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La population et l'emploi dans

LA ZONE D'EMPLOI DE CHARTRES

Caractéristiques de la zone - Tendances 1982 - 1999

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi(ORFE)

Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE

Ce dossier a été réalisé par Caroline FRANÇOIS, chargée d’études.

Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l’O.R.F.E. Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission

Mise en ligne : juillet 2004Dernière mise à jour le : juillet 2004

PRESENTATION

Chiffres-clés :

Population : 194 152 habitants(8 % de la population régionale)

Emplois au lieu de travail : 74 648Actifs résidents : 95 021

-en emploi : 86 124-au chômage : 8 897

Frontalière de la région Ile-de-France,la zone d'emploi de Chartres est l'unedes quatre zones du département del'Eure-et-Loir. Capitale de la Beauce etchef-lieu de département, la zone deChartres a su développer autour de soncentre administratif et agricole uneindustrie économique moderne, tournéeprincipalement vers l'industrie duparfum et des cosmétiques, et vers la"chimie, caoutchouc, plastique".

La situation privilégiée des femmes

La situation des femmes est particulièrement privilégiée puisque plus de 61 %d'entre elles travaillent (56,1 % en moyenne). Le nombre de femmes actives surla zone de Chartres augmente de plus de 2 % par an en moyenne depuis 1982.Depuis une dizaine d'années, elles possèdent le taux d'activité le plus élevé de larégion, s'élevant à 69,2 % en 1999.

Une dynamique de l'emploi qui limite la progression du chômage

La croissance du nombre d'actifs est très élevée, deux fois supérieure à celle de larégion entre 1990 et 1999. La dynamique de l'emploi, tout aussi rapide, a permisà la zone de Chartres d'absorber la forte progression de la population active,limitant fortement la hausse du chômage.

Les créations d'emplois tertiaires, au nombre de 8 269 entre 1990 et 1999, ontlargement compensé les pertes d'emplois qui ont eu lieu dans les secteurs del'industrie (- 1 125), du bâtiment (- 1 112) et de l'agriculture (- 733 emplois).

Une situation favorable de la population et de l'emploi

Troisième zone d'emploi de la région, la zone de Chartres présente une situationfavorable de la population et de l'emploi au regard des 22 autres zones d'emploide la région Centre. Elle se caractérise par :

- de nombreux emplois administratifs et financiers, bénéficiant de l'essorconsidérable du secteur tertiaire au cours des vingt dernières années,

- une population jeune, bien formée et d'un bon niveau de qualification,

- une situation de l'emploi marquée par l'importance des mobilités alternantes,les plus nombreuses de la région. Près de 22 500 actifs résidents se déplacentquotidiennement pour aller travailler à l'extérieur, principalement vers l'Ile-de-France. A l'inverse, 10 000 personnes viennent de l'extérieur occuper un emploidans la zone.

Quelques indicateurs pour la zone d’emploi de Chartres :

- Part des jeunes (moins de 25 ans) : 32,3 % (Centre: 29,9 %)- Part des sans diplôme (25-29 ans) : 13,3 % (Centre: 13,9 %)- Part des emplois industriels : 23,4 % (Centre: 22,2 %)- Part des ouvriers : 31,3 % (Centre: 30,5 %)- Part des employés : 28,5 % (Centre: 28,6 %)- Part des professions intermédiaires et cadres : 31,8 % (Centre: 31,2 %)

SOMMAIRE

POPULATION ET ACTIVITE

- La population totale.........................................................p. 3- La population active........................................................p. 4 - 5

FORMATION

- Le taux de scolarisation...................................................p. 6- Le niveau de formation....................................................p. 7

EMPLOI

- Les secteurs d’activité économique.................................p. 8 - 9- Le statut des emplois occupés.........................................p. 10- Les qualifications (CSP)..................................................p. 11- Les familles professionnelles...........................................p. 12 - 13- Les actifs résidents et les emplois....................................p. 14 - 15

DEPLACEMENTS DOMICILE – TRAVAIL

- Les mouvements quotidiens domicile – travail...............p. 16 - 17

POPULATION ET ACTIVITE

- Evolution de la population totale..................................................p. 19- Evolution de la population active.................................................p. 20 - 21- Evolution des taux d’activité........................................................p. 22 - 23- Evolution du taux de chômage.....................................................p. 24- Evolution du taux d’emploi..........................................................p. 25

FORMATION - Evolution du niveau de formation................................................p. 26 - 27

EMPLOI

- Evolution du statut des emplois occupés......................................p. 28- Evolution de l’emploi...................................................................p. 29- Evolution de l’emploi par secteurs d’activité économique..........p. 30 - 31- Evolution de l’emploi par qualifications......................................p. 32 - 33- Evolution de la situation de l’emploi............................................p. 34

DEPLACEMENTS DOMICILE – TRAVAIL

- Evolution des mouvements quotidiens domicile – travail..............p. 35

CARACTERISTIQUES TENDANCES 1982 - 1999

2

CARACTERISTIQUES : POPULATION ET ACTIVITÉ

La population totale

Une zone d'emploi fortement peuplée

Avec 194 152 habitants recensés en 1999, la zone préfectorale de Chartrestotalise 8,0 % de la population de la région Centre. Il s'agit de la zone d'emploi laplus peuplée de la région, après celles d'Orléans et de Tours, regroupant chacuneplus de 15 % de la population régionale. La part des femmes est inférieure à 51 %(50,8 % contre 51,2 % en région). Comme la zone de Pithiviers, celle de Chartresprésente une situation sociale plutôt favorable, comparée aux deux autres zones

franciliennes, Dreux et Montargis1.

Une population plus jeune que la moyenne

L'âge moyen de la population, de l'ordre de 37 ans, est nettement plus jeune quecelui de la région (40 ans). Deux groupes d'âge sont sur-représentés : les jeunesde moins de 20 ans, avec 26,8 % de la population (24,1 % en moyenne) et lesadultes de 25 à 49 ans (37,8 % contre 35,3 % en région). En revanche, la zone deChartres compte peu de retraités, puisque seuls 18,6 % de la population ont plusde 60 ans, contre 23,3 % pour la région.

Une sous-représentation des 20 - 24 ans

Génération moins nombreuse née entre 1975 et 1979, les jeunes âgés de 20 à 24ans ne représentent que 5,4 % des habitants. Ils sont de plus sous-représentés dansla zone par rapport à la région (5,8 % de la population).

________________________________1 - Cf. "Franges franciliennes en région Centre" - Préfecture de la région Centre - Juin2002.

Répartition de la population par âge et par sexe

4 3 2 1 0 1 2 3 4

0-4

5-9

10-14

15-19

20-24

25-29

30-34

35-39

40-44

45-49

50-54

55-59

60-64

65-69

70-74

75-79

80-84

85-89

90-94

95-99

100 et +

Hommes Chartres Femmes Chartres Hommes Centre Femmes Centre

Source : Recensements de la Population - INSEE

3

CARACTERISTIQUES : POPULATION ET ACTIVITÉ

La population active

Le taux d'activité des hommes selon l'âge

0102030405060708090

100

15 -19

20 -24

25 -29

30 -34

35 -39

40 -44

45 -49

50 -54

55 -59

60 -64

65 et+

Centre France Chartres

Une population composée de 95 000 actifs en 1999

95 021 personnes actives sont comptabilisées en 1999, dont 46,4 % de femmes.Parmi la population active, 86 124 exercent un emploi, et 8 897 sont au chômage àla date du dernier recensement.

De nombreux actifs au-delà de 40 ans

Les actifs les plus nombreux se situent dans les classes d’âge supérieures à 40 ans :ces générations nombreuses de l’après-guerre commenceront à partir à la retraite àpartir de 2005. Se posera alors la question du renouvellement de la populationactive, si le niveau d'activité et le tissu industriel se maintiennent.

Le taux d'activité le plus élevé de la région

De l'ordre de 74,2 %, le taux d'activité est le plus élevé de la région, loin devant lesecond, celui de Pithiviers (72,6 %). Il est supérieur de près de quatre points à lamoyenne régionale (70,4 %).Les femmes comme les hommes de la zone de Chartres possèdent le taux d'activitéle plus élevé des 23 zones d'emploi : 79 % des hommes sont actifs (75,6 % enrégion), et 69,2 % des femmes (contre 65,2 %).

