Download pdf - Mars 2013 - Cannes Soleil

Transcript
Page 1: Mars 2013 - Cannes Soleil

www.cannes.comN° 128 - Mars 2013

Budget 2013 Pour la qualité de vie et le Pouvoir d’achat des cannois

Bouton d’alertele nouvel outil sécurité de la ville

Page 2: Mars 2013 - Cannes Soleil
Page 3: Mars 2013 - Cannes Soleil

26 Cannois du mois - YuliyaDzyuba : la lumière au boutdes doigts

28 Cinéma - Ad Astra Films :produire à Cannes, triompherà Sundance

31 Livres - Monique Millet tourneles pages du passé

32 Handicap - Bouclesmagnétiques auditives : lessalles cannoises à l’écoute

34 Théâtre - Francis Huster, l’Asde cœur

36 Développement durable -SIVADES : dix ans desensibilisation dans les écoles

38 Histoire - Les Allées, cœur dela vie cannoise

40 Vu à Cannes

44 Cannes People

47 Horoscope - Jeux

48 Recette

50 Carnet - Solution jeux

4 Cannes actualités

8 Quartiers - Ça se passe prèsde chez vous

12 Quartiers - Les permanencesdes élus de la Ville de Cannes

14 Images in Cannes - Quai n°1: entre mer et Croisette… lapromenade

16 Dossier - Rythmes scolaires :Cannes engagera la réformeen 2014

20 Rendez-vous / emploi - Boutond’alerte : le nouvel outilsécurité de la Ville

22 Budget 2013 - Max Artuso,adjoint au maire délégué auxfinances : « Améliorer laqualité de vie des Cannois,sans toucher à leur pouvoird’achat »

24 Événement - Les marchéscannois tiennent le haut ducarreau !

34

16

26

32

20

28

ÉditoTrouver le (bon) rythme

« Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation »dit un vieil adage fort utilisé par nos grands parents.Ces mêmes grands parents qui, enfants, essuyaientleurs uniformes sur les bancs d’une école dont onressortait en sachant lire, écrire et compter, commeen témoigne encore l’orthographe irréprochable debeaucoup de nos anciens qui n’ont pourtant pas eula chance de poursuivre des études très poussées.

Apprendre en allant à l’école. Une évidence ? Etpourtant. Le taux de réussite de l’école française estloin de figurer au tableau d’honneur du palmarèsinternational. Et parmi les copies à revoir, celle desrythmes scolaire inadaptés à l’apprentissage de nosécoliers est soulignée en rouge.

La vitesse, c’est l’urgence effective de repenser unsystème qui a montré ses lacunes, de réformer notreécole publique dont l’évolution au cours des dernièresdécennies va à l’encontre même de la définitionpremière du verbe évoluer !

La précipitation, ce serait d’appliquer cette réformedès la rentrée 2013 sans prendre le temps de laconcertation entre enseignants, parents d’élèves etpartenaires associatifs, au premier rang pour menerune réflexion cohérente sur la meilleure façond’aborder ce tournant éducatif.

En choisissant de demander une dérogation pourque l’ensemble des écoles cannoises n’intègre pasles nouveaux rythmes scolaires imposés par la loiavant la rentrée 2014, la municipalité a fait le choixde la sagesse et du recul nécessaires en vued’élaborer collectivement un projet innovant etpertinent, la loi laissant une certaine liberté auxcommunes pour la mise en place de ce dispositif.

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » a écrit uncélèbre auteur de fables, bien connu des élèves d’hieret d’aujourd’hui. Encore faut-il sérieusement déterminerà quoi correspond ce « à point » cher à Monsieur dela Fontaine. Dans ce cas précis, il s’agit du moment quipermettra de préserver au mieux le principal objectifde cette petite révolution scolaire, et qu’il ne faut surtoutpas perdre de vue : l’intérêt de l’enfant.

La rédaction

SOMMAIRE

Page 4: Mars 2013 - Cannes Soleil

pays, de recherche de documentsd’état civil (acte de naissance, ma-riage, livret de famille), de traductionassermentée, etc. Concernant la déclaration des revenus à l’INPS, l’association se charge de compléterla demande et de la transmettre àl’INPS de compétence sans aucunfrais et par moyen sécurisé. Une per-

manence est ouverte les samedis 9 et23 mars sans rendez-vous, de 8 h 30à 10 h 30 au centre social rue de laVerrerie. L’association aide toutes les personnes, indépendamment deleur nationalité, dès l’existence d’unlien avec un organisme administratifitalien. Rens. 06 46 74 33 07 - 03 87 81 07 47

L’association Patronato acai Europapropose son assistance à la commu-nauté italienne émigrée rencontrantdes difficultés d’ordre administratif et social, notamment en matière dedéclaration annuelle obligatoire desrevenus à l’INPS (Istituto nazionaledella previdenza sociale), de retraitesde base et complémentaires de tout

taires du travail du chorégraphe : une fusion entre arts du cirque,danse, mime, illustrée de multiplesréférences au cinéma et à la BD, etcaractérisée par un humour décalé.Un spectacle à voir les 1er et 2 marsà 20 h 30 au Palais des festivals etdes congrès. Rens. 04 92 99 33 83

Avec Panorama, Philippe Decouflépropose de revisiter vingt-cinq ans de spectacles de sa compagnieDCA. On retrouve ici les ingrédientset les éléments stylistiques identi-

La seconde surprise de l’amour fait partie des pièces de Marivaux quitentent de percer le mystère du sen-timent amoureux : comment naît-il,comment se manifeste-t-il et avec

quel aveuglement les amants tentent-ils de le nier ? Ce spectacle a déjà été présenté dans le cadre de Made in Cannes et, plébiscité, il revient à Cannes pour terminer sa longue tournée le 8 mars à 20 h 30 au théâtre de la Licorne.Rens. 04 97 06 44 90

THÉÂTRELe sens de l’Amour

Santé le sport pour tous L'association Adapt’ et form’ propose une activité physiqueadaptée (renforcement musculaire, stretching, relaxation,travail de coordination, d’équilibre et d’assouplissement,réadaptation à la marche et aquaform) aux personnesatteintes de maladies neurodégénératives, de maladiesdiverses, sédentaires ou encore âgées à mobilité réduiteou non, atteintes de déficience intellectuelle. Cette activité

consiste à encadrer et à accompagner une ou plusieurspersonnes dans une action physique, psychique et af-fective appropriée au cas particulier de chacun. Elle apour but de prévenir contre toutes déficiences corpo-relles et mentales. Elle permet également de réduire etfreiner les effets négatifs de la maladie. L’équipe profes-sionnelle d’Adapt’ et form’ intervient le plus souvent pos-sible sur les sites naturels comme la Croix-des-Gardes.Rens. 06 64 06 60 [email protected] - www.adapt-et-form.com

La direction du développement durable et le service del’écologie urbaine de la Ville de Cannes organisent, dansle cadre de la Semaine nationale du développementdurable du 1er au 7 avril, la soirée Fête le vous-mêmele 6 avril de 16 à 22 heures sur le carreau Forville. Une« Trocante » pour donner une seconde vie aux objets dont

vous ne vous servez plus, une Troc’plantes pour échan-ger vos plants, graines, etc., un Troc’astuces pour échan-ger ses connaissances, mais aussi de nombreuses autresanimations comme le coin lectures enfants et adultes oudes jeux anciens en bois grandeur nature seront au pro-gramme de cette soirée durable. Rens. 04 89 82 20 21

développeMent duraBleSoirée durable pour citoyens solidaires

DANSEPanorama

PRATIQUEAide administrative à la communauté italienne

cultureMots et musique L’Académie Clémentine donne une conférence présentée par le philosophe Jean-FrançoisMattei le 21 mars à 18 heures au Logis des jeunes de Provence, sur le thème Désirs etpeurs. Puis, le 24 mars, toujours sous la houlette de l’Académie Clémentine, l’orchestreSympho-Sophia et le Chœur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur interpréteront leRequiem de Fauré et le Cantique de Jean Racine à 18 heures en l’église Saint-Georges,sous la direction Nicole Blanchi. Rens. 06 10 27 13 54

vous inForMeMAISON DES ASSOCIATIONS• Tous les mardis, des perma-nences « conseil » gratuites sontorganisées pour les associationsde 14 h à 17 h, avec un conseil-ler juridique et comptable surtoutes vos demandes : subven-tions, mécénat, etc. Uniquementsur rendez-vous : 04 93 99 44 54• Le 7 mars de 14 h à 17 h,Cannes Bel Âge organise laconférence Bien vivre à Cannes par le professeur Balas, salle 1901.• Le 19 mars de 18 h à 22 h, l’association Amicale des anciensélèves de l’école Saint-Josephorganise un loto, salle 1901.Rens. 04 93 69 50 27• Le 23 mars de 9 h à 18 h, l’association SOS mamansbébés organise une braderie,salle 1901. Rens. 04 93 68 07 97

RUE D’ORAN• Le 9 mars de 15 h à 18 h, l’association NLPNL Méditerra-née organise un atelier, salle 1.• Le 27 mars de 19 h 45 à 22 h,l’association Solidarité homéo-pathie présente Le yoga : pourqui ? Pourquoi ? par le docteurMarianne Casari, médecin ho-méopathe, professeur de yoga,salle 1. Rens. 06 87 27 79 00

Rens. Associations +Maison des associations9 rue Louis Braille - CannesTél. 04 93 99 44 [email protected] du lundi au vendredi, de8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30à 18 heures.

4 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Cannesactualités

© Christian Berthelot

© G.Voinot

sPectacleau cœur du tangoargentin Un concert spectacle de Tangoargentin est présenté à l’espaceMiramar le 29 mars à 20 h 30.L’association Le bandonéonvous entraine dans un voyageau cœur de l'Argentine avec lesmusiques et danses tradition-nelles des gauchos de la Pampa,époque ou Carlos Gardel interpré-tait des chansons folkloriques.Rens. 04 93 46 31 39 / 06 62 67 31 39

Page 5: Mars 2013 - Cannes Soleil

canneS expreSS●Art - Le 8 mars à 20 heures, l’association Arte-Filosofia donne une conférence autour de Giovanni Boldini parGilbert Croue, à la salle 1901 de la Maison des associations. Rens. 04 93 69 10 80 ●Sophrologie - Le lien so-phrologie présente Sophrologie et émotions le 16 mars à 14 h 45 au 5 rue d’Oran, un atelier animé par MartineVitry. Rens. 04 93 68 60 30 ● Bien être - L’association My bien être organise deux stages à 14 heures au 2rue Mozart, le 17 mars sur le bien-être et la « positivité » et le 24 mars sur l’art thérapie. Rens. 06 14 05 13 66/06 78 62 64 76 ●Exposition - Erwinn Dazell expose ses peintures, sculptures et vitraux à l’hôtel Martinez jusqu’au18 mars. Rens. 04 92 98 73 00 ● Santé - Une conférence sur Votre mémoire : mieux la connaître pour mieux lapréserver est présentée le 22 mars à 14 h 30 au club Bel Âge Noyer par Dominique Santin. Rens. 04 93 06 48 57

aniMationS loto géant Le Loto géant de l’association Adrien, en faveurdes enfants malades, est organisé le 2 mars auPalais des festivals et des congrès à 20 heures. Denombreux lots sont à gagner comme une consolede jeux, une nuit d’hôtel à Monaco, un écran TV,etc. Il y aura aussi un tirage supplémentaire pourgagner une voiture. Rens. 06 67 33 72 95

-

L’association Alzheimer Trait d’union propose un accueilprivilégié pour les malades d’Alzheimer deux fois parmois et organise des activités les 15 et 29 mars de 14 heures à 15 h 30. Elle invite également le public àdécouvrir le jardin Annie Girardot, aménagé par la Villedans le parc de la médiathèque Noailles. Premier jardin

dédié aux malades d’Alzheimer et à leurs aidants, cet espace public non médicalisé ouvert tous les joursde 10 à 18 heures sauf le dimanche, est propice à lapromenade et à la stimulation sensorielle et adapté aux personnes en déclin cognitif. Inscriptions et rens. 04 97 06 44 83

conFérence Les Chemins de CompostelleConnaissance du monde proposele 15 mars à 14 h 30 et 18 h 30 àl’espace Miramar Les Chemins deCompostelle : 1 700 km sur la voiedes étoiles. Documentaire réaliséet commenté par Alain de la Porte.Rens. 06 13 04 32 14

Le 17 mars, l’Académie Provençale de Cannes, et le groupeinvité Lei Cardelina de Bollène (84), aux côtés de l’Escolo de Lerin, du comité de la Saint-Cassien, du Moulin Forville,de l’académie Dóu Miejour et des associations félibréennescannoises, commémorent le 99e anniversaire de la mort de Frédéric Mistral (1830-1914), prix Nobel de littérature en 1904. L’hommage débutera par une cérémonie officielleà 9 heures au square Mistral avec un dépôt de gerbes, des chants de l’hymne de Mistral, la Raço latine et laCoupo Santo. Une grande messe provençale sera célébrée

à 10 heures en l’égliseNotre-Dame de BonVoyage avec la participa-tion de la chorale del’Académie provençale,dirigée par son présidentJacques Coquelin. Dès 14 h 30, des groupes fol-kloriques défileront sur la Croisette, jusqu’à l’espace Miramar pour un grand spectacle traditionnel riche en cou-leurs locales à 15 h 30. Danses, chants, musiques, folkloreenfantin, éveilleront toute l’âme de la belle Provence pour le plaisir de tous. Entrée libre. Rens. 06 85 11 00 57

Solidarité rencontre avec l’association trait d’union

traditionS Hommage à Frédéric Mistral

En mars, l’Orchestre régional de Cannes Provence-Alpes-Côte d’Azur propose trois concerts à 16 h 30 authéâtre Croisette. Tout d’abord, Olivier Bellamy présen-

tera les grands classiques du cinéma le 3 mars. Puis, legrand spectacle Sympho new 2013, en association avecMade in Cannes, sera mené par Philippe Bender etNikolaï Lugansky le 10 mars. L’Intégrale des concertosbrandebourgeois clôturera cette programmation le17 mars. Rens. 04 93 48 61 10

Le Mois à

Cannes est disponible

dans les points publics,

touristi

ques

et culturels

de Cannes.

