

_333 FÉVRIER - MARS 2014

LAURENT AUDOUINPRÉSIDENTD’UNIDIS

L’Union intersecteurs papiers cartonspour le dialogue et l’ingénierie sociale(Unidis) a élu son nouveau président.Il s’agit de Laurent Audouin,directeur des ressources humainesde la société Fibre excellence,holding gérant plusieurs sociétésde l’industrie papetière et de l’exploitation forestière. Il prendses nouvelles fonctions sous mandatde la Confédération françaisedes papiers, cartons et celluloses(Copacel), comme son prédécesseur,Philippe Gaudron. Ce dernier avait mis un terme à son mandatd'administrateur en raisond’un changement professionnel.Le nouveau vice-présidentest Christophe Souquet, directeurdes opérations emballagesdes papeteries Emin Leydier, élu sous mandat du Carton onduléde France (COF). La trésorière resteVéronique Boudard, pour sa partsous mandat de la Fédérationfrançaise du cartonnage et des articles de papeterie (FFCP),également déléguée générale de la fédération. L’Unidis a pour objetla promotion et la défensedes intérêts des entreprisesadhérentes à ses organisationsmembres – en plus de celles déjàcitées : Group’hygiène, l’Unionnationale des fabricants d'étiquettesadhésives (UNFEA), Sacs papierset l’Association françaisedes distributeurs de papieret d'emballage (AFDPE) – dans lesdomaines des affaires sociales, de laformation et des relations humaines.

Enbref

Le Super Flexostar de Saïca Pack

À l’occasion du dernier petit-déjeuner de l’année 2013organisé par l’association Culture papier, le 18 décembre,Élisabeth Chainet, fondatrice des deux événements quesont Dem@in le livre et la Nuit du livre, a fait partager àl’ensemble des participants sa passion pour le livresous toutes ses formes – traditionnelles et numé-riques– et à tous les stades –de l’auteur au fabricant.En présence de Laurent de Gaulle et de Jean-PhilippeZappa, respectivement président et secrétaire généralde Culture papier, et de Jacques Krabal, député (PRG) etprésident du groupe d’études papier et imprimés àl’Assemblée nationale (de gauche à droite).

Remis à l’occasion du congrès annuel del’Association technique française deflexogra phie (ATF), le 12 décembre àMarseille, les Flexostars 2013 ont consa-cré le transformateur Saïca Pack Toulouseet le photograveur, également toulousain,Graphipack qui, outre un Flexostar d’ordans leur catégorie, ont remporté le SuperFlexostar et le prix du jury artistique.Franck Chabaud (Saïca Pack Toulouse),diplôme en mains, et Olivier Raulot(Graphipack), à sa droite, ont reçu les féli-citations d’Hubert Ferrari, président dujury (à gauche) et de Jean-Pierre Bonnet,président de l’ATF (à droite). À l’honneur,une superbe publicité sur lieu de venteFéerie de Noël (lire p.38).

Élisabeth Chainet, invitée de Culture papier

8-13 Impribuzz-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:02 Page12

Page 13: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

IMPRIBUZZ 13

KBA

Après a

MAUVE ORCHIDÉE,COULEUR DE L’ANNÉE 2014

Le mauve orchidée (Radiant Orchid)a été désigné couleur de l’année2014 par le spécialiste de la couleurPantone. « Le Pantone 17-5 641Emerald [vert émeraude], couleurde l'année 2013, évoquait l'idéede croissance, de renouveau et de prospérité, indique LeatriceEiseman, directrice exécutivedu Pantone Color Institute. La teinte Pantone 18-3 224 RadiantOrchid, située à l'opposé de la rouechromatique, intrigue et stimulel'imagination. » Le processusde sélection de la couleur de l'année est élaboré grâce à unerecherche effectuée par Pantonedans le monde entier pourdéterminer les couleurs les plusinfluentes du moment. Tous les secteurs sont passésen revue, de l'industrie du spectacleaux destinations touristiquestendance. Les précédentes couleursde l’année étaient le TangerineTango, (rouge orangé), en 2012, etle Honeysuckle (rose chèvrefeuille),en 2011.

L’imprimerie finistérienne Cloîtreimprimeurs a organisé, le11 décembre dernier, un atelier deformation à la maison de laBretagne, dans le 15e arrondisse-ment de Paris. L’objectif de la jour-née était d’identifier les pièges àéviter lors de la préparation et del’envoi de fichiers à un imprimeur.L’imprimerie Cloître organiserégulièrement ce type d’événe-ment à visée pédagogique, afind’informer ses clients et sesprospects des nouveautés qu’ellepropo se, mais aussi de leur fairedécouvrir le métier d’imprimeur.

Cloître imprimeursforme ses clients

8-13 Impribuzz-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:02 Page13

Page 14: France graphique de mars 2014

6 JANVIER 2014À l’issue d’un comité d’entrepriseexceptionnel organisé à la demandedes syndicats, la direction de l’usineStora Enso de Corbehem (Pas-de-Calais)annonce la fermeture du site d’ici lemois de juin prochain, faute de repre-neur. Spécialisé dans la productionde papier couché pour magazines etcatalogues, le site emploie 350 per-sonnes. C’est le retrait du derniercandidat à la reprise de Corbehemqui a précipité cette annonce.

8Lancement de la première éditionde la Fête du Graphisme. Cettemanifestation destinée à sedérouler jusqu’au 18 février dansdifférents lieux de Paris constitue lapremière grande manifestationorganisée dans le cadre de l’événe-ment Graphisme en France 2014 initiépar le Centre national des arts plas-tiques (Cnap) pour fédérer tout aulong de l’année 2014 l’ensemble de lascène française du design graphi que.En vedette, une exposition urbained’affiches dans Paris et sur lesChamps-Élysées avec le concours deJCDecaux et de son mobilier.

8Le tribunal de commerce deCompiègne (Oise) prononce la liqui-dation sans poursuite d’activité deGoss International France. Le 26 juillet2013, ce même tribunal avait autoriséla reprise pour 2,4 millions d’eurosd’une partie de l’entreprise.

13Aurélie Filippetti, ministre de laCulture et de la Communication,

DANS LE RÉTRO…

Janvier-février 2014

13 janvier.

Lancement officiel

de la manifestation

Graphisme

en France 2014.

13La Banque centrale européenne(BCE) dévoile le nouveau billet de10 euros qui sera mis en circulation àpartir du 23 septembre 2014. Celui-cifait l’objet de plusieurs ajouts techno-logiques destinés à le rendre, d’unepart, plus sûr et plus difficilementfalsi fiable et, d’autre part, plus résis-tant grâce à un revêtement protecteur.

15Le spécialiste des solutions de finitiond’impression CP Bourg organise surson site européen d’Ottignies enBelgique, une journée d’échanges etd’informations destinée à la filièregraphique française. L’occasion pourdes représentants de l’Unic, du SIN,du GMI et d’ImpriClub de découvrirce site de fabrication ainsi quequelques nouveautés dont un groupede brochage en ligne pour pressesHP Indigo série 7000.

19Décès de François Dulac des suitesd’une longue maladie. Né en 1934,entré dans l’imprimerie par hasard, ilprésida le Sicogif (Syndicat nationaldes industries de la communicationgraphique et de l’imprimerie fran-çaises) de 2003 à 2008, date à laquellele Sicogif et la FICG (Fédération del’imprimerie et de la communicationgraphique) fusionnèrent pour donnernaissance à l’Unic (Union nationalede l’imprimerie et de la communication).

28Pendant deux jours se tient à Paris lepremier salon du Cross-MédiaPublishing. Celui-ci réunit trois mani-festations : Creative Publishing,

parti cipe au lancement officiel de lamanifestation Graphisme en France2014. L’occasion de rappeler les troisenjeux majeurs de son ministère enmatière de graphisme. Tout d’abord,les écoles d’art et de design, ensuitela reconnaissance de la profession et,enfin, la diffusion et la circulation auprèsdu public de la culture du design enFrance.

13Dans une lettre ouverte adressée àJérôme Dupuis, directeur général deFSC France (Forest StewardshipCouncil), Christian Devambez, prési-dent d’ImpriFrance et NicolasDematté, président d’ImpriClub,annoncent que les adhérents de leursdeux groupements ont décidé de nepas renouveler leur certification FSCs’ils n’obtenaient pas satisfactionquant à la multiplication observée descontrefaçons autour de ce label envi-ronnemental.

14 IMPRIBUZZ

_333 FÉVRIER - MARS 2014

14-15 Retro_Mise en page 1 05/03/14 17:04 Page14

Page 15: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

IMPRIBUZZ 15

Dem@in le Livre et [email protected], conférences et ateliers sesuccèdent et regroupent les acteursdu publishing print et du digital. Àcette occasion, six Trophées del’Innovation du cross-média sontdécernés. Celui du cross-médiapublishing – coup de cœur du jury –est attribué à Leo Burnett etDelipapier pour la campagne publici-taire «Le Trèfle».

29La 10e Nuit des trophées de l’impri-merie française célèbre ses lauréats. Àl’honneur, les imprimeries NordImprim, Déjà Link, Galaxy et MédiaGraphic.De leur côté, les Digital Awards del’impression numérique consacrentPoint 44, France Routage, ImpressionsModernes / Tag and Play, MIPPImprimeur, Picture Perfect, ETACFrance et JB Impressions.La soirée est animée par la chanteuseStone, du duo Stone & Charden envogue dans les années 1970.

3 FÉVRIER 2014L’OJD, association pour le contrôle dela diffusion des médias, confirme lesmauvais chiffres de ventes des quoti-diens nationaux français en 2013.Seuls La Croix et Les Échos affichentdes chiffres positifs (inférieurs néan-moins à 1%). Libération avec desventes en chute de 14,9% par rapportà 2012 ferme la marche.

4La 2e édition de C !Print ouvre sesportes à Lyon à destination des pro-fessionnels de la communicationvisuelle. Pendant trois jours, le salon

va attirer plus de 9 000 visiteurs.180 exposants, soit 40% de plus qu’en2012, ont participé à cette manifesta-tion organisée par 656 Éditions.

5Pendant deux journées, KonicaMinolta organise à l’Espace Wagramà Paris la 5e édition des journées dubureau écoresponsable «Ekoburo».Celle-ci rassemble plus de 1400 visi-teurs autour des solutions et bonnespratiques en matière d’énergie, dedéchets, d’impression, de flux d’infor-mations, d’achats responsables et desensibilisation des salariés.

6Le Groupement des métiers de l’im-primerie (GMI) organise à Paris unejournée sur le thème: «Venez imagi-ner votre futur ! ». Tables-rondes etconférences rassemblent des acteursdu monde des arts graphiques et dela communication, notamment autourde « la création de richesse au cœurde l’imprimerie de labeur».

9Le Journal du Dimanche (JDD) atteintla barre des 3500 numéros. «Entre1946, l’année de naissance du Journaldu Dimanche, et aujourd’hui, tout achangé ou presque», souligne PatriceTrapier, directeur adjoint de la rédac-tion. Édité par Hachette FilipacchiAssociés, Le Journal du Dimancheest aujourd’hui dirigé par JérômeBellay. Le numéro du 2 février a ététiré à 291300 exemplaires.

11Jean-Luc Petithuguenin, PDG-fonda-teur, du groupe Paprec, numéro indé-

pendant du recyclage en France, pré-sentent la Charte de la laïcité et de ladiversité mise en place et approuvéeà l’unanimité par l’ensemble des4000 collaborateurs de l’entreprise.

12CPI France, leader en Europe de l’impression de livres monochromes,et Numilog, pionnier du livre numé-rique depuis quinze ans, annoncent lasignature d’un partenariat pour la dis-tribution et la diffusion de livres numé-riques.

21Corlet Numérique – une des 9 socié-tés du groupe Corlet – reçoit la visited’Anne-Marie Escoffier, ministre délé-guée auprès de la ministre de laréforme de l’État, de la décentralisa-tion et de la Fonction publique, char-gée de la Décentralisation. L’occasionpour l’entreprise de Condé-sur-Noireau (Calvados) d’annoncer sonnouvel investissement dans ledomaine de l’impression jet d’encrenumérique noire. ■

5 février.

Konica Minolta

investit

l’Espace Wagram.

14-15 Retro_Mise en page 1 05/03/14 17:04 Page15

Page 16: France graphique de mars 2014

16 LES CHIFFRES DE L’IDEP

La baromètre Observatoire desmarchés-Institut de développe-ment et d’expertise du plurimé-dia (Idep)/I+C est une enquêteconduite tous les deux mois parle cabinet I+C pour le comptede l’Observatoire des marchésde la communication graphiqueet de l’Idep. Les grands acteursde chaque marché sont interro-gés. Le panel de 330 entre-prises de toutes tailles, interro-gées sur leurs principaux mar-chés , inclut des imprimeries delabeur, ainsi que des routeurs etdes entreprises d’éditique pourcertains marchés (impriméspublicitaires adressés, imprimésde gestion personnalisés).Rappelons que cette enquête deconjoncture donne des évolu-tions d’activité à périmètreconstant ; si une entrepriseinterrogée disparaît, elle estremplacée dans le panel parune entreprise ayant des carac-téristiques similaires. Le baro-mètre n’a donc pas vocation àmesurer l’évolution d’activitéstructurelle du secteur d’uneannée sur l’autre, liée à descréations ou à des disparitionsd’entreprises.

ACTIVITÉ DE L’IMPRIMERIE DE LABEUR EN FRANCE

MARCHÉ DU LIVRE

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -4,0%

janv

ier

févr

ier

mar

sav

rilm

aiju

inju

illet

août

sept

embr

e

octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e40

60

80

100

120

140

2012

2013

-5% -5,5% -7%-4%

-5% -6%

-4%

-4%

0,5% -4,5%

-5%

1%

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -4,4 %

j

-3,5%

-7,0%

0,0%1,0%

-3,0%-5,0% -5,0%

-2,0%-2,0%

-6,0%-8,0%

-9,0%-10%

-5%

0%

5%

-

-

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -4,6 %

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

- 10%

- 5%

0%

5%

- 6,5% - 6,0%- 7,0%

- 8,0%

- 6,5% - 6,0%- 7,0%

- 4,0%- 5,0%

3,0%

- 5,0%

1,0%

MARCHÉ DES PÉRIODIQUES

TH

OD

OL

OG

IE

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -4,6 %

j

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -4,4 %

j

_333 FÉVRIER - MARS 2014

16-17 Chiffres Idep-M1_Mise en page 1 03/03/14 11:28 Page16

Page 17: France graphique de mars 2014

LES CHIFFRES DE L’IDEP 17

MARCHÉ DES CATALOGUES

RÉCAPITULATIF DES DIFFÉRENTS MARCHÉS

MARCHÉS DE L’IMPRIMÉ PUBLICITAIRE

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -2,8 %

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

-3,0%

-5,5%

0,5%

-0,5%

-8,0%

-3,0% -3,0%

-5,0%-4,0%

2,0% 2,0%

-7,0%

- 10%

-5%

0%

5%

Imprimés pub. adressés (cumul janvier-octobre 2013/2012 : -3,1 %)

Imprimés pub. non adressés (cumul janvier-octobre 2013/2012 : -4,7 %)

C

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre

-

-5,0%-6,0% -5,5%

-1,0%

1,0%

-8,0%

-3,0%-2,0% -5,5% -2,0%

-6,5%

-4,0%

-9,0%

-1,0%

-5,0% -5,0%-4,0%

-6,0%-5,0%

0,0%

-10%

-5%

0%

5%

10%

Cumul janvier-décembre 2013/2012 : -2,8 %

j

Imprimés pub. adressés (cumul janvier-octobre 2013/2012 : -3,1 %)

Imprimés pub. non adressés (cumul janvier-octobre 2013/2012 : -4,7 %)

C

ZoomUNE BAISSEDE 4% SUR L’ANNÉESelon le baromètre de l’Observatoiredes marchés – Institut de développementet d’expertise du plurimédia (Idep) I+C,à périmètre constant, l’activitéde l’imprimerie de labeur en Francea enregistré, en 2013, une baissede ses tonnages imprimés de 4 %par rapport à 2012. Sur l’ensemblede l’année, seuls les moisde septembre et de décembreont présenté une activité en légèreprogression, comprise entre 0,5 et 1 %.Tous les secteurs ont été affectés par cette chute de la production. C’est le marché des périodiques qui a connula plus forte chute de son activité :-4,6%. Là aussi, seuls les moisde septembre et de décembre ont présenté des résultats positifspar rapport à 2012. À noter le -8%du mois de novembre. Le marchédu livre enregistre, pour sa part,une baisse à peu près équivalente(- 4,4%) avec un seul mois positif (avril,avec +1%) mais des mois d’octobre et de novembre en forte chute. Côtécatalogues, le marché recule de 2,8%.Les mois de mars, de septembre et de décembre présentent des chiffrespositifs, qui n’effacent pas les trèsmauvais résultats de mai et d’octobre.Enfin, sur le marché de l’imprimépublicitaire, les imprimés adresséss’en sortent plutôt mieux que les imprimés non adressés. D’uncôté comme de l’autre, les deux derniersmois de l’année ont présenté des résultats positifs.

Observatoire des marchés de la communication graphique,Institut de développement et d’expertise du plurimédia (Idep)

_333 FÉVRIER - MARS 2014

PRODUCTIONCumul

janvier-décembre2013/2012

Global tous imprimés - 4,0 %

Livres - 4,4%

Périodiques - 4,6%

Catalogues - 2,8%

Imprimés publicitaires adressés - 2,3%

Imprimés publicitaires non adressés - 3,4%

Imprimés de gestion personnalisés - 2,5%

Imprimés administratifs et commerciaux non personnalisés - 2,6%

16-17 Chiffres Idep-M1_Mise en page 1 03/03/14 11:28 Page17

Page 18: France graphique de mars 2014

18 IMPRISCOPE

Preview

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m².

aNimatiONS• InspirationAvenueCette galerie seraorientée vers un certain nombred’opportunitésen impression(la vente au détail,l’interactivité,l’automobile,les sports,l’éducation,le designet la création,électronique).

•Eco ZoneSponsorisépar Komori,cet espaceprésenterales avantagesécologiqueset commerciauxde la réductionde l’impactenvironnemental.

•Cross MediaProductionLes trois scènesconsacréesà cette technologiepermettrontd’aborderdes thèmescomme la gestiondes marques,le marketing directone-to-one,le numériqueet les données,etc. Ce seral’occasion de ciblerla mise en œuvrede stratégiesde communicationà traversdifférentes plateformes.