Un taux d'activité élevé quel que soit l'âge, en particulier pour les plus jeunes

Le taux d'activité observé est supérieur à la moyenne et ce quel que soit l'âge et lesexe. Il est en particulier très élevé pour les jeunes de 20 à 24 ans : 68,2 % d'entreeux sont actifs, contre 56,3 % en région. Pour les femmes de cette classe d'âge,l'écart avec le taux régional est de près de 14 points (66,8 % contre 53,2 %). Il estde dix points pour les hommes (69,6 % contre 59,3 %).

Le taux d'activité des femmes selon l'âge

0102030405060708090

100

15 -19

20 -24

25 -29

30 -34

35 -39

40 -44

45 -49

50 -54

55 -59

60 -64

65 et +

Centre France Chartres

Source : Recensements de la Population - INSEE

4

CARACTERISTIQUES : POPULATION ET ACTIVITÉ

Hommes Femmes EnsembleChartres 79,0 69,2 74,2Centre 75,6 65,2 70,4France 74,5 63,1 68,7

Hommes Femmes EnsembleChartres 7,7 11,2 9,4Centre 9,5 13,9 11,5France 11,0 15,0 12,9

Hommes Femmes EnsembleChartres 72,9 61,4 67,2Centre 68,3 56,1 62,2France 66,2 53,6 59,9

Taux d'activité des 15 - 64 ans en 1999 (%)

Taux de chômage en 1999 (%)

Taux d'emploi des 15 - 64 ans en 1999 (%)

La population active

Un taux de chômage inférieur à 10 %

En 1999, 11,5 % de la population active est au chômage en région Centre alorsque la taux de chômage dans la zone de Chartres n'atteint pas 10 % (9,4 %). Cetaux de chômage est le plus bas de la région, après celui de Pithiviers (9,1 %). Lesfemmes sont plus touchées par le chômage que les hommes : respectivement11,2 % et 7,7 %, bien qu'elles soient favorisées dans la zone par rapport auxniveaux régional et national (13,9 % et 15,0 %).

Le taux d'emploi le plus élevé de la région

67,2 % de la population totale occupent un emploi dans la zone de Chartres. Ils'agit du taux d'emploi le plus élevé de la région, dont la moyenne se situe à62,2 %. La situation des femmes face à l'emploi est particulièrement favorablepuisque 61,4 % d'entre elles travaillent, contre 56,1 % en moyenne (53,6 % pourla France). Leur taux d'emploi se situe bien au-dessus du second taux d'emploirégional, à savoir celui d'Orléans (59,6 %). Le taux d'emploi des hommes s'élève à72,9 % (68,3 % en région).

Source : Recensements de la Population - INSEE

5

CARACTERISTIQUES : FORMATION

Hommes Femmes EnsembleChartres 37,6 41,1 39,3Centre 41,0 45,8 43,4France 44,1 47,1 45,6

Le taux de scolarisation

Taux de scolarisation des 15 - 29 ans (%)

Taux de scolarisation par âge

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

15 20 25 30

Chartres Centre France

Le taux de scolarisation n'atteint pas 40 %

Seuls 39,3 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans poursuivent des études, soit quatrepoints de moins que la moyenne (43,4 %). Cette faible scolarisation est lacontrepartie du taux d'activité élevé des jeunes observé précédemment.

Une scolarisation inférieure à la moyenne à partir de 17 ans

C'est précocement que les jeunes de la zone de Chartres quittent le systèmescolaire : 88,2 % des jeunes de 17 ans sont scolarisés, contre 89 % en moyenne enrégion. A 22 ans, moins de 20 % des jeunes poursuivent leurs études, contre34,7 % en région.De nombreux jeunes quittent la zone pour suivre leurs études dans un pôleuniversitaire de la région ou de l'Île-de-France. Le taux d'accroissement migratoiredes 15 - 29 ans est négatif, identique à celui de la région. De plus, ceux qui restententrent plus précocement dans la vie active (Cf. le taux d'activité des jeunes).

Source : Recensements de la Population - INSEE

6

CARACTERISTIQUES : FORMATION

Le niveau de formation

Répartition de la population non scolaire de 15 à 59 anspar niveau de diplôme

33,0

14,0

10,48,1

35,333,2

13,5

9,98,0

33,5

30,0

14,5

11,0 11,0

34,4

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Ss diplôme, CEP,BEPC

CAP, BEP BAC - BP BAC + 2 supérieur à BAC+ 2

Chartres Centre France

1999 : répartition des hommes et des femmes de 15 à 59 ans selon le niveau de diplôme

31,4

38,7

12,6

8,8 8,5

37,6

27,1

15,512,1

7,8

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Ss diplôme,CEP, BEPC

CAP, BEP BAC - BP BAC + 2 supérieur à BAC+ 2

Hommes Femmes

Un niveau de formation élevé

Comparée à la population régionale, celle de la zone d'emploi de Chartres estlégèrement plus diplômée : 32,5 % des habitants âgés de 15 à 59 ans possèdent lebaccalauréat ou un diplôme supérieur au BAC, contre 31,4 % en moyenne. La partdes personnes titulaires d'un CAP ou BEP est la même, de l'ordre de 33 %. Lespersonnes faiblement ou non diplômées, possèdant au mieux un Certificat d'étudesprimaires (CEP) ou un BEPC représentent 34,4 % de la population observée(35,3 % en région). Parmi elles, les personnes sans aucun diplôme sontproportionnellement moins nombreuses qu'en moyenne (15,9 % contre 16,5 %).

Des diplômes spécifiques pour les hommes et les femmes

Les hommes sont majoritairement titulaires d'un CAP ou d'un BEP (38,7 % contre27,1 % des femmes). En revanche, les femmes sont plus nombreuses à être peu oufaiblement diplômées (37,6 % contre 31,4 % des hommes). Elles sont égalementplus nombreuses à posséder un diplôme supérieur ou égal au BAC (35,4 % contre29,9 % des hommes). Cependant, les hommes vont plus loin dans leurs études, avec8,5 % d'entre eux titulaires d'un diplôme supérieur à BAC + 2, contre 7,8 % desfemmes.

Source : Recensements de la Population - INSEE

7

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

Les secteurs d'activité économique

Structure des emplois par grands secteurs en 1999

5,2

22,2

6,4

71,766,7

6,4

23,4

3,5

66,2

4,1 5,8

18,4

0

10

20

30

40

50

60

70

80

Agriculture Industrie Bâtiment Tertiaire

Chartres Centre France

En 1999, 74 648 emplois sont comptabilisés dans la zone de Chartres, soit7,9 % de l'emploi régional.

Deux emplois sur trois appartiennent au secteur tertiaire

Dans cette zone préfecture de département, le secteur tertiaire est bienreprésenté, totalisant 49 781 emplois (66,7 % des emplois). La répartitionde l'emploi tertiaire dans les différentes activités économiques estsensiblement la même qu'au niveau régional : la "santé - action sociale" et"l'administration publique" occupent à elles seules respectivement 11,1 %et 9,6 % des emplois. Les "activités financières" est le seul secteur tertiairesur-représenté dans la zone de Chartres, avec notamment la présence d'ungrand groupe d'assurances, employant 1 100 salariés en 1999 (AZURAssurances IARD). Les "activités financières" occupent ainsi 3,4 % desemplois (2,5 % en moyenne).

Une particularité industrielle : l'industrie du parfum et des cosmétiques

Avec 17 496 emplois, l'industrie totalise 23,4 % de l'emploi de la zone deChartres (contre 22,2 % en région). L'implantation dans le milieu des années 70de grands établissements de la parfumerie (Lancaster, Guerlain, Paco Rabanne,...) a permis au secteur de la "pharmacie, parfumerie et entretien" de prendre del'essor, concernant aujourd'hui 4,0 % des emplois (1,6 % en moyenne). AvecOrléans, Chartres est devenue la capitale de la "Cosmétique Valley" au cours desannées 90.Une seconde activité industrielle est sur-représentée dans la zone : la "chimie,caoutchouc, plastique". Elle regroupe 3,8 % des emplois, contre 2,2 % en région.Notons la présence d'un grand établissement employant environ 1 000 salariés surla commune d'Epernon (SEALED AIR SAS). Un tiers des emplois industriels dela zone se trouvent concentrés dans ces deux activités économiques.

