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KES -- DE KEN LOACH

EXERCICE très facile pour vérifier la compréhension du scénario : QCM

Il faut rayer les mentions inutiles Billy Casper vit dans une petite ville minière du Nord Est de l'Angleterre, de l’Allemagne, de France, à Barnsley, dans le Yorkshire. Il a une douzaine d'années, huit ans, vingt ans et l'univers dans lequel il vit ne correspond pas à son attente. Sa mère ne s'occupe guère de lui, s’occupe trop de lui, est décédée et son frère aîné, Jude, John, Jimmy le traite en souffre-douleur. Quelques petits travaux avant l'heure d'ouverture de l'école et de menus larcins lui procurent un peu d'argent de poche. A l'école, Billy est distrait, attentif, et indiscipliné, discipliné entouré de camarades et de professeurs amicaux, hostiles. Un jour, Billy déniche un jeune rapace, un jeune pigeon, un jeune cormoran et vole, achète, emprunte dans une librairie, une bibliothèque un traité de fauconnerie et entreprend de dresser l'oiseau. Il se donne tout entier à cette tâche et lorsqu'un professeur, le directeur de l’école, attentif, lui demande d'exposer à la classe l'art de dresser un faucon, Billy réussit à intéresser tous ses camarades... Mais le gamin a détourné une petite somme d'argent que son frère lui avait confiée pour jouer aux courses, pour parier sur un match de football, pour acheter des pizzas : Jude se vengera en cachant, en tuant l'oiseau, le seul ami de l'enfant.

EXERCICE facile pour vérifier la compréhension du scénario :

1. Quel est le nom du héros ?

2. Il vit dans vit une petite ville minière du Nord Est. Dans quel pays ?

3. Quel âge a-t-il ?

4. Comment sa mère se comporte-t-elle avec lui ?

5. Comment son frère se comporte-t-il avec lui ?

6. Que fait-il avant d’aller à l’école le matin ? Pourquoi ?

7. Quel genre d’élève est-il ?

8. A-t-il beaucoup d’amis ?

9. Pourquoi vole-t-il un jour un traité de fauconnerie ?

10. Comment parvient-il un jour à intéresser tous ses camarades de classe ?

11. Quelle mission son frère va-t-il lui confier ?

12. Pourquoi cherchera-t-il à se venger de lui ? Et de quelle manière ?

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EXERCICES d’écriture

• A partir de ces réponses, rédaction d’un nouveau synopsis. • A partir d’un synopsis déjà donné transposition à la 1ère personne. • Transformer le récit pour le métamorphoser en un conte de fée en introduisant des éléments nouveaux (personnages, péripéties…) et en imaginant une nouvelle fin (qui pourrait être plus positive). • Imaginer une suite : Que va devenir Billy ? Quelles seront ses relations avec les autres ? Avec sa famille ? • Quelle orientation va-t-il choisir ? Retrouvera-t-il un animal ? • Transposition de l’histoire avec un autre héros et un autre animal dans d’autres circonstances. • A partir d’un titre & d’une première de couverture, imaginer un schéma narratif :

Un Cheval sans papiers (Giselle Bienne) Hector (Henry Thiel) Le faucon déniché (Jean-Côme Noguès) Le cri du hibou (France Bastia) La Rencontre (Allan W. Eckert) Le vagabond (Robert Westall)

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LES AFFICHES & PREMIÈRES DE COUVERTURES

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L’accroche (à traduire si nécessaire)

Couleurs choisies

Posture de Billy/

attitude, regard...

Positionnement de Kes par rapport

à Billy

Ce qui fait le lien entre les deux sujets de l’image

Plan/angle de prise de

vue composition de l’image

Visée de l’affiche ou

de la 1ère de couverture

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BILLY & L’ESPACE

Comparaison des plans choisis

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Comparaison possible avec Billy Elliot dont voici 3 photogrammes

BILLY ET L’ECOLE

Le professeur d’éducation physique

Il s’en prend à Billy qui n’a pas de tenue de sport. Il lui donne un short six fois trop grand pour lui. Pendant me match, il est à la fois juge et parti. Billy fait preuve d’un désintérêt manifeste pour le match. Dans les vestiaires, Billy est déjà rhabillé prêt à partir. Mais le professeur le renvoie prendre sa douche. Lorsque Billy est le dernier sous la douche, l’enseignant coupe l’eau chaude. Billy s’échappe par-dessus le mur. Pour chacune des caractéristiques du professeur d’éducation physique trouve un exemple précis tiré de la séquence.