•Wide FormatZoneCet espace seral’occasion pour les imprimeurscommerciauxde découvrirun marché enpleine expansion,celui du grandformat, à traversla présentationde matériels et deservices annexesprésentésnotammentpar Epson,Screen, D&Ket M. Partners.

Pratique•Dates : du 24 au29 mars 2014

•Horaires :de 10h30à 18 heures et, le 29 mars,de 10 à 16 heures

•Lieu : Excel,London Exhibitionand ConventionCentre, 1 WesternGateway, RoyalVictoria Dock,Londres

•Organisateurs :InformaExhibitions

•Site internet :www.ipex.org

CONFéreNCeS•World PrintSummitCe sommetmondialde l’imprimerieva être l’occasionde rassemblerdes intervenantsreprésentantla création,le marketing,les affaireset l’imprimerieautourde l’évolutionet du devenirde l’imprimé.Parmi les thèmesabordés :l’impression 3D,l’électroniqueimprimée,l’impressionnumériqued’emballages, etc.Le 29 mars,dernier jourde l’exposition,sera consacréau thème «Youthin Print », destinéaux étudiantsdu secondaireet de l’université.

•Master ClassCes sessionspratiques traiterontde la croissancede l’activitéet de l’efficacitéproductivedes petiteset moyennesentreprisesdu secteur.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

i les volumes d’impressiondes médias et de l’éditiondiminuent dans certains

secteurs , l’impression poursuit sacroissan ce dans d’autres, malgré lepassa ge au numérique de certainssupports. L’industrie internationale del’impression continue de démontrercomment l’innovation, la pensée créa-tive et, parfois, l’intégration, garanti-ront à l’impression un brillant avenir.Tel est le diagnostic d’AngelinaStojsavljevic, responsable marketingde l’édition 2014 du salon Ipex.Pour cette édition, les organisateursont élaboré un programme de confé-rences et d’animations afin de« répondre au paysage des communi-cations marketing en constanteévolu tion» (lire ci-contre).Le salon entend capitaliser sur laderniè re étude du cabinet d’analysesSmithers Pira, datée de décembre 2013,qui prévoit une croissance annuellede 2% pour le secteur de l’impres-sion jusqu’en 2018. Cette étude souli -gne que le facteur clef de cette crois-sance réside dans le développementd’applications où le produit imprimé

lui-même apporte une valeur ajoutée.La responsable d’Ipex 2014 cite à ce sujet l’électronique imprimée,l’impres sion 3D et les stratégiescross-médias. «Mais les domainesd’innovation ne sont pas les seuls àêtre à l’origine d’applications ayantune valeur pour le secteur, souligne-t-elle. Parfois, c’est l’utilisa-tion créative de technolo-gies établies qui trans-forme l’impression dequelque chose de jetableen un article indispensable. »C’est dans ce contexte que va sedérouler la manifestation, qui a quittéBirmingham pour le centre ExcelLondon. Même si elle a enregistré, aufil des mois, un nombre non négligea-ble de défections de la part des expo-sants, ses organisateurs estiment que« la richesse des dernières technolo-gies présentées par des experts inter-nationaux montrera comment créerdes applications innovantes et dequalité en impression, alors que leprogramme de conférences expli-quera de quelle manière les utiliseravec efficacité au XXIe siècle». ■

Parmi les

questions posées

par le salon:

quelle évolution

pour l’imprimerie

à l’ère

numérique?

DU 24 AU 29 MARS

2014

sIPEX 2014

Les derniers défis et tendances du secteur

18-19 Impriscope-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:09 Page18

Page 19: France graphique de mars 2014

Agendasur textile,céramique, métalet bois. On est bien loinde l’activité initiale de la Fespa(Federation of European Screen PrintersAssociations),l’impressionsérigraphique.www.fespa.com/digital-2014/

4-5 JUINPARISPACK & GIFT **Un salonentièrement remodeléaccueillera, pour sa 7e édition,les spécialistes de l’offreévénementielle. Il proposera notamment un parcoursde visite permettantde repéreraisémentles exposants spécialistes du pack, du giftou encore dumerchandising.Cette éditionvise quelque250 exposantset attend3500 visiteursà la recherchede solutionsen promotion et enfidélisation clientsdes marques.www.packandgift.com

9-11 SEPTEMBREPARISVISCOM *Après avoir fêté, en septembre 2013, son vingt-cinquièmeanniversaireau parcdes expositions de Paris-Nord

200 intervenantsévoquantles évolutionsdu métier, et 8 000 visiteursinternationaux.Trois grandsthèmes serontabordés :«Les revenusgénérés par lesnouveaux outils decommunication»,«Les applicationsmobiles à objectifsocial et local »,et «L’efficacitédes flux de production».En 2013, à Berlin,la manifestationavait réuni267 exposants,en provenancede 35 pays,et 8 500 visiteursde 90 pays.www.wan-ifra.org

17-20 NOVEMBREPARISEMBALLAGE **Dans un contexted’intégration croissantede la chaînede production,l’année 2014va réaffirmerla tenue conjointe, à Paris, des salons

Villepinte, et aprèsquatre éditionsen ce lieu, Viscomretrouve Parisintra-muros et laporte de Versailles.«Fort de sonnouveau succès2013, le salonentend continuersur la même voie,se félicitent les organisateurs.L’aventurecontinue…» www.viscom-paris.com

13-15OCTOBREAMSTERDAMIFRA EXPO (*)C’est aux Pays-Bas,à Amsterdam,que va se tenirl’édition 2014 de la World PublishingExpo, organiséepar l’associationmondialedes journaux et deséditeurs de médiasd’information, WAN-Ifra.Les organisateursattendent quelque300 exposantsprésentantles dernièrestechnologiesdans ce domaine,environ

21-24 MARS PARISSALON DU LIVRE *Shanghai sera la ville invitéed’honneur de la 34e édition du Salon du livrede Paris. Une délégation de 15 à 20 auteursest attendue. Les visiteurspourront les rencontrer sur un pavillond’une surface d’environ 300m2,ainsi que sur lesscènes du Salon.Une librairie mettra en scène une largesélection de livres en français mais aussi dans leur langueoriginale. Cette cité cosmopolite, plus connue dans les années1920-1930 sous le nom deParis de l’Orient,se dévoilera au public françaissous un angle littéraire.www.salondulivre pa ris.com

8-14 MAIDÜSSELDORFINTERPACK **Salon mondial de l’industrie de l’emballageet des technologiesannexes, Interpack

2014 seral’occasion de fairele pointsur l’ensembledes composantesde la filière(processet machinesd’emballage,matériauxd’emballage, etc.) à destination de nombreuxsecteurs :les produitsalimentaires,les boissons,les produitspharmaceutiqueset cosmétiques,les biensde consommationnon alimentaires,les biensindustriels.www.interpack.com

20-23 MAIMUNICHFESPA DIGITAL *Le salon FespaDigital PrintingEurope 2014 vamettre à l’honneurles dernières technologies, produits, matériels,applications et techniques au service de l’impressionnumérique à destination de nombreusesapplications, de la communicationvisuelle et de l’impressiongrand format à l’impression

(*) Actu industriesgraphiques(**) Actu packaging

IMPRISCOPE 19

marS 2014

D L M J

24

21 22

23

Emballageet Manutention. À Paris-NordVillepinte, ce rendez-vousinternational biennal va illustrerla complémentaritédes quatre métiersessentiels du secteur :le packaging,le processing,le printinget le handling– en français,l’emballage,les procédés,l’impressionet la manutention. En 2012, la 40e édition du salon Emballagede Paris avait réuni environ1300 exposants plus de 500 marques,et attiré plus de85000 visiteursprofessionnels.www.emballageweb.com

V SM

18-19 Impriscope-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:09 Page19

Page 20: France graphique de mars 2014

20 ÉVÉNEMENT

_333 FÉVRIER - MARS 2014

GRAPHISME

Une fête pour rassemblerla professionPar Bakhta Jomni

La première édition de la Fête du graphisme s’est tenue du 8 janvier au 18 février 2014à Paris. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu le 30 janvier à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) une journée de rencontres professionnelles sur le thème « Investir la commande ».

20-25 Evenement_Mise en page 1 05/03/14 17:15 Page20

Page 21: France graphique de mars 2014

ÉVÉNEMENT 21

endre visible et acces-sible le design graphi -que. Tel était l’objectifde la première éditionde la Fête du graphisme.

Cet événement, qui s’inscrivait dansle cadre de l’opération nationale« Graphisme en France 2014 »,engagé à l’initiative du Centre nationaldes arts plastiques (Cnap) proposaitdonc de nombreuses manifestationsà travers la capitale. Expo sitionsd’affiches nationales et internatio-nales et tour de France des jeunesdesigners ont ainsi permis de dévoi-ler un large panorama des ten-dances de la création graphiquecontemporaine avec pour objectifd’initier le grand public et de déve-lopper une véritable culture du gra-phisme. « Il est temps d’envisager lareconquête de notre espace quoti-dien par les designers graphiques,de considérer qu’une étiquette devin ou de soda, qu’un menu derestau rant, un titre de transport sontaussi importants et visibles, tous lesjours, qu’une affiche de spectacle ouun catalogue d’exposition», précisaitl’équipe de la Fête du graphis medans le communiqué annonçantl’événement. « Il manquait par-des-sus tout au graphisme, si célébré ail-leurs dans le monde, un événementsusceptible en France, et particuliè-rement à Paris, de le faire découvrirà tous les publics », poursuivait-elle.Voilà qui est fait.

INVESTIR LA COMMANDELa journée de conférences organi-sée le 30 janvier à la BNF étaitprinci palement destinée à un publicaverti. L’auditoire était d’ailleursmajoritairement composé de graphis -tes et de designers. Ces derniers ont

pu assister aux interventions deperson nalités internationales etnationales du secteur grâce à troistables-rondes. Les échanges avaientpour objectif de mettre en avant descommandes exemplaires aux yeuxdes designers et graphistes qui enavaient eu la charge mais égalementde pointer du doigt les difficultéstechniques ou relationnelles pouvantêtre rencontrées durant la réalisationd’une campagne.

PARTAGER SES EXPÉRIENCESL’Alliance française des designers(AFD) a inauguré la journée en rap-pelant au public l’importance de par-tager et de communiquer entre gra-phistes pour mieux faire face àd’éventuelles difficultés.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

R

SUITE >

FocusPOUR POURSUIVRE L’ÉVÉNEMENT

Le catalogue rétrospectif de la Fête du graphismerassemble près de 600 œuvres, papier ou numérique, 200 artisteset 45 pays. Le livre estdécoupé en 4 séquencescorrespondant aux œuvresexposées dans le parcoursde la Fête du graphisme :

Paris invite le monde, Un tour de France des jeunesdesigners graphiques, Gig Posters, 150 affichesunderground américaines contemporaines et Célébrer Paris.Publié aux éditions Textuel et disponible en librairiedepuis le 15 janvier, le catalogue a été réalisé grâce au soutien du photograveur Quat’coul, du papetier Arjowiggins Graphic et de l’imprimerieGroupe Prenant. Collections, Fête du graphisme.Sous la direction de Michel Bouvet.Éditions Textuel. Broché, 440 pages, 17x24 cm, 39 euros.

Alain Le Quernec a réalisé de nombreusesaffiches pour l’homme politique Bernard Poignant et sa ville, Quimper.

Il manquait au graphisme, un événement susceptible en France, de le faire découvrir à tous les publics“

”L’équipe de la Fête du graphisme

20-25 Evenement_Mise en page 1 05/03/14 17:15 Page21

Page 22: France graphique de mars 2014

L’assistance a notamment questionnéle syndicat, représenté par FrançoisCaspar, président du syndicat etJulian Legendre, vice-président, surle comportement à adopter face auxappels d’offres publics exigeant untravail important sans aucune rému-nération. «Nous avons très rapide-ment publié des textes disant non auxidées gratuites, a déclaré JulianLegendre. Je pense que le messageest passé mais c’est surtout au niveaudes services juridiques qu’il faut agir.Peut-être faudra-il un jour faireévoluer les lois. Mais pour le moment,nous essayons de faire changer lesmentalités», a-t-il poursuivi. Le syndicatpropose d’ailleurs des lettres-typespour les commanditaires exigeantdes réalisations sans contrepartie.«Nous travaillons actuellement à laréalisation d’un guide de la comman -de publique avec le Cnap, a préciséFrançois Caspar. Notre devoir est dedire aux jeunes générations qu’il fautbatailler contre les idées reçues lespoussant à croire qu’il est normal defaire des avant-projets gratuitement »,a-t-il plaidé.

D’UN BOUT À L’AUTRE DE LA CHAÎNELa deuxième table-ronde réunissaitCatherine Zask, designer graphique,et Géraldine Lay, responsable defabrication aux Éditions Actes Sud.Mais également Marianne Théry,directrice des éditions Textuel, lepapetier Arjowiggins et l’imprimerieLa Galiote-Prenant, qui ont toustrois participé à la réalisation ducatalo gue rétrospectif de la Fête dugraphis me avec le photograveurQuat’coul. Chacun était présent pourfaire part de sa façon de collaboreravec les autres acteurs de la chaînegraphique. Premier maillon, le designergraphis te. Catherine Zask a doncprésenté quatre exemples decomman des représentatives de son

travail. Ces dernières, réalisées àpeu près à la même époque, se sontenrichies mutuellement. Elles ontpar ailleurs bénéficié du travail sur ladéconstruction de l’alphabet effectuépar la graphiste durant son passageà la villa Médicis, à Rome. « Le travailréalisé pour la commande du prixÉmile Hermès m’a permis de déve-lopper le désir d’un projet person-nel, a raconté Catherine Zask. C’estainsi qu’est né l’alphabet cousu-Zaskcréé avec Jean-Baptiste Levée. Celam’a également permis de dévelop-per, dans le même esprit une identitévisuelle commandée par l’Écolesupérieure des beaux-arts deNantes », a-t-elle détaillé. Outre l’élan de créativité suscité parla commande d’Hermès, la graphis -te a mis l’accent sur la relation de tra-vail exceptionnelle : « C’était unesorte d’apaisement pour moi de col-laborer avec ces gens car il est trèsrare de se trouver dans une situationoù la qualité va de soi », a-t-elle noté.Catherine Zask attribue son goûtpour la chose imprimée à un voyageau Japon effectué très jeune. « Lachose imprimée, c’est quelquechose d’extrêmement jouissif. Dansmon domaine, passer des heureschez l’imprimeur à toucher despapiers me passionne », a-t-ellereconnu, lançant ainsi l’échangeavec les autres acteurs de la chaîneprésents à ses côtés.

GÉRER LE COMPROMISMarianne Théry, qui dirige les édi-tions Textuel, a créé cette maisonavec sa sœur Luce Pénot, elle mêmedesigner graphiste. « En consé-quence, le graphisme a toujours étéun élément essentiel dans la réalisa-tion de nos livres. Nous travaillons dela même façon avec les graphisteset les auteurs », a-t-elle déclaré.«Aujourd’hui, les cartes sont rebat-tues. La multiple présence desécrans créé un effet boomerang sur

_333 FÉVRIER - MARS 2014

22 ÉVÉNEMENT

FocusPREMIER SYNDICATPROFESSIONNEL Le premier syndicat professionnel pluridisciplinaire,partenaire de l’événement, a été fondé en janvier 2003 de la fusion des quatre principauxsyndicats de designers afin de permettre «davantagede lobbying». Il compte aujourd’hui 17000 membresmais déplore un manque de remontées d’informations depuis certaines zones du pays, plus enclavées. Le syndicat organise chaque annéeun congrès professionnel pluridisciplinaire à Moulins (Allier) avec des ateliers sur les enjeux du designer, sur ses droits, etc… Le prochain congrès aura lieu les 16 et 17 mai avecune présentation de projets de designers confirmésainsi que des échanges sur les pratiques ou encore sur la formation professionnelle.

étienne Mineur se consacre aujourd’hui à la mise en relation

du tangible et du digital.

20-25 Evenement_Mise en page 1 05/03/14 17:15 Page22

Page 23: France graphique de mars 2014

ÉVÉNEMENT 23

énorme empêche parfois de les utili-ser pour des raisons de coûts », a-t-elle exposé. «On peut en revanchefaire des choses superbes avec dupapier bouffant, en jouant sur lesgrammages et la transparencecomme je l’ai beaucoup fait sur leslivres de Sophie Calle », a-t-elledétaillé. Pour le catalogue de la Fête, lepapier utilisé est un Cocoon imprimépar l’imprimerie La Galiote. « Cecatalogue est l’occasion de fêter nos50 ans», a rappelé Philippe Vanheste,directeur marketing du groupeGaliote Prenant. Ce dernier porte unregard lucide mais positif sur leschangements intervenant dans lesecteur des arts graphiques. « Il y aun décloisonnement total des

les livres, qui doivent être de beauxobjets et nous amènent à être ingé-nieux sur le façonnage, à réfléchir en3D et à avoir des objets tactilementbeaux», a noté Marianne Théry. Elleestime s’être offert des «bijoux tech-niques» pour le catalogue rétrospec-tif de la Fête du graphisme avec dela sérigraphie, du papier teinté dansla masse pour la couverture et duvernis. Elle a en revanche renoncé aujaspage (coloration) de la tranche.Mais la contrainte n’est pas toujoursnégative. Elle est souvent sourced’idées pour Géraldine Lay, respon-sable fabrication chez Actes Sud.«On est souvent pris entre des sou-haits un peu fous et une réalisationindustrielle. Je rêve parfois decertains papiers mais le tonnage SUITE >

La chose imprimée,c’est quelque chosed’extrêmement jouissif.Passer des heures chezl’imprimeur à toucherdes papiers me passionne

”Catherine Zask, graphiste

20-25 Evenement_Mise en page 1 05/03/14 17:15 Page23

Page 24: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

24 ÉVÉNEMENT

supports et des métiers. On peut malle vivre ou le vivre comme unemagnifique opportunité d’ouverture.On va moins produire mais plus beauet avec davantage d’exigences. Etfinalement ce n’est pas plus cher defaire de la qualité, c’est uniquementde la gestion de compromis », a-t-ilanalysé.

UNE RECONNAISSANCE VENUEDE L’INTERNATIONALEn fin de matinée, une rencontre inti-tulée « Les grands témoins » étaitmodérée par Alain Weill, critiqued’art et expert en arts graphiques. Legrand affichiste français AlainLe Quernec a présenté son expé-rience de travail avec l’homme poli-tique Alain Poignant dès 1975. Il étaitentouré de H5 (Ludovic Pouplain),créateur du film Logorama, du duode graphistes M/M et de Pauline deMontferrand, directrice de créationau sein de l’agence parisienneFred & Farid.

