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maine éco

ENR GREENLe salon des énergies renouvelables... p19

FRANCHISEDes perspectives prometteuses... p8

L’ALTERNANCE

UN PASSEPORT POUR L’EMPLOI

RÉSEAUX SOCIAUXNouveaux outils de la relation client... p16

LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

N°157 JUIN 2011

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Pour faire suite à mon dernier édito du Maine Éco d'avril dernier, je ne voudrais pas que l’on pense que je suis "lassant" en disant des vérités qui fâchent.

Moi, j’ai la chance de ne pas être au gouvernement et de pouvoir dire ce que je pense et surtout de tenter de faire réagir mes ressortissants commerçants pour leur bien et non contre eux.

Je ne voudrais pas reprendre mes trois catégories de commerçants : les "plus", les "égaux" et les "moins" mais aujourd’hui, où le commerce est une grande nébuleuse, nous sommes sur des sables mouvants et les projections sont de plus en plus difficiles, à moins d’être un petit peu féru d’Internet, je pense qu’il y a souvent une solution à vos inquiétudes :

La franchise

Les franchises ne cessent d’augmenter, à part certains secteurs comme l’immobilier, le nettoyage et l’équipement de la personne, cela me paraît être la meilleure solution pour envisager l’avenir plus sereinement.

En effet, les créateurs de franchise ont été des entrepreneurs qui ont observé, qui ont compris et qui ont agi, et en plus, ils ont su s’entourer de développeurs de projets.

Le point de départ, c’est toujours l’idée, l’expérience et le développement sans oublier les moyens financiers mais si l’idée est bonne, les sous arrivent.

Pourquoi une franchise fonctionne bien ? Tout est dans l’organisation, le "clé en mains", le suivi et la formation, le savoir-faire du franchiseur, la publicité, les relations presse, les promos.

Toutes les franchises ne sont pas bonnes à prendre ; par contre, quand l’équilibre entre la franchise et le franchiseur est trouvé et que le but est que chacun doit gagner sa vie, alors vous pouvez regarder l’avenir avec plus de sérénité.

Je vous conseille de lire l’article à l’intérieur de votre Maine Éco (pages 8-9) et en plus maintenant, vous pouvez aller sur le net : www.maineeco.fr

Bien amicalement,

édito

La solution "Franchise"N° 157 - JUIN 2011

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.lemans.sarthe.cci.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Hervé Chaillou Emmanuel Chevreul Cédric Lebreton

Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Ad’Hoc Photographie

Maquette : Okaparka

Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 06 08 16 69 79Fax 02 43 87 00 91

Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 500 exemplaires ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

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sommaire

4 Focus

8 Actualité Franchise Des perspectives toujours prometteuses

10 La vie des entreprises

14 Actualité Développer et fidéliser sa clientèle Pensez réseau social !

17 Environnement Convention d'affaires ENR Green au Mans Pour les professionnels des énergies renouvelables

18 Industrie Semaine de l'industrie en Sarthe Un bilan positif pour cette première édition

21 Prévention Santé et sécurité au travail Toujours des efforts à faire…

22 Juridique L'ouverture des droits à la retraite du commerçant Les incidences sur le bail commercial

24 DOSSIER L'alternance Un passeport pour l'emploi

30 International Catastrophe nippone "Le Japon saura rebondir et devrait sortir renforcé de cette crise"

33 Conjoncture Enquête de conjoncture Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre Le Val de Braye Le bon équilibre

39 Formation Une nouvelle formation "Managers de production industrielle"

40 Lu pour vous

42 Maine Découvertes Les 30 ans du Fenouil Biocoop Une idée visionnaire

44 Opportunités d’affaires Annonces commerciales Annonces industrielles

Les réseaux sociaux pour développer son business14

17

22

34

La convention d'affaires des énergies renouvelables

Résiliation ou cession de bail commercial

Cantons de Montmirail et Vibraye

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agenda

En l’espace de deux décennies, l’alternance a conquis ses lettres de noblesse et s’impose comme l’un des modes de formation les plus efficaces et les mieux adaptés aux besoins conjugués des entreprises et des jeunes ou adultes en voie de reconversion. Cependant, bien que ce dispositif présente d’indéniables intérêts, pour les salariés comme pour les chefs d’entreprise, de trop nombreux professionnels tardent encore à l’adopter, faute d’être suffisamment informés ou par croyance en des préjugés erronés. Pourtant, les aides proposées, déjà nombreuses et adaptées, ne cessent de se développer.

DOSSIER 20 juinFormation sur "les échanges intracommunautaires : obligations déclaratives en matière fiscale et douanière"CCI Formation continue, 7 avenue des Platanes au MansContact : Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

20 juin18 h : Réunion de l'IdepLe MansContact : CCI - Véronique Cardenas

20-26 juinSalon international de l'aéronautique et de l'espaceParis Le Bourgetwww.salon-du-bourget.fr

21 juin8 h 30 - 10 h 30 : Petit déjeuner sur "les réseaux sociaux : opportunité ou menace pour les entreprises"CCIContact : CCI - Loïc Richer au 02 43 21 00 01

21 juin 14 h 45 : Visite de l’entreprise Néopost au Lude18 h : Visite du Château du Lude et de ses jardinsOrganisé par Sarthe international Contact : Sarthe international au 02 43 21 00 24

22 juin - 26 juilletSoldes d'été

23 juin9 h : Atelier café sur la "Mobilité : accompagner ses collaborateurs à l’international" organisé par la Maison de l'internationalCCIContact : CCI - Audrey Ango au 02 43 21 00 12

23 juin18 h 30 : Rencontre du club Espace entreprendre 72 avec initiation au GolfGolf de MulsanneContact : CCI - Richard Otjacques

25-26 juin24 Heures rollersCircuit BugattiLe Mans

2-3 juilletLM Story, courses de voitures historiques de compétition,rassemblement véhicules de collection, cinquantenaire de la Jaguar type ECircuit BugattiLe Manswww.lemans.org

5 juillet 14 h 30 : Visite de l'entreprise FPEE organisée par le Prim'sBrûlonContact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31

20-21 août3e édition des 24 Heures véloCircuit Bugatti Le Manswww.24heuresvelo.fr

2 septembreFoire aux oignonsLe Mans

3-4 septembre24 Heures kartingwww.lemans.org

3-5 septembreBaby cool event ParisSalon de la petite enfanceParc floral de Pariswww.babycool-events-paris.com

8-12 septembreQuatre jours du MansCentre des expositions

9-13 septembreSalon Maison&ObjetParis Nord Villepintewww.maison-objet.com

10 septembreBraderie

L'ALTERNANCE

Un passeport pour l'emploi

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Le service Entreprendre en France de la CCI accompagne sur le département le dispositif "Les entrepreneuriales". Ce programme gratuit de sensibilisation des étudiants à la création d'entreprise et d'activités a permis, depuis 2004, à 1 800 étudiants des grandes écoles et universités des Pays de la Loire, Bretagne et Haute Normandie de suivre un entraînement de cinq mois à la création d'entreprise (soit 200 heures d'apprentissage). Chaque équipe bénéficie d'un coaching par un conseiller création de la CCI, d'un

parrainage par un chef d'entreprise, d'un ensemble d'outils pratiques dont un carnet d'adresses locales, des chèques conseils et "kifekoi" pour rencontrer des experts et des professionnels du territoire (CCI, centre de gestion, Inpi, Oséo, Fidal, banques…). Lors de la finale régionale, une équipe d'étudiants de l'université du Maine "Vittest" a remporté le prix Dream Team avec son projet de conception et fabrication d'un indicateur chimique de péremption.

Plus d'information : www.les-entrepreneuriales.fr

[LES ENTREPRENEURIALES]

Apprendre à créer sa boîte en étant étudiant

[focus]

La Maison de l’apprentissage - à la CCI - a organisé ses portes ouvertes en avril dernier, en présence d'Emmanuel Roy, inspecteur académique, et des directeurs des six centres de formation d'apprentis partenaires (CCI Formation, CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat, CFA du bâtiment et des travaux publics, CFA de l’industrie et de la métallurgie (AFPI), CFA de la coiffure, CFA de l’agriculture). L'objectif de la Maison de l'apprentissage est de répondre à l'attente des jeunes en quête d'information pour choisir leur orientation, mais aussi des parents et des maîtres d'apprentissage. Des conseillers informent

sur l'apprentissage et ses diplômes du CAP au bac + 3 et orientent vers les centres de formation d'apprentis.

[MAISON DE L'APPRENTISSAGE]

Portes ouvertes en présence de l'inspecteur académique

Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe, et Catherine Charpentier, présidente de la commission Commerce, services, et tourisme, ont remis aux commerçants lauréats, le label national "Charte qualité". Rappelons que la CCI propose aux commerçants, artisans et prestataires de services de s’engager dans une démarche de qualité avec pour objectifs de satisfaire aux exigences des clients et d’améliorer la performance de l’entreprise. Depuis huit ans, plus de 120 commerçants sarthois ont été labellisés. La "Charte Qualité commerce-artisanat-services"

est basée sur trois notions clés : l'accueil, l'écoute et le conseil. Cette année, les 21 commerçants d'Allonnes, Arnage, Bonnétable, La Flèche, La Ferté-Bernard, Fresnay-sur-Sarthe, Le Mans, Savigné-L'Évêque, Sablé et Saint-Jean-des-Échelles, se sont engagés dans cette démarche "Charte Qualité". Un diagnostic de leur établissement a été réalisé avec un conseiller CCI afin de vérifier les 74 points du référentiel. Chaque candidat a reçu la visite et deux appels téléphoniques d'un client-mystère missionné pour les audits qualité.

[CHARTE QUALITÉ]

21 commerçants primés

Spécialiste de la gestion des ressources humaines, l'Institut pour le développement des compétences de la CCI a organisé une rencontre/débat en avril dernier sur le thème du bilan de compétences à l'occasion du 20e anniversaire de cet outil. Créé en 1991, le bilan de compétences permet à un salarié de faire le point sur ses compétences, ses aptitudes, ses motivations et de définir un projet professionnel. L'IDC a développé une expertise dans la réalisation de bilans de compétences (165 bilans de compétences salariés en 2010). Une soixantaine de personnes (chefs d'entreprise, responsables ressources humaines, anciens bénéficiaires…) ont ainsi échangé sur l'utilisation du bilan de compétences comme outil de gestion de carrière, d'orientation et de formation, mais aussi outil de réinsertion professionnelle.

Contact IDC : Marie Duchaine au 02 43 40 60 53

RESSOURCES HUMAINES

Débat sur le bilan de compétences

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C'est en 2004 que l'opération "les lycées dans la course" a vu le jour. Ce challenge de compétition sportive organisé par la Fédération française de sport automobile a pour but de faire connaître le sport automobile à des jeunes lycéens ou apprentis en les faisant participer à un challenge pédagogique et sportif complet. En 2011, CCI Formation s'est engagée dans ce challenge qui comporte une série de sept courses d'avril à octobre, durant lesquelles s'affrontent différents établissements des régions Bretagne et Pays de la Loire. Les pilotes, sélectionnés parmi les apprentis de CCI Formation (BP de préparateur en pharmacie et bac pro commerce), participent aux courses au volant d'une véritable voiture de compétition, baptisée "La formule campus". Derrière ces pilotes, toute une équipe d'apprentis de la filière automobile de CCI Formation met ses compétences au service du collectif grâce aux enseignements reçus en maintenance automobile, carrosserie, peinture…

[SPORT AUTOMOBILE]

Les apprentis de CCI Formation dans la course

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La Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe et Sarthe développement ont organisé le 19 mai dernier, pour la première fois en Pays de la Loire, les "Rencontres du tourisme d’affaires" au Welcome sur le circuit des 24 Heures du Mans. Cette journée était destinée aux donneurs d’ordre (agences événementielles et entreprises) désireux d’organiser des événements d’affaires en Sarthe. Des rencontres B to B dans le cadre prestigieux du circuit des 24 Heures du Mans et des visites

de sites (circuit et musée des 24 Heures, MMArena, Cité Plantagenêt) ont ponctué cette journée. La quarantaine de visiteurs/prescripteurs ont pu apprécier la qualité de l’offre sarthoise notamment à travers un catalogue présentant châteaux et lieux de caractère, hôtels, centres d'affaires et grands équipements, sites insolites et de loisirs du département.

Plus d'information : www.congres-seminaires-sarthe.com

[RENCONTRES DU TOURISME D'AFFAIRES]

Séduire les donneurs d'ordre

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Le Scot Pays du Mans en pleine élaborationLa Chambre de commerce et d'industrie a réalisé, conjointement avec la Chambre de métiers et de l'artisanat et l'Insee, un diagnostic socio-économique qui participe au travail d'élaboration du Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays du Mans. 260 000 habitants vivent sur ce territoire situé au cœur du département, autour du Mans, au sein de six communautés de communes et de Le Mans métropole, soit près de la moitié des Sarthois. Il faut savoir que le Scot définira les orientations du développement économique et urbain du Pays du Mans pour les 15/20 années à venir. Son but essentiel est de préciser et mettre en cohérence les politiques locales en matière d'urbanisme, de logement, de transports et déplacements, d'implantation commerciale, de développement économique, touristique et culturel, de protection de l'environnement… Le Scot s'impose aux Plans locaux d'urbanisme (PLU) élaborés à l'échelon communal ou intercommunal et comprend également un document d'aménagement commercial (DAC).

Contact CCI : Frédéric Renault au 02 43 21 00 01

Le prêt pour l'export (PPE), créé en 2009, permet aux entreprises de moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 M€ de financer les dépenses immatérielles consacrées au développement international de leur activité (études de marché, formations, fonds de

roulement, etc.). Auparavant plafonné à 80 000 €,le montant du prêt est désormais compris entre 20 000 et 150 000 € et accessible aux PME ayant moins de trois ans d’existence.

Plus d'information : www.oseo.fr

[INTERNATIONAL]

Nouveau montant du Prêt pour l’export (PPE)

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[focus]

Le service Fichier de la CCI édite deux annuaires sur les entreprises du département. Ces publications présentent les établissements industriels, commerciaux et prestataires de services inscrits au registre du commerce et des sociétés (RCS), employant au moins 10 salariés (1 681 entreprises) ou plus de 50 salariés (354 établissements) en Sarthe, au prix de respectivement 70 et 50 € TTC. Notons que ces annuaires peuvent également être fournis sous un format numérique au prix de 150 € pour les entreprises d'au moins 10 salariés et 100 € pour celle de plus de 50 salariés. Toutes

les données sur les entreprises sarthoises inscrites au RCS peuvent être obtenues avec des tris particuliers en adéquation à vos besoins et fournies sur tous supports (par e-mail, CD-Rom…). Par ailleurs, vous pouvez aussi effectuer une commande de fichiers d'entreprises du territoire français par l'intermédiaire du site www.aef.cci.fr. Deux millions d'entreprises y sont référencées avec la possibilité de faire des recherches en combinant une trentaine de critères.

Contact CCI : Thérèse Le Cuisinier au 02 43 21 00 03.

[FICHIERS D'ENTREPRISES]

Pour développer votre marketing direct

[VISE PLUS HAUT]

La finale du concours de culture généraleLa Chambre de commerce et d'industrie a organisé la finale de la 8e édition du championnat de culture générale appelé "Vise plus haut" auprès des jeunes en apprentissage (CAP, BP, bac pro et BTS), sous le parrainage de Jean-Louis Roveyaz, président de la caisse régionale du Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine. Cinq centres de formation d’apprentis (BTP, agricole, AFPI, Chambre de métiers et de l'artisanat, CCI Formation) et 70 jeunes volontaires participaient cette année. Concrètement, les 14 équipes étaient encadrées par un "coach" bénévole issu du monde

professionnel ou par un professeur. Une dizaine de séances dans l'année scolaire et des quiz intermédiaires leur ont permis d'acquérir des points. Les apprentis ont pu ainsi découvrir différents sujets imposés de culture générale et d'actualité. La finale du 17 mai a départagé les équipes et en fonction de leur classement, les jeunes ont reçu des chèques-cadeaux Fnac et Doucet. Dans la catégorie CAP, c'est le CFA du BTP qui a remporté le concours, dans la catégorie bac pro et BP, le CFA agricole et dans la catégorie BTS, le CFA de CCI Formation.