Retrouvez

L’AGENDA DES ÉVÉNEMENTS

CANNOIS DANS

LE MOIS À CANNES ET SUR

WWW. CANNES.COM

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 5

MuSiqueles concerts de l’orcpaca

dansedanse avec les cygnes Le Guetteur - Luc Petton &compagnie présentent Swan,création pour cygnes et dan-seuses, le 23 mars à 20 h 30 authéâtre Debussy. Après LaConfidence des oiseaux qui as-sociait danseurs et oiseaux enliberté dans un spectacle cho-régraphique, Luc Petton revientavec une nouvelle création àl’atmosphère onirique et à l’es-thétisme épuré, très contempo-rain. Rens. 04 92 99 33 83

dansesoirée jeuneschorégraphes Vendredi 15 mars 20 h 30 authéâtre de la Licorne, Made inCannes présente une soiréejeunes chorégraphes. En pre-mière partie, la compagnie Fila-ment donnera Encl’homme eten seconde partie, AymericAude aura carte blanche pourprésenter sa nouvelle création.Rens. 04 97 06 44 90

Le théâtre Croisette accueilleSunderland de Clément Koch, le15 mars à 20 h 30. À Sunderland,au nord de l'Angleterre, la pluie, la grippe aviaire et les défaites del'équipe de foot locale n'ont pas

eu raison de la volonté de vivrede Sally, qui pour ne par perdre lagarde de sa petite sœur, va trou-ver une idée plutôt inattendue.Mise en scène par Stéphane Hillel,cette comédie est une alchimieparfaite qui tire les larmes desyeux tout en mettant le cœur en joie. Rens. 04 92 99 33 83

THÉÂTRESunderland

© Patrick Berger

Page 6: Mars 2013 - Cannes Soleil

Dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 2 du plan Alzheimer d’aide aux aidants, une formation

gratuite est organisée les 4 et 5 mars de 9 h 30 à 17 h 30 à la résidence de retraite médicalisée Seren(6 rue Marius Monti). Rens. 04 92 98 47 [email protected]

artSalon des antiquités Du 30 mars au 1er avril, le Salon d’art des antiquaires et d’art contemporain donnerendez-vous aux amateurs d’art et d’antiquités à la gare maritime du Vieux Portde Cannes de 10 à 19 heures. Pour la 2e édition de la manifestation, les organi-sateurs présenteront un réel métissage des styles, allant de la Renaissance à l’art

contemporain, qui séduira tous les passionnés de belles pièces, anciennes ou modernes. Rens. 06 03 19 64 23

ForMation alzheimer : aide aux aidants

La compagnie Mariette et Marionnette présente Les troispetits cochons et le loup, un spectacle de marionnettes àmanipulation directe et masques, le 13 mars à 10 heures,14 h 30 et 16 h 30 pour les enfants à partir de 3 ans.Puis, le 16 mars à 20 h 30, c’est au tour de la compagnieAntonin Artaud d’interpréter la comédie en costumes

Madame est morte de MichelHeim. Pour compléter la programmation de la MJCRanguin, Camille Durand serasur scène pour le show Camille Durand est parmi nousle 28 mars à 20 h 30. Tous lesspectacles sont à voir à lasalle Raimu. Rens. 04 93 47 21 16

cultureen scène avec la MJc ranguin

aniMationS printemps des poètesCannes Jeunesse organise en partenariat avec l’as-sociation Trait d’union, une journée de partage in-tergénérationnelle, dans le cadre de la 15e édition

du Printemps des poètes, le 13 mars dès 13 h 30 àla médiathèque Noailles. Cette journée culturellesera ponctuée par la lecture de poèmes écrits enamont par les grands-parents accompagnés parl’association et les enfants des accueils de loisirsréservés aux 6/12 ans. Rens. 04 97 06 44 83

artSrejoignez la pluie des toilesL'Ambassade internationale des arts organise sa 9ePluie des toiles à la gare maritime du 20 au 23 juin,

où de nombreux peintres, sculpteurs et artisans se-ront présents. Des stands sont encore disponiblespour les artistes. Vous pouvez, dès à présent, réser-ver votre place en contactant la présidente JosianeAllegri au 06 82 18 45 41.

événeMentcannes Shopping Festival Créateurs et passionnés de mode sont attendusdu 29 au 31 mars pour le Cannes Shopping Festi-val, le rendez-vous incontournable de l'élégance,organisé par le Palais des festivals et des congrès.Assistez à de véritables spectacles au sein du

Palais, à des défilés de mode dans les lieux les plusprisés de la Croisette, sur les plages ou en bou-tique. De jour comme de nuit, l’art de vivre sera àl’honneur dans de nombreux lieux prestigieux deCannes lors de défilés, expositions, dîners-spec-tacles, ateliers mode et shopping, etc. Rendez-vous sur le site www.cannesshoppingfestival.compour en savoir plus.

Jusqu’au 29 mars, l’accueil de la Caisse d’allocationsfamiliales des Alpes-Maritimes, situé au 13-15 rue Buttura, sera fermé. Un accueil téléphonique seranéanmoins maintenu tous les jours de la semaine, sauf

le mardi durant cette période. Les allocataires pourrontobtenir des informations sur leur dossier en se connec-tant sur le site www.caf.fr ou au 0810 25 06 10 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).

Cannesactualités

Anonymous de Roland Emmerich, qui posera une question troublante :William Shakespeare est-il vraimentl’auteur de son œuvre ? L’Homme sans

passé d’Aki Kaurismäki sera ensuiteprojeté, le 12 mars, et sera suivi parCity of life and death de Chuan Lu, le 19 mars. Pour finir le mois, El Gusto de Safinez Bousbia sera diffusé le 26 mars.Une programmation de choix pour tousles cinéphiles. Rens. 06 85 28 52 88

Le Film Club de Cannes propose en mars, quatre longs métrages à 20 heures au théâtre de la Licorne.Premier rendez-vous : le 5 mars, avec

CINÉMA Les rendez-vous du Film Club de Cannes

PRATIQUE Fermeture temporaire de l’accueil de la CAF

Musiqueles Journéesde la guitare Les 4es Journées de la guitaresont organisées cette annéepar le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes(CRD) et réunissent les élèvesdes conservatoires de Cannes,Cagnes-sur-mer, Monaco et Menton lors de master classesdonnées par le Take four guitarquartet, formé de quatre guitaristes belges et allemandsde renommée internationale(Pia Grees, Johan Fostier, Mathias Kläger et Luc VanderBorght). Le quatuor, aux côtésde Giorgio Albiani, professeurau conservatoire de Cesena en Italie et de quatre-vingts guitaristes, participera au grandconcert de clôture au théâtrede la Licorne à 17 heures le 24 mars (entrée libre). Rens. 04 97 06 49 10

6 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

histoirerendez-vous aux archives La Villa Montrose accueilleral’atelier d’écriture de Cannes-Université Les agités de laplume, les 4 et 11 mars à 14 h 30sur le thème Cannes à la belle époque. Puis, l’espaceCalmette proposera un coursde paléographie le 4 mars à 18heures (5 €), un atelier tout pu-blic Archives et internet le 13mars à 14 et 16 heures (5 €)ainsi que deux ateliers Cannes-Université les 4 et 18 à 10 h 30et une conférence internet le27 mars à 14 heures. Sans ou-blier l’exposition Cannes,images d’une dynamique ur-baine à l’espace Calmette dulundi au vendredi de 13 h 30 à17 heures jusqu’au 30 avril.Rens. 04 89 82 20 60

Page 7: Mars 2013 - Cannes Soleil

canneS expreSS● Art cannois - L’APC propose le 19 mars à 18 heures une conférence sur Cannes à travers ses peintres àl’hôtel Mercure. Rens. 06 10 14 43 72 - 04 93 90 28 16 ● Astronomie - La SACA avec la participation des3AF donne une conférence le 13 mars à 17 h 30 à la salle Stanislas sur Pourquoi existe-t-il des îles au milieu desocéans profonds ? animée par Guust Nolet. Rens. 04 93 63 40 64 ●Histoire - L’association Dante Alighieri présenteImpossible c’est pas César le 9 mars à 15 heures à la salle Stanislas. Rens. 04 93 94 26 98 ● Conférence -Les amis de la chapelle Bellini vous donnent rendez-vous le 7 mars à 17 heures à la chapelle pour la conférenceHommage à Arcimboldo et autres métamorphoses présentée par Claude Marro. Rens. 04 93 38 61 80

ForMationla Faculté des métiers ouvreses portes Le 23 mars de 9 à 17 heures, la Faculté des métiers,École hôtelière de Cannes accueille le grand public, letemps d’une journée portes-ouvertes. L’occasion debénéficier d’une vue complète de la large palette de

formations proposées. Les jeunes pourront ainsi découvrir les différentessections de l’établissement, visiter les ateliers, se renseigner sur les ins-criptions ou encore rencontrer les formateurs. Rens. 04 93 90 43 53

tHéâtre Marie TudorMise en scène par Pascal Faber, la compagnie 13 présente MarieTudor, un drame passionnel deVictor Hugo. Il raconte l’histoired’une reine, une femme, déchiréeentre l’amour et la haine, le pardonet la vengeance, la fidélité et la trahison. À voir le 22 mars à 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Rens. 04 97 06 44 90

Très difficile à détecter car inodore, invisible et non irritant,le monoxyde de carbone touche chaque année plus d’unmillier de foyers. En période de grand froid, il convientd’être particulièrement vigilant quant aux conditions d’utili-sation d’appareils de chauffage d’appoint ou de groupesélectrogènes. En cas de coupure d’électricité, si vousdevez avoir recours à des groupes électrogènes, placez-lesimpérativement à l’extérieur des bâtiments. Et n’utilisez jamais de chauffage d’appoint à combustion en continu.

Afin d’éviter ces intoxications, des gestes de préventionexistent. Retrouvez toutes les informations relatives aumonoxyde de carbone sur le www.prevention-maison.fr.Par ailleurs, la direction hygiène, santé et affaires so-ciales de la Ville de Cannes bénéficie d’une conseillèrehabitat santé, diplômée de la faculté de médecine deMarseille, qui peut réaliser des enquêtes de l’environne-ment intérieur dans le cas d’allergies suspectées dans lemilieu domestique des Cannois. Rens. 04 97 06 49 20

Santé/préventionattention au monoxyde de carbone

MuSique les orgues des xxe et xxie

Mardi 12 mars, l’association Expression XX et I or-ganise un concert commenté au temple de l’égliseréformée à 20 heures sur les Orgues des XXe et XXIe.Avec Catherine Hyvert et Stéphane Catalanotti,

organistes membres d'Expression XX et I, VincentTizon, Xavier Leteuré, Elisabeth Vanthomme,Philippe Cauchefer et Suzanna Rosander présententun programme dédié à l'histoire contemporaine del'orgue dont Messiaen, Gubaïdulina, Dessagnes(création), Ligeti, Baumann et Möllerberndt. Rens. 06 12 03 62 46

Retrouvez

L’ACTUALITÉ CANNOISE

SUR LE NET

Musiquele classique à tout âgeLe Cercle musical de Cannesaccueille deux jeunes virtuosesde 10 et 11 ans, Ondine Lieffroy-Roussel (harpe) et Jean-Luc Dupire (clarinette) le 10 mars à11 heures au Majestic-Barrière.Ils interpréteront des œuvresd’Andres, Boscha, Hasselmns,Thomas et Saint-Saens. Rens. 04 93 64 84 18/06 82 71 66 91

cultureles conférencesd’enseignementsupérieur présentent…L’espace Miramar accueille lesdeux conférences de l’Associa-tion des conférences d’ensei-gnement supérieur de Cannes à 17 heures. Le 12 mars, MmeTouraou-Michaïloff présenteraDiaghilev, les ballets russes etl’art moderne au XXe. Le 22 marsM. Aiach, docteur en physique,animera Le langage dessciences. Rens. www.acesc.fr

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 7

L’Association France Japonde Cannes organise, pourla troisième année consé-cutive, un concert caritatifd’aide au profit des sinis-trés de Fukushima et duNord Est du Japon, le di-

manche 10 mars à 18 heures à l’Espace Miramar. Enpremière partie, la chanteuse Asako Minamitani, auteur

compositeur interprète, chantera en japonais et enfrançais accompagnée par une guitariste et une pia-niste. Toutes trois viennent du Japon pour une tournéeeuropéenne. En deuxième partie, un concert de mu-sique classique européenne et japonaise avec MarikoIzumi Chauvineau (piano), Mutsuko Uematsu Cuglietta(harpe), Maxime Devynck (alto) et la célèbre sopranoYukako Custo Hiramori. Rens. 04 93 64 14 52 -http://francejapon06.free.fr - [email protected]

MuSiqueensemble pour les sinistrés et orphelins de Fukushima

Erika Faria de Oliveira présente DeFil en aiguille le 8 mars à 14 h 30

et le 9 mars à 20 h 30 au théâtreAlexandre III. Clara grandit parmiles fils, les bobines et la sagessede sa grand-mère. Adolescente,elle se révolte et rejette les

valeurs que sa grand-mère représente. Un spectacle de marionnettes à partir de 7 ans.Rens. 04 93 94 33 44

THÉÂTREDe fil en aiguille

Page 8: Mars 2013 - Cannes Soleil

Petit-Juas / riou /avenue de grasse 1 / rue Honoré-escarras : au bonheur des tout-petits Lilipop et Lilipuce, deux noms aussichaleureux que les sourires de BéatriceMarongue et Cécile Archenault, deuxsœurs qui ont ouvert au 3 rue Honoré-Escarras ces deux mini-crèches, quipeuvent chacune accueillir dix enfantssimultanément. Les deux établisse-ments, indépendants l’un de l’autremais bénéficiant de services communs,comme l’aire de jeux ou la cuisine oùsont réalisés de petits plats à base delégumes frais, sont installés dans lesvastes locaux d’une ancienne imprime-rie. Entièrement rénovées et aménagéesde manière tout à la fois confortableet très ludique, les deux crèches ac-cueillent les enfants de 8 à 19 heurestous les jours de semaine, y comprisdurant les vacances scolaires, à l’ex-ception de trois semaines en août.