Peu d'emplois agricoles pour cette zone située au cœur de la Beauce

L'agriculture représente 3,5 % de l'emploi, soit 2 619 emplois en 1999. Cette partest inférieure à celle observée pour la région, de l'ordre de 5,2 %. La part del'agriculture est faible pour cette région agricole productrice de céréales, laBeauce, dont Chartres est la capitale.

Le secteur du bâtiment se situe au même niveau que la moyenne

4 752 emplois sont recensés dans le secteur du bâtiment en 1999, soit 6,4 % del'emploi de la zone. Cette part est identique à celle observée en région.

Source : Recensements de la Population - INSEE

8

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

3 - Grille de lecture : parmi les secteurs tertiaires, l'administration publique regroupe 9,6 % des emplois de la zone, contre 10,1 % des emplois en région Centre.

Les secteurs d'activité économique3

Poids des secteurs tertiaires dans l'emploi total en 1999

11,1

9,6

7,1

6,4

5,2

4,2

3,7

3,4

3,3

2,7

2,3

2,3

5,4

11,7

10,1

6,8

6,6

4,8

3,9

3,6

2,5

3,3

2,9

2,0

2,3

5,6

0 2 4 6 8 10 12 14

Santé, action sociale

Administration publique

Education

Commerce de détail, réparations

Services opérationnels

Transports

Commerce de gros

Activités financières

Conseils et assistance

Hôtels et restaurants

Commerce et réparation automobile

Services personnels et domestiques

Autres tertiaires

Chartres Centre

Poids des secteurs industriels dans l'emploi total en 1999

4,0

3,8

2,3

2,3

2,2

1,8

1,4

1,1

4,6

1,6

2,2

2,6

2,5

2,7

1,1

1,1

1,2

7,3

0 1 2 3 4 5 6 7 8

Pharmacie, parfumerie, entretien

Chimie, caoutchouc, plastique

Industries agricoles et alimentaires

Métallurgie et transformation des métaux

Industries des équipements mécaniques

Industries des composants électriques etélectroniques

Industries des équipements électriques etélectroniques

Edition, imprimerie, reproduction

Autres industries

Chartres Centre

Source : Recensements de la Population - INSEE

9

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

Le statut des emplois occupés

Une part très élevée de contrats à durée indéterminée (CDI)

78,5 % des emplois sont des contrats en CDI ou des emplois de la fonctionpublique, bien représentés dans cette zone préfectorale. Les CDI concernent à euxseuls 61,0 % des emplois, contre 57,6 % en moyenne pour la région.

Peu d'emplois en contrat à durée déterminée (CDD)

8,3 % des emplois sont en CDD ou relèvent de l'intérim. Si la part de l'intérim estsensiblement la même qu'en région, de l'ordre de 2,0 % des emplois occupés, enrevanche la part de contrats à durée déterminée est plus faible (6,3 % contre7,0 %).

Une moindre représentation des non salariés

Les non salariés ne totalisent que 9,6 % des emplois de la zone, alors qu'ilsreprésentent 12,0 % des emplois de la région.

Le statut des emplois occupés en 1999

9,6 12,0 12,43,7 4,0 4,28,3 9,2 9,3

78,5 74,8 74,2

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Chartres Région France

non salariés Mesures pour l'emploi et stagiaires

CDD et intérim CDI et fonction publique

Source : Recensements de la Population - INSEE

10

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

Les qualifications (catégories socioprofessionnelles)

Répartition des emplois par catégorie scioprofessionnelle

2,5

6,0

9,8

22,0

6,4

9,8

21,4

30,5

2,7

6,6

13,1

23,125,6

31,328,5

3,4

28,6 28,8

0

10

20

30

Agriculteursexploitants

Artisans,commerçants,

chefsd'entreprise

Cadres etprofessions

intellectuellessupérieures

Professionsintermédiaires

Employés Ouvriers

Chartres Centre France

Les emplois par catégorie socioprofessionnelle selon le sexe

3,37,9

11,7

21,6

11,0

44,5

1,43,7

7,6

22,5

49,0

15,7

05

101520253035404550

Agriculteursexploitants

Artisans,commerçants,

chefsd'entreprise

Cadres etprofessions

intellectuellessupérieures

Professionsintermédiaires

Employés Ouvriers

Hommes Femmes

La répartition des 74 648 emplois que compte la zone de Chartres par catégoriesocioprofessionnelle ne laisse pas apparaître de spécificités fortes par rapport à lamoyenne régionale.

Une bonne représentation des ouvriers et des professions intermédiaires

31,3 % des emplois sont des emplois d'ouvriers (30,5 % en région). La partd'ouvriers non qualifiés est sensiblement identique à celle observée en région(13,5 %). Comme les ouvriers, les professions intermédiaires sont bien présentes,totalisant 22,0 % des emplois (21,4 % en moyenne).

Les emplois d'employés et de cadres au même niveau qu'en région

Seconde catégorie socioprofessionnelle en effectifs, les employés concernent28,5 % des emplois, dans la zone comme en région. Les cadres et professionsintellectuelles supérieures regroupent quant à eux 9,8 % des emplois. Identique à lapart régionale, cette proportion est nettement inférieure à celle du niveau nationalqui s'élève à 13,1 %.

Peu d'agriculteurs

En lien direct avec la faible part des emplois dans l'agriculture, les emploisd'agriculteurs exploitants ne concernent que 2,5 % de l'emploi total, soit un pointde moins que la moyenne.

Source : Recensements de la Population - INSEE

11

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

Les familles professionnelles

L'approche par domaines professionnels, déclinés en familles professionnelles,permet de dégager les spécificités de la zone en termes de profilsprofessionnels (ou métiers) indépendamment des secteurs employeurs.

Trois domaines professionnels sur-représentés : "l'administration,gestion, finances", les industries de transformation" et le "transport -logistique"

Les métiers les mieux représentés dans la zone de Chartres appartiennent àtrois domaines professionnels : - Dans le domaine "administration, gestion, finances" (19,5 % des emploiscontre 18 % en moyenne), les familles professionnelles sur-représentées sontles secrétaires, les employés et techniciens des assurances et les cadres de labanque et des assurances.

- Pour le domaine des "industries de transformation" (6,9 % des emplois contre5,5 %), il s'agit des métiers d'ouvriers, qualifiés et non qualifiés des industriesde processus, ainsi que des techniciens et agents de maîtrise des industries deprocessus (chimie, plasturgie, biologie, verre et céramique).

- Dans le domaine "transport - logistique", notons une sur-représentation desouvriers, qualifiés ou non, de la manutention.

Une sous-représentation des métiers de l'agriculture et du domaine"propreté, sécurité et autres services aux collectivités"

Si le domaine professionnel de l'agriculture représente 5,4 % des emplois enrégion, il ne regroupe que 3,9 % des emplois de la zone de Chartres : cette sousreprésentation concernent les agriculteurs, éleveurs et surtout les maraîchers,jardiniers et viticulteurs.

Dans le domaine "propreté, sécurité et autres services aux collectivités" (7,2 %des emplois contre 8 % en moyenne), les agents d'entretien sont plutôt bienprésents. En revanche, on observe une forte sous-représentation de la familleprofessionnelle "armée, pompiers et police".

Enfin, notons la faible présence du domaine du "cuir, textile, habillement"(0,4 % des emplois contre 1,1 % en région), avec peu d'ouvriers qualifiés etnon qualifiés du textile et du cuir.

12

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

Les familles professionnelles

Part des domaines professionnels dans la zone de Chartres et en région Centre

8,8

6,45,9

6,9

3,9 3,8

2,21,7

1,20,8

0,4

2,0

5,3

6,57,1

7,2

8,6

0,81,3

19,5

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

Adm

inis

tratio

n, g

estio

n,fin

ance

s

Com

mer

ce, v

ente

Prop

reté

, séc

urité

et a

utre

sse

rvic

es a

ux c

olle

ctiv

ités

Tran

spor

ts, l

ogis

tique

Serv

ices

soci

aux,

aut

res

serv

ices

aux

par

ticul

iers

Trav

ail d

es m

étau

x,m

écan

ique

Bât

imen

t, tra

vaux

pub

lics

Form

atio

n, re

cher

che

Sant

é

Indu

strie

de

trans

form

atio

n

Agr

icul

ture

Elec

trici

té, é

lect

roni

que

Hôt

elle

rie, r

esta

urat

ion

autre

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mob

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ues

Arts

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pect

acle

s,co

mm

unic

atio

n

Chartres Région Centre

Source : Recensements de la Population - INSEE

] 13

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

Les actifs résidents et les emplois

La situation de l’emploi en 1999 sur la zone de Chartres

86 124

actifs occupés résidents

dans la zone

63 652 résidentstravaillent dans la

zone

22 472 résidentstravaillent en

dehors de la zone

10 070 non résidents

travaillent dans la zone

73 722

emploisdans la zone *

Un déséquilibre entre les actifs occupés résidents et les emplois

Une caractéristique des zones franciliennes, comme celle de Chartres, tient àun déséquilibre entre le nombre d’actifs occupés résidents et le nombred’emplois dans la zone. En 1999, 86 124 actifs résidents de la zone deChartres occupent un emploi, alors que la zone compte 73 722 emplois.73,9 % des actifs habitant la zone y travaillent. Les mouvements domicile –travail sont nombreux, les sorties d’actifs allant travailler à l’extérieur étantplus du double des entrées d’actifs venant occuper un emploi sur la zone :respectivement 22 472 contre 10 070.

