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  • M o n i t e u r d ' I s so i re

    , . Le Bal de la Section d'Issoire; de l'Aéro-Club d'Auvergne

    Dans sa dernière réunion, la sec-tion d'Issoire del'Aéro-Club d'Au-vergne a fixé au 15 Mars prochain,sa soirée dansante annuelle. Elle

    ,aura lieu avec le concours d'un ex-cellent orchestre, dans la salle duModem' Cinéma.

    Un Recueil de Chants populairesédité par " La Bourrée"

    ' La Société " la Bourrée" vientde faire paraître la 4" édition deson recueil de chants et danses po-pulaires.

    C'est un très beau volume de 123pages dont l'exécution typographi-que fait honneur aux EditionsPierre Bossuet ; il comprend plusde cent chansons, soit en français,soitdans les dialectes du Massif Cen-tral. La musique a été revue et corrigée par J. Canteloube.

    Tiré à vingt cinq mille exemplai-res cet ouvrage est expédié francorecommandé contre 7 fr. 50 adressésà la Bourrée, 13, Boulevard Beau-marchais à Paris.

    L'IssoirienneNous apprenons avec plaisir que

    le camarade Legay Joseph a été re-çu le 1er du département aux exa-mens du B. P. M. E.

    Sincères félicitations.

    Chez les Mutilés du TravailLes Mutilés du travail d'Issoire

    se sont réunis en assemblée géné-rale, le dimanche 9 février, sous laprésidence de M. Gadet. Une cin-qantaine de mutilés sontallés écou-ter la conférence de M. Gatignol, quidans un exposé clair et précis fitcomprendre le but et l'utilité quepoursuit la Fédération nationale,tant par l'aide constante qu'elle ap-porte aux nouveaux accidentés quepar les avantages qu'elle a déjà ob-tenus auprès du Parlement Vu legrand nombre d'adhérents que pos-sède la région d'Issoire, à présent,il est décidé qu'une section seracréée à Issoire. Cette propositionbien accueillie par les mutilés d'Is-soire est mise aussitôt en exécution,et le bureau est formé comme suit :

    Trésorier : M. Pascal ; .Secré-taire : M. Meyronneing.

    Aux Commerçants, Industrielset Acheteurs Français

    •Le bilan de nos exportations de-

    vient de plus en plus inférieur àcelui des importations, c'est direque l'étranger nous envahit. Il fautlutter à outrance pour sauvegardernotre commerce et protéger nosouvriers dont le chômage s'annon-ce très prochain.

    Le Comité du Timbre du Pays,vous offre le moyen de remonternotre commerce. Il a créé un tim-bre que vous devez apposer survotre correspondance, afin de rap-peler à tous les Français que lesproduits nationaux doivent êtrepréférés aux produits étrangers.

    Le prix du carnet de 90 timbresest de frs : 2. 50. Vous le trouve-rez au Siège du timbre pour lePays, 191 Boulevard Péreire, Pariset à Unis France, 23 rue Notre-Da-me des Victoires à Paris.

    Théâtre MunicipalC'est le samedi 22 février, que

    l'excellente tournée Darier donneraau Théâtre Municipal une repré-

    sentation de Bécottez-moi opérettecomique en 3 actes de MM. HarryBlount, Clément de la Roque et JeanVilleneuve. :

    De nombreuses représentationsont consacré à Paris le succès decette opérette ultra gaie, sans vul-garité jouée avec une troupe de pre-mier* ordre et ne dépassant jamaisles limites du bon ton.

    Ne manquez pas d'assister à cet-te représentation ! Bécottez-moivous fera rire de bon cœur et sansarrêt durant les trois actes.

    Nous rappelons à cette occasion,que d'heureuses modifications ontété apportées à notre Théâtre Mu-nicipal : les décors ont été complè-tement remisa neuf et l'installationdu chauffage est terminée ; la sallesera donc chauffée, ce qui est trèsappréciable quand on songe à latempérature que nous subissonsactuellement. : • :

    La location est ouverte. ;

    .... Hôtel TerminusDimanche 23 Février, à 15 h. 30

    MATINÉE DANSANTE

    Les huitres fines de Claires sedégustent au Terminus.

    Arrivage tous les Samedis. Onlivre à domicile.