« C’est souvent difficile de trouver desplaces en crèche, nous en avons faitl’expérience en tant que mamans. C’estpourquoi, nous avons eu l’idée de créernos établissements et nous avonsvoulu surtout que les petits s’y sententchez eux. » Pari réussi puisque de nom-breux enfants pleurent, non pas à l’ar-rivée en quittant leurs parents, maisquand ils doivent quitter la crèche !« Notre plus belle récompense, » s’amu-sent les deux sœurs.

le suquet 2 / rue georges-clemenceau : cocher la bonne… casePour découvrir une cuisine réunionnaisede qualité, il suffit de choisir la bonnecase, en l’occurrence la Case créole,83 rue Georges-Clemenceau. Ce res-taurant, tenu durant de longues annéespar la même famille, est aujourd’huicelui de Tatiana Tanacorat et Sébastien

Cabezat, un jeune couple à l’enthou-siasme communicatif. Cuisinier de for-mation, Sébastien s’est pris de passionpour les spécialités réunionnaises, l’îledont est originaire Tatiana : « J’ai beau-coup travaillé pour arriver, non seule-ment pour continuer à proposer la carteinitiale du restaurant, mais aussi pourl’étendre. Et Tatiana était un juge impi-toyable (rires)… » Au-delà des platstraditionnels, avec par exemple du re-quin au menu, Sébastien ajoute sapatte en proposant également desclassiques de la cuisine métropolitaineà la manière réunionnaise : « Je revisiteles plats que chacun connaît en jouantsur les épices et leurs différentes sa-veurs. » C’est ainsi que le jour de notrevisite était proposé un cassoulet réu-nionnais. Ouvert désormais égalementle midi, le restaurant bénéficie d’undécor aux couleurs et mobilier des îlestotalement dépaysant. Entre cuisine etdécor, la Case créole est le lieu idéalpour les plus amicales et les plusagréables des… Réunion !

centre-ville3 / rue léon-noël : fumée sans feuFumer sans risques, tout en gardant legeste et les sensations d’inhalation,voilà l’objectif de la cigarette électro-nique qui connaît actuellement uneforte vogue, surtout chez les fumeursles plus assidus. Le succès rencontré

1

Quartiers

Çasepasseprès

dechezvous

3

1

Le Suquetrénovation duParking ForvilleLe parking Suquet-Forville,très apprécié des Cannois, bénéficie actuellement de travaux destinés à lui redonner une nouvelle jeunesse. La société Interparking, délégataire de service public qui exploite la majorité des parkings cannois, a décidéde rénover l’éclairage dansle double objectif d’améliorerla luminosité, mais également de diminuer laconsommation électriquedans le cadre d’une démarche de développementdurable. Par ailleurs, lesmurs, sols et plafonds serontentièrement repeints, et lasignalétique, pour être encore plus efficace, serarevue tant à destination desvéhicules que des piétons,notamment à destination des personnes à mobilité réduite. Cette réfection faitsuite à celle du parking de la Ferrage, qui a réouvertses portes en février aprèsdes travaux de rénovation(notre photo). Nouvelle peinture et nouvel éclairageétaient notamment au programme de cet embellissement du parkingqui propose plus de quatrecents places de stationne-ment, Suquet-Forville en comprenant, quant à lui, neuf cents.

8 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Page 9: Mars 2013 - Cannes Soleil

par la boutique Fumée Vapeur, 4 rueLéon-Noël, depuis son ouverture endécembre dernier, le confirme. Créépar deux quadras Italiens ayant denombreux liens affectifs avec Cannes,Luca Avenzi et Bob Malone, le magasinest également un lieu convivial, commel’ont souhaité les très sympathiquesBob et Luca : « Chez nous, on peut nonseulement essayer gratuitement le pro-duit, mais aussi tester les différentsarômes que nous proposons pour quele client puisse choisir celui qui luiconvient le mieux. » Plus de quarantesaveurs sont déclinées avec ou sansnicotine et si la cigarette électroniqueelle-même aux élégants designs estfabriquée en Chine, le produit vapeurest totalement made in France. Au-delà de l’aspect sanitaire, un autreatout est évident : « Financièrement,c’est incomparable, précise Bob. Lesgros fumeurs peuvent gagner plusieursmilliers d’euros par an. Moi qui fumaitdeux ou trois paquets par jour, c’estquasiment un appartement qui estparti en fumée ! (rires) ». Et commeconclut Luca avec le sourire « Ici, toutest artificiel, sauf le plaisir. »

4 / Boulevard de la Ferrage :Biorell, du bio bien réelSur l’ancien emplacement d’un snack

à l’américaine, au 3 boulevard de laFerrage, c’est aujourd’hui la cuisinebio qui est à l’honneur avec Biorell,une nouvelle sandwicherie-saladerie-pizzeria qui a choisi de tout basersur la qualité des produits. AurélienGoldstein, le sympathique et dyna-mique propriétaire, a souhaité séden-tariser son ancienne forme d’activité :« J’avais un camion pizza à Juan-les-Pins où je faisais déjà des pizzas bio.Devant le succès, j’ai pensé que jepouvais étendre la carte et égalementavoir un lieu où les clients pourraientconsommer sur place. » Deux Biorellexistent désormais : l’un à Juan, sousune forme plus classique de restau-rant, et celui de Cannes, où officieAurélien, pour une consommationplus rapide sur place ou à emporter,le magasin proposant également lalivraison. « Je n’utilise que des élé-ments bio ou issus de l’agriculture rai-sonnée, ou pour certains comme lejambon, labellisés AOC. » Plus detrente pizzas sont proposées dontune catégorie de luxe avec, parexemple, la Truffée à base de jambonà la truffe et de camembert, etmême des pizzas dessert commecelle à base de rondelles de pommeet de sucre Rapadura. Du luxe au prixde la pizza, il fallait y penser…

4

2

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 9

Interquartiersla rénovation de nos quartiers se Poursuit L’amélioration de la qualité de vie dans nos quartiers et de l’attractivitéde notre ville est la priorité de l’action municipale. Voici, de manièrenon exhaustive, quelques-uns des principaux chantiers en cours ou àvenir, qui s’ajoutent aux projets structurants.SECTEUR SUQUET : - Réaménagement de la rue de la Rampe (jusqu’au 26 mars) ; réfectioncomplète des escaliers de la rue de la Boucherie en pavés et bri-quettes en terre cuite (en cours) ; réfection de la rue du Docteur Budin(en cours) ; réhabilitation de la rue des Orangers (en cours).SECTEUR LA BOCCA : - Réfection complète du chemin de la Bastide Rouge en partenariatavec le SIAUBC (en cours) ; création du parking du futur bassinaquatique et du citystade àSainte-Jeanne et réfectionde l’esplanade devant la VillaFrayère (de mars à juin) ; requa-lification du boulevard Victor-Hugo dans le cadre de l’opération« Cœur de Ranguin » (en cours) ;SECTEUR RÉPUBLIQUE : - Finalisation de l’aménagementde l’avenue des Coteaux (encours) ; réfection de la rueLycklama (en cours) ; réfection du chemin Fragonard (jusqu’en avril).SECTEUR CENTRE-VILLE : - Réfection complète des trottoirs des rues Pasteur, Rouaze et Félix-Faure (en cours) ; embellissement du boulevard de la République(section du boulevard de Lorraine à la rue d’Antibes) et de la rue desGabres (début des travaux en mars) ; remplacement des zones de dal-lage détériorées de la rue d’Antibes (en cours).SECTEUR PETIT JUAS / AVENUE DE GRASSE / BROUSSAILLES : - Mise en accessibilité des trottoirs, sécurisation des abords de l’hô-pital de Cannes et réfection de l’avenue des Broussailles (en mars) ;sécurisation et réfection des trottoirs de l’avenue de Grasse (sectionssquare Méro, Maupassant et Marius Monti en mars). SECTEUR CALIFORNIE : - Réaménagement, sécurisation et réfection du carrefour Léandre-Sardou / Bénéfiat / avenue de Vallauris et des avenues de Bénéfiat etde Saissy (en cours) ; réfection du boulevard Alexandre Lacour (enmars) ; réfection des trottoirs de l’avenue Maréchal-Juin (section ruede Russie et boulevard Alexandra en mars).SECTEUR POINTE CROISETTE : - Réfection de l’avenue Reine Astrid (sur la section du boulevardEugène-Gazagnaire à l’avenue de Lérins en mars) ; réfection des trot-toirs du boulevard Eugène-Tripet (en cours).

Outre ces réalisations programmées, dans un souci d’efficacité et deréactivité, de nombreuses interventions ponctuelles sont effectuées auquotidien en vue de répondre aux plus près des besoins des habitants.

Rue Pasteur

Rue de la Rampe

Page 10: Mars 2013 - Cannes Soleil

5 / rue Hélène-vagliano :chez apollino, la pizza prendtoute sa partUne pâte fine, croustillante et sans grasqui a reposé 48 heures : tel est l’un dessecrets de fabrication des pizzas chezApollino, qui vient d’ouvrir au 12 rueHélène-Vagliano, à l’emplacement d’unancien salon de beauté. Xavier Chemeret son associé Arthur Erkol, déjà proprié-taire du très couru kebab de la placeGambetta, Les délices d’Arménie, ont dé-cidé d’ouvrir l’établissement après avoirsuivi tous les deux les cours de l’Écolefrançaise de pizzaïolo dirigée par le cham-pion de France de la spécialité, Éric Riem.« Nous avons souhaité proposer des piz-zas traditionnelles, mais aussi plus origi-nales, à base, par exemple, de crème detruffe, de miel, de noix ou encore de fruitsde mer. » Une trentaine de pizzas sont àla carte en permanence à laquelle s’ajou-tent trois propositions quotidiennes dif-férentes. Avec une particularité : on peut

les consommer en part, en trente ou cin-quante centimètres de diamètre, le prixétant unique pour chacune des catégo-ries. Même chose pour les différents pa-ninis ou plats de pâtes. Il est possible deles emporter ou de les déguster surplace dans une salle chaleureusementdécorée et devant une cuisine ouverte.Xavier et Arthur, si le succès se confirme,n’ont qu’un souhait : « Que notre établis-sement soit le premier d’une nouvellechaîne… »

6 / Boulevard de lorraine :des hamburgers pop rockAu 3 boulevard de Lorraine, à l’emplace-ment de l’ancien restaurant Mercier,s’est ouvert il a quelques mois le Couby’scafé, un établissement dans lequel lehamburger, toujours à base de viandefraîche, se taille la part du lion. RenaudCoube, le nouveau propriétaire, a trans-formé le lieu de fond en comble : « Jetravaillais comme restaurateur à Sophia-

Antipolis, que je souhaitais quitter pourCannes. J’ai eu le coup de foudre pourcette maison dont j’ai vu immédiatementle potentiel. J’ai installé une cuisine mo-derne dans le sous-sol, une salle de res-taurant d’une cinquantaine de couvertsau rez-de-chaussée et remplacé l’appar-tement du premier par un bar. » Un barchaleureusement décoré dans une am-biance pop rock avec un coin bibliothèqueoù l’on trouve de nombreux vinyles an-ciens et sur les murs des photos à l’at-mosphère américaine ou encore des« unes » historiques de Libé. Quant à lamusique, elle est d’autant plus présenteque l’établissement propose, toujours aubar, de nombreux concerts acoustiques.Côté carte, outre les hamburgers, on ytrouve salades, pâtes, woks, poissons,ainsi qu’une large palette de plats à dé-guster dans l’atmosphère convivialecréée par Renaud et son équipe. Un petitcoin d’Amérique à la cannoise. www.coubyscafe.com

7 / rue émile négrin : l’atomium a (à nouveau !) la friteAprès trois mois de fermeture due à desraisons médicales et grâce à la santéretrouvée de son patron, Yves Musette,l’Atomium, 8 rue Émile-Négrin, rouvreses portes le 5 mars (voir Cannes Soleiln° 124). L’occasion pour la clientèlequ’Yves et son épouse avait déjà large-ment fidélisée de retrouver ce sympa-

Quartiers

Bocca Nordavenue du vercors : nethoMe, à votreserviceBoccassienne de cœur, Michèle Hatier a souhaités’installer dans son quartierpour monter son entreprise deprestations de service desti-nés aux particuliers ainsiqu’aux entreprises. Ouverte ily a quelques mois avenue duVercors, l’entreprise Net Homeleur propose de nombreux services. D’une part, des prestations à domicile sontproposées aux particulierscomme l’entretien ou le ménage des habitations ou encore l’aide pour aller faireles courses. « Les personnesâgées ont parfois besoind’aide mais ne savent pas toujours où la trouver, noussommes là pour leur faciliterleur quotidien. » D’autre partet en collaboration avec uneagence immobilière, NetHome remet en état les appartements et villas avant lalocation. « Très souvent, lesappartements ont besoind’une bonne remise en étatavant l’arrivée des nouveauxlocataires, de façon à proposerle meilleur accueil possible. »Dynamique et volontaire, Michèle Hatier gère égale-ment seule les démarches administratives. « Mais je faisappel à des assistants lorsquele travail, notamment d’entre-tien, est trop conséquent. »Faites place Net à vos enviesde ménage !www.nethome.fr

6

Çasepasseprès

dechezvous

5

7

10 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Page 11: Mars 2013 - Cannes Soleil

thique restaurant franco-belge où l’onmange sous le regard des figurines, entreautres de Gaston et Tintin, dans un décordes plus chaleureux. Chaleureux commel’accueil de Pascale et Yves, un atout quis’ajoute à une cuisine entièrement faitemaison, y compris les frites, les sauceset… le pain ! Et ce n’est pas une blague…

Pointe croisette8 / la croisette : crêpes et tartifletteVenue de la région stéphanoise et de sesmontagnes pour goûter au soleil deCannes, la famille Marcellier, Françoise,René et leur fille Leslie, a pris les rennesde la Crêperie de la Croisette, situéeen face de l’aire de jeux de la Roseraie.« Nous continuons, bien évidemment, deproposer comme l’ancienne équipe descrêpes, ce qui est bien normal pour unecrêperie ! (rires)… Mais nous avons éga-lement souhaité offrir une carte tradition-nelle avec différents poissons et viandeset un plat du jour. » Avec une particula-rité bien pratique pour les personnesaux horaires décalés ou… à l’appétitdifféré : le service est non-stop tout aulong de la journée. Le restaurant ouvredès 7 h 30 le matin avec le petit déjeu-ner à la française ou à l’anglo-saxonne.« Nous avons une clientèle fidèle à touteheure de la journée. Par exemple, l’après-

midi, nous accueillons beaucoup de fa-milles après que les enfants aient jouéen face. Nous avons vraiment un belemplacement. » Et pour ne pas oublierleurs origines, l’équipe Marcellier pro-pose à la commande, tartiflettes etfondues savoyardes.

