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Ce Guide de régénération des vergers de cacaoyer et de caféier a été élaboré dans un cadre de collaboration ayant impliqué, à diverses phases de la conception et de la réalisation, des structures et des personnes ressources dont les noms suivent :

Personne morale de droit privé de type particulier, reconnue d’utilité publique, chargée du fi nancement des programmes de recherche agronomique et forestière, de conseil agricole et d’appui aux organisations professionnelles agricoles.

Le FIRCA a son siège social à Abidjan, Cocody Deux-Plateaux, 7ème Tranche, rue L 133 * 01 BP 3726 Abidjan 01Tel : (225) 22.52.81.81/82 * Fax : (225) 22.52.81.87 * E-mail : fi rca@fi rca.ci

I - STRUCTURES

Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA)

Société anonyme à participation minoritaire de l’Etat ayant pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vie du monde rural par la professionnalisation des exploitants et leurs organisations professionnelles, en mettant en œuvre des programmes adaptés pour assurer un développement durable et maîtrisé.

L’ANADER a son siège social à Abidjan, Boulevard de la Paix. BP V 183 Abidjan * Tél.: (225) 20 21 00 79 * Fax: (225) 20 21 10 58Email : [email protected]

Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER)

Société anonyme à participation publique minoritaire, chargée de mener des recherches et d’assurer le transfert des acquis scientifi ques et techniques auprès des opérateurs dans les domaines agricole et agro-industriel.: production végétale, animale et forestière, systèmes de production, méthodes de conservation et de transformation, adaptation des innovations technologiques en milieu rural. Le CNRA a son siège social à Adiopodoumé, Km 17, route de Dabou.01 BP 1740 Abidjan 01 * Tel : (225) 23.47.24.24 * Fax : (225) 23 47 24 11E-mail : [email protected]

Centre National de Recherche Agronomique (CNRA)

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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SU STAIN A BLE TREE CR O P S PROGRAM

SUSTAINABLE TREE CROPS PROGRAM

Le Programme de Développement Durable des Cultures Pérennes (STCP), exécuté par l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale, est un partenariat public privé et une plateforme d’innovations regroupant les industriels chocolatiers, l’USAID, des ONG, des instituts de recherche, et les Gouvernements de cinq pays africains (Côte d’Ivoire, Cameroun Ghana, Nigéria et Liberia). Il vise à améliorer le revenu des communautés rurales de l’Afrique du Centre et de l’Ouest en respectant l’environnement et les normes sociales.

Le STCP a son siège national à Cocody Deux-Plateaux, 7ème Tranche27 BP 696 Abidjan 27 * Tél. (225) 22-52-37-32 * E-mail : [email protected]

Le PROSTAB est un projet de coopération technique entre la République de Côte d’Ivoire et la République Fédérale d’Allemagne. Démarré en janvier 1993 pour une durée de quinze ans, le projet est exécuté par l’ANADER depuis 1994 avec l’appui technique de la GTZ.Le PROSTAB a pour mission essentielle de contribuer à la protection des ressources naturelles par la mise en œuvre et la diff usion des techniques culturales adaptées au milieu avec la participation du groupe-cible. Sa zone d’intervention couvre tout le Département d’Abengourou.

Le PROSTAB a son siège à AbengourouB.P. : 1027 AbengourouTéléphone : 35 91 39 45

PROSTAB

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II - CONSULTANTS AYANT MENE DES ETUDES OU FOURNI DES TEXTES DE BASE

Docteur AFFOU Y. Simplice, Institut de Recherche pour le Développement, Abidjan Monsieur ASSIRI Assiri, CNRA Divo Monsieur COULOUD Jean -Yves, STCP Abidjan Monsieur GLOUNAHO Daniel, ANADER Abidjan Monsieur KANGA N’zoré, ANADER Abidjan Monsieur KONAN Ahoutou, CNRA Abidjan Monsieur KONAN Amani, CNRA Divo Monsieur KONÉ Siaka, PROSTAB Abengourou Monsieur POKOU Yao Denis

Docteur AFFOU Y. Simplice, Coordonnateur, IRD Abidjan Monsieur KOUAMÉ Joseph, FIRCA Abidjan Monsieur GLOUNAHO Daniel, ANADER Abidjan Monsieur KONAN Ahoutou, CNRA Abidjan

III - COMITE DE REDACTION DU GUIDE

IV - COMITE DE LECTURE DU GUIDE

V - FINANCEMENT DU GUIDE

Docteur ADIKO Amoncho, CNRA Abidjan Monsieur ATSIN Yao Léon, FIRCA Abidjan Docteur OSSÉNI Bouraïma, FIRCA Abidjan

Le guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire est fi nancé par le Comité d’Examen et de Suivi des Projets et Programmes de la Filière Café Cacao (CESPP-CC).

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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AVANT PROPOS …………………………………………………………….......…..…

PREMIERE PARTIE : PRINCIPES ET PRATIQUES DE LA REGENERATION DES VERGERS DE CACAOYER ET DE CAFEIER ………………. .............................................

CHAPITRE 1 : GENERALITES …………………………………..….......…..…. ....

1.1. CONCEPTS DE LA REGENERATION…………....... ............................

1.2. OBJECTIF DU GUIDE ……..................……………. ...........................

1.3. CHAMP D’APPLICATION DU GUIDE ………..……. ........................

CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE …….......................………......................

2.1. DIAGNOSTIC PARTICIPATIF THEMATIQUE …....................................

2.2. PRISE DE DECISION …………................................……......................

2.3. PROGRAMMATION DES ACTIVITES .....................................................

2.4. EXECUTION DES ACTIVITES ………......................……. ...................

CHAPITRE 3 : SUIVI ET EVALUATION …....................................…………….....................

DEUXIEME PARTIE : DOSSIER TECHNIQUE DE LA REGENERATION DES VERGERS DE CACAOYER ET DE CAFEIER .............................................................................

I DEMARCHE METHODOLOGIQUE DES OUTILS …………….....................………….....................

Liste des outils et de leurs démarches méthodologiques .................

1. Diagnostic participatif thématique ……....................………............

2. Démarche d’une matrice de planifi cation …….................................

3. Champ école ……....................................................…….....................….

4. Analyse agro éco systeme (AAES) ……….................................…….

5. Mise en place d’une parcelle de démonstration en milieu

paysan ………...................................................…….........................…….

6. Mise en place des tests en milieu paysan ....…........………….

7. Organisation d’une journée de restitution des résultats

des tests et des démonstrations ………......................……. ...........

8. Organisation d’une visite d’échanges ……...............………............

9. Organisation d’une journée du paysan …….............………..........

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SSOMMAIREOMMAIRE

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II FICHES TECHNICO PEDAGOGIQUES ………...........................................…………............................

Liste des fi ches technico-pédagogiques ….........................………….

Fiche 1. Technique de conduite d’une pépinière de cacaoyer...........

Fiche 2. Technique d’installation d’une pépinière de caféier sous tunnel ..........................................................................................

Fiche 3. Technique de conduite d’une plantation de cacaoyer..........

Fiche 4. Conduite d’une plantation de caféier ........................................

Fiche 5. Technique de recépage d’une caféière ......................................

Fiche 6. Technique d’amélioration d’une jachère ..................................

Fiche 7. Technique de replantation cacaoyère par bandes alternées ..............................................................................................

Fiche 8. Technique de replantation totale des vieux vergers de cacaoyers ................................................................................

Fiche 9 : Technique d’association caféiers-légumineuses : caféier et gliricidia sepium ou albizzia guachapele .............

Fiche 10. Culture du cacaoyer sur jachère améliorée ...........................

Fiche 11. Répertoire des arbres natifs incompatibles avec le cacaoyer ..............................................................................

Fiche 12. Technique de fertilisation minérale du caféier et du cacaoyer .................................................................................

Fiche 13. Techniques de récolte et de traitement post-récolte du cacao .....................................................................................

LEXIQUE ...................................................................................................................................................................

SOMMAIRE

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Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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Le cacao et le café continuent d’être la base de l’économie ivoirienne. Ces deux produits ont généré entre 2000 et 2005, 39% des recettes d’exportation et représenté plus de 10% du PIB. Ils participent, en outre, à la création de nombreux emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire.

Cependant, la production du cacao et du café demeure encore caractérisée par des techniques extensives sur défriches forestières, un faible taux d’adoption de matériel végétal sélectionné, une baisse de la fertilité des sols, une forte pression parasitaire et un niveau de dégradation avancé des vergers. Il en résulte de faibles rendements des exploitations agricoles (500 kg/ha pour le cacao, 250 kg/ha pour le café) par rapport aux potentiels affi chés par la recherche (2 à 3 tonnes à l’hectare pour le cacao et 2 tonnes à l’hectare pour le café).

Cette situation est imputable à plusieurs facteurs, notamment : • la faible maîtrise des acquis technologiques par les producteurs ; • l’insuffi sance du niveau de formation des agents chargés du conseil agricole, tant dans les domaines des technologies que des outils d’approche du milieu paysan ; • et la rareté des sessions de formation continue au profi t de ces agents.

Face à cette situation, le FIRCA a organisé en 2005 une mission de capitalisation des acquis des projets et programmes dont les activités ont porté sur la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier. Celle-ci a révélé d’importants acquis technologiques disponibles au niveau de la structure nationale de recherche agronomique et des projets de développement agricole et noté l’utilisation de nombreux outils de diagnostic et de conseil agricole impliquant les producteurs et leurs organisations.

Conscient de l’importance de ces technologies de régénération et outils d’approche participative dans le succès du programme national de régénération fi nancé par la Filière Café/Cacao, le FIRCA a organisé du 10 au 13 décembre 2007, un atelier pour capitaliser les acquis de ces technologies et outils.

Le présent Guide de régénération des vergers de cacaoyer et de caféier constitue le recueil des résultats opérationnels de cet atelier.

Il se propose de mettre à la disposition des techniciens spécialisés les techniques de pérennisation de la culture de cacaoyer et de caféier, qui ont été validées et sont donc transférables. Il vise à aider les producteurs de cacao et de café à maîtriser les technologies de régénération dans le but d’accroître les rendements de leurs exploitations.

AAVANT - PROPOSVANT - PROPOS

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Pour ce faire, dans un premier temps, le Guide de régénération des vergers de cacaoyer et de caféier présente de manière méthodique et séquentielle l’exécution du programme de régénération par l’application des technologies adaptées et la mise en œuvre d’outils d’approche participative appropriés. Dans un second temps, il met à la disposition des utilisateurs un dossier technique comportant d’une part, la démarche des outils d’approche participative et d’autre part, les fi ches techniques relatives à la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier.

Le présent Guide est destiné aux techniciens spécialisés formés à l’application des technologies de régénération et des outils d’approche participative qui ont été détaillés dans la seconde partie du présent document.

Toute autre personne non initiée à ces technologies et outils, mais intéressée par l’utilisation de ce Guide, peut se le procurer. Toutefois, elle devra suivre une formation appropriée dans les domaines susmentionnés pour être à même de conduire avec effi cacité les activités contenues dans ce Guide.

AVANT- PROPOS

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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PREMIERE PARTIE

PRINCIPES ET PRATIQUES DE LA REGENERATION

DES VERGERS DE CACAOYER ET DE CAFEIER

PROSTAB, 2000

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1.1. DEFINITION DE LA RÉGÉNÉRATIONEn matière de culture de cacaoyer et de caféier, la régénération recouvre deux notions fondamentales : la réhabilitation et la replantation.

Réhabilitation Elle consiste en la remise en état d’un verger en dégradation. C’est un processus de restauration d’une plantation potentiellement productive, par un itinéraire technique

spécifi que appliqué aux arbres en place.

Ce processus doit aboutir à l’amélioration de la productivité de la plantation concernée.

ReplantationLa replantation consiste au renouvellement d’un verger dégradé. C’est un processus de

remplacement total ou progressif d’une ancienne cacaoyère ou caféière par une

nouvelle.

Elle peut aussi désigner toute installation de cacaoyères ou de caféières sur un précédent cultural non forestier.

1.2. OBJECTIF DU GUIDE Le Guide vise à mettre à la disposition du technicien les orientations techniques et méthodologiques qui lui permettront de prendre les meilleures décisions en matière de régénération suivant un schéma uniforme.

1.3. CHAMP D’APPLICATION DU GUIDECe Guide s’applique à titre principal aux opérations suivantes : • réaliser les diagnostics participatifs ; • prendre les bonnes décisions de régénération ; • exécuter correctement ces décisions par l’application des technologies appropriées ; • donner des conseils aux producteurs.

Le présent Guide décrit les opérations de régénération des vergers de cacaoyer et de caféier. Il est un condensé de technologies, d’outils et d’approches adaptés aux activités de régénération cacaoyère et caféière. Il constitue un support de travail indispensable dans le cadre de l’appui technique à apporter aux producteurs.

CCHAPITRE 1 : GENERALITESHAPITRE 1 : GENERALITES

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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CHAPITRE 1 : GENERALITES

La démarche opérationnelle consiste à identifi er avec précision...les besoins de régénération, à formuler des réponses adaptées et à planifi er leur mise en œuvre en impliquant les producteurs à l’ensemble du processus.La démarche opérationnelle comporte les étapes suivantes : le diagnostic participatif thématique, la prise de décision, la programmation et l’exécution.

Le Guide présente une démarche séquentielle de la régénération suivant cinq étapes : 1 - Diagnostic participatif thématique 2 - Prise de décision 3 - Programmation des activités 4 - Exécution des activités 5 - Suivi et évaluation

2.1. DIAGNOSTIC PARTICIPATIF THÉMATIQUELe diagnostic participatif est focalisé sur le thème de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier. Il est conduit par une équipe composée de producteurs, de vulgarisateurs et de personnes ressources.

2.1.1. ObjectifsLe diagnostic participatif sur le thème de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier vise trois objectifs essentiels : caractériser la plantation, identifi er les causes de la dégradation des vergers et prendre la décision qui s’impose.

Caractériser la plantation La caractérisation de la plantation se fait du point de vue de • son état de dégradation ; • sa densité ; • sa productivité ; • son âge.

CCHAPITRE 2 : HAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLEDEMARCHE OPERATIONNELLE

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Identifi er les causes de la dégradation des vergersLes facteurs qui sont à la base de l’état de dégradation des vergers doivent être repérés, discutés et validés de concert avec tous les acteurs au diagnostic participatif (producteurs, vulgarisateurs et personnes ressources).

Prendre la décision La décision à prendre doit découler logiquement de la caractérisation faite de la plantation et des causes identifi ées. Elle consiste à déterminer le type de régénération à pratiquer dans la plantation ; le type de régénération décidé devra apparaître comme le mieux adapté à l’état de cette plantation.

2.1.2. Etapes du diagnostic participatif

Le diagnostic participatif thématique se déroule en quatre étapes.

Première étapeElle consiste à observer et analyser les paramètres agronomiques de l’exploitation : • sol ; • état végétatif ; • état sanitaire ; • technologies utilisées ; • rendement.

Deuxième étapeElle consiste en des échanges avec les producteurs et les ouvriers agricoles, relativement aux observations faites dans l’exploitation agricole. Ces échanges doivent mettre en exergue les atouts et les contraintes de ladite exploitation.

Troisième étapeAu cours de cette étape, l’équipe de Diagnostic participatif doit exploiter les données recueillies sur la plantation.