87 emplois sur la zone pour 100 actifs occupés résidents

Sur la zone de Chartres, le tissu productif local emploie ainsi 87 actifs pour100 actifs occupés résidents de la zone. Le décalage entre actifs résidents etemplois varie fortement selon les caractéristiques des individus (catégoriesocioprofessionnelle, âge) mais également selon l’emploi occupé commel'indique le tableau de la page 15.

* Le nombre d’emplois dans la zone de Chartres est de 73 722 lors de l’exploitation principale, et de 74 648 lors de l’exploitation complémentaire. C’est ce dernier chiffrequi est retenu pour l’analyse dans ce présent document, à l’exception des déplacements domicile – travail.

Les différences entre exploitation principale et exploitation complémentaire

Si l’exploitation principale est exhaustive, et donc significative à tous les échelons géographiques, l’exploitation complémentaire procède, en revanche, par sondage auquart (à l’exception de certaines zones traitées à l’exhaustif) et ne fournit des résultats significatifs que sur des zones géographiques d’une certaine taille (voir « précisiondes résultats »). Le processus statistique de calcul de variables (codification, redressements...) est identique pour les 2 exploitations : principale et complémentaire. En conséquence, unedifférence observée entre une valeur à l'exploitation principale et cette même valeur à l'exploitation complémentaire est-elle due uniquement à la différence de taux desondage entre ces deux exploitations.

Source : Recensements de la Population - INSEE

14

CARACTERISTIQUES : EMPLOI

nombre d'emploispour 100 actifs

Domaines professionnels occupés résidentsBois et matériaux associés 98Agriculture 96Industrie de transformation 96Services sociaux, autres services aux particuliers 95Hôtellerie, restauration 95Professionnels du droit 95Artisans d'art et ouvriers artisanaux 95Santé 93Cuir, textile, habillement 90Bâtiment, travaux publics 89Réparation automobile 89Travail des métaux, mécanique 89Transports, logistique 89Dirigeants d'entreprises 88Formation, recherche 88Ensemble 87Propreté, sécurité et autres services aux collectivités 85Commerce, vente 84Alimentation 83Industries graphiques 82Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie 81Electricité, électronique 80Administration, gestion, finances 78Arts et spectacles, communication 70

Les actifs résidents et les emplois

Nombre d'emplois sur la zone de Chartres pour 100 actifs occupés résidents

94 % des métiers concernés par le déséquilibre entre résidentsoccupés et emplois

La plupart des familles professionnelles comptent davantage d'actifsrésidents en emploi qu'il n'y a d'emplois sur la zone de Chartres. Lesmétiers les plus concernés par ce déséquilibre relèvent des domaines "artset spectacles, communication", "administration, gestion, finances" et"électricité, électronique", pour lesquels on dénombre moins de 80emplois pour 100 actifs occupés résidents. Par exemple, 57 emploisd'informaticiens sont proposés à 100 informaticiens résidents en emploi.De même, on compte 58 emplois pour 100 actifs de la zone exerçant lemétier de professionnels de la communication et de la documentation.Les métiers du "bois et matériaux associés", de l'agriculture ou bienencore des "industries de transformation" se rapprochent de l'équilibreentre emplois et actifs résidents (plus de 96 emplois pour 100 actifsrésidents).

Davantage d'emplois que d'actifs occupés pour seulement quatrefamilles professionnelles (sur les 91 FAP)

Seules quatre familles professionnelles comptent un nombre plus élevéd'emplois qu'il n'y a d'actifs occupés dans la zone : Il s'agit des patronsd'hôtels, cafés, restaurants (107 emplois pour 100 actifs) des ouvriers nonqualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal (105 emploispour 100 actifs), des médecins (104 emplois) et des professionnels del'action sociale, culturelle et sportive (101 emplois).

Source : Recensements de la Population - INSEE

15

CARACTERISTIQUES : DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL

Les mouvements quotidiens domicile-travail

Le plus grand nombre de déplacements domicile - travail de la région

Avec 32 542 mouvements quotidiens domicile - travail, la zone d'emploi deChartres est la plus ouverte des 23 zones de la région, devant celle de Tours(32 175).- Six déplacements sur dix ont lieu avec la région Ile-de-France,principalement la zone d'emploi de Versailles, suivie de Paris.- 35 % des mouvements domicile - travail sont intrarégionaux,essentiellement avec les autres zones du département de l'Eure-et-Loir,Dreux en tête. Les échanges avec la Capitale régionale, Orléans, sontfaibles.- Seuls 6 % des échanges quotidiens ont lieu avec les autres régions.

Les liaisons avec l'Ile-de-France et Dreux sont favorisées par lesinfrastructures de communication : Chartres - Paris avec l'autoroute A 11 etChartres - Dreux avec la RN 140, récemment sur quatre voies. Les liaisonsvers la capitale régionale, Orléans, sont plus difficiles, le transportferroviaire ne reliant pas Chartres à Orléans.

Deux fois plus de sorties que d'entrées

Au nombre de 22 472, les sorties d'actifs allant travailler à l'extérieur de lazone de Chartres sont deux fois le nombre des entrées d'actifs venant del'extérieur occuper un emploi sur la zone (10 070). Il s'agit du plus grandnombre de sorties observé sur les zones de la région, loin devant celui de lazone voisine de Dreux (16 978) :

- 17 092 actifs quittent quotidiennement la zone de Chartres pour travailler en Illede-France, principalement dans la zone de Versailles (7 635 sorties) et celle deParis (4 089). Les sorties sont également nombreuses vers Boulogne-Billancourt(1 157) ou bien encore Nanterre (959). - A l'intérieur de la région, les sorties (4 628) ont lieu pour la moitié d'entre ellesvers la zone de Dreux.

Contrairement aux sorties, les entrées d'actifs non résidents occupant un emploisur la zone de Chartres proviennent, pour 68 % d'entre elles, de l'intérieur de larégion. La zone de Chartres, préfecture de département, attire de nombreux actifsdes zones voisines : Dreux (2 642), Châteaudun (2 090) ou bien encore Nogent-le-Rotrou (1 131). Les entrées d'actifs venant de la région Ile-de-France existentégalement, mais dans des proportions beaucoup moins importantes que les sortiesvers l'Ile-de-France (2 218 entrées contre 17 092 sorties).

Une intensité des échanges domicile - travail élevée en ce qui concerne lessorties d'actifs, plutôt faible pour les entrées

26,1 % des actifs occupés qui résident dans la zone de Chartres la quittent pouraller travailler à l'extérieur. Ce taux de sortie est certes plus élevé que celuicalculé en moyenne pour les zones (21,8 %), mais il est nettement inférieur àcelui des zones de Dreux ou d'Amboise, supérieur à 36 %.

Parallèlement, le taux d'entrée est plutôt faible, puisque moins de 14 % desemplois sont occupés par des actifs venant de l'extérieur (13,7 % contre 16,5 %en moyenne). Précisons que le taux d'entrée le plus élevé de la région est celui dela zone voisine de Nogent-le-Rotrou (29,8 %).