9 / Bijou plage : c’est encoremieux l’après-midi ! On ne présente plus Bijou plage à lapointe Croisette et ses deux égéries,Gaétane et Ginette, qui ont élevé cepetit paradis de bord de mer au rangd’institution locale ! Si Ginette a prisune retraite bien méritée, Gaétane est,quant à elle, plus que jamais fidèle aurendez-vous de la clientèle, et officieaux côtés de sa fille, Colette, et de sapetite fille Nathalie. Toujours à l’affûtd’idées nouvelles et pour dynamiser unepériode de fréquentation un peu pluscalme, le trio a décidé de créer l’événe-ment en animant les après-midis de laplage, avec l’aide de Léo Carrier, ancienproducteur de cinéma. Au programme :ambiance musicale avec danses desalons, mais aussi jeux de société ou en-core cours de cuisine, qui devraient sé-duire habitués et visiteurs de passage.Prochaines dates : tous les jeudis après-midi de mars. De vrais moments deconvivialité dans un écrin d’exception !

8

9

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 11

Bocca Nordranguin : le cinéMa des Jeunes et des FeMMes Cannes n’est pas seulement la capitale mondiale du cinéma durantdix jours en mai. C’est aussi une ville où le 7e Art se vit au quotidiengrâce à son réseau de salles commerciales et municipales et denombreuses manifestations. Séduite par la passion des Cannoispour le cinéma, la Quinzaine des Réalisateurs, l’une des sectionsles plus prestigieuses du Festival de Cannes, propose tout au longde l’année à La Bocca, auRaimu, un travail sur le cinémaavec projections, débats etrencontres avec les réalisa-teurs. Dans le cadre du dispo-sitif, La Quinzaine à La Bocca,ont été mis en place, cetteannée, deux ateliers d’éduca-tion à l'image en impliquantles bénéficiaires dans la réa-lisation d'un court-métrage.L'un des ateliers se fait encollaboration avec la Missionlocale de La Bocca et treizejeunes en formation ETAPS(Espace territorial d'accès aux premiers savoirs) de plusieurs cen-tres de formation (GRETA, ASPROCEP, UFCM). L'autre se fait encollaboration avec l'association Parcours de femmes avec neuffemmes. C’est ainsi que chaque participant des deux groupes aparticipé dès le départ à l’écriture du scénario de l’un des deuxcourts, Le Balcon et Le Voyage, puis aux tournages qui se sontdéroulés les 30 et 31 janvier à La Bocca. Ils seront égalementimpliqués dans le montage des films, toujours en compagnie deprofessionnels. « Tous ont vraiment bien travaillé et se sont pas-sionnés pour ces ateliers, confie Louise Illa-Sommers, responsa-ble parisienne de La Quinzaine à La Bocca. Aucun de ceuxprésents au départ ne s’est désisté en cours de route et tous ontdémontré de belles qualités et du goût pour le travail en groupe. »Et avec un objectif : projeter les deux films au Raimu lors duprochain Festival de Cannes pour le public et les professionnels.« C’est très important pour tous les participants de voir la conclu-sion de leur travail de cette manière. C’est un véritable encoura-gement à reprendre toute leur place, notamment sur le marchédu travail. » On peut d’ores et déjà leur décerner la Palme d’or del’enthousiasme et de la volonté.

Page 12: Mars 2013 - Cannes Soleil

Dans le cadre de la politique des

quartiers de la Ville,retrouvez tous les mois dans

Cannes Soleil leslieux et horairesdes permanences

tenues par les élusde la municipalité

dans chacun des dix quartiers

cannois.

En mars :BOCCA NORDMirelle Ré - 1er mars - Résidencesles Oliviers et Collines de l’Estérel - de8 h 30 à 10 hMicheline Rollin-Gérard - 5 et 12mars - Mairie annexe de La Bocca -de 10 h à 12 h Geneviève Koubi - 9 mars - Écolematernelle Goscinny - de 14 h à 15 h René Raullo - 15 mars - Mairie an-nexe de Ranguin - de 10 h à 12 hFrançoise Bruneteaux - 16 mars -Villa Frayère - de 9 h 30 à 12 h Pascale Vaillant - 19 mars - Mairieannexe de Ranguin - de 15 h à 17 h Françoise Bruneteaux - 25 mars -Mairie annexe de Ranguin - de 14 hà 17 hJean-François Tonner - 26 mars -Mairie annexe de Ranguin - de 17 hà 18 h

BOCCA SUDAndré Frizzi - 7, 14, 21 et 28mars - Mairie annexe de La Bocca -de 14 h à 17 hMirelle Ré - 8 mars - Résidence laSalamandre – de 8 h 30 à 10 hYvette Fouga - 16 mars - Biblio-thèque de la Verrerie - de 10 h à11 hGilles Cima - 20 mars - Mairie an-nexe de La Bocca - de 11 h à 12 h

Olivier Tazé - 25 mars - BureauOPH, rue Troubadour - de 13 h à 15 h

CALIFORNIEJulie Benichou - 2 mars - ThéâtreAlexandre III - de 10 h à 12 hRoger Kamoun - 13 mars - ÉcoleHélène Vagliano - de 10 h à 11 hMax Artuso - 14 mars - Hôtel deville (3e étage) - de 17 h à 18 h

CROIX-DES-GARDESJean-Pierre Jardry - 7 et 21 mars -Accueil du Riou - de 14 h 30 à 15 h 30André Mayet - 12 mars - Maisondes rapatriés - de 9 h à 11 h

SUQUET - ÎLES DE LÉRINSFrançoise Bruneteaux - 15 mars -Bureau OPH, place des orangers - de14 h à 17 hGeorges Roubaudi - 28 mars - Mai-rie annexe la Ferrage - de 10 h à 11 h

CENTRE-VILLE CROISETTEPascale Mineur-Pastorelli - 8mars - La Malmaison, 1er étage - de14 h à 15 h 30Sophie Ingallinera - 8 mars - Hôtelde Ville (salon jaune) - de 16 h 30 à 19 hDanièle Benvenuti - 9 mars - Hôtelde ville (salon jaune) - de 10 h à 12 hÉvelyne Brun - 16 mars - ClubBel âge George Noyer - de 9 h 30à 11 h 30

POINTE CROISETTENadia Moussalem - 6 mars -Espace Miramar - de 10 h à 11 h 30Josiane Attuel - 9 mars - Club Belâge Notre-Dame des Pins - de 10 hà 12 hMarie-Christine Repetto-Lemaitre -23 mars - École Croisette - de 9 h 30à 12 h

CARNOTChantal Azemar-Morandini - 13mars - Club Bel âge Carnot - de 17 hà 18 h 30Claude Morin - 20 mars - Club Belâge Carnot - de 17 h à 19 h

RIOU - PETIT JUAS - AVENUE DE GRASSEMonique Mabilot-Gras - 28 mars -École Les Broussailles de 17 h 30 à18 h 30

PRADO - RÉPUBLIQUEDavid Lisnard - 7 mars - Biblio-thèque rue d’Oran - 14 h 30 à 16 hÉric Harson - 21 mars - Logis desjeunes de Provence - de 17 h 30 à19 h 30Odile Gouny-Dozol - 26 mars -Club des boulistes du Camp Long -de 10 h à 11 h

Lieux et horaires des permanences suscep-tibles de modifications n

retrouvez le calendrier des permanences par quartier sur www.cannes.com

Quartiers

Les permanences des élus de la villede Cannes à travers les quartiers

12 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Page 13: Mars 2013 - Cannes Soleil
Page 14: Mars 2013 - Cannes Soleil

14 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

-

La création d’un double escalier (1 et 2 ) a ouvertle port sur la Croisette. Le stationnement a été entièrement réorganisépour aérer l’espace. Unéclairage public esthétiqueet moderne a été installétandis que les passagespiétons ont été matérialiséspar des lumières bleues (3).La plantation de végétauxa agrémenté le site (4 et 5).

CROISETTE…

la pr

C’est l’histoire d’une cure de jouvence. D’unport historique, dont l’éclat se révèle et seréveille peu à peu après un très long sommeil.Réaménagé par la Ville au printemps 2011, leQuai n°1 est un peu la vitrine de cette èrenouvelle. Le long des bateaux sagement amarrés,la promenade est devenue évidente, au rythmedes lumières et des palmiers, isolée d’unstationnement assagi. Prochaine escale,prochaine vitrine : la nouvelle capitainerie. Lecap sur le renouveau se maintient de plus belle.

1

2

3

4

5

QUAI N° 1 :

ENTRE MER ET

Page 15: Mars 2013 - Cannes Soleil

Images in CannesImages in Cannes

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 15

En vidéo sur www.cannes.com

omenade

Page 16: Mars 2013 - Cannes Soleil

Dossier

Cinspecteur d’Académie en charge du sec-teur de Cannes.

C.S. : La concertation est-elle un élémentclé de la réussite du projet ? E.B. : C’est pour la municipalité un élémentfondamental ! Si l’on veut construire un projetintéressant, novateur, nous avons besoin detoutes les suggestions, de toutes les créati-vités ! Le 13 février dernier,nous avons ainsi organisé uneréunion avec les directeursd’école, au moins un parentd’élèves élu de chaque éta-blissement et les associa-tions culturelles, sportives,artistiques, environnementalespartenaires de la Ville, quiconstituent autant de groupesde travail susceptibles de formuler des idées,de faire des propositions. Le 27 mars prochain,chaque groupe de travail présentera sa ré-flexion. Et nous allons avancer ainsi jusqu’àélaborer un projet pédagogique territorialconcret, que nous devrons ensuite présenter

Cannes Soleil : Que prévoit cette réformedes rythmes scolaires ? Évelyne Brun : Selon l’Éducation nationale,l’objectif de cette réforme est de mieux ap-prendre et favoriser la réussite de tous lesélèves, qui doivent faire face à des journéestrop longues, une année trop concentrée etdes semaines d’enseignement trop courtes,le tout étant préjudiciable aux apprentissages(voir encadré page 18 ndlr). Le décret du 24janvier 2013 précise les nouvelles modalitésde l‘aménagement du temps de l’enfant dèsla rentrée 2013 dans les écoles élémentaires,c'est-à-dire le passage à la semaine de quatrejours et demi, incluant le mercredi matin et ladiminution de la journée de classe, permettantdes activités culturelles, artistiques et spor-tives prises en charge par la commune selonun projet éducatif territorial.

C.S. : Pourquoi la municipalité a-t-ellechoisi de demander, en février dernier, unedérogation pour reporter cette réforme àla rentrée 2014 ? E.B. : Une telle réforme ne peut pas s’im-proviser ! Elle a d’abord un coût pour les col-lectivités, que l’association des maires deFrance a estimé à 200 euros par enfant etpar an. Et nous avons plus de 5 000 enfantsscolarisés à Cannes ! Elle doit être prépa-rée en amont, afin d’évaluer les moyensfinanciers et humains nécessaires à son ap-plication et de mettre en place un projetéducatif territorial innovant en collaborationavec les familles, les enseignants et les par-tenaires associatifs de la Ville. Nous n’avonspas attendu le décret pour commencer àmener une réflexion poussée sur ce ré-aménagement des journées scolaires, auxcôtés notamment de monsieur Éric Beguin,

Parce qu’il est essentiel de prendre le temps d’élaborer un vrai projet innovanten totale concertation avec les enseignants, les parents d’élèves et les partenairesassociatifs, la municipalité a fait le choix de demander une dérogation afinde reporter la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Évelyne Brun,adjointe au maire déléguée à l’éducation, revient sur les grands enjeux de cetteréorganisation du temps de l’enfant imposée par la loi.

Cannes engagera la

au directeur académique des services del’Éducation nationale.

C.S. : Quelles sont les contraintes liées àl’élaboration de ce projet pédagogiqueterritorial ?E.B. : Elles sont d’abord fixées par le cadre rè-glementaire national. La durée d’enseigne-ment, par exemple, ne change pas et reste de

24 heures hebdomadaires du-rant trente-six semaines. Leshoraires d’enseignement sontégalement règlementés et1 h 30 minimum de pauseméridienne est imposée, pourlaisser aux enfants le tempsde déjeuner tranquillement.Chaque journée est divisée entrois temps : le temps d’ensei-

gnement, bien évidemment obligatoire, les ac-tivités pédagogiques complémentaires prisesen charge par les enseignants, comme les ac-tivités de soutien par exemple, ou d’aide autravail personnel, ou encore des activités pré-vues par le projet d’école, et enfin les activités

« Dans l’intérêtde l’enfant, unetelle réforme ne peut pas s’improviser ! »

16 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

RYTHMES SCOLAIRES :

RÉFORME EN

Le réaménagement dutemps scolaire fera unelarge place aux activitéssportives.

La réforme des rythmes scolaires a pour but de rééquilibrerle temps de l’enfant.

Évelyne Brun, adjointe au maire déléguéeà l’éducation.