Quatrième étape Les résultats du diagnostic de l’exploitation (ou la synthèse de l’exploitation des données) sont portés à la connaissance des producteurs. Ils permettent de prendre la décision relative au type de régénération à pratiquer.Lorsque le diagnostic aboutit à l’identifi cation de problèmes dont les solutions échappent au technicien, celui-ci doit en informer son responsable hiérarchique qui prendra la décision de recourir à des spécialistes.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

2.2. PRISE DE DÉCISIONLe diagnostic débouche sur une prise de décision qui peut être : • la réhabilitation ; • la replantation ; • la reconversion.Cette prise de décision de réhabiliter, de replanter ou de reconvertir une plantation doit être motivée par les critères ci-après.

2.2.1. Au plan de la réhabilitation

Les critères pour décider de la réhabilitation d’une plantation sont les suivants :

Densité de plantation • Pour le cacaoyer, cette densité doit être supérieure à 800 arbres productifs par hectare. • Pour le caféier, la densité doit être supérieure à 700 arbres productifs par hectare.La densité est évaluée au moyen de carrés de densité de 10 m sur 10 m répétés quatre fois.Dans le carré de densité, l’on ne doit pas considérer les arbres non productifs.

Les cacaoyers non productifs Pour le cacaoyer, les arbres considérés non productifs sont ceux ayant les caractéristiques suivantes : • la frondaison est ouverte et si dégradée qu’aucune action technique ne peut permettre de la corriger ; • l‘attaque de Loranthus (plante parasite) est si forte qu’aucune taille ne peut redonner de la vigueur aux arbres ; • le tronc est si dégradé que l’arbre n’a plus de possibilité de porter des cabosses ; • les arbres chétifs ne pouvant plus produire de cabosses ; • les arbres asséchés.

Les caféiers non productifs Pour le caféier, les arbres considérés non productifs sont : • les arbres chétifs ; • les arbres dont le tronc est dégarni avec des branches fructifères peu abondantes ; • les arbres ayant perdu leurs feuilles et dont l’état ne peut être corrigé par aucune action technique ; • les arbres asséchés.

Age de la plantationPour le cacaoyer, le critère d’âge ne doit pas être pris en compte ; c’est la densité de la plantation qui doit primer.

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

Pour le caféier, l’âge doit être compris entre 7 et 25 ans.

2.2.2. Au plan de la replantation

Les critères pour décider de la replantation portent sur la densité des arbres, l’âge de la plantation et la qualité du sol.

Densité des arbres • Pour le cacaoyer, cette densité doit être inférieure à 800 arbres productifs par hectare. • Pour le caféier, elle doit être inférieure à 700 arbres productifs par hectare.

La densité est évaluée au moyen de carrés de densité de 10 m sur 10 m, répétés quatre fois.Dans le carré de densité, l’on ne doit pas compter les arbres non productifs.

Cacaoyers non productifs Pour le cacaoyer, les arbres considérés non productifs sont ceux ayant les caractéristiques suivantes : • la frondaison ouverte et si dégradée qu’aucune action technique ne peut permettre de la corriger ; • l’attaque de Loranthus (plante parasite) est si forte qu’aucune taille ne permet de redonner de la vigueur aux arbres ; • le tronc est si dégradé que l’arbre n’a plus de possibilité de porter des cabosses ; • les arbres chétifs ne pouvant produire des cabosses.

En dehors de la densité, il faut tenir compte de l’importance des plages vides. Si ces endroits dépourvus de cacaoyers sont très importants en superfi cie, l’on doit opter pour une replantation totale.

Caféiers non productifs Pour le caféier, les arbres considérés non productifs sont ceux ayant les caractéristiques suivantes : • les arbres chétifs ; • les arbres dont le tronc est dégarni avec des branches fructifères peu abondantes ; • les arbres ayant perdu leurs feuilles et dont l’état ne peut être corrigé par aucune action technique ; • les arbres asséchés.

Age de la plantationPour le cacaoyer, l’âge doit être supérieur à 30 ans.Pour le caféier, l’âge doit être supérieur à 25 ans.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

2020

CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

Qualité du solLes sols propices à la culture du cacaoyer et du caféier sont ceux présentant les caractéristiques suivantes : • sol sablo argileux ; • absence de cuirasse à moins de 1,20 m de profondeur ; • sol bien drainé, c’est à dire ayant une couleur homogène ; • sol présentant moins de 50% d’éléments grossiers.

2.2.3. Reconversion

Lorsque la réhabilitation et la replantation ne sont pas possibles du fait de la mauvaise qualité du sol, il faut reconvertir la plantation. Les sols non propices à la culture du cacaoyer et du caféier sont ceux ayant les caractéristiques suivantes : • présence de cuirasse à moins d’un mètre de profondeur ; • sol hydromorphe ; • sol présentant plus de 50% d’éléments grossiers.

La reconversion consiste à remplacer partiellement ou totalement la culture existante par une autre mieux adaptée aux conditions du milieu. Le remplacement peut se faire en pratiquant des cultures vivrières ou des cultures pérennes autres que le cacaoyer et le caféier.

SYNTHÈSE DES CRITÈRES DE CHOIX DU TYPE DE RÉGÉNÉRATION

REGENERATION CULTURES CRITERES

Densité > 800 arbres productifsAge Pas important Densité > 700 arbres productifsAge 7-25 ansDensité < 800 arbres productifsAge > 30 ans Densité < 700 arbres productifsAge > 25 ansProduction < 500 kgSol :

• absence de cuirasse• Bien drainé• Moins de 50% d’éléments grossiers• Présence de cuirasse à moins d’un mètre• Sol hydromorphe• Sol présentant plus de 50% d’éléments grossiers

CACAO

CAFE

CACAO

CAFE

CAFE/CACAO

CAFE/CACAO

Réhabilitation

Replantation

Reconversion

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

2.3. PROGRAMMATION DES ACTIVITÉSElle consiste à programmer toutes les étapes de la réalisation des activités de régénération après le choix des technologies adaptées.

2.3.1. Choix des technologies

Les technologies adaptées à la situation observée doivent être choisies parmi toutes les technologies existantes (voir fi ches technico pédagogiques).

2.3.2. Identifi cation des activités

Toutes les activités à réaliser par les parties prenantes à la régénération des vergers doivent être décrites et expliquées aux producteurs.

2.3.3. Dispositions à prendre pour garantir le succès de la régénération

Afi n de garantir la réussite des opérations de régénération, les dispositions suivantes doivent être prises : • installation des plantes d’ombrage au moins un an avant la replantation des cacaoyers (bananiers, légumineuses arbustives, arbres natifs compatibles) ;

• traitement à la demande des jeunes plants contre les insectes nuisibles ;

• traitement des cultures légumières associées (gombo, aubergine, piment, tomate, etc.) contre les insectes en utilisant des produits adaptés à ces cultures légumières;

• accès aux intrants recommandés et leur application aux doses et périodes indiquées ; • maîtrise de l’enherbement.

2.3.4. Planifi cation des activités dans le temps

Les activités à réaliser doivent être décrites en détail, programmées et intégrées dans une matrice de calendrier d’activités (voir Matrice de planifi cation). La matrice doit préciser les activités, les échéances, les coûts additionnels, les indicateurs opérationnels de suivi ainsi que les responsabilités de chacun des acteurs. Ce document doit être établi et adopté avec les producteurs.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

2.3.5. Défi nition des indicateurs objectifs opérationnels de suivi

Les indicateurs opérationnels sont des paramètres d’appréciation de l’évolution des activités et de la culture concernée. Ils doivent être facilement observables et/ou mesurables par les producteurs eux-mêmes.Ces indicateurs doivent être arrêtés en accord avec les producteurs.Trois principaux indicateurs peuvent être suivis par le technicien et les producteurs. Ce sont : les indicateurs de l’état sanitaire des jeunes plants, de la croissance des plants et de la réhabilitation.

Indicateurs de l’état sanitaire des jeunes plants • Boursoufl ures à l’extrémité apicale; • Perforation des feuilles; • Présence de psylles à l’extrémité apicale; • Piqûre de mirides et de scolytes ; • Dégâts de termites, de criquets puants et de chenilles queue de rat ; • Desséchement des rameaux; • Galeries de borers.

Indicateurs de la croissance des plants • Formation de couronne entre le 6eme et le 8ème mois après plantation; • Existence de plusieurs tiges ou de gourmands par pied.

Indicateurs de la réhabilitation

• Niveau d’attaque des mirides et d’autres insectes • Pourriture brune; • Forte présence de Loranthus; • Production d’une campagne.

2.4. EXÉCUTION DES ACTIVITÉS

2.4.1. Réhabilitation

Les opérations relatives à la réhabilitation varient en fonction de chacune des deux cultures concernées.

Cas du cacaoyerEntretien (voir fi ches technico pédagogiques)Il consiste en :

• désherbage (au moins 4 passages par an) ;• taille d’entretien (égourmandage tous les 2 mois) ;• taille de restauration (élimination progressive du nombre de tiges par pied sans

2323

CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

causer de dommages à la plantation, la fi nalité étant de conserver une seule tige);

• récolte sanitaire.

Traitements phytosanitaires raisonnésIl importe de : • identifi er les maladies et les ravageurs ; • déterminer les seuils d’attaque ; • choisir les produits appropriés et homologués ; • élaborer le programme d’intervention.

La lutte phytosanitaire n’est effi cace que si elle implique des traitements chimiques couplés à des méthodes de lutte agronomique. La lutte agronomique se rapporte aux opérations suivantes : entretien, taille, égourmandage, réglage d’ombrage, élimination de Loranthus, etc. Fertilisation minérale et organiqueElle vise à : • appliquer des formules de fumures selon le stade de développement de la plante et le type de sol disponible (voir fi che technico pédagogique) ; • installer des légumineuses arborées : Glyricidia (voir fi che technique).

Cas du caféierEntretien Il concerne les opérations suivantes : (voir fi che technico pédagogique de conduite d’une caféière) • désherbage (au moins 4 passages par an) ; • taille d’entretien (égourmandage tous les 2 mois, réglage du nombre de tiges par pied) ; • récolte sanitaire.

Recépage Il doit être réalisé chaque 5 récoltes, selon les techniques suivantes : • recépage avec tire-sève ; • recépage à blanc.

Fertilisation minérale et organiqueElle vise à : • appliquer des formules de fumures selon le stade de développement de la plante et le type de sol disponible (voir fi che technico pédagogique) ; • associer des légumineuses : Gliricidia sepium et Albizzia guachapele (voir fi che technico pédagogique)

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

ReplantationLes opérations relatives à la replantation varient en fonction de chacune des deux cultures concernées.

Cas du cacaoyerIl existe quatre techniques de replantation du verger cacaoyer : • la replantation par bandes alternées ; • la replantation totale ; • la replantation sur jachère améliorée ; • la replantation sous vieux cacaoyers.

Cas du caféierDeux techniques sont disponibles (voir fi ches technico pédagogiques) : • la replantation totale associant caféier et légumineuses arbustives ; • la replantation totale associant caféier et cultures vivrières recommandées.

2.4.3. Détermination des responsabilités des acteurs

Il s’agit du rôle eff ectif que les techniciens, les producteurs et les coopératives doivent jouer dans la conduite des activités de régénération.

Les techniciensIls ont pour rôle de : • former les producteurs ; • suivre les applications ; • évaluer les applications ; • organiser les restitutions ; • collecter les informations sur les tests, les démonstrations et les applications.

Les producteursIl incombe aux producteurs de : • se former ; • réaliser les opérations programmées ; • participer à l’évaluation.

Les coopérativesElles ont pour rôle de : • informer et sensibiliser leurs membres ; • organiser la distribution des intrants ; • participer au suivi et à l’évaluation.

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE OPERATIONNELLE

C’est l’évaluation systématique et continue du progrès réalisé dans le temps par la collecte et l’analyse de l’information et l’utilisation de cette information pour améliorer le travail accompli. Le suivi et l’évaluation sont donc des outils permettant d’identifi er les points forts et les points faibles du processus de régénération et de prendre de bonnes et opportunes décisions. Ils doivent permettre d’évaluer et d’expliquer le niveau d’adoption et d’application des technologies de régénération.

Dans cette perspective, le technicien doit organiser : • les Visites d’échanges ; • les Journées du paysan ; • les Journées de restitution des résultats des tests et des démonstrations.

Les détails concernant les démarches des Visites d’échanges, des Journées du paysan et des Journées de restitution des résultats peuvent être consultés dans la seconde partie de ce Guide, à savoir le Dossier technique de la régénération.

CCHAPITRE 3 : SUIVI ET EVALUATIONHAPITRE 3 : SUIVI ET EVALUATION

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

2626

DEUXIEME PARTIE

DOSSIER TECHNIQUE DE LA REGENERATION

DES VERGERS DE CACAOYER ET DE CAFEIER

photo PROSTAB

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I - DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE I - DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE DES OUTILSDES OUTILS

LISTE DES OUTILS ET DE LEURS DÉMARCHES MÉTHODOLOGIQUES

1. Diagnostic thématique participatif2. Matrice de planifi cation 3. Champ école4. Analyse Agro Eco Système (AAES) 5. Mise en place des parcelles de démonstration en milieu paysan6. Mise en place des tests en milieu paysan7. Organisation d’une Journée de restitution des résultats des tests

et des démonstrations8. Organisation d’une visite d’échanges9. Organisation d’une journée du paysan

Photo STCP

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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1.1. DIAGNOSTIC PARTICIPATIF THÉMATIQUEDIAGNOSTIC PARTICIPATIF THÉMATIQUE

2. MATÉRIEL • Papier de conférence; • Marker; • Tableau; • Rétroprojecteur et Vidéo projecteur.

3. PROCÉDURE La démarche du Diagnostic Thématique Participatif comporte quatre étapes.

3.1. La préparation du diagnostic thématique

Elle consiste essentiellement en l’information des bénéfi ciaires concernés par le diagnostic et en la revue des données secondaires prévues sur le thème.

3.2. La conduite du diagnostic thématique

Les outils d’approche participative suivants sont utilisés : • Analyse des besoins des producteurs et priorisation (Arbre des problèmes, matrice de priorisation); • Calendrier cultural; • Historique de la plantation (Précédent cultural, matériel végétal, date de création); • Entretien semi structuré; • Transect.

Les informations à collecter sont les suivantes : • profi l sociodémographique du chef d’exploitation (âge, sexe, etc.) ; • historique de la plantation : âge, situation géographique, topo séquence, origine du matériel végétal ;

1. OBJECTIFLe Diagnostic Thématique Participatif est une approche méthodologique qui a pour objectif l’identifi cation et l’évaluation approfondie d’une préoccupation spécifi que ou particulière exprimée à l’issue d’un comité technique départemental ou dans certains cas à la demande expresse de producteurs lors de l’application d’un thème technique.

3131

I - DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE DES OUTILSI - DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE DES OUTILS

• solutions endogènes par rapport aux contraintes identifi ées concernant le thème du diagnostic ;

• données physiques de la plantation (nombre de plants, état des plants, rendements des 3 dernières récoltes, entretiens manuels et phytosanitaires…).

3.3. L’analyse des résultats du diagnostic thématique

et formulation des hypothèses de solution

Les résultats du diagnostic thématique sont analysés par les Techniciens Spécialisés en vue de formuler des hypothèses de solution qui feront l’objet de formation des producteurs selon un plan d’actions validé avec eux.

Lorsque les Techniciens Spécialisés n’ont pas suffi samment de recul par rapport à un problème rencontré au cours du Diagnostic thématique, ils se réfèreront à la recherche qui pourrait mettre en place des parcelles tests en milieu paysan ou en station suivant qu’elle possède des pistes de solution ou non.