• Humiliant :

• Mauvais joueur :

• Tricheur :Brutal envers les élèves

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Le directeur de l’école représentant de l’éducation traditionnelle issue de la tradition victorienne.

La scène se déroule dans le bureau du directeur qui a convoqué les fumeurs… Intervention du directeur. A partir de cet extrait du roman (p.85 à 88-édition Folio junior 1983) et de tes souvenirs du film réponds aux questions suivantes : • Quel regard porte-t-il en général sur les élèves ?

• Pourquoi ne réussit-il pas à motiver les élèves ? • Comment applique-t-il le règlement intérieur ? • De quoi le directeur ne parle-t-il pas (alors que c’est élément essentiel de l’école)? • Que laisse entendre la dernière phrase du directeur ? • Quelle autre scène montre que l’école n’est pas vraiment attentive au devenir de ses élèves ? - S'il vous plaît, M'sieur... - Tu oses m'interrompre quand je parle ? L'autre reprit sa place dans le rang. - J'en ai assez de vous autres ; vous voulez donc ma mort ? Il ne se passe pas un jour que je ne sois obligé de corriger une file de coupables. Je ne peux pas me rappeler un jour, pas un seul jour des nombreuses années que j'ai passées dans cette école... combien d'années ? Au moins dix ans... et je ne peux constater aucun progrès depuis le début. Je ne vous comprends pas. Non, vraiment, je ne comprends pas. Les garçons non plus n'y comprenaient rien et ils baissaient la tête, tandis que le regard du directeur scrutait leurs traits, puis en désespoir de cause, se dirigeait vers la fenêtre… - Voilà plus de trente-cinq ans que j'enseigne dans cette ville, nombre de vos parents sont de mes anciens élèves que j'ai eus dans les diverses écoles de la ville, avant que ce lotissement soit construit ; et je vous assure que, durant toutes ces années, je n'ai jamais rencontré de génération plus difficile que la vôtre. Je croyais comprendre les jeunes - le contraire serait malheureux étant donné mon expérience - mais il se passe actuellement un phénomène qui m'effraie et me fait craindre d'avoir perdu mon temps... Ce que je fais d'ailleurs en vous parlant, parce que vous n'écoutez rien du tout. Je devine bien vos pensées en ce moment : vous vous

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demandez pourquoi je n'en finis pas tout de suite pour vous lâcher, plutôt que de déblatérer ? C'est bien ça que vous pensez, hein ? N'est-ce pas, MacDowall ? - Non, M'sieur. - Oh que si ! Je lis dans tes yeux mon garçon. Tu as le regard voilé. Tout cela ne t'intéresse pas. Et puis, on ne t'en remontre pas à toi, hein MacDowall ? Vous autres jeunes vous savez tout d'avance, vous vous croyez tellement sophistiqués avec tous vos engins et votre musique. Malheureusement ce n'est que superficiel : un vernis, avec rien de valable ou de solide en dessous. Autant que je puisse voir, aucun progrès n'a été réalisé sur le plan de la discipline, de la décence, du comportement ou de la moralité. Et savez-vous à quoi je m'en aperçois ? Eh bien ! je vais vous le dire. Parce que tous les jours je suis obligé d'utiliser ceci ! Et il leur montra la baguette qu'il tenait derrière son dos. - C'est extraordinaire, n'est-ce-pas, qu'à notre époque, dans notre siècle scientifique, tout-beau-et- mirobolant, la seule façon de diriger efficacement cette école soit la baguette. Mais pourquoi ? Ce ne devrait pas être nécessaire. Vous autres, tout vous est donné tout cuit. « Je comprends que nous ayons dû utiliser la baguette dans les années vingt et trente. Les temps étaient durs, les gens aussi ; il fallait se montrer dur également. Mais à cette époque les gens avaient des qualités qui vous manquent totalement de nos jours. Le respect par exemple. Nous savions où nous en étions dans ce temps-là. Encore maintenant, il m'arrive de rencontrer dans la rue un homme qui m'arrête pour me dire : "Bonjour, Mr. Gryce, vous vous souvenez de moi ?" Et nous bavardons un moment et il évoque en riant les corrections que je lui ai infligées autrefois. Mais vous autres, qu'est-ce que j'obtiens de vous ? Un coup de klaxon venant d'un petit morveux au volant d'une grosse voiture d'occasion ; ou une remarque grossière faite derrière mon dos par une bande qui me croise dans la rue. Dans ce temps-là, ils savaient encaisser, mais pas maintenant, à notre époque de banalité, où les garçons n'ont que leurs droits à la bouche et se précipitent à la maison pour chercher leur père dès que je les regarde... Ça n'a pas de coeur au ventre... Pas de cran... Rien qui vous rachète. Vous n'êtes que de la pâture pour les mass média ! Il cingla l'air de sa baguette, juste sous leur nez, puis il se retourna et, de ses bras tendus, s'appuya aux dessus de la cheminée en hochant la tête. Les garçons échangèrent un clin d'oeil. - Je m'interroge. Vraiment, je m'interroge. D'un geste lent, il se tourna vers eux. Ils gardaient un air sérieux, sourcils froncés, lèvres serrées, comme s'ils faisaient de leur mieux pour résoudre ce problème. - Alors, faute de meilleure solution, je continue à me servir de cette baguette, sachant fort bien que vous reviendrez encore et encore pour une autre ration...