    Modification d'Initérairedu Service d'Autobus

    Sugères IssoireSur la demande du Conseil mu-

    nicipalde Manglieu,M. Marcombes,député et conseiller général, etM. Boste, conseiller général, avaientémis, à la séance du Conseil gé-néral du 24 septembre dernier, unvœu tendant à ce que le servicepour foires et marchés, effectuéchaque samedi, entre Sugères etIssoire, soit modifié de façon àdesservir Manglieu où il n'existeaucun service de transport per-mettant de se rendre directement àIssoire. . r-.•••::} • - . • • i

    M. le Préfet du Puy-de-Dôme abien voulu prendre cette demandeen considération et a invité M. ledirecteur de la Société des Auto-bus à mettre en vigueur cette modi-fication d'initéraire dont le parcourssera le suivant : Sugères, Manglieu,Aulhat, Fiat, Orbeil et Issoire.

    MODERN' C I N E M ACafé du Globe

    Samedi 22 Février à 20 h. 30. ,..Dimanche 23 Février

    Matinée 15 h. -:- Soirée 20 h. 30MICHEL STROGOFF de Jules Ver-

    ne, avec Ivan Mosjoukine, Nathalie Ko-vanco, De Gravonne e t c .

    Pour les b e a u x yeux de Patsy,interprété par Patsy Ruth Miller, MonteBlue, Mary Carr, Ben Turpin, WillardLouis, Nigel Barric.Prochainement : La Glu de Richepin,

    Le Dernier Métis avec le chien Rin-tintin, Les 5 sous de Lavarède avecBiscotetc...

    Publications de MariageM.Oléon Marius-Vital, maréchal

    des Logis au 16" R. A. D. à Issoireet Mlle Parrain Marie-Antoinette àSaint-Florêt.

    M. Labbaye Marcel-Louis, maré-chal des Logis au 16° R. A. D. à Is-soire et Mlle Salles Marie-Louise,couturière à Issoire.

    Un Bon RemèdeContre l'oppression, la toux spasmodi-

    qoe et invétérée des vieilles bronchites,contre les crises d'asthme, contre l'essouf-flement, le catarrhe, l'emphysème, il fautemployer la Poudre Louis Legras qui aobtenu la plus haute récompense à l'Ex-position Universelle de 1900. C'est un remè-de infaillible. Le soulagement est instan-tané et la guérison s'établit progressive-ment.

    Une boîte est expédiée contre mandatde 4 fr. 50 (impôt compris) adressé à LouisLegras, 1, Boulevard Henri-IV, Paris.

    LE PROTESTANTE! A ISSOIRE: Ce jour là, c'était un samedi, àmidi, les cloches d'Issoire se mirentà sonner. Elle sonnaient le glas fu-nèbre d'un réformé nommé Bru-gière, condamné pour refus à lanouvelle religion.

    On l'avait hissé dans une voitu-re qui devait le mener sur la place,là se trouvait le gibet et une affiuen-ce énorme. Il devaity être passé parle feu. Au centre de la Place sedressait une haute potence, avecdeux poulies et une chaine de ferqui descendait devant et derrièrepour attacher le patient ; au-dessousun tréteau pour soutenir ses pieds;le tout placé au centre clans un énor-me fagot de bois.

    A la vue de l'appareil, le protes-tant no fut point terrifié, et prome-na sur la foule un regard calme etrésigné. Le bourreau se laissantchoir, pendant qu'il terminait lesderniers apprêts, Brugière la victi-me, le releva, lui disant, « ne vousêtes vous point fait mal, courageM. Ponchet ». Le bourreau était unhabitant du faubourg qui faisaitcet office pour la première fois.

    Brugière fut enfin attaché par lemilieu du corps, les pieds et lesmains liés et l'on mit le feu auxfago'ts ;• le condamné fit tout hautune prière au St Esprit.

    Voyant venir les flammes, Bru-gière ouvrit toute grande la bouchepour être suffoqué. Les chairs serévoltèrent sous le feu qui les dévo-rait et la douleur lui fit faire cer-taines contractions, comme s'il voulait s'enfuir.

    Ponchet, le bourreau le rejetaavec son croc pour le maintenir etle garda jusqu'à ce qu'il fut mortet le foyer consumé.

    Le supplice du réformé durapeu et devant la contenance dumartyr la foule se mita pousser degrands cris d'indignation. Les offi-ciers royaux qui présidaient ausupplice ne se crurent plus ensûreté et reprirent rapidement lechemin de Montferrand craignantque la foule ne les y poursuivis.

    Le martyrologe protestant venaitd'inscrire le nom de la premièrevictime de la Réforme en Auver-gne et en France.