3.4. La mise en œuvre des hypothèses de solution

Elle se fait sur les parcelles de démonstration à travers des formations dispensées par les Techniciens Spécialisés ou les Animateurs de Développement Rural ou encore sur les parcelles tests avec la participation des chercheurs, des vulgarisateurs et des producteurs.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

3232

2.2. DÉMARCHE D’UNE MATRICE DE PLANIFICATIONDÉMARCHE D’UNE MATRICE DE PLANIFICATION

2. MATÉRIEL • Cahier; • Tableau ; • Autres documents.

3. PROCÉDUREElle consiste à préciser les diff érentes étapes à suivre dans le cadre des activités à exécuter. La procédure obéit à la démarche suivante : • choix des objectifs (global et spécifi que) ; • défi nition des résultats à atteindre ; • choix des actions nécessaires pour atteindre chaque résultat ; • fi xation des indicateurs objectivement vérifi ables pour chaque action, chaque résultat et chaque objectif ; • défi nition des responsabilités et du chronogramme des actions.

MATRICE DE CADRE LOGIQUE

Logique des interventions

Indicateurs objectivement

vérifi ables

Sources de vérifi cation

Hypothèses / Risques

Objectif GlobalObjectif spécifi queRésultatsActivités

1. OBJECTIFElle sert à planifi er les actions à réaliser et à défi nir les responsabilités des diff érents acteurs.

3333

MATRICE DU PLAN D’OPÉRATION

Logique des interventions

Chronogramme ou Echéancier

Responsabilité des acteurs

Indicateurs objectivement

vérifi ables

Hypothèses /risques

Résultat 1Activité 1.1.Activité 1.2Résultats 2Activité 2.1Activité 2.2.Etc.…

2. DÉMARCHE D’UNE MATRICE DE PLANIFICATION2. DÉMARCHE D’UNE MATRICE DE PLANIFICATION

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

3434

3.3. CHAMP ECOLECHAMP ECOLE

2. MATÉRIEL

• Kit de formation;

• Fiches techniques.

3. PROCÉDURE Les étapes de mise en place d’un champ école sont les suivantes.

3.1. Information des partenaires (coopératives, OPA, bénéfi ciaires, autres structures partenaires, leaders d’opinion, etc.). Elle consiste en la : • sensibilisation des partenaires ; • proposition de facilitateurs (formateurs endogènes) par les coopératives ; • sélection des localités pour abriter les champs écoles paysans.

3.2. Formation des formateurs/facilitateursLes bénéfi ciaires de la formation sont les techniciens spécialisés, les animateurs du développement rural et les facilitateurs locaux.Cette formation se déroule sur 21 jours en deux ateliers, le premier d’une durée de deux semaines et le second d’une semaine.Le premier porte sur les outils de sensibilisation pour la mise en place des champs école et l’analyse de l’agroécosystème et la gestion des maladies et des insectes.Le second atelier porte sur le rappel des thèmes insuffi samment assimilés et les techniques de récolte et post récolte et sur le suivi et l’évaluation participatifs des activités de formation dans les champs écoles.

1. OBJECTIFLe Champ Ecole est une approche participative de formation des producteurs (école

sans murs) visant à développer les capacités d’observation et de prise de décision des

cacaoculteurs pour une bonne gestion de leur plantation.

3535

3.3. Sensibilisation et évaluation des besoins des communautés

3.3.1. Outils d’approche participative Les outils utilisés dans l’approche participative sont les suivants : • Jeu de rôles sur la dépendance : « Traversée de la rivière » ; • Priorisation et analyse des contraintes des producteurs (Arbre des problemes, Matrice de priorisation) ; • Calendrier cultural ; • Introduction au concept du travail des enfants.

3.3.2. Critères de choix des sites des champs écolesLes critères de choix des parcelles sont les suivants : • proximité du village ; • facilité d’accès ; • proximité d’une voie fréquentée ; • présence de problèmes pour lesquels il y a des solutions ; • représentativité de la parcelle par rapport aux parcelles de la localité.

Certaines parcelles sont à éviter de façon formelle. Ce sont : • les parcelles à gage ; • les parcelles d’héritage ; • les parcelles objet de litige.

3.3.3. Critères de choix des participantsLes participants, au nombre de 25 à 30, se composent de : • coopérateurs • propriétaires, • métayers, • femmes et jeunes exerçant dans l’exploitation.

Ces participants doivent être : • disponibles; • prêts à appliquer les thèmes de formation.

3.3.4. Critères de choix du propriétaireLe propriétaire à sélectionner doit : • être volontaire/disponible ; • ouvert aux innovations ; • accepter les autres producteurs sur sa parcelle ; • accepter de faire face aux dépenses du Champ Ecole Paysan ; • être membre de la coopérative.

3. CHAMP ECOLE3. CHAMP ECOLE

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

3636

3.4. Choix et délimitation du Champ Ecole Paysan

• validation par les facilitateurs des propositions des producteurs ; • délimitation : 0,25 ha pour la parcelle « Pratique Paysanne » (PP) et 0,25 ha pour la parcelle « Gestion Intégrée des Déprédateurs » (GID) ; • marquage des cacaoyers à observer : 15 arbres en PP et 15 arbres en GID ; • aménagement du site des restitutions : confection de sièges et de supports de tableaux.

3.5. Evaluation du niveau initial des participants / test de l’urne

ou ballot boxCette évaluation est faite au moyen du test de l’urne qui permet de vérifi er le niveau de connaissance de chaque producteur par rapport aux diff érents thèmes à développer sur le Champ Ecole Paysan.

3.6. Formation des producteurs dans le Champ Ecole Paysan

Elle se déroule de la manière suivante :• ouverture de la session ;• Analyse Agro Eco Système (AAES) / observations et report des données par les

participants au Champ Ecole Paysan ;• exercices de dynamique de groupe ;• sujet spécial technique sur les technologies de réhabilitation ;• sujet social (éventuellement) / sensibilisation à la lutte contre le VIH/SIDA, le travail

des enfants, le paludisme et la sante de la reproduction ;• évaluation de la session ;• clôture de la session.

La clôture consiste à rappeler le sujet spécial à développer au cours de la session prochaine de formation. La session se termine par une chanson, une prière ou une parole de joie.

3.7. Evaluation de la session de formation

A la fi n de chaque session, les participants évaluent l’attitude des facilitateurs et des participants et la pertinence des thèmes traités. La session de formation se termine par une prière, un chant ou une collation, etc.

3.8. Evaluation fi nale des participantsCette évaluation est faite au moyen du test de l’urne qui permet de vérifi er le niveau de connaissance de chaque producteur par rapport aux diff érents thèmes développés.

3737

pour savoir ce qui arrive à votre plante

pour comprendre les problèmes qui aff ectent vos plantes,

l’interaction entre les parasites et les ennemis naturels, la

nature des dégâts causés, etc.

d’engager la meilleure action pour résoudre vos

problèmes

en appliquant la décision prise pour résoudre les

problèmes identifi és

1. OBJECTIF DE L’ANALYSE DE L’AGRO-ÉCOSYSTÈME• Améliorer le sens de l’observation et les capacités de prise de décision des

participants• Enseigner aux planteurs la nécessité de prendre des décisions fondées sur une

observation attentive de l’agro-écosystème • L’analyse de l’agro-écosystème suit la démarche suivante : observer, apprendre,

décider et agir

4.4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)(AAES)

poOBSERVER

pou

l’int

natu

APPRENDRE

d

p

DÉCIDER

e

pAGIR

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

3838

2. MATÉRIELS

Les matériels nécessaires ci-dessous peuvent être adaptés sur le terrain.

• règle en bois ; • crayons de couleur ;• crayons ordinaires ; • marqueurs (3 couleurs diff érentes) • taille-crayons ;• machette ;• épingles ;• planche à dessin ;• gommes ;

• alcool;• fi oles ou sachets en plastique ;• fi lets à mailles fi nes ;• loupe ;• blocs notes ;• ruban de marquage ;• peinture ou autre produit pour

marquer les arbres ;• siffl et.

Remarque: il est important de disposer des exposés de l’analyse de l’agro-écosystème (AAES) de la précédente session de l’école paysanne.

3. PROCÉDURE

3.1. Préparation de l’AAES

Le champ de démonstration de l’école paysanne comprend deux parcelles. L’une montre la pratique courante des planteurs (parcelle pratique paysanne), et l’autre est la parcelle lutte intégrée où sont prises les décisions relatives à la gestion des cultures basée sur l’AAES. Les données de l’AAES sont recueillies dans les deux parcelles afi n de comprendre l’impact des nouvelles pratiques. Identifi er et marquer ces parcelles au cours de la première rencontre de l’école paysanne.

3.1.1. Constitution de groupes de travail

Diviser les participants en groupes de travail de 4-5 individus chacun, suivant le nombre total des participants. Chaque groupe peut faire des observations sur les parcelles lutte intégrée et pratique paysanne.

Cependant, pour réduire autant que possible le temps de travail, dans le cas où vous disposez de cinq groupes, trois groupes peuvent faire des observations sur la parcelle lutte intégrée et deux sur la parcelle pratique paysanne. Ces groupes de travail devront être conservés tout au long de la période de formation, mais on devra changer de parcelle de temps en temps. Chaque groupe choisit une personne pour relever toutes les données (cette tâche peut être rotative parmi les membres du groupe).

3939

3.1.2. Choix des arbres à observer

Ensuite, choisir au hasard et marquer 5 arbres qui seront observés par chaque groupe. Par exemple, s’il y a cinq groupes, choisir 30 arbres dont 15 sur la parcelle paysanne et 15 sur la parcelle lutte intégrée. Tout au long de la période de formation, les participants observent les caractéristiques agronomiques sur ces mêmes arbres (appelés arbres fi xes choisis).

Lors de la première session d’AAES, commencer par faire une rapide visite dans les parcelles de l’école paysanne et au-delà. Relever les informations portant sur les cacaoyers dans les deux parcelles et dans toute la cacaoyère (voir fi che de collecte des données de l’AAES). Les informations à considérer sont les suivantes : • variétés ; • âge approximatif des arbres (indiquer les variations) ; • pente (plane, douce, forte) ; • drainage (bon, moyen, mauvais) ; • ombrage (dense, moyen, léger, sans ombrage) ; • fertilité des sols (élevée, moyenne, faible) ; • nombre moyen de tiges par pied ; • nombre moyen de branches principales ; • distance moyenne entre les cacaoyers et les autres arbres ; • présence et dimension des espaces vides (grand, petit, aucun) ; • nombre moyen d’arbres d’ombrage par hectare.

3.2. Observations sur l’Agro-écosystème

Les observations doivent être faites tôt le matin (aux environs de 7h). Les participants pénètrent en groupes dans les parcelles école pour faire des observations et prendre des notes sur les conditions générales de la plantation, le climat, la physiologie des plantes, les types et nombre d’insectes et maladies, les symptômes d’attaque, les conditions de l’environnement autour du champ et pour rassembler les spécimens vivants. Ils doivent relever sur les séries de cinq arbres qui ont été sélectionnés, les données consignées dans la fi che de collecte de l’AAES. Par commodité et à cause des diffi cultés à utiliser les échelles, la plupart des observations sont faites sur les arbres jusqu’à deux mètres de hauteur, mais celles portant sur les dégâts des rongeurs doivent aller au-delà de deux mètres.

3.2.1. Observations sur l’environnement

A chaque session, noter les conditions ci-après au moment où vous aviez fait les observations : • le temps (ensoleillé, couvert, pluvieux) ; • la température (froide, moyenne, chaude) ; • l’humidité du sol (sec, frais, humide).

4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

4040

3.2.2. Observations sur les cacaoyers

A) Observations agronomiques à faire sur les arbres choisisElles portent sur : • le nombre de petites cabosses (cherelles) ; • le nombre de grosses cabosses immatures ; • le nombre de cabosses mûres ; • le nombre de gourmands sur les branches principales ; • le nombre de gourmands à la base du tronc ; • la présence de nouvelles pousses (aucune, peu, moyenne, importante) ; • la présence de plantes parasites telles que les loranthus (aucune, légère, moyenne,

importante).B) Observations à faire sur l’aspect général de la plantation

Après la première AAES, relever les observations suivantes, uniquement lorsqu’il y a eu des changements signifi catifs dans les parcelles de l’école paysanne : • ombrage (dense, moyen, léger, inexistant) ; • fertilité du sol (élevée, moyenne, faible) ; • nombre moyen de tiges par pied ; • nombre moyen de branches principales ; • distance moyenne entre les cacaoyers et les autres arbres ; • présence et dimension des espaces vides (grand, petit, inexistant) ; • nombre moyen d’arbres d’ombrage par hectare/demi-hectare.

C) Observations à faire sur les maladies et insectesA chaque session, observer attentivement les arbres choisis par rapport aux insectes et maladies. Compter tous les insectes que vous pouvez rencontrer et indiquer s’il s’agit d’un parasite ou d’un insecte utile. Rassembler tous les insectes que vous ne connaissez pas dans des bouteilles ou des sachets en plastique ; les ramener au lieu de rencontre pour voir si les autres participants peuvent les identifi er. Si vous reconnaissez la maladie ou l’insecte, il faut les enregistrer. Si vous ne les reconnaissez pas, les rassembler dans des bouteilles ou des sachets en plastique et les ramener au lieu de rencontre.

Par rapport aux maladies et aux insectes, les observations suivantes doivent être faites : • nombre de cabosses endommagées par les parasites (au-dessus de deux mètres pour les rongeurs) ; • nombre d’ennemis naturels ; • nombre de cabosses aff ectées par la maladie.

4141

Après avoir compté le nombre total des insectes et des cabosses malades sur les 5 arbres, calculer la moyenne par arbre, c’est-à-dire le nombre total trouvé divisé par 5.

• Comment observer

3.3. Dessin de l’agro-écosystèmeA l’ombre, près de la parcelle, chaque groupe fait sur une grande feuille de papier une représentation de toutes les observations faites sur le terrain. Dessiner un seul cacaoyer représentatif dans son état actuel de croissance, avec le soleil ou les nuages symbolisant le temps qu’il fait. Représenter les mauvaises herbes rencontrées et en indiquer le nombre et les espèces. À droite du cacaoyer, dessiner les ennemis naturels rencontrés et indiquer leur nombre. À gauche de l’arbre, dessiner les insectes nuisibles et les symptômes de maladie identifi és avec leur nombre ou leur degré d’abondance (voir tableau de présentation analyse agro-écosystème).

3.4. Analyse de l’agro-écosystèmeAprès discussion, les membres du groupe analysent et interprètent les informations recueillies sur le terrain. Ils discutent du stade de croissance de la plante et comparent le nombre de cabosses, de gourmands, la présence de nouvelles pousses et de plantes rampantes, de guis etc. parmi les arbres observés. Ils comparent également les maladies observées et le nombre et le type d’insectes nuisibles et leurs ennemis naturels. Le groupe tire les conclusions sur l’ensemble de la situation par rapport à l’AAES précédente. Il liste les observations relatives aux domaines à problèmes précis sur le dessin de l’AAES et en indique les causes possibles.