Mr Farthing : un maître différent.

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Indifférence de Billy qui ne voit aucun intérêt à étudier.Image négative de lui-même.Exclusion du groupe

M r . F a r t h i n g interroge Billy qui est contraint de parler de son faucon

Image valorisée de lui-même : Il prend conscience de ses capacités. Il n’est plus passif mais actif. Reconnaissances de ses c a m a r a d e s q u i l’applaudissent

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Donner au moins deux exemples qui montrent que Mr Farthing se comporte différemment avec les élèves.

Les autres professeurs Mr Farthing

Comment accueille-t-il les élèves qui reviennent de leur punition ?

Comment incite-t-il Billy à prendre la parole ?

Comment va-t-il le valoriser en classe ?

Comment va-t-il le valoriser à l’extérieur de l’école ?

Pourquoi suscite-t-il le respect ?

Comment gère-t-il le conflit qui oppose Billy à Mc Dowall ?

Cherche-t-il -à rester impartial ?Pourquoi ?

« On ne l’apprivoise pas, on le dirige. » Une leçon d’éducation Extrait du roman p. 174 à 179 Mr. Farthing suivit Billy par-dessus la clôture jusqu'à la cabane et regarda à travers les barreaux pendant que Billy relâchait le faucon qui se posa aussitôt sur son perchoir pour s'affûter le bec sur le bois, avant de se redresser et de se secouer. Billy ouvrit la porte et s'effaça pour introduire Mr. Farthing. Ce dernier se faufila à l'intérieur et ils restèrent un moment côte à côte à contempler le rapace qui s'installait, perché sur une patte, l'autre patte ramassée sous ses plumes. - La regardez pas trop en face, M'sieur, ils aiment pas ça les rapaces. - D'accord. Mr. Farthing observa les parois et le plafond blanchis à la chaux, les pelotes de réfection récentes sur les planches nettoyées, le sable sec et propre par terre. - Dis donc, tu tiens cet endroit bien propre. - C'est obligé. Pour éviter les maladies. - Tu t'en occupes beaucoup de ton oiseau, n'est-ce pas ? Billy leva la tête pour le regarder dans les yeux. - Bien sûr. Vous en feriez autant si c'était le vôtre. Mr. Farthing eut un petit rire bref.