Page 17: Mars 2013 - Cannes Soleil

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 17

2014

Page 18: Mars 2013 - Cannes Soleil

Depuis la mise en place de la semaine des quatre jours en2008, les écoliers français ont le nombre de jours d’école leplus faible des trente-quatrepays de l’OCDE (organisation de coopération et de développe-ment économiques) : 144 jourscontre 187 jours en moyenne,190 au Royaume-Uni et en Finlande, 208 en Allemagne. Ils subissent, de ce fait, des journées plus longues et pluschargées que la plupart desélèves dans le monde qui pénalisent leur apprentissage.Les résultats d’une étude*coordonnée par l’association internationale pour les perfor-mances éducatives, étude centrée notamment sur la lecture, qui mesure tous les cinqans les performancesdes élèves terminantleur quatrième annéede scolarité obligatoire,révèlent que la Francen’arrive qu’en 29eposition sur quarante-cinq pays évalués et se situe, avec 520points, en dessous de la moyenne euro-péenne, qui est de 534 points (source : www.education.gouv.fr). « Selonle chronobiologiste Claude Gronfier, la semaine des quatrejours n’est pas une solution opti-male du point de vue du fonc-tionnement de l’enfant, confirme Évelyne Brun. Plusieurs rapports scientifiques établis pourl’Académie de médecine en 2010, le CNRS en 2005 et l’INSERM en 2001 le montrent.L’enfant va rencontrer un pro-blème de sommeil, dû notam-ment à une tendance au coucherplus tardif du mardi soir qui vacréer une dette de sommeil etdécaler son horloge interne en

milieu de semaine, avec un im-pact constaté dès le jeudi matin.La prise en compte des perfor-mances cognitives est égale-ment importante. Au cours de la journée, elles varient énormé-ment, et sont surtout élevées

le matin, à partir de 9 heures, pour culmi-ner entre 10 heures et11 h 30. Le passage àla semaine de quatrejours et demi permettradonc de focaliser lajournée scolaire surces pics de perfor-mance des élèves,d’éviter les ruptures derythme et de raccourcirces journées trop

longues, épuisantes pour l’enfant. Pour autant, le changement ne doit pas se fairedans la précipitation et, dansl’intérêt des enfants, des ensei-gnants et des familles, nécessiteune véritable réflexion concertée. D’où notre demandede report de la réforme.»

les rythmes scolaires en questions

périscolaires proposées sous la responsabilitéde la collectivité. Autour de ce cadre, de nom-breux choix s’offrent à nous pour répartir letemps de l’enfant sur ces quatre jours et demi.L’organisation de la journée est modulable, leshoraires d’entrée et de sortie peuvent varier,et le positionnement des activités périsco-laires également. Encore une fois, l’idée est defaire preuve de créativité pour imaginer unejournée scolaire différente, allégée, mieuxéquilibrée, plus respectueuse des rythmes na-turels d’apprentissage et de repos de l’enfant.

C.S. : Les écoliers cannois bénéficiaientdéjà de nombreuses interventions pédago-giques proposées par la Ville et ses parte-naires. En quoi la réforme va-t-elle changerles choses ?E.B. :Notre objectif, à travers la mise en placede ce projet, est de veiller à ce que cette ré-forme permette de mieux structurer ces inter-ventions dans le temps scolaire et d’élargirencore l’offre proposée. Aujourd’hui, de nom-breux partenaires interviennent dans lesécoles cannoises ou travaillent avec elles,dans le cadre de dispositifs qui ont fait leurspreuves : l’ORCPACA ou les compa-gnies de Made in Cannes commeArketal, à travers la médiation desaffaires culturelles de la Ville, desécoles de danse comme l’École su-périeure de danse de Cannes RosellaHightower ou la Zakat danse company,l’association Méditerranée 2000 via leSIVADES (voir page X ndlr), le Conserva-toire de musique et théâtre de Cannes,les médiathèques, Cannes jeunesse,Cannes échecs et tant d’autres associa-tions sportives ou culturelles. Nous allonschercher à optimiser leurs actions en milieuscolaire, en collaboration avec les ensei-gnants, et à développer encore l’éventaild’activités proposées. Sans jamaisperdre de vue notre préoccupationpremière : mettre l’équilibre de l’en-fant au centre de nos priorités.

Dossier

Le développementdes activités culturelles seraégalement aucœur du projetcannois (photoateliers des musées-musée deLa Castre.)

18 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

« Des journéesplus chargéesque la plupartdes élèvesdans le monde »

*Étude Progress in international reading literacystudy – Enquête menée en mai 2011 dans quarante-cinq pays dont vingt-trois pays européens.En France, 4 438 élèves répartis dans 277 classes de CM1 de 174 écoles élémentaires ont été évalués. Ils appartiennent à la génération qui a débuté sa scolarité en 2008, au moment de la mise en place de la semaine des quatre jours (source www.education.gouv.fr).

Page 19: Mars 2013 - Cannes Soleil
Page 20: Mars 2013 - Cannes Soleil

P

d’alerte directement installé chez les commer-çants. « Avec le centre de protection urbain,Cannes bénéficie déjà d’un outil exceptionnelet incontournable utilisé par l’ensemble desforces de l’ordre,» souligne -t-il. « La mise enplace d’un bouton d’alerte dans les com-merces est un nouveau moyen intelligent etpragmatique qui va optimiser le dispositif enplace et créer un important effet dissuasif. »

couverture vidéo automatiqueCet outil supplémentaire pour lutter contre l’in-sécurité va en effet permettre aux com-merces équipés d’être reliés au centre deprotection urbain de la Ville grâce à un boutoninstallé dans un endroit discret et accessible.En cas d’agression, le commerçant pourra

En proposant aux commerces les plus exposés aux nouvellesformes de délinquanced’installer un bouton d’alertedirectement relié aux forcesde l’ordre, la municipalitéfranchit une étapesupplémentaire dans sa lutte contre l’insécurité.Présentation d’un dispositif aussi dissuasif que pragmatique.

ceptible, ravivée notamment l’an dernier parl’attaque tragique de la bijouterie UNIK à LaBocca au cours de laquelle l’un de ses proprié-taires, Thierry Unik, a perdu la vie. Un senti-ment légitime, comme l’explique BernardBrochand, député-maire de Cannes : « Mêmesi depuis dix ans, le nombre de faits de délin-quance sur la voie publique a baissé de plus55 %, grâce notamment à l’installation de lavidéoprotection dès 2002 dans les rues can-noises, nous devons aujourd’hui affronter unenouvelle forme de délinquance. » Cette nou-velle forme de délinquance nécessite au-jourd’hui de nouvelles mesures. David Lisnard,premier adjoint au maire, s’est beaucoup in-vesti en faveur de la création d’un dispositif

Sécurité

LE NOUVEL OUTIL BOUTON D’ALERTE :

20 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

SÉCURITÉ DE LAPharmacies, bar-tabacs, bijouteries, boutiquesd’achat d’or, stations d’essence… Nombreuxsont les commerces de proximité dits « sen-sibles » dont les recettes ou les produitssuscitent une convoitise de plus en plus exa-cerbée, comme en témoigne l’augmentationà l’échelle nationale du nombre de braquageset autres agressions, créant ainsi un fort sen-timent d’insécurité chez les commerçants. ÀCannes comme ailleurs, l’inquiétude est per-

Le parc cannois de vidéoprotection, actuellement de 341 caméras, est le plus dense de France. Il est désormais au service de ce nouveau système d’alerte.

Jean-Claude Rinaudo, directeur de la police municipale de Cannes.

Page 21: Mars 2013 - Cannes Soleil

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 21

tion est un élément fondamental du dispositif.« Les auteurs d’agression vont réfléchir à deuxfois avant d’attaquer un commerce cannois. Unsystème d’affichage avise d’ailleurs le public del’installation de l’équipement. »

convention avec les commerçantsS’il reste exceptionnel en France, ce conceptde bouton d’alerte a déjà été expérimenté avecsuccès dans la commune de Courcouronnesdans l’Essonne. Un concept renforcé et adaptéà Cannes, notamment au travers d’une conven-tion qui lie les commerçants à la Ville. Si cettedernière assure les liaisons jusqu’au centre deprotection urbain avec écran d’alerte et orien-tation des caméras, l’adaptation du systèmeactuel du CPU au dispositif ainsi que la surveil-lance permanente les commerçants qui sou-haitent s’équiper doivent, quant à eux, financerl’acquisition du matériel et les frais de mainte-nance inhérents. Une participation que ces der-niers sont tout à fait prêts à prendre en charge,selon Éric Chaumier, président de l’UBACI(Union boccassienne des artisans, commer-çants et industriels) : « Je fais partie de ceuxqui avaient évoqué l’intérêt de ce type de dis-positif et je me réjouis que la Ville ait pris cette

presser le bouton, qui appellera directementle serveur d’alarmes situé au CPU et transmet-tra simultanément toutes les coordonnées re-latives au commerce. En même temps, toutesles caméras situées à proximité de l’établis-sement vont alors être automatiquementorientées sur le périmètre concerné. « Lespostes de commandement des polices muni-cipale et nationale sont immédiatement infor-més, précise Jean-Claude Rinaudo, directeurde la police municipale de Cannes. Cette cou-verture vidéo automatique, dirigée par un ser-veur informatique, va permettre une réactionoptimale dans l’urgence. Tous les itinéraires defuite potentiels sont calculés et visualisés dansl’instant, et toutes les forces de l’ordre sont im-médiatement mobilisées en fonction des pré-rogatives de chacun. Le premier objectif serade sécuriser le périmètre pour mettre le publichors de danger et boucler le site pour parertoute tentative de fuite. » Au-delà du déploie-ment optimisé des forces de sécurité générépar l’activation du bouton d’alarme, la préven-

VILLE

Éric Chaumier,président del’UBACI.

La réorganisation de la police municipale, opérée en septembre2012, permet également une présence accrue sur le terrain pourplus de dissuasion et de réactivité.

initiative. J’en ai parlé avec deux tabacs. Toussont prêts à mettre la main à la poche pour ins-taller le bouton. Grâce à cela, nous allons en-voyer un vrai signal aux braqueurs. Même si lamesure ne va pas résoudre tous les problèmes,elle va en dissuader beaucoup. Maintenant, ilfaudrait l’accompagner d’autres mesures fortes

à l’échelle nationale, comme parexemple la création d’un fichier cen-tralisé et informatisé de recensementde l’achat d’or que nous ne cessonsde réclamer ! » Au total, cent vingtcommerces ont été contactés par laVille. Le dispositif en lui-même seraopérationnel courant mars. Quant à lacollaboration des forces de policesmunicipale et nationale, qui va d’ail-leurs faire également l’objet d’unenouvelle convention, elle sera encoreoptimisée autour de ce type d’inter-

vention. « La commissaire Morandi nous a bienaidés, tient à souligner Jean-Claude Rinaudo.Nos agents vont d’ailleurs suivre une formationauprès du commissariat central afin de mieuxappréhender les différents modes opératoiresà suivre, pour minimiser les risques, et travaillerensemble, en fonction de nos compétencesrespectives, avec le maximum d’efficacité. »

« Les braqueursvont réfléchir à deux fois avantd’attaquer un commerce cannois »

Page 22: Mars 2013 - Cannes Soleil

Budget 2013

M.A. : Grâce, tout d’abord, à une gestionstricte des dépenses réelles de fonctionne-ment, suffisamment maîtrisées pour rester àun niveau inférieur à l’inflation. Notre politiqueest de lutter contre le gaspillage, de réaliserle maximum d’économies, comme en ma-tière d’investissement d’ailleurs, où nous ap-pliquons une démarche dite « low cost » pourrechercher en permanence le meilleur rapportqualité prix. Notre gestion des ressourceshumaines, qui limite le recrutement aux rem-placements indispensables et privilégie la pro-motion interne, nous permet aussi d’avoir unratio charges de personnel/montant des re-cettes de fonctionnement de 42,2 %, soit plusde 10 points inférieur à la moyenne nationalequi est de 54 %. Nous sommes égalementextrêmement vigilants quant à l’attribution –et l’utilisation – de nos subventions, ce qui nenous empêche pas de fournir des effortsconséquents quand cela est nécessaire,comme par exemple l’augmentation de468 000 euros allouée au CCAS (Centre com-munal d’action sociale), dont le public estle premier fragilisé par la crise. Quant à nosrecettes de fonctionnement, elles sont opti-misées si l’on considère la conjoncture éco-nomique actuelle. Nous avions anticipé labaisse de dotation globale de fonctionnementde l’État qui se désengage de plus en plus descollectivités, nous avons évalué avec pru-dence les recettes indirectes liées aux trans-

La rénovation du complexe Montfleury s’achèvera en fin d’année et va faire renaître ce haut lieudu sport cannois.

Ne pas augmenter les taux d’impôts communaux depuis

douze ans, poursuivre le désendettement de la Ville,

maîtriser les dépenses, optimiser les recettes et

continuer à investir, dans tousles quartiers de la commune.

Fidèle à une stratégie degestion dynamique des finances

communales, la municipalité a élaboré un budget 2013

qui conjugue, une fois encore, rigueur et performance, au

profit de la qualité de vie de tousles Cannois. Explications avecMax Artuso, adjoint au maire

délégué aux finances.

CCannes Soleil : Il semble que la municipalitémette un point d’honneur à ne pas avoir re-cours à l’impôt pour ajuster les financescommunales…Max Artuso : C’est pour nous une véritableligne de conduite qui reste inchangée depuisdouze ans ! Il est hors de question de toucherau pouvoir d’achat du contribuable, déjà bienmalmené en ces temps de crise. Et le fait dene pas augmenter les taux d’impôts du res-sort de la commune depuis toutes ces annéesplace ces mêmes taux, qu’il s’agisse de taxed’habitation ou de taxe foncière, parmi lesplus faibles des grandes villes françaises.

C.S : Sans augmentation de la pressionfiscale, la Ville enregistre malgré tout unexcédent de fonctionnement qui lui permetd’autofinancer ses investissements. Com-ment parvenir à un tel résultat ?

QUALITÉ DE VIE« AMÉLIORER LA

des Cannois, sans to

MAX ARTUSO, ADJOINT AU MAIRE

DÉLÉGUÉ AUX FINANCES

BUDGET 2013 :

22 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Page 23: Mars 2013 - Cannes Soleil

actions immobilières qui se sont effondréesdans les Alpes-Maritimes et heureusementun peu moins à Cannes. Nous avons pucompter sur la dynamique démographique etsur le développement de nouvelles entre-prises qui ont engendré des recettes. Nousavons la chance aussi d’avoir de bons casino-tiers dans notre ville dont le produit des jeuxgénère 9 millions d’euros malgré, là encore,la crise que traverse le secteur d’activité. Etpuis, il faut noter aussi que la qualité des nom-breux services offerts aux Cannois en matièrede jeunesse, d’éducation, de petite enfance,de loisirs a favorisé un accroissement de fré-quentation également source de recettes.L’écart entre les recettes optimisées et lesdépenses réelles maîtrisées génère ainsi unexcédent significatif de plus de 67 millionsd’euros. Tous les investissements à traversles quartiers en faveur de la qualité de vie desCannois sont donc autofinancés !