16

CARACTERISTIQUES : DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL

Origine ou destination Entrées Sorties SoldeRégion Centre : 6 842 4 628 2 214Dreux 2 642 2 173 469Châteaudun 2 090 941 1 149Nogent-le-Rotrou 1 131 597 534Orléans 475 596 -121Autres zones de la région 504 321 183Ile de France : 2 218 17 092 -14 874Versailles 943 7 635 -6 692Paris 255 4 089 -3 834Boulogne-Billancourt 99 1 157 -1 058Etampes 244 648 -404Nanterre 111 959 -848Orsay 53 583 -530Dourdan 190 514 -324Orly 62 350 -288Autres zones Ile de France 261 1 157 -896Autres régions 1 010 752 258Ensemble 10 070 22 472 -12 402

Les déplacements domicile – travail avec la zone de Chartres

Les mouvements quotidiens domicile-travail

Guide de lecture : 943 habitants de la zone d'emploi de Versailles en Ile deFrance viennent travailler dans la zone de Chartres. Inversement, 7 635habitants de la zone de Chartres vont travailler quotidiennement dans la zoned'emploi de Versailles.

Source : Recensements de la Population - INSEE

17

Les tendances d'évolution entre 1982 et 1999

18

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

Evolution de la population totale

Une forte progression de la population

Le nombre d'habitants augmente au cours de la dernière décennie, à un rythme plusrapide que la moyenne régionale : il s'est accru de 0,56 % par an, contre 0,32 % enrégion. Si la croissance se poursuit, elle reste cependant sans commune mesure aveccelle observée au cours de la période antérieure, pendant laquelle le nombred'habitants avait progressé de 1,40 % par an entre 1982 et 1990 (0,58 % en région).

L'évolution naturelle soutient seule la croissance de la population

L'évolution naturelle se maintient à un bon niveau (0,53 % par an). Elle favorise lacroissance de la population, les naissances étant beaucoup plus nombreuses que lesdécès entre 1990 et 1999 (respectivement 22 833 et 13 771). Comme pour la région, latendance est au vieillissement de la population. Ainsi, la part des moins de 25 ans, quireprésentaient 36,3 % de la population en 1990, est de 32,3 % en 1999 (29,9 % pour larégion).

La zone exerce toujours une attraction résidentielle, sauf auprès des jeunes

L'évolution migratoire, qui dans la période antérieure avait fortement contribué à laforte croissance de la population (0,75 % par an), stagne au cours de la période 1990 -1999 (0,03 %). On observe cependant que la zone reste toujours attractive pour lesadultes âgés de 30 à 59 ans et les enfants de moins de 15 ans qui suivent leurs parents.L'attractivité résidentielle est également réelle auprès des personnes de 60 ans et plus.Seul le taux d'accroissement migratoire des 15 à 29 ans est négatif entre 1990 et 1999,les jeunes quittant la zone de Chartres pour suivre leurs études dans les pôles

universitaires de la région ou de l'Ile-de-France2.________________________________2 - Cf. "Formation et emploi de la population en région Centre" - ORFE/ALFA Centre -Septembre 2003.

Evolution de la population totale

0,580,51

0,564490894

0,32 0,37

1,401682738

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

Chartres Centre France

Taux

d'ac

croi

ssem

ent a

nnue

l moy

en

1982 - 1990 1990 - 1999

Les composantes naturelles et migratoires de l'évolution de la population de la zone de Chartres

0,65

0,53

0,75

0,03

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

1982 - 1990 1990 - 1999

Taux

d'ac

croi

ssem

ent a

nnue

l moy

en

naturelles migratoires

Source : Recensements de la Population - INSEE19

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

1982 - 1990 1990 - 1999Chartres 0,98 0,87Centre 0,77 0,58

1982 - 1990 1990 - 1999Chartres 0,70 0,01Centre 0,12 -0,08

1982 - 1990 1990 - 1999Chartres -0,11 0,07Centre -0,33 -0,02

Génération

Migrations

Flexion activité

Evolution de la population active

Evolution de la population active

0,660,56

1,57

0,580,48

0,94

00,20,40,60,8

11,21,41,61,8

Chartres Centre FranceTaux

de

croi

ssan

ce a

nnue

l moy

en

1982 - 1990 1990 - 1999

Une croissance rapide du nombre d'actifs

La population active croît rapidement : 0,94 % par an entre 1990 et 1999, 1,57 % paran au cours de la période antérieure. La croissance du nombre d'actifs de la zone estdeux fois celle observée pour la région (0,48 %) se traduisant par une augmentationde 7 672 actifs sur la dernière période.

L'arrivée des jeunes dans la vie active est le principal facteur de croissance

La hausse de la population active provient essentiellement de l'arrivée des jeunes surle marché du travail, plus importante que les départs à la retraite et la mortalité (effetgénération : 0,87 % par an, contre 0,58 % en moyenne).Les migrations, qui elles aussi avaient fortement contribué à l'augmentation de lapopulation active sur la période antérieure, se caractérisent par leur stabilité (0,01 %par an). La variation des taux d'activité n'a qu'une influence faiblement positive entre1990 et 1999, contrairement à la période précédente (+ 0,07 % contre - 0,11 % par ande 1982 à 1990).

Les composantes d'évolution de la population active(Taux de croissance annuel moyen)

Source : Recensements de la Population - INSEE

Source : Recensements de la Population - INSEE

20

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

Evolution de la population active

Un vieillissement de la population active amorcé en 1990

La comparaison des pyramides des âges des actifs en 1990 et en 1999 met enévidence deux phénomènes : la croissance de la population active d'une part, et levieillissement de cette dernière.Les actifs âgés de 45 à 54 ans sont de plus en plus nombreux, avec l'arrivée desgénérations nombreuses de l'après-guerre à ces âges. Dans la zone de Chartres, leurnombre a progressé de plus de 10 000 sur la période. La part des actifs de plus de45 ans s'élève à 34,4 % en 1999, contre 26,1 % neuf ans plus tôt. A contrario, lesjeunes de moins de 25 ans sont moins nombreux : ils représentent 9,3 % des actifsen 1999, contre 12,8 % en 1990. Cela provient de l'entrée dans la vie active degénérations moins nombreuses nées après 1975, et de la prolongation de lascolarité.

Forte progression des femmes actives, plus modérée pour les hommes

Parmi la population active, les femmes connaissent une très forte progression,passant de 32 856 à 44 125 entre 1982 et 1999 (+ 2 % par an en moyenne). Lenombre des hommes en activité est également en hausse sur toute la période, mais àun rythme beaucoup moins élevé que celui des femmes (+ 0,9 % par an).

La population active par âge en 1990 et 1999

8000 6000 4000 2000 0 2000 4000 6000 8000

15-19

20-24

25-29

30-34

35-39

40-44

45-49

50-54

55-59

60-64

65 et +

hommes 90 femmes 90 hommes 99 femmes 99

Evolution de la population active par sexe

4427248019

50896

32856

3933044125

20000250003000035000400004500050000

1982 1990 1999

Hommes Femmes

Source : Recensements de la Population - INSEE

21

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

Chartres Centre Chartres Centre15 - 24 ans -0,4 -0,6 -0,8 -1,025 - 49 ans 0,0 -0,1 0,5 0,550 - 59 ans 0,0 0,1 1,1 1,160 à 64 ans -0,9 -0,8 -0,4 -0,4

Hommes Femmes

Evolution des taux d'activité

Variations annuelles moyennes des taux d'activité entre 1990 et 1999

Un taux d'activité élevé depuis 1982

Le taux d'activité de la zone de Chartres compte parmi les taux les plus élevés de larégion depuis 1982. A cette date, il arrive en seconde position comme celuid'Orléans, derrière le taux d'activité de Pithiviers. A partir de 1990, il devient letaux le plus élevé de la région et le reste en 1999.

Des évolutions contrastées selon l'âge des actifs

Selon des tendances plus générales, les taux d'activité varient suivant les âges : ilssont en baisse aux deux extrémités de la pyramide des âges (moins de 30 ans et plusde 60 ans). Pour les plus jeunes, la prolongation de la scolarité en est la raisonprincipale.

En revanche, les taux d'activité des 25 - 59 ans augmentent : la plus forte hausseconcerne les actifs de 50 à 54 ans, pour lesquels il passe de 83,3 % à 87,4 % aucours de la dernière décennie. Le détail hommes - femmes laisse apparaître que seulle taux d'activité des femmes de 25 à 59 ans progresse, celui des hommes restantstable (cf. tableau ci-contre).

Des évolutions différentes selon le sexe

La baisse du taux d'activité des jeunes est deux fois plus élevée pour les femmesque pour les hommes (- 0,8 % contre - 0,4 % par an). A l'inverse, le taux d'activitéau-delà de 60 ans diminue beaucoup plus rapidement pour les hommes que pour lesfemmes (- 0,9 % contre - 0,4 % par an).