Alain Le Quernec, qui a réalisétoutes les affiches de campagne deBernard Poignant, a développé toutson travail depuis Quimper et conti-nue d’ailleurs régulièrement àrépondre aux commandes de la villedepuis l’élection de son ami à sa têteen 2008. Il estime être le contre-exemple de ce qui marche habituel-lement dans le métier. « Selon moi, ilfaut passer par Paris pour pouvoirfaire reconnaître son travail », a-t-ilassuré. Le tandem M/M s’estopposé à cette théorie : «En n’étantpas à Paris, tu étais au contraire endehors des histoires franco-fran-çaises », répliquent-ils. Eux mêmesont dû passer par l’Angleterre pourpouvoir éditer un ouvrage présentantleur travail sur les 20 dernièresannées. Ludovic Pouplain, auteur dufilm animé Logorama a pour sa partconstaté qu’il fallait passer parl’étranger pour être reconnu. « Ledéclenchement, en général, est horsdes frontières. On nous a d’ailleurssouvent pris pour des Anglais ou desAméricains », a-t-il observé.

DES COMMANDES PHARESDANS UNE CARRIÈREL’après-midi a permis de passer enrevue plusieurs commandes consi-dérées comme exemplaires par lescréateurs. Parmi les graphistesprésents, citons notamment CléoCharuet, qui a refondu l’image deMonoprix, Étienne Mineur auxmanettes du site d’Issey Miyakependant plusieurs années et PeterKnapp, directeur artistique du maga-zine Elle dans les années 60. Chacuna pointé les divers aspects positifsde ces commandes et leur déroule-ment.Pour la commande Monoprix, CléoCharuet a été contactée en 2009 parle directeur de l’agence de publicitéBETC pour participer à un concourssur la refonte des emballages de lamarque. «Pour préparer au mieux

Pour Monoprix, je suis allée dans un magasin voir ce que cela donnait. Je nevoulais pas de visuels mensongers “

”Cléo Charuet, graphiste

Les réalisations de Cléo Charuet pour

Monoprix ont fait l’objet d’une campagne

de communication à grande échelle.

20-25 Evenement_Mise en page 1 05/03/14 17:15 Page24

Page 25: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

ÉVÉNEMENT 25

cela, je suis allée dans un magasinvoir ce que cela donnait. Je ne vou-lais pas de visuels mensongers. Etpour que cela se distingue, je voulaisaussi des couleurs sortant des codesdéjà installés », a raconté la graphis -te. Elle a donc supprimé tout visuelet fait en sorte que l’appel ne vienneque du code typographique utilisésur le produit. « Il a fallu mettre à plattoutes les informations contenuessur les emballages et les organisercar en réalité, il n’y a rien de biendéfini. Finalement, le packaging estdevenu la campagne car il se suffi-sait à lui-même pour porter le mes-sage », détaille la designer dont lesréalisations se sont retrouvées dansla rue sous forme d’affiches ou depackagings géants.

DU COTÉ DU WEBÉtienne Mineur est fondateur etdirecteur de création de Volumique,un «studio d’invention, de conceptionet de développement de nouveauxtypes de livres, jeux et jouets, baséssur la mise en relation du tangible etdu digital », du papier et du numé-rique. « Je devance la commande etje la suscite en faisant ce que j’aime,c’est à dire en créant de l’interacti-vité. Aujourd’hui ce sont les clientsqui viennent vers moi. ». Lors de laconférence, il était venu présenter,non pas ses réalisations actuellesmais une tout autre partie de sontravail, à savoir la réalisation du siteet des lookbooks (catalogues decollections) pour le couturier japonaisIssey Miyake de 1999 à 2007. Il aainsi participé sur cette période à13 collections et 26 sites Web.«Après chaque défilé, j’avais quatrejours sans dormir pour faire le look-book et trois mois pour le site », araconté Étienne Mineur. Chaquedéfilé donnait le ton pour la réalisa-tion graphique du site et des catalo -gues. « Pour une collection où lescoutures des vêtements étaient

reprises à l’encre de Chine, j’ai uti-lisé des effets d’encre sur le site.Pour un défilé sur l’Afrique durantlequel des pigments étaient diffusésdans l’air grâce à des ventilateurs,j’ai créé des effets de sable avec dela farine. Les images des créationsn’apparaissaient que si l’on soufflaitsur son micro pour écarter les grainsde sable », a-t-il détaillé.

UNE DÉMARCHE CONTEMPORAINEPeter Knapp a eu lui aussi à traiterdes photos de mode, mais à uneautre époque. De 1960 à 1966, il a eneffet géré la direction artistique dumagazine Elle. « La haute-coutureinfluençait beaucoup les femmes à

cette période car elles avaient encoredes machines à coudre ou faisaientappel à des couturières », a-t-il rappe -lé. « Il fallait que les mannequinssoient proches des lectrices et c’estainsi que nous avons modifié noscouvertures ». a-t-il poursuivi. Il aégale ment rappelé que le magazine,qui gagnait en ce temps beaucoupd’argent sans aucune publicité,faisait appel aux talents de12 graphis tes par semaine. Lespages étaient toutes très différentes.« Je voulais que le rythme soit discontinupour réveiller le lecteur et apporterde la dynamique», a-t-il ajouté. Desconseils toujours d’actualité etaccueillis par le public avec unegrande attention. ■

20-25 Evenement_Mise en page 1 05/03/14 17:15 Page25

Page 26: France graphique de mars 2014

26 CHIFFRESCLEFS

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m²._333 FÉVRIER - MARS 2014

75NOMBRE DE JOURNALISTES TUÉSDANS LE MONDE EN 2013. PAR AILLEURS,LES RAPTS DE JOURNALISTESONT FORTEMENT AUGMENTÉ EN 2013:87, CONTRE 38 EN 2012.Source: Reporters sans frontières.

21,5En pourcentage, nombre de foyers françaisdisposant d’une tablette tactile au deuxièmetrimestre 2013. À la fin 2012, la proportionn’était que de 14,1%.Source: Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers/CSA.

14,8En milliards de plis, volume de courrier distribuéen France en 2012, contre 18,5 en 2002. Cette baissedevrait se poursuivre, avec 12,4 milliards de plisprévus en 2015, et entre 9,4 et 10,3 en 2018.Source: La Poste.

23En pourcentage, part des librairies, d’un côté, et des grandes surfaces culturelles spécialisées, de l’autre,dans le chiffre d’affaires 2012 du marché du livre neufen France. Les ventes par Internet pèsent 17%.Source: baromètre TNS-Sofres pour le ministère de la Culture.

26-27 Chiffres clef-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:16 Page26

Page 27: France graphique de mars 2014

CHIFFRESCLEFS 27

_333 FÉVRIER - MARS 2014

360EN MILLIONS, NOMBRE DE MESSAGES TEXTES (SMS)ET MULTIMÉDIA (MMS) ÉCHANGÉS EN FRANCE DU 31 DÉCEMBRE2013 À 21 HEURES, AU 1ER JANVIER 2014 À 2 HEURES DU MATIN.À LA FAVEUR DE LA GÉNÉRALISATION DES SMARTPHONES,LES MMS ET LES CARTES DE VŒUX ÉLECTRONIQUESSONT EN FORTE PROGRESSION.Source : AFP.

IMPRIMÉS : ÉVOLUTION 2012 – 2017 DES DIXMARCHÉS LEADERS (MILLIONS DE DOLLARS)

PAYS 2012 2017 2012-2017Chine 101638,1 154023,1 8,7%États-Unis 131688,9 141831,5 1,5%Japon 53692,5 48025,1 -2,2%Allemagne 36886,9 38775,6 1,0%Royaume-Uni 33894,9 35603,8 1,0%France 27234,9 29354,2 1,5%Inde 21099,4 29304,3 6,8%Italie 18757,1 18991,9 0,2%Brésil 16115,4 18783,6 3,1%Espagne 14822,2 14971,5 0,2%Source : NPSE (Word-wide market for print: identifying global opportunities for the print industry, by the EIU).

7,3En pourcentage, recul de la production d’albumsde bandes dessinées en Europe francophoneen 2013 : 5159 albums, dont 3882 nouveautés,ont été publiés. C’est la première fois depuis dix-sept ans que le secteur enregistreune baisse de son activité.Source: Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD).

26-27 Chiffres clef-M1_Mise en page 1 05/03/14 17:16 Page27

Page 28: France graphique de mars 2014

28 INVESTIR

_333 FÉVRIER - MARS 2014

u même titre que lemarché des arts gra-phiques, celui de l’em-ballage fait partie

aujourd’hui des priorités de Canon.Pour aborder ce nouveau secteur, leconstructeur de presses numéri -ques a développé la presse OcéInfiniStream. Exposée au cœur duCustomer Center de Canon Europeà Poing en Allemagne, cette presseest installée en avant premièreauprès du transformateur d’embal-lages allemand Joh. Leupold GmbHimplanté à Schwabach. Cette entre-prise créée en 1890 est spécialiséedans la production offset et numé-rique de boîtes pliantes, de displayspour les points de vente, d’embal-lages de présentation, etc.Cette presse InfiniStream qui nedevrait pas être commercialiséeavant 2015, fait appel à la technolo-gie électrophotographique à basede toner liquide. Pouvant être

de 600 microns. Les responsablesde Canon Europe estiment que latechnologie mise en œuvre permetd’obtenir, par rapport à l’offset, descoûts de production avantageuxjusqu’à 3 000 à 4 000 feuilles auformat B1.Leader sur le marché des docu-ments transactionnels et marketingdirect, Canon a décidé de s’attaquerprogressivement aux autres secteursdu marché, à commencer par celuides journaux. Concernant celui desarts graphiques qui représente 58%du CA mondial des produits imprimés,Canon a déjà montré ses velléitésdans ce domaine et ambitionne àplus ou moins long terme d’en devenirun des leaders, sinon le leader. Restele secteur du packaging (30% du CAmondial des produits imprimés) oùjusqu’à présent le groupe n’étaitabsolument pas présent mais qui estdésormais clairement identifiécomme un axe de développement.■

NUMÉRIQUE

L’électrophotographie au service de l’impression d’emballages

A

La nouvelle presse

Océ infiniStream

exposée

au Customer Center

de Canon Europe.

équipée de 4 à 7 couleurs, ellepermet une vitesse de productionde 120 m/minute et une productionde 14 400 feuilles au format B2(50 x 70 cm) par heure ou de 7200feuilles au format B1 (70 x 100 cm).Sa laize est de 28 inch, soit légère-ment supérieure à 70 cm. Elleaccepte tous types de supportspapier et carton pouvant être impri-més en offset, jusqu’à une épaisseur

pson s’est associé au photo gra phecanadien Gary Wornell pour cré� erun papier inspiré� de la traditionjaponaise. Ce support jet d’encre

haut de gamme à� base de fibres vé� gé� talesissues du mûrier, intitulé Kozo, est principa-lement destiné aux photographes et auxillustrateurs.Il est conç� u pour des photographies, destirages de calligraphie� s, des reproductionsd’art ou des kakemonos. Il bénéficie d’impor-tantes proprié tés de ré� sistance à� l’humidité� etd’une durabilité� intéressante pour des expo-sitions sous cadres en bois ou du designd’intérieur haut de gamme. Le lé� ger gram-mage, de 34 g/m2, a été pensé pour mettreau mieux en lumière les nuances de l’œu-vre en couleur ou noir et blanc.Afin d’assurer un positionnement parfait de

la feuille lors de l’impression, le papier Kozoest doté� d’un pelliculage (liner) au dos qui sedétache facilement une fois imprimé� . Sansacide et sans agent de blanchiment, lepapier Kozo est translucide, avec des fibrestrè� s percep tibles.Il est conc� u pour fonctionner avec les encresUltrachrome HDR et Ultrachrome K3 avecVivid Magenta, et est compatible avec lesmodèles Epson Stylus Pro 4900, SP7900,SP9900, SP7890, SP9890, SP11880. ■

EÉCOLOGIE

Un support d’inspiration japonaise

Utilisé dès le iiie siècle avant J.-C. au Japon,

le papier Kozo, constitué de fibres de mûrier,

incarne la finesse, la qualité et la douceur.

il est aussi connu sous le nom japonais

washi (prononcer «wagami»).

28-33 Investir_Mise en page 1 05/03/14 17:25 Page28

Page 29: France graphique de mars 2014

INVESTIR 29

_333 FÉVRIER-MARS 2014

e spécialiste desproduits de codage, demarquage et d’impres-sion Videojet a lancé six

nouvelles encres pour ses impri-mantes à jet d’encre grands carac-tères de la Série 2 300. Ces teintes,destinées à élargir les possibilitésde codage visuel et fonctionnel,sont le rouge, l’orange, le vert, lebleu, le violet et le jaune. «Nous avons étoffé notre gamme afind’offrir à nos clients davantage depossibilités d’impression couleur,affirme John Kirschner, directeurmarketing, de la division desconsommables de Videojet. Cessix encres ont pour but de répon-dre à un large éventail d’applica-tions spécifiques à chaque client. » L’utilisation de formu la tionschroma tiques permet de sedémarquer et d’ajouter de la valeuraux applications d’impression.Elles peuvent, par exemple, aiderà une identification esthétique du

L produit. Elles peuvent aussi êtreutilisées pour imprimer desrepères visuels de sous-marques,afin de distinguer différentes quali-tés de produit ou pour souligner laconformité d’un produit avec desnormes de construction spéci-fiques. Ces encres adhèrent notamment àdes emballages en papier ordinaire,enduit, et à des liasses de produitsà base de pâte de papier. Ellessont performantes sur diverspapiers poreux et matériaux encarton kraft, y compris à forteteneur en matières recyclées. Les formulations pigmentées descouleurs d’encre offrent une soli-dité à la lumière ultraviolette, unerésistance à l’eau et à la décolora-tion supérieures à celles desformu lations à base de colorant.Enfin, ces encres sont chimique-ment compatibles entre elles, cequi facilite les changements decouleurs. ■

Se démarquer et ajouter de la valeur aux applications d’impression, c’est ce que propose

Videojet avec six nouvelles encres pour imprimantes à jet d’encre grands caractères.

rotection de l’environnement et réduc-tion des consommations d’eau dansl’impres sion de labeur obligent, latechno logie des plaques sans traitement

séduit un nombre croissant d’utilisateurs.Afin de faciliter la transition vers ce type deplaques à un nombre croissant d’imprimeurs,Kodak propose plusieurs innovations dans sagamme de plaques sans traitement «Sonora XP»,notamment aux niveaux formats et épaisseurs.Les plaques «Sonora XP» sont désormais disponi-bles dans des laizes allant jusqu’à 1495 mm et lesresponsables de Kodak annoncent déjà le lance-ment de formats encore plus grands pour lecourant de l’année 2014. Elles sont en outre décli-nées en diverses épaisseurs, y compris 0,40 mm.«Les très grands formats de plaques et l’épaisseurde 0,40 mm constituent les dernières d’une longuesérie d’innovations, parmi lesquelles des vitessesde gravure plus élevées, des tirages plus longs, uncontraste plus net et des possibilités d’impressionétendues», indique Rich Rindo, directeur généralde l’organisation Worldwide Graphics Marketingde Kodak. «Les plaques Sonora XP ne se conten-tent pas de répondre aux besoins de l’impressionfeuilles de labeur en petits, moyens et grandsvolumes; elles se distinguent également par leursperformances d’impression sur les rotativesheatset et coldset de labeur, dans les applicationsd’emballage offset et même l’impression UV àcourts tirages », précise encore Rich Rindo.Avec le développement de plaques aux dimen-sions XXL, l’objectif est pour Kodak de répondreaux besoins d’un nombre toujours plus grand d’im-primeurs de labeur de moyenne et grande enver-gure souhaitant éliminer chimies et équipementsde développement et réduire la consommationd’eau et d’électricité associée à ce processus. ■

P

PLAQUES

Des opportunitésétendues pourle sans-traitement

CODAGE

Nouvelles couleurspour grands caractères

Répondre

aux besoins

d’un nombre

toujours plus grand

d’imprimeurs

de labeur.

28-33 Investir_Mise en page 1 05/03/14 17:25 Page29

Page 30: France graphique de mars 2014

30 INVESTIR

e papetier Fedrigonivient de lancer un nouveloutil au service des spé-cialistes de l’emballage,

des annonceurs et des agences. Présenté dans un luxueux coffret,le double nuancier Best ofPackaging présente à la fois lespapiers de Fedrigoni conçus pourles étuis et ceux prévus pour lescoffrets. Afin de faciliter larecherche du papier adapté, lesdeux nuanciers sont divisés enrubriques: les papiers lisses, embos-sés, noirs, nacrés et matières.Trois papiers ont été utilisés pourréaliser le coffret : Ispira Mistero(noir) pour le rembordage princi-pal, Imitlin Aida Nero pour lerembor da ge visible de la cale etSirio Black/Black pour la cale.

Distribué par le papetier à sesclients spécialisés dans le secteurdu packaging (les annonceurs, lesagences et les commerciaux destransformateurs), le coffret Best ofPackaging est disponible surdemande. ■

EMBALLAGE

Trouver le support le mieux adapté

L

À ce jour, le coffret a été fabriqué en1000 exemplaires, imprimés etfaçonnés chez Padovana, en Italie. UnPantone métallique et un vernis sélec-tif noir ont été utilisés. Les interca-laires et certains feuillets sont euxaussi en Pantone métallique.

es presses numériquescouleur font en perma-nence l’objet d’évolutionsafin de toujours mieux

répondre aux exigences de leurs utilisateurs. C’est ainsi que KonicaMinolta a entrepris l’actualisation desa gamme d’équipements d’impres-sion de production couleur BusinessHub Pro C6000, C7000 et C8000.Présentée lors des journées« Ekoburo » les 5 et 6 février 2014à Paris, la presse C1070(P) prend lasuite de la C7000 en lui apportant uncertain nombre de nouveautés.

Concrètement, ce toner permet dedisposer de 10% de pigment couleursupplémentaire. En complément dela correction et de la synchronisationélectronique, le nouveau système deregistration permet un ajustementmécanique du positionnement dechaque feuille avant la dépose del’image sur le support.Côté gestion des supports, notonsque cette presse dispose d’un maga-sin papier doté d’une technologied’alimentation par aspiration. Celle-ci permet tout à la fois d’élargir lagamme de papiers pouvant être utili-sés et d’augmenter la productivitée.Celle-ci embarque un contrôleurIC-602 de Konica Minolta ainsi qu’undensitomètre.Taux élevé de plastique recyclé dansla conception de cette nouvellepresse et consommation énergé-tique réduite confortent enfin ladémarche écoresponsable duconstructeur. ■

COULEUR

Toner à particules fines

L Permettant la production de71 pages par minute, elle offre unecapacité de 1976 pages SRA3(320 x 450 mm) par heure, «permet-tant ainsi aux professionnels del’impres sion de réaliser davantagede travaux et de respecter les délaisles plus serrés », soulignent lesrespon sables de Konica Minolta.Cette presse bénéficie en outre dunouveau toner polymérisé Simitri HD Econçu par Konica Minolta. «Cettequatrième génération de toner meten œuvre des particules d’unegrande finesse et d’une parfaitehomogénéité permettant d’obtenir

un rendu extrêmement quali-tatif. En outre, un nouveau

système de registrationactive permet d’assu-rer une excellente stabilité dans le tempsdu calage recto-verso», souligne leconstructeur.