C.S. : Le désendettement, amorcé depuiscinq ans, se poursuit-il en 2013 ? M.A. : Très activement, et de façon régulière.Depuis 2008, nous réduisons l’encours de ladette qui a ainsi diminué de 50 millions d’eu-ros. Le taux moyen de cet encours a été ré-duit de 50 %, passant de 5,88 % en 2001 à2,38 % en 2012 et ce, grâce à un importanttravail de renégociation. Et nous continueronssur la voie d’un désendettement planifié qui a

même, cette année, dépassé les objectifsque nous nous étions fixés, et ce, justementgrâce à notre gestion contrôlée des financescommunales, laquelle a, ne l’oublions pas,été réévaluée au rang de AA en 2011 parl’agence de notation Standard & Poor’s alorsmême que les notes des États et collectivitésétaient dégradées. En matière de reconnais-sance, n’oublions pas non plus le prix Territoriad’Or qui a consacré notre démarche « lowcost » sur les achats, saluant la gestion éco-nome de la municipalité sur le plan national.

C.S. : Plus de 60 millions d’euros sontconsacrés à l’investissement dans ce bud-get 2013, répartis dans tous les quartierscannois. Pour la municipalité, il est impor-tant de continuer à investir ? M.A. : C’est essentiel ! Après la première etnécessaire phase de « rééquipement » de laVille, entre 2001 et 2007, pour laquelle nousavons dû investir de façon plus « offensive »afin de compenser plusieurs années de sous-investissement qui avaient rendu obsolètesles infrastructures municipales, nous avonsréussi, malgré la crise, à maintenir un niveaud’investissement important pour poursuivrenos opérations de construction, de rénovationou d’embellissement dans tous les quartierscannois. Et puis en tant que collectivité locale,dans cette conjoncture difficile, il nous semblenaturel de jouer un rôle moteur pour l’écono-

mie locale. Nous suivons aujourd’hui un pland’investissement mis en place en 2008 quenous parvenons à respecter grâce, une foisencore, à la maîtrise de notre gestion et àl’autofinancement dégagé. Cette année, degrands chantiers vont s’achever : c’est le casde la construction de l’école Marcel Pagnol,

qui va offrir aux écoliers du quartierde Ranchito comme à leurs ensei-gnants des conditions d’accueil ex-ceptionnelles à la rentrée prochaine.C’est le cas aussi du complexe sportifMontfleury, qui va rouvrir aux Cannoisaprès des décennies d’abandon, avecdes infrastructures d’accueil remar-quables, ou encore du nouveau centreaquatique à La Bocca, qui sera opé-rationnel dès cet été. Sans oubliertoutes les opérations en cours ou pro-

grammées inscrites à ce budget 2013 : lapoursuite des travaux de reconstruction de lagare SNCF, du Bus à haut niveau de service(BHNS), de modernisation du Palais des fes-tivals et des congrès, de l’opération Cœur deRanguin avec la réalisation d’une « couléeverte », l’aménagement de la basse vallée dela Siagne pour sanctuariser le site, l’installationde vingt caméras supplémentaires de vidéo-protection, la rénovation des rues du centre-ville. Petits ou grands, ces travaux sont menésavec un seul objectif : l’intérêt général, celuide tous les Cannois.

« Nous luttonscontre le gaspillage pourréaliser le maximum d’économies »

L’école-jardin Marcel Pagnol ouvrira ses portes dès la rentrée 2013 aux écoliers du quartier de Ranchito.

Avec le nouveau centre aquatique de La Bocca, tous les Cannois auront accès dès cet été à un bassin olympique découvert de 50 mètres et à un bassin ludique découvert de 25 mètres avec pataugeoire pour les tout-petits.

ucher à leur pouvoir d’achat. »© Photomontage

© Photomontage

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 23

Page 24: Mars 2013 - Cannes Soleil

EDe vraies stars ! Forville, Gambetta, La Bocca… Les trois marchés de Cannessont les héros d’une campagne de communication lancée par la Ville poursoutenir les maraîchers et la production locale. À l’affiche : des jeux de motsgourmands et toniques qui titillent nos papilles et nos paniers. Allez, demainmatin, on fait tous notre marché !

Envie d’avoir la pêche ? Besoin de se fendrela poire ? C’est la faim des haricots ? Il vousmanque la cerise sur le gâteau ? Voiremême… Besoin de prendre le frais, ou en-core... Envie de voir la vie en roses ? Lesadages détournés se transforment en mes-sages assumés pour inviter les Cannois àarpenter le carreau de leurs marchés lo-caux. Une démarche de soutien au com-merce de proximité qui n’est pas nouvellepour la municipalité, comme l’expliqueSylvain Dony, directeur adjoint-adjoint dudépartement communication de la Ville, àl’origine de la campagne : « Depuis 2008,

malmenées par la crise et par l’attrait deplus en plus important du consommateurpour l’achat en ligne. »

Six accroches sympathiquesPour apporter son aide aux maraîchers, dontl’activité traditionnelle fait partie intégrante del’identité de Cannes, et qui est mise à mal parla concurrence de la grande distribution, la Villea donc renouvelé l’initiative avec, cette fois-cià l’honneur, les marchés Forville, Gambetta etde La Bocca, déclinés au gré de visuels colo-rés gorgés de soleil et de bonne humeur. « Unpeu comme les étals des marchés ! souligneMarie-Julia Masse, responsable de la com-munication municipale. « Nous avons cherchéà concevoir une campagne dynamique, rafraî-chissante et décalée tout en restant au cœurmême du sujet, avec six accroches sympa-thiques, écrites dans une typographie ludiqueet originale, sur le thème des fruits et légumes,mais aussi des poissons issus de la pêche lo-

cale et des fleurs. Toutes sont soulignées parun message clair : faites votre marché ! » Pouroffrir à l’ensemble une belle visibilité, la cam-pagne se décline sur l’ensemble du mobilierurbain de la Ville de Cannes, dans les différentsmédias municipaux (www.cannes.com, LeMois à Cannes et… Cannes Soleil !) et jusquesur les marchés dont les halles ont égalementété pavoisées. L’affichage sera repris périodi-

quement de façon récurrentepour pérenniser cette opérationde soutien aux couleurs de la-quelle tous les marchés sontégalement pavoisés. Alors àvos paniers ! Soutenez vousaussi les maraîchez et petitscommerçants ! Laissez-voustenter par la gamme variée des

produits frais présents sur nos marchés etpar l’ambiance chaleureuse de nos carreauxcannois. C’est la patate assurée !

nous réalisons chaque année une cam-pagne de communication au momentdes fêtes de Noël sur lethème Cannes, galerie mar-chande à ciel ouvert, pour in-viter le public à acheter sescadeaux chez les commer-çants cannois. Cette nouvelledémarche, comme les précé-dentes, s’inscrit, dans le cadredes nombreuses mesuresmenées par la municipalité en faveur du dé-veloppement économique, et notammentdu soutien aux petites entreprises souvent

« Une campagne dynamique, rafraîchissante et décalée »

Événement

24 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Les marchés cannoistiennent le haut du carreau !

Les messages sedéclinent sur les

marchés Forville...

... Gambetta, ... et de La Bocca.

Page 25: Mars 2013 - Cannes Soleil
Page 26: Mars 2013 - Cannes Soleil

Cannois du mois

Avec sa professeure de braille, JacquelineDicharry.

Depuis l'âge de 6 ans, la pianiste non voyante YuliyaDzyuba évolue de concerts en récitals, sur les plus bellesscènes de la région, de Cannesà Monaco. Grâce au soutien de nombreuses associations,comme l’Inner Wheel, qui organise le 30 mars prochainune soirée théâtre à son profit,la jeune prodige a réussi à perfectionner son art, malgréles obstacles liés à son handicap. Aujourd'hui âgée de 17 ans, cette virtuose d’exception est promise à ungrand avenir de concertiste.Récit d'un parcours atypique.

NTrès vite, les progrès sont visibles. Elle y ap-prend à se présenter en public, à faire desauditions. La jeune pianiste s'entraîne avecassiduité et fait son premier concert au Palm

puisse prendre en compte sa particularité,Un jeune professeur, Lionel Sauze, lui ensei-gnera pendant deux ans la musique, sanspartition, en utilisant uniquement l'audition.« Elle a l'oreille absolue, souligne la maman.Elle a un sens du son très fin. Elle connaît demanière innée le solfège. » Ré mineur, fadièse ou sol bémol... Les notes n'ont pas desecret pour Yuliya.

un talent précoceMais la méthode devient vite trop limitée.« Le but n'est pas de répéter toutes les mu-siques. Il fallait aller plus loin pour qu'ellepuisse progresser encore. » Victoria entre encontact avec Jacqueline Dicharry, une pro-fesseure non voyante qui exerce à Nice.Celle-ci va initier Yuliya au braille musical. Pa-rallèlement, elle suit des cours au Conserva-toire de musique et de théâtre de Cannes.

« Nous nous sommes vite aperçus qu'elleaimait beaucoup la musique, raconte Victoria,la maman de Yuliya, d’origine ukrainienne.Nous lui avions offert un petit piano en jouet,quand elle avait deux ans. Au début, elle afait de la musique avec un seul doigt, puisspontanément, elle a joué des choses pluscompliquées. » La petite Yuliya fait preuved'un talent rare, rapidement détecté. « Unjour, un accordeur de piano est venu cheznous et l'a entendue jouer. Il nous a dit qu'elleétait vraiment douée et il nous a aidés à trou-ver un professeur. Elle avait déjà une mémoiretrès développée. Dès son plus jeune âge, elleécoutait une seule fois la musique et elle sa-vait immédiatement la reproduire. » À son ar-rivée en France en 2002, Yuliya est contactéepar la presse locale. Dans un article élogieux,la journaliste lance un appel pour trouver à lapetite fille non voyante, un professeur qui

26 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Yuliya a un sens du son très fin.

la lumière au bout desYuliya

Dzyuba :

Page 27: Mars 2013 - Cannes Soleil

L’Inner Wheel de Cannes présente, Panique au Ministère, interprété par la compagnie Coup de Théâtre, samedi 30 mars, à 20 h 30, à l'Espace Miramar. Une soi-rée théâtrale destinée à récolter des fonds pour les en-fants atteints d'un handicap. Cette pièce de boulevardde Jean Franco et Guillaume Mélanie voit évoluer despersonnages hauts en couleurs au sein du ministère del'éducation nationale. Un cocktail explosif et drôle,

avec Pascal Briend, Alain Demaret, FrançoiseGrandvoinet, Richard Humbert, Chantal Rivoire,Alexia Sauvard et Johan Schies. Deux heures de rires et de répliques débridées qui ont déjà séduit la France entière... et le public cannois !Espace Miramar, angle rue Pasteur / Bd Croisette Rens. et réservations au 06 98 32 19 16ou 04 93 46 70 05

Beach, dès l'âge de six ans. Puis, les récitals etles concerts s'enchaînent : à l’espace Miramarpour le Rotary club, un dimanche par mois àl'hôtel Majestic pour le Cercle musical deCannes, qui aide à promouvoir les jeunes ta-lents de la région, ou deux fois par an à Nicepour l'association Mozarht, qui soutient lapratique des différents instruments de mu-sique et l’apprentissage du solfège en braille.Des expériences très formatrices : « Elle jouede manière plus professionnelle, avec plus dedétails, souligne Victoria. Elle est très à l'aise enconcert, que ce soit seule, à quatre mains, entrio ou avec un orchestre. » En mai 2012, elleremporte même le grand prix du Festival inter-national de l'art « Jeunes étoiles de Cannes ».

Entre l'Institut d'éducation sensorielle de Nice,où elle suit sa scolarité et ses répétitions,Yuliya a un emploi du temps très chargé. Trèsdouée pour les langues, elle parle couram-

ment l'anglais, l'italien, le russe. Elle apprendaussi à gérer la vie quotidienne. « Une foispar semaine, les enfants de l'institut sont ac-cueillis dans une école ordinaire, où ils peu-vent être en contact avec d'autres enfants etpartager leurs activités, précise Victoria. Ilssont tous complémentaires. Yuliya a beau-coup de succès lorsqu'elle chante et jouedu piano. »

des études musicales coûteusesDepuis la rentrée, Yuliya prend des cours auConservatoire national à rayonnement régio-nal de Nice. Amédée Briggen, sa professeuredu conservatoire, coordonne le travail avec laprofesseure de braille. Un gros travail de re-cherche est mené pour trouver les partitionsréalisées sur commande à Paris, qui coûtentchères. Heureusement, les associations ré-pondent toujours présentes : « Il y a deux ans,l'association du Cercle musical de Cannes amême financé un appareil pour permettre àYuliya de jouer sur un piano silencieux, inso-norisé. » Pour participer au financement deses cours et de partitions en braille, l'associa-tion Inner Wheel organise le 30 mars unegrande soirée théâtre. Cette association in-

CatherineRouland-Glemot,présidente de

l’Inner Wheel deCannes, redouble

d’efforts pour collecter desfonds dont

bénéficieront lajeune fille et

d’autres enfantsatteints de handicap.

ternationale féminine de bénévolat et service,qui se mobilise régulièrement en faveur denombreuses causes solidaires, a concentréson action, cette année, sur l'aide au handi-cap. « Il y a beaucoup à faire dans ce do-maine, précise la présidente de l’Inner Wheelde Cannes, Catherine Rouland-Glemot. Pour

l’association, la compagnie Coup dethéâtre a tout de suite accepté dejouer bénévolement afin de récolterdes fonds destinés aux enfants handi-capés. « Nous souhaiterions égalementparticiper à l'achat d'un ordinateur enbraille pour Yuliya. C'est un gros inves-tissement de 6 000 euros, et nous lan-çons un appel aux associations pourfinancer ce projet. » La mobilisation estgrande pour atteindre ce nouvel objec-tif (voir encadré ndlr). Pour que, loin de

toutes ces contraintes techniques et finan-cières, de Bach à Beethoven, Chopin, Mozartou Schubert - dont elle connaît l'ensembledes répertoires - aux musiques folkloriquesrusses ou aux chansons de Jean-JacquesGoldman et Elton John, Yuliya continue serei-nement d’entraîner ses auditeurs dans uneféerie de notes, de rythmes et de mélodies.