    Henri Loux.

    Latour d'AuvergneOBSÈQUES. — Jeudi dernier,

    out eu lieu les obsèques civiles deM. Mounaud, notaire à Latourd'Auvergne, conseiller d'arrondis-sement du canton de Latour, délè-gue cantonal et. premier suppléantdu juge de paix, décédé à l'âge dede .49 ans après une courte maladie.

    Le char funèbre disparaissaitsous les fleurs et les couronnes etde nombreux amis avaient tenu àaccompagner le défunt à sa der-nière demeure.

    Les enfants des écoles de Latourmarchaient en tête du cortège danslequel on remarquait M. Valabrè-gue sous-préfet d'Issoire, Vigierconseiller général, Rouvet, prési-dent du Conseil d'Arrondissement,Manigand, délégué de la Chambredes Notaires, Pipet notaire à Besse,Cambon, Paul, Mignot, notaires àTauves, Quayret, avoué, Roux,Azant avocats à Issoire, etc..

    Au cimetière des discours ont étéprononcés par MM. Valabrègue,Manigand, Nicolas, Monghal.

    Notaire depuis l'année 1913, M.

    Alexandre Mounaud était très aiméet estimé dans le pays ou il avaitrendu de nombreux services.

    Nous adressons à sa famille, l'ex-pression de nos bien vives" condo-léances.

    , ; Brassac-les-Mines '-•;•'Le -prix du pain diminue. — Les

    boulangers de Bràssac-les-Minesont décidé spontanément de dimi-nuer le prix du pain de 0 fr. 10 parkilo, à dater du 14 Février.

    M. Edmond Chandelon, boulan-ger s'est fait l'interprète de .tousses collègues pour annoncer cetteheureuse nouvelle à M. le Maire.Naturellement cette diminution aété bien accueillie par la population.

    Un père tue son filsUn journalier nommé Casq, 73

    ans, habitait avec son fils, âgé de36 ans, agent d'assurances, dans lamême maison, à Mettray (Indre-et-Loire).

    Marié, mutilé de guerre et pèrede cinq enfants dont l'ainé a 7 ans,le fils Gasq vivait en mésintelligen-ce avec son père. Les disputes écla-taient fréquentes, presque quoti-diennes, à propos d'un rien.

    Dimanche vers 11 heures, le pèrese prit d'une telle colère contre sonfils que tous deux en vinrent auxcoups les plus violents, le pèrearmé d'une fourche et le fils d'unebarre de fer.

    Tout s'était calmé, quand vers13 h. 30, le fils, traversant la courpour se rendre à la cave, tombasoudain, mortellement frappé d'uncoup de fusil tiré d'une fenêtre parson père.

    On alla quérir un médecin, maisle coup était mortel et quelques mi-nutes après le malheureux fils étaitmort. '. ••,..... :

    Une Jeune Fille Dévaliséeet Etouffée , ;

    On a découvert dimanche matinà Lille le cadavre de Mlle LouiseDelobelle.

    Elle était rentrée samedi vers 21heures, avec un homme qui partitune heure plus tard.

    Cette mort ayant paru suspecteon pratiqua l'autopsie. La jeunefille était morte étouffée, la veille,vers 10 heures du soir. Chez elle,on fit l'inventaire. Tout l'argent,provenant d'un petit héritage, avaitdisparu.

    La police recherche activementl'auteur de ce crime.

    Des condamnations à morten Russie - •

    Le tribunal de Twer a condamnéà mort le prêtre Wjonoff, le pasteurMuhotin et cinq paysans, inculpésd' « avoir mis en danger la sécuri-té de l'Etat soviétique ». Le prêtreet le pasteur étaient plus particu-lièrement accusés d'avoir tentéd'assassiner un agent duGuépéou.

    Les sept verdicts de mort serontexécutés dans les trois jours.

    ETAT CIVILDE LA VILLE D'ISSOIRE

    du 11 au 18 février 193Q

    NAISSANCES

    Hospital André, fils de Victorcultivateur à Basserive et de Geor-ges Yvonne.

    Lauby Guy-Etienne-Marcel fils dePaul-Joseph, entrepreneurde trans-ports à Issoire et de Jarrier Aimée-Denise, institutrice.

    Néant.MARIAGES

    DÉCÈSBruhat Jean Louis, 46 ans céliba-

    taire né à St-Didier-sur-Doulon.