Fedrigoni présente

son offre sur deux

nuanciers, l’un

pour les coffrets,

l’autre pour les étuis.

Nouvelle presse

numérique pour

l’impression de

production couleur.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

28-33 Investir_Mise en page 1 05/03/14 17:25 Page30

Page 31: France graphique de mars 2014

INVESTIR 31

a société GraphicSystems France (GSF),spécialiste de matérielde finition grand format

(plastification, pelliculage, coupeu ses,soudeuses,…) a profité du salonC!Print de Lyon pour présenter deuxnouveaux laminateurs, EMS-1620Het EMS-1400H, dans sa gammeEasymount. Les deux laizes corres-pondent aux deux formats d’impres-sion les plus utilisés en grand for-mat, et permettent de renta biliser aumaximum en termes de largeur defilm par rapport à la taille desvisuels. Ces deux laminateurs sontéquipés d’un rouleau chauffant attei-gnant jusqu’à 40°C. Ce dernier per-met de ramollir la colle du film deplastification et d’accélérer ainsi leprocessus de polymérisation. De ce

fait, les micro-aspé-rités qui apparaissent assezfacilement sur les aplats foncésdispa raissent très rapidement là oùsans apport de chaleur, ce proces-sus met entre 24 et 72 heures. Leslaminateurs, idéalement adaptés,pour les posters, affiches, ensei -gnes et poses de vinyls et adhésifs,

LFINITION

Un laminateur adapté au grand formatsont équipés d’un rembobineurarrière intégré. La vitesse de plasti-fication peut atteindre jusqu’à5 mètres par minute et l’épaisseurpour montages 25 mm. Ces deuxlaminateurs s’adressent notammentaux petites structures désireuses,depuis une dizaine d’années, des’équiper en finition afin de ne plusfaire appel à la sous-traitance etainsi mieux gérer leurs délais etaccroître leur rentabilité. Dans cecontexte, GSF a pris l’option derajouter ces deux machines à l’en-trée de sa gamme avec des caracté-ristiques correspondant à desmachines plus « industrielles ».L’objectif est de permettre auxenseignistes par exemple de s’équi-per à moindre coût mais de réaliserun travail professionnel. ■

28-33 Investir_Mise en page 1 06/03/14 10:52 Page31

Page 32: France graphique de mars 2014

32 INVESTIR

_333 FÉVRIER-MARS 2014

i les opérations de finitionsont facteur de plus-valuedans le cas d’impres-sions « traditionnelles», il

est indéniable quedans celui de produc-tions numériques, elles pren-nent une dimension encore plusimportante. «Face à une compétitionde plus en plus agressive, les impri-meurs se doivent d’augmenter leurproductivité, de réduire les coûts etd’appor ter une plus-value »,rappel le Jean-Luc Campas, directeurcommercial de la filiale française deCP Bourg.Après avoir entamé des travaux encommun avec Xerox à la fin desannées 1980, CP Bourg a depuislors multiplié le développement desolutions de finition d’impressionavec les principaux acteurs etfournis seurs de systèmes numé-riques tels que HP Indigo, Kodak,Océ et Xerox pour ce qui est desinstal lations in-line ou bien Canon,HP Indigo, Kodak, Konica Minolta,Océ et Xerox pour les solutions definition dites near-line.«Que ce soit à destination des artsgraphiques ou des environnementsd’impression numériques, nossolutions visent en priorité, d’unepart le haut volume et, d’autre part,les informations variables et person-nalisées», rappellent les responsa-bles de CP Bourg.Parmi les dernières solutions de fini-tion d’impression développées parCP Bourg, le nouveau Bourg BookletMaker ExPress (BM-e ExPress)présen té comme le premier groupede brochage en ligne pour pressesHP Indigo série 7000.Ce module de brochage est destinéà de nombreuses applications :calendriers, catalogues bancaires,documents d’assurance, tarifs,documentations, etc.

«Avec comme objectif,la finition en cahier dans le

monde du digital et du web-to-print,ce module est totalement intégré,automatisé et synchronisé à lapresse HP Indigo 7000 à laquelle ilest connecté», selon Joël Tourneix,directeur général de CP Bourg.Le flux de papier suit un processusautomatique d’agrafage, pliage etcoupe à une vitesse maximale de5000 brochures /heure. Des brochu -res dans des grands formats de370x600 mm et au format paysageA4 peuvent également être traitées.Les documents acceptés peuventaller jusqu’à 120 pages. À noter quele groupe de brochage a la possibi-lité de traiter des travaux en mode«2 poses» comme les impriment lespresses HP Indigo série 7000.Présentant ce nouveau groupe debrochage en ligne, les responsablesde CP Bourg soulignent la nécessitéde proposer aujourd’hui au marchédes solutions qui combinent, outrebien évidemment la qualité desproduits, flexibilité, automatisationet efficacité environnementale.«La flexibilité, c’est la faculté depropo ser des solutions off-line, in-line et near-line. L’automatisation,c’est la possibilité de combineraugmen tation de la productivité et labaisse des coûts. Enfin, l’efficacitéenvironnementale, c’est le dévelop-pement de technologies cibléessur l’efficacité énergétique et laréduction de l’empreinte carbone»,explique le directeur commercial deCP Bourg en France. ■

S

DES FRANÇAIS CHEZ CP BOURGUne délégation de professionnels représentant la filièregraphique française s’est rendue le 15 janvier au siègeeuropéen de CP Bourg, à Ottignies dans la banlieue Sud deBruxelles. Participaient notamment à cette journée d’échangeset d’informations des imprimeurs représentant les organisationsprofessionnelles que sont l’Unic (Union nationale de l’imprimerie et de la communication), le GMI (Groupementdes métiers de l’imprimerie), le SIN (Syndicat de l’impressionnumérique et des services graphiques) et ImpriClub.

SOLUTIONS

La finition numérique: une source de valeur ajoutée

Un module

de brochage

totalement intégré,

automatisé

et synchronisé

avec les presses

HP indigo série 7000.

28-33 Investir_Mise en page 1 05/03/14 17:25 Page32

Page 33: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER-MARS 2014

INVESTIR 33

quer à l’aide d’un pinceau, d’un rou-leau ou d’un pistolet à peinture surune grande variété de surfaces (murspeints ou en parpaings, panneaux enbois ou tuyaux en métal ou encorevitre ou carrelage). Le revêtementOlfactive ne contient pas de parfum

Ce revêtement

est destiné à tous

les espaces fermés.

e spécialiste des sup-ports adhésifs Mactac adéposé un brevet poursa solution, Olfactive, qui

capture, fixe et neutralise les odeurs.Ce support, disponible sous forme derevêtement adhésif transparent (matou brillant) ou sous forme de vernistransparent (aspect satiné), fonction -ne 24h sur 24h et 7 jours sur 7 grâceà des molécules biologiques d’origi -ne naturelle. Actif sur tous types denuisances olfactives (odeurs de trans-piration, nourriture, gaz d’échappe-ment, machines, urine, moisissures,tabac, …), ce revêtement est destinéà tous les espaces fermés où lesodeurs peuvent poser problème,comme les vestiaires, toilettes, locauxpoubelles, cafétérias, etc. La durée devie d’Olfactive peut être de plusieursannées en fonction du niveau à traiter.Le revêtement pourra être laminé surun film d’impression numérique ousur un film teinté masse pour être inté-gré à un projet de décoration inté-rieure. Il pourra également s’appli-

LADHÉSIF

Haro sur les mauvaises odeurs

ni de nanoparticules et n’émet pasde CO2. Il est ininflammable et peutêtre installé dans tous les Établisse-ments recevant du public (ERP). Levernis est étiqueté A+ (très faiblesémissions de composés organiquesvolatils). ■

aciliter le choix des donneurs d’ordres en matièrede papiers dits «écologiques», tel est l’objectif dunuancier papier « gamme environnementale »propo sé depuis maintenant 2009 par l’imprimerie

Cloître, date à laquelle cette entreprise bretonne a obtenu lescertifications PEFC et FSC.L’édition 2014 de ce nuancier – la sixième du nom– présente61 références réparties dans les catégories papiers certifiés,recyclés partiels et recyclés 100% auxquelles vient s’ajouterune gamme alternative.Les supports des trois premières catégories proviennent depapiers ou de distributeurs différents tels que Antalis, Favini,Fedrigoni, Inapa, Malmenayde et Papyrus.Ce nuancier qui, pour son édition 2014, propose plus de25 nouveautés, introduit avec la gamme alternative tout unensemble de papiers réalisés à partir de différentes ressourcesautres que la cellulose de bois. Déchets organiques (maïs,café, écorces de noisettes ou d’agrumes, etc), avec la gammeCrush de Favini, papier à base d’algues, papier utilisant des

épluchures de pommesde terre avec le Curious Matterd’Antalis sans oublier d’autres sup-ports de Fedrigoni, Favini, etc, faisantappel à du coton, du bambou, de la bagasse(canne à sucre) ou des essences renouvelables,constituent autant de produits innovants.À noter que pour chacun des papiers constituant ce nuancier,le pays de fabrication est mis en avant. «Cela permet à nosclients de disposer d’un critère supplémentaire pour faire unchoix de papiers écologiques en lien avec leurs propresvaleurs», souligne Christophe Dudit, PDG de Cloître.Depuis 2009, plus de 5000 exemplaires de ce nuancier ont étédistribués, indique pour sa part Estelle Carnot, au nom duservi ce communication de Cloître.En 2013, Cloître a imprimé 9% de ses tonnages sur du papierrecyclé et 97% des impressions réalisées l’ont été sur du papiercertifié. «Certains papiers recyclés sont aussi certifiés», nemanquent pas de rappeler les responsables de Cloître. ■

NUANCIER

Aider les donneurs d’ordres

FPas moins de

25 nouveautés papier.

28-33 Investir_Mise en page 1 05/03/14 17:25 Page33

Page 34: France graphique de mars 2014

34 CRÉER

e dynamisme qui caractérisele monde du graphisme, engénéral, et celui de la typogra-phie, en particulier, s’accom-pagne d’un vent de jeunesse

indispensable et salutaire, si l’on veut quegraphisme et typographie continuent decontribuer «à réinventer les mythologies denos quotidiens», selon les termes d’AurélieFilippetti, ministre de la Culture et de laCommunication.La création, par Cosmografik, du jeu vidéo Type: Rider, entièrement consacré à l’universtypographique, d’une part, et la comman depublique d’un caractère typographique parle Centre national des arts plastiques(CNAP) à l’occasion de la manifestationGraphisme en France 2014, d’autre part,constituent deux éléments significatifs de labonne santé et du pouvoir créatif du secteur.

(RÉ)CONCILIERLA FORME ET LE FONDC’est incontestablement l’une des réalisa-tions les plus originales et les plus ludiquesde ces derniers temps, en France, au servicede la typographie. Type: Rider est une perfor-mance placée sous le signe de l’art numé-rique, entre vidéoprojection et jeu vidéo.Créé par Cosmografik, produit par Ex Nihiloet Arte Creative – la plateforme d’arts visuels

L

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m²._333 FÉVRIER - MARS 2014

Focus

Les typographies à connotation géométrique (+75% par rapportà 2013), celles à vocation signalétique (+ 36%) et enfin cellesrenvoyant à un style analogique (+14%) font partie, selonShutterstock, l’un des leaders mondiaux de l’imagerie digitalecommerciale, des tendances typographiques 2014. C’est ce qui ressort de la troisième infographie annuelle des tendancescréatives mondiales, réalisée à partir des données fournies parplus de 350 millions de téléchargements cumulés. Selon Anja Kaiser,« les typos qui ont l’apparence de l’écriture manuscrite ou de la gravure seront très populaires» au cours des mois à venir.• www.shutterstock.fr

Tendances typographiques 2014

«Le graphisme est au cœur de notre culture visuelle, il contribue à réinventer les mythologiesde nos quotidiens», a souligné Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication,lors du lancement officiel, le 13 janvier à Paris, de la manifestation Graphisme en France 2014.Typographie et graphisme ont rarement, il est vrai, fait preuve d’un dynamisme aussi marqué.

LES LANGAGES DE LA TYPO Par Rodolphe Pailliez

La typo en formeet sous toutes ses formes

jeu comprend un kit de création conçu pourFacebook, permettant de concevoir sespropres niveaux en utilisant les polices dujeu et de les envoyer à des amis sous formede messages jouables.Sur le fond, Type : Rider se présentecomme une odyssée typographique, quientend retracer l’histoire de la typo dans unjeu d’aventure et de puzzle. À la bande-annonce («Découvrez l’histoire de la typo-graphie à travers une histoire onirique auxmusiques et graphismes époustouflants»),Type : Rider place d’emblée en exergueune citation de Jérôme Peignot :

et numériques de la chaîne de télévisioncultu rel le franco-allemande, Type : Riderconcilie (réconcilie?) la forme et le fond.La forme est tout ce qu’il y a de plusmoderne, puisque ce jeu vidéo est disponi-ble sur des supports tels que IOS, Androïd,PC, Mac et Linux. Autant dire ce qui se faitde plus moderne en communication. À cetitre, le labo développé au sein d’ArteCreative se veut un lieu d’expérimentationentre télévision et Internet, avec pour princi-paux objectifs le développement denouveaux formats et de nouvelles formesd’écriture. Dans sa version social game, le SUITE >

34-37 Creer Typo-M1_Mise en page 1 04/03/14 16:37 Page34

Page 35: France graphique de mars 2014

CRÉER 35

FocusÉVÉNEMENTS À VENIR: EXPOS,CONFÉRENCES...Voici une sélection de quelquesmanifestations à venir dans le cadrede Graphisme en France 2014.

• Jusqu’au 30 mars : expositionTyporama, Philippe Apeloig, Les Artsdécoratifs, 107, rue de Rivoli, 75001 Paris

• Du 17 mars au 17 avril : exposition-conférence, Pierre di Sciullo, Qui résiste?,haute école des arts du Rhin (HEAR), 1, rue de l’Académie, 67000 Strasbourg

• 9 avril : conférence Graphismeen France, 20e numéro, Centre Pompidou,place Georges-Pompidou, 75004 Paris

• Du 12 avril au 11 juillet : expositionDes bas à la une, Musée de la viscose,Centre du graphisme d’Échirolles,27, rue du Tremblay, 38432 Échirolles

• 15 avril : journée d’étude Extensionmobile : des livres aux écrans, La Gaîtélyrique, 3 bis, rue Papin, 75003 Paris

• Du 15 avril au 20 mai : expositionUn imprimeur, Le Bel Ordinaire,espace d’art contemporain, Les Abattoirs,allée Montesquieu, 64140 Billère

• Du 22 avril au 29 août : événementRonald Curchod dans différents lieuxà Toulouse (Haute-Garonne)

• 23 avril : conférence Le designgraphique dans les collections du FRACBretagne : identification, conservation,exposition, école européenne supérieured’art de Bretagne, 34, rue Hoche,35000 Rennes

• Du 5 mai au 27 juin : événementUne saison graphique 14, dans différentslieux du Havre (Seine-Maritime)

• Du 8 mai au 3 novembre : expositionRecto Verso : huit pièces graphiques,Les Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli,75001 Paris

• Du 12 au 31 mai : exposition Code couleur, Maison interuniversitairedes sciences de l’Homme-Alsace,5, allée du Général-Rouvillois,67083 Strasbourg

• 13 mai : événement, Salon graphique,enjeux de l’identité visuelle,campus Fonderie de l’image,80, rue Jules-Ferry, 93170 Bagnolet

34-37 Creer Typo-M1_Mise en page 1 06/03/14 10:53 Page35

Page 36: France graphique de mars 2014

«À travers l’histoire des lettres c’est, finale-ment, de celle de l’humanité que l’ontraite ». Romancier, poète et spécialiste dela typographie, Jérôme Peignot est le fils deCharles Peignot, qui fut le directeur généralde la fameuse fonderie Deberny et Peignot,de 1939 à 1972, date de sa fermeture.Type: Rider permet un voyage, des peinturesrupestres au pixel art des années 2000 avec,à travers les dates clefs de l’histoire del’écriture, la possibilité d’accéder à desinformations sur les époques traversées.Ainsi, le jeu utilise la typographie comme«objet de narration, plus que d’apprentis-sage». On ne peut s’empêcher de penserau merveilleux ouvrage de Jérôme Peignot,Typoésie, car l’un des grands mérites deTypo : Rider est de véhiculer, tout au long decette odyssée typographique, beaucoup depoésie faite de mondes envoûtants etd’atmos phè res intrigantes.

