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Page 1: Gènes et microRNAs impliqués dans la pigmentation de la peau humaine : modèle bio-informatique et étude sur tissus reconstruits

CARD 2014 S95

P6Approche galénique etbiopharmaceutique pour ledéveloppement de formulationsinjectables sous-cutanées ouintradermiques gélifiantes in situD. Salmon ∗, E. Gilbert , L. Roussel , T. Ivi , P. Kirilov , C. Serre ,F. Falson , M. Haftek , F. PirotUniversité Lyon 1, EA4169 « aspects physiologiques, pathologiqueset thérapeutiques de la fonction barrière cutanée », Lyon, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Administration sous-cutanée ; Poloxamer ;BiopharmacieL’administration sous-cutanée (SC) ou intradermique (ID) présenteun potentiel thérapeutique important et une invasivité minimalepour une forme injectable. Les caractéristiques rhéologiques etphysico-chimiques du produit vont conditionner :— la possibilité d’injection ;— sa diffusion tissulaire et donc ;— son temps de résidence dans le corps.L’usage de polymères thermoréversibles (ex : poloxamer 407 et 188[P407, P188]) permet la formulation de produits fluides à tempé-rature ambiante qui gélifient à température corporelle (37 ◦C) cequi facilite leur manipulation tout en permettant un temps de rési-dence prolongée et une libération contrôlée de l’actif. Le profil delibération dépendra :— de la galénique du produit ;— de ses interactions avec les structures physiologiques au sited’injection.Finalement, l’impact du produit sur la structure et la fonctionnalitédes tissus environnants, notamment leur hydratation, conditionnerasa tolérance. Nous avons évalué, à 25 ◦C et 37 ◦C, les caracté-ristiques physico-chimiques (i.e. pH, conductivité), rhéologiques(i.e., viscosité) et biopharmaceutiques ex vivo (i.e., hydratationet perte insensible en eau épidermique et dermique sur peauporcine) :— du sérum physiologique ;— d’un hydrogel de hyaluronate de sodium 0,5 % ;— de différents hydrogels à base de P407 et/ou de P188.Les résultats démontrent l’intérêt des poloxamers pour ce typed’application et pourront servir de base au développement devéhicules pour administration SC ou ID de différentes substancesd’intérêt thérapeutique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.167

P7Un nouveau complexe d’actifsbénéfiques vis-à-vis de la dermatiteatopique (DA) via une triple actionbiologiqueS. Trompezinski a, A.S. Sabatier a, B. Cadars c,∗, A. Lhoste c,S. Weber a, M. De Méo b, E. Jourdan c

a Naos Recherche, Aix-en-Provence, Franceb Laboratoire IMBE, faculté de pharmacie, Marseille, Francec Laboratoire BIODERMA, Lyon, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Dermatite atopique ; Fonction barrière ;Staphylococcus aureusLa DA est une maladie cutanée inflammatoire chronique, carac-térisée par une altération de la barrière cutanée (BC) due à undéficit en lipides du ciment intercornéocytaire et en protéines

de structure comme la filaggrine, favorisant la pénétrationd’allergènes et la colonisation de Staphylococcus aureus. Lebut était de développer un nouveau complexe d’actifs agissantbiologiquement sur la reconstruction de la BC et la régulationde l’équilibre bactérien. Dans une étude ex vivo des lipides ontété dosés par chromotagraphie GC-MS dans des explants de peauhumaine délipidés puis traités 4 jours avec une formule contenantun complexe d’actifs (céramides, cholestérol, phytosphingo-sine, huiles végétales et un sucroester). Une étude réalisée surkératinocytes en monocouche, a permis de mesurer l’expressiongénique de la filaggrine par RT-qPCR, après traitement par laphytosphingosine. Enfin, une étude réalisée sur des cornéocyteshumains, a permis de quantifier l’effet anti-adhésion du sucroestersur S. aureus. Le complexe d’actifs permet d’augmenter le tauxdes trois classes de lipides (céramides, cholestérol et acidesgras libres) et de stimuler l’expression de la filaggrine, élémentsindispensables à la cohésion cutanée. Enfin, le sucroester inhibe de53 % l’adhésion de S. aureus limitant ainsi sa colonisation au niveaucutané. En conclusion, ce complexe d’actifs assure une prise encharge spécifique de la DA, grâce à sa triple action biologique sur lareconstruction biologique de la BC et sur la régulation de l’adhésionbactérienne.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.168

P8Gènes et microRNAs impliqués dans lapigmentation de la peau humaine :modèle bio-informatique et étude surtissus reconstruitsJ.M. Botto , C. Serre , C. Capallere , C. Plaza , L. Bergeron ,V. Busuttil , N. DomlogeAshland Ashland Specialty ingredients, Vincience, SophiaAntipolis, France

Mots clés : Pigmentation ; Modèles bio-informatiques ; miRNAsLa pigmentation de la peau humaine implique deux types cellulairesde l’épiderme : les mélanocytes et les kératinocytes. Les méla-nocytes synthétisent la mélanine dans les mélanosomes à l’aidedes enzymes de la mélanogenèse. Les mélanosomes sont transfè-rés dans les kératinocytes basaux. La mélanine est un excellentphotoprotecteur capable d’absorber les rayonnements UV nocifsdu soleil, et détermine aussi l’aspect phénotypique de la peau.Une fois dans les kératinocytes, les mélanosomes sont organisésen « microparasols » supranucléaires, jouant ainsi le rôle essentielprotecteur de l’ADN vis-à-vis des dommages induits par les rayonsUV. Les kératinocytes subissent une différenciation terminale, aucours de laquelle, les mélanosomes sont dégradés par autopha-gie. Dans le but d’étudier la régulation de la pigmentation de lapeau humaine, nous avons établi un modèle bio-informatique entenant compte de plusieurs processus : les voies de signalisationimpliquées dans la régulation de la transcription des enzymes de lamélanogenèse (tyrosinase et enzymes apparentées) ; l’élaborationet le transfert des mélanosomes ; le processus d’autophagie etcelui de l’inflammation. De plus, les principaux microARNs décritscomme régulateurs potentiels de la pigmentation humaine ontété ajoutés au modèle. Afin de valider ce modèle, nous avonsutilisé un modèle d’épiderme reconstruit (3D) contenant à lafois les kératinocytes et les mélanocytes, et nous avons appli-qué des composés connus pour leur propriété à réduire le niveaude mélanine dans la peau. À la suite du traitement, l’expressionde gènes et de microARNs spécifiques a été évaluée par RT-PCRquantitative.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.169

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