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Page 1: La dermatite atopique vue par les mamans : résultats d’une enquête nationale. Prévalence en France et évolution de la maladie chez l’enfant

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Conclusion.— D’étiologie et de gravité très variables, les patholo-gies dermatologiques représentent un motif de consultation trèsfréquent dans la population pédiatrique et les pédiatres ont recoursà un avis dermatologique dans un nombre non négligeable de cas.Cela souligne l’importance d’une bonne formation et d’une colla-boration étroite entre pédiatres et dermatologues pour une priseen charge optimale de l’enfant.Déclaration d’intérêts.— Aucun.

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P043La dermatite atopique vue par les mamans :résultats d’une enquête nationale. Prévalence enFrance et évolution de la maladie chez l’enfantH. Aubert a,∗, J.-F. Stalder a, C. Paul b, C. Segard c, J.-F. Nicolas d

a Service de dermatologie, CHU Hôtel-Dieu, Nantes, Franceb Service de dermatologie, CHU de Toulouse-Larrey, Toulouse,Francec Pierre-Fabre, Toulouse, Franced Service d’immunologie clinique, CHU de Lyon, Lyon, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Dermatite atopique ; Eczéma ; Prévalence ; AlgérieIntroduction.— La dermatite atopique (DA) est une dermatose chro-nique inflammatoire dont la prévalence est mal connue en France.Dans le cadre d’une réflexion sur les actions à mettre en placepour une meilleure prise en charge de la DA une enquêtepopulationnelle a été réalisée sur la prévalence de la DA chezl’enfant.Matériel et méthodes.— L’étude a été menée en décembre 2011 surun échantillon représentatif de 4000 mères d’enfants de 0 à dix ansau moyen d’un auto-questionnaire administré par internet dans troisclasses d’âge : 1092 mères d’enfants de 0 à deux ans, 1456 mèresd’enfants de trois à six ans, 1452 mères d’enfants de sept à dix ans.Les questions concernaient la prévalence de l’eczéma et les fac-teurs associés. Il s’agissait d’une enquête déclarative faite par lesmamans sur la base d’un diagnostic de DA posé par le médecintraitant de l’enfant.Résultats.— Cinq cent vingt-cinq mamans parmi les 4000 mèresd’enfant de moins de dix ans interrogées ont déclaré le diagnosticde DA porté chez leur enfant par un médecin (13,1 %).La DA était plus fréquente :— chez les enfants de trois à quatre ans (16,5 %) par rapport auxenfants de moins de deux ans (10,4 %) ;— chez les garcons que chez les filles (14,9 % vs 11,4 %, p < 0,05) ;— chez les enfants de parents avec un niveau d’étude plus élevé(14,7 % pour les enfants de parents diplômés supérieur à bac+2 vs11,2 % chez les enfants de parents n’ayant pas le bac).Les facteurs d’environnement suivants n’avaient aucuneinfluence significative sur la prévalence : animal domestique,moquette/tapis, chauffage électrique, présence d’un fumeur audomicile.L’âge de survenue se situait avant un an pour 57,9 % des enfants, etdans ce groupe six fois sur dix avant six mois.La gravité de la maladie exprimée par les mères d’enfant atopiquesétait la suivante : 1,9 % rapportaient un eczéma très sévère, 9,2 %un eczéma sévère, 42 % modéré et 46,8 % très modéré L’impactde l’eczéma sur la qualité de vie des enfants était signalé parles mamans chez 25 % de l’ensemble des enfants atopique, maissouligné dans 71 % des formes sévères.Les facteurs déclenchant les poussées les plus souvent rapportésétaient : le climat et les changements de température (37,1 %), le

stress (29,5 %).Conclusion.— Cette étude permet de mieux connaître la prévalenceet les caractéristiques de la DA en population générale chez l’enfanten France aujourd’hui.