Pour chacun des arbres choisis au hasard : • Observer attentivement et compter tous les insectes que vous pouvez trouver et indiquer s’ils sont des parasites ou des insectes utiles. Rassembler tous les insectes que vous ne connaissez pas dans des bouteilles ou des sachets en plastique et les ramener au lieu de rencontre afi n de voir si les autres participants peuvent les identifi er.• Observer et noter le nombre de feuilles et de cabosses malades. Si vous reconnaissez la maladie, il faut la noter. Dans le cas contraire, il faut les réunir dans des bouteilles ou des sachets en plastique et les rapporter au lieu de rencontre. • Dénombrer les arbres où on trouve la plupart des insectes et des maladies.• Noter le nombre et les espèces de mauvaises herbes sur ou autour de l’arbre. Si vous n’êtes pas sûr qu’il s’agit d’une mauvaise herbe, la mettre dans un sachet en polythène et la rapporter au lieu de rencontre pour voir si les autres participants peuvent l’identifi er (voir fi che de données).

4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

4242

3.5. Prise de décision

La prise de décision constitue la dernière étape de l’analyse de l’agro-écosystème.Pour ce faire, les membres du groupe doivent poser les questions suivantes : • De quoi avons-nous besoin pour faire face aux problèmes observés ? • Si quelque chose doit être fait, comment doit-il être fait, quand doit-il être fait et quel en sera l’impact sur l’agro-écosystème ?

Les exemples de décisions sont les suivants : • nous ne savons pas à quoi ressemble un miride. Nous devons créer un « zoo d’insectes» pour identifi er les mirides et les dégâts qu’ils provoquent ; • le champ est propre, il n’est donc pas nécessaire de le désherber ; • nous ne comprenons pas le mode de propagation de la pourriture brune, nous faisons donc un exercice portant sur cette maladie ; • nous avons appris que l’épandage d’une solution salée peut permettre de lutter contre la mousse, nous faisons une expérience pour voir si cela marche.

Les décisions peuvent concerner : • le travail de champ ou les opérations de gestion de la culture ; (exemple : le désherbage, ....la récolte sanitaire, la suppression des gourmands, la pulvérisation ...de pesticides, etc.) ; • un exercice d’apprentissage de découverte pour s’informer sur un sujet – « le sujet ...spécial » (exemple : le cycle de l’insecte) ; • la conduite d’une expérimentation pour essayer quelque chose de nouveau.

N.B. Il faut faire la liste des décisions à prendre dans la colonne des recommandations

du dessin de l’AAES.

3.6. Restitution par les groupes d’observation Un représentant de chaque petit groupe présente les résultats et conclusions de son groupe à l’ensemble des participants. Ceci donne lieu à des débats, des questions et des mises au point complémentaires. Pour gagner du temps, une alternative consiste à ce qu’un groupe qui a fait des observations sur la parcelle lutte intégrée et l’autre sur la pratique paysanne fasse son exposé et demande aux autres groupes d’apporter des contributions complémentaires. On doit encourager les participants à faire des critiques et poser des questions au groupe qui expose. Parfois, la décision prise par un groupe peut être modifi ée ou rejetée par le reste des participants.

L’un des rôles importants du facilitateur consiste à relever les diff érences observées entre la parcelle pratique paysanne et la parcelle lutte intégrée en posant, par exemple, les questions ci-après : • Y a-t-il une diff érence dans la moyenne et le nombre total des cabosses (petites,

4343

...immatures, matures) rencontrées sur les arbres dans les parcelles pratique paysanne et

...lutte intégrée ? Comment pouvons-nous expliquer cette diff érence ? • Y a-t-il une diff érence entre ces deux types de parcelles relativement au nombre des ...cabosses aff ectées par la maladie ? Comment pouvons-nous expliquer cette diff érence ? • Y a-t-il une diff érence entre ces deux types de parcelles relativement au nombre de ...cabosses endommagées par les parasites ? Comment pouvons-nous expliquer cette ...diff érence ?

Après les exposés, le groupe doit aboutir à un consensus sur les actions à mettre en œuvre et quand. Les décisions sont appliquées au cours de la session suivante de l’école paysanne.

3.7. Application des décisions de l’analyse agro-écosystème

Les décisions prises au cours de la session de l’AAES sont appliquées selon un plan d’action adopté avec les participants. Certaines décisions importantes peuvent être appliquées immédiatement ou au cours de la session suivante. Les producteurs et les facilitateurs pourront poursuivre la réfl exion sur les thèmes qui nécessitent des recherches et des démonstrations à moyen ou long terme après la formation.

4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)

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4444

FICHE DE DONNÉES GÉNÉRALES, ENVIRONNEMENTALES ET AGRONOMIQUES

Date : ……...........................……… Groupe : ............……............……............Village : ............……..............…… Type de parcelle (lutte intégrée, pratique paysanne) : ............……............….........

Informations générales sur les parcelles école et

l’ensemble de la plantation

(à relever à la première session de l’AAES)

VariétésAge approximatif des arbres (indiquer la fourchette)Pente (plane, douce, forte)Drainage (bon, moyen, mauvais)

Informations générales sur les parcelles école et l’ensemble de la plantation (à relever lors de la

première AAES et lorsque des changements sont observés)

Ombrage (dense, moyen, léger, inexistant)Fertilité du sol (élevée, moyenne, faible)Nombre moyen de tiges par groupe Nombre moyen de branches principalesDistance moyenne entre les cacaoyers et les autres arbresPrésence et dimension des espaces vides (grand, petit, inexistant)Nombre moyen d’arbres d’ombrage par hectareDonnées sur l’environnement (à recueillir à chaque session)Temps (ensoleillé, nuageux, pluvieux)Température (froide, moyenne, chaude)Humidité du sol (sec, frais, humide)

Paramètres agronomiques

(à relever à chaque session)Total

Moyen-

ne1 2 3 4 5

Nombre de petites cabosses (cherelles)*Nombre de grosses cabosses immatures* Nombre de grosses cabosses immatures*Nombre de cabosses mûres *

Nombre de gourmands sur la branche principale*Nombre de gourmands à la base du tronc*

Présence de nouvelles pousses (aucune, peu = 25% < de la frondaison ; moyenne = plusieurs branches ; dense = presque toutes les branches)

4545

Présence de plantes parasites et de mousses (rien, faible, moyenne, forte)

Santé de la planteNombre de cabosses endommagées par les parasites

(au-dessus de 2 m pour les rongeurs seulement)

Faire la liste des parasites :

1.

2.

3.

4.

Nombre d’ennemis naturels

Faire la liste des ennemis naturels

1.

2.

3.

4.

Nombre des cabosses atteintes par la maladie

Faire la liste des maladies:

1.

2.

3.

4.

Faire la liste des mauvaises herbes :

1.

2.

3.

4.

* Jusqu’à 2 mètres

4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)4. ANALYSE AGRO ECO SYSTÈME (AAES)

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

4646

REPRÉSENTATIONS DE L’AGRO-ÉCOSYSTÈME

Nom du groupe : …...................... Type de parcelle : lutte intégrée ou pratique paysanne

Date: …..................................…… N° AAES: ….....................................……

Données agronomiques et informations générales(voir fi ches de relevé)

Temps (Représenter le temps au moment où vous avez fait vos observations)(voir les fi ches de relevé)

À gauche de l’arbre Dessiner un cacaoyer À droite de l’arbre

Dessiner les parasites et les symptômes des maladies

rencontrés et indiquer leur nombre ou densité

(voir fi ches de relevé)

Au pied de l’arbre, dessiner les mauvaises herbes ren-contrées et indiquer leurs

nombre et espèces.(voir fi ches de relevé)

Dessiner les ennemis natu-rels rencontrés et indiquer

leur nombre ou densité(voir fi ches de relevé)

Observations Causes possiblesRecommandations

du groupe

4747

1. OBJECTIFLa parcelle de démonstration vise à former les producteurs sur une technologie éprouvée mais insuffi samment appliquée par les exploitants.

5.5. MISE EN PLACE D’UNE PARCELLE DE MISE EN PLACE D’UNE PARCELLE DE DÉMONSTRATION EN MILIEU PAYSAN DÉMONSTRATION EN MILIEU PAYSAN

2. MATÉRIEL

• Petit matériel agricole : daba, machette, cordeau, mètre ruban, houe, etc;

• Matériel végétal; • Intrants; • Fiche technico pédagogique.

3. PROCÉDURE

3.1. Diagnostic de la parcelleIl consiste à identifi er les thèmes qui feront l’objet de démonstration et à planifi er leur réalisation.

3.1.1. Outils d’approche participative utilisés :

• Analyse des besoins des producteurs et priorisation (Arbre des problèmes, matrice de priorisation); • Calendrier cultural; • Historique de la plantation; • Entretien semi structuré; • Transect.

3.1.2. Informations à collecter

• Profi l sociodémographique du chef d’exploitation (âge, sexe, etc.); • Historique de la plantation : âge, situation géographique, topo séquence, origine du matériel végétal; • Solution endogène par rapport aux contraintes identifi ées; • Données physiques de la plantation (nombre de plants, état de plants, rendements des 3 dernières récoltes, entretiens manuels et phytosanitaires pratiques post-récolte).

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

4848

3.2. Mise en place de la parcelle de démonstration

3.2.1. Critères de choix de la parcelle

Pour le choix de la parcelle, il faut tenir compte des critères suivants :• accessibilité de la parcelle ;• disponibilité du producteur ;• disponibilité de la main-d’œuvre ;• taille de la parcelle (au moins 0, 25 ha);• âge de la parcelle ;• nombre et état sanitaire des plants vivants ;• rendement des dernières récoltes.

3.2.2. Préparation de la mise en œuvre de la démonstration

Elle se fait de la manière suivante :• caractérisation morphologique des sols : toposéquence, profondeur, taux

d’éléments grossiers, drainage interne, texture ; • validation du programme des activités à mener avec les producteurs : s’accorder

sur quoi faire, qui doit le faire et comment le faire.

3.2.3. Implantation de la démonstration

L’activité est réalisée selon le calendrier cultural et le contenu de la fi che technique ; elle est faite en accord avec tous les acteurs impliqués dans sa réalisation. Elle comporte les étapes suivantes :

• délimitation de la parcelle ;• matérialisation de la parcelle (piquets ou peinture, etc.) ;• réalisation des travaux manuels indispensables conformément au protocole.

3.3. Formation des producteurs

Elle est basée sur la fi che technique et est réalisée tous les 15 jours. La formation est animée par les techniciens du Conseil agricole.Les producteurs impliqués dans la formation (25 à 30 individus) sont regroupés sur la parcelle.

3.4. Suivi de la démonstration

Le suivi de la démonstration est eff ectué par le technicien spécialisé. Il consiste à veiller à l’exécution régulière des activités prévues sur la parcelle de démonstration et à l’application des thèmes.

4949

Les observations eff ectuées portent généralement sur :

• les taux de mortalité ;• l’état sanitaire ;• la hauteur ;• le diamètre au collet ;

• le taux de couronnement (pour le cacaoyer);• le nombre de nœuds fructifères (pour le caféier) ; • les temps et coûts des travaux ;• le taux de présence aux activités de

démonstration.

3.5. Suivi des applications

Les observations eff ectuées portent généralement sur :

• le nombre de producteurs ayant appliqué le thème et la superfi cie correspondante; • le calendrier d’exécution des travaux.

3.6. Evaluation de la parcelle de démonstration

L’évaluation comprend deux niveaux : • l’évaluation continue ; • l’évaluation fi nale .

L’évaluation continue consiste à mesurer le niveau de réalisation des diff érentes activités programmées. Elle permet de mesurer la progression des réalisations, d’établir les écarts et de prendre les mesures correctives nécessaires. Cette évaluation permet d’intégrer les aléas de tous ordres afi n de réduire leurs eff ets sur la démonstration.L’évaluation fi nale intervient au terme de l’activité. Elle a pour objet de : • faire la synthèse des activités réalisées ; • faire le bilan des activités réalisées ; • recueillir les avis des participants ; • formuler des recommandations.

Cette évaluation regroupe l’ensemble des participants afi n de tirer les conclusions de la démonstration et décider de la suite à donner.

5. MISE EN PLACE D’UNE PARCELLE DE DÉMONSTRATION EN MILIEU PAYSAN5. MISE EN PLACE D’UNE PARCELLE DE DÉMONSTRATION EN MILIEU PAYSAN

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

5050

3.7. Acteurs et responsabilités

ACTEURS

ACTIVITÉSVULGARISATION PAYSANS

Diagnostic de la parcelle X* X

Elaboration des fi ches de collecte X*

Fournitures et intrants X*

Main-d’œuvre X*

Petit matériel X X*

Suivi (collecte de données) X* X

Exploitation et analyse X* X

Evaluation X* X

* Responsable de l’activité

5151

6.6. MISE EN PLACE DES TESTS EN MILIEU MISE EN PLACE DES TESTS EN MILIEU PAYSAN PAYSAN

1. OBJECTIFIl consiste à valider avec les producteurs et à faciliter l’adoption des techniques confi rmées en station de recherche.

2. MATÉRIEL • Petit matériel agricole : daba, machette, cordeau, mètre ruban, houe, etc; • Matériel végétal; • Intrants; • Protocole.

3. PROCÉDURE 3.1. Diagnostic de la plantation

Il consiste à identifi er les thèmes qui feront l’objet de test et à planifi er leur réalisation.

3.1.1. Outils d’approche participative utilisés

• Analyse des besoins des producteurs et priorisation (Arbre des problèmes, matrice de priorisation); • Calendrier cultural; • Historique de la plantation; • Entretien semi structuré; • Transect.

3.1.2. Informations à collecter

• Profi l sociodémographique du chef d’exploitation (âge, sexe, etc.); • Historique de la plantation : âge, situation géographique, topo séquence, origine du matériel végétal; • Solution endogène par rapport aux contraintes identifi ées; • Données physiques de la plantation (nombre de plants, état des plants, rendements des 3 dernières récoltes, entretiens manuels et phytosanitaires pratiques post-récolte).

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

5252

3.2. Mise en place de la parcelle test

3.2.1. Critères de choix de la parcelle

Pour le choix de la parcelle, il faut tenir compte des critères suivants : • accessibilité de la parcelle ; • disponibilité du producteur ; • disponibilité de la main-d’œuvre ; • taille de la parcelle (au moins 1 ha) ; • âge de la parcelle ; • nombre et état sanitaire des plants vivants ; • rendement des trois dernières récoltes.

3.2.2. Préparation de la mise en œuvre de la démonstration • Caractérisation morphologique des sols : toposéquence, profondeur, taux d’éléments grossiers, drainage interne, texture. • Validation du programme des activités à mener avec les producteurs : s’accorder sur quoi faire, qui doit le faire et comment le faire.

3.2.3. Implantation du test

L’activité se réalise au cours de la période la plus favorable en accord avec tous les acteurs impliqués dans sa réalisation et selon le protocole participatif et les étapes suivantes : • délimitation de la parcelle ; • matérialisation de la parcelle (piquets ou peinture, etc.) ; • réalisation des travaux manuels indispensables et conformément au protocole.

3.3. Suivi de la parcelle

Le suivi de la parcelle consiste à veiller à l’exécution régulière des activités prévues. Il est fait selon une périodicité et une programmation consensuelle consistant à collecter et à traiter les données relatives à la croissance, à l’état sanitaire et à la production.Les observations portent généralement sur : • les taux de mortalité ; • la hauteur ; • le diamètre au collet ; • le taux de couronnement (cacao) ; • les temps et coûts des travaux.

5353

3.5. Evaluation de la parcelle test

Elle comprend deux niveaux : • l’évaluation continue ; • l’évaluation fi nale.

L’évaluation continue consiste à mesurer le niveau de réalisation des diff érentes activités programmées. Elle permet de mesurer la progression des réalisations, d’établir les écarts et de prendre les mesures correctives nécessaires. Cette évaluation permet d’intégrer les aléas de tous ordres afi n d’en réduire les eff ets sur le test.