Le circuit Bugatti du Mans a accueilli les passionnés de moto pour l’épreuve française du championnat du monde de vitesse moto en mai dernier. Le record d'affluence du Grand Prix de France a été battu avec 90 000 spectateurs (près de 180 000 sur les trois jours). Cet événement d'envergure internationale aux nombreuses retombées économiques place Le Mans au centre de l’actualité sportive : retransmission en direct dans 207 pays, 600 journalistes présents dont 150 français. Cette année encore, l'accent a été mis sur l'accueil et le confort du public (visite de la voie des stands, rencontres avec les pilotes, concerts, show mécanique, opération baladeurs, etc.). Un nouvel écran géant a été installé pour rejoindre les dix déjà présents aux endroits stratégiques du circuit. Huit tribunes supplémentaires ont aussi été ajoutées pour l'événement, soit un total de 10 000 places assises. En moto GP, l'Australien Casey Stoner sur Honda a facilement remporté la victoire, devant son coéquipier Andrea Dovizioso et Valentino Rossi (Ducati), auteur d'une belle remontée. Dans la catégorie Moto2, c'est l'Espagnol Marc Márquez (Suter) qui l'a emporté. Et dans la catégorie 125 cc, le tout jeune pilote de 16 ans Maverick Viñales, espagnol également, s'est imposé sur Aprilia.Bonne nouvelle : Le Mans va rester le royaume de la vitesse sur deux roues en France puisque les contrats liant l’Automobile Club de l’Ouest, la société PHA (promoteur de l’épreuve) et Dorna Sports (société détentrice des droits télévisuels et marketing du Championnat du monde MotoGP) courent jusqu’en 2016. Rendez-vous l'an prochain !

GRAND PRIX DE FRANCE MOTO

Record d'affluence avec 90 000 passionnés sur le circuit Bugatti

Mot

oGP

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FRANCHISE

La franchise a particulièrement bien résisté à la crise et affiche en 2010 de très bons résultats de croissance. Le 30e salon Franchise expo Paris de mars dernier a été l'occasion pour les spécialistes de faire le point sur les raisons de cette réussite et les atouts de ce modèle économique.

actualité

Des perspectives toujours prometteuses

Comment a évolué le secteur de la franchise en 2010 ?Le modèle économique de la franchise a traversé de manière tout à fait honorable la crise.Le premier indicateur, qui me semble important de souligner, est la création d’emplois. En effet, les points de vente se sont étoffés en 2010 passant en moyenne de 6 salariés en 2009 à 7 salariés en 2010. De plus, 48 % des franchisés (1) affirment avoir créé au moins un emploi depuis juin 2009, ce qui est très révélateur de la bonne santé de la franchise. La franchise est un modèle prisé par les entrepreneurs : en 1997, on enregistrait 28 851 franchisés, en 2009 : 51 619 ; en 2010, ils sont 55 871 franchisés (2).Le nombre de franchiseurs est aussi en nette augmentation, passant de 517 en 1997 à 1 369 en 2009 et 1 472 en 2010 (2).Un autre indicateur est également à considérer : le chiffre d’affaires médian du franchisé est passé de 440 000 euros en 2009 à 510 000 euros en 2010 (3).La bonne résistance de la franchise s’est donc confirmée en 2010. Les franchisés en sont conscients : 77 % (3) d’entre eux jugent qu’un franchisé résiste mieux à la crise qu’un commerçant isolé.Constat très vraisemblablement partagé par ces derniers. En effet, la franchise n’attire plus seulement d’anciens salariés en quête de reconversion, mais de plus

en plus d’anciens commerçants ou chefs d’entreprise qui voient dans la franchise un moyen de soutenir leur activité. En 2010, un quart des franchisés (3) étaient à leur compte (chef d’entreprise, commerçant ou travailleur indépendant) avant de se lancer en franchise, contre 16 % (4) en 2009. Au regard du paysage commercial actuel extrêmement concurrentiel, s’associer à une enseigne est un gage de limitation des risques non négligeable.

Face aux mutations du commerce français, quelles réponses apporte la franchise ?Les acteurs de la franchise ne se contentent pas de s’adapter mais aussi d’anticiper ! Même si l’optimisme domine pour 72 % (5) des franchisés, les acteurs de la franchise ont d’ores et déjà identifié les deux grands défis à venir : le comportement de la clientèle face à la concurrence et l’utilisation des nouvelles technologies.Sensibilisés au nouveau comportement des consommateurs et aux nouveaux canaux de distribution, les franchiseurs apportent leur soutien aux franchisés : 46 % (5) des réseaux de franchise interrogés ont fortement investi ces dernières années dans les nouvelles technologies.Ainsi, le e-commerce, en plein essor depuis déjà quelques années, s’introduit de plus en plus chez les franchisés. Un tiers des franchisés sont dans un réseau

qui dispose d’un système de commerce électronique.

Quelles sont les forces du modèle de la franchise ?Cette année, nous avons observé à la Fédération française de la franchise des initiatives remarquables mises en place par des réseaux et leurs franchisés dans le cadre de l’aide au financement. Un exemple concret, le réseau Speedy a créé un fonds dédié au développement. Les franchisés en place ont ainsi la possibilité d’investir du capital dans la société du nouvel entrepreneur franchisé. Ce fonds permettra ainsi d’aider des candidats dans l’acquisition d’une franchise. Pour chaque candidat, un parrain franchisé est nommé pour l’accompagner dans son développement.Le groupe Casino Proximité a de même mis un place un parcours confiance, véritable programme d’accompagnement personnalisé des candidats à la franchise, aussi bien en matière de formation que de financement.C’est grâce à ce type d’actions que nos fondamentaux s’expriment : les relations humaines, l’accompagnement et le transfert des savoir-faire sont les clefs de la franchise !

(1) Enquête annuelle FFF-BPCE-CSA sur la franchise 2010.(2) Etude des réseaux de la franchise FFF 2010 (estimations).(3) Enquête annuelle FFF-BPCE-CSA sur la franchise 2010.(4) Enquête annuelle FFF-BPCE-CSA sur la franchise 2009.(5) Enquête annuelle FFF-BPCE-CSA sur la franchise.

Guy Gras président de la Fédération française de la franchise

interview

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actualité

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Point de vue

Quelles sont les conditions de succès des franchises ?

La franchise est une forme de développement des entreprises qui permet de déployer un concept rapidement sur des territoires variés. Ce système - qui consiste à répliquer par ailleurs un concept qui a déjà fait ses preuves - permet de sécuriser l'investissement argent et temps du franchisé. La plupart des franchisés ne seraient pas devenus entrepreneurs sans cette formule. C’est aussi un modèle de développement international. Le modèle de la franchise suppose trois conditions de succès :- un business performant

préalablement testé et parfaitement explicité afin d’être déployé par le franchisé dans les meilleures conditions ;

- un système de ressources fiables. Des ressources financières, mais aussi humaines et un système de communication performant

(animation permanente du franchiseur et reporting précis du franchisé) afin que le business soit correctement exploité ;

- une rapidité de mise en œuvre afin d'avoir la taille critique nécessaire et de bénéficier des économies d'échelle (pouvoir répondre à des clients nationaux ou internationaux, construire et investir dans une marque forte, occuper les meilleurs emplacements, être compétitif sur les achats).

La franchise a-t-elle encore un avenir ?

Si on se réfère aux réseaux néo-zélandais, australiens ou américains, la franchise européenne est encore très loin des scores (en valeur relative) en nombre de réseaux, en emplois créés, et en poids économique. Les statistiques internationales montrent que les pays émergents (BRIC) sont également en train de

se lancer dans ce mode de développement (près de 3 000 réseaux en Chine dont 2 200 sont chinois). Enfin la franchise est un excellent moyen d’être présent à l’étranger grâce au système spécifique des master-franchises.

Les statistiques montrent que tous les secteurs de l’économie sont concernés par le phénomène depuis la restauration rapide, jusqu’aux sous-vêtements, aux smoothies, aux services à la personne ou aux entreprises, au nettoyage industriel, etc.

La franchise offre désormais de nouveaux métiers liés à l’animation des communautés de franchisés (les animateurs de réseau) et au développement (chargés de développement qui sélectionnent les éventuels franchisés, trouvent les emplacements). Ce nombre de postes créés est plus que proportionnel aux nombres de

franchises puisque celles-ci s’étendent régulièrement.

La franchise est aussi un moyen de dynamiser l’activité d’un territoire. Il est donc vraisemblable que ce modèle soit appelé à se développer encore.

(1) Il a co-écrit avec Marc Jauffrit, "Les facteurs clef de succès des jeunes franchises", diffusé sur le site de l’Observatoire de la Franchise.

Laurent Sié (1) professeur de knowledge management et franchise au sein du Groupe ESC-Pau

SecteursNombre de réseaux Nombre de franchisés

2009 2010 Poids des secteurs en 2010 2009 2010

Équipement de la personne 306 329 22,4 % 7 210 6 354

Équipement de la maison 125 127 8,6 % 3 703 3 499

Alimentaire 112 123 8,4 % 7 846 8 312

Commerce divers 138 155 10,5 % 5 775 7 305

Services automobiles 49 52 3,5 % 4 641 6 133

Bâtiment 34 35 2,4 % 1 065 1 173

Nettoyage 18 21 1,4 % 54 487

Coiffure et esthétique 125 135 9,2 % 5 543 5 756

Autres services aux personnes 149 161 10,9 % 3 555 4 315

Services aux entreprises 65 70 4,8 % 1 238 1 419

Formation 16 17 1,2 % 273 302

Hôtels 22 22 1,5 % 1 390 1 699

Restauration rapide 93 103 7 % 2 972 3 263

Restauration classique 61 67 4,5 % 875 993

Immobilier 50 50 3,4 % 4 430 4 081

Voyage 6 5 0,3 % 560 780

Total 1 369 1 472 100 % 51 619 55 871

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Passionné d'automobiles et déjà chef d'entreprise avec Dupontavice à La Flèche (vente de mobilier pour hôtels/restaurants), Pascal Bruneau a décidé d'ouvrir une nouvelle activité, toujours à La Flèche, Cabriolet Touring. Ce service de location de cabrio-lets de sport et de prestige propose à ses clients

des circuits à la carte en Sarthe, Anjou et Touraine pour s'évader une journée ou plus et découvrir les beaux endroits, souvent méconnus, de la région. Tous les véhicules sont équipés de GPS. La jeune société s'adresse à un public de tout âge et espère intéresser une clientèle parisienne et étrangère, ainsi que les entreprises à l'occasion de séminaires par exemple. Elle souhaite travailler en partenariat avec des établissements touristiques sarthois, le premier étant Le Domaine de Bel Air à Cérans-Foulletourte. L'activité démarre avec huit véhi-cules (deux ou quatre places) des marques Porsche, Audi, Nissan, Pontiac, etc. 100 000 euros ont été investis.

O uvert en 2003 après plus de dix ans de travaux, le château

de Vaulogé accueille séjours, réceptions et séminaires de direction à Fercé-sur-Sarthe. Construit au XVe siècle, le château agrandi au XIXe siècle dans le style néo-gothique, est l'un des plus vastes domaines de la vallée de la Sarthe. C'est une famille milanaise, Marisa Radini et sa fille Micol Tassan, tombée sous le charme du do-maine, qui le dirige. L'établissement propose des chambres d'hôtes de prestige (six chambres doubles et une suite) ainsi que trois salles dont un grand salon pouvant accueillir 35 personnes. Les loisirs sur place sont nombreux et divers : croquet, promenade le long de la rivière, tennis de table, VTT, badminton, massages chinois et piscine extérieure depuis 2010. Les visiteurs apprécient le calme et la tranquillité qui règnent dans l'établissement et le parc de 40 hectares. Au dîner, ils peuvent découvrir la cuisine maison (plats français ou italiens) préparée si possible avec les produits du potager du domaine. 80 % de la clientèle est étrangère, et surtout anglo-saxone. Le château est notamment référencé dans un important guide anglais Alastair Sawdays et dans le guide Bienvenue au château, ainsi que sur Internet (Booking.com entre autres).

Passenaud et Sita créent un pôle de tri et valorisation des déchetsSur le site de 13 hectares de l'entreprise Dupont ZI Sud du Mans, fermée à la fin de l’été 2009, les groupes Passenaud et Sita (Suez Environnement) vont implanter un pôle dédié au traitement et à la valorisation des déchets appelé Valor Pôle 72. Opérationnel à partir de l’été 2012, ce centre traitera chaque année 16 000 tonnes de déchets issues de la collecte sélective de Le Mans Métropole et de huit autres communautés de communes. L’investissement s'élève à 15 millions d’euros. 40 à 50 emplois sont annoncés.

50 000 € pour B-FastLe Conseil régional des Pays de la Loire a attribué 50 000 € à B-Fast, au titre de la PRCE (Prime régionale à la création d'entreprise industrielle). Cette société est spécialisée dans la conception d'un logiciel générateur d'interfaces tactiles, permettant de créer des bornes de paiement, bornes d'animation et bornes d'information. Ouverte en 2010 à Saint-Maixent, B-Fast s'est installée début 2011 dans un bâtiment neuf à La Ferté-Bernard, parc d'activités de La Monge. La création de dix emplois est prévue d'ici à trois ans.

Christ ouvre ses portesDans le cadre des journées "Découverte des PME" organisées par Intermarché, l'entreprise agroalimentaire Christ a invité le public à visiter son usine de Connerré. 150 personnes (collégiens, lycéens, membres d'associations situées à Connerré et dans les communes environnantes) ont été accueillies sur deux journées. Elles ont pu découvrir la chaîne de fabrication des plats cuisinés : de la mise en boîte à l'emballage. Un vrai succès pour la PME de 120 salariés qui n'a pu répondre favorablement à toutes les demandes de visite.

MBM se développe et innoveAvec l’arrivée du groupe Énergipole, nouvel actionnaire majoritaire, et le rachat de la société marseillaise Duclos Environnement, MBM a désormais les moyens de ses ambitions. La PME de Voivres-lès-Le Mans s'étend de 15 000 m² pour traiter les déchets des équipements électroniques et électriques et installe une nouvelle chaîne de traitement des tubes cathodiques. Elle a aussi créé une unité semi-mobile de désorption thermique (UDT) pour dépolluer les sols (mercure, produits chimiques ou pétroliers). La machine a été installée dans une entreprise chimique du sud de la France pour trois ans. Un premier contrat de 15 millions d'euros.

la vie des entreprises

CHÂTEAU DE VAULOGÉ

Un établissement de prestige à Fercé-sur-Sarthe

CABRIOLET TOURING

Un service de location de cabriolets à La Flèche

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maine éco juin 2011 11

S pécialisée dans la préparation de pommes et de poires surgelées pour l'industrie agroalimentaire, Garnifruits bénéficie d'un plan d'investisse-ments de 300 000 euros. La PME fléchoise va ainsi doubler ses capa-

cités d'épluchage, réorganiser les lignes de production et procéder à une réorganisation de ses locaux. Reprise par Franck Lebossé au groupe Pasquier en 2008, l'entreprise a enregistré depuis une croissance de 25 %, atteignant un CA de 2,6 millions d'euros en 2010. Son dirigeant souhaite développer le chiffre d'affaires dans les trois années à venir. Son objectif est d'atteindre une taille critique pour résister mieux aux aléas des marchés et continuer de dé-velopper une bonne qualité de service et de flexibilité tout en augmentant le nombre de clients. Il mise aussi sur l'innovation et la diversification pour pro-gresser, notamment vers les produits frais pour les industriels et la restauration hors domicile, les produits biologiques et la préparation d'autres fruits. La PME emploie 37 salariés.

la vie des entreprises

Créé il y a un an par deux jeunes diplômés de l'Ismans (l'école d'ingénieurs de la CCI, spé-cialisée dans les matériaux et mécaniques avancés), Damien Vittaz et Mathis Denevault, le cabinet Labelia Conseil Environnement effectue pour les entreprises et les collectivi-tés leur bilan carbone ou l'affichage environ-nemental de leurs produits. Sur ce marché porteur favorisé par le Grenelle de l'envi-ronnement, la SARL compte se développer. Concernant l'affichage environnemental des produits de grande consommation (vêtements, jeux, aliments, etc.), elle est la seule en Sarthe

à répondre à l'expérimentation nationale soutenue par le ministère de l'Environnement. Elle travaille sur le sujet pour un client sarthois, La Mèche Rebelle, concepteur de jeux éco-conçus. Le cabinet est le seul en France à travailler sur le secteur jeux/jouets. Il ré-dige la méthodologie de calcul de l'impact environnemental du produit dans le cadre de la plateforme Ademe-Afnor. Une réflexion est menée sur les modalités d'affichage pour informer les clients (pictogramme, flashcode notamment). Une période de test auprès d'un panel de consommateurs est prévue de juin à décembre.Les deux jeunes entrepreneurs de 23 ans ont déjà reçu un prix de 15 000 euros dans le cadre du concours de créateurs d'entreprise Cap-Création Sarthe. Soutenus par l'Ismans depuis le lancement de leur projet de création d'entreprise, ils sont actuellement installés dans les locaux de l'école au Mans.

