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Les Littératures sacrées. Le Dieu personnel Société Ernest RenanReview by: Jean BaubérotArchives de sciences sociales des religions, 26e Année, No. 52.2 (Oct. - Dec., 1981), p. 289Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30116011 .

Accessed: 15/06/2014 12:39

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BULLETIN DES OUVRAGES

52.524 SMART (Ninian).

The Science of Religion and the Sociology of Knowledge. Some Methodological Ques- tions. Princeton (N.J.), Princeton University Press, 1977, 164 p., bibliogr.

Bas6 sur une sdrie de huit s6minaires donn6s h l'Universit6 de Princeton en 1971, l'ouvrage tente de d6montrer qu'une science de la religion est possible, qui ne soit pas r6ductrice de l'exp6rience humaine. Pour au- tant, cette science ne doit pas se confondre avec une thdologie - m~me si les dtudes thdologiques en sont B l'origine.

Science pluridisciplinaire, au coeur de la- quelle on trouve une ph6nomdnologie de la vie religieuse qui se doit de mettre entre parenthdses la question de la vdritd de ses affirmations : la rdalitd, pour un croyant, de I'objet de sa croyance rendant inutile toute recherche sur l'existence de cet objet. L'auto- nomie du religieux est ainsi inscrite au coeur m~me de la mdthodologie de l'6tude.

Les exemples les plus frdquemment citds concernent les religions bouddhique et chrd- tienne. Mais il y a trop d'dvidences et de descriptions dans cet ouvrage pour qu'il puisse &tre autre chose qu'une introduction sommaire h la sociologie de la religion. Quant & la sociologie de la connaissance, elle n'apparait qu'en filigrane derridre l'autre science l'auteur semble mdconnaltre son champ propre.

Martine Cohen.

52.525 SOCI0TE ERNEST RENAN.

Les Litt6ratures sacries. Le Dieu personnel (1"er et 2o colloques d'Histoire des Religions 1976 et 1977). Orsay, Centre Interdiscipli- naire d'dtude de l'6volution des id6es, des sciences et techniques, 1977, 157 p., rondo.

Faites par des sp6cialistes incontest6s, les communications de ces deux colloques don- nent des matdriaux importants pour une 6tude comparative sur les sujets trait6s. On regret- tera que certains expos6s soient donnds sous une forme trds r6sumde (ainsi A. Caquot : une litt6rature sacr6e & Ugarit?, p. 10-11). Notons cependant les communications de J. Duchemin : << Peut-on parler en Grdce de litterature sacrde ? > (p. 20-34), M. Mes- lin : < L'Homme romain et ses Dieux > (p. 73-92) et M. Marlidre : < Le Dieu per- sonnel dans les religions de Sri Lankaa (p. 106-25).

Jean Baubdrot.

52.526 SPAE (Joseph J.). La Chine et Pl'Eglise : r6conciliation? Paris, Ed. du Cerf, 1981, 204 p. (Trad. de l'anglais par Max Capitte).

Cet ouvrage est consacr6 aux relations entre la Chine et le christianisme. C'est un inventaire des efforts accomplis, surtout du c6te chrrtien mais aussi du c6to chinois, pour une normalisation des rapports entre la Chine et l'Eglise. Pour dresser cet inventaire, I'au- teur, missionnaire catholique sinologue, a recens6 toutes les sources dcrites et orales qui ont 6td accessibles au cours de l'annde 1979 en privildgiant, pour ce qui est des sources chinoises, les publications officielles telles que Le Quotidien du Peuple ou la Peking Review.

Les six premiers chapitres de la premidre partie intitul6e < La Chine avec laquelle en 1980 l'Eglise est confront6e > (p. 15-69), prd- sentent peu

d'intdr.t et fourmillent d'erreurs.

I1 n'est pas vrai, par exemple, que a de 1966 & 1977, aucun 6tudiant n'avait dtd admis dans les institutions d'enseignement supdrieur (p. 18). Dds 1973, plusieurs contingents d'dtu- diants venus de pays occidentaux ont sdjourn6 en Chine pour y faire leurs dtudes. Le contes- tataire Liu Qing n'a pas dtd arr~t6 le 3 no- vembre 1979, mais le 11 (p. 25). Pour prh- senter un tableau gdndral de la Chine en 1980, L'A. aurait pu s'inspirer d'autres ouvrages fran~ais de rdfdrence que ceux d'A. Peyrefitte (largement ddpassd) ou de G. de Villiers (oui, il s'agit bien de l'auteur des aventures drotico-policidres de SAS qui a commis aussi un livre m6diocre sur la Chine).

La seconde partie : < L'Eglise et la Chine se regardent dans les yeux > (p. 73-181) est beaucoup mieux document6e. L'A. a regroup6 toutes les informations 6parses sur les rap- ports entre la Chine et l'Eglise, mais elles nous sont livrdes sans v6ritable synthdse et on peut regretter le caractdre un peu d6cousu de la composition de l'ouvrage. Cette absence de synthdse est heureusement bien compens6e par la pertinence des analyses. Ainsi, aprbs avoir relev6 les diff6rents signes avant- coureurs d'espoir pour une normalisation des relations entre la Chine et l'Eglise (rbouver- ture de l'Institut pour l'6tude des religions mondiales, en septembre 1978; fondation d'une Socidt6 chinoise d'dtudes religieuses, en fdvrier 1979; reprise des activit6s pour le Bureau des affaires religieuses, en mars 1979; etc.), I'A. ne passe pas sous silence la persis- tance de liens tendus entre le Vatican et le gouvernement chinois - surtout aprds l'dlec- tion de Fu Tieshan, 6v~que de P6kin, non autoris6e par Rome - et admet avec raison : < Jusqu'& preuve du contraire, je pense qu'il est sage de conclure que peu de chose, sinon

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