Le taux d'activité des 15 -64 ans et son évolution

72,1

69,7

65,5

72,0

68,5

66,3

74,2

70,4

68,7

60

62

64

66

68

70

72

74

76

Chartres Centre France

taux

d'a

ctiv

ité

1982 1990 1999

Source : Recensements de la Population - INSEE

22

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

Evolution des taux d'activité

Stabilité du taux d'activité des hommes à partir de 1990

De l'ordre de 80,7 % en 1982, le taux d'activité des hommes est passé à 76,4 %en 1999, devenant ainsi le taux d'activité masculin le plus élevé de la région.L'évolution de l'activité masculine se caractérise essentiellement par une fortediminution à partir de 60 ans : entre 1990 et 1999, le taux d'activité des 60 - 64ans passe de 23,6 % à 15,7 %. Celui des 65 ans et plus diminue de moitié, variantde 8,2 % à 4,3 % en 1999.

Très forte augmentation du taux d'activité des femmes depuis 1982

A l'exception des moins de 25 ans et des plus de 60 ans, pour les raisonsévoquées précédemment, le taux d'activité des femmes progresse fortement àtous les âges entre 1982 et 1999. Globalement, il est passé de 61,8 % au débutdes années 80 à 69,2 % à la fin des années 90. A titre de comparaison, celui desfemmes de la région Centre varie de 59,3 % à 65,2 % sur la période. A partir de1990, le taux d'activité des femmes de la zone de Chartres devient le plus élevéde la région.

Taux d'activité des hommes par âge en 1982, 1990 et 1999

0102030405060708090

100

15 -

19

20 -

24

25 -

29

30 -

34

35 -

39

40 -

44

45 -

49

50 -

54

55 -

59

60 -

64

65 e

t +

1 982 1 990 1 999

Taux d'activité des femmes par âge en 1982, 1990 et 1999

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

15 -

19

20 -

24

25 -

29

30 -

34

35 -

39

40 -

44

45 -

49

50 -

54

55 -

59

60 -

64

65 e

t +

1 982 1 990 1 999

Source : Recensements de la Population - INSEE

23

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

1982 1990 1999Hommes 5,4 5,7 7,7Femmes 10,8 11,3 11,2Ensemble 7,7 8,2 9,4

1982 -1990 1990 -1999 1982 -1990 1990 -1999 1982 -1990 1990 -1999Chartres 0,03 0,23 0,07 -0,01 0,06 0,13Centre 0,11 0,33 0,30 0,06 0,21 0,22

EnsembleHommes Femmes

Evolution du taux de chômage

Variations annuelles moyennes du taux de chômage

Une hausse modérée du taux de chômage

La hausse du taux de chômage dans la zone de Chartres est nettement inférieure àcelle observée pour la région : 0,13 point par an entre 1990 et 1999, contre 0,22point en région. Le taux de chômage est inférieur de plus de deux points au tauxrégional en 1999 (9,4 % contre 11,5 %), alors qu'ils étaient sensiblementidentiques en 1982 : respectivement 7,7 % et 7,9 %.

Le chômage des hommes augmente à partir de 1990, alors que celui desfemmes est en diminution

L'évolution du niveau de chômage diffère selon le sexe : le taux de chômage deshommes augmente, plus faiblement qu'en moyenne, alors que celui des femmes esten très légère diminution entre 1990 et 1999. Cette tendance d'évolution, qui ne

concerne que cinq zones d'emploi3 sur les 23 que compte la région, va à l'encontrede la tendance générale d'une augmentation du chômage, liée à la dégradation dumarché du travail au cours des années 90.

____________________________3 - Les cinq zones concernées par la baisse du taux de chômage féminin entre 1990 et 1999sont : Chartres, Châteaudun, Orléans, Pithiviers et Gien.

Le taux de chômage et son évolution

7,7 7,98,9

9,610,9

8,2

11,512,9

9,4

0

2

4

6

8

10

12

14

Chartres Région Centre France

1982 1990 1999

Le taux de chômage à Chartres (%)

Source : Recensements de la Population - INSEE

Source : Recensements de la Population - INSEE

24

TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ

1982 1990 1999Hommes 77,7 74,3 72,9Femmes 55,0 57,8 61,4Ensemble 66,5 66,1 67,2

1982 -1990 1990 -1999 1982 -1990 1990 -1999 1982 -1990 1990 -1999Chartres -0,44 -0,15 0,35 0,40 -0,05 0,12Centre -0,62 -0,23 0,07 0,31 -0,28 0,04

Hommes Femmes Ensemble

Evolution du taux d'emploi (1)

Variations annuelles moyennes du taux d'emploi entre 1982 et 1999

Une évolution du taux d'emploi plus élevée qu'en région

Comme nous l'avons vu précédemment, le taux d'emploi de la zone de Chartres est le plusélevé de la région, atteignant 67,2 % en 1999 (62,2 % en moyenne et 59,9 % pour la France).L'évolution du taux d'emploi est globalement plus favorable qu'en région : entre 1990 et1999, il progresse de 0,12 point en moyenne annuelle alors que le taux régional stagne (0,04point). Il s'agit là d'un retournement de tendance, puisque le taux d'emploi diminuait aucours de la période antérieure, dans la zone comme en région.

La situation favorable des femmes compense la baisse du taux d'emploi masculin

La remontée du taux d'emploi à partir de 1990 provient uniquement de l'évolution favorabledu taux d'emploi féminin (+ 0,40 point par an), qui compense la baisse du taux d'emploimasculin (- 0,15 point).Entre 1982 et 1990, la hausse du taux d'emploi des femmes, bien qu'élevée (+ 0,35 point),n'avait pas compensé la baisse plus forte encore du taux d'emploi des hommes (- 0,44 point).

(1) Rapport entre la population de 15 à 64 ans en emploi et la population totale du même âge.

Le taux d'emploi et son évolution

60,3

64,1

66,5

59,4

61,9

66,1

62,2

59,9

67,2

55

60

65

70

Chartres Région Centre France

1 982 1 990 1 999

Le taux d'emploi à Chartres (%)

Source : Recensements de la Population - INSEE

25

TENDANCES 1982 - 1999 : FORMATION

Evolution du niveau de formation

Un niveau de diplôme plus élevé pour les jeunes

Le niveau de diplôme des jeunes de 25 à 29 ans est nettement supérieur à celui deleurs aînés (30 - 59 ans), eux-mêmes d'un bon niveau comparé à la moyennerégionale. Plus de la moitié (50,6 %) des personnes de 25 à 29 ans possède lebaccalauréat ou un diplôme supérieur, contre 29,3 % des 30 - 59 ans. Encontrepartie, les personnes pas ou peu diplômées, titulaires au mieux d'un CEP oud'un BEPC, sont beaucoup moins nombreuses parmi les plus jeunes : 19,9 % contre37,0 % pour les aînés. Concernant ces derniers, il s'agit d'une proportion plus faibleque la moyenne des autres zones (38,0 %). Les CAP et BEP, qui sont les diplômesles plus représentés parmi les jeunes (29,4 %), concernent 33,6 % des 30 - 59 ans.

Progression des niveaux de diplôme identique à celle de la région

En comparant la différence des niveaux de diplôme entre les deux tranches d'âgepour la zone de Chartres et en région, on remarque que l'évolution s'est réalisée dansles mêmes proportions. La part des personnes les moins diplômées diminue de 17points dans les deux cas, alors que celle des plus diplômés (diplôme supérieur àBAC + 2) progresse de plus de 5 points.A noter que pour les diplômes équivalents à BAC + 2, la progression est plus rapidedans la zone de Chartres : 8,5 points séparent la part des 25 - 29 ans titulaires d'unBAC + 2 de celle des 30 - 59 ans contre 8,1 points en moyenne.