LABELIA CONSEIL ENVIRONNEMENT

Le jeune cabinet travaille sur l'affichage environnemental des produits

PRESTIGE CONCEPT SERVICES

Doubler le chiffre d'affaires

GARNIFRUITS

300 000 euros investis

Le Fléchois Franck Delalaire a créé

Prestige Concept Services (PCS),

spécialisée dans le nettoyage in-

dustriel, en 1995, dans un petit local de

sa ville d'origine. Après son déménage-

ment route de Sablé en 2000, l'entreprise

a fortement développé son activité. Elle

est en effet passée de huit salariés à 750

aujourd'hui et rayonne sur tout le grand

Ouest, avec des implantations à Nantes,

Rennes et Tours. PCS travaille pour des

collectivités locales, des universités, des

centres hospitaliers et de nombreuses

entreprises privées. Un peu à l'étroit dans

ses locaux, l'entreprise va certainement

procéder à une extension de son siège.

En mars dernier, PCS figurait parmi les

2 000 entreprises françaises récompen-

sées par Oséo à Paris, en présence de

Nicolas Sarkozy. Une récompense que le

dirigeant a souhaité partager avec l'en-

semble de ses salariés. L'objectif main-

tenant pour le chef d'entreprise : doubler

le chiffre d'affaires actuel de dix millions

d'euros. Il projette d'acheter une ou plu-

sieurs sociétés. Des recrutements sont

prévus dans le domaine commercial et

administratif.

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12 maine éco juin 2011

Éric Damenet, chef du Petit Campagnard à Rouperroux-le-Coquet depuis plus de 18 ans, a l'esprit créatif. Non seulement il invente de nouvelles recettes qui privilégient les produits du terroir et les producteurs locaux (potées de pissenlits, courgettes farcies aux rillettes, etc.), mais il propose à ses clients de les découvrir sur… des cartes à jouer. Le titre est évocateur : Le cœur dans l'assiette. Après la série de treize cartes-recettes "piques", éditée en janvier 2011 sur le thème des fêtes, et la série "cœurs" en avril sur les entrées et salades, il lance en juin les recettes "trèfles" sur les barbecues, et en septembre les "carreaux" sur les gibiers et volailles. Le principe : des recettes faciles et des adresses de fournisseurs. Cette initiative originale a du succès. Sur les 2 000 exemplaires édités de la première série, il n'en reste plus que 200. Des rééditions sont pré-vues. Vendues 2 € la série au restaurant et dans divers commerces sarthois, les petites cartes plaisent aux clients, prêts à passer rapidement derrière les fourneaux pour profiter des trucs

et astuces du cuisinier. Pour Noël prochain, le chef a prévu de publier un livre de cuisine avec des recettes un peu plus complexes. Le Petit Campagnard peut accueillir des fêtes familiales ou des séminaires jusqu'à 200 personnes et propose également un service traiteur jusqu'à 600 personnes. Le restaurant emploie quatre personnes (plus des extras).

la vie des entreprises

LE PETIT CAMPAGNARD

Des recettes sur des cartes à jouer

D atagrex, implanté depuis 2010 à Saint-Saturnin, est un centre de données nouvelle génération. Il a été

ouvert par DRI, spécialiste de l'hébergement de sites Internet et de serveurs dédiés en Sarthe qui, avant cette création d'entreprise, louait de l'espace sécurisé hors département. Ce centre, le premier en Sarthe, propose à ses clients une salle blanche neutre (n'ap-partenant à aucun opérateur) pour héberger leurs données informatiques dans des condi-tions sécurisées et facilement accessibles 24 h/24 avec une connexion Internet clas-sique ou professionnelle selon les besoins.

Confier son informatique centrale à des professionnels permet ainsi aux entreprises de se concentrer sur leur métier tout en limitant les risques de pertes, vols, dégradations ou coupures de courant. À partir de 200 € HT par mois, TPE et PME peuvent externaliser leur serveur de gestion comptable, commerciale ainsi que toute autre application propre à leur métier. DRI et Datagrex font partie du groupe Ourken qui compte trois sociétés et réalise un chiffre d'affaires global estimé à un million d'euros pour 2011. Le groupe compte 6 000 clients (collectivités locales, associations, entreprises en France et à l'étranger).

DATAGREX

Un "hôtel" pour données informatiques

ARBUDESS

Déménagement et nouvelle activité

C réée en 1976 au Mans, la SARL Arbudess a depuis déménagé plu-sieurs fois pour faire face à l'évolu-

tion de son parc machines. Début 2011, elle s'est installée à La Chapelle-Saint-Aubin, pour occuper plus d'espace (300 m²), mais aussi pour assurer une meilleure visibilité de l’entreprise. Au départ, l'entreprise ven-dait des produits destinés aux architectes, aux bureaux d’études et aux étudiants des beaux arts. Puis la reproduction de docu-ments a commencé avec les tireuses de plans à l’ammoniac et les premières photo-copieuses A4 et A3.Au fil du temps, le matériel a évolué. Arbudess, avec ses imprimantes couleurs grand format, ses scanners couleurs petit et grand formats ainsi que tout le matériel de finition (reliure, gravure de CD, plasti-fication…) est aujourd’hui capable de ré-pondre à quasiment toutes les demandes de ses clients, particuliers et profession-nels. Sa dernière acquisition : une impri-mante couleur grand format peut imprimer sur tous les supports existants de 20 cm d'épaisseur maximum (verre, bois, plas-tique, carrelage, métal...) ainsi que sur des objets (ordinateurs portables, portes, parquets épais, briques...) et des surfaces fragiles telles que le polystyrène (dalles de plafond) ou le plastique à bulles (emballage personnalisé). Claude Rohée, le dirigeant depuis 2003, et ses trois salariés entendent ainsi assurer la décoration ou la personna-lisation des locaux ou des objets de leurs clients. Arbudess a réalisé un chiffre d'af-faires de 295 000 euros en 2010.

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14 maine éco juin 2011

L a communication à sens unique est terminée. Grâce aux réseaux sociaux, les clients peuvent

désormais réagir sur la toile, donner leur avis, prendre la parole, poser des questions sur l’activité ou les produits qu’on leur propose. "Le réseau social est particulièrement bien adapté aux PME et aux TPE, insiste Jérémi Lepetit, directeur du développement et associé chez Make-me-Viral, agence spécia-lisée en stratégie sociale média. La force de ce type d’entreprises, par rap-port aux grands groupes, réside dans la proximité et la réactivité qu’elles développent vis-à-vis de leur clientèle. Un réseau social, comme Facebook, réussit à leur apporter un retour d’ex-périence direct et personnalisé." En ce sens, les réseaux sociaux, tout comme les blogs, peuvent être plus efficaces qu'un site Internet.

Un outil aux multiples possibilités

Les utilisations que l’entreprise peut faire d’un réseau social sont variées. Elle peut à minima informer sa clientèle sur les horaires d’ouverture ou les

promotions, mais cet outil peut remplir des fonctions beaucoup plus ambi-tieuses : les PME ont la possibilité de développer un véritable service client en ligne via leur page Facebook ou Twitter. Les internautes posent leur question ou expliquent leur problème et l’entreprise apporte la réponse quasi instantanément. "Ainsi les clients n’ont plus à patienter sur une hotline. Ce service permet d’être plus efficace," poursuit Jérémi Lepetit. Les réseaux sociaux servent aussi à entretenir une relation plus personnelle et à récompenser les internautes avec des promotions qui leur sont réservés. L’image de l’entreprise s’en trouve va-lorisée.Le support a également prouvé son efficacité dans la recherche de par-tenaires ou de fournisseurs à partir de critères précis comme la taille de l’entreprise, le secteur d’activité ou son implantation géographique. Ce type de ciblage permet aussi d’intégrer des groupes professionnels de discussion pour échanger avec des entreprises du même secteur d’activité et obtenir des informations sur les évolutions du mar-ché ou les attentes du client.

Les limites des réseaux sociaux

Le réseau social présente beaucoup de côtés positifs mais il est nécessaire, pour une PME, de prendre un certain nombre de précautions. La nature même de ce support très attrayant rend la frontière entre sphère privée et sphère publique de plus en plus ténue. "Parmi le nombre élevé d’infor-mations diffusées, certaines données sensibles pour l’entreprise peuvent être divulguées sur la place publique, par manque de vigilance. L’inscription de la société à un forum thématique particulier, une donnée professionnelle apparemment anodine écrite par un salarié sur un forum privé… beaucoup d’éléments sont susceptibles d’être lus, interprétés et potentiellement ex-ploités par un nombre considérable de personnes", remarque Frédéric Renault, chargé de projets TIC à la CCI sarthoise.Pour autant, ces réserves ne doivent pas empêcher l’entrepreneur de re-courir au réseau. "Il faut aller sur ce média en confiance en ayant toujours à l’esprit les précautions d’usage : savoir

Les réseaux sociaux existent depuis l’avènement d’Internet et sont

aujourd’hui utilisés par près d’une PME sur cinq. Qu’ils se nomment

Facebook, Viadeo, My space ou encore Twitter, ils constituent aujourd’hui,

pour l’entreprise, un moyen efficace d’instaurer une relation de proximité

avec ses clients et de développer son activité. Il faut cependant rester vigilant

quant aux informations divulguées.

Le service TIC de la CCI du Mans et de la Sarthe informe et forme les entreprises et les commerçants qui souhaitent se lancer sur les réseaux sociaux. N'hésitez pas à vous renseigner au 02 43 21 00 01.

[pratique]

actualité

Pensez réseau social !DÉVELOPPER ET FIDÉLISER SA CLIENTÈLE

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actualité

maine éco juin 2011 15

[ZOOM] Le Mans Motos en pôle position sur Facebook

Implanté sur le territoire depuis plus de vingt ans, Le Mans Motos, concessionnaire Ducati-Triumph employant cinq salariés, a lancé, à l’instar de certaines PME sarthoises, sa page Facebook.

Mis en place depuis seulement quelques mois, le support regroupe déjà plus de 1 200 fans. "Aujourd’hui, nous communiquons uniquement via le réseau social et c’est une grande réussite", se réjouit Benjamin Lachambre, gérant, depuis octobre 2010, de l’entreprise basée à Arnage. "Facebook n’est pas seulement un réseau privé mais également un média professionnel. Il nous a permis de redynamiser l’activité, de fidéliser nos clients et d’intéresser de nouveaux prospects." Pour preuve, le chiffre d’affaires mensuel augmente en moyenne de 23 % depuis la mise en place du réseau social, ce qui représente concrètement la vente de deux à trois motos supplémentaires chaque mois. "Au début, c’était vraiment un défi de communiquer à travers ce support original mais, quand nous avons constaté que notre page comptait déjà 500 fans en un mois, j’ai compris que le pari était gagné."

Outil commercial efficace, le réseau social est surtout un moyen d’échange pour les internautes. "Les motards forment une grande famille, insiste Benjamin Lachambre. En ce sens, ils se reconnaissent tout à fait dans Facebook". Toute la journée, le forum de l’enseigne fourmille d’astuces techniques, de conseils en tout genre, de vidéos ou de photos, de commentaires sur du nouveau matériel. "Chaque client ou passionné peut apporter son témoignage, faire connaître des sorties à venir, donner des conseils à d’autres motards. C’est un vrai partage où chacun se sent valorisé."

La dernière journée "portes ouvertes" de Le Mans Motos illustre parfaitement la puissance du réseau social en terme de communication. "Nous avions relayé l’événement uniquement sur Facebook et nous attendions environ

2 à 300 personnes, se souvient Benjamin Lachambre. Finalement, nous avons accueilli 800 personnes dans la journée, une affluence jamais atteinte auparavant."

Les visiteurs de la page utilisent aussi le support pour faire part, en direct, de leur ressenti sur les tendances et les envies du moment. "Ces informations nous sont évidemment très précieuses afin que nos produits soient toujours adaptés à la demande."

Pour que la page soit visitée, il est nécessaire qu’elle soit actualisée en permanence. Benjamin Lachambre consacre en moyenne quatre heures par jour pour participer aux échanges, rechercher et mettre en ligne du contenu intéressant que les internautes pourront commenter ou enrichir. "Je m’attache à répondre à toutes les personnes. Le réseau social est gratuit mais sa mise à jour demande du temps. Cette contrainte réelle est largement compensée par la dynamique positive qu’il engendre."

Benjamin Lachambre a redynamisé son activité grâce à sa page Facebook.

ce que l’on dit, à qui on le dit et surtout au nom de qui on le dit."De plus, pour qu’une page Internet soit efficace, il faut que son contenu soit actualisé continuellement. "Se lancer dans un outil de ce type sans s’y inves-tir peut être contre-productif, poursuit Frédéric Renault. Une page immobile sans actualité renverra une image dé-valorisée de l’entreprise. On pensera, à tort, que le commerçant n’est pas à l’écoute alors qu’il n’a tout simplement pas le temps de consulter le réseau social."

Autre obligation : les conditions géné-rales d’utilisation (CGU) de ces plate-formes de réseaux sociaux qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent entraîner la suppression du compte. "Heureusement, tout n’est pas permis sur le réseau", souligne Jérémi Lepetit. L’instauration de ces limites permet d’encadrer le développement de ce média qui, s’il est utilisé à bon escient, constitue un outil d’échange et de fidé-lisation irremplaçable.

� Hervé Chaillou

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environnement

Pour les professionnels des énergies renouvelables

CONVENTION D'AFFAIRES ENR GREEN AU MANS

P endant les deux jours de l'édition 2010 de ENR Green, quatre commerciaux ont réali-

sé 91 rendez-vous. Cela représente un mois de prospection", assure Cegelec Ouest, également partenaire fondateur de cette convention d'affaires avec Vinci Énergies. Pour cette dernière en-treprise, "le concept de la convention d'affaires est d'une efficacité hors pair, non seulement grâce à la quantité de rendez-vous effectués en un temps record, mais également en termes de bilan carbone. Car s'il avait fallu réa-liser les 130 rendez-vous que Vinci Énergies a honoré sur les deux jours d'ENR Green, nous aurions dû mettre à contribution plusieurs équipes, donc véhicules, sur les routes pendant plu-sieurs semaines".

Des rendez-vous d'affaires préprogrammés

Cet événement "2 en 1" séduit à la fois les collectivités et les professionnels. D'une part, la convention d'affaires re-pose sur l'organisation de rendez-vous ciblés. Ainsi, les participants peuvent

bénéficier d'un planning complet de rencontres avec des interlocuteurs pertinents préalablement identifiés et sélectionnés. Ces rendez-vous prépro-grammés permettent de développer un réseau, initier des projets, d'obtenir des informations privilégiées et d'opti-miser le temps/le coup de prospection. L'enquête de satisfaction d'ENR Green 2010 a fait ressortir que les partici-pants jugent à 90 % cette convention d'affaires plus efficace qu'un salon traditionnel. Pour Emmanuel Pousset, dirigeant de Solewa, spécialiste en Sarthe du solaire photovoltaïque pré-sent à l'édition 2010, "ENR Green est un concept novateur et de bonne qualité qui nous a permis d'initier des projets".D'autre part, ENR Green, c'est aussi deux jours de congrès avec un cycle de conférences et des tables rondes pour bénéficier des compétences et des retours d'expériences d'experts et de professionnels pour enrichir la ré-flexion des participants. Tous les acteurs des énergies renou-velables seront de nouveau réunis au Mans les 11 et 12 octobre prochains,

Fort de la réussite de la première édition

en 2010, la Chambre de commerce et

d'industrie sarthoise et Sarthe développement

renouvellent la convention d'affaires ENR Green, les 11 et 12 octobre prochains

au MMArena. Cet événement national

exclusivement B to B est dédié aux filières des

énergies renouvelables et de la maîtrise de

l'énergie, avec cette année, une approche

de la performance énergétique des bâtiments et de

l'éclairage public.[Chiffres 2010]

- 480 personnes, soit plus de 300 entreprises et collectivités, ont participé aux rendez-vous d'affaires (dont 26 entreprises étrangères ou filiales françaises de groupes étrangers)

- 3 805 rendez-vous d'affaires dont les ¾ avaient été organisés et planifiés à l'avance

- 240 personnes ont assisté aux dix conférences

- 86 % taux de satisfaction

maine éco juin 2011 17

à savoir les fabricants de matériels et d'équipements, distributeurs, fournis-seurs de solutions, les sous-traitants, les collectivités, architectes, bureaux d'études… Les organisateurs, que sont la CCI et Sarthe développement, confirment avec cette 2e édition leur volonté de porter ENR Green au niveau national et d'en faire un événement incontournable pour les professionnels du secteur des énergies renouvelables et de la performance énergétique.L'objectif de ces acteurs sarthois forte-ment impliqués dans le développement économique de leur territoire, est de soutenir ces nouvelles activités, aider à la diversification des industries du territoire et d'ancrer la Sarthe dans ce secteur plein de promesses. Alors n'hésitez plus à vous inscrire en ligne en quelques minutes…

� Maryse Gauthier

Contact CCI : Cyrille Naoarine, service Industrie au 02 43 21 00 32

Plus d'information : www.enr-green.com

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18 maine éco juin 2011

Un bilan positif pour cette première SEMAINE DE L'INDUSTRIE EN SARTHE

industrie

V aloriser l'industrie et faire dé-couvrir ses métiers, tel était l'objectif de la Semaine de

l'industrie (1) organisée en avril dernier, suite aux États généraux de l'industrie du printemps 2010. En Sarthe, l'UIMS, le Medef, la Fédération du BTP et la CCI se sont mobilisés pour présenter un programme principalement destiné aux jeunes avec visites d'entreprises industrielles, conférence sur les mé-tiers de l'industrie à la CCI et visites de CFA (BTP, Afpi et CCI).