L’évaluation fi nale intervient au terme de l’activité. Elle a pour objet de : • faire la synthèse des activités réalisées ; • faire le bilan des activités réalisées ; • recueillir les avis des participants ; • décider de la reformulation ou la diff usion des thèmes.

Cette évaluation regroupe l’ensemble des participants afi n de tirer les conclusions du test et décider de la suite à donner.

3.6. Acteurs et responsabilités

ACTEURS

ACTIVITÉSRECHERCHE

VULGARI-SATION

PAYSANS

Diagnostic de la parcelle X* X

Elaboration des fi ches de collecte X* X

Fournitures et intrants X*

Main-d’œuvre X*

Petit matériel X X*

Suivi (collecte de données) X X* X

Exploitation et analyse X* X X

Evaluation X X* X

* Responsable de l’activité

6. MISE EN PLACE DES TESTS EN MILIEU PAYSAN6. MISE EN PLACE DES TESTS EN MILIEU PAYSAN

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

5454

1. OBJECTIFLa journée de restitution des résultats des démonstrations a pour objectif de présenter les résultats obtenus issus des observations faites sur la parcelle de démonstration par le TS (ou dans le cas du village SARS par une équipe mixte R/D). Cette journée est postérieure à celle relative à l’évaluation du test.

2. MATÉRIEL

• Papier de conférence • Marker; • Fiche d’observation du T.S.; • Autre matériel en fonction du thème de la visite; • Rapport d’activités.

3. PROCÉDURE

Lors de cette journée, la démarche suivie est la suivante :

3.1. Invitation des acteurs et des partenaires

Les participants à la journée sont invités par les vulgarisateurs ayant suivi les tests et par les participants aux sessions de formation sur les parcelles de démonstration. Les invités sont généralement les leaders d’opinion (chef de village, Autorités administratives, Mutuelles de développements), les responsables des coopératives locales, les producteurs non participants aux sessions de formation sur les parcelles de démonstration et les chercheurs. En plus des producteurs participants aux sessions de formation sur les parcelles de démonstration, au plus 50 personnes pourront prendre part à cette journée en tant qu’invité afi n de mieux réaliser les échanges entre les participants.

7.7. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DE RESTITUTION DES RÉSULTATS DE RESTITUTION DES RÉSULTATS DES TESTS ET DES DÉMONSTRATIONS DES TESTS ET DES DÉMONSTRATIONS

5555

3.2. Lecture du rapport d’analyse, discussions et échanges

sur les acquis disponibles

Le vulgarisateur ayant réalisé le suivi et l’analyse des résultats des informations collectées présente son rapport. Des échanges sont ensuite engagés avec les participants à la journée en vue d’en tirer les diff érents enseignements.

3.3. Exposition

Les travaux pratiques réalisés par les producteurs impliqués dans la conduite des tests ou des démonstrations peuvent éventuellement être exposés aux participants à la journée.

7. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DE RESTITUTION DES RÉSULTATS DES TESTS ET DES DÉMONSTRATIONS7. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DE RESTITUTION DES RÉSULTATS DES TESTS ET DES DÉMONSTRATIONS

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

5656

1. OBJECTIFLa visite d’échanges a pour objectif l’approfondissement des acquis de la recherche à l’issue de leur démultiplication au niveau local (journée paysanne) et à leur adoption au niveau départemental voire national ou international.

2. MATÉRIEL

• Papier de conférence; • Marker; • Autre matériel en fonction du thème de la visite.

3. PROCÉDURELa démarche logique de réalisation d’une visite d’échanges est :

3.1. Sélection du/des sujet(s) et élaboration du programme

de la visite

Les vulgarisateurs (le Technicien Spécialisé ou l’Animateur de Développement Rural), les facilitateurs endogènes (les Paysans Relais) ainsi que les participants aux sessions de formation sur le champ école ou la parcelle de démonstration choisissent un ou deux sujets qui feront l’objet du ou des thèmes de la journée. Une fois le ou les sujets défi nis, une proposition de date est faite au Conseil d’Administration de la Coopérative ou aux autorités locales en vue de leur participation eff ective à cette journée.

3.2. Invitation des participants à la visite d’échanges

Les participants à la journée du paysan sont invités par les participants aux sessions de formation sur les champs écoles paysans, les facilitateurs endogènes, les membres du Conseil d’Administration de la coopérative et les autorités locales. Les invités sont généralement les leaders d’opinion (chef de village, Autorités administratives, Mutuelles de développement), les responsables des coopératives locales, les producteurs non participants aux sessions de formation sur les champs écoles paysans et les parcelles de démonstration.

8.8. ORGANISATION D’UNE VISITE D’ÉCHANGES ORGANISATION D’UNE VISITE D’ÉCHANGES

5757

3.3. Déroulement de la visite d’échanges

Le déroulement d’une visite d’échanges se fait de la manière suivante :• ouverture ;• introduction (presétations des objectifs de la visite d’échanges);• présentationdes principaux acteurs ;• discussions. Echanges sur les acquis ;• identifi cation des points d’intérêt pour le développement ;• etc.

8. ORGANISATION D’UNE VISITE D’ÉCHANGES8. ORGANISATION D’UNE VISITE D’ÉCHANGES

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

5858

9.9. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DU PAYSAN ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DU PAYSAN

1. OBJECTIFLa Journée du Paysan a pour objectif de :

• partager les connaissances des participants aux sessions de formation sur les champs écoles paysans ou sur les parcelles de démonstration avec d’autres producteurs ;

• renforcer l’apprentissage des participants aux sessions de formation sur les champs écoles paysans ou sur les parcelles de démonstration ;

• encourager les non-participants à assister aux sessions de formation sur les champs écoles paysans ou sur les parcelles de démonstration.

2. MATÉRIEL

• Papier de conférence;

• Marker; • Autre matériel en fonction du thème à développer (fi ches technico pédagogiques ou protocoles pour les champs écoles paysans).

3. PROCÉDURELa réalisation d’une journée du paysan s’eff ectue selon les étapes suivantes :

3.1. Sélection du/des sujet(s) et élaboration du programme

avec les participants aux sessions de formation

Les vulgarisateurs (le Technicien Spécialisé ou l’Animateur de Développement Rural), les facilitateurs endogènes (les Paysans Relais) ainsi que les participants aux sessions de formation sur le champ école ou la parcelle de démonstration choisissent un ou deux sujets qui feront l’objet du ou des thèmes de la journée. Une fois le ou les sujets défi nis, une proposition de date est faite au Conseil d’Administration de la Coopérative en vue de sa participation eff ective à cette journée.

5959

3.2. Invitation des participants à la journée du paysan

Les participants à la journée du paysan sont invités par les participants aux sessions de formation sur les champs écoles paysans, les facilitateurs endogènes et les membres du Conseil d’Administration de la coopérative. Les invités sont généralement les leaders d’opinion (chef de village, Autorités administratives, Mutuelles de développements), les responsables des coopératives locales, les producteurs non participants aux sessions de formation sur les champs écoles paysans et les parcelles de démonstration

3.3. Déroulement de la journée du paysan

La journée du paysan dure au maximum 3 heures. Elle se fait de la manière suivante :• ouverture ;

• introduction par le Chef de classe et le facilitateur endogène ;

• présentation et explication de l’Analyse de l’Agro Eco Système (AAES).

Les participants aux sessions de formation se répartissent en 3 groupes afi n d’expliquer aux non participants les diff érentes étapes de réalisation de l’AAES.

• Groupe 1 : Observations. Les participants expliquent ce qu’ils observent et pourquoi ils le font.

• Groupe 2 : Dessin de l’écosystème observé réalisé par les participants

• Groupe 3 : Pratique du sujet spécial (Thèmes de la journée). Un participant et le facilitateur endogène expliquent comment la décision a été prise pour mettre en pratique le ou les thèmes choisis. Ils expliquent le pourquoi de chaque séquence de la mise en œuvre du ou des thèmes développés.

Toutes les explications se font sous la supervision du vulgarisateur qui fait de temps en temps des apports techniques.

• Discussions : échanges entre les producteurs.

• Témoignages des producteurs ayant appliqué le ou les thèmes développés au cours de cette journée.

• Clôture/Rafraichissement ou repas si possible. Le rafraichissement est fourni par la communauté ou la coopérative, si elle en éprouve le besoin.

• Rédaction du rapport de la journée par le Technicien Spécialisé en Cultures Pérennes (TS-CP).

9. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DU PAYSAN9. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE DU PAYSAN

II - FICHES TECHNICO PEDAGOGIQUESII - FICHES TECHNICO PEDAGOGIQUES

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

6262

Fiche 1 : Technique de conduite d’une pépinière de cacaoyer

Fiche 2 : Technique d’installation d’une pépinière de caféier sous tunnel

Fiche 3 : Technique de conduite d’une plantation de cacaoyer

Fiche 4 : Technique de conduite d’une plantation de caféier

Fiche 5 : Technique de recépage d’une caféière

Fiche 6 : Technique d’amélioration d’une jachère

Fiche 7 : Technique de replantation par bandes alternées

Fiche 8 : Technique de replantation totale

Fiche 9 : Technique d’association caféiers-légumineuses : caféier et Gliricidia sepium ou Albizzia guachapele

Fiche 10 : Technique de culture du cacaoyer sur jachère arborée

Fiche 11 : Répertoire des arbres natifs incompatibles avec le cacaoyer

Fiche 12 : Technique de fertilisation minérale du caféier et du cacaoyer

Fiche 13 : Technique de récolte et de traitement poste-récolte

LISTE DES FICHES TECHNICO-PÉDAGOGIQUESLISTE DES FICHES TECHNICO-PÉDAGOGIQUES

6363

La pépinière consiste à élever les jeunes plants sous ombrière. Cette opération permet d’éviter d’exposer les jeunes plants dans la plantation où les risques de mortalité sont énormes.

1. Justifi cations

• Non maîtrise de l’installation d’une pépinière cacao; • Non maîtrise de la conduite d’une pépinière cacao.

2. Objectif technico-pédagogique

Les apprenants doivent être capables d’installer et de conduire une pépinière de cacao.

FICHE 1. FICHE 1. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PÉPINIÈRE

DE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

6464

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)FICHE 1. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PÉPINIÈRE DE CACAOYERFICHE 1. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PÉPINIÈRE DE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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FICHE 1. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PÉPINIÈRE DE CACAOYERFICHE 1. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PÉPINIÈRE DE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

6868

4. Résultats attendus

• Plants vigoureux prêts à être plantés; • Plants sains.

5. Recommandations

• Construire l’ombrière loin des gros arbres pour éviter l’excès d’ombrage et leur chute sur la pépinière; • Ne pas arroser quand il a plu la veille; • Veiller au réglage de la lumière; • Choisir le site de la pépinière à proximité d’un point d’eau; • Utiliser de la terre humifère dans les sachets; • Reclasser les plants selon leur taille.

6969

Les baguettes prélevées dans les parcs à bois (Août – Décembre) séjournent 6 à 10 mois en pépinière.

1. Justifi cation

• Facilité de distribution des baguettes que le boutures enracinées, fragiles à la manipulation; • Repiquage direct des boutures les sachets; • Absence de manipulation de racines dont la fragilité lors du transport entraîne d’importantes pertes; • Absence de double stress dû au repiquage unique dans le sachet; • Durée d’élevage en pépinière plus courte; • Taux de réussite supérieure au bouturage en bacs (plus de 90% contre 60 à 70% dans les bacs).

2. Objectif pédagogique

• Etre capable de conduire une pépinière de caféier sous tunnel.

3. Séquences

• Choix du site; • Construction de l’ombrière; • Construction du tunnel; • Remplissage des sachets; • Rangement des sachets remplis; • Repiquage; • Arrosage; • Désherbage; • Lutte contre les aléas; • Suppression de la gaine.

FICHE 2. FICHE 2. TECHNIQUE D’INSTALLATION D’UNE PÉPINIÈRE

DE CAFÉIER SOUS TUNNEL

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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QU

OI

FAIR

E ?

QU

AN

D L

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E ?

CO

MM

EN

T L

E

FA

IRE

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QU

OI

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Co

nst

ruc

tio

n

du

tu

nn

el

Tout

jus

te a

près

le

repi

quag

e

- Con

stru

ire u

ne

arm

atur

e de

50

à 75

cm

de

haut

eur

avec

des

mat

éria

ux

loca

ux (b

ois

ou

bam

bou

fend

u)

arqu

ée

- Att

ache

r à c

es

arce

aux,

au

dess

us

de la

voû

te e

t sur

les

côté

s de

s tr

aver

ses

(boi

s de

5 à

10

m,

bam

bou

fend

u ou

ra

chis

de

feui

lles

de

palm

e)

- Cou

vrir

d’un

e bâ

che

(ou

fi lm

) pla

stiq

ue.

La b

âche

ser

a po

sée

dès

le re

piqu

age

des

cros

sett

es d

ans

les

sach

ets.

- Pou

r un

hect

are

de

pépi

nièr

e, le

tunn

el

a un

e di

men

sion

de

1,4

0 m

sur

15

m.

Cela

néc

essi

te u

ne

bâch

e de

2m

de

larg

eur s

ur 2

4 m

.

Sous

l’om

briè

re

Pour

lais

ser p

asse

r la

lum

ière

et l

a ch

aleu

r néc

essa

ires

a la

cro

issa

nce

des

plan

ts

Mat

éria

ux lo

caux

, ba

mbo

u, fi

lm

plas

tique

3. C

onte

nu (s

uite

)FICHE 2. TECHNIQUE D’INSTALLATION D’UNE PÉPINIÈRE DE CAFÉIER SOUS TUNNELFICHE 2. TECHNIQUE D’INSTALLATION D’UNE PÉPINIÈRE DE CAFÉIER SOUS TUNNEL

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

7272

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OI

FAIR

E ?

QU

AN

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QU

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AV

EC

QU

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AIR

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Re

mp

liss

ag

e

de

s sa

che

ts

Au m

oins

15

jour

s av

ant

la

réce

ptio

n de

s ba

guet

tes

Rem

plir

les

sach

ets

avec

de

la

bo

nne

terr

e hu

mifè

re (t

erre

de

sur

face

réc

olté

e en

fo

rêt

avec

30

%

d’ar

gile

)

Près

de

l’om

briè

re p

our

faci

liter

le tr

ansp

ort

- Fav

oris

er le

velo

ppem

ent

des

jeun

es p

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s

- Sac

hets

pla

stiq

ues

noirs

per

foré

s en

bas

de

dim

ensi

ons:

22

à 2

7 cm

de

long

ueur

et 1

2,5

à 15

cm

de

diam

ètre

- Ter

re h

umifè

re- B

oîte

- Pai

re d

e ga

nts

- Tam

is- D

aba

- Mac

hett

e

Ra

ng

em

en

t d

es

sach

ets

re

mp

lis

Au m

oins

15

jour

s av

ant

la

réce

ptio

n de

s ca

boss

es

Dis

pose

r le

s sa

chet

s su

r des

pla

tes b

ande

s de

1,4

m d

e la

rge

de

10 s

ache

ts. E

vite

r de

pare

r le

s sa

chet

s po

ur é

cono

mis

er e

n fi l

m p

last

ique

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s le

tunn

el e

t dan

s le

s pl

ates

ban

des

- Pou

r le

bon

déve

lopp

emen

t de

s je

unes

pla

nts

- Fac

ilite

r l’a

rros

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et le

s en

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iens

(d

éshe

rbag

e,

trai

tem

ent

inse

ctic

ide)

- Boi

s ou

bam

bou

- Sac

hets

rem

plis

7373

QU

OI

FAIR

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QU

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QU

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AIR

E ?