« Dès son plusjeune âge, elle savait immédiatementreproduire la musique »

Yuliya Dzyuba, aux côtés de troisautres jeunes musiciens cannois,John Gade, Alain Pietka et Stéphane Salort, se produira le 6 avril à 18 h 30 au Clos des Roses à Fréjus lors d’un concert-vernissage organisé par leur professeur au CNRR de

Nice et par Bernd Preiss, créateur de « fractales », véritable concept artistique (http://www.fractal-fineart.com), le concours de l’association ArtAzur – Au-delà du regard. Une soirée dédiée à leur talentpour récompenser leur mérite.Rens. et réservations : 06 73 91 96 63

Yuliya en concert

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 27

grande soirée théâtre de l’inner Wheel au profit des enfants handicapés

doigts

Page 28: Mars 2013 - Cannes Soleil

DEn fondant en 2008, Ad AstraFilms, David Guiraud et SébastienAubert avaient un but principal :démontrer qu’installer une maison de production de films à Cannes était possible et quenotre ville pouvait être un viviercréatif dans ce domaine. Cinqans après, jour pour jour, le pariest réussi, puisqu’outre descourts-métrages sélectionnés,comme le mois dernier à Sundance (voir encadré) et primés dans les plus grandsfestivals, la société prépare son premier long-métrage pourcet été. Un happy end qui n’estpourtant, et heureusement, que le commencement.

C.S. : C’est d’ailleurs l’un de vos propresfilms qui a étrenné la société ?D.G. :Oui, Le Tonneau des Danaïdes. Mais ja-mais nous n’avons envisagé de créer une so-ciété uniquement pour ce film. Dès le départ,il était clair que nous voulions produire et dis-tribuer sur le long terme. En revanche, il nousa servi de carte de visite car nous l’avonstourné de la manière la plus professionnellequi soit, à l’étranger, au Maroc, en 35 mm. Lamusique a été enregistrée par l’orchestre phi-

larmonique de Bratislava, etc.

C.S. : Vous défendez un court-métrage professionnel de qua-lité, loin de l’image du film decopains tourné bénévolement ?D.G. : Ce genre de film de bricet de broc existe encore unpeu, mais le court-métrage au-jourd’hui est une œuvre en soi,un peu comme l’est une nou-

velle par rapport au roman, même s’il sertaussi à montrer ce qu’un réalisateur peut faire.Chez nous, il y a autant de soin apporté à uncourt qu’à un long. Et tout le monde est payé.

C.S. : Un exploit si l’on considère que lecourt n’a quasiment plus aucune visibilité ensalles. Quelle est sa viabilité économique ?D.G. : Il ne faut se faire aucune illusion, on ne

David Guiraud croyait dur comme fer à sonaventure cannoise, bien avant que les faits nelui donnent raison. « Nous sommes originairesde la région et nous avons pensé que Cannes,capitale du cinéma, ce n’est pas un sloganpour dix jours par an seulement. Cela parle àtous les professionnels, c’est une carte de visiteen soi d’y être installé. Et puis à Paris, le mar-ché du court-métrage est sclérosé : trop demonde, trop de films. » Le jeune homme faitle point avec nous sur l’actualité et les projetsde la société, qui a déjà eu deuxfilms qualifiés pour les Oscarset dont l’une des dernières pro-ductions, Social Butterfly, a étéacclamée au tout récent festi-val de Sundance.

Cannes Soleil : Quelles sontles activités de l’entreprise ?David Guiraud :Nous sommesproducteurs et distributeurs, ycompris dans ce cas de films produits pard’autres. Nous venons également de créerune seconde société Films 06, spécialiséedans le film d’entreprises, plus particulière-ment celles de notre région. Et enfin, nouspréparons notre première production de long-métrage, le premier film d’une réalisatricegéorgienne, en coproduction avec son paysd’origine. Je suis également réalisateur.

« La vie d’uncourt-métragese déroule dansles festivals et à la télévision »

TRIOMPHER À SUND

Cinéma

Sur le tournage de Social Butterfly.

Sébastien Aubert et David Guiraud (au premier plan) : l’avenir est à eux.

Ad Astra Films : produire à Cannes,

Page 29: Mars 2013 - Cannes Soleil

Le festival de Sundance, créé parRobert Redford dans la station de skide Park City dans l’Utah, est le plusgrand rendez-vous mondial du cinéma indépendant. Côté court-métrage, ils étaient plus de huit milleà espérer une sélection. C’est direl’exploit réalisé par Social Butterfly,le film de Lauren Wolkstein, produitpar Ad Astra Films, avec qui la réali-satrice prépare son premier long.Une part de l’équipe était sur place,en janvier dernier. « Social Butterflya connu un vif succès, précise Sébastien Aubert : les quatre repré-sentations furent quasiment toutescomplètes et chaque fin de projectionsaluée par des applaudissementsnourris. Les questions-réponsesentre le public et l’équipe du film furent l’occasion d’échanger sur lathématique, le tournage, mais sur-tout de parler des projets de longsmétrages de la société et de la

réalisatrice. De nombreux bloggeurset médias américains, dont le LosAngeles Times, ont salué le film et la performance de ses comédiens. »Et Laura Wolkstein a eu droit à sondéjeuner avec le maître des lieux lui-même, le grand Robert Redford.Pas une Arnaque de rencontrerGatsby le magnifique.

Social Butterfly en vedette à Sundance

peut pas gagner d’argent avec un court-métrage, juste retomber sur ses pieds. La vied’un film se déroule dans les festivals et à latélévision, la programmation en salles ayant,effectivement, quasiment disparu sauf parfoisen dehors des grands circuits, chez quelquesindépendants. Notre mission, en tant que pro-ducteurs et - surtout pour cette partie là dutravail - distributeurs est de montrer le plus

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 29

possible les films, notamment à travers lesfestivals, y compris les plus importants. Et deles vendre aux chaînes de télévision, dont lenombre a heureusement explosé, selon unegrille tarifaire à la minute.

C.S. : Vous venez donc également de créerune branche consacrée au film de commu-nication pour les entreprises de la région,Films 06.D.G. : Oui, tout à la fois à travers le film d’en-treprise classique, mais aussi avec le film ditde team-building. Il s’agit d’aider les salariésqui participent aux journées de cohésion or-ganisées par l’entreprise, style stage de survieou de kayak, à tourner un film où l’on redistri-bue les rôles habituels de chacun, salarié oudirigeant. C’est une expérience qui favorisevraiment la découverte de l’autre.

C.S. : Ad Astra fait partie des sociétés quibénéficient des locaux de la pépinière d’en-treprises créée sous l’impulsion de la mu-nicipalité cannoise.D.G : Nous en sommes très heureux et nousremercions vraiment David Lisnard, le premieradjoint au maire, d’avoir initié cette création.Cela nous donne d’excellentes conditions detravail dans des locaux neufs. Et lorsque nousdéménagerons sur le site de Bastide rouge,cela sera passionnant d’échanger avec d’au-tres entreprises du monde de l’image. Celapeut même faire naître un véritable pôle decréativité et inciter de nombreuses produc-tions de l’extérieur à venir tourner à Cannes.

f Ad Astra Films, Cannes 2000, 29 boulevard de la Ferrage, 06400 Cannes.www.adastraa-films.com

ANCE De gauche àdroite : Élodie

Coudert (scripte),Camille Claris (comédienne),

Lauren Wolkstein(réalisatrice), Rim Laurens

(compositeur) etSébastien Aubert

(producteur).

Une scène extraite de

Social Butterfly.

Page 30: Mars 2013 - Cannes Soleil

Ville

de

Can

nes

- D

épar

tem

ent c

omm

unic

atio

n -

Fèvr

ier

2013

Page 31: Mars 2013 - Cannes Soleil

Avec son premier roman Au soleil des homicides cannois,Monique Millet a relevé un double défi. Celui de l'écriture et celuide la maladie. Atteinte d'un cancer, Monique, ou Elisamm de sonnom d'auteur, a tourné avec ce livre, les pages douloureuses desa propre histoire, mettant en lumière une nouvelle femme plusforte et prête à prendre tous les risques.

perdu vingt ans de ma vie. Avec la maladie, j'airéfléchi et je me suis demandée pourquoi avoirchoisi cette voie ? À force de se protéger onn'ose plus rien... » Aujourd'hui, elle n'a qu'unseul credo : « Vivre pour sa passion, c'est vivrepour de bonnes raisons. » Sa passion, justement, c'est l'écriture : « Depuistoute petite, j'ai toujours écrit. J'ai écrit un recueilde poèmes, que je n'ai pas voulu faire publier.J'ai écrit un essai érotique, je me suis même es-sayé au théâtre, mais je n'ai jamais terminé lapièce. » Les voyages et les arts l'attirent aussi.Modèle pour photographe, danseuse clas-sique, musicienne, Monique a multiplié les ex-périences artistiques. « Petite, je me prédestinaisà la danse classique que j'ai pratiquée jusqu'àl'âge de 15 ans. » Mais des problèmes desanté ont eu raison de son ambition... Après son opération et sa chimiothérapie, ellese remet à l'écriture. « Pendant mon année« sabbatique », j'ai écrit dix-huit pages, ça a étéle déclic. » Après avoir terminé les soins, elles’attelle à la tâche. Tous les jours, « sauf pen-dant les vacances scolaires », la convalescentepoursuit son rêve : écrire un roman. « L'essen-tiel est d'aller jusqu'au bout. J'ai longtempstourné autour de ce projet de roman avant deme lancer. » Une fois engagée, plus rien nel'arrête : « J'écris dès le matin, un peu moinsl'après-midi où je sors pour m'évader. La nuit,si ça me réveille, je me lève pour écrire. C'estcomme une sorte d'écriture automatique. Jevisualise les scènes comme dans un film, jeconstruis l'intrigue et je crée les personnages,avant de rédiger. » La publication de son roman est pour elle, unegrande source de satisfaction. « J'ai finalisél'objet de convoitise. Je peux enfin l'avoir dansmes mains. Ce n'est plus du virtuel. Les lecteurs

J« Je dédicace ce livre aux victimes d'assassinat ».déclare Monique. Malgré les épreuves, cettefemme active, maman de trois enfants âgéesde 21, 14 et 8 ans, estime avoir beaucoup dechance : « Contre la maladie on peut se battre,là, on ne peut pas », ajoute-t-elle en pensantaux familles des victimes. Dans son roman autitre équivoque, à la fois sombre et lumineux,Au soleil des homicides cannois, Monique meten scène la disparition d'une jeune fille, sur fondd'histoire d'amour. « La journaliste Sandra vaprendre en main l'enquête auprès du commis-saire de police. Plusieurs intrigues vont se gref-fer à la trame d'une histoire familiale pour mieuxdérouter les lecteurs et ceux qui mènent l'en-quête ». Dans un suspens savamment distilléau fil des pages, l'auteure entraîne le lecteur àtravers les quartiers cannois, les lieux familiersde la ville, pour déjouer les pièges des appa-rences, découvrant la noirceur des âmes, là oùon ne l'attend pas. Comme son personnageprincipal, dont la vision évolue au gré des ré-vélations, le regard de Monique semble aussis'être métamorphosé. « Le cancer a modifiéma vie », affirme-t-elle catégoriquement. De-puis son opération et le traitement de chimio-thérapie, elle fait fi de tous les regrets, detoutes les limites, de toutes les barrières. Ac-tuellement en état de rémission, elle apprendà vivre autrement, intensément. « Je veux toutrisquer pour n'avoir aucun regret. »

vivre pour sa passion Ancienne employée de poste, Monique portesur son passé un regard intransigeant. « Onm'a toujours dit de ne pas prendre de risque, »raconte-t-elle. « Quand on est fonctionnaire,tout est cartésien. Je m'étais pliée au moule,par facilité ou fainéantise. Je regrette, j'ai

Monique Millettourne les pagesdu passé

m'ont fait des compliments. L'intrigue les tienten éveil jusqu'à la fin du livre. Certains me disent :«C'est bien écrit », « Ça se lit facilement ». D'au-tres me demandent : « À quand la suite ? »

Son combat contre la maladie Aujourd'hui, Monique veut continuer à écrire.Elle est déjà en train de finaliser son deuxièmeouvrage, un roman semi-autobiographique surson expérience de la maladie. « Je suis têtueet bornée et je sais que j'irai jusqu'à Paris s'il lefaut pour le faire publier. Dans ce livre, plus in-time, j'explique ce que j'ai vécu, le protocole,l'hôpital... Je romance aussi à travers des flashbacks, des histoires... »La mort est un sujet auquel elle pense, maisqui n'est pas obsédant. Elle écrit surtout pourles autres, pour les soutenir, les mettre engarde aussi contre la progression de la maladiedont on ne se rend pas toujours compte. « J'ai

vécu avec d'autres malades et je saisqu'ils n'ont pas toujours le même moralque moi. Je suis née cool et clown !J'ai toujours du recul par rapport auxchoses. J'ai l'impression d'avoir vécudeux vies en parallèle, une vie activeet une vie lunaire, imaginaire. » Uneforce qu'elle souhaite partager avecles autres et surtout avec ses enfants :

« Aujourd'hui, j'assume qui je suis, il étaittemps ! J'ai envie d'être lue et d'être en accordavec moi-même. Je veux laisser quelque chosede palpable à mes enfants. »

f Au soleil des homicides cannoisÉditions Les sentiers du livre, disponible àLa Fnac, Amazon.fr et Chapitre.com

Son roman Au soleil des homicides cannois a pourthéâtre Cannes,une ville qu'elle a définitivementadoptée, depuisl'âge de 16 ans.