Avec plus de 350 participants et 21 "portes ouvertes" en entreprises, les partenaires sont satisfaits de cette pre-mière édition. "En Sarthe, tous les ac-teurs se sont réunis et nous avons noué de bonnes relations avec l'Éducation nationale pour mieux faire connaître l'industrie et ses métiers", se félicite Samuel Chevallier, président du Medef Sarthe et élu CCI. "Les entreprises ont globalement apprécié ce type

d'échanges et de prises de contacts positifs, affirme Jean-Claude Pasteau, délégué général de l'UIMS. C'était une bonne occasion pour les industriels de montrer leurs savoir-faire, leurs mé-tiers et la passion qui les anime. Cette manifestation devrait nous permettre de mettre en place des opérations du-rables avec les prescripteurs de l'em-ploi et l'Éducation nationale."

Si l'industrie souffre d'un déficit d'image, le secteur représente en France près de 4 millions d'emplois directs dans 200 000 entreprises. "On a maintenant compris que la croissance dans notre pays ne peut pas être assurée uniquement par les secteurs du commerce et des services. L'industrie est créatrice de richesses, ajoute Samuel Chevallier. Et même si une industrie rencontre des difficultés, elle peut avoir des besoins de compé-tences et de renouvellement de ses effectifs".

De réelles opportunités de carrière

Dans les prochaines années en effet, le secteur industriel va recruter plusieurs milliers de personnes par an. "Il faut que les jeunes pensent à faire carrière dans l'industrie, un secteur qui offre de vraies opportunités professionnelles, avec des rémunérations souvent su-périeures à celles des autres secteurs d'activité, notamment les services", souligne Jean-Claude Pasteau. Plus de 400 postes sont à pourvoir cette an-née en Sarthe. Les opérateurs qualifiés (tourneurs, fraiseurs) et les techniciens sont particulièrement recherchés. Et ce ne sont pas des univers réservés aux garçons ! "Compte tenu de l'évolution des conditions de travail, la quasi- totalité des métiers est désormais ouverte aux femmes. Reste à mieux orienter les filles. Un exemple : alors qu'elles devancent souvent les gar-çons dans les filières scientifiques du

Rendre les métiers de l'industrie attractifs…

un véritable enjeu pour la Semaine de

l'industrie organisée au niveau national. Cette

première édition est une réussite en Sarthe.

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secondaire, elles se dirigent peu vers les formations d'ingénieurs", regrette le délégué général de l'UIMS.

En fait, rares sont les jeunes qui ont l'oc-casion de visiter une usine. Du coup, ils en ont une image assez austère… avec des métiers difficiles. Or, la palette est très large : de l'opérateur à l'ingénieur, avec des possibilités d'exercer son mé-tier dans différents secteurs d'activité et d'évoluer professionnellement.

Après cette Semaine de l'industrie, et en attendant la prochaine édition du 19 au 25 mars 2012, les différents acteurs réunis pour l'occasion vont continuer à promouvoir les métiers industriels. L'UIMM poursuit ainsi sa campagne nationale de communica-tion, avec notamment des émissions destinées aux jeunes sur M6 et W9, Mon métier à venir en septembre.

� Karine Méteyer

(1) Plus de 100 000 participants et 1 481 événements organisés dans toute la France (portes ouvertes, expositions, interventions en milieu scolaire).

édition9 h, le 8 avril dernier, une cinquantaine de personnes - 35 lycéens de Touchard au Mans, 4 collégiens de Saint-Michel à Loué, des conseillers d'orientation, des enseignants, des conseillers Pôle emploi… et un étudiant chinois à l'université du Maine - se sont donné rendez-vous chez Claas dans le cadre de la Semaine de l'industrie. L'usine d'assemblage de tracteurs du Mans s'est en effet associée à cette manifestation pour faire découvrir son univers à un public qu'elle ne touche pas habituellement lors des visites qu'elle organise régulièrement. Une première pour ces jeunes qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise industrielle. "C'est l'occasion de voir vraiment comment ça se passe dans une usine", commentent les élèves de 3e. "Souvent, le public, et les jeunes en particulier, ont une image de l'industrie qui ne correspond pas à la réalité, surtout en ce qui concerne les conditions de travail, souligne Agnès Pokorny, responsable Ressources humaines opérationnelles et communication interne. C'est l'occasion de les familiariser avec le site et les différents métiers chez Claas, découvrir comment s'organise une usine, au-delà de l'opérationnel."

Après un accueil convivial, les visiteurs visionnent une vidéo de présentation de l'entreprise et de son volet haute technologie : Claas a déposé 5 000 brevets depuis sa création en 1913.

Ils visitent ensuite toute l'usine : la chaîne de montage des tracteurs, la nouvelle unité de peinture ouverte en 2010 et découvrent les différents métiers. Opérateurs de montage, coordinateurs, contrôleurs, approvisionneurs, logisticiens, responsables qualité, techniciens, dessinateurs, ingénieurs, postes administratifs (RH, achats, finances, marketing, etc.)… dans cet établissement de 650 salariés, comme dans bien des entreprises industrielles, les métiers sont nombreux et variés. Et les évolutions de carrière aussi.

À l'issue de la visite, Jean-Claude Pasteau, délégué général de l'UIMS, indique que "les entreprises industrielles - petites ou grandes - accueillent de jeunes talents. Quel que soit leur niveau de formation, l'industrie leur offre des possibilités de carrière où ils peuvent s'épanouir et évoluer".

industrie

maine éco juin 2011 19

Claas a pu faire découvrir aux jeunes les différents métiers existant dans l'usine.

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À LA DÉCOUVERTE DES MÉTIERS CHEZ CLAAS

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prévention

Toujours des efforts à faire…SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

L es accidents du travail sont en diminution de 12 % par rap-port à 2008 (41 193 contre

46 333), un chiffre ramené à 11,5 % pour tenir compte de la légère baisse des effectifs. Ce bon résultat permet d'atteindre un indice de fréquence de 40,6 pour 1 000 salariés, soit le chiffre le plus bas jamais atteint dans la ré-gion. Une baisse relevée dans tous les secteurs d'activités, même s'il reste très élevé dans certains (76,3 pour le secteur du bâtiment et des travaux publics et 53,7 pour celui de l'alimen-tation). "L'interprétation des données statistiques n'est jamais simple car de nombreux facteurs interagissent entre eux, prévient Dominique Desaubliaux, ingénieur conseil de la Carsat Pays de la Loire. Toutefois, ce résultat est la combinaison de l'effort de prévention des entreprises et d'une baisse sensible de l'activité économique en 2009".

L'évaluation des risques professionnels est devenue obligatoire depuis 2002 pour toutes les entreprises : "C'est un outil performant pour mener une dé-marche de prévention. Mais il ne suffit pas. Seul l'engagement fort et affiché de la direction peut faire progresser en donnant du sens au plan d'action mis en place. Il faut aussi du volontarisme par l’implication personnelle des cadres

et la formation de tout le personnel, pour éviter de céder au fatalisme."

Les accidents de trajet sont également en retrait : 4 766 en 2009 contre 4 889 en 2008 (- 2,52 %, - 1,8 % ramené à l'effectif). 16 accidents mortels sont à déplorer (23 en 2008). "Une évolution sans doute due à une combinaison d'actions pour réduire le risque rou-tier : politique publique de prévention, mise en place de moyens de déplace-ments collectifs, covoiturage, etc."

Les maladies professionnelles

en hausse

Par contre, le nombre de maladies professionnelles a augmenté de 9 % : 4 908 en 2009 contre 4 502 en 2008. Les affections périarticulaires représen-tent 84 % des maladies profession-nelles reconnues (+ 491 cas reconnus) et l'amiante 8 % (- 75 cas reconnus). Plus de 90 % des cancers reconnus en tant que maladie professionnelle sont dus à l'inhalation de poussières d'amiante. "Plus de 12 % des salariés et 20 % des ouvriers sont exposés à au moins un agent cancérogène selon l’en-quête Sumer menée par des médecins du travail. Les cancers professionnels sont d’origines diverses : physique, bio-logique ou chimique. Les agents can-cérogènes chimiques étant particuliè-rement nombreux (poussières de bois, de silice, formol, trichloréthylène…), souvent ils ne peuvent pas être repérés avec les étiquettes de sécurité ou les fiches de données de sécurité. Pourtant le risque est bien présent."Les techniciens de prévention de la Carsat sont formés pour aider les en-treprises, les TPE notamment, à mener leurs actions de prévention priori-taires et ainsi atteindre leurs objectifs opérationnels.

� Karine Méteyer

Plus d'information : www. carsat-pl.fr

Tous les ans, la Carsat des Pays

de la Loire (ex Cram) publie des chiffres

sur les accidents du travail et les maladies

professionnelles. En 2009, le bilan est

contrasté. Avec 1 015 644 salariés, plus de

50 000 sinistres avec arrêt (accidents du

travail, accidents de trajet et maladies professionnelles) ont été déclarés.

HABRIAL MANUTENTION PRÉSENT AU SALON PRÉVENT'OUEST

Pour la cinquième fois, Prévent'Ouest, le salon de référence pour la maîtrise des risques et la qualité de vie au travail, était présent dans l'Ouest, à Rennes en mai dernier. Avec plus de 8 000 visiteurs, 350 exposants et 110 conférences, c'est un événement qui permet de découvrir des solutions pour réduire les risques professionnels et optimiser les conditions de travail. Habrial Manutention, entreprise de 17 salariés implantée à Changé, y participait pour la deuxième fois. "Ce salon est l'occasion de nous faire connaître et de mettre en avant nos savoir-faire, explique Dominique Habrial, son dirigeant. Nous commercialisons des matériels de manutention plus ergonomiques. Nous mettons en avant ce qui permet de soulager les opérateurs. Sur ce type de salon, on rencontre ceux qui travaillent sur ces problématiques : grandes entreprises, ergonomes, médecins du travail, etc. Ils collectent des informations pour étudier les possibilités d'amélioration. Les petites entreprises, prises par leurs activités, sont malheureusement absentes," regrette le chef d'entreprise.

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22 maine éco juin 2011

Les incidences sur le bail commercialL'OUVERTURE DES DROITS À LA RETRAITE DU COMMERÇANT

I l est utile de revenir sur ces dis-positions à l’occasion de la pa-rution d’une réponse du ministre

du Travail, de la solidarité et de la fonction publique, en date du 15 mars 2011, portant sur la possibilité, pour le commerçant, de cumuler les avantages liés à une cession de son bail commercial avec la poursuite d’une activité dans le cadre des dispositions susmentionnées.

Le principe

Lorsque le commerçant entend faire valoir ses droits à la retraite, l’article L. 145-51 du code de commerce confère la faculté au locataire du bail commercial, qu’il soit commerçant, associé unique d’une EURL ou gérant majoritaire depuis au moins deux ans d’une SARL, de céder le droit au bail pour une autre activité que celle men-tionnée dans le bail.

La seule limite à l’exercice de ce droit réside dans la compatibilité de la na-ture des activités envisagées par le repreneur avec la destination, les ca-ractéristiques et la situation de l’im-meuble. Les clauses interdisant la cession du bail en dehors de la vente du fonds de commerce sont inapplicables. Il en va de même pour les clauses d’agrément du successeur.

La procédure

Le commerçant doit signifier, par acte d’huissier, au propriétaire des murs ainsi qu’aux créanciers sur le fonds de commerce, son intention de céder le bail, en précisant la nature des acti- vités envisagées par le repreneur et le prix proposé. En revanche, il n’est pas obligatoire de préciser le nom du repreneur.

Le bailleur dispose alors d’un délai de deux mois, à compter de la réception de cette signification, pour : > exercer son droit de préemption sur

le bail qui consiste à le racheter en priorité ;

> s’opposer à l’exercice des nouvelles activités envisagées en saisissant le Tribunal de grande instance du lieu de la situation du fonds ;

> accepter explicitement ou tacitement la cession. À défaut d’une réponse dans le délai imparti, son silence vau-dra acceptation.

La question précitée du 15 mars 2011 portait, précisément, sur le cumul pos-sible de ces dispositions avec la pour-suite d’une activité commerciale consé-cutive à la vente d’un bail commercial aux conditions posées par l’article L 145-51 du code de commerce. Selon le ministre du Travail, de la soli-darité et de la fonction publique, il est

L’ouverture des droits à la retraite d’un commerçant

lui permet de se "défaire" de son bail commercial, soit par une résiliation à tout

moment, soit par une cession à un tiers pour

une autre activité. La loi (1) assouplit le cumul emploi/

retraite permettant aux personnes ayant atteint l’âge légal du

départ à la retraite de faire valoir leurs droits

et de reprendre, par ailleurs, une activité

professionnelle.

juridique

Page 24: Maine éco 157

juridique

effectivement possible de cumuler le bénéfice des dispositions de l’article L 145-51 du code de commerce avec la reprise d’une activité commerciale à la suite d’une cession du bail à condi-tion de : > avoir liquidé l’ensemble de ses droits

à pension auprès des régimes de retraite auxquels le commerçant est affilié ;

> être âgé d’au moins 60 ans (pour les assurés nés avant le 1er juillet 1951) et avoir validé l’ensemble de ses trimestres ou être âgé de 65 ans si le commerçant n’a pas validé ses trimestres (pour les assurés nés avant le 1er juillet 1951).

La condition tenant à la radiation effective du registre du commerce et des sociétés, imposée, en principe, après avoir liquidé lesdits droits à la retraite, n’est pas requise lorsque le commerçant adresse un courrier au régime social des indépendants indi-quant son souhait de poursuivre une activité professionnelle.

Cumul envisageable d’une reprise d’activité avec la résiliation du bail pour

départ à la retraite

A priori, le commerçant qui veut rési-lier son bail n’entend pas poursuivre une autre activité. Toutefois, il existe des situations dans lesquels ce dernier envisage d’installer son activité dans d’autres locaux et continuer son ex-ploitation. Dans ce cas, il pourra recou-rir aux dispositions de l’article L 145-4 alinéa 4 du code de commerce relatif à la résiliation du bail pour départ à la retraite. La résiliation intervient, généralement, lorsque le commerçant ne trouve pas de repreneur au bail commercial. Par dérogation au principe selon le-quel le locataire ne peut mettre fin au bail commercial qu’à l’issue d’une période triennale, le fait de faire valoir

ses droits à la retraite lui permet, de donner congé à tout moment, sous ré-serve de le signifier au bailleur par acte d’huissier et en respectant un préavis d’au moins six mois prenant effet au dernier jour du trimestre civil en cours. En reprenant les termes de la réponse ministérielle précitée, il est possible d’admettre que le commerçant rési-liant son bail pour départ à la retraite puisse poursuivre une activité profes-sionnelle à condition, toutefois, de ré-pondre aux conditions précitées.

Les limites du cumul

Un tel cumul emploi-retraite peut être limité dans certains cas prévus par le législateur et, notamment, lorsque le départ à la retraite conditionne l’obten-tion de certaines aides. Il en va ainsi lorsque le commerçant a bénéficié ou souhaite bénéficier de l’aide à caractère social instituée en faveur des commerçants et artisans dont le fonds de commerce est diffici-lement transmissible instituée par la loi de finances pour 1982. Tel qu’indiqué dans la réponse minis-térielle, l’article 18 de l’arrêté du 30 décembre 2004, fixant les conditions d’obtention de cette aide, précise qu’elle n’est attribuée qu’à condition que le commerçant mette en vente son fonds de commerce ou son droit au bail, qu’il s’engage à renoncer à toute activité et qu’il se fasse radier du registre du commerce et des sociétés.