QUINZE CARACTÈRES POUR UNE COMMANDE PUBLIQUEDans le cadre de Graphisme en France 2014,le CNAP a lancé la commande publiqued’un caractère typographique, original etexclusif ; l’objectif étant de disposer d’uncaractère typographique inédit et libre dedroit.Les caractères retenus sont au nombre dequinze. Ils ont été réalisés par treize créa-teurs ou groupe de créateurs, pour la plupartde jeunes graphistes et des typographesindépendants âgés de 25 à 35 ans. Si prèsde la moitié d’entre eux a fait ses études àl’école Estienne, à Paris, et sont diplômésd’un diplôme supérieur d'arts appliqués(DSAA) en design typographique, d’autresont fait leurs classes en province, dans lecadre de l’école supérieure d’arts appli-qués de Bourgogne, à Nevers (Nièvre), del’école supérieure d’art et de design

d’Amiens (Somme) ou de Valence (Drôme),ou encore de l’école supérieure des artsdécoratifs de Strasbourg (Bas-Rhin). Enfin,un caractère provient du Studio Julia, àLondres, créé lui aussi par trois graphistesindépendants.De A, comme la police de caractère Arena,à Z, comme le caractère de titrage Ziggy, cettesélection de caractères typographiques illus-tre bien un certain nombre de tendances, depréoccupations et d’orientations propres à lacréation contemporaine dans les domainesdu graphisme et de la typographie.C’est ainsi, par exemple, qu’Arena est unepolice de caractères développée parGeoffrey Pellet pour l’identité visuelle deBercy Arena 2015 (le palais omnisport deParis-Bercy) dans le cadre de son diplômede fin d’études à l’école Estienne. Progres -sivement, le caractère a été enrichi designes narratifs divers. «À l’image des gra-dins, ces signes sont le reflet d’une compo -si tion hétérogène vivante et expressive quimet à égalité les ingrédients de l’entertain-ment moderne…», souligne Geoffrey Pellet,cofondateur du collectif Large.Thomas Bizzarri et Alain Rodriguez, de leurcôté, ont créé le Feu, un caractère géomé-trique sans empattement, dessiné pour lescouvertures des ouvrages de la maisond’édition le Feu sacré, pour laquelle ils sonten charge de l’identité graphique et de laconception des ouvrages. L’un – ThomasBizzarri – est diplômé de l’école de La Cambre,à Bruxelles, l’autre – Alain Rodriguez – del’école supérieure des arts décoratifs deStrasbourg.Également diplômé de cet établissementalsacien, Gauthier Boutrou a développé,pour sa part, le caractère Ivan. «C’est unepolice de caractères qui a été spécialementconçue pour l’identité visuelle du disc-jockeyIvan Smagghe, précise Gauthier Boutrou. Il

_333 FÉVRIER - MARS 2014

36 CRÉER

a été pensé et dessiné de façon à évoquerla richesse et la singularité musicale de cetartiste français. »

SCÉNOGRAPHIE ET IDENTITÉ GLOBALEDe son côté, le Parangon est l’un des deuxcaractères proposés par Sandrine Nugue. Ils’agit d’une famille de caractères conçuepour une exposition présentée à la biblio-thèque d’Amiens, Pierre-Simon Fournier etla typographie des Lumières. Pour la scé-nographie de cet événement, SandrineNugue a conçu des outils typographiquessur mesure avec trois niveaux de lumière,en référence à la typographie « innovante etornementale » de Pierre-Simon Fournier,graveur et fondeur de caractères, inventeurdu point Fournier.Toujours dans le domaine des biblio-thèques, Roger d’Emmanuel Besse, cofon-dateur, avec Geoffrey Pellet, du collectifLarge, a conçu, dans le cadre du diplôme dedesign typographique à l’école Estienne, lecaractère Roger – initialement intitulé Bib –,dessiné dans l’optique d’une recherched’identité visuelle globale pour le réseau desbibliothèques municipales de Paris.Enfin, le Ziggy est un caractère de titrage,dessiné dans une graisse unique et déclinéuniquement en capitales par Maxime Fittes,diplômé d’un DSAA design typographique àl’école Estienne et collaborateur associé austudio parisien Chevalvert. « Il est librementinspiré des inscriptions peintes sur lescoques de bateaux tels que navires decommer ce, bateaux de pêche, etc.,commen te Maxime Fittes. L’intérêt de ceslettrages, en général réalisés à la main et àgrande échelle, réside dans leur approxima-tion et dans la maladresse de leur exécu-tion». D’ici la fin de l’année 2014, le lauréatsera connu et son caractère disponible. ■

34-37 Creer Typo-M1_Mise en page 1 04/03/14 16:38 Page36

Page 37: France graphique de mars 2014

34-37 Creer Typo-M1_Mise en page 1 04/03/14 16:38 Page37

Page 38: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

38 CRÉER

1

2

3

Carton ondulé et impression flexographique font bonménage, comme en témoigne la publicité sur lieu de vente (PLV) Féerie de Noël, mise en place avant les fêtes, en 2013, pour accompagner des décorations de sapin.Une réalisation triplement primée par les professionnels.

PUBLICITÉ SUR LIEU DE VENTE

Une féerie en or FocusLE CONTEXTEÀ l’occasion de son congrès annueltenu à Marseille, le 12 décembre 2013(lire p. 8), l’Association techniquefrançaise de flexographie (ATF)a décerné ses Flexostars destinésà récompenser les plus bellesimpressions en flexo dans lesdifférents secteurs de l’emballage :le carton, le papier, les films,les étiquettes, etc. Le jury a eu à juger 165 travaux émanantd’une quarantaine d’imprimeurs,répartis dans seize catégories, prenanten compte des critères tels que le repérage et le rendu des couleurs,la linéature, la définition du point et les recouvrements, l’impact desimages et l’accroche de l’annonce.

LA RÉALISATIONPrimée d’un Flexostar d’or dans sa catégorie (préimpression pour cartonondulé sur couché et non-couché),la publicité sur lieu de vente Féeriede Noël a, en outre, remporté le SuperFlexostar 2013, revenant à la réalisationayant totalisé le meilleur score globaltoutes catégories confondues, ainsi que le prix décerné par le jury artistique.Un triomphe associant l’imprimeur-transformateur Saïca Pack Toulouseet le photograveur Graphipack.

QUI A FAIT QUOI?Saïca Pack Toulouse : imprimeurreprésentant une des entitésfrançaises de l’activité emballagedu groupe Saïca. En France,Saïca Pack est le troisième producteurde carton ondulé.Graphipack : photograveurse présentant comme une plateformemultiprocess, qui a démarréson activité en offset, en 1994,pour se spécialiser dans le pack,en 1998, puis dans la flexo, en 2006.Comptoirs du monde : client finalet agence de création intégrée.

1Impression : réaliséepar Saïca Pack Toulouse

selon la technique préprint,sur imprimeuse flexo Schiavi,avec des encres Siegwerket des cylindres anilox Apex.

2Photogravure : clichésréalisés par la société

Graphipack, spécialiséeen packaging, montéssur machine avecdes adhésifs Biesse.

3Support : papierde couverture

Mayr Melnhof préimpriméet contrecollé sur du cartonondulé produit par les sitesonduleurs de Saïca Pack.

38-41 Creer produits_Mise en page 1 05/03/14 17:27 Page38

Page 39: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

CRÉER 39

VŒUX

Par la barbe de l’imprimeur

PACKAGING

Une Chartreuse relookée

FocusLE CONTEXTELe groupement d’imprimeurs ImpriFrancea envoyé ses vœux 2014 sur une carteau format 30 x 42 cm représentantl’imprimeur de demain sous les traitsd’un vieux monsieur à la barbe et aux sourcils broussailleux. «L’objectifétait à la fois de sortir de la carte de vœux classique, de valoriser les compétences des imprimeurs à travers un beau support et de mettreen avant notre blog Imprimeurs dedemain, note Séverine Lemoine, chargéede communication du groupement. Nous souhaitions faire le buzz pour

montrer que l’imprimeur d’aujourd’huisait être novateur pour anticiper les enjeux de demain.» La carte, tirée à 1000 exemplaires, a été adresséeà des directions marketing etcommunication en région parisienne, à des grands comptes et à des journalistes.

LA RÉALISATIONLe support a été créé et imprimé chez Imprimédia à Montaigu (Vendée) surune presse offset Heidelberg CD 52 x 74.Micro Lynx, basé à Rennes (Ille-et-Vilaine), s’est ensuite chargéd’apposer un pelliculage soft touchrecto verso, puis un vernis sélectif en relief et en recto seul sur une presse Scodix.

FocusLE CONTEXTEPrésentée comme la seule liqueurnaturelle jusque dans sa couleur,la Chartreuse verte, produite par la Distillerie de Voiron, dans l’Isère, fête ses 250 ans. Pas moinsde 130 plantes et fleurs sont utilisées pour son élaboration. Elles sonténumérées dans un manuscrit remis auxpères Chartreux en 1605 par le maréchald’Estrées. Traditionnellement considéréecomme un digestif, la Chartreuse est de plus en plus consommée en long drinket en cocktails, ce qui lui confère un aspect de modernité.

LA RÉALISATIONAfin de fêter cet anniversaire et une annéeannoncée comme pétillante de surprises et de festivités, la distillerie a fait appelà Jean-Paul Olivari pour signer le cartouchede l’étiquette, inchangée depuisquarante ans, et son étui. Aux côtés du vert emblématique, l’artiste accompagneles chiffres de l’anniversaire de couleurschaudes et festives comme autantde lampions, en un assemblage qui évoqueirrésistiblement la fête. La tradition demeurenéanmoins, au travers notamment de labouteille mêlant sobriété et élégance avec,en relief, le sceau de la Grande Chartreuse.

38-41 Creer produits_Mise en page 1 05/03/14 17:27 Page39

Page 40: France graphique de mars 2014

FocusLE CONTEXTEÀ l’occasion des fêtes de find’années, le parfumeur Fendisouhaitait mettre en valeur son eaude parfum grâce à une éditionlimitée présentée dans un coffretdigne de la haute-couture.

LA RÉALISATIONContenant une trousse en cuir et un flacon d’eau de parfum de 50ml,

ce luxueux coffret présente uncouvercle imitant le galuchat, uncuir de poisson fréquemmentutilisé en maroquinerie.Cette imitation a étéréalisée en impression etgaufrage très précis, afinde reproduire minutieusement le grain particulier des cuirs de ce type. Le coffret est montéavec un insert en carton enveloppéde satin noir. Son socle estrecouvert de papier imprimé noiravec un pelliculage brillant et

l’étiquette extérieure est agrémentéede surpiqûres.

QUI A FAIT QUOI?Prestige Packaging Industries (PPI) :fabrication

_333 FÉVRIER - MARS 2014

40 CRÉER

PARFUM

Seconde peau

DESIGN

Un S comme Solvay

FocusLE CONTEXTESur la base du nouveau positionnementde Solvay, la problématique poséeconsistait à faire renaître une marqueBtoB, «en ouvrant une nouvelle paged’histoire pour les uns –les collaborateursde Solvay– et en s’appropriant une nouvelle histoire de marque pour lesautres – les collaborateurs de Rhodia. »À l’occasion de ses 150 ans, le groupeentendait ainsi se doter d’une nouvelleidentité concernant tout à la fois lamarque et le design global de Solvay. « Il fallait imaginer une manière de faireévoluer les signes dans la continuitéd’une identité centenaire, qui fait partiedu patrimoine national belge et

développer son statut de groupe mondial»,soulignent les responsables du projet.

LA REALISATIONL’agence parisienne Teal Green a créé lanouveau logo, fidèle à l’histoire du groupetout en le projetant dans le futur. Conçuedans le prolongement du logo existant (le S), la nouvelle identité a été pensée en 3 dimensions. «Avec cette proposition,nous voulions créer une marque objetcomme si elle avait été sculptée dans lamatière, entre le liquide et le solide, cœurdu métier de Solvay», explique LaurentVicenti, directeur de création de l’agence.Le Top/Com Grands Prix CorporateBusiness 2014 a récemment décerné le Grand Prix du Design à Teal Green pour cette réalisation qui entend «donnernaissance à une identité multiculturelle».

38-41 Creer produits_Mise en page 1 05/03/14 17:27 Page40

Page 41: France graphique de mars 2014

38-41 Creer produits_Mise en page 1 05/03/14 17:27 Page41

Page 42: France graphique de mars 2014

42-43 Anticiper 3Qà-M1_Mise en page 1 04/03/14 17:27 Page42

Page 43: France graphique de mars 2014

ANTICIPER 43

_333 FÉVRIER - MARS 2014

Quel est le conceptdes ateliers Cloître ?Notre équipe est composéed’une vingtaine de commer-

ciaux. Leur métier pourrait vite deve-nir lassant s’il consistait uniquementà vendre les meilleurs délais et lesmeilleurs prix. Lors de réunionscommerciales, nous avons commen céà organiser des sessions de forma -tion permettant à la fois de créer dulien et de familiariser les salariés del’imprimerie avec les diffé rentsmétiers exercés par leurs collègues.Puis, nous avons ouvert ces réu-nions au public. En proposant desateliers dispensés en Bretagne, oùnous sommes basés, et en Île-de-France, où nous avons une partie denotre clientèle, nous avons la possi-bilité de faire de la pédagogieautour de notre métier, tout enprésen tant nos savoir-faire et ennous différenciant des autres impri-meurs. Cette notion de conseil estprimordiale dans notre démarchecommerciale. De plus, dans lamesure où nous y convions aussibien des clients que des prospects,nous pouvons facilement en mesu-rer l’impact grâce aux demandes dedevis reçues à la suite des ateliers.

Quels sont les thèmesproposés, et qui animeces ateliers?Nous avons commencé les

ateliers en 2008, en proposant diffé-rents thèmes : l’éco-impression etles labels environnementaux, lespapiers et le façonnage, les courtstirages et la personnalisation, lespièges à éviter lorsqu’on fait imprimerun document, la complémentaritéprint, multimédia et les codes QR[Quick Response, code à réponserapide], ou encore la place du print,ce dernier depuis le mois dejanvier 2014. Cet atelier a été lancécar il est essentiel, aujourd’hui,qu’un commercial dans le secteurde l’imprimerie soit préparé àargumen ter sur la place du print, et àfaire face aux questionnements liés àla dématérialisation. Ces atelierssont tous animés par Marie-ClaireFranchet, notre responsable marke-ting et commu ni ca tion, à l’exceptionde l’atelier sur les pièges à éviter, quiest réalisé par notre responsableprépresse, Daniel Roudault, et parmoi-même. Par ailleurs, nous faisonsintervenir la société Bookbeo, unestart-up brestoise, pour l’atelier surles codes QR.

Quels publicsse déplacent, et quelleest la portée des ateliers?Les publics varient en fonc-

tion des thématiques. L’atelier sur lespièges accueille surtout desgraphis tes, tandis que le thème dupapier attire davantage les agences.Les donneurs d’ordres, quant à eux,sont très intéressés par notre sessionsur les labels environnementaux. Lesateliers sont toujours plus faciles àanimer lorsque les groupes sonthomogènes. La population des parti-cipants est assez large, et le fait quenous soyons un imprimeur généra-liste y contribue. Nous essayons deproposer quatre ateliers par thèmeet par an, que nous annonçons surnotre site Internet, sur Facebook etpar des e-mailings. Nous recevonsquinze à vingt personnes à chaquefois. Grâce à ces journées, nous limi-tons la mode de la «patate chaude»,qui consiste à renvoyer une tâcheincomplète à son voisin, et aboutit àdes résultats peu probants. Notreobjectif est d’associer la création àl’impression et de faire en sorte quele travail effectué en amont del’impres sion permet te des réalisa-tions pleinement satisfaisantes. ■

1 2 3

Pour certains, la fonction de commercial dans l’imprimerie signifie vendre desdélais et des prix. Philippe Mérer, pour sa part, considère qu’il faut aussi apporter du conseil et de la valeur ajoutée. C’est dans cette optique qu’il a créé, en 2008,les ateliers Cloître qui présentent en 2014 une nouvelle thématique : la place du print.

3 QUESTIONS À…

Philippe Mérer

Par Bakhta Jomni

Directeur commercialde Cloître imprimeurs

42-43 Anticiper 3Qà-M1_Mise en page 1 04/03/14 17:27 Page43

Page 44: France graphique de mars 2014

44 DOSSIER

CROSS-MÉDIA

Imprimeurs et impriméssur de nouvelles basesLentement mais sûrement, le métier d’imprimeur et la physionomie des imprimés sont en train de se reconstruire sur de nouvelles bases et de basculerdans une autre dimension. Les outils de communication etde transmission des informations désormais disponiblesainsi que les nouvelles exigences des utilisateurs d’imprimés transforment irrémédiablement le paysage.

par Rodolphe Pailliez

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page44

Page 45: France graphique de mars 2014

u’un des premiersévénements de l’an-née en matière decommunication etde print ait eu pourthème et préoccu-

pation majeure le « cross-médiapublishing » est assez significatif etrévélateur des grands chamboule-ments qui traversent aujourd’hui enprofondeur l’ensemble de la filièredes industries graphiques.« Aujourd’hui le cross-média est unart d’adaptation. Il est l’art d’adapterle contenu initial à d’autres supportsen en préservant toutes les qualitésintrinsèques. L’avènement du numé-rique et du digital s’appuyant sur leWeb a permis cette déclinaison decontenus », indiquait en introductionà la manifestation, Patrick Thuot, soncréateur. Ajoutant : « Il fallait attendrel’éclosion de nouveaux talents, capa-bles de gérer le print, le digital,l’audio et la vidéo. Les technologiesde pointe doivent assurer la formida-ble accélération de la circulationde l’infor mation. Il fallait enfin lacréation de ces nouveaux supportsnomades, du téléphone au smart-

Q

DOSSIER 45

phone ou à la tablette, pour permet-tre à tous les publics d’accéder àtous les contenus. »Dans ce contexte, le développementd’offres et d’applications mobiles,de solutions collaboratives s’inscritdans une logique de valeur ajoutéeapportée au print dans une commu-nication cross-média.Communication 360°, communica-tion multicanal, communicationcross-média sont aujourd’hui autantde termes visant à définir un seulmode de communication destiné àl’harmonisation du message surplusieurs supports : print, digital,solutions on-line ou off-line, etc.

ACCÉDER À DES CONTENUS MULTIMÉDIALes produits primés à l’occasion decette nouvelle manifestation illustrentbien, à travers les solutions

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m².

SUITE >

L’imprimerie étoile Imprim a présenté sur le salon Cross-Média Publishing

sa nouvelle offre de réalité augmentée. Tablettes et smartphones en action.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

Le cross-média est un art d’adaptation :il est l’art d’adapter le contenu initial à d’autres supports“

”FocusSUCCÈS POUR LE CROSS-MÉDIAPUBLISHINGOrganisée à Paris les 28 et 29 janvier 2014 par la société Dotevents et Patrick Thuot dans le cadre du centre de congrès Cap 15 à Paris, la première édition du salon Cross-Média Publishinga regroupé les acteurs du publishing print et du digital autour de trois salons : Creative Publishing,Dem@in le Livre et Doc@Futur. Le salon a accueilliplus de 1320 visiteurs. L’occasion d’échanger avecles 70 exposants et participer aux séances plénières,aux ateliers ainsi qu’aux premiers Trophées de l’Innovation Cross-Média.À l’occasion de cette première édition, le salon Cross-Média Publishing a mis en valeur les acteurs, les solutions et les outils permettant une communication transcanale dans le livre, au travers de la marque ou dans le document de gestion. Quel que soit le terme utilisé –communication 360°, communication multicanal ou communication cross-média– cette nouvelle manifestation a souligné le besoinactuel d’harmonisation des messages sur plusieurssupports : print, digital, on-line, off-line.La deuxième édition de ce nouveau salon est d’oreset déjà programmée pour les 10 et 11 mars 2015.

Patrick Thuot, Salon du Cross-Média Publishing

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page45

Page 46: France graphique de mars 2014

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page46

Page 47: France graphique de mars 2014

développées et les outils mis enœuvre, les tendances fortes qui sedégagent dans ce domaine.