Re

piq

ua

ge

Dès

cept

ion

des

bagu

ette

s

- arro

ser m

odér

émen

t les

sa

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s si n

éces

saire

s

- pra

tique

r un

trou

au

cent

re d

u po

t à l’a

ide

d’un

pla

ntoi

r ou

bâto

n su

ffi sa

mm

ent p

our

impl

ante

r la

bagu

ette

- tas

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rude

mm

ent

avec

le b

out d

es d

oigt

s en

ajo

utan

t de

la te

rre

de p

réfé

renc

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che

et

pulv

érul

ente

- im

méd

iate

men

t apr

ès

le re

piqu

age

proc

éder

à

un a

rrosa

ge co

pieu

x

Au n

ivea

u de

s sa

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s re

mpl

is e

t ran

ges

Pour

que

la re

pris

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isse

se

faire

no

rmal

emen

t

Bagu

ette

s de

caf

é co

mpr

enan

t au

moi

ns c

inq

clon

es

Arr

osa

ge

Tous

les

2 ou

3 m

ois

aprè

s pl

anta

tion

- l’ar

rosa

ge se

ra

jour

nalie

r pen

dant

les

15 jo

urs q

ui su

iven

t le

repi

quag

e

- app

lique

r un

gran

d ar

roso

ir (1

5 l)

pour

3

m d

e pl

ate-

band

e en

viro

n

- l’ar

rosa

ge se

fera

en

suite

: *

en

saiso

n sè

che

tous

le

s 2 jo

urs

* e

n sa

ison

des p

luie

s, ap

rès 4

jour

s san

s pl

uie

Au n

ivea

u de

s sa

chet

s

Pour

une

cro

issa

nce

des p

lant

sPa

rce

que

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jeun

es

plan

ts

ont

beso

in

d’êt

re f

réqu

emm

ent

arro

sés

arro

soir

FICHE 2. TECHNIQUE D’INSTALLATION D’UNE PÉPINIÈRE DE CAFÉIER SOUS TUNNELFICHE 2. TECHNIQUE D’INSTALLATION D’UNE PÉPINIÈRE DE CAFÉIER SOUS TUNNEL

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

7474

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OI

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beso

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e fa

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ntir

man

uelle

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tD

ans

les

sach

ets

Entr

e le

s sa

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s Po

ur é

vite

r la

conc

urre

nce

hydr

ique

)da

bas

Lu

tte

co

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e

les

alé

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- lut

ter c

ontr

e le

s in

sect

es- l

utte

r con

tre

les

mal

adie

s- l

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r con

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les

care

nces

nu

triti

onne

lles

Au n

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u de

l’om

briè

rePo

ur fa

voris

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cr

oiss

ance

des

pl

ants

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ides

Pest

icid

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Su

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ress

ion

d

u t

un

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l

Au

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de

tr

ois

moi

s lo

rsqu

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s je

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on

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tre

deux

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troi

s pa

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de fe

uille

s

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enle

vée

man

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t -

allé

ger

prog

ress

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ent

l’om

briè

re e

n fi n

de

séjo

ur

des

plan

ts e

n pé

pini

ère

afi n

que

ce

ux-c

i pas

sent

au

moi

ns 1

5 jo

urs

à 3

sem

aine

s en

pl

eine

lum

ière

av

ant p

lant

atio

n

Au n

ivea

u de

l’om

briè

rePo

ur a

ccou

tum

er le

s pl

ants

pou

r la

mis

e en

pla

ceA

la m

ain

7575

Le cacaoyer appartient à la famille des Sterculiacées et au genre Théobroma. On distingue trois groupes de cacaoyers : le Criollo, le Forastero et le Trinitario.Le Criollo est originaire de l’Amérique Centrale et du Sud. Il a une cabosse rouge.Le Forastero se rencontre à l’état naturel en Amazonie (Brésil) ; il comprend :

• les bas-Amazoniens, à cabosses jaunes en forme de melon ; d’où leur appellation «Amelonado». On les trouve en Guyane. Ce sont les Amelonados qui ont été introduits en Afrique et sont à l’origine des plantations ivoiriennes.

• Les hauts-Amazoniens originaires des hautes vallées de l’Amazonie. Le Trinitario est issu de croisement entre Criollo et Forastero bas-Amazoniens ; il possède des caractères intermédiaires entre ces deux groupes.

1. Justifi cation • La plupart des plantations cacaoyères ne répondent pas aux normes techniques; • La productivité des plantations de cacaoyers est faible; • Une dégénérescence précoce des cacaoyères est de plus en plus observée; • L’environnement agroécologique du cacaoyer est en dégradation en Côte d’Ivoire.

2. Objectifs pédagogiques

• Etre capable de choisir une parcelle et installer une plantation de cacaoyer; • Etre capable de réhabiliter une plantation de cacaoyer; • Etre capable de conduire une plantation de cacaoyer.

3. Séquences

• Installation de la pépinière (voir fi che pépinière); • Choix du terrain; • Défrichement; • Piquetage; • Trouaison; • Rebouchage des trous; • Planting; • Entretien; • Traitement phytosanitaire; • Fertilisation (voir fi che fertilisation).

FICHE 3. FICHE 3. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PLANTATION

DE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

7676

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ière

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8 m

ois

avan

t la

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ntat

ion

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fect

ionn

er u

ne o

mbr

ière

(p

révo

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e ha

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r de

2 m

et d

es

allé

es d

e 60

cm

ent

re p

lanc

hes)

.

- Ach

at sa

chet

s pla

stiq

ues n

oirs

pe

rforé

s en

bas d

e di

men

sions

: 22

à 27

cm

de

long

ueur

et 1

2,5

à 15

cm

de

diam

ètre

- Rem

plir

les s

ache

ts d

e bo

nne

terre

hu

mifè

re (t

erre

de

surfa

ce ré

colté

e en

forê

t ave

c 30

% d

’arg

ile).

- Ran

ger p

ar p

lanc

hes d

e 50

0 (1

0 sa

chet

s dan

s le

sens

de

la la

rgeu

r et

50

dans

les s

ens d

e la

long

ueur

)

- Le

sem

is de

s fèv

es se

fait

dire

ctem

ent d

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es sa

chet

s en

met

tant

le g

ros b

out e

n ba

s ou

à

défa

ut, s

emer

la fè

ve à

pla

t.

- Arro

ser t

ous l

es jo

urs (

1 fo

is/jo

ur

le m

atin

ou

le so

ir) p

enda

nt le

s pr

emie

rs 1

5 jo

urs a

près

le se

mis,

pu

is to

us le

s deu

x jo

urs.

- Rég

uler

l’om

briè

re

- Sar

cler

régu

lière

men

t pou

r évi

ter

la c

oncu

rrenc

e hy

driq

ue e

t nu

triti

onne

lle.

- En

tretie

n ph

ytos

anita

ire

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roxi

mité

d’u

n po

int d

’eau

pou

r fa

cilit

er l’

arro

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et

d’u

ne te

rre

hum

ifère

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s de

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ture

pl

anta

tion

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s du

ca

mpe

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t ou

du

villa

ge- L

oin

des

gros

ar

bres

pou

r évi

ter

l’exc

ès d

’om

brag

e et

leur

chu

te s

ur la

pini

ère

- Con

ditio

n de

réus

site

de

la fu

ture

pl

anta

tion

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ter l

es fo

rtes

m

orta

lités

is

sues

des

se

mis

dire

cts

au c

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p

Bois

de

char

pent

e,

feui

lles

de p

alm

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terr

e hu

mifè

re,

sach

ets

plas

tique

s no

irs p

erfo

rés

à la

pa

rtie

infé

rieur

e,

brou

ette

, mac

hett

e,

daba

, etc

.

4. C

onte

nu

7777

QU

OI

FAIR

E ?

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- évi

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renc

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driq

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triti

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lle.

- En

tret

ien

phyt

osan

itaire

Ch

oix

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te

rra

in

1 an

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nt

plan

tatio

n

Pros

pect

ion,

ca

ract

éris

atio

n du

mili

eu (s

ol e

t vé

géta

tion)

- Zon

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forê

t, sa

vane

ou

jach

ère,

de

plat

eau

ou p

lain

e su

r so

ls p

rofo

nds

et d

e ty

pe s

ablo

arg

ileux

ou

arg

ilo s

able

ux- P

réci

pita

tion

: 1 2

00 à

1

800

mm

/an

- Ens

olei

llem

ent :

1 8

00

h à

2 00

0 h/

an

Cond

ition

de

réus

site

de

la fu

ture

pl

anta

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Bons

sens

et an

alys

es

phys

ico

chim

ique

s

fric

he

me

nt

Fin

de

sais

on

de

plui

e, 6

moi

s av

ant

plan

tatio

n

Coup

e so

us

bois

, aba

ttag

e,

tron

çonn

age,

an

dain

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selo

n le

s m

oyen

s, fe

u co

uran

t si

néc

essa

ire

Site

rete

nuFa

cilit

er l

a m

ise

en

plac

e et

les

tra

vaux

ul

térie

urs

Mac

hett

e, d

aba,

ha

che

FICHE 3. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CACAOYERFICHE 3. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

7878

QU

OI

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E ?

QU

AN

D L

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MM

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UO

I L

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C Q

UO

I L

E

FA

IRE

?

Piq

ue

tag

e1

à 2

moi

s ap

rès

défr

iche

men

t

Faire

une

lign

e de

bas

e or

ient

ée

Est-o

uest

de

pr

éfér

ence

. Tr

acer

un

e lig

ne p

erpe

ndicu

laire

à c

ette

lig

ne d

e ba

se s

uiva

nt la

mét

hode

3,

4, 5

.A

50 m

ou

60 m

, tra

cer

une

autre

lig

ne d

e ba

se.

Enfi n

, fa

ire

le r

empl

issag

e se

lon

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ensit

é re

tenu

e.

Sur l

e si

te

défr

iché

- Res

pect

er la

de

nsité

de

plan

tatio

n •

3 m

x 2

, 5 m

- Fac

ilite

r les

trav

aux

ulté

rieur

s

Piqu

et,

jalo

n,

ruba

n de

50

m

au

moi

ns,

mas

se,

mac

hett

e et

lim

e

Tro

ua

iso

n

Aprè

s les

pre

miè

res

plui

es, 1

moi

s env

iron

avan

t la m

ise e

n ch

amp

Creu

ser

des

trou

s de

40x

40x

40 c

m d

e di

men

sion

s

A

l’em

pla

cem

ent

des

piqu

ets

Am

eubl

ir le

sol

afi

n d

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voris

er le

velo

ppem

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es

raci

nes

Cise

au, p

elle

-bê

che,

dab

a

Re

bo

uch

ag

e

de

s tr

ou

s

15 jo

urs a

vant

la

plan

tatio

n

Met

tre la

terre

noi

re d

e su

rface

au

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du

trou.

Et la

terre

ext

raite

du

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au

dess

us. T

rier

les

caillo

ux

et le

s ra

cine

s. En

fi n, r

emet

tre le

s pi

quet

s à le

ur p

lace

.

A l’e

ndro

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s tr

ous

Evite

r la

sta

gnat

ion

de l’e

au d

e plu

ie d

ans

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ond

des

trou

s et

le

des

sèch

emen

t des

pa

rois

sou

s l’e

ff et d

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Dab

a, p

elle

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Pla

nti

ng

Lors

que

les p

luie

s so

nt su

ffisa

mm

ent

inst

allé

es : 1

50 m

m d

e pl

uie

depu

is le

déb

ut

des p

luie

s

Coup

er l

e fo

nd d

u sa

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, le

fe

ndre

dan

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ens d

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ongu

eur.

Ouv

rir le

trou

à la

dim

ensio

n de

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mot

te. P

lant

er d

roit,

le co

llet j

uste

au

niv

eau

du s

ol. T

asse

r la

ter

re

auto

ur d

u pi

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our

évite

r le

s po

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d’ai

r.

Dan

s le

s tr

ous

Mis

e en

pla

ce d

e la

pl

anta

tion

Plan

ts is

sus

de la

pini

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dab

a,

mac

hett

e

7979

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rba

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les

2 ou

3 m

ois

aprè

s pl

anta

tion

Elim

iner

les

mau

vais

es h

erbe

s D

ans

les

inte

rlign

es d

es

caca

oyer

s

Mai

nten

ir pr

opre

la

parc

elle

pou

r évi

ter

la c

oncu

rren

ce

entr

e la

pla

nte

et le

s m

auva

ises h

erbe

s Li

mite

r le

s at

taqu

es

des i

nsec

tes n

uisib

les

Mac

hett

e,

lime,

her

bici

de,

pulv

éris

ateu

r, ea

u

Tail

le d

e

form

ati

on

- Lai

sser

1 o

u 2

gour

man

ds e

t su

pprim

er la

co

uron

ne p

ar la

su

ite- S

uppr

imer

les

autr

es g

ourm

ands

su

r le

tron

c- C

oupe

r au

nive

au

de la

par

tie

atta

quée

et l

aiss

er

part

ir 1

ou 2

go

urm

ands

- Tai

ller l

a pa

rtie

ab

îmée

- l’ar

rosa

ge se

ra

jour

nalie

r pen

dant

les

15 jo

urs q

ui su

iven

t le

repi

quag

e

- app

lique

r un

gran

d ar

roso

ir (1

5 l)

pour

3

m d

e pl

ate-

band

e en

viro

n

- l’ar

rosa

ge se

fera

en

suite

: *

en

saiso

n sè

che

tous

le

s 2 jo

urs

* e

n sa

ison

des p

luie

s, ap

rès 4

jour

s san

s pl

uie

Dan

s le

s je

unes

pl

anta

tions

de

1 à

2 an

s

Aid

er le

cac

aoye

r à

form

er u

ne n

ouve

lle

cour

onne

à u

ne

haut

eur c

onve

nabl

e (1

,50

à 1,

80 m

)

Séca

teur

et

mac

hett

e

FICHE 3. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CACAOYERFICHE 3. TECHNIQUE DE CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

8080

QU

OI F

AIR

E ?

QU

AN

D L

E F

AIR

E

?C

OM

ME

NT

LE

FA

IRE

?O

Ù L

E F

AIR

E ?

PO

UR

QU

OI

LE

FA

IRE

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VE

C Q

UO

I L

E

FA

IRE

?