Les aspects fiscaux de la cession du bail

commercial dans le cadre d’un départ à la retraite

En principe, lorsque la valeur de ces-sion du bail commercial est supé-rieure à sa valeur d’acquisition, il y a lieu de constater une plus-value au titre de l’exercice en cours puisqu’il s’agit d’une sortie du patrimoine

professionnel d’une immobilisation. Si le bail commercial est détenu depuis deux ans et plus, cette plus-value est imposable au taux de 19 % auquel il faut ajouter 12,3 % de prélèvements sociaux. Il existe, toutefois, des mesures visant à exonérer l’imposition de cette plus-value : l’exonération des plus values pour dé-part à la retraite de l’article 151 septies A du CGI. Cet article exonère d’impôt les plus-values professionnelles réalisées par le commerçant cédant son fonds de commerce à l’occasion de son départ à la retraite. Dès lors, il reste inapplicable lorsque celui-ci entend vendre son bail commercial indépendamment de son fonds. Dans ce cas, il pourra se préva-loir d’une autre disposition prévoyant une exonération des plus-values des très petites entreprises : l’exonération des plus-values de l’article 151 septies du CGI. Une alternative peut être trouvée à l’article 151 septies du CGI qui per-met d’exonérer les plus-values réali-sées par le commerçant ayant exercé son activité depuis au moins 5 ans à l’occasion de la cession du fonds de commerce ou de l’un de ses éléments. Cet article permet de bénéficier d’une exonération en cas de cession du bail commercial à condition, toutefois, que les recettes d’exploitation HT n’excè-dent pas : • 90 000 € pour les entreprises de

prestations de services ;• 250 000 € pour les entreprises

industrielles ou commerciales de vente et fourniture de logements.

Il existe un dispositif d'exonération partielle et dégressive institué lorsque les recettes sont comprises : • entre 90 000 € et 126 000 € pour

les entreprises de prestations de services,

• et entre 250 000 € et 350 000 €, dans tous les autres cas.

Pour l’application de ces dispositions, le montant exonéré de la plus-value est

déterminé en lui appliquant : • pour les entreprises de prestations

de services, un taux égal au rapport entre, au numérateur, la différence entre 126 000 euros et le montant des recettes et au dénominateur, le montant de 36 000 euros.

• Pour les autres, un taux égal au rapport entre, au numérateur, la différence entre 350 000 euros et le montant des recettes et au dé-nominateur, le montant de 100 000 euros.

Exemple : un commerçant en prêt-à-porter vend son bail commercial et dégage, à ce titre, une plus value de 40 000 euros. Son chiffre d’affaires HT pour 2010 est de 320 000 euros. Calcul du taux d’exonération : (350 000 - 320 000) / 100 000 = 30 %. Montant de la plus-value exonérée : 40 000 x 30 % = 12 000 euros.Dès lors, cette mesure ne concerne que les entreprises dont le chiffre d’af-faires reste modeste.

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.inforeg.cci.fr

(1) La loi de financement de la sécurité sociale du 17 décembre 2008 (n° 2008-1330).

maine éco juin 2011 23

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24 maine éco juin 2011

L’ALTERNANCE

En l’espace de deux décennies, l’alternance a conquis ses lettres de

noblesse et s’impose comme l’un des modes de formation les plus

efficaces et les mieux adaptés aux besoins conjugués des entreprises

et des jeunes ou adultes en voie de reconversion. Cependant, bien que ce dispositif présente d’indéniables

intérêts, pour les salariés comme pour les chefs d’entreprise, de trop

nombreux professionnels tardent encore à l’adopter, faute d’être suffisamment

informés ou par croyance en des préjugés erronés. Pourtant, les aides

proposées, déjà nombreuses et adaptées, ne cessent de se développer.

Dossier

Un passeport pour l’emploi !

B eaucoup l’ont sans doute ou-blié, mais lorsque l’alternance, et principalement l’apprentis-

sage, a pour la première fois été ins-crite au premier rang des priorités d’un gouvernement (celui d’Édith Cresson), la levée de boucliers fut quasi-unanime dans la classe politique. À l’évidence, ce mode de formation, développé de-puis des années déjà dans plusieurs pays voisins, ne faisait pas partie de la culture économique et éducative fran-çaise. Il était même synonyme d’échec scolaire et de voie professionnelle sans issue.

Au rappel de ces faits, on mesure mieux le chemin parcouru et combien, en moins de vingt ans, les mentalités ont évolué. En effet, en 2011, l’alter-nance est parée de presque toutes les vertus et on ne lui trouve plus guère de détracteurs parmi les dirigeants politiques et les responsables écono-miques français.

80 % de réussite

Il est vrai que les résultats plaident en faveur de ces dispositifs. "Moins de six mois après avoir obtenu leur diplôme

dans le cadre d’un contrat d’appren-tissage, huit jeunes sur dix ont un em-ploi", constate Julia Pôté qui occupe le poste de développeur de l’appren-tissage de la CCI. Les parcours de professionnalisation donnent eux aussi pleinement satisfaction même s’il est plus difficile de les quantifier.

En Pays de la Loire, les élus ont choisi de favoriser la voie professionnelle tant en lycée qu'en alternance. "Notre région est celle qui affiche le pourcentage le plus élevé d’apprentis par rapport à l’ensemble de la population active",

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souligne Sylvie Eslan, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, responsable de l’apprentissage et des lycées professionnels, un des premiers budgets de la Région. Les cinq départements ligériens comp-tent près de 30 000 apprentis, dont plus de 3 500 en Sarthe. "Ceux-ci sont répartis sur 127 sites gérés par 53 Centres de formation des appren-tis (CFA). Ils travaillent sur l’ensemble des secteurs d’activités : 19 % dans le bâtiment, 13 % dans l’industrie, 13 % dans l’agroalimentaire, 12 % dans le commerce, 6 % dans la mécanique

automobile et 5 % dans la coiffure et l’esthétique. De même, tous les niveaux de diplômes sont représentés, du Certi-ficat d’aptitude professionnelle (CAP) au master et troisièmes cycles d’études supérieures", poursuit Sylvie Eslan.Dans le cadre des contrats passés avec la Région, les Chambres de commerce et d’industrie sont elles aussi aux avant-postes de l’alternance et notamment la CCI du Mans et de la Sarthe à travers le travail mené par CCI Formation. "20 % des apprentis ligériens sont pris en charge par les chambres de commerce et d’industrie et en Sarthe

ce chiffre atteint même les 40 %, soit plus de 1 400 bénéficiaires", précise en ce sens Sylvie Eslan. CCI Formation prépare notamment à l’obtention d’une dizaine de CAP (cuisine, employé de vente spécialisé, maintenance des vé-hicules…), de six bacs pro (commerce, maintenance des véhicules, réparation des carrosseries, restauration), d’un brevet professionnel de préparateur en pharmacie, de quatre Brevets de techni-cien supérieur (en après-vente automo-bile, assistant de gestion de PME PMI, management des unités commerciales, négociation et relation client)…

Des salariés immédiatement opérationnels

À l’évidence, ces acteurs du monde économique et social, de même que des milliers d’entrepreneurs et de sa-lariés, sont pleinement convaincus des intérêts de l’alternance.Celle-ci permet en effet à l’apprenti, comme au bénéficiaire d’un contrat de professionnalisation, d’approcher de la manière la plus concrète possible son futur métier et d’assimiler le plus rapi-dement possible les codes de la vie en

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Contrat d'apprentissage et contrat de professionnalisation

Des faux jumeaux

L’alternance recouvre deux offres de formation : l’apprentissage et la professionnalisation. Toutes deux ont en commun de proposer, d’une part un enseignement général et technique au sein d’un centre de formation, d’autre part une expérience professionnelle au cœur d’une entreprise.

Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans (inclus) sur une durée de 1 à 3 ans et doit se traduire par l’obtention d’un diplôme ou d’un titre professionnel reconnu par l’État. Sous certaines conditions, l’apprentissage peut être ouvert à des moins de 16 ans et à des plus de 25 ans (personnes handicapées notamment).

Le contrat de professionnalisation est également destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, mais aussi - et surtout - aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, ainsi qu’aux bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’allocation aux adultes handicapés. Il a valeur de qualification professionnelle reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle. Sa durée varie entre 6 et 12 mois (voire 24 mois dans certains cas) et il peut être signé avec tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue.

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26 maine éco juin 2011

Dossier

entreprise afin d’être immédiatement opérationnel, une fois le diplôme en poche.Pour le chef d’entreprise, choisir d’em-baucher un salarié en alternance se révèle ainsi très avantageux, au-delà même des incitations financières dont il peut bénéficier (voir encadré). "C’est l’assurance de pouvoir s’appuyer, à l’issue du processus de formation, sur un collaborateur efficace qui maîtrise le savoir-faire et l’outil de travail et qui sait s’adapter aux besoins et aux fonc-tionnement de l’entreprise", explique Julia Pôté."L’apprenti apporte un regard extérieur et neuf sur l’entreprise. Son intégration

favorise les échanges de savoirs et est souvent très stimulante", ajoute Sylvie Eslan.

Un processus simplifié

Pourtant, malgré tous les bénéfices qu’ils peuvent en tirer, trop de chefs d’entreprise hésitent encore à franchir le pas de l’alternance. Certains de-meurent même farouchement opposés ou restent simplement indifférents. "Souvent, les entrepreneurs restent réticents parce qu’il n’ont pas suffi-samment été informés, constate Julia Pôté. C’est pourquoi j’ai pour mission de rencontrer en priorité les dirigeants

d’entreprises qui ne sont pas encore clients de l’apprentissage pour leur en présenter tous les avantages. Dans la majorité des cas, le processus les séduit". Cependant, les préjugés ont la vie dure et l’apprentissage est encore trop souvent assimilé à l’échec sco-laire. "Trop de parents et de chefs d’entreprise le comparent à une voie de garage où l’on envoie les jeunes qui ne sont pas capables de poursuivre leurs études, regrette Carole Jacquin-Granger, présidente de la commission Formation de la Chambre de commer- ce et d’industrie du Mans et de la Sarthe. Or, la réalité est très différente,

comme le démontrent les statistiques. L’alternance, y compris pour les adultes en reconversion, est au contraire l’un des plus sûrs chemins pour trouver rapidement un travail stable et rému-nérateur qui corresponde aux besoins du marché". C’est d’ailleurs pourquoi ce mode de formation a été étendu à l’ensemble des secteurs d’activités, de l’industrie au tertiaire en passant par tous les métiers de l’artisanat, et à tous les niveaux d’études. Les écoles de commerce, comme l’EGC du Maine, et même Sciences Po, l’ont adopté. "De surcroît, la procédure à suivre ne né-cessite pas d’importantes démarches administratives dans la mesure où

Plus que jamais, l’État et la Région multiplient les mesures destinées à encourager le recours à l’alternance sous forme de contrats d’apprentissage ou de contrats de professionnalisation. Les aides proposées aux entreprises reflètent la volonté des pouvoirs publics de mobiliser d’importants moyens en faveur de ce mode de formation et renforcent, pour ceux qui en doutaient encore, la crédibilité de l’alternance.

Parmi ces aides les principales sont les suivantes :Pour les contrats d’apprentissage> Exonération des cotisations

patronales pour les entreprises de moins de 11 salariés ou inscrites au répertoire des métiers.

> Prime de 1 000 € par cycle de formation attribuée par le Conseil régional (la durée du contrat doit être au minimum égale à 11 mois). Sous conditions, des majorations peuvent être apportées à cette prime (voir sur www.paysdelaloire.fr). En outre, la Région accorde 300 € pour la formation des maîtres d’apprentissage.

> Crédit d’impôt de 1 600 € au minimum par apprenti.

Pour les contrats de professionnalisation

> Possibilité de bénéficier des réductions de charges dites "Allègements Fillon".

> Exonération des cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales pour les contrats conclus avec les personnes de 45 ans et plus.

> Dispositions particulières pour les groupements d’employeurs.

> Possibilité de prise en charge par les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) des dépenses de formation du tuteur et de la fonction tutorale.

D’autres mesures, encore plus incitatives, devraient être annoncées prochainement par le gouvernement, conformément au discours du président de la République prononcé le 1er mars dernier (voir article).

Quelles aides pour les entrepreneurs ?

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les chambres consulaires ont pris en charge l’élaboration des contrats", rappelle Julia Pôté.Il est par conséquent essentiel de communiquer, encore et toujours, pour combattre les idées reçues afin d’en-courager la multiplication des contrats d’apprentissage et de professionnali-sation. "Il faut être ouvert à l’alternance et la valoriser, insiste Julia Pôté. C’est une démarche citoyenne".

Accompagner le binôme entrepreneur/apprenti

Une fois que le pas est franchi, la réus-site de la formation repose sur l’atti-tude des protagonistes. L’essentiel est que le binôme employeur/salarié fonc-tionne. Dans ce but, le Conseil régio-nal, au travers de ses financements, a choisi d’encourager les CFA à renfor-cer, en amont, les liens entre l’apprenti et son patron. "Un travail est réalisé pour s’assurer que les deux intéressés poursuivent les mêmes objectifs et se comprennent dès le départ, complète Sylvie Eslan. Cette initiative porte déjà ses fruits puisque nous sommes pas-sés d’un taux de 20 % de rupture de contrat par les apprentis, à seulement 8 %". Dans cette même logique, afin que le jeune ait l’esprit suffisam-ment serein pour travailler dans les meilleures conditions possibles, la Région a confié aux missions locales le soin d’assurer un accompagnement du jeune pour prendre en compte ses éventuels problèmes de logement,

de mobilité, voire de santé… "Pour ce faire, nous avons mis en place un fonds social qui permet d'aider les plus en difficulté, nous voulons aussi encourager le jeune à mieux organiser son temps de loisirs, poursuit la vice-présidente du Conseil régional. Par ailleurs, nous souhaitons favoriser l’in-dividualisation des parcours pour que ceux-ci puissent aisément s’adapter aux véritables aspirations des bénéfi-ciaires de l’alternance et limiter ainsi, au maximum, les risques d’échec".Enfin, sans doute serait-il souhaitable de multiplier les passerelles entre les CFA et les lycées professionnels. "Ces deux voies de formation sont complé-mentaires. En fonction de la personna-lité du jeune et de sa maturité, l’une ou l’autre correspond mieux à ses aspira-tions. Il est certain que les liens doivent être renforcés pour que le plus grand nombre bénéficie des avantages des deux systèmes", analyse Sylvie Eslan.En résumé, si tous les acteurs de l’alternance soulignent une évolution positive des mentalités au cours de ces deux dernières décennies, chacun admet qu’il reste encore du chemin à parcourir.C’est pourquoi le gouvernement pré-pare un plan de mesures destiné à donner un nouvel élan à l’alternance. Les grandes lignes de celui-ci ont été dévoilées par le président de la République, le 1er mars dernier : réformedu financement de la taxe d’appren-tissage, mise en place d’un système de "bonus-malus" visant à moduler la contribution des entreprises en fonction de leurs engagements, exo-nération totale de charges sociales pendant six mois pour toutes les en-treprises de moins de 250 salariés qui embauchent un jeune supplémentaire en alternance, fléchage de 500 mil-lions d’euros pour développer l’offre de formation en CFA, simplification des procédures, valorisation du sta-tut des apprentis, renforcement des moyens attribués aux développeurs de l’apprentissage, accès à l’information facilité… De même, les pouvoirs publics ont la volonté de développer le contrat de pro-fessionnalisation pour les demandeurs

d’emploi âgés de 45 ans et plus à travers, notamment, l’instauration d’in-citations financières supplémentaires. Déjà, deux premiers décrets ont été publiés : le premier favorise l’em-bauche d’apprentis supplémentaires par les PME (11 à 250 salariés) et le second officialise le versement d’une aide de 2 000 € à toute entreprise employant, en contrat de profession-

nalisation, un demandeur d’emploi âgé de plus de 44 ans.Les acteurs économiques attendent désormais les autres textes.

� Emmanuel Chevreul

La fonction de développeur de l’apprentissage a été initiée par le gouvernement en 2009, dans le cadre du plan d’urgence pour les jeunes, en accord avec les chambres consulaires. Une centaine de postes, pris en charge par les chambres de commerce et d’industrie, a ainsi été créé sur l’ensemble du territoire français.

"Nous avons pour mission de promouvoir l’apprentissage auprès des entreprises et des jeunes. Nous allons à la rencontre des employeurs et travaillons en réseau avec l’ensemble des acteurs socio-économiques locaux : Centres de formation des apprentis (CFA), missions locales, associations d’entrepreneurs… Nous initions et coordonnons également des actions, comme les Mercredis de l’alternance qui permettent de prodiguer des conseils et d’assurer un suivi", résume Julia Pôté, développeur de l’apprentissage de la CCI. En moins de deux ans, celle-ci a déjà établi près de 500 contacts et rendu visite à, environ, 250 responsables d’entreprises. Ainsi, 113 contrats d’apprentissage ont été signés à la suite d’actions de prospection menées par Julia Pôté.