QR Codes au service du voyageLe Guide vert Michelin – lauréat d’unTrophée de l’innovation cross-médiadans le livre– a ainsi enrichi son édi-tion 2013 de QR Codes comme autantde bonus pour le lecteur /utilisateur.Se présentant comme le premier édi-teur à intégrer des QR Codes dansses guides de tourisme, Michelin estde ce fait en mesure d’offrir en tempsréel services et informations complé-mentaires. Les QR Codes donnentainsi accès à des plans de ville, descartes permettant de situer précisé-ment les sites touristiques, les hôtelset les restaurants… Par ailleurs, desbonus exclusifs sont fournis sur lesdestinations touristiques, notammentdes photos, des vidéos et des repor-tages réalisés par l’équipe éditorialedu Guide vert Michelin.Sans tourner le dos au print et aupapier, Michelin poursuit avec ces«nouveaux» Guides Verts, son évolu-tion numérique après avoir proposéceux-ci, ainsi que les Guides week-end, au format ebook.

Un Petit Prince actualiséTrophée du livre 100% digital, Labelle histoire du Petit Prince est sor-tie en 2013 à l’occasion du 70e anni-versaire de la parution de l’ouvraged’Antoine de Saint-Exupéry, Le PetitPrince.Proposée sous la forme d’un « ebookanniversaire multimédia », La bellehistoire du Petit Prince publiée parGallimard se présente comme unetrès belle édition en numérique,enrichie de vidéos, de diaporamas,de sons. À noter qu’en parallèle,deux modes de lecture sont disponi-bles ; une carte interactive permet-tant de sélectionner directement lapartie souhaitée ou bien une lecturepage à page.

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m². _333 FÉVRIER - MARS 2014

Entre magazine et livreLe Trophée de la campagne cross-média publishing la plus innovanterécompensant Makheia Group et Spieconstitue également un très bel exem-ple des nouvelles opportunités quis’offrent aujourd’hui aux acteurs del’information et du print.Groupe de communication indépen-dant, Makheia –présenté comme lepremier groupe français de créationde contenus pour les entreprises– adéployé pour le groupe industrielfrançais Spie, un dispositif spécifiqueà l’occasion de la publication parcelui-ci de son rapport annuel et dedéveloppement durable «Inspiration».Baptisé «Smart Mook 2.0», ce dispo-sitif fait référence au terme d’origine

japonaise, contraction de maga-zine (m) et de book (ook). Qualifiéd’hyperdocument, le produit intègredes QR Codes donnant accès à descontenus multimédia via un smart-phone. Comme le soulignent lesresponsables de Makheia et de Spie,« Inspiration» est au cœur d’un éco-système éditorial multiplateforme,on-line et off-line. Dans ce documentmultisupport, Spie veut incarnerl’extraordinaire multiconversation qu’ilentretient au quotidien avec l’ensem-ble de ses cibles : sur le terrain de ses500 sites, au sein de ses équipes,avec ses clients, avec ses investis-seurs et avec les citoyens.Depuis maintenant déjà plusieursannées, le groupe Spie s’est engagédans une communication reposantsur tout un ensemble d’avancéestechnologiques éditoriales et multi-média. À ce titre, l’ouvrage paru fin2010, Une histoire de Spie – Naître etrenaître se présentait à la fois commeun livre physique connecté au Web etun e-livre multiplateforme, une biblio-thèque virtuelle et un réseau social.Interrogé à l’époque, Pascal Omnès,directeur de la communication dugroupe et initiateur du projet, fixaiten ces termes les bases de cettestratégie ouverte sur le web 2.0. «Plusqu’un livre, c’est un origami numé-rique. Il démontre, si cela était encorenécessaire, que le numérique et lepapier ne s’opposent pas mais semêlent au contraire dans une compo-sition hybride jubilatoire», confiait-il.Au fil des années et de l’évolution desoutils et des technologies disponi-bles, Spie a peaufiné encore un peuplus sa stratégie. « Inspiration» n’est,manifestement, qu’une étape dans ceprocessus.

DES STRATÉGIES MARKETING CONQUÉRANTESLes différentes solutions et les multi-ples développements technologiquesqui accompagnent au jourd’ hui

DOSSIER 47

FocusLE CROSS-MÉDIA AU SALONIPEX 2014Le salon des industries graphiques Ipex 2014 qui vase dérouler du 24 au 29 mars à Londres (lire p. 18),va consacrer trois journées entières à la productioncross-média. Celles-ci auront lieu les 25, 26 et 27 mars et offriront aux fournisseursd’impression, aux éditeurs, aux agences et aux propriétaires de marques, la possibilité de découvrir la « face-cachée» du développement,de la gestion et de la livraison de campagnes cross-média. «Cet événement fera la démonstrationet aidera les responsables des communications marketing et imprimées à mieux comprendre comment mettre en pratique la théorie des stratégiesde cross-média», explique Andrew Thornhill, responsable marketing de Cross Media Production.Présentations, études de cas et débats émaillerontces trois journées auxquelles participeront notammentdes experts provenant du monde de l’édition, de lagestion de marque et du marketing. Parmi les sujetsabordés : «Étendre les services marketingafin de proposer des campagnes cross-canal»,«Développer des stratégies de transformation de l’imprimerie vers le cross-média», etc. SUITE >

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page47

Page 48: France graphique de mars 2014

48 DOSSIER

Les fournisseurs de

solutions logicielles

contribuent

pour une bonne part

à l’évolution de la

filière graphique

et de ses produits

en introduisant

de nouvelles

procédures.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

l’évolution du print se teintent la plu-part du temps de straté gies marke -ting fortes.«Nous nous devons de nous distin-guer par des compétences supplé-mentaires, qui plus est dans lesnouvel les technologies», confiait lefonda teur et dirigeant d’ÉtoileImprim, Nassib Kazma, lors de laréception en 2013 de la presseKodak Nexpress SX2700 permettantnotamment d’imprimer des effets ormétallique en numérique. Passionnépar l’innovation, la vision et la placede la communication et assurantavoir toujours voulu être à l’avant-garde des nouvelles technologies,il n’a pas tardé – avec son équipe –à concrétiser dans les faits cet« engouement » en accompagnantaujourd’hui la gestion de campagnesassociant print et réalité augmentée.C’est il y a environ deux ans et demique cette imprimerie familialesise à Bezons, dans le Val-d’Oise, acommen cé à réfléchir à de nouvellesoffres débouchant sur des applica-tions de type cross-média et deréalité augmentée qui peuvent seconcrétiser par des visites virtuelles,des e-publications, des e-card, etc.

«Nous sommes toujours imprimeurmais nous cherchons avant tout ànous distinguer », confie NaderKazma, fils de Nassib Kazma etrespon sable technique de l’entre-prise pour la partie numérique. « Laréalité augmentée permet de subli-mer l’imprimé et le support papier.Avec l’utilisation d’un smartphone oud’une tablette, le message impriméaccède ainsi au stade de troisièmedimension», précise Nassib Kazma.La solution proposée par cette impri-merie a été développée en interne etprésentée pour la première fois surle salon Cross-Média Publishing. Nerenvoyant pas à un site et ne nécessi-tant ni connexion ou bande passante,elle intègre à l’imprimé des codes(tags) informatiques qui peuvent êtrereconnus et scannés par smart-phones et tablettes. Les messagesqui apparaissent peuvent être alors,soit statiques, soit animés.«La solution que nous sommes àmême de proposer à nos clientspasse par le téléchargement d’uneapplication gratuite de type Apps »,souligne le créateur d’Étoile Imprim.L’opportunité offerte par cette impri-merie permet tout un éventail d’ani-mations sur une large gamme desupports tels que catalogues, affi -ches, etc et lui donne même la possi-bilité d’intervenir sur des imprimésréalisés par d’autres prestataires.Agence spécialisée dans le marke-ting et plus précisément dans lemarke ting BtoB, Loyalty Expert fêtecette année son dixième anniversaireet développe à cette occasion unenouvelle vision de son activité avecle distinctive marketing.Dès le démarrage de son activité,l’agence a intégré l’impressionnumérique comme une « nouvellecompétence stratégique ». En s’équi-pant au cours de cette décennie detrois presses de production dédiéesXerox, Loyalty Expert a souhaité maî-triser totalement l’ensemble de la

FocusDOCUMATION ET LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE Salon dédié à la gestion de contenu et à l’informationstratégique, Documation va rassembler les 26 et 27 mars au CNIT-Paris La Défense 160 fournisseurs de solutions et accueillir 130 conférences d’experts autour d’une thématique centrale «Accompagner les entreprises dans leur transformation numérique».Quatre temps forts marqueront cette manifestation : la 4e édition du MIS (Management, Information,Stratégie), la 2e édition des Data Intelligence Awards,les villages partenaires FNTC (Fédération nationaledes tiers de confiance) et Microsoft ainsi que la divulgation de l’étude «L’information, parlons-en» réalisée avec XIKO et Veille Mag.À l’occasion de cette 20e édition de Documation,Reed Expositions France –organisateur de la manifestation– a choisi de faire appel aux experts du CXP –cabinet indépendant d’analyseet de conseil en logiciels applicatifs– pour proposerun service inédit d’accompagnement aux visiteurs de Documation /MIS et les guider dans leurs projets.

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page48

Page 49: France graphique de mars 2014

DOSSIER 49

Le numérique et le papier ne s’opposentpas mais se mêlent au contraire dans une composition hybridejubilatoire

”Pascal Omnès, Spie

chaîne graphique et appréhenderainsi tous les enjeux techniques desdocuments ultra-personnalisés.Comme le souligne GuillaumeChollet, PDG et fondateur de LoyaltyExpert, cette intégration permet éga-lement de « renforcer notre maîtrisede la chaîne de valeur dans le cadrede communications print ultra-per-sonnalisées. » Pour les responsables de cette agenced’une centaine de collaborateurs, l’ob-jectif est de produire toujours plus viteavec toujours plus de données varia-bles tout en assurant une grande qua-lité d’impressions numériques.Capitalisant sur ses expertises dansles domaines que sont le conseil, ledata-management et la maîtrise destechnologies d’ultra-personnalisation,Loyalty Expert vise avec distinctivemarketing , un marketing de préci-sion, 100% orienté client, capable,selon les propres termes del’agence, « d’alimenter dans la duréeune performance relationnelle orga-nisée autour de leviers émotionnelset économiques individualisés ».«Nous pensons que le marketing dedemain sera encore plus pointu, plusprécis, mis au service de contactsobligatoirement individualisés »,indique le PDG de Loyalty Expert.Responsable au sein de l’agencedes technologies d’ultra-personnali-sation, Denis Levy-Rossi soulignepour sa part les problématiquesdécoulant de cette démarcheconduite avec des processusproprié taires éprouvés et totalementintégrés, au carrefour des métierscréatifs et techniques. «Capables àla fois de gérer l’aspect graphiquede documents print ou digitaux, ilssont aussi à même de traiter desproblé matiques de bases de donnéespour marier ces deux expertises etamener au développement de cen-taines, voire de milliers de scénariide personnalisation possibles pourune même campagne », souligne-t-il.

SOLUTIONS COLLABORATIVESET OFFRES MOBILESLe développement et la multiplicationde solutions collaboratives et d’offresmobiles favorisent aujourd’hui gran-dement la mise en œuvre de nou-veaux produits imprimés dits « intelli-gents». Les smart documents sontplus que jamais d’actualité et renvoientindéniablement au futur de l’imprimé,l’impactant même déjà dans certainscas de manière irrémédiable.Prestataires de services de tous sec-teurs et fournisseurs dans de nom-breux domaines s’accordent tous surce point et orientent désormais leursstratégies de développement autourde ce concept.Pour Michel Goutaudier, directeurgé né ral d’Asterion France, SUITE >

_333 FÉVRIER - MARS 2014

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page49

Page 50: France graphique de mars 2014

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page50

Page 51: France graphique de mars 2014

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m². _333 FÉVRIER - MARS 2014

spécialiste de la gestion unifiée dedocuments, il est patent aujourd’huique l’évolution des demandes desclients sont liées à celles du digital,aux relations personnalisées de typeone-to-one mais aussi à l’impatiencequi fait que l’on veut tout, tout de suite.«Le digital modifie tout à la fois lescomportements et les usages ainsique les processus mis en place ausein des entreprises, remarque-t-il.Dans le même temps, les donnéesont tendance à devenir de plus enplus critiques. La valorisation estincontestablement aujourd’hui un élé-ment de différenciation. »Pour le responsable d’AsterionFrance, il ne fait aucun doute quel’avenir de l’imprimé passera par lecross-média et la mise au point dedocuments intelligents. « Le docu-

ment en général va évoluer et lepapier sera utilisé à bon escient. Dèslors que toutes les barrières techno-logiques auront été levées et que lespersonnes en charge du marketingse seront appropriées les nouveauxoutils, on peut imaginer énormémentde choses quant à l’évolution dudocument et à sa capacité à être luquelque soit le canal utilisé »,remarque-t-il.En conclusion, Michel Goutaudierestime essentiel de conserver lecaractère unique de chaque canal dediffusion mais également de tendrevers le «smart document », de rendre–en un mot– le papier intelligent.Déjà très impliqué sur le Web et pourcause, l’imprimerie en ligne PrintO’Clock (lire reportage p. 56)entend elle aussi continuer à « sur-fer » sur les nouvelles technologies.Pour Antoine Roux, son directeur, ledéveloppement de cette jeune start-updevra à l’avenir combiner encoreplus étroitement services et nou-veaux médias. « Par le biais du mar-keting, nous entendons rendre denouveaux services à nos clients afinde leur permettre d’accéder à denouvelles technologies, parfois com-plexes, comme dans les secteurs dela personnalisation, du cross-médiaet du cross-canal », précise-t-il.Dans le même temps, bon nombrede fournisseurs de solutions et desystèmes de production –en premierlieu numériques– ont intégré dansleur offre des développements enmatière de cloud et de mobilité, departage des contenus, de prestationsde services personnalisés, etc,contribuant ainsi à la mise au pointde solutions collaboratives etmobiles et favorisant la création dedocuments intelligents.Pour HP et Patrice Bernou, directeurmarketing de l’activité pressesnumériques de HP France, le métierd’imprimeur doit migrer d’un métierde technicien de l’impression vers

DOSSIER 51

Pour l’agence Loyalty Expert et son PDG,

Guillaume Chollet (en haut à gauche), l’important est

de créer et développer la valeur client.

celui de spécialiste de la communi-cation imprimée. « Il doit être capa-ble de montrer à son client que lacommunication imprimée sera lameilleure réponse à sa probléma-tique et qu’elle peut s’intégrer effica-cement à sa communication glo-bale », rappelle le représentant deHP France.«Ce changement de métier passepar une nouvelle approche commer-ciale qui consiste à ne plus vendreuniquement du print mais du conseil.Cela nécessite bien évidemment deconnaître parfaitement les besoinsde ses clients » note encore PatriceBernou. «Cette évolution passe éga-lement par l’intégration du documentimprimé dans la dynamique Internet,par celle des compétences informa-tiques de manière à se relier à sonclient et à ses actions, par l’acquisi-tion d’outils de production adaptés–notamment numériques–, et par unmarketing structuré afin de créer ladifférence », souligne-t-il enfin.Pour Konica Minolta habitué à travail-ler avec des partenaires «métier »tels que Efi (solutions logicielles et d’automatisation des process), e-Cervo (soumission, gestion et suivid’impression à distance), AdvancedTrack & Trace (technologies d’identi-fication, d’authentification et de tra-çabilité), Mobilead (identificationpar lecture optique), etc, notammentau travers de ses journées du bureauécoresponsable, la stratégie géné-rale vise à « développer des docu-ments à valeur ajoutée grâce à ladonnée variable, à privilégier la per-sonnalisation et le ciblage précispermettant de limiter la diffusionmassive de papier et enfin, à généra-liser l’automatisation grâce au web-to-print ».Tels sont aujourd’hui quelques-unsdes défis qui se présentent auximprimeurs et quelques-uns desenjeux du print à l’heure de la communication multicanal. ■

44-51 Dos _Mise en page 1 05/03/14 17:34 Page51

Page 52: France graphique de mars 2014

France Graphique : Dans quelcontexte est né le Groupementpour le développement de lalectu re numérique (GLN)?B.B. : Entre professionnels de diffé-rents corps de métier, nous avonsconstaté qu’il n’y avait pas de repré-sentants des acteurs de la lecturenumérique. Nous avons doncdécidé, à onze membres , de consti-tuer ce groupement professionnel. Ilnous a fallu à peu près huit mois detravail préparatoire. Nous avonschoisi le terme « lecture » numé-rique, et non celui de « livre », car cedernier est réducteur, ne concerneque le support, tandis que le mot« lecture » rassemble les éditeurs,les auteurs, les diffuseurs et convientaussi pour tous les supports. Leconseil d’administration regroupedes représentants de divers secteurs :des éditeurs de livres numériques

(Numeriklivres, La Bourdonnaye etMorey éditions), un portail spécialisédans l’actualité du livre numérique(Idboox.com), une plateforme delectu re en ligne (Youboox), un auteur(Laurent Bettoni), un blog (Un Brinde lecture), un portail de librairiesélectroniques (ePagine) et un diffu-seur et distributeur de livres(Volumen).

F.G. : Quels sont les objectifsprioritaires de ce groupement?B. B. : L’objectif premier est dereprésenter les acteurs de la filièreau sein des groupes de travail, descommissions et des instances ame-nées à parler de la lecture numéri -que. Le second objectif est d’accroî -tre notre visibilité auprès de tous leséditeurs, du monde littéraire maisaussi du grand public et desconsommateurs. Il y a un besoin de

vulgarisation, afin de faciliter aulecteur l’acte d’achat et de le rensei-gner sur les formats, les modèles,ou encore les propriétaires. Par ail-leurs, nous souhaitons sensibiliserles médias, car nous avons besoinde soutien chez les journalistes, quiont du mal à s’intéresser à la déma-térialisation de ce pan culturel.Notre troisième axe de travail est lalevée des freins au développementde notre secteur, par exemple, lesystè me de protection des fichiers.

F.G.: Que pense le GLN de la pro -tec tion des ouvrages numériques?B.B. : La vocation du GLN est ausside susciter le débat sur ce type dequestions : 99 % des retours duservi ce après-vente de ma maisond’édition concernent des livres avecdes mesures de restriction d’accèsde type DRM (digital rights mana-gement). Le DRM permet de netélécharger le livre que sur un seulsupport. Certains éditeurs y ontrecours par obligation, par exemple,lors de l’achat de droits américains.