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- Oui, sans doute. Tu aimes la nature, à ce que je vois. - Oui M'sieur. - Tu as eu d'autres animaux avant celui-ci ? - Des tas. Même un p'tit renardeau : j'l'ai élevé et relâché. C'était une petite merveille. - Tu as eu des oiseaux aussi ? - Plein : des pies, des corneilles ; j'ai même eu un geai, mais c'était pas de la tarte : ils sont rudement difficiles à nourrir et l'a failli mourir. J'voudrais pas en prendre un autre, vaut mieux les laisser à leur mère. - Lequel as-tu préféré ? Billy considéra Mr. Farthing comme s'il était soudain frappé d'idiotie. - D'après vous, M'sieur ? - La crécerelle, c'est ça ? - Les autres c'était pas pareil. - Pourquoi pas ? Qu'a-t-elle de tellement particu lier ? Billy se baissa et ramassa une poignée de sable. - Je sais pas au juste. C'est comme ça, voilà tout. - Et les pies ? Ce sont de beaux oiseaux. Et les geais qui ont de si belles couleurs ? - C'est pas seulement une question de couleurs. - Mais quoi alors ? Le sable s'écoulait de la paume de Billy sur son pied gauche et les grains ricochaient sur le renfort de caoutchouc au bout de ses baskets comme un jet d'eau tombant du robinet dans l'évier. Il hocha la tête et haussa les épaules. Mr. Farthing s'avança et leva la main. - Ce que j'aime dans cet oiseau, c'est la forme de son corps admirablement proportionné. Cette tête si bien découpée, la façon dont les ailes se replient sur le dos, la queue de la bonne longueur et ce duvet sur les cuisses, qui fait un peu comme une culotte de golf. De la main il retraçait en l'air le tableau qu'il décrivait et accompagnait chaque élément d'un geste arrondi. - On a envie de le peindre ou de le sculpter dans l'argile. La peinture rendrait mieux je crois, car elle permettrait de reproduire ces ravissantes mouchetures brunes. -Ah ! mais c'est quand qu'il vole, quand qu'il monte plus haut qu'les autres oiseaux, c'est là qu'il est le plus beau. - Oui, tu as raison. Tu sais, cela se voit qu'il est un champion de vol : il suffit de le regarder sur son perchoir. - Oui, parce qu'il a une ligne aérodynamique. - C'est ce que je voulais dire en parlant de proportions. Je pense que cela a un certain rapport. Pour les chevaux de course par exemple, on dit que leurs qualités correspondent à leur aspect. Ce doit être pareil pour ton oiseau. - Sûrement. - Et cependant, quand il vole, il donne une impression maléfique. - Qu'est-c'qu'vous croyez, M'sieur, les faucons sont les meilleurs en vol. -Je ne voulais pas dire... - C'est pas qu'y en ait pas d'autres à bien voler. Y a qu'à voir les hirondelles et les martinets et aussi les vanneaux quand c'est qu'ils sont dans les airs. Et les mouettes et tout ça. J'aimais les regarder pendant des heures quand on allait au bord d'la mer. Le mieux c'était à Scarborough parce qu'il y a les falaises et on peut les observer d'en haut. Mais c'est quand même pas pareil, pour moi en tout cas. - Je ne pensais pas à la beauté du vol ; c'est vrai que c'est merveilleux. Non, ce que je veux dire... c'est que lorsqu'il vole il me donne une sensation étrange. - Je crois que j'comprends votre idée, M'sieur. C'est que tout semble enveloppé d'un silence complet. - Exactement !

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Son exclamation fit sursauter le rapace qui se tint sur le qui-vive. - Doucement M'sieur, vous allez lui faire vachement peur ! Mr. Farthing porta deux doigts à sa tempe et fit mine d'appuyer sur une détente. - Désolé, j'ai oublié. Le faucon se secoua et s'installa de nouveau. - C'est parce que tu as trouvé l'explication la plus juste à propos du silence. - Y a d'autres gens qu'ont trouvé ça aussi. J'connais un paysan, il dit que c'est pareil avec les hiboux. Il dit qu'il les a vus attraper des souris dans sa cour la nuit et quand c'est qu'ils fondent sur leur proie on a envie de se mettre le doigt dans l'oreille et de secouer pa'ce que ça fait pas de bruit du tout. - C'est vrai. C'est l'impression que j'ai eue. On dirait qu'il vole dans un... dans une... une poche de silence, oui c'est cela une poche de silence. Bizarre, n'est-ce pas ? - I'sont des oiseaux bizarres. - Et tu sais cette sensation de silence, ça doit être contagieux. As-tu remarqué que notre conversation se passe en sourdine ? Tout à l'heure, quand j'ai élevé la voix, c'était étrange : on aurait dit que je criais dans une église. - C'est pa'ce qu'i'sont tell'ment nerveux, ces oiseaux-là. Faut parler à mi-voix. - Non, il y a plus que cela. C'est instinctif. C'est une sorte de respect. - Je sais. C'est pourquoi ça me rend furieux quand c'est que j'le sors et qu'j'entends les gens dire : "Tiens, voilà Billy Casper avec son faucon apprivoisé." J'ai envie d'leur crier dessus. L'est pas apprivoisé, M'sieur, les faucons sont pas des toutous. Ou quand c'est qu'les gens m'arrêtent pour m'd'mander s'il est mignon. Mignon, tu parles ! L'est dressé, voilà tout. L'est farouche et sauvage et il se fiche bien des gens et même de moi. C'est pour ça qu'il est merveilleux. - Beaucoup de gens ne te comprendraient pas. Ils aiment les animaux familiers qu'ils peuvent traiter amicalement, un peu caresser, mais aussi un peu commander ; tu ne crois pas ? - P't'êt ben. Moi c'est pas mon cas. Moi j'aime l'avoir c'est pour le regarder et aussi le faire voler. Ça me suffit. Leurs lapins, leurs chats et leurs perruches qui parlent, i'peuvent les garder ; c'est d'la gnognote en comparaison de Kes ! Mr. Farthing baissa les yeux sur Billy qui, le souffle rapide, contemplait le faucon. - Tu as sans doute raison ; je suis d'accord avec toi. - Vous savez, M'sieur, moi il me semble qu'a'me fait une grâce rien qu'à m'permettre de rester ici. - Oui, je comprends ton sentiment. Pourtant, on a du mal à analyser exactement de quoi il s'agit. Par exemple, ce n'est pas sa taille qui en impose. - Ah ben non ! - Et il n'a pas l'air tellement effrayant. Il y a même des moments où il a l'air d'un bébé. Alors, qu'est-ce donc ? -Je sais pas. Du bout de sa chaussure, Mr. Farthing fit un petit tas de sable, puis il se remit à contempler le faucon. - Il me semble que c'est une sorte de fierté et aussi, comme tu le dis, de l'indépendance. Et puis la conscience, la satisfaction de sa propre beauté, de ses prouesses. On dirait qu'il vous regarde droit dans les yeux et vous lance : "Dis donc pour qui tu te prends, toi ?" Ca me rappelle ce poème de Lawrence : "Si les hommes étaient autant des hommes que les lézards sont des lézards, ils vaudraient la peine d'être regardés." Ton faucon a simplement l'air fier d'être lui-même. - C'est vrai.