Contact CCI : Julia Pôté au 06 78 47 71 95

Les développeurs de l’apprentissage, ambassadeurs de l’alternance

Julia Pôté occupe le poste de développeur de l'apprentissage de la CCI.

maine éco juin 2011 27

Sylvie Eslan, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, responsable de l’apprentissage et des lycées professionnels.

Page 29: Maine éco 157

Dossier

Carole Jacquin-Granger, chef d’entreprise et présidente de la commission Formation de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe

interview

Selon vous, quels avantages un chef d’entreprise peut-il avoir à embaucher un salarié en alternance ?Former des jeunes, c’est former ceux qui demain pourront reprendre nos entreprises. À l’heure où les industriels, commerçants et artisans sont fréquemment confrontés à la difficulté de trouver un successeur, il est de notre intérêt d’embaucher des salariés en alternance pour leur apprendre nos métiers et leur faire découvrir le fonctionnement de l’entreprise afin qu’ils soient opérationnels dès leur entrée dans le monde du travail.

Les chambres de commerce et d’industrie ont également intérêt à favoriser l’alternance car les apprentis sont les adhérents et les dirigeants de demain.

Cependant, cette formation en alternance ne se traduira par des résultats positifs que si les entrepreneurs prennent véritablement leur apprenti en considération et ne le cantonnent pas à des tâches subalternes.

Que font les chambres de commerce et d’industrie pour favoriser l’alternance ?Depuis de nombreuses années, les chambres de commerce et d’industrie sont des moteurs de l’alternance. Nos organismes ont été parmi les premiers à s’impliquer dans ce processus en se donnant les moyens de mettre en place et de développer des formations. Aujourd’hui encore, notre connaissance précise des besoins exprimés par les entreprises et par les jeunes nous permet d’adapter et de faire évoluer l’offre en lien avec le Conseil régional, principal financeur de l’apprentissage, qui sait rester à notre écoute.

De même, les relations de proximité que nous et nos directeurs de centres entretenons avec les entrepreneurs sarthois nous permettent de trouver les patrons des apprentis. Ainsi, nous facilitons grandement les démarches des parents et renforçons les chances de réussite du jeune.

Enfin, nous avons initié une Maison de l’apprentissage qui offre une information exhaustive, et surtout, contribue à populariser l’alternance. En 18 mois, cet outil moderne a fait évoluer le regard que les Sarthois portent sur la formation professionnelle et tout particulièrement sur l’apprentissage. Elle a généré des prises de conscience.

Quels sont vos projets et vos souhaits pour développer l’alternance en Sarthe ?Je suis en train de préparer une réunion dont l’objectif est de rassembler tous les responsables de la formation autour d’une même table (chefs d’entreprise, professeurs, professionnels de la formation…) afin d’observer les besoins, les carences, mais aussi les doublons.

Plus globalement, je souhaite que nous valorisions et que nous personnalisions l’alternance, notamment pour que les jeunes puissent faire valoir leurs aptitudes et ne restent plus au bord du chemin comme je le constate trop souvent. Pour atteindre cet objectif, même si les mentalités évoluent, il faudra encore lutter contre de nombreux préjugés qui ont la vie dure, comme celui qui consiste à croire que l’apprentissage est une voie de garage pour les cancres. Au contraire, les résultats l’attestent : l’alternance reste l’une des meilleures voies pour trouver un travail correctement rémunéré et gratifiant.

28 maine éco juin 2011

Élue de la CCI du Mans et de la Sarthe depuis plusieurs années, Carole Jacquin-Granger préside la commission Formation depuis les dernières élections consulaires. Elle est également PDG de l’entreprise Sogepi Servibois, spécialisée dans la construction et la gestion de pigeonniers, implantée à Bérus, au nord du département.

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30 maine éco juin 2011

Le Japon traverse la pire crise qu’il ait connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, quelle est la situation d’un point de vue économique ? Le Japon a fait face à une triple crise majeure qui est tragique sur le plan des pertes humaines mais qui aura des répercussions économiques bien infé-rieures aux autres crises traversées depuis vingt ans. Par exemple, la crise financière de 2008 avait provoqué une récession de l’ordre de - 5 % bien plus importante que celle que connaît le Japon sur ce deuxième trimestre 2011. De plus, tous les instituts d’éco-

nomie estiment que, grâce au plan de reconstruction, le rebond au Japon apparaîtra dès le troisième trimestre 2011 avec une croissance supérieure aux prévisions antérieures au séisme. Les estimations de croissance pour 2012 sont elles très encourageantes avec plus de 2 % de croissance an-noncés. Nous pouvons donc estimer que le Japon va sortir renforcé de cette crise sur le plan économique avec une plus grande confiance dans ses forces et de nouvelles opportunités d’affaires dans des secteurs comme l’environnement, l’énergie ou l’agro-alimentaire.

Quelle est la situation des entreprises françaises sur place ? Les entreprises françaises ont fait preuve de sang froid face aux événe-ments en mettant en place immédiate-ment des "business continuity plans". La CCI française au Japon a mené des enquêtes régulières lors du mois qui a suivi le 11 mars. Elles ont montré qu'une majorité des entreprises sont toujours restées ouvertes (au minimum les deux tiers) et qu’elles sont toutes actives depuis fin mars. Les entreprises françaises ont été particulièrement solidaires avec plus de deux milliards de Yens en dons

international

"Le Japon saura rebondir et devrait sortir renforcé de cette crise"

CATASTROPHE NIPPONE

La Chambre de commerce et d’industrie française du Japon (CCIFJ) - membre de l’Union des Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger (UCCIFE) - rassemble depuis 1918 les communautés d’affaires françaises et japonaises avec plus de 550 entreprises adhérentes. Depuis le tsunami du 11 mars dernier, son équipe se mobilise avec courage et pragmatisme pour épauler les milieux d'affaires confrontés à la situation dramatique du pays et contribuer au redémarrage de l’activité économique au Japon. Entretien avec Nicolas Bonnardel, son directeur général.

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La CCI du Mans et de la Sarthe se mobiliseUNE JOURNÉE JAPON LE 7 OCTOBRE PROCHAIN

La Maison de l'International de la CCI et Sarthe International organisent une Journée Pays Japon le 7 octobre prochain, en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie française du Japon. Une conférence sur la situation au Japon et des rendez-vous B to B sont au programme. Renseignements au 02 43 21 00 12.

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maine éco juin 2011 31

international

financiers déjà recensés, sans compter les initiatives et dons en nature multiples et les actions directes dans le Tohoku.

Sont-elles optimistes sur l’évolution de la situation ? La confiance des dirigeants français est bonne puisque la moitié estime que la croissance pour leur secteur et leur entreprise sera positive en 2011. Cette tendance varie selon les secteurs : le B2B étant plus marqué que le B2C.

En France, nombre d’entreprises craignent la pénurie de certains composants (industrie des semi-conducteurs) et regrettent le manque d’informations précises sur certains de leurs fournisseurs. Ils s’attendent à de fortes augmen-tations du prix des composants. La capacité de rebond du Japon pour faire face aussi bien à la pénu-rie d’énergie que de composants est phénoménale. Il faut bien comprendre que le Japon ne s’est jamais arrêté et qu'assurer la livraison dans les temps est plus qu’un devoir ou une obliga-tion aux yeux des Japonais, c’est une absolue nécessité. Face aux ruptures inévitables dues au "juste à temps", les entreprises japonaises ont donc rapidement réagi pour trouver des solutions alternatives. L’impact sur les livraisons sera de quelques semaines à quelques mois selon les secteurs.

Autre inquiétude : la radioactivité et les systèmes de contrôle sur les produits japonais exportés. Le Japon, la France et l’Union européenne ont mis en place des systèmes de contrôle de la radioactivité, cela multiplie les procédures : est-ce fiable ? Et cela ne risque-t-il pas de compliquer encore les approvisionnements ? La ministre de l’Écologie française a déclaré à Tokyo le 29 mars der-nier qu’il ne fallait pas appliquer une "double peine" au Japon en freinant leur flux d’exportation. La France a confiance dans le sérieux des procé-dures japonaises de contrôle au départ et il faudrait éviter des mesures sup-plémentaires inutiles. Il faut aussi "rai-son garder" : la radioactivité au Japon est désormais limitée à un périmètre de 30 km autour de la centrale de Fukushima. Cela veut dire qu’à l’exté-rieur de ce périmètre, il n’y a pas de radioactivité anormale et que les pro-duits japonais sont parfaitement sains. Beaucoup d’amalgames sont faits et nous constatons parfois que la même défiance existe pour des pro-duits fabriqués dans le Kansai à plus de 1 000 km de la centrale… Ce qui est complètement absurde.

Le Japon a déjà montré dans le passé sa capacité à rebondir suite aux catastrophes qui l’ont touché, aura-t-il les moyens de financer l’effort de reconstruction ? Le Japon est la troisième économie mondiale et dispose de leviers finan-ciers importants. Tout comme pour le tremblement de terre de Kobe, nous sommes confiants dans la capacité du Japon à trouver les solutions pour financer cette reconstruction.

Dans ce contexte, quels sont les secteurs porteurs pour les entreprises françaises ? Ils sont nombreux. À court terme, tout ce qui touche au nucléaire et à la re-construction bien sûr. À moyen terme,

les matériaux de construction, l’envi-ronnement, l’efficacité énergétique, l’agroalimentaire, l’énergie vont offrir de nouveaux marchés.

Qu’en est-il de la consommation des ménages ? Le peuple japonais ressort renforcé de cette crise. La consommation des ménages devrait donc continuer à progresser. Nous pouvons aussi parler d’un nouveau Japon qui va émerger de cet électrochoc avec de nouveaux modes de consommation qui vont là aussi offrir des opportunités d’af-faires pour nos entreprises. Le Japon pourrait devenir un modèle pour les autres sociétés modernes en montrant comment vivre mieux en consommant moins d’énergie et en adoptant une attitude plus environnementale.

� Propos recueillis par Karine Méteyer

Contact : Nicolas Bonnardel Directeur généralCCIFJ - Chambre de commerce et d’industrie française du JaponIida Bldg 2F., 5-5 Rokubancho, Chiyoda-ku, Tokyo 102-0085Tél. : 03.3288.9622Fax : 03.3288.9558 www.ccifj.or.jpwww.lalettremensuelle.fr

Renseignements sur le contrôle du niveau de radioactivité des marchandises japonaises :

www.douane.gouv.fr/page.asp?id=4082&type=news

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/362

[Chiffres-clés 2010]

Population : 127 millions d'habitants (2008)

PIB : 5 474 mds USD

PIB/hab. : 34 200 USD

Taux de croissance : + 4 % (- 6,3 % en 2009)

Taux de chômage : 5 %

Taux d'inflation : - 0,7 %

Exportations : + 24 % (580 mds €)

Importations : + 18 % (520 mds €)

IDE : États-Unis, Pays-Bas, France (8 %)

Principaux clients : Chine, États-Unis, Corée du Sud… France (24e)

Principaux fournisseurs : Chine, États-Unis, Australie… France (16e)

400 entreprises françaises au Japon (80 000 salariés)

400 entreprises japonaises en France (60 000 salariés)

Le Japon est le 9e investisseur étranger en France, le 1er asiatique (1,2 % du total des IDE entrants)

Sources : Service économique régional de Tokyo Ambassade de France, FMI, CCIFJ

Nicolas Bonnardel, directeur général de la CCI française du Japon.

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Consommation des ménages en GMS

TENDANCES

9 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2011) soit un brut mensuel de 1 365 €

pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail), 1 073 € net.

0,38 % : Le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,38 % pour l'année 2011. Ce taux sert de référence notamment pour le calcul des pé-nalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels.

1 533 : L’indice du coût de la construc-tion (ICC) s’établit à 1 533 au quatrième trimestre 2010 après 1 520 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC augmente de 1,73 %, après une hausse de 1,20 % au troisième trimestre 2010.

102,92 : Au quatrième trimestre 2010, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 102,92. Sur un an, il est en hausse de 1,83 %.

123,78 : En avril 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,3 %, après une augmentation de 0,8 % en mars. Sur un an, il s’accroît de 2,1 % (+ 2 % en mars). Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,3 % en avril (+ 2 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC augmente de 0,2 % (+ 2,1 % sur un an). L’accroissement des prix au mois d’avril provient tout à la fois de l’augmentation des prix des produits manufacturés liée notam-ment à la fin progressive des soldes d’hiver et des fortes hausses de prix des produits énergétiques et alimentaires.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Avril 2011)

L'analyse d'avril

Indicateurs économiques

Avril 2011 connaît, comme les mois précédents, un phénomène inflationniste marqué avec une augmentation du prix moyen payé par les ménages de + 6 % contre + 4 % en moyenne sur les mois de janvier, février et mars.

Dans le même temps, le nombre de passages en caisse et le nombre d’articles achetés restent tous les deux sur des tendances inchangées avec respectivement – 4 % et + 1 %.

Au final, la consommation des foyers est à la hausse sur avril 2011 avec une progression de leurs dépenses en grandes et moyennes surfaces de + 3 %.

Il faut toutefois rappeler que le mois a compté un samedi supplémentaire versus 2010 et qu’il est très atypique avec un impact très probable des températures estivales sur les achats.

Si mai risque de voir le prix moyen poursuivre sa progression, le décalage, sur le mois de juin, de l’Ascension et de la Pentecôte devrait en minimiser l’éventuel impact en dynamisant la consommation des ménages.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en avril 2011, la conjoncture industrielle s’est stabilisée : l'indicateur synthétique du climat des affaires se maintient à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a continué d’accélérer et le solde d’opinion demeure très nettement supérieur à sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis demeurent jugés faibles. Les carnets de commandes étrangers continuent de se regarnir. Ils sont, comme les carnets de commandes globaux, jugés très étoffés. L’activité au cours des prochains mois ralentirait légèrement, mais resterait toutefois dynamique : les perspectives personnelles de production, en baisse, demeurent supérieures à leur moyenne de longue période. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, restent également bonnes.

(Source Insee)

20112010

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345€ 340€

325€

292€

328€ 325€

354€

308€

345€

4 %

351€

454€

366€

3 %

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- l e panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"

qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.

Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

conjoncture

maine éco juin 2011 33

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34 maine éco juin 2011

Le bon équilibreLE VAL DE BRAYE

A ux portes de l’autoroute A 11 et de la départementale 323 qui relient Paris au Mans,

mais également au cœur de la cam-pagne percheronne, la communauté de communes du Val de Braye possède les atouts nécessaires pour séduire les entreprises qui souhaitent privilégier

un cadre de travail rural tout en restant proches des principaux pôles écono-miques. "Des territoires ruraux comme le nôtre répondent parfaitement aux aspirations et aux besoins des petites et moyennes entreprises, tandis que les grosses industries se tournent plus naturellement vers les grands centres", explique Daniel Lauger, président de la communauté de communes du Val de Braye et maire de Saint-Maixent. "C’est pourquoi nous avons choisi d’aménager, à Vibraye, deux zones à l’intention des dirigeants de PME, des artisans et des commerçants". Se fai-sant face, de part et d’autre de la route qui mène de La Ferté-Bernard à Saint-Calais, ces sites intercommunaux (l’un à vocation commerciale et l’autre à vocation artisanale) accueillent au-jourd’hui huit activités et ont, de fait, démontré leur attractivité.

La première piste couverte pour

entraînement de motos

"Nous avons, en outre, des contacts avec des porteurs de projets qui pourraient acquérir une part des 32 700 m2 encore disponibles", pré-cise le président de la communauté de communes. Ainsi, le Centre de formation de conduite du Val de Braye (CFCV) devrait, dès 2012, occuper une parcelle de 6 000 m2 qui compren-dra en particulier la première piste couverte d’entraînement pour motos en France (qui permettra de proposer des stages tout au long de l’année), ainsi qu’une école de formation au métier de moniteur (auto et moto) et un centre de récupération de points. "À la recherche d’un grand terrain, j’ai aisé-ment trouvé un accord avec les élus de

Au Nord-Est du département, la communauté de

communes du Val de Braye recouvre

très précisément les contours des cantons de Montmirail et de Vibraye.