Tail

le

d’e

ntr

eti

en

Qua

nd d

e no

mbr

eux

gour

man

ds se

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le

tron

c Q

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il e

xist

e de

no

mbr

eux

ram

eaux

m

orts

, des

pla

ntes

pa

rasit

es

Supp

rimer

les

gour

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ds,

les

plan

tes

para

site

s et

les

ram

eaux

mor

ts

Sur l

es p

ieds

des

pa

rcel

les

de p

lus

de 2

an

s

Pour

faci

liter

la

circ

ulat

ion

d’ai

r et é

vite

r la

con

curr

ence

de

s pla

ntes

pa

rasit

esPo

ur st

imul

er la

pr

oduc

tion

Séca

teur

, m

ache

tte,

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he,

lime,

ém

ondo

ir

Fe

rtil

isa

tio

n

En m

ars

et e

n se

ptem

bre,

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uf le

s de

ux

prem

ière

s an

nées

de

pla

ntat

ion

si

poss

ible

En c

ouro

nne

à 0,

60 m

à

1,2

m a

utou

r des

pie

ds d

e ca

caoy

ers s

elon

les d

oses

re

com

man

dées

. Les

form

ules

so

uven

t pro

posé

es p

ar le

s m

aiso

ns c

omm

erci

ales

:- 0

-20-

20+6

Mg0

: 200

g/ a

rbre

x

2/an

- 0-2

3-19

+10C

a0+5

Mg0

: 200

g/

arbr

e 2

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Dan

s le

s pl

anta

tions

pr

opre

s et

co

rrec

tem

ent t

aillé

es

de p

lus

de d

eux

ans

Stim

uler

et

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ente

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prod

uctio

n

Engr

ais,

le d

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r, m

ache

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a

colt

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san

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ire

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omen

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pr

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Elim

iner

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ies

Faire

sort

ir le

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Infe

stée

s et m

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ées d

e la

pl

anta

tion

Tous

les

arbr

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oduc

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Lim

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atio

n de

s m

alad

ies

Renf

orce

r l’ét

at

sani

taire

des

ar

bres

Mac

hett

e, u

n ém

ondo

ir ou

un

séca

teur

8181

FICHE 4. FICHE 4. CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CAFÉIER

Le caféier appartient à la famille des Rubiacées et au genre Coff ea. On distingue plus de cent espèces à travers le monde dont deux principalement cultivées, Coff ea Arabica L et Coff ea Canephora P. En Côte d’Ivoire s’ajoute une troisième espèce, l’Arabusta, obtenue par croisement entre le Robusta et l’Arabica.

Le caféier Arabica est le plus cultivé au monde. Il n’est rentable qu’à une altitude supérieure à 800 mètres et sous un climat suffi samment pluvieux. Il est caractérisé par sa faible teneur en caféine (1%).

Le caféier Canephora est l’espèce de basse altitude des régions chaudes et humides d’Afrique. Il est caractérisé par les grains de petite taille et une teneur plus élevée en caféine (2 à 3 %).

En Côte d’Ivoire, les caféiers cultivés sont des clones (baguettes) et des hybrides (semences) de Robusta.

1. Justifi cation

• La plupart des plantations de caféier ne répondent pas aux normes techniques; • La productivité des plantations de caféier est faible (250kg /ha contre un potentiel de 2 à 3 tonnes en station de recherche); • La plupart des plantations ont été créées à partir de matériel tout venant ; • Le verger caféier est vieillissant.

2. Objectifs pédagogiques

• Etre capable de choisir une parcelle en vue d’installer une plantation de caféier; • Etre capable de réhabiliter une plantation de caféier.

3. Séquences

• Installation de la pépinière (voir fi che pépinière); • Choix du terrain; • Défrichement; • Piquetage; • Trouaison; • Rebouchage des trous; • Planting; • Choix des rejets; • Désherbage; • Fertilisation (voir fi che fertilisation); • Taille de formation; • Egourmandage; • Recepage.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

8282

QU

OI

FAIR

E ?

QU

AN

D L

E

FA

IRE

?C

OM

ME

NT

LE

FA

IRE

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Ù L

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AIR

E ?

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QU

OI

LE

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AIR

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QU

OI

LE

F

AIR

E ?

pin

ière

Bo

utu

rag

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ou

s tu

nn

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8 m

ois

avan

t la

pla

ntat

ion

- Con

fect

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er u

ne o

mbr

ière

(p

révo

ir un

e ha

uteu

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2 m

et d

es

allé

es d

e 60

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ent

re p

lanc

hes)

.

- Rem

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les s

ache

ts d

e bo

nne

terre

hu

mifè

re (t

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de

surfa

ce ré

colté

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en fo

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vec

30%

d’a

rgile

).

- Ran

ger p

ar p

lanc

hes d

e 50

0 (1

0 sa

chet

s dan

s le

sens

de

la la

rgeu

r

et 5

0 da

ns le

s sen

s de

la lo

ngue

ur)

- Le

repi

quag

e de

s bag

uett

es se

fait

dire

ctem

ent d

ans l

es sa

chet

s

- Co

nfec

tionn

er u

n tu

nnel

- Arro

ser t

ous l

es jo

urs (

1 fo

is/jo

ur

le m

atin

ou

le so

ir) p

enda

nt le

s pr

emie

rs 1

5 jo

urs a

près

le se

mis,

pu

is to

us le

s deu

x jo

urs

- Rég

uler

l’om

briè

re

- Sar

cler

régu

lière

men

t pou

r évi

ter

la c

oncu

rrenc

e hy

driq

ue e

t nu

triti

onne

lle

- En

tretie

n ph

ytos

anita

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roxi

mité

d’u

n po

int d

’eau

pou

r fa

cilit

er l’

arro

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et

d’un

e te

rre

hum

ifère

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s de

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ture

pl

anta

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s du

cam

pem

ent

ou d

u vi

llage

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n de

s gro

s arb

res

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s les

om

briè

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un

site

pla

t

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ditio

n de

réus

site

de

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pl

anta

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es fo

rtes

m

orta

lités

is

sues

des

se

mis

dire

cts

au

cham

p

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’éle

vage

en

pép

iniè

re

plus

cou

rte

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x de

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site

en

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iniè

re

plus

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vée

Bois

de c

harp

ente

, fe

uille

s de

palm

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rre

hum

ifère

, sac

hets

pl

astiq

ues n

oirs

pe

rfor

és à

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artie

in

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ure,

bro

uett

e,

mac

hett

e, d

aba,

fi lm

pl

astiq

ue tr

ansp

aren

t et

c.

4. C

onte

nu

8383

QU

OI F

AIR

E ?

QU

AN

D L

E F

AIR

E ?

CO

MM

EN

T L

E F

AIR

E ?

LE

FA

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OU

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UO

I L

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AIR

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AV

EC

QU

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LE

F

AIR

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Ch

oix

du

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rra

in1

an a

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atio

nPr

ospe

ctio

n, c

arac

téris

atio

n du

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ilieu

(sol

et v

égét

atio

n)

- Zon

e de

forê

t, sa

vane

ou

jach

ère,

de

plat

eau

ou

plai

ne su

r sol

s pro

fond

s et

de

type

sabl

o ar

gile

ux

ou a

rgilo

sabl

eux

- Pré

cipi

tatio

n : 1

200

à

1 80

0 m

m/a

n.

-Ens

olei

llem

ent :

1 8

00 h

à 2

000

h/a

n

Cond

ition

de

réus

site

de la

fu

ture

pla

ntat

ion

Bons

sen

s et

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alys

es p

hysi

co

chim

ique

s

fric

he

-m

en

t

Fin

de s

aiso

n de

pl

uie,

6 m

ois

avan

t pl

anta

tion

Coup

e so

us b

ois,

abat

tage

, tr

onço

nnag

e, a

ndai

nage

selo

n le

s moy

ens,

feu

cour

ant s

i né

cess

aire

Site

rete

nuFa

cilit

er la

mise

en

pla

ce e

t les

tr

avau

x ul

térie

urs

Mac

hett

e, d

aba,

ha

che

Piq

ue

tag

e

1 à

2 m

ois

aprè

s dé

fric

hem

ent

Faire

une

lign

e de

bas

e or

ient

ée

Est-

oues

t de

préf

éren

ce. T

race

r un

e lig

ne p

erpe

ndic

ulai

re à

cet

te

ligne

de

base

suiv

ant l

a m

étho

de

3, 4

, 5.

Sur l

e si

te d

éfric

- Res

pect

er la

de

nsité

de

plan

tatio

n : 3

m

x 2,

5 m

- Fac

ilite

r les

tr

avau

x ul

térie

urs

Piqu

et, j

alon

, rub

an

de 5

0 m

au

moi

ns,

mas

se, m

ache

tte

et

lime

Tro

ua

iso

n

Apr

ès le

s pr

emiè

res

plui

es, 1

moi

s en

viro

n av

ant l

a m

ise

en

cham

p

Creu

ser d

es tr

ous d

e 40

x40x

40

cm

de d

imen

sions

A l’e

mpl

acem

ent d

es

piqu

ets

Ameu

blir

le so

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n d

e fa

voris

er le

velo

ppem

ent

des r

acin

es

Cise

au, p

elle

-bêc

he,

daba

FICHE 4. CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CAFÉIERFICHE 4. CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CAFÉIER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

8484

QU

OI F

AIR

E ?

QU

AN

D L

E F

AIR

E ?

CO

MM

EN

T L

E F

AIR

E ?

LE

FA

IRE

?P

OU

RQ

UO

I L

E

FA

IRE

?A

VE

C Q

UO

I L

E F

AIR

E ?

Re

bo

uch

ag

e

de

s tr

ou

s 15

jour

s ava

nt la

pl

anta

tion

Met

tre

la te

rre

noire

de

surf

ace

au

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du

trou

, et l

a te

rre

extr

aite

du

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au

dess

us. T

rier l

es c

aillo

ux

et le

s ra

cine

s. En

fi n, r

emet

tre

les

piqu

ets

à le

ur p

lace

.

A l’e

ndro

it de

s tro

us

Evite

r la

stag

natio

n de

l’eau

de

plui

e da

ns

le fo

nd d

es tr

ous e

t le

dess

èche

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t des

par

ois

sous

l’eff e

t du

sole

il

Dab

a, p

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-bê

che

Pla

nti

ng

Lors

que

les

plui

es

sont

suffi

sam

men

t in

stal

lées

Coup

er le

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du

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et, le

fend

re

dans

le se

ns d

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long

ueur

. O

uvrir

le tr

ou à

la d

imen

sion

de la

m

otte

. Pl

ante

r inc

liné

à 30

deg

rés p

ar

rapp

ort à

la v

ertic

ale

en su

ivan

t la

ligne

de

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tatio

n, le

col

let j

uste

au

nive

au d

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l. Tas

ser l

a te

rre a

utou

r du

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d po

ur é

vite

r les

poc

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’air.

Dan

s le

s tr

ous

Mise

en

plac

e de

la

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tatio

nPo

ur fa

voris

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miss

ion

de re

jets

à la

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e et

as

sure

r la

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n de

plu

sieur

s tig

es

(mul

ticau

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sans

faire

l’a

rcur

e

Plan

ts is

sus

de la

pini

ère,

dab

a,

mac

hett

e

Ch

oix

de

s re

jets

La 1

e et

la 2

e an

née

de p

lant

atio

n (3

à 4

fo

is p

ar a

nnée

)

Parm

i les

reje

ts q

ui se

dév

elop

pent

à

la b

ase,

on

en sé

lect

ionn

e to

ut

d’ab

ord

6, p

uis l

es 4

tige

s les

plu

s vi

gour

euse

s à la

den

sité

de 1

333

pied

s à l’

hect

are.

Sur l

es p

ieds

m

ères

.

Pour

con

stitu

er la

ch

arpe

nte

prod

uctr

ice

de

l’arb

reU

n sé

cate

ur

she

rba

ge

Tous

les

2 ou

3 m

ois

aprè

s pl

anta

tion

Elim

iner

les m

auva

ises h

erbe

s D

ans

les

inte

rlign

es d

es

café

iers

Mai

nten

ir pr

opre

la

parc

elle

pou

r évi

ter l

es

conc

urre

nces

pou

r l’ea

u et

les é

lém

ents

min

érau

x Li

mite

r les

att

aque

s des

in

sect

es n

uisib

les

Mac

hett

e,

lime,

her

bici

de,

pulv

érisa

teur

, eau

8585

QU

OI F

AIR

E ?

QU

AN

D L

E

FA

IRE

?C

OM

ME

NT

LE

FA

IRE

?O

Ù L

E F

AIR

E ?

PO

UR

QU

OI

LE

FA

IRE

?A

VE

C Q

UO

I L

E F

AIR

E ?

Eg

ou

rma

n-

da

ge

- Dès

l’app

ariti

on

des g

ourm

ands

da

ns le

s pl

anta

tions

de

plus

de

2 an

s.

Coup

er le

s go

urm

ands

Sur l

es ti

ges,

dans

les

plan

tatio

ns b

ien

entr

eten

ues

Pour

ent

rete

nir

la c

harp

ente

pr

oduc

tric

e et

élim

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la

conc

urre

nce

pour

une

bon

ne

prod

uctio

n

Séca

teur

ou

à la

mai

n

Fe

rtil

isa

tio

n

En d

ébut

des

sa

ison

s de

plu

ie

(mar

s-av

ril e

t se

ptem

bre)

- je

une

plan

tatio

n (m

oins

de

trois

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- pl

anta

tions

en

prod

uctio

n

- En

cour

onne

aut

our d

es p

ieds

de

café

iers

à ra

ison

de 4

0 gr

d’

urée

par

pie

d à

chaq

ue p

assa

ge la

pre

miè

re a

nnée

et 6

5gr

par p

assa

ge la

deu

xièm

e an

née

- En

cour

onne

aut

our d

es p

ieds

de

café

iers

à ra

ison

de 8

0 gr

d’

urée

par

pie

d, à

cha

que

pass

age

de la

3e

anné

e à

la 6

e an

née

Dan

s le

s pl

anta

tions

pr

opre

s et

co

rrec

tem

ent

taill

ées

de p

lus

de d

eux

ans

Stim

uler

la

croi

ssan

ce

Pour

stim

uler

la

croi

ssan

ce

Engr

ais

urée

Re

cép

ag

e

En p

rinci

pe

- 7 a

ns a

près

la

mise

en

plac

e

de la

pla

ntat

ion

- Tou

s les

cin

q an

s apr

ès

le p

rem

ier

recé

page

Sitô

t ap

rès l

a ré

colte

janv

ier -

févr

ier

Faire

le ch

oix d

u tir

e-sè

ve e

n sé

lect

ionn

ant a

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veau

d’ u

n pi

ed la

tig

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ant u

ne b

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pro

mes

se d

e ré

colte

Coup

er à

l’aid

e du

ne sc

ie e

n bi

ais l

es au

tres t

iges

a 30

cm d

u so

lBa

dige

onne

r les

pla

ces d

e ta

ille

avec

de

l’hui

le d

e vi

dang

e Re

tirer

les b

ois d

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de la

pla

ntat

ion

Pen

dant

tout

e la

pér

iode

de

recé

page

ent

rete

nir r

égul

ière

men

t la

parc

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au m

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une

fois

tous

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eux m

ois.

Faire

un

prem

ier é

gour

man

dage

séle

ctif

lors

que

les g

ourm

ands

ont

en

tre 3

0 à 3

5 cm

gén

éral

emen

t en

avril

mai

, en

cons

erve

r 5 à

6 bi

en

répa

rtis a

utou

r de

la so

uche

Faire

un

deux

ièm

e ch

oix e

n ju

in, s

uppr

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FICHE 4. CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CAFÉIERFICHE 4. CONDUITE D’UNE PLANTATION DE CAFÉIER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

8686

FICHE 5. FICHE 5. TECHNIQUE DE RECÉPAGE D’UNE CAFÉIÈRE

1. Justifi cation • La plupart des plantations de caféier sont vieillissantes; • La productivité de la plantation de caféier est faible.

2. Objectifs pédagogiques • Etre capable de choisir une parcelle à receper; • Etre capable de réhabiliter une plantation de caféier ; • Etre capable de conduire une plantation après recepage.

3. Séquences • Choix de la parcelle à receper; • Coupe des tiges; • Ramassage des tiges coupées; • Sélection des rejets; • Entretien; • Cultures associées; • Fertilisation.

8787

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FICHE 5. TECHNIQUE DE RECÉPAGE D’UNE CAFÉIÈRE

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

8888

5. Résultats Attendus• Le potentiel de production est conservé;• La production est accrue.

6. Recommandations• Des légumineuses (Gliricidia) peuvent être également associées;• Le bananier et le manioc sont à proscrire;• Il faut prévoir des traitements contre les termites.