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- Ils restèrent silencieux un moment. Mr. Farthing releva la manche de son manteau et de sa veste pour consulter sa montre. La manchette de sa chemise le gênait pour voir le cadran ; il fit glisser le bracelet de cuir sur son poignet.

- Mon dieu ! Regarde l'heure ! Une heure vingt. Il faut partir. Il chercha le loquet à tâtons et sortit à reculons. -Je t'emmène en voiture, si tu veux. Ça t'avancera. Billy rougit et hocha la tête négativement. Mr. Farthing lui sourit à travers les lattes. - Qu'y a-t-il ? Cela te ferait mal voir de venir en voiture avec un professeur ? - C'est pas ça, M'sieur... J'ai deux ou trois trucs à faire avant. - Comme tu voudras. Mais fais bien attention à l'heure, sans quoi tu seras en retard. Dans le dialogue, relève des éléments qui prouvent que les rôles sont ici inversés: Billy est devenu le maître.

• Quelles sont les règles de dressage appliquées par Billy ?

• Pourquoi la crécerelle est-elle son animal préféré ?

• Partages-tu l’avis de Billy quand il affirme : C'est pourquoi ça me rend furieux quand c'est que j'le sors et qu'j'entends les gens dire : "Tiens, voilà Billy Casper avec son faucon apprivoisé." J'ai envie d'leur crier dessus. L'est pas apprivoisé, M'sieur, les faucons sont pas des toutous. Ou quand c'est qu'les gens m'arrêtent pour m'd'mander s'il est mignon. Mignon, tu parles ! L'est dressé, voilà tout. L'est farouche et sauvage et il se fiche bien des gens et même de moi. C'est pour ça qu'il est merveilleux.

• Ou bien celui rapporté par le professeur ? - Beaucoup de gens ne te comprendraient pas. Ils aiment les animaux familiers qu'ils peuvent traiter amicalement, un peu caresser, mais aussi un peu commander ; tu ne crois pas ? (Essaie de justifier ton point de vue) • Quelle est l’opinion du professeur ?

• Quel est ton animal préféré ? Essaie, comme tente de le faire Billy, d’en expliquer les raisons (traits de caractère de l’animal, comportement, beauté physique…)

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COMPARER DEUX MISES EN SCÈNE

A quel épisode du film fait référence cet extrait du roman transposé en une bande dessinée ? (Je Bouquine n°229 mars 2003) 1. Analyser chaque vignette en déterminant le plan et l’angle de prise de vue choisis. 2. Etudier le choix des couleurs, de la lumière & des conditions climatiques. 3. Comment la tension est-elle suggérée à l’image ? 4. mêmes consignes avec les photogrammes ci-après.

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LES AFFICHES

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Voici les deux affiches de “Kes”

• Quels sont les 2 personnages importants sur ces affiches ?

• Quels sont les autres éléments importants que tu vois sur ces affiches ?

• Quelle est l’attitude de l’enfant sur les 2 affiches ?

Voici une affiche anglaise du film

• Ecrivons la traduction des phrases de l’affiche

They beat him

They deprived him

They ridiculed him

They broke his heart

But they couldn’t break his spirit

• Grâce à quel détail de l’affiche reconnais-tu KES parmi les 2 personnages

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