Elle compte près de 10 000 habitants répartis

sur 15 communes. La vie économique

de ce territoire reste principalement concentrée

sur Vibraye, même si plusieurs autres

communes accueillent quelques entreprises de belle importance et si le commerce et l’artisanat

ont su préserver leur implantation au cœur

des villages. Aujourd’hui, les élus misent aussi sur le tourisme pour

assurer le développement de ce territoire de

tradition rurale.

d'une communauté de communes…

S. F

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2007

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Didier Rat, dirigeant du centre de formation de conduite du Val de Braye (CFCV), devrait démé-nager en 2012 sur un site intercommunal.

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à l'autre

la communauté de communes qui, à l’évidence, ont la volonté de dévelop-per l’économie locale, explique le diri-geant du CFCV, Didier Rat. Je travaille à l’échelle du Perche Sarthois et, par conséquent, l’emplacement qui m’a été proposé, sur la zone de Vibraye, est au cœur de mon périmètre d’action", ajoute ce chef d’entreprise qui après avoir racheté l’auto-école de Vibraye il y a trois ans, a depuis ouvert un site à Saint-Calais et racheté deux bureaux à La Ferté-Bernard. L’effectif du CFCV devrait ainsi passer, d’ici à deux ans, de 8 à 13 personnes.

Ces deux zones d’activités intercommu- nales, créées au cours de la dernière décennie, sont venues compléter des sites communaux plus anciens sur lesquels sont implantées la majeure partie des entreprises du territoire et notamment la charcuterie-salaisonnerie Fassier (plus de 200 salariés), le fa-bricant et distributeur de dispositifs médicaux BSN Médical (environ 200 emplois), ou encore le sous-traitant aéronautique et automobile Mecachrome qui a installé sur place son centre de recherche et développement. "Vibraye est, depuis de nombreuses décennies, l’un des principaux pôles économiques et industriels du Nord Sarthe, souligne Daniel Lauger, ajoutant que cependant, les deux premiers employeurs du Val de Braye ont leurs locaux sur d’autres communes : Metaseval (250 emplois) est sur Semur-en-Vallon et Sofida, qui fournit de la main-d’œuvre intérimaire aux principaux groupes de transforma-tion de viande (plusieurs centaines de personnes dans toute la France), a son siège social sur Saint-Maixent". Il faut enfin préciser que la commu-nauté de communes du Val de Braye a facilité, il y a quelques années, l’ins-

tallation de la société de vente de livres en ligne, Chapitre.com, à Lamnay.

Des commerces et des artisans dans

chaque village

"L’activité économique est présente sur la quasi-totalité de l’intercommunalité, même si Vibraye demeure, conformé-ment à notre volonté, notre locomo-tive", résume Daniel Lauger. Les élus préfèrent, en effet, privilégier un pôle économique fort, qui fait parfaitement office de vitrine et d’où, surtout, peu-vent émerger des synergies favorisant la création d’emplois et, par consé-quent, la croissance démographique des 15 communes du territoire.Parallèlement, le Val de Braye bénéfi-cie d’un tissu commercial et artisanal toujours dense. "Chaque commune, à une exception près, compte encore des artisans et commerçants", sou-ligne Daniel Lauger, précisant que la communauté de communes s’in-vestit dans le maintien des derniers commerces de villages. "Avec le sou-tien du Conseil régional, via le contrat

territorial unique, nous menons une opération en ce sens à Semur-en-Vallon"."L’entente entre les commerçants de Vibraye est très bonne, ajoute Didier Rat, qui est lui-même membre de l’Union vibraysienne des industriels, commerçants, artisans et profes-sions libérales (UVICAPL). Chacun fait beaucoup d’efforts pour dynamiser la commune-centre et, notamment, par-ticipe aux diverses manifestations et animations organisées tout au long de

l’année. Vivre au sein d’un chef-lieu de canton éloigné des grandes villes nous rend plus solidaires, plus proches".En résumé, l’économie du Val de Braye se caractérise par la pérennité de ses industries historiques, la croissance d’un réseau de PME de proximité et la bonne santé du commerce et de l’ar-tisanat local. Ce dynamisme favorise, bien évidemment, le renouvellement démographique de cette région rurale, qui attire également une population travaillant sur La Ferté-Bernard et ses environs. Ces nouveaux habi- tants apprécient le cadre de vie et sont sensibles au coût des terrains, en moyenne moins élevé que sur la communauté de communes voisine de l’Huisne Sarthoise (qui regroupe les cantons de La Ferté-Bernard et de Tuffé). Mais, ils souhaitent aussi des services équivalents à ceux des zones plus urbaines. Cette attente a été bien comprise des élus de la communauté de communes.

Investir pour la jeunesse

"C’est pourquoi nous avons ouvert en 2008 une Maison de la petite enfance

Musée de la musique mécanique à Dollon.

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Gérard Clément, vice-président de la communauté de communes du Val de Braye en charge de la communication, et Daniel Lauger, président.

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à Vibraye. Celle-ci accueille 12 enfants de 3 mois à 4 ans, ainsi qu’un relais as-sistantes maternelles parents/enfants. Et déjà, nous réfléchissons à l’expan-sion de ce site. Nous prenons aussi en charge le transport des scolaires vers la base de loisirs intercommunale à Lavaré et les gymnases", explique Gérard Clément, vice-président de la communauté de communes chargé de la communication et maire de Gréez-sur-Roc. "Nous investissons sur

la jeunesse !". Dans ce même esprit, la communauté de communes a parti-cipé au financement de la construction du nouveau gymnase de Vibraye, via le Contrat territorial unique, et prend en charge, depuis plus de dix ans, la gestion de l’école de musique et des séances d’éveil musical dans les écoles. "Nous sommes conscients que toutes ces structures et activités sont indispensables à la croissance du terri-toire. Mais nous savons aussi que nous

devons veiller à préserver l’équilibre entre nos recettes et nos dépenses", prévient Daniel Lauger. Ce dernier sait que la collectivité intercommunale doit trouver de nouvelles ressources et, en ce sens, a choisi de jouer la carte du tourisme.

� Emmanuel Chevreul

d'une communauté de communes…

Territoire rural, harmonieux et cohérent, le Val de Braye offre une belle diversité de paysages entre vallons percherons et plaine beauceronne. À seulement une heure trente de Paris par autoroute et à moins d'une heure du Mans, cette communauté de communes a fait le choix de valoriser ses richesses naturelles, ses traditions culturelles, ainsi que son patrimoine bâti, témoin d’une histoire plus que millénaire.

En ce sens, afin d’attirer de nouveaux visiteurs, voire des habitants et des entrepreneurs, dans le but de dynamiser l’économie locale, les élus ont mis en place, en 2004, un office de tourisme intercommunal. "Alain Leveau, président fondateur de l'office de tourisme intercommunal du Val de Braye, avait pour coutume d'expliquer aux touristes que notre ordinaire sera leur extraordinaire", rappelle Martine de Anta, l'actuelle présidente de l’office de tourisme.

250 animations par anDominé par l’exceptionnel château de Montmirail, où se rencontrèrent les rois de France et d’Angleterre en 1169, le Val de Braye regorge de lieux insolites, comme le musée de la musique mécanique à Dollon, d’églises remarquables, telles celles de Saint-Ulphace et de Lamnay, de fêtes traditionnelles populaires et uniques en leur genre, à l’image de la fête médiévale de Montmirail, du Corso fleuri de Vibraye, du carnaval de Valennes, le 14 juillet à Lavaré… Il possède un site néolithique

à Gréez-sur-Roc, qui va faire l’objet d’une ambitieuse mise en valeur, un chemin de fer touristique à Semur-en-Vallon, un centre culturel à Vibraye, deux hippodromes à Montmirail et Vibraye, un circuit de courses de rallye-cross à Lavaré, une forêt... De plus, le territoire a su, à partir d’initiatives publiques ou privées, développer des lieux de loisirs, dont la base de loisirs à Lavaré (où la communauté de communes a aménagé un village de chalets), ainsi que de nombreux hébergements (chambres d’hôtes, gîtes, hôtels…) et restaurants. "Plus de 250 animations sont proposées chaque année et le territoire compte 170 associations", souligne Martine de Anta, démontrant le dynamisme de la vie locale et se réjouissant de la solidarité qui unit les acteurs locaux.

"Les nombreux habitants de la région parisienne qui ont choisi d’acquérir des maisons pour en faire leurs résidences secondaires sont aussi bien intégrés à la vie locale et peuvent être les meilleurs ambassadeurs de notre secteur".Autre atout touristique : le Val de Braye est le paradis des randonneurs. "La communauté de communes s’est attachée à développer les chemins de randonnées et s’apprête à aménager, avec le Conseil général et le pays du Perche Sarthois, des sentiers d’interprétation agrémentés de panneaux et planimètres permettant aux promeneurs d’apprécier pleinement nos paysages, notre flore et notre faune", précise Daniel Lauger, convaincu que le tourisme est une activité économique à part entière.

Tourisme "Notre ordinaire sera votre extraordinaire"

Fête médiévale de Montmirail.

Les communes du Val de Braye : Berfay, Champrond, Courgenard, Dollon, Gréez-sur-Roc, Lamnay, Lavaré, Meilleray, Montmirail, Saint-Jean-des-Échelles, Saint-Maixent, Saint-Ulphace, Semur-en-Vallon, Valennes, Vibraye.

[En bref]

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"Managers de production industrielle"UNE NOUVELLE FORMATION

La CCI du Mans et de la Sarthe en partenariat avec l'Afpi des Pays de la Loire propose aux

entreprises, dès septembre prochain, une nouvelle formation à bac + 4 de "Responsable en gestion d'unité de production et innovation industrielle".

Le cursus de deux années en alternance dans l'entreprise s'articule autour de l'acquisition

d'une double compétence : management d'entreprise et technologie industrielle.

formation

F orte de l'expérience de 22 an-nées de l'Institut supérieur de promotion industrielle (IPI) de

Châlons-en-Champagne, la CCI sar-thoise s'appuie sur son Institut supé-rieur d'ingénierie d'affaires Le Mans (Isialm) pour ouvrir la troisième an-tenne de l'IPI au Mans (après Albi, il y a quatre ans) et mettre en place cette formation de managers de pro-duction industrielle dès la rentrée de septembre. Partant du constat que les entreprises recherchent des cadres intermédiaires, polyvalents, alliant la capacité de gérer le process industriel et celle d'animer

les équipes dans les nouvelles organi-sations de la production, la formation de l'IPI prépare à des fonctions trans-versales de responsable de gestion de la production : manager en unité de production, chef de projet industriel, responsable d'atelier, méthodes, main-tenance, ordonnancement et planifica-tion, qualité-hygiène-sécurité-environ-nement, amélioration continue… et ce pour tous les secteurs d'activités in-dustriels (métallurgie, chimie, plastur-gie, bois, pharmacie, agro-alimentaire, bâtiment…).

En étroite relation avec l'industrie

Afin de rendre chaque étudiant immé-diatement opérationnel, l'entreprise est au cœur de la formation construite sur deux principes : - l'acquisition de concepts, méthodolo-

gies et techniques lors des phases de regroupement avec des consultants formateurs et experts spécialisés, matérialisée par la mise en œuvre de cas pratiques, de projets et de mises en situation réelles ;

- l'expérimentation lors des phases de stages en entreprise.

Il faut savoir, qu'au total 60 % du temps de formation se déroulent en entreprise afin de permettre à chaque étudiant d'optimiser ses chances d'intégration et de développement de carrière dans le monde professionnel. De plus, "les professionnels de l'IPI accompagnent au démarrage les tuteurs des élèves en entreprise afin d'expliquer les objec-tifs et le contenu de la formation, ainsi que la programmation de l'alternance entreprise/école, explique Véronique Zerr, directrice de l’Isialm, et respon-sable du projet IPI Le Mans. À chaque fin de semestre en centre de forma-tion, l'entreprise reçoit la liste des modules de formation déjà suivis ainsi

qu'un relevé de notes. Le tuteur peut ainsi s'appuyer sur les connaissances acquises à l'IPI pour adapter les activi-tés de l'élève en entreprise". Pour répondre aux besoins de l'entre-prise, deux statuts sont proposés aux élèves de l'IPI du Mans : étudiant ou salarié en contrat de professionnali-sation. Le titre de "Responsable en gestion d'unité de production et inno-vation industrielle" est enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles et certifié de niveau II, soit à un bac + 4. "Les candidats doivent avoir un BTS, DUT ou une li-cence professionnelle à dominante industrielle/technique ou scientifique, précise la responsable IPI. Ils doivent être motivés par une vie profession-nelle orientée vers une dimension à la fois d'encadrement d'équipes et tech-nique, ainsi qu'une capacité à dévelop-per une grande autonomie et un sens de la responsabilité."Plus de 500 entreprises sont déjà par-tenaires du réseau IPI, alors n'hésitez pas à vous renseigner.

� Maryse Gauthier

Plus d'information : IPI Le Mans au 02 43 50 25 85 www.ipi-lemans.com

Les 1 200 heures de formation en centre sont découpées en trois blocs : - piloter et améliorer

l'action de production, - manager des équipes

industrielles, - contribuer à la

gestion financière et au développement des activités.

[EN BREF]

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Le culte des vacances Marketing Magazine- N° 149 Mai 2011 Pour les Français, les vacances c’est sacré. Ils entretiennent avec elles un rapport fusionnel : ils y pensent, les préparent, comparent les offres, essaient de nouveaux concepts. Afin de continuer à partir en vacances malgré la crise, les Français sont prêts à faire des sacrifices. Les consommateurs optent pour des pratiques touristiques alternatives et reviennent à des valeurs simples : authenticité, proximité et détente, loin du tourisme de masse.

Efficacité énergétique : chassez le gaspi dans votre usineIndustrie & Technologies - N° 933 Mai 2011

Après l’ensemble résidentiel-tertiaire et les transports, l’industrie est le secteur le plus vorace en énergie en France. L’amélioration de l’efficacité énergétique n’est pas uniquement une préoccupation d’élus et d’architectes. L’augmentation constante des prix de l’électricité pousse également le secteur industriel à intégrer de plus en plus de dispositifs pour limiter sa consommation.

Pourquoi nos PME s’interdisent-elles l’exportChef d’entreprise Magazine - N° 58 Mai 2011

Selon les chiffres avancés par Ubifrance, sur les 1 300 000 PME que compte la France, seules 100 000 exportent, soit à peine 8 % d'entre elles. Les PME françaises et l'export, c'est un peu "je t'aime, moi non plus". Certaines n'osent pas se lancer, d'autres tentent l'aventure mais essuient un, voire plusieurs échecs. Pourquoi les PME tricolores sont-elles freinées dans leur développement à l'international ?

Innovation : et si votre réussite passait par elle ?Le Nouvel Entrepreneur - N° 95 Mai 2011

Dans un environnement qui évolue de plus en plus vite, innover est devenu

une démarche capitale pour les entreprises. Loin d’être réservée à une élite, l’innovation est l’affaire de tous. Trouver, détecter et développer une idée n’est pas chose facile. La mettre sur le marché encore moins. Mais la difficulté réside également dans l’installation et la pérennité d’un climat favorable à l’innovation.

Drive : la grande promesse ?Points de Vente - N° 1093 9 mai 2011

À la conquête du drive. Autrement dit : faire ses courses sur Internet puis les récupérer en voiture, deux heures plus tard. Toutes les enseignes se lancent dans la course de ce nouveau mode de consommation. À la croisée du commerce en ligne et de la proximité, le drive ouvre la porte à une organisation logistique et humaine inédite. Certains y voient déjà la promesse d’un regain de croissance. La révolution drive aura-t-elle lieu ?

"Locavores" : comment les croquerPoints de Vente - N° 1092 18 avril 2011

En 2011, les produits locaux ont le vent en poupe. Pour séduire les adeptes du local, appelés "locavores", la proximité envahit les rayons. Enquête sur une nouvelle niche de consommation qui fait mouche dans la grande distribution. Ou comment, entre engagement des enseignes et tendance médiatique, les petits producteurs sont devenus un argument marketing à part entière.

La crise profite à la Suisse romandeL’Entreprise - N° 299 Avril 2011

Ce morceau de terre francophone de la Suisse attire les entreprises internationales comme le miel les abeilles... C'est aussi un marché à prospecter. Pour réussir à Lausanne, Genève ou Neuchâtel, il vaut mieux préparer son offensive et venir avec

une idée, un produit ou un service qui n’existe pas dans le pays. Conseils avant de s'implanter en Suisse romande.

La dictature de l’urgenceMarketing Magazine - N° 148 Avril 2011

La société serait-elle malade du temps ? Entre le diktat d’Internet, qui exige de faire toujours plus vite, la consommation frénétique et la course à la productivité dans les entreprises, l’urgence dirige nos vies. Pour en finir avec cette tyrannie de l’accélération, certains plébiscitent le "slow". Objectif : redonner de la valeur au temps. C'est ainsi qu'a émergé le slow food dans l'alimentation, qui a fait des émules. Slow parenting, slow management, slow money, slow travel : l'essor récent des nouvelles tendances issues de ce mouvement conduit à reconsidérer la plupart des activités habituelles.