8989

FICHE 6. FICHE 6. TECHNIQUE DE RECÉPAGE D’UNE CAFÉIÈRE

1. Justifi cation • Manque de forêt • Utilisation précoce des jachères • Appauvrissement des sols, baisse de la fertilité des sols • Enherbement excessif des parcelles cultivées.

2. Objectifs pédagogiques • Etre capable de reconnaître les diff érentes légumineuses; • Etre capable de choisir une espèce arborée et améliorante pour une jachère de courte durée; • Etre capable de mettre en place et conduire une jachère arborée.

3. Séquences • Choix de l’espèce arborée (la légumineuse); • Préparation du terrain; • Piquetage de la légumineuse choisie; • Semis du vivrier; • Plantation de la légumineuse; • Entretien du vivrier; • Désherbage de fi n de cycle.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

9090

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5. Résultats attendus

• La jachère est reconstituée après trois à quatre ans; • La quantité des mauvaises herbes est réduite (sous bois dégagé); • La fertilité du sol est reconstituée.

6. Recommandations

• La densité de plantation de la légumineuse est fonction de l’utilisation future de la jachère (cas du Gliricidia, de l’Albizzia,...) : cultures pérennes (caféier, cacaoyers) 3 x 2,5 m = 1 333 PI/Ha; • Planter les chicots de Gliricidia au plus tard 3 jours après la coupe; • Planter les chicots de Gliricidia bien développés de 1 à 1,5 m (vert sombre); • Choisir un vivrier de cycle long (plus de 4 mois: igname, riz pluvial, maïs); • Les légumineuses recommandées sont :

- Gliricidia sepium (reproduit par chicot, par pépinière de grain récolté en janvier, février ou par semis direct)

- Acacia mangium (pépinière) - Albizzia lebeck / guachapele (pépinière).

7. Critères d’évaluation

• Densité à la fi n de la saison sèche; • Au bout de 3 ans, avoir un sous bois peu dense (population de Chromolaena odorata réduite).

FICHE 6. TECHNIQUE DE RECÉPAGE D’UNE CAFÉIÈRE

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

9292

FICHE 7. FICHE 7. TECHNIQUE DE REPLANTATION CACAOYÈRE

PAR BANDES ALTERNÉES

1. Justifi cation

• Vieillissement des vergers; • Abandon des plantations dégradées, peu productives; • Manque de forêt pour la création de nouvelles plantations; • Baisse présagée de la production nationale de cacao face aux diffi cultés de renouvellement des vieux vergers; • Baisse du revenu des producteurs.

2. Objectifs pédagogiques

• être capable de réaliser le diagnostic de la plantation à régénérer ; • être capable de décider d’une replantation par bandes alternées ; • être capable de mettre en place et de conduire une replantation par bandes alternées.

3. Séquences

• Diagnostic agronomique de la plantation ; • Caractérisation morphologique des sols; • Installation et conduite de la pépinière de cacao; • Préparation du terrain (fauchage, abattage/arrachage, piquetage, trouaison, installation des plantes d’ombrage); • Mise en place des cacaoyers en 2 phases : phase 1 en N0, phase 2 en N2 ou N3; • Conduite des cacaoyers; • Entretien de la plantation.

9393

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Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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5. Résultats attendus

• La vieille plantation de cacaoyers est renouvelée au bout de 2 à 3 ans; • Le revenu du producteur est accru; • Les réserves forestières sont préservées.

6. Recommandations

• Ne replanter que sur les sols physiquement favorables aux cacaoyers ; bien choisir le sol pour que le succès de l’opération soit garanti ;

• Utiliser des plants de cacaoyers (pépinière sachets issue de semences sélectionnées;

• Respecter le dispositif (3 m x 2,5 m) et la densité de plantation (1 333 pieds/ha);• Etablir l’ombrage (ombrage bien établi) avant les cacaoyers; • Adapter la largeur des bandes à l’état de la plantation, c’est-à-dire à la réalité du

terrain; • une vieille plantation de cacaoyers se prête à la replantation par bandes alternées dans

deux principaux cas qui justifi ent le maintien de certaines bandes de cacaoyers : - plantation pas trop dégradée ; - présence de plages moins dégradées à côté des clairières (trous de lumière).

7. Autres alternatives

• Replantation totale;• Réhabilitation;• Reconversion.

8. Critères d’évaluation

• Taux de mortalité inférieur à 10 %, 1 an après plantation; • Formation de couronnes par les jeunes cacaoyers à partir du 6ème mois après

plantation; • Entrée en production entre un an et demie et 2 ans.

FICHE 7. TECHNIQUE DE REPLANTATION CACAOYÈRE PAR BANDES ALTERNÉES

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

9696

FICHE 8. FICHE 8. TECHNIQUE DE REPLANTATION TOTALE DES

VIEUX VERGERS DE CACAOYERS

1. Justifi cation

• Vieillissement des vergers; • Abandon des plantations dégradées, peu productives; • Manque de forêt pour la création de nouvelles plantations ; • Baisse présagée de la production nationale de cacao face aux diffi cultés de renouvellement des vieux vergers de cacaoyers ; • Baisse du revenu des producteurs.

2. Objectifs pédagogiques

• Etre capable de réaliser le diagnostic de la plantation à régénérer ; • Etre capable de décider d’une replantation totale ; • Etre capable de mettre en place et de conduire une replantation totale.

3. Séquences

La replantation totale comprend toutes les étapes d’une plantation sur précédent forêt. Elle nécessite cependant beaucoup de soins et de précautions lors de la réalisation de certaines opérations culturales. Les principales étapes sont : • diagnostic agronomique de la plantation ; • caractérisation morphologique des sols ; • installation et conduite de la pépinière de cacao ; • préparation du terrain (fauchage, abattage/arrachage, piquetage, trouaison, installation des plantes d’ombrage) ; • mise en place et conduite des cacaoyers ; • entretien de la plantation.

9797

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Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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5. Résultats attendus

• La vieille plantation de cacaoyers est renouvelée en une seule étape, au bout de 2 à 3 ans; • Le revenu du producteur est amélioré • Les réserves forestières sont préservées.

6. Recommandations

• Ne replanter que sur les sols physiquement favorables aux cacaoyers ; bien choisir le sol pour que le succès de l’opération soit garanti ; • Eviter le brûlage systématique qui dénude le sol et l’expose à l’érosion, au vent desséchant et à l’induration; • Installer l’ombrage au moins un an avant la plantation des cacaoyers ; • Utiliser des plants de cacaoyers (pépinière sachets issue de semences sélectionnées) • Respecter le dispositif (3 m x 2,5 m) et la densité de plantation (1 333 pieds/ha) • Apporter, si possible, de l’engrais (super triple phosphate) à la dose de 100 g/pied, 2 fois/an pour favoriser la croissance des jeunes cacaoyers (Cf. fi che technique sur la fertilisation minérale du cacaoyer).

7. Autres alternatives

• Replantation par bandes alternées ; • Reconversion.

8. Critères d’évaluation

• Taux de mortalité inférieur à 10 %, un an après plantation ; • Formation de couronnes par les jeunes cacaoyers à partir du 6ème mois après plantation; • Entrée en production entre un an et demie et deux ans; • Evaluation économique.

FICHE 8. TECHNIQUE DE REPLANTATION TOTALE DES VIEUX VERGERS DE CACAOYERS

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

100100

FICHE 9. FICHE 9. TECHNIQUE D’ASSOCIATION DE CAFÉIER

ET GLIRICIDIA / ALBIZZIA

1. Justifi cation

• Enherbement excessif des plantations de caféiers;• Dessèchement des sols;• Baisse de la fertilité;• Baisse de rendement des caféiers.

2. Objectifs pédagogiques

Etre capable de conduire une parcelle de caféiers associée aux légumineuses arbustives (Gliricidia et Albizzia).

3. Séquences

• Choix de la parcelle;• Mise en place de la légumineuse;• Entretien de la parcelle;• Taille de la légumineuse (Gliricidia ou Albizzia);• Paillage des caféiers.

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nuFICHE 9. TECHNIQUE D’ASSOCIATION DE CAFÉIER ET GLIRICIDIA / ALBIZZIA

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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5. Résultats

• La fertilité du sol est restaurée;• L’enherbement est réduit;• Le sol est protégé contre le dessèchement ;• Le rendement est amélioré.

6. Recommandations

• Planter le Gliricidia/Albizzia dans une parcelle désherbée;• Eviter de tailler le Gliricidia/Albizzia en saison sèche;• Contrôler l’ombrage : éviter de créer un ombrage sur les caféiers.

7. Autres alternatives

Le caféier peut être associé :• à Flemingia congesta,• aux légumineuses vivrières : arachide, niebé, haricots, soja etc...• à l’utilisation d’herbicide et de fumure minérale.

103103

FICHE 10. FICHE 10. CULTURE DU CACAOYER

SUR JACHÈRE AMÉLIORÉE

1. Justifi cation

• Rareté des terres forestières;• Enherbement excessif des parcelles;• Baisse de la fertilité;• Création d’un ombrage pour les jeunes cacaoyers.

2. Objectifs pédagogiques

Etre capable de cultiver le cacaoyer sur une jachère.

3. Séquences

• Préparation du terrain;• Trouaison;• Planting;• Entretiens;• Réduction de l’ombrage;• Gestion de l’ombrage.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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5. Résultats attendus

• la plantation de cacaoyer est installée;• l’enherbement est maîtrisé.

6. Recommandations

Adapter les techniques au système de culture des paysans.

FICHE 10. CULTURE DU CACAOYER SUR JACHÈRE AMÉLIORÉE

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

106106

FICHE 11. FICHE 11. RÉPERTOIRE DES ARBRES NATIFS

INCOMPATIBLES AVEC LE CACAOYER

On distingue trois catégories d’arbres qui ont un comportement nuisible à l’égard du cacaoyer :

• les arbres antagonistes;• les arbres hôtes d’insectes ou de maladies pouvant aff ecter le cacaoyer;• les arbres à couvert trop dense ou trop bas.

Certains arbres peuvent fi gurer dans plusieurs catégories à la fois. Exemple : • le parasolier, à ombrage trop dense et pouvant être à l’origine du pourridié;• le colatier, antagoniste et hôte de parasites.

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FICHE 11. RÉPERTOIRE DES ARBRES NATIFS INCOMPATIBLES AVEC LE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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FICHE 11. RÉPERTOIRE DES ARBRES NATIFS INCOMPATIBLES AVEC LE CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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FICHE 12. FICHE 12. TECHNIQUE DE FERTILISATION MINÉRALE

DU CAFÉIER ET DU CACAOYER

1. Justifi cation

• Eléments minéraux (N, P, K, Ca et Mg) indispensables pour une croissance et une production optimale du caféier et du cacaoyer;

• Sols potentiellement pauvres ou baisse de leur fertilité.

2. Objectifs pédagogiques

• Etre capable de maîtriser les stades des apports d’engrais sur le caféier et le cacaoyer;

• Etre capable de choisir les formules d’engrais recommandées pour le caféier et le cacaoyer à diff érents stades de développement;

• Etre capable d’appliquer l’engrais en fonction des localités ou zones, aux périodes et selon les doses recommandées.

3. Séquences

• Entretien de la plantation (désherbage, taille, égourmandage, traitements phytosanitaires) ;

• Epandage de l’engrais.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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FICHE 12. TECHNIQUE DE FERTILISATION MINÉRALE DU CAFÉIER ET DU CACAOYER

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

116116

5. Résultats attendus

• L’installation et la croissance des jeunes caféiers et cacaoyers sont améliorées;• La production de café et de cacao est améliorée;• La production de café et de cacao est améliorée;• La fertilité du sol est conservée.

6. Recommandations

• La fumure minérale n’est pas nécessaire pour la pépinière de cacaoyers;• épandre l’engrais dans les plantations bien propres, taillées et traitées, car l’engrais n’est effi cace

et rentable que dans les plantations bien conduites;• Respecter les doses et les formules recommandées;• Respecter les périodes d’épandage préconisées.

7. Autres alternatives

• Association caféiers – légumineuses arbustives (Gliricidia, Albizzia);• Diagnostic-sol dans les plantations de cacaoyers permettant de défi nir une formule d’engrais et

des doses spécifi ques.

8. Critères d’évaluation

• Etat végétatif des caféiers et des cacaoyers;• Taux d’accroissement de la production par rapport aux parcelles témoins sans engrais, ni

légumineuses arbustives.

117117

FICHE 13. FICHE 13. TECHNIQUES DE RÉCOLTE ET DE TRAITEMENT

POST-RÉCOLTE DU CACAO

1. Justifi cation

• Les mauvaises pratiques paysannes détériorent la qualité du cacao marchand;• Les mauvaises pratiques de récolte et de traitement post-récolte favorisent le

développement de mycotoxines;• La mauvaise qualité entraîne des décotes et des réfractions à la commercialisation.

2. Objectifs pédagogiques

• Etre capable d’identifi er les contraintes de récolte et de traitement post-récolte;• Etre capable de proposer des technique de récolte et traitement post-récolte;• Etre capable de conduire des démonstrations au champ;• Etre capable de former les producteurs au champ.

3. Séquences

• Récolte

• Fréquence de récolte; • Choix et récolte des cabosses; • Récolte sanitaire; • Constitution des tas d’écabossage;

• Traitement post-récolte

• Ecabossage; • Fermentation; • Aménagement des aires de séchage; • Séchage.

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

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FICHE 13. TECHNIQUES DE RÉCOLTE ET DE TRAITEMENT POSTE-RÉCOLTE DU CACAO

Guide de la régénération des vergers de cacaoyer et de caféier en Côte d’Ivoire

120120

5. Résultats attendusLa production répond aux normes de grade I et II.

6. Recommandations

• En cas d’infestation de la plantation par la pourriture brune, réduire les intervalles de récolte;• Eviter le contact du cacao avec les corps étrangers et les odeurs.

121121

L E X I Q U EL E X I Q U E

123123

Apical Qui est en rapport avec la partie terminale ou l’extrémité de la plante.

Boursoufl ures Gonfl ements que présente par endroit la surface de l’écorce du cacaoyer par exemple.

Frondaison Ensemble du feuillage d’un arbre.

Gourmands: Jeune tige non aoutée qui pousse le manière orthotrophe sur le tronc ou les de cacaoyer branches

Hydromorphie L’état d’un sol soumis à un excès d’eau permanent ou temporaire.

Reconversion L’action consistant à installer sur une parcelle une activité ou une spéculation diff érente de celle qu’elle portait auparavant.

Régénération Opération de rénovation d’un verger en vue d’en améliorer la productivité.

Réhabilitation Remise en état d’un verger en dégradation. C’est un processus de restauration d’une plantation potentiellement productive, par un itinéraire technique spécifi que appliqué aux arbres en place. Ce processus doit aboutir à l’amélioration de la productivité de la plantation concernée.

Replantation Renouvellement d’un verger dégradé. C’est un processus de remplacement total ou

progressif d’une ancienne cacaoyère ou caféière par une nouvelle. La replantation peut aussi désigner toute installation de cacaoyères ou de caféières sur un précédent cultural non forestier (jachères, etc.).

Récolte sanitaire Cueillette des fruits infestés (par exemple, cabosses de cacao) en vue d’éliminer ou

réduire les foyers de maladies sur l’arbre et garantir ainsi une production de bonne qualité.

LEXIQUE

Conception et réalisation

FIRCA


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