52 INTERVIEW

_333 FÉVRIER - MARS 2014 France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m².

Benoit de la BourdonnayePrésident du Groupement pour le développement de la lecture numérique

Avec la mutation des métiers du livre et l’émergence de nouvelles activités, les professionnels du livre numérique ont souhaité se mobiliser et créer un groupement afin de les représenter et de promouvoir la lecture numérique. Benoit de La Bourdonnaye est leur porte-parole.

Les ventes ont connu une trèsforte progression depuis 2011“ ”

Propos recueillis par Bakhta JomniPhotos : Pascal Guittet

52-55 Interview-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:39 Page52

Page 53: France graphique de mars 2014

«L’existence d’une version papier améliore la part de marché du numérique»

CV express26 juin 1982 : naissanceau Chesnay (Yvelines).

2003-2004 :maîtrise de gestion.

2004-2005 : masteren stratégie et en intelligenceéconomique à l’École de guerreéconomique de Paris.

2006 : crée son cabinet de conseilen intelligence économique en Nouvelle-Calédonie.

2009 : crée la librairiede livres numériquesDidactibook.

2011 : crée les éditionsnumériques La Bourdonnaye.

e

52-55 Interview-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:39 Page53

Page 54: France graphique de mars 2014

54 INTERVIEWaussi de penser e-commerce. J’aipris plaisir à découvrir le monde dela litté rature numérique, et j’ai voulupublier mes propres ouvrages. J’aiaussi voulu renvoyer l’image de ceque peut être l’édition moderne, etdes avantages que peut apporter lalecture numérique. Nos auteurs tou-chent des droits de l’ordre de 25%,contre 6 à 12% chez les éditeurstradi tionnels. Ils ont donc des condi-tions de travail équitables et dispo-sent d’outils promotionnels leur per-mettant d’être en contact avec leurslecteurs. Nous donnons égalementà des auteurs moins connus la pos-sibilité d’être publiés, et ainsi desortir d’un système très bordé.

F.G. : Que souhaitez-vous dire auximprimeurs qui s’inquiètent del’émergence du livre numérique?B.B. : Il y a énormément de choses àfaire, notamment au niveau del’impres sion à la demande, de lanumérisation des fonds et de laprestation de fabrication des livresnumériques. Les libraires et lesimprimeurs s’inquiètent, à juste titre.Mais ils pourraient mettre en placedes bornes de vente de livres numé-riques dans leurs magasins. Si c’estle libraire qui explique à ses clientsde quoi il s’agit, il a toujours la pos-sibilité de garder ce marché. De cepoint de vue, l’offre couplée, oubundlée, est une piste intéressanteà creuser. Elle consiste à vendre à lafois un livre versions papier et numé-rique. C’est un outil qui affirme unecomplé mentarité entre les deux.Nous avons une série numériqueérotique qui a bien marché et faitconnaître l’auteur. Lorsque nousavons publié cette série en versionpapier, en impression à la demande,les lecteurs l’ont achetée. Les droitsont ensuite été acquis par leséditions J’ai Lu, pour une parutionen format poche. Moi-même, monactivité peut être remise en questiondu jour au lendemain. Comme pourde nombreux métiers dans notredomaine, il y a une évolution. Maisle livre papier ne va pas disparaîtrepour autant et nous avons tous inté-rêt à prendre le train en marche. ■

Mais ce système de verrou compli -que l’acte d’achat, coûte, profite uni-quement à Adobe, peut être piratésans problème et déplaît au lecteur.Le marquage, qui se fait au momentde l’achat, avec les coordonnées duclient inscrites de manière discrètedans le livre, le simplifie. Le GLNpréconise de travailler sur l’inte ro -pé ra bi li té des formats. S’il faut unsystème de protection, cela doit êtreindolore pour le lecteur, pour lesacteurs de la chaîne et sans enjeufinancier.

F.G. : Un autre sujet controverséest la politique tarifaire.Comment se positionne le GLN?B.B. : Le prix du livre numérique,extension de la loi Lang, impose lemême prix chez les revendeurs.C’est un sujet polémique chez leséditeurs. On entend deux discours :soit on conserve cette loi, soit onvend notre âme à Amazon, quivendra nos livres à prix cassé [leSénat a récemment tranché envotant un texte interdisant le cumuldu rabais de 5% sur le prix de vented’un livre et la gratuité des frais deport, NDLR]. Mais je n’entends jamais que cela pourrait amener unpeu plus de flexibilité pour mettreen avant un ouvrage, donner un peuplus de dynamisme, tout en proté-geant le lecteur.

F.G. : Avec trois ans de recul,quel est votre bilan sur le secteurde l’édition numérique?B. B. : Nous sommes environ120 éditeurs pure players, plutôtdes petites et des moyennes entre-prises. Chez La Bourdonnaye, parexemple, nous sommes moins decinq et travaillons beaucoup avecdes prestataires. Il y a de nombreuxacteurs pionniers. Certains arriventà bien vivre de leur activité, maisc’est parce qu’ils ont débuté trèstôt. Les ventes ont connu une très

forte progression depuis 2011. Lesgenres qui fonctionnent le mieuxsont le fantastique, la romanceparanormale, l’érotisme et la fiction.L’érotisme est plutôt plébiscité parles femmes. Le lectorat est assezlarge, âgé de 25 à 50 ans.

F.G. : Quel est l’état des lieux enFrance par rapport à ses voisins?B.B. : La lecture numérique explosechez nos voisins : 5% du marché enAllemagne, 30% aux États-Unis,avec des genres littéraires, commela fiction, la littérature érotique et lalittérature pratique, qui dépassentles 50%. Au Japon, les chiffresdépassent les 50%. En France, nousen sommes à 2 ou 3% en 2013,contre 0,6% en 2012. Il y a donc unecroissance, mais ces chiffres nenous conviennent pas, car ils nesont pas révélateurs. Environ130000 livres sont disponibles entéléchargement légal en France. Or,l’existence d’une version papieraméliore la part de marché dunumérique. Cela signifie que, sidavantage de livres étaient propo-sés en deux versions, nos ventesseraient multipliées. Nous sommescomplémentaires du format papier,au même titre que le livre de poche,qui avait suscité une levée deboucliers à son apparition, avant detrouver sa place. Néanmoins, lemarché francophone est assez atta-ché au format papier : en France, leformat numérique ne pèsera jamais70% du marché.

F.G. : Quel est votre métier,aujourd’hui?B. B. : J’ai créé la sociétéDidactibook en 2009 et les éditionsnumériques La Bourdonnaye en2011. Je suis donc à la fois librairenumérique, éditeur numérique, ete-commer çant. Il est importantd’avoir les deux sensibilités, pourbien évoluer dans le secteur mais

_333 FÉVRIER - MARS 2014

En France, le format numériquene pèsera jamais 70% du marché “ ”

52-55 Interview-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:39 Page54

Page 55: France graphique de mars 2014

52-55 Interview-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:39 Page55

Page 56: France graphique de mars 2014

e nom sonne bien : PrintO’Clock. En dépit de cetteconnotation anglo-saxon ne,l’entreprise toulou sai nerevendique ouvertement

sa filiation au made in France, ets’affi che parmi les leaders françaisde l’imprimerie en ligne.Personnage à la fois atypique etdynami que, Antoine Roux ne s’encache pas : c’est par le petit bout dela lorgnet te qu’il est entré dans lemonde de l’imprimerie. Passionné demusique, il a d’abord créé la sociétéKhilim, spécialisée dans la productionde différents supports imprimésdesti nés aux producteurs de concert.C’est l’arrivée sur le marché, il y aune dizaine d’années, de pure-players et de hard-discounters étran-

L

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m².

Par Rodolphe Pailliez

Se présentant comme le numéro deux français surle marché de l’imprimerieen ligne, Print O’Clocka réussi, en un peu moinsde six ans, à se faireun nom dans l’universde l’e-commerce sur ce type d’activité, touten conservant un esprit start-up revendiqué par le créateur de cettestructure toulousaine qui ne manque pas de projetspour continuer à innoveret à prospérer.

56 REPORTAGE

FICHED’IDENTITÉ•Date de création : 2008 (Khilim en 2004).

•Nombre de salariés : 25.

•Chiffre d’affaires : 6,2 millions d’eurosen données consolidé (4,1 pourPrint O’Clock, 2,1 pour Khilim).

•Marchés : gamme de produitscomplète (flyers, cartes de visite,brochures, affiches, bâche, etc.)sur de nombreux supports (papier,akylux, plexiglas, cartons plume,PVC, etc.).

•Territoire commercial : France,Espagne et Benelux.

L’esprit start-upC’est au cœur des bureaux – une grande maison avec jardin (!) dans lesfaubourgs de Toulouse – que prend place le cœur de l’acti vi té de PrintO’Clock. Avec, sur le plan commercial, la réception des appels, le serviceaprès-vente, la réponse aux demandes de devis et de rensei gne ments. Au niveau de la fabrication, la réception et la récupération des fichiers enprovenance d’Internet, leur vérification et leur traitement, puis leur lance-ment en production. Les outils d’imposition et d’amalgame, les logiciels decolorimétrie (GMG) et d’automatisation de l’impression (Xerox FreeFlow)permettent, à ce stade, de conforter la fiabilité des opérations.

gers abordant le marché français del’impression avec des systèmes decommandes intégrés sur Internet etdes tarifs qualifiés de très agressifs,qui a décidé Antoine Roux à prolongerson aventure dans le secteur del’impri mé, en créant Print O’Clock.Depuis, cette jeune start-up a vu soneffectif et son chiffre d’affairesexploser. Dans le même temps, lechamp d’activité et l’offre de servicessont allés crescendo. La quasi-totalitédes travaux peut être commandée enligne, qu’il s’agisse de supports ditsclassiques, réalisés en offset ou ennumérique, ou encore de bâchesgrands formats, de stands d’exposi-tion, d’objets publicitaires, etc.«Le secteur de l’imprimerie connaît,depuis le début des années 2000, un

PRINT O’CLOCK

Le print à l’heure d

_333 FÉVRIER - MARS 2014

© Sop

hie Gisclard

56-59 Report A-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:43 Page56

Page 57: France graphique de mars 2014

net recul, avec notamment une baissede la production globale liée, entreautres, aux difficultés de la presse et àla dématérialisation dans la publicitéet la communication, rappelle le direc-teur de Print O’Clock. Or, dans cecontexte difficile, la part de l’impres-sion en ligne ne cesse de progresser.»Même, si l’entreprise affiche, depuiscinq ans, des progressionsannuelles de chiffre d’affaires à deuxchiffres, Antoine Roux entend nepas s’arrêter en si bon chemin.« Nous savons pertinemment,comme d’autres que nous pouvonsêtre balayés du jour au lendemain »,reconnaît-il, un brin philosophe.Ainsi, parmi les 2 millions d’eurosd’investissements prévus en 2014,une partie va être consacrée à l’exten-

REPORTAGE 57

Un site de référencesC’est la clef de voûte de l’entreprise. Avec un volume de 100 000 commandes par anet quelque 50 000 comptes clients (très petites, petites et moyennes entreprises, engrande majorité), Print O’Clock propose une gamme d’une cinquantaine de produits,des simples cartes de visite aux affiches et aux drapeaux, avec la promesse de livrai-son des commandes partout en France à J + 1. «Nous proposons l’impression dans lajournée et la livraison dès le lendemain matin, sur la base d’une commande effectuéeavant 9h30», précise Antoine Roux. Au total, près de 10000 modèles préformatéspersonnalisables sont proposés. Dans la pratique, les clients –essentiellement desprofessionnels– optent à hauteur d’environ 10% pour la personnalisation totale, c’est-à-dire sur la base d’une création originale.

De lamusiqueau printDiplômé de l’École supérieure de commercede Toulouse en 1999, Antoine Roux, 37 ans,a, pendant plusieurs années, mené de frontdeux activités: consultant dans une sociétéde services en ingénierie informatique (SSII)et manager d’artistes de la scène musicaletoulousaine. C’est par le biais de l’édition etde l’impression de supports de promotionqu’il pénètre le monde de l’imprimerie, encréant, en 2004, la société Khilim, « leader enFrance de l’impression pour la production despectacles». Fort de cette expérience et faceau développement de l’e-commerce, il lancePrint O’Clock en mai 2008.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

sion du siège de la société destinée àaccueillir de nouvelles activités ouplus précisément un prolongement del’activité actuelle. Dans un bâtimentde 300 mètres carrés certifié Hautequalité environnementale (HQE) situéà proximité des bureaux actuels, Print O’Clock va offrir à ses clients– actuels et futurs – de nouveauxservi ces à connotation marketing.«L’objectif de cette nouvelle activitéest de renforcer le niveau de servicesque nous proposons et d’accompa-gner de manière plus volontaire nosclients, notamment dans le domainede technologies parfois complexestelles que le publipostage, l’e-mailing,etc., précise Antoine Roux. Cette nou-velle activité, qui va être portée parune équipe de marketeurs disposant

d’un profil technique et de commer -ciaux, va permettre d’aborder lestechnologies cross-média et cross-canal ainsi que la 3D, que nous avonscommencé de développer en 2013. »Au fil des années, le passionné demusique est également devenu unpassionné de supports imprimés.« S’il est évident qu’Internet arévolution né les modes de communi-cation, il est tout aussi évident que leprint a toute sa place dans l’universde la création, avec des techniquesqui ne cessent d’évoluer », confieAntoine Roux. La jeune start-up qu’ildirige a, pour l’heure, parfaitementréussi à combiner nouvelles technolo-gies et approche humaine ainsi quela personnalisation des dossiersqu’elle a à traiter. ■

e du Web

56-59 Report A-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:43 Page57

Page 58: France graphique de mars 2014

58 REPORTAGE

Un suivi sans failleLa production de commandes passées en ligne ne doitsouffrir d’aucun retard, d’aucune erreur. «C’est lamaîtri se des nouvelles techniques de webmarketing,associée à des investissements pertinents sur le réfé-rencement en ligne qui ont permis à Print O’Clock des’imposer en tant que référence», souligne AntoineRoux. L’entreprise a développé en interne sa propresolution d’ingénierie logistique, Print O’Scan, permet-tant d’obtenir une parfaite traçabilité des commandesainsi qu’une gestion des flux. Objectif : assurer au maximum l’interface entre la prisede commande et la production, et pouvoir disposerd’une situation en temps réel et d’un suivi dynamiquedes travaux à tout moment.

Un outil pour les revendeursEn ce début d’année 2014, Print O’Clock

vient de se doter d’un pack échantillons àdestination de ses revendeurs. Outre un cata-

logue des produits et des services offerts, ce packrenferme des échantillons papiers (du papier offset

90g/m2 au papier couché demi-mat 350g/m2, pouvantsupporter un pelliculage et un vernis sélectif), des échantillonspour la signalétique, soit souple (adhésifs vinyles, toile,bâches, drapeaux, supports magnétiques), soit rigide (plexi-glas, carton plume, PVC, akylux, alu-dibond).

Une montéeen productionMême si une grande partie de la production est sous-traitée auprès d’imprimeries de la région toulousaine(deux ou trois au niveau offset), Print O’Clock met unpoint d’honneur à réaliser un certain nombre d’opéra-tions dans ses propres locaux. C’est notamment le casau niveau impression avec la présence d’une pressenumérique couleur Xerox 770 permettant des possibili-tés étendues de gestion automatisée des couleurs.L’arrivée d’une autre presse numérique est envisagéeen 2014 ou en 2015.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

Au cœur de la finitionFinition et logistique constituent, en avaldes opérations d’impression, deuxpostes clefs. Pour la finition, l’entreprisea fait l’acquisition, au début 2014, d’unepelliculeuse Sprinter 3 du constructeuritalien Tecnomac. Ce dernier investis-sement complète un atelier composé,entre autres matériels, de deux massi-cots, d’un équipement de coupe,refente, rainage DC-645 de Duplo, d’uneplieuse Horizon PF-40L, etc.

56-59 Report A-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:43 Page58

Page 59: France graphique de mars 2014

56-59 Report A-M2_Mise en page 1 05/03/14 17:43 Page59

Page 60: France graphique de mars 2014

atrick Bensimon, dirigeantde l’imprimerie Dynaprintà Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a fait ses débutsdans la vente de ce qui

représente aujourd’hui l’ancêtre duCTP. Sensibilisé très tôt à la technolo-gie Indigo, il a travail lé avec une despremières presses du constructeur àParis. «À la création de Dynaprint,nous avions une IPrint 1000. Nousavons travaillé conjointement avecIndigo, fait des démonstrations poureux, et cela était d’autant plus facilede collaborer qu’il s’agissait d’unepetite équipe», note Patrick Bensimon.Dynaprint a travaillé six ans avecl’Iprint 1000 puis opté pour uneHP 3000 lorsque Indigo a été rachetépar HP. « Il y a eu une vraie différencecar l’IPrint n’était pas encore aboutie.

P

France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m².

Par Bakhta Jomni

L’imprimerie Dynaprint a fait ses débuts avec Indigo.Jusqu’à aujourd’hui, elle est restée fidèle à cette technologie. Avec une clientèle principalement constituéede marques du luxe,l’imprimerie mise sur la qualité et les relations de proximité.

60 REPORTAGE

FICHED’IDENTITÉ•Date de création: 1999

•Nombre de salariés: 8

•Chiffre d’affaires: 1,3 million d’euros

•Marchés: impression numérique haut-de-gamme pour le secteur du luxe

•Certifications: Imprim’vert, FSC etPEFC (en cours)

•Territoire commercial: Paris et sa régionet tout le territoire national pour l’activitéliée au site IDMagic.com

Tous les cheminsmènent à l’imprimeriePatrick Bensimon a suivi une formation enécole de commerce. Mordu de micro-informa tique et de Macintosh depuis son plusjeune âge, c’est tout naturellement qu’ils’oriente vers la vente chez un distributeur dela marque Apple. «J’ai été revendeur deflasheu ses et de photocomposeuses Agfacombinées à des ordinateurs Mac pendant dixans. Étant dans l’univers des arts graphiques,j’ai ensuite travaillé de 1995 à 1999 en tantque responsable de site», raconte-t-il. C’estcette structure, qui a investi dans une presseIndigo qui lui met le pied à l’étrier. « Il y a15 ans, connaissant désormais les probléma-tiques des imprimeurs, je me suis installé àmon compte sans problème», assure-t-il.