La France va gagner d'ici à 2025 110 000 actifs par anLes Échos - 22 avril 2011

Les projections de l'Insee font état d'une forte augmentation de la population active d'ici à 2025, puis à partir de 2035, sous l'effet conjugué d'une hausse du taux d'activité des seniors et d'un niveau de fécondité dont le dynamisme ne se dément pas. Les entreprises devront gérer le vieillissement. Les 55-69 ans sont la seule tranche d'âge dont le taux d'activité va progresser. Sa hausse sera particulièrement marquante pour les 60-65 ans.

Les fraudes sur les paiements en ligne continuent de progresserLa Tribune - 29 avril 2011

Les fraudes bancaires gagnent du terrain à cause du développement des paiements en ligne. Moins de 10 % des paiements par carte bancaire sont réalisés à distance mais ils représentent plus de la moitié du montant global de la fraude à la carte,

soit 342,4 millions d'euros en 2009. La somme des fraudes reste certes encore modeste au regard du montant total des transactions par carte, mais elle augmente chaque année. Le e-commerce français espère résister à la panique. En France, les sites marchands font de plus en plus appel à des plates-formes de paiement sécurisé. Une méthode censée rassurer les adeptes du shopping en ligne.

Création d'entreprises en Pays de la Loire : une reprise en constructionInsee Pays de la Loire : Informations statistiques - N° 404 Avril 2011

En France, les créations d'entreprises sont beaucoup plus nombreuses en 2010 qu'en 2009. En Pays de la Loire, l'augmentation des créations est plus modeste. Cette différence s'explique principalement par un boom de créations d'auto-entreprises dans certaines régions alors que celles-ci restent relativement stables dans la région. Le secteur de la construction a été particulièrement dynamique en 2010. Les créations sont par contre en net recul dans le secteur industriel.

Réseaux sociaux : à quoi servent vraiment LinkedIn et Viadeo ?L’Entreprise - N° 299 Avril 2011

Au-delà du simple rôle de miroir social, les réseaux sociaux professionnels peuvent aussi aider à doper son activité. Tour d'horizon avec trois utilisateurs avertis pour qui les réseaux sociaux permettent de... réaliser sa pub à bas prix ; ...recruter les bons profils ; ...faire son "personal branding" (marque personnelle).

Innovation : la robolution française est en marcheL’Expansion - N° 762 Avril 2011

Ces prochaines années, les robots vont envahir notre quotidien au point de transformer en profondeur des

Lu pour vous dans la presse

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maine éco juin 2011 41

secteurs comme les transports, l'électronique grand public, l'enseignement ou l'assistance à domicile. En France, les jeunes entreprises innovantes sont en pointe dans le développement de machines intelligentes, même si elles peinent à financer leur croissance.

Bâtir son plan de financementL’Argus des commerces - N° 387 Avril 2011

Pour bâtir votre plan de financement, vous devez d’abord identifier vos besoins pour pouvoir définir les ressources nécessaires. Vous pourrez ajouter à votre apport personnel un emprunt bancaire et différents prêts. Pour décrocher son prêt, le repreneur devra présenter au banquier un dossier clair et précis ; celui-ci pourra ainsi appréhender son profil et les données financières. Il est conseillé de se faire aider par des experts lors de cette opération. La preuve par les chiffres : 80 % des entrepreneurs qui sont suivis par un réseau d’accompagnement sont toujours en activité cinq ans après.

Renault électrise tout son réseau dans l’OuestLe Nouvel Ouest - N° 176 Avril 2011

Avant la sortie de ses deux premiers véhicules électriques, en septembre

prochain, Renault déploie des bornes de rechargement dans l’ensemble de son réseau. Tout devrait être prêt fin juin afin de garantir au mieux le succès d’une gamme de quatre voitures. Comment l’Ouest dispute-t-il cette course ? Entretien avec Bernard Cambier, directeur commercial France de Renault ; Benoît Treilhou, chef de projet Renault VE ; Hakim Boutehra, nouveau directeur régional Ouest de Renault.

Rentable, le grand âgeEnjeux Les Échos - N° 278 Avril 2011

Les maisons de retraite ont de beaux jours devant elles. En 2050, 4,5 millions de personnes auront plus de 85 ans. Presque quatre fois plus qu’aujourd’hui alors que la France souffre déjà d’une pénurie de lits. L'accueil des personnes âgées dépendantes est un marché en plein essor qui profite surtout aux opérateurs privés. En France, la concentration touche à sa fin et les acteurs lorgnent vers l'Europe.

Coiffure : savoir se démarquerL’Argus des commerces - N° 387 Avril 2011

Confronté à une concurrence exacerbée et à des clientes qui font attention à leurs dépenses, le coiffeur,

acteur du commerce de proximité, doit déployer ses qualités d’accueil et de contact. S’il souffre comme d’autres secteurs, ce métier continue d’attirer des vocations. Le nombre de points de vente continue légèrement de grossir,

avec environ 300 à 400 nouveaux salons par an, alors que le marché ne se développe plus.

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42 maine éco juin 2011

Une idée visionnaireLES 30 ANS DU FENOUIL BIOCOOP

G abrielle Rousseau se souvient de l’ambiance qui régnait dans le petit local sis au centre

ville du Mans en 1981. "J’ai quitté un emploi bien payé pour me lancer dans l’aventure du Fenouil. C’était risqué. J’étais la première salariée de la structure. Il y a avait une centaine de bénévoles qui m’aidait à passer les commandes, à mettre en rayon, à conditionner les céréales ou à couper le fromage". À l’époque, le groupe-ment d’achat La Marmite et la coopé-rative La Huche fusionnent pour deve-nir la coopérative Le Fenouil, rue de Bellevue au Mans, avec 300 familles adhérentes. Deux nouveaux employés arrivent en 1983. La coopérative prend son envol.Une démarche qui correspond à une conscience écologique naissante. Militant de la première heure, Serge Mousset souligne que dès les années

1970 : "Les médias et les scienti-fiques ont commencé à parler des dangers des pesticides et des engrais chimiques sur la santé. Mais les dé-fenseurs de l’agriculture biologique étaient souvent considérés comme farfelus, voire sectaires".En 1987, la petite équipe prend ses quartiers à Coulaines. Le nouveau ma-gasin s’étend sur 400 m². Le nombre d’adhérents passe à 2 000. "Un suc-cès qui est né de bouche à oreille sans campagnes publicitaires", se félicite Daniel Moreau, directeur général du Fenouil.

Biocoop, un réseau équitable et transparent

"Cette évolution a pu se faire en grande partie grâce à la création du réseau national Biocoop (1) en 1986. Il comptait alors 15 magasins, contre

330 aujourd’hui. Nos valeurs sont claires : créer des filières transpa-rentes, de préférence locale, où l’agri-cole biologique respecte un cahier des charges strict (2) avec un juste revenu pour le producteur. Pour les produits exotiques, nous travaillons équitable-ment avec des partenaires du Sud. Comme le proclame le slogan du ré-seau, les agriculteurs ne sont pas des vaches à lait". Exemple flagrant des dérives d’une agriculture biologique industrielle : la grande distribution, qui peut vendre un lait biologique à bas coût, car venant principalement d’Alle- magne où des élevages laitiers se trouvent souvent en hors sol.Ce nouveau mode de commerce im-plique des changements de mentalités : acheter des produits en vrac, manger des produits de saison, acheter moins de viande et plus de produits complets ou semi-complets. Un discours repris

Qui aurait pu s’imaginer qu’une

poignée de militants au début des années 80,

serait à l’origine de l’implantation de magasins qui font la part belle

à l’agriculture biologique ?

Le Fenouil, qui appartient au réseau

Biocoop, avec ses deux magasins

(bientôt trois) situés sur l’agglomération

mancelle, a su séduire 10 000 adhérents.

Des "consom’acteurs" pour qui ce mode

de production, n’est pas un vain

mot. Retour sur l’histoire d’un modèle économique durable.

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maine découvertes

depuis quelques années par les mé-dias alertés par la crise écologique et sociale. Quant à l’argument du prix élevé des produits biologiques, il n’est pas pertinent. D’ailleurs, plusieurs pla-quettes de la Biocoop proposent diffé-rents repas à 4 € par personne. Et le goût est au rendez-vous !

Produits laitiers… et d’entretien

Concrètement, 60 producteurs locaux (Sarthe et départements limitrophes) fournissent en partie Le Fenouil. Les gammes sont variées : produits laitiers, légumes, fruits, œufs, confiture, huile, pain, cosmétique, viande, vin, produits d’entretien, etc. Les adhérents sont même invités à visiter quatre exploi-tations agricoles tous les ans afin de privilégier la relation de transparence.Le Gaec (Groupement agricole d’exploi-tation en commun) Le Grillon fait partie des producteurs historiques. Installés à Saint-Célerin, les trois associés, Cor van den Ham, Jean-Marie Charrier et Nicolas Gasnot, cultivent des légumes, du raisin de table et des plants de lé-gumes. Le partenariat a commencé en 1987. Aujourd’hui, plus de la moitié de la production est vendue au Fenouil, le reste étant distribué sur les marchés. "Avec l’expérience, on connaît les demandes et les volumes de la coo-pérative, constate Cor van den Ham. On s’adapte aux besoins des clients. Nous devons leur fournir des produits de qualité. Beaucoup d’entre eux nous connaissent et nous font confiance."

10 000 adhérents et de nouvelles implantations

prévues

Afin de répondre à la demande de la cli-entèle sur le territoire de l’agglomération

mancelle, un nouveau magasin a été créé en 1997 route de Tours. En 2001, un troisième magasin voit le jour dans le quartier de Gazonfier (il fermera en 2009).Mais le véritable bouleversement a lieu en 2008 lorsqu’un bâtiment tout en éco-construction sort de terre à Sargé-lès-Le-Mans. Il remplace celui de Coulaines et double la surface de vente (800 m²). "C’est le plus grand magasin Biocoop de France. Le démé-nagement a attiré une nouvelle clien-tèle. Nous sommes passés de 8 000 à 10 000 adhérents en deux ans pour 57 salariés. Nous avons toujours l’im-

plication d’une dizaine de bénévoles. Le chiffre a augmenté de 40 % la pre-mière année", analyse Daniel Moreau.Courant 2011-2012, les projets ne manquent pas. "Depuis dix ans, nous voulions nous implanter à l’Ouest du Mans. Nous ouvrirons une surface de 300 m² d’ici un an. Au Sud, nous avons besoin de nous agrandir. Nous allons créer une boutique de 300 m² au ni-veau de la ZAC des Hunaudières qui remplacera celle existante."Mais avec ce développement, pas question de perdre son âme. "Nous resterons des lieux d’échanges et de sensibilisation afin de développer

l’agriculture biologique dans un esprit d’équité de coopération." Un leitmotiv qui trace les lignes d’un commerce alternatif et d’avenir.

� Cédric Lebreton

(1) En Sarthe et en Mayenne, le réseau Biocoop regroupe également les magasins : Al Terre Native à La Flèche, Bio Soleil à Mayenne, Azé et Laval.(2) L’Union européenne a créé un logo avec un cahier des charges plus souple que le label français AB pour l’agriculture biologique.

Plus d'information : www.lefenouil-biocoop.fr ; Tél. 02 43 81 87 71

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44 maine éco juin 2011

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721H1491RESTAURANTRestaurant gastronomique 1 000 couverts par mois. Fermé dimanche soir et lundi. Prix fonds 240 000 €.Blot Commerce Tél. 02 43 29 59 59

721C2003PAS-DE-PORTEPas-de-porte centre-ville, surface 100 m2 avec grande vitrine d'angle 12 ml. Bail tous commerces sauf nuisances. Activité de service possible. Logement F3. Faible loyer. Prix 125 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

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100 m2 avec terrasse. Exploitation en couple. Fermé dimanche et fériés. Logement à rafraîchir. Bénéfice 70 000 €. Prix nous consulter.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

721C1997PAS-DE-PORTECentre-ville pas-de-porte tous commerces sauf nuisances. Surface 40 m2 avec vitrine sur rue passante. Bureau ou réserve, le tout en bon état. Prix 43 000 €.Me Fournier Jean-Jacques Tél. 02 43 24 37 15

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724H1499BAR-RESTAURANT-ÉPICERIE-TRAITEURÉtablissement très bien tenu avec 2 grandes salles spacieuses et claires. Commerce mis aux normes par la mairie propriétaire des murs. Grand logement. Prix 70 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

722H1349BAR-TABAC-PRESSE-LOTOVds affaire de 30 places. Fermée samedi AM et dimanche. Commissions globales 70 000 €. Logement 2 chambres. Prix 350 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

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LOCAUX D'ACTIVITÉS

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• A louer - Locaux neuf : 740 m² avec visuel, show room avec vitrine, bureaux, sa-nitaires et parking - loyer : 4300 € HT/mois - DPE en cours - disponibilité immédiate - réf : 72.1866

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• A vendre / bâtiment d’activité : 739 m² isolé, chauffé gaz, 2 sectionnelles, 2 ponts roulants, fosse entretien - DPE en cours - nous consulter (disponibilité immédiate)

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48 maine éco juin 2011

C74258Sarthe, entreprise de transformation de plastique (enduction de tissus), cherche partenaire repreneur, personne morale ou personne physique, de profil ingénieur, expérience industrielle et commerciale obligatoire. CA : 1 000 K€. Effectif : 8 personnes.

C11118Sarthe, à céder, entreprise de fourniture et installation de portails, clôtures et accessoires. CA : 520 K€. Effectif : 4 personnes dont le gérant, son épouse et 2 techniciens.

C40675Sarthe, à céder, société de tôlerie, chaudronnerie, mécano-soudure (grosses capacités) et étude-réalisation de lignes automatiques d’emballage (banderolage). Bâtiment de 8 000 m2 sur terrain de 22 500 m2. Clientèle : industrie, IAA, manutention et BTP. Entreprise en plan de continuation. CA : 1 500 K€. Effectif : 28 personnes.

C43326Sarthe, à céder, entreprise de mécanique de précision et rectification. Secteur aéronautique, automobile et IAA. CA : 750 K€. Effectif : 10 personnes.

C91094Maine-et-Loire, à céder, cause retraite, société de construction métallique CA : 2, 3 M€. Effectif : 17 salariés + dirigeant. Clientèle locale, bonnes perspectives commerciales, bonne rentabilité. Prix souhaité : 480 K€ (pour le fonds, bâtiment non inclus). Conviendrait à repreneur ayant bonnes connaissances techniques.

C74602Sarthe, à céder, entreprise de chaudronnerie plastique, en développement. CA : 1 000 K€. Effectif : 15 personnes. Conviendrait à repreneur connaissant le secteur et ayant la fibre commerciale et un sens éprouvé du management. Cession totale ou partielle selon accord à trouver.

C28935Sarthe, à céder, entreprise de

tuyauterie industrielle. CA : 450 K€. 5 salariés. Clientèle industrielle.

C24909Maine-et-Loire, à céder, activité de franchisé en décapage chimique sur pièces bois ou métalliques. Clientèle variée : industrielle, collectivités, artisanale, particuliers. CA : entre 110 et 130 K€, suivant les années. Effectif : 2 personnes, dirigeant et 1 salarié. Conviendrait à personne motivée disposant d’un apport de 50 à 100 K€. Pas de connaissance technique nécessaire, formation assurée.

C48210Sud-Sarthe, à céder cause retraite, entreprise de maçonnerie. CA : 871 K€. Effectif : 13 personnes dont 1 mètreur, matériel et locaux très bon état. Cession fonds et murs : 450 000 €.

C86751Maine-et-Loire, à céder cause retraite, intermédiaire en imprimerie (conception documents, suivi de fabrication). CA : 230 K€. Environ

70 clients : PME et institutionnels du 49. Cherche repreneur possédant fortes compétences en imprimerie (particulier ou entreprise du secteur).

C82245Vendée, à céder, entreprise BTP ayant pour objet principal la réalisation d’installations électriques dans tous locaux. Clientèle régionale. Marché des collectivités. Effectif : 8 salariés. CA : 624 K€. Bâtiment : 200 m² dont 60 m² bureau.

C42716Sarthe et Pays de la Loire, groupe de PME/PMI (CA : 80 millions - 12 entreprises) expérimenté dans la création et reprise, recherche des porteurs de projets pour s’investir dans des affaires à développer avec volonté d’association au capital. Domaines d’activités : second œuvre bâtiment, équipement de la maison.

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