Le niveau de diplôme des 25-29 ans et 30-59 ans

19,9

29,4

19,717,6

12,39,1 7,9

33,6

37,0

13,3

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Ss diplôme,CEP, BEPC

CAP, BEP BAC - BP BAC + 2 supérieur à BAC+ 2

30 - 59 ans 25 - 29 ans

Différence entre les 25 - 29 ans et les 30 - 59 ansselon le niveau de diplôme (1)

-4,2

7,4 8,5

5,4 5,6

-17,1 -17,0

-4,3

7,7 8,1

-20

-15

-10

-5

0

5

10

Ss diplôme, CEP,BEPC

CAP, BEP BAC - BP BAC + 2 supérieur à BAC+ 2

(1) pour un niveau de diplôme, différence entre sa part parmi les 25 -29 ans et sa part parmi les 30 - 59 ans

Chartres Centre

Source : Recensements de la Population - INSEE26

TENDANCES 1982 - 1999 : FORMATION

Evolution du niveau de formation

Une élévation du niveau de diplôme des femmes bien supérieure à celle deshommes

Les femmes âgées de 30 à 59 ans sont plus nombreuses que les hommes à posséderau mieux un CEP ou un BEPC (41,4 % contre 32,7 %). Or, parmi les 25 - 29 ans, lapart des femmes est devenue inférieure à celle des hommes : 19,0 % d'entre ellessont peu ou pas diplômées, contre 20,8 % des hommes.

Une forte progression des niveaux les plus élevés pour les femmes

Les hommes de 30 à 59 ans poursuivaient leurs études plus longtemps que lesfemmes, puisque 9,0 % d'entre eux possédent un diplôme supérieur à BAC + 2,contre seulement 6,8 % des femmes. Désormais, 15,7 % des femmes de 25 à 29 ansont un diplôme de haut niveau, contre 11 % des hommes : leur part n'a progressé quede 2 points, contre près de 9 points pour les femmes.40,8 % des femmes de 25 à 29 ans sont titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplômeBAC+ 2, contre 33,8 % des hommes. Les aînées étaient déjà plus nombreuses queles hommes à posséder ce niveau : 24,0 % contre 18,7 %.

Les CAP - BEP : une spécificité toujours masculine

Les diplômes de niveau V restent spécifiques aux hommes, puisque 34,4 % desjeunes hommes sont titulaires d'un CAP ou d'un BEP, soit 10 points de plus que lesfemmes. La part de ces diplômes a cependant diminué au profit des niveaux plusélevés (BAC et BAC + 2).

Le niveau de diplôme des hommes sur la zone de Chartres

32,7

39,6

11,07,7 9,0

20,8

34,4

18,215,6

11,0

0

10

20

30

40

Ss diplôme,CEP, BEPC

CAP, BEP BAC - BP BAC + 2 supérieur à BAC+ 2

30 - 59 ans 25 - 29 ans

Le niveau de diplôme des femmes sur la zone de Chartres41,4

27,7

13,5

6,8

19,0

24,421,2 19,6

15,7

10,5

0

10

20

30

40

Ss diplôme,CEP, BEPC

CAP, BEP BAC - BP BAC + 2 supérieur à BAC+ 2

30 - 59 ans 25 - 29 ans

Source : Recensements de la Population - INSEE

27

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

Evolution du statut des emplois occupés

Davantage de CDD et de contrats en intérim

Accompagnant la dégradation de l'emploi sur le marché du travail, deux types decontrats ont fortement progressé : les contrats à durée déterminée (CDD) et lescontrats en intérim. La part des premiers est passée de 4,6 à 6,3 % des emploisoccupés entre 1990 et 1999, alors que la part de l'intérim varie de 0,8 % à 2 %.

Une diminution des emplois en CDI et de la fonction publique, ainsi que desnon salariés

Les emplois à durée indéterminée ou de la fonction publique restent largementmajoritaires, bien qu'ayant perdu deux points sur la période, passant de 80,5 % à78,5 %. Les non salariés sont également moins nombreux, occupant 9,6 % desemplois en 1999, contre 11,0 % neuf ans plus tôt.

Le statut des emplois occupés en 1990 et 1999 sur la zone de Chartres

11,0 9,6

3,1 3,75,4 8,3

80,5 78,5

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

1990 1999

non salariés Mesures pour l'emploi et stagiaires

CDD, intérim CDI et Fonction publique

Source : Recensements de la Population - INSEE

28

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

Evolution de l'emploi

Une situation très favorable pour l'emploi

La situation de l'emploi dans la zone de Chartres est très favorable entre 1982 et1999. L'emploi s'accroît plus rapidement qu'en région, à un rythme annuel moyen de0,82 % dans les années 90 (+ 0,28 % en moyenne régionale). La croissance del'emploi était encore plus forte entre 1982 et 1990, cinq fois supérieure à la moyennerégionale (+ 1,09 % contre + 0,18 % pour le Centre). Il s'agit de l'une des hausses lesplus élevées de la région, la seconde après celle de la zone d'Orléans pour la périoderécente. En 1999, la zone de Chartres compte 5 299 emplois supplémentaires parrapport à 1990.

Une croissance de l'emploi féminin deux fois supérieure à celle des hommes

L'emploi des hommes est en augmentation sur toute la période, comme celui desfemmes. Cependant, la progression de l'emploi féminin est deux fois supérieure àcelle des hommes : respectivement 0,43 % par an pour les hommes contre 1,31 %par an pour les femmes, entre 1990 et 1999. La progression de l'emploi des femmesétait encore plus élevée lors de la période précédente, de l'ordre de 1,84 % par an.

Evolution de l'emploi

0,46

0,18

1,09

0,38

0,28

0,82

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2

France

Centre

Chartres

Taux de croissance annuel moyen

1982 - 1990 1990 -1999

Evolution de l'emploi par sexe sur la zone de Chartres

0,53

1,84

1,09

0,43

0,82

1,31

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0

Ensemble

Femmes

Hommes

Taux de croissance annuel moyen

1982 - 1990 1990 -1999

Source : Recensements de la Population - INSEE

29

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

Secteurs 1982 1990 1999d'activité

Agriculture 4 660 3 352 2 619Industrie 17 780 18 621 17 496Bâtiment 6 132 5 864 4 752Tertiaire 35 012 41 512 49 781

Ensemble 63 584 69 349 74 648

Evolution de l'emploi par secteurs d'activité économique

Forte hausse de l'emploi tertiaire

L'emploi dans le secteur tertiaire s'accroît au rythme rapide de 2,04 % par an enmoyenne entre 1990 et 1999. Cela se traduit par 8 269 emplois supplémentairessur cette seule période. Les créations d'emplois tertiaires soutiennent à ellesseules à la forte progression de l'emploi sur la zone de Chartres, compensant ainsiles diminutions d'emplois dans les autres secteurs d'activité économiques.

Forte diminution de l'emploi dans l'agriculture et le bâtiment

Deux secteurs sont touchés par une baisse sensible de l'emploi entre 1990 et1999 : l'agriculture et le bâtiment perdent respectivement 733 et 1 112 emplois.Si la diminution des emplois agricoles se ralentit par rapport à celle de la périodeantérieure (- 2,70 % contre - 4,03 % par an), en revanche la dégradation dans lesecteur du bâtiment s'est fortement accrue (- 2,31 % contre - 0,56 % entre 1982 et1990).

Un retournement de tendance dans l'évolution de l'emploi industriel

La croissance de l'emploi industriel entre 1982 et 1990 s'était traduite par lacréation nette de 841 emplois. Or, entre 1990 et 1999, la tendance s'inverse :l'emploi industriel diminue, au rythme de 0,69 % par an, perdant ainsi 1 125emplois. Concernant l'une des activités économiques dominantes de la zone deChartres, la parfumerie, précisons que "deux secteurs connaissent un essorremarquable : la pharmacie - parfumerie et l'industrie des composants électriqueset électroniques [...] même si ce dynamisme doit être relativisé par une assez

forte récession entre 1990 et 1993"4.______________________________4 - Cf. "La cinquième région industrielle française" - Dossier Industrie - INSEE CENTRE1999.

Evolution de l'emploi par secteurs d'activité sur la zone de Chartres

2,15

-0,56

0,58

-4,03

0,82

2,04

-2,31

-2,70

1,09

-0,69

-5,0 -3,0 -1,0 1,0 3,0

Ensemble

Tertiaire

Bâtiment

Industrie

Agriculture

taux de croissance annuel moyen

1982 - 1990 1990 - 1999

L'emploi par secteurs d'activité sur la zone de Chartres

Source : Recensements de la Population - INSEE

30

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

Evolution de l'emploi par secteurs d'activité économique

Si la situation de l'emploi est plus favorable dans la zone de Chartres qu'au niveaurégional, cela tient essentiellement à deux évolutions différentes au niveau dessecteurs d'activité économique.