L’HP 3000 était un peu plus produc-tive, moins souvent en panne etnécessitant moins de maintenance»,remarque M. Bensimon. Sept ans etune mise à niveau plus tard, Dynaprinta fait l’acquisition d’une presseHP 5500 en 7 couleurs. «Elle est trèsfiable, plus rapide et nous a permisd’augmenter notre chiffre d’affaires»,remarque Patrick Bensimon. La seule« infidélité» de Dynaprint au construc-teur s’est soldée par un échec. «Nousavons fait l’acquisition, il y a dix ansd’une Chromapress d’Agfa à bobine,avec 50 cm de laize afin de pouvoirimprimer des travaux qui ne passaientpas en Indigo comme des affiches oudes plaquettes en trois volets, racontePatrick Bensimon. La qualité de cettemachine n’a pas été au rendez-vouspar rapport à la clientèle que nous

_333 FÉVRIER - MARS 2014

DYNAPRINT

Une histoire de f

60-63 Reportage_Mise en page 1 05/03/14 17:44 Page60

Page 61: France graphique de mars 2014

avons. Nous ne l’avons gardée quedeux ans», poursuit-il. Aujourd’hui,Dynaprint utilise un traceur grandformat HP latex L25500 pour complé-ter sa gamme. «Nous maîtrisons cette technologie etchanger demain serait une vraie prisede risques. Nous avons une clientèlesolide, habituée à un certain type detravail. Si à l’avenir, une nouvelle tech-nologie moins chère et plus produc-tive mais avec des bémols au niveaude la qualité apparaît, on ne changerapas», assure M. Bensimon. Fidèle,Patrick Bensimon l’est aussi à sonfournisseur de papier, Fedrigoni. Ilapprécie de pouvoir travailler avec unpapier adapté à sa presse. «Le papierde création de Fedrigoni ne boit pas.Donc qualitativement, nous sommesmeilleurs qu’en offset», note-t-il. Le

REPORTAGE 61

format 330x480 est le format maxi-mum pour le passage en machine.«À l’époque, nous étions obligés derefendre le papier pour qu’il passedonc ça peluchait, et ce n’était pasbien équerré. Aujourd’hui, cela est faitdirectement chez le papetier, c’estcoupé dans le sens de la fibre etnous n’avons pas de problème destockage.»Installée au cœur de Levallois-Perret,où se trouvent de nombreux siègesde marques de luxe, Dynaprint apignon sur rue. Sa situation géogra-phique lui offre la possibilité de rece-voir les clients au calage. «Cetteproximité permet des délais de livrai-son de 24 à 48h et nous proposonssystématiquement un BAT», exposePatrick Bensimon. L’imprimerie tra-vaille princi palement avec des

agences de communication, des stu-dios de fabrication ou directementavec les clients finaux. Prudente dansses investissements, l’imprimerieaffiche un bilan positif depuis quinzeans. Il y a cinq ans, elle a lancé un siteBtoC de cartes et d’albums photos,ID magic. Il ne représente que 5% duchiffre d’affaires mais a permis àl’équipe de se rôder pour l’expéditionet la réception de fichiers. Un avan-tage en prévision de l’avenir. En 2014,l’imprimerie projette en effet d’ouvrirune plateforme webtoprint afin deproposer des produits récurrents oudu tiré à part à ses clients habituels.« ils pourront ainsi suivre le processde la fabrication et nous nous concen-trer sur les produits plus complexes àforte valeur ajoutée», espère PatrickBensimon. ■

Fidèle au même constructeurL’acquisition de la presse numérique HP 5500 en 7 couleurs en septembre 2012 a étéfaite avec pour objectif de répondre au mieux aux attentes d’une clientèle essentiel-lement composée d’entreprises du luxe. Dynaprint a, dès ses débuts, fait confiance àla technologie Indigo. «À notre création, nous avons débuté avec une IPrint 1000 quenous avons gardée durant 6 ans. Nous avons ensuite fait l’acquisition d’une HP 3000avec laquelle nous avons travaillé pendant 7 ans. Le contrat de maintenance nous apermis de passer à la 3050 en cours de route», détaille Patrick Bensimon.

Une clientèle VIPL’imprimerie est spécialisée dans le haut de gammeavec des courts tirages allant de 1 à 1000 exem-plaires. Les réalisations pour le secteur du luxereprésentent d’ailleurs 70% de la production.L’emplacement de l’entreprise, au cœur de la ville deLevallois-Perret n’est pas un hasard puisque denombreux sièges sociaux de marques du luxecomme L’Oréal, Guerlain, Armani ou Givenchy, setrouvent à proximité.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

e fidélité

60-63 Reportage_Mise en page 1 05/03/14 17:45 Page61

Page 62: France graphique de mars 2014

_333 FÉVRIER - MARS 2014

Un fournisseurde papier historiqueL’imprimerie travaille en partenariat essentiellementavec Fedrigoni depuis 10 ans. «Ce sont les premiers às’être intéressés aux machines numériques HP entraitant des gammes de papier pour optimiser la qualitéd’impression grâce au traitement de surface du papierdirectement en usine. De plus le papier est au formatstandard», remarque Patrick Bensimon.

Souplesse etpolyvalenceDynaprint est une petite entreprisequi mise sur la souplesse. «Noussommes une équipe très polyvalente.Moi même je maîtrise la machine et ilm’est souvent arrivé de travailler denuit pour une urgence. Mon associéest également compétent pour cela.Cela nous permet de nous en sortirmalgré la crise qui sévit depuis5 ans», remarque Patrick Bensimon.

La technique au servicede la commandePatrick Bensimon, associé majoritaire, se concentre sur la partiecommerciale. Son associé, Serge Amsellem se consacredavantage à la production. L’équipe est par ailleurs composéede 3 personnes au façonnage, d’un responsable d’atelier, dédiéà l’impression et au prépresse et de deux technico-commer-ciaux qui se déplacent régulièrement chez les clients pourassister aux briefs. Leurs compétences techniques leurspermet tent ainsi de cerner au mieux les attentes du client et dedonner des conseils en amont de la commande.

La finition aussi importanteque l’impression«Le façonnage représente 75% du temps passé sur le traitement d’undossier. Nos délais étant très courts, nous n’avons pas le temps d’exter-naliser », note Patrick Bensimon. Trois personnes sont dédiées au façon-nage. L’imprimerie dispose d’un parc très bien équipé permettant dupellicu lage, de la reliure Wiro, du dos carré-collé, de la plastification etdu contre-collage.

L’accent sur la créationDynaprint imprime à 70% sur des papiers cou-chés et à 30% sur des papiers de création.«La demande de papier de création a énormé-ment augmenté ces derniers temps car le tauxdevait tourner autour de 2% lorsque nousavons commencé à en proposer », remarquePatrick Bensimon.

62 REPORTAGE

60-63 Reportage_Mise en page 1 05/03/14 17:45 Page62

Page 63: France graphique de mars 2014

60-63 Reportage_Mise en page 1 05/03/14 17:45 Page63

Page 64: France graphique de mars 2014

64-65 Gerer_Mise en page 1 03/03/14 14:04 Page64

Page 65: France graphique de mars 2014

GÉRER 65

ou à toute autre mention indiquantque l’opération bénéficie d’unemesure d’exonération. Visée parcette mention, toute opération béné-ficiant d’une mesure d’exonération.●La mention «Autoliquidation ».Celle-ci s’applique à toute opérationpour laquelle l’acquéreur ou lepreneur est redevable de la taxe.Cette mention n’a pas à figurer surles factures émises au titre deslivraisons intracommunautairesvisées au I de l’article 262 ter duCGI. Cette mention n’est obligatoireque depuis le 1er janvier 2013 et a faitl’objet d’une tolérance jusqu’au31 dé cembre 2013.●La mention «Autofacturation ».Celle-ci s’applique à toute opérationpour laquelle la facture est émise, aunom et pour le compte de l’assujetti,par l’acquéreur ou le preneur. Toutcomme la mention «Autoliquidation»,cette mention est obligatoire depuisle 1er janvier 2013.●Le prix d’adjudication du bien, lesimpôts, droits et prélèvements ettaxes ainsi que les frais accessoirestels que les frais de commission,d’emballage, de transport et d’assu-rance demandés par l’organisateurdes ventes à l’acheteur du bien.Sont concernées par cette mention,les livraisons aux enchères publiques.●En cas de facture rectificative : réfé-rence exacte à la facture initiale(date et numéro) et mention expres -se de l’annulation de celle-ci. Cettemention concerne les opérationsannulées ou résiliées, rabais, ristour -nes, remises ou escomptes. ■

e tableau récapitulatif del’ensemble des mentionsà faire figurer sur les fac-tures publié par l’admi-

nistration fiscale recense les men-tions obligatoires, la nature des opé-rations concernées (lorsque toutesne le sont pas), l’exigibilité (avant ouà compter du 1er janvier 2013) ainsique les différents aménagements etdispenses.Voici une synthèse de ce tableauavec les principales mentions à ins-crire sur les documents concernés.●Nom complet et adresse de l’assu-jetti et de son client.●Numéro individuel d’identificationattribué au fournisseur du bien oudu service en application de l’article286 ter du CGI (Code Général desImpôts).●Date d’émission de la facture.●Numéro unique basé sur uneséquence chronologique et continue.●Pour chacun des biens livrés ouservices rendus (ligne de facture) :la quantité, la dénomination précise,le prix unitaire hors taxe, le taux deTVA légalement applicable ou, lecas échéant, le bénéfice d’uneexoné ration. Cette dernière mentionest portée en pied de facture.●Tous rabais, remises, ristournes ouescomptes acquis et chiffrables lorsde l’opération et directement liés àcette opération.●La date à laquelle est effectuée, ouachevée, la livraison de biens ou laprestation de services ou la date àlaquelle est versé l’acompte. ●Le montant de la taxe à payer et,par taux d’imposition, le total horstaxe et la taxe correspondantemention nés distinctement.

●Numéros d’identification à la TVAdu vendeur et de l’acquéreur.●Numéro d’identification à la TVAde l’acquéreur et le numérod’identifi cation à la TVA en Francedu desti nataire de la livraison.●Numéro d’identification à la TVAen France de l’acquéreur des bienset le numéro d’identification à laTVA du destinataire de la livraisonconsécutive dans l’État membre oùles biens ont été expédiés outranspor tés.●Numéro d’identification à la TVAintracommunautaire du prestatairede services. Cette mention concerneles prestations de services fourniespar voie électronique visées à l’arti-cle 259 D du CGI.●Numéro individuel d’identificationdu représentant fiscal, ainsi que sonnom complet et son adresse. Cettemention vise les opérations pourlesquelles le redevable de la TVAest un représentant fiscal au sens del’article 289 A du CGI.●La référence à la disposition perti-nente du CGI ou de la directive2006/112/CE du 28 novembre 2006,

PLUS D’INFOS SUR :www.gmi.fr

L

FISCALITÉ

Factures et mentions obligatoiresSuite aux nombreuses réformes concernant les mentions obligatoires des factures, l’administration fiscale a récemment publié un tableau récapitulatifde l’ensemble des mentions à faire figurer sur les factures.

Le Groupement

des métiers

de l’imprimerie

(GMI) est

l’organisation

patronale

représentative

de l’ensemble

des entreprises

de la filière

graphique.

À travers son

puissant réseau

professionnel,

le GMI affirme,

depuis 1924,

son rôle

de porte-parole

et de défenseur

des professionnels

du secteur.

_333 FÉVRIER - MARS 2014

FocusNOUVEAUX TAUX DE TVAÀ compter du 1er janvier 2014, de nouveaux taux de TVA sont entrés en vigueur. Le taux normal est passéde 19,6% à 20%, le taux intermédiaire a été relevé de 7% à 10%, le taux applicable en Corse passe de 8% à 10% et le taux réduit est resté fixé à 5,5%.En outre, à compter de cette même date, certaines opérations soumises au taux intermédiaire,sont imposables au taux réduit de 5,5%.

64-65 Gerer_Mise en page 1 03/03/14 14:04 Page65

Page 66: France graphique de mars 2014

66 INDEX

Adobe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54AFD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21AFDPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Agfa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60Albéa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Amazon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54Antalis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33Apex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38Apple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60Arjowiggins Graphic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21, 22Arte Creative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34Asterion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49, 51ATF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8, 12, 38BETC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24Biesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38Bibliothèque Nationale de France . . . . . . . . . . . .20, 21Bookbeo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43Canon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28, 32Chevalvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Cloître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33, 43Cnap . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 21, 22, 34, 36COF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Comptoirs du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38Copacel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Cosmografik . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34CP Bourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 32CPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15C !Print . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31CXP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Comptoirs du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38Corlet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Cross Media Production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47Culture papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Deberny et Peignot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Déjà Link . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Delipapier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15D&K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Didactibook . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53, 54Distillerie de Voiron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39Dotevents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45Dynaprint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60, 61, 62École de La Cambre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36École des Gobelins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10École supérieure d’arts appliqués de Bourgogne . . .36École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg .36École supérieure des beaux-arts de Nantes . . . . . . .22Éditions Actes Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 23Éditions J’ai Lu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54Elle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24, 25Emin Leydier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Engage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 11ePagine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Epson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18, 28Estienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36

ETAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Étoile Imprim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45, 48Ex Nihilo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34Favini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33Fedrigoni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30, 33, 61, 62Fendi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40FFCP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Fibre Excellence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12FICG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14FNTC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48FRAC Bretagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35France Routage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Fred & Farid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24FSC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 33, 60Galaxy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Gallimard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47GLN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52, 54GMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 14, 15, 32, 65GSF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31Goss International . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Graphipack . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12, 38Groupe Prenant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21Groupe Rhapso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Guide Vert Michelin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47Hachette Filipacchi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Heidelberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 39Hermès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22HP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 32, 51, 60, 61Idboox.com . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Impressions Modernes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15ImpriClub . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 32ImpriFrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 39Imprimédia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39Inapa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33JB Impressions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15JCDecaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Joh. Leupold GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28Journal du Dimanche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Khilim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56, 57Kodak . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9, 10, 29, 32, 48Komori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Konica Minolta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15, 30, 32, 51La Bourdonnaye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52, 53, 54La Croix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15La Galiote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 23Large . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Leroy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Les Échos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Libération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Loyalty Expert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48, 49, 51Mactac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33Makheia Group . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47Malmenayde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33Mayr Melnhof . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38

Média Graphic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Micro Lynx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39Microsoft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Miller Graphics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9MIPP Imprimeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Morey éditions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52M. Partners . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Nord Imprim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Numeriklivres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Numilog . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Océ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32OJB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Padovana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30Pantone Color Institute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13Paprec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Papyrus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33PEFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33, 60Picture Perfect . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Picourt Pakaging . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Point 44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15PPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Print O’Clock . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51, 56, 57, 58Quat’coul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21, 22Rhodia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Saïca Pack Toulouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12, 38Scodix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39Screen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Shutterstock . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34Sicogif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Siegwerk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38SIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 32Smithers Pira . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Smurfit Kappa Colorys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Socoreg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Solvay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Spie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47, 49Stora Enso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Stratégir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Studio Julia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Teal Green . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Textuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21, 22UNFEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Unic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 32Unidis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Veille Mag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Videojet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29Volumen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Volumique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25Worldwide Graphics Marketing . . . . . . . . . . . . . . . . .29Xerox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 11, 32, 48, 56, 58XICO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Youboox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52

Asahi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25Bobst Mex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4e de couvertureClip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27C! Print . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31EFI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23Emballages Magazine (abonnement) . . . . . . . . . . . . . .42Epson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41

Exaprint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2e de couvertureFespa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59France Graphique (abonnement) . . . . . . . . . . . . . . . . . .46France Graphique (site internet) . . . . . . . . . . . . . . . . . .64GSF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49Idep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63Ipex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13

KBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Kodak . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6Komori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3e de couvertureMimaki . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37Pack & Gift . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50Viscom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55

■ Entreprises et institutions traitées

■ Table des annonceurs

_333 FÉVRIER - MARS 2014

■ GlossaireTERMES USUELS3D: trois dimensionsCloud computing: informatique en nuageCode QR (Quick Response) : code à réponse rapideCross-canal (« canal croisé ») : évolution du multicanal utilisant plusieurs canaux de distribution (magasin, internet, téléphone) en relation les uns avec les autresCTP (Computer to Plate) : système de plaque « de l’ordinateur à la plaque »DPI (Dots Per Inch): points par pouce (PPP)H-UV (High Sensitivity UV Ink Curing System) :dispositif de séchage instantané à ultravioletsLED (Light-Emitting Diode) : diode électroluminescenteRIP (Raster Image Processor) : logiciel de conversion avant impressionPDF (Portable Digital Format) : format portable numériqueSCOP: société coopérative et participativeUV: ultravioletsWeb-to-print : webimpressionWorkflow: flux de production

ORGANISMESAFDPE : Association française des distributeurs de papier et d’emballageAgefos PME-CGM : Association pour la gestion de la formation des salariés des petites et moyennes entreprises de la communication graphique et du multimédiaAIPG: Association de la presse politique et généraleAtep: Association des techniciens de l’édition et de la publicitéATF: Association technique française de flexographieCCFI: Compagnie des chefs de fabrication de l’imprimerieCNRS: Centre national de la recherche scientifiqueCNTCG: Commission de normalisation des technologies de la communication graphiqueCofepac: Comité français de l’emballage papier cartonCopacel : Confédération française de l’industrie des papiers, carton et celluloses.CTP: Centre technique du papierEnsad: École nationale supérieure des arts décoratifsFespa (Federation of European Screen Printers Association) :Fédération européenne de l’impression numériqueFinat : Fédération internationale des fabricants et fournisseurs d’étiquettes adhésives

FRAC : Fonds régionaux d’art contemporainFSC (Forest Stewardship Council) :Conseil de sauvegarde de la forêt (éco-label)GMI: Groupement des métiers de l’imprimerieIdep: Institut de développement et d’expertise du plurimédiaIrep: Institut de recherche et d’études publicitairesLGP2: Laboratoire génie des procédés papetiersOJD : ex-Organisme de justification de la diffusionPEFC (Programme for the Endorsement of Forest CertificationSchemes) : Programme de reconnaissance des certifications forestières (éco-label)Revipap : Groupement français des papetiers utilisateurs de papiers recyclablesSEPM: Syndicat des éditeurs de la presse magazineSicogil : Syndicat des industries de la communication graphique et de l’imprimerie françaiseSIN: Syndicat de l’impression numérique et des services graphiquesSNE: Syndicat national de l’éditionUNFEA: Union nationale des fabricants d’étiquettes adhésivesUnic: Union nationale de l’imprimerie et de la communication

66 Index_Mise en page 1 05/03/14 17:46 Page66

Page 67: France graphique de mars 2014

333 Couv_Mise en page 1 04/03/14 18:23 Page3

Page 68: France graphique de mars 2014

333 Couv_Mise en page 1 04/03/14 18:23 Page4


Recommended