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nviron 13,1 % des enfants de 0 à dix ans présente une DA ce qui estoncordant avec les résultats des études en population généraleéalisées dans d’autres pays européens. C’est une dermatose deébut précoce et dans la plupart des cas il s’agit de formes légères.éclaration d’intérêts.— H. Aubert : aucun ; J.-F. Stalder : consul-ant pour le conseil scientifique de la fondation pour la dermatitetopique ; C. Paul : consultant pour le conseil scientifique de laondation pour la dermatite atopique ; C. Segard : employé de laondation pour la dermatite atopique ; J.-F. Nicolas : consultant poure conseil scientifique de la fondation pour la dermatite atopique.

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044rofil épidémiologique et évolutif des dermatoses

mmuno-allergiques chez les enfants en milieuospitalier à Cotonou. Adegbidi a,∗, B. Dégboé-Sounhin a, A. Elegbede a,

. Atadokpèdé a, C. Koudoukpo b, F. Akpadjan a, H.G. Yédomon a,

. do Ango-Padonou a

Service de dermatologie, CNHU Cotonou, Cotonou, BéninService de dermatologie, CHU Parakou, Parakou, BéninAuteur correspondant.

ots clés : Dermatoses immuno-allergiques ; Enfants ;pidémiologientroduction.— La prévalence des dermatoses immuno-allergiquesDIA) chez les enfants est l’objet de controverse dans le mondet particulièrement dans les pays en voie de développement. Destudes antérieures réalisées dans ces pays ont montré une prédo-inance des dermatoses infectieuses chez les enfants.

’objectif de ce travail était d’étudier le profil épidémiologique etvolutif des DIA chez les enfants en milieu hospitalier.atériel et méthodes.— Nous avons mené une étude descriptive

étrospective dans le service de dermatologie du CNHU de Coto-ou sur une période de dix ans. Étaient inclus les patients âgés deà 15 ans chez qui le diagnostic de DIA a été retenu par un der-atologue. Était considérée comme DIA toute dermatose dont lahysiopathologie fait appel à un processus immuno-allergique. Lesonnées recueillies à l’aide d’une fiche d’enquête ont été analyséesar le logiciel Epi-Info 6.ésultats.— Nous avons colligé 2437 dossiers d’enfants. La pré-alence des dermatoses pédiatriques était de 20,2 %. Les DIAeprésentaient 37 % des dermatoses pédiatriques et venaient enremière position suivies par les dermatoses infectieuses (24 %).e sex-ratio était de 0,78. Les tranches d’âge les plus touchéestaient : 1—30 mois (25,39 %), 150—180 mois (19,73 %). Les dif-érentes DIA étaient : eczéma (47,9 %) dont dermatite atopique29,3 %), prurigo strophulus (40,7 %), lichen (5,1 %), toxidermie3,8 %), urticaire (1,5 %), érythrodermie (1 %). Nous avons retrouvéne prédominance féminine pour toutes les DIA sauf la toxidermie.a prévalence des DIA chez les enfants est passée de 9,8 % en 2000 à4,6 % en 2009 (p < 0,01).iscussion.— En milieu hospitalier à Cotonou, les DIA occupaient

e premier rang au sein des dermatoses pédiatriques. Nos résultatsont contraires à ceux obtenus dans la plupart des pays africains oùes dermatoses infectieuses prédominaient. L’eczéma et le prurigotrophulus représentaient 88,6 % des DIA. Quelle que soit la tranche’âge, ces deux affections étaient les principales DIA. Mais ellesouchaient avec prédilection les nourrissons et les petits enfants.a forte prévalence de ces deux DIA pourrait s’expliquer par le faitu’elles sont des dermatoses plus ou moins chroniques donc préoc-upantes pour les parents. En dix ans, les DIA ont augmenté de près

e 50 %.onclusion.— Les DIA sont plus prévalentes que les dermatoses

nfectieuses chez les enfants à Cotonou, et leur prévalence a aug-enté au fil du temps. L’eczéma et le prurigo strophulus étaient

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