Une diminution de l'emploi dans le secteur industriel moins forte qu'enrégion

L'industrie en région Centre perd, sur la période 1990 - 1999, 1,79 % de sesemplois par an. Cette diminution est 1,6 fois plus élevée que celle observée sur lazone de Chartres (- 0,69 % par an).Dans une moindre mesure, la baisse de l'emploi agricole, s'élevant à 2,70 % paran, est également moins élevée qu'en région (- 3,35 %).

Une progression plus rapide du secteur tertiaire

Parallèlement, l'emploi tertiaire progresse à un rythme plus rapide que pourl'ensemble des zones d'emploi de la région : respectivement + 2,04 % contre+ 1,76 % en moyenne annuelle.

Evolution de l'emploi par secteurs d'activité entre 1990 et 1999Comparaison zone de Chartres - Centre

0,280,82

-3,35

-1,79

-2,13

1,762,04

-0,69

-2,70

-2,31

-3,6 -2,1 -0,6 0,9 2,4

Ensemble

Tertiaire

Bâtiment

Industrie

Agriculture

Taux de croissance annuel moyen

Centre Chartres

Source : Recensements de la Population - INSEE

31

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

Catégories socioprofessionnelles 1982 1990 1999Agriculteurs exploitants 3 792 2 648 1 831Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 4 892 4 724 4 455Cadres et professions intellectuelles sup. 4 364 6 068 7 341Professions intermédiaires 10 484 12 564 16 442Employés 16 872 19 248 21 250Ouvriers 23 180 24 097 23 329Ensemble 63 584 69 349 74 648

Evolution de l'emploi par qualifications (catégories socioprofessionnelles)

Pertes d'emplois d'agriculteurs, d'artisans et d'ouvriers

Trois catégories socioprofessionnelles sont particulièrement touchées par desdiminutions d'emplois :- les agriculteurs perdent chaque année plus de 4 % de leurs effectifs depuis1982. 817 emplois d'agriculteurs ont disparu entre 1990 et 1999. - Les artisans et commerçants sont moins touchés, avec la diminutionannuelle moyenne de 0,65 % sur la dernière période : parmi eux, 300emplois d'artisans sont supprimés, et 30 emplois de commerçants.- Si l'évolution des emplois d'ouvriers était encore favorable entre 1982 et1990 (+ 0,49 %), en revanche la tendance s'inverse à partir de 1990 avec lasuppression de 768 emplois. Ce sont surtout les emplois d'ouvriers nonqualifiés qui disparaissent : - 285 emplois d'ONQ de type artisanal, - 260emplois d'ONQ de type industriel. Une exception notable est la création de259 emplois d'ouvriers qualifiés de type industriel dans la zone.

Créations d'emplois de cadres, de professions intermédiaires etd'employés

Bénéficiant de la progression de l'emploi dans le secteur tertiaire, lescréations d'emplois concerne en premier lieu les professions intermédiaires(+ 3,03 %) : parmi elles, notons la forte hausse des professionsintermédiaires de la santé et du travail social (+ 1 137 emplois) et destechniciens (+ 1 065). Après une augmentation considérable entre 1982 et 1990 (+ 4,21 % par an),la catégorie des cadres connaît un ralentissement (+ 2,14 %). Les créationsd'emplois de professeurs (+ 528 ) et d'instituteurs (+ 540) sont les plusnombreuses.Les emplois d'employés progressent de l'ordre de 1,11 % par an. Précisons laforte hausse des employés civils et agents de service de la fonction publique(+ 1 274) et des personnels de services directs aux particuliers (+ 894). Unecatégorie d'employés perd des emplois : les employés administratifsd'entreprise (- 569).

Evolution de l'emploi par catégories socioprofessionnelles sur la zone de Chartres

1,09

1,66

-0,44

1,11

-0,65

0,49

-4,39

2,29

4,21

0,82

3,03

2,14

-0,36

-4,02

-5,0 -3,0 -1,0 1,0 3,0 5,0

Ensemble

Ouvriers

Employés

Professionsintermédiaires

Cadres et professionsintellectuelles supérieurs

Artisans, commerçantset chefs d'entreprise

Agriculteurs exploitants

taux de croissance annuel moyen

1982 - 1990 1990 - 1999

La répartition de l'emploi par catégories socioprofessionnelles sur la zone de Chartres

Source : Recensements de la Population - INSEE 32

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

Evolution de l'emploi par qualifications (catégories socioprofessionnelles)

Des diminutions d'emplois moins rapides qu'en région

Si la tendance d'évolution est la même qu'en région, c'est à dire une baissepour trois catégories socioprofessionnelles, on observe cependant desdiminutions moins rapides dans la zone de Chartres pour les emploisd'agriculteurs (- 4,02 % contre - 5,08 % par an en moyenne), d'artisans etcommerçants (- 0,65 % contre - 1,85 %) et les emplois d'ouvriers (- 0,36 %contre - 1,22 %).

Les emplois de cadres et de professions intermédiaires progressent plusrapidement

Pour les cadres et les professions intermédiaires, la situation est plus favorableencore dans la zone de Chartres qu'en région : les emplois de cadresprogressent respectivement de 2,14 % contre 1,86 % en région, et lesprofessions intermédiaires de 3,03 % par an pour la zone contre 2,33 %. Seulsles employés connaissent une progression moins rapide qu'en région (1,11 %contre 1,55 %).

Evolution de l'emploi par catégories socioprofessionnelles entre 1990 et 1999 : comparaison zone de Chartres - Centre

0,28

-1,22

1,55

2,33

1,86

-1,85

-5,08

0,82

-0,36

1,11

3,03

2,14

-0,65

-4,02

-7 -5 -3 -1 1 3

Ensemble

Ouvriers

Employés

Professions intermédiaires

Cadres et professions intellectuelles supérieures

Artisans, commerçantset chefs d'entreprise

Agriculteurs exploitants

Centre Chartres

Source : Recensements de la Population - INSEE

33

TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI

1982 1990 1999Population active 77 128 87 349 95 021Actifs résidents en emploi 71 175 80 155 86 124Actifs au chômage 5 953 7 194 8 897Emplois au lieu de travail 63 584 69 349 74 648

Evolution de la situation de l'emploi

La situation de l'emploi sur la zone de Chartres en 1999 est la suivante : 74 648emplois comptabilisés et 95 021 actifs. Parmi eux, 86 124 sont en emploi et 8 897 au chômage. Cette zone frontalière de la région Ile-de-France, pour laquelle lenombre d'emplois est nettement inférieur au nombre d'actifs, compte de trèsnombreux échanges quotidiens domicile - travail. Les sorties d'actifs allanttravailler à l'extérieur sont les plus nombreuses de la région (22 472 en 1999), ledouble des entrées (10 070).

Une dynamique de l'emploi qui limite la montée du chômage

La zone de Chartres bénéficie d'une situation très favorable de l'emploi qui apermis d'absorber la progression, tout aussi rapide, de la population active,limitant ainsi la montée du chômage.

Evolution des composantes du marché du travail dans la zone de Chartres

1,57

1,50

1,09

0,94

2,392,40

0,82

0,80

0 1 2 3

Population active

Actifs résidents enemploi

Actifs au chômage

Emplois au lieu detravail

Taux de croissance annuel moyen

1982 - 1990 1990 - 1999

Les composantes du marché du travail dans la zone de Chartres

Source : Recensements de la Population - INSEE

34

TENDANCES 1982 - 1999 : DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL

Evolution des mouvements quotidiens domicile - travail

Les migrations domicile - travail s'intensifient

Les mouvements quotidiens domicile - travail se sont accentués : en 1990, 21,9 %des actifs occupés de la zone allaient travailler à l'extérieur. En 1999, ils sont 26,1 %à se déplacer quotidiennement hors de la zone de Chartres dans le cadre de leur vieprofessionnelle.Les entrées d'actifs venant occuper un emploi de la zone se sont égalementintensifiées dans les mêmes proportions. En 1990, 10,0 % des emplois de la zonesont occupés par des actifs résidents à l'extérieur. Cette proportion atteint 13,7 % en1999.

L'intensité des déplacements domicile travail de la zone de Chartres

21,9

10,0

26,1

13,7

0

5

10

15

20

25

30

Taux d'entrée taux de sortie

1990 1999

Source : Recensements de la Population - INSEE

35