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 31

AU SOLEIL DES HOMICIDES CANNOIS :

« Je veux toutrisquer pourn'avoir aucun regret »

Page 32: Mars 2013 - Cannes Soleil

Handicap

Lappareillées et portent une prothèse audi-tive muni d’une position « T » qui leur per-met de bénéficier des systèmes de boucleauditive. « Là encore, l’information fait sou-vent défaut, précise Christian Guittet. Cer-taines personnes ne savent même pas queleur appareil est compatible avec les bou-cles auditives. Bien sûr, toutes les prothèsesn’ont pas de position «T» mais parfois ellesen ont une qui n’a pas été activée par l’au-dioprothésiste. D’où l’importance d’être bieninformé. » Après son accident, ChristianGuittet a pu bénéficier d’une technologie depointe : les implants cochléaires. Ils lui per-

mettent d’entendre à nouveau, mais l’obli-gent malgré tout, en raison de la gravité deson handicap, à fournir un effort de concen-tration important pour comprendre ses in-terlocuteurs : « Imaginez qu’un étrangers’adresse à vous dans sa langue. Moinsvous connaissez cette la langue, plus vousavez besoin de vous concentrer sur ce qu’ildit, de regarder ses lèvres prononcer lesmots. Et le bruit ambiant vous gêne terrible-

La surdité de Christian Guittet remonte àdécembre 2003. Renversé par un chauf-fard, ce fonctionnaire européen qui mèneune vie agréable voit brutalement ses deuxoreilles internes détruites, perd son équili-bre vestibulaire et devient totalementsourd. Il bascule alors dans un univers desilence que les entendants ne peuventimaginer : « On parle souvent des sourdsen général. Mais il y a deux catégories de per-sonnes sourdes, explique Christian Guittet.Celles qui sont nées sans pouvoir entendre– l’apprentissage de la langue parlée et l’ac-cès à l’éducation ont généralement été dif-

ficiles pour elles en raison de l’importanceaccordée à l’oral dans l’enseignement – etcelles qui, après avoir mené une vie « nor-male », sont devenues sourdes ou malen-tendantes, soit 6 millions de personnes enFrance. Les gens associent souvent la sur-dité à la langue des signes alors qu’il y abeaucoup de « devenus sourds » qui ne laconnaissent pas et n’envisagent même pasde l’apprendre ! » Nombre d’entre elles sont

Les boucles d’induction magnétiques – communémentappelées boucles auditives –

permettent aux personnessourdes appareillées de bénéficier de meilleuresconditions d’écoute et

d’assister à des spectaclesculturels. Le Palais des festivals et des congrès

et les salles municipales sontnotamment équipés de cettetechnique encore trop rare

dans les lieux publics. Christian Guittet, Cannois

d’adoption et sourd à la suited’un accident, membre de laCommission communale pour

l’accessibilité, a testé ces « boucles » cannoises, et nous fait part de son expérience. Rencontre.

BOUCLES MAGNÉTIQUES AUDITIVES :

L’espace Miramar bénéficie de la boucle auditive.

LES SALLES CANNOISES

32 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Christian Guittet

Page 33: Mars 2013 - Cannes Soleil

ment. » Inutile donc de préciser la difficultépour quelqu’un qui entend peu ou pas dutout de suivre un spectacle. D’où l’utilité dela boucle auditive : elle transmet directe-ment à la prothèse le son diffusé dans lasalle, sans qu’il ne soit « pollué » par lesbruits de fonds et autres échos qui y rè-gnent habituellement.

équiper et informerChristian Guittet a découvertle principe de la boucle audi-tive alors qu’il s’exprimait lui-même sur son expérienced’implanté chochléaire lorsd’une conférence. L’auditoireétait principalement com-posé de personnes sourdesou malentendantes et la salleétait bien évidemment équi-pée de la boucle. Cultivé,amateur de cinéma et descène, il découvre que mal-gré son handicap, il lui estpossible d’assister à un spectacle, d’allervoir un film. Et pourtant… : « Les lieux pu-

L’office du tourisme du Palais est équipéd’une boucle auditive. Un câble génère unchamp magnétique capté par la prothèseauditive en position « T ».

blics – et notamment de salles de specta-cles – équipés de boucles magnétiques sontencore trop rare, déplore-t-il. Parfois, l’endroitest équipémais l’information est inexistante.Ou encore les boucles ne sont pas bran-chées. » Christian Guittet a donc été trèsheureux d’apprendre qu’à Cannes, où ils’est installé en 2006, plusieurs salles pu-bliques bénéficient de boucles. Au Palaisdes festivals et des congrès par exemple,

quatre-vingt-deux siègeset trois strapontins dans leGrand auditorium, ainsi quequatre-vingt-neuf sièges etsept strapontins au théâtreDebussy, permettent auxpersonnes appareillées desuivre les spectacles. Invitépar l’équipes du Palais à vé-rifier le fonctionnement dudispositif, Christian Guittet asalué son efficacité : « Nousavons constaté ensembleque la boucle magnétique

équipant le Grand auditorium fonctionneparfaitement et peut apporter aux sourds etaux malentendants – du moins à ceux béné-ficiant de prothèses auditives compatiblesavec le système – une qualité d’écoute aussibonne que possible compte tenu de leurhandicap. » Même constatation du côté del’espace Miramar où Christian Guittet a ré-cemment pu assister dans d’excellentesconditions à la conférence du chanteurAntoine donnée par l’association Connais-sance du monde. « La boucle fonctionnaitparfaitement, j’ai été ravi, d’autant que j’avaiseu auparavant deux expériences malheu-reuses dans la salle, qui ne remettaient pasen cause l’installation. Alors que j’étais venuvoir une pièce de théâtre, j’avais, en effet, ététrès mal reçu par une dame tenant la billette-rie pour la compagnie jouant ce soir-là : elleavait refusé de m’écouter. Une autre fois, laboucle étaint tout simplement éteinte. D’oùl’importance d’informer les techniciens et lesorganisateurs d’événements sur le dispositif ! »

D’autres lieux culturels cannois disposentd’une boucle magnétique auditive, tels lethéâtre de la Licorne ou encore le cinémaLe Raimu à La Bocca – une boucle acces-sible depuis ses 160 fauteuils est en coursd’installation suite aux récents travaux derénovation et devrait être opérationnellesous peu. « Je dois souligner que les effortsde la Ville de Cannes et du Palais dans cedomaine sont remarquables et que peu devilles en France sont aussi avancées dans cedomaine, » s’enthousiasme Christian Guittet,qui espère maintenant que le dispositif deboucle auditive se généralisera de plus enplus dans l’ensemble des lieux publics. Etque les personnes sourdes sauront enprofier. Tout simplement.

À L’ÉCOUTELe Grand auditoriumdu Palais des festivals et descongrès dispose de quatre-vingt-deux sièges ettrois strapontinséquipés d’uneboucle auditivemagnétique etsur lesquels une signalétique est apposée.

16e journéenationale

de l’auditionLe 14 mars aura lieu la 16ejournée nationale de l’audition. L’occasion de faire le point surses propres besoins et de mieux s’informer pour faciliter la vie de ceux qui ont des problèmes d’audition. Parmi les conseils à suivre pour s’adresser à une personne malentendante de lafaçon la plus efficace possible : parler face à elle, à voix égaleet naturelle en articulant, ne paslui parler depuis une autrepièce, ne pas parler en man-geant ou en fumant, laisser seslèvres bien visibles, réduire les bruits de fond. Rens. www.surdifrance.org et www.journee-audition.org

« Les efforts de la Ville et du Palais dans l’installation de boucles magnétiques sontremarquables »

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 33

Page 34: Mars 2013 - Cannes Soleil

F

Théâtre

Francis Huster a joué seul sur scène degrands textes et de grandes pièces bienavant que cela ne devienne une mode.L’Os de cœur, La Peste, Waterloo, Sachale magnifique, notamment, jalonnent unecarrière théâtrale exceptionnelle, destriomphes au Conservatoire aux plusgrandes scènes parisiennes en passantpar la Comédie-Française, la maison de ceMolière qu’il chérit par-dessus tout. Letemps passe et il ne change pas : pas-sionné, enthousiaste, toujours autant aimédu public. À quelques minutes d’entrer enscène, chaleureux et amical, incitant genti-ment au tutoiement, il prend le temps denous parler théâtre… et ballon rond.

Cannes Soleil : Le choix de Bronx ?Francis Huster : Une évidence. J’avaisénormément aimé le film, Il était une fois leBronx, joué et réalisé par Chazz Palminteri,et lorsque j’ai découvert que c’était égale-ment une pièce, j’ai immédiatement voulula jouer. Nous avons soumis le projet à Chazzqui a agréé l’adaptation d’Alexia Perimony.C’était très important d’avoir son accord carc’est une histoire autobiographique. Il a vrai-ment été témoin d’un meurtre étant enfant,n’a pas dénoncé le mafieux auteur du crimequi, en signe de reconnaissance, s’est oc-cupé de lui tout au long de son adolescence.

C.S. : Dans le film, la bande originale abeaucoup d’importance. En as-tu conservéla trace sur scène ?F.H. : Ah oui, évidemment. Il y a du JamesBrown, du Sinatra, du Bobby Womack, etc.Et grâce à la mise en scène de Steve Suissa,on y entend aussi tous les bruits de New-York. Si l’on y ajoute le décor de StéphanieJarre, devant un bar avec les lumières dela ville en arrière-plan, on est presque plusproche du cinéma que du théâtre. C’estmême du cinéma en 3D ! (rires).

C.S. : Pourquoi revenir régulièrement àce jeu en solitaire alors que tu es habi-tuellement un adepte des troupes et ducollectif ?F.H. : Parce que certains textes, certainesidées, me touchent de manière si person-nelle que j’éprouve le besoin de les défendrede cette manière. Dans Bronx, on parled’éducation, de tolérance, de réflexion de-vant les choix de vie, des sujets qui appar-tiennent à ce que j’estime le plus importantdans la vie. Et puis, Bronx au fond, parle desannées Kennedy, dont on va célébrer le cin-quantenaire de la mort, ces années où l’onpouvait croire à un monde meilleur.

C.S. : Tu viendras le 7 mars rencontrer lesélèves de la section théâtre du lycéeBristol. De nombreux comédiens se sontrévélés en sortant de tes cours. La trans-mission semble importante pour toi.

F.H. : Le théâtre, c’est un partage. Lorsquel’on est en osmose avec le public, lorsqu’onle fait rire, pleurer, réfléchir, c’est magique.Cette expérience, j’ai souhaité la faire vivreauprès des générations suivantes et entant que professeur ou leader de troupe, j’aitoujours voulu faire émerger le meilleur dechacun, les aider à devenir comédien oucomédienne dans ce que ça signifie deplus vital.

C.S. : Ta popularité auprès du public estimmense, sans jamais avoir sacrifié l’exi-gence de tes choix.F.H. : Je suis persuadé que choisir la qualité,se lancer des défis, se montrer exigeant,c’est se mettre justement à la hauteur du pu-blic. Si Michel Bouquet, Jean Piat ou RobertHirsch sont encore là, c’est parce qu’ils ont

construit une carrière remarquable, ne selaissant jamais voguer au fil du vent en gas-pillant leur talent. Combien de leurs contem-porains, populaires un temps par des choixfaciles, sont oubliés ? Cela a toujours étécomme ça. Regarde Molière : il y avait beau-coup d’autres auteurs qui avaient du succèsà l’époque mais c’est Molière qui reste parceque l’exigence l’emporte toujours.

C.S. : Comment juges-tu la situation duthéâtre en France ?F.H. : Je pourrais développer les problèmeséconomiques, l’opposition stérile théâtreprivé-théâtre public ou la frilosité des pro-ducteurs : par exemple, malgré nos deuxnoms, Éric-Emmanuel Schmitt a mis troisans à monter son Anne Frank où je joue lepère. Résultat : le succès est tel que je joueencore la pièce en alternance avec la tour-née de Bronx ! Mais de manière générale,je voudrais insister sur le fait que le théâtreen France se libère après les crises et nonpendant. Au fond, il épouse l’état d’esprit dupays et renaît après chaque bouleversementen se relevant en même temps que lui. Etaujourd’hui, c’est le pire ou le meilleur quipeut arriver et c’est exaltant de faire partiede cette période charnière.

C.S. : Des souvenirs de Cannes ?F.H. : Le Festival est une période de folie etde magie que j’adore. Et mon plus grandsouvenir n’est pas personnel : c’est letriomphe fait à Jean-Paul (Belmondo, ndlr)lorsque le festival lui a enfin rendu hom-

mage. Mon rêve serait qu’il le fasse égale-ment pour Delon. Mais Cannes, pour moic’est aussi l’AS Cannes. Je voudrais telle-ment voir ce club qui nous a donné tant degrands joueurs, revenir au premier plan.

C.S. : Toujours supporter du PSG ?F.H. : Ah mais je ne suis pas supporter duPSG, je suis LA légende des supporters duPSG ! (rires)… J’en ai bavé pendant long-temps, on me jetait des pierres à Marseilleet maintenant, on me doit enfin respect etconsidération, alors je savoure (rires)… Jecontinue aussi de jouer au Football Club del’Alma, mais à mon âge, je fais attention auclaquage ! (rires)

f Bronx, jeudi 7 mars à 20 h 30, Théâtre Croisette, 04 92 99 70 70.

Nouveau Gérard Philipe authéâtre, nouveau Belmondo aucinéma, les étiquettes n’ont

pas tenues et c’est tant mieuxpour lui et pour nous : FrancisHuster est Francis Huster etc’est très bien. Avec Bronx,

qu’il jouera le 7 mars àCannes, il lance un nouveaudéfi : jouer seul en scène dix-huit personnages différents.

Un homme se souvient de sonenfance et de son adolescence,entre mafia et droit chemin,

entre deux pères, le vrai,chauffeur de bus, et un

mafieux qui fascine le petitgarçon. Conversation en deux

actes avec un passionné :de théâtre… et de foot !

L’AS DE CŒUR

34- Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

© Ingrid Mareski

Francis Huster,

Page 35: Mars 2013 - Cannes Soleil

« Se lancerdes défis,se montrer exigeant, c’estse mettre justement à la hauteurdu public »

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 35

Page 36: Mars 2013 - Cannes Soleil

L notions de matières premières et de recy-clage. Au cours de la rencontre, les écolierssont invités à découvrir les différentes ma-tières avec lesquelles sont faits les embal-lages ménagers grâce aux dessins del’animatrice et aux sons qu’ils émettentavec le plastique, le papier, le verre oule métal. Très réceptifs face aux anima-teurs rompus à l’exercice, les tout petits

L’orchestre des matières. Tout un programmeque l’association Méditerranée 2000 estvenue présenter ce 21 janvier 2013 aux (très)jeunes élèves de la classe de madamePayre de l’école Marcel Pagnol à La Bocca.Un ensemble d’activités tout aussi ludiquesque pédagogiques, conçu autour d’un objec-tif : inculquer aux enfants – en l’occurrenceici dès la petite section de maternelle – les

« plane adfabilis quadrupei imputat

Pompeii, iamAugustus »

Les élèves de la classe de madamePayre de l’école maternelle MarcelPagnol à La Bocca, passionnés parl’animation l’Orchestre des matières.

Chaque année depuis dix ans,le SIVADES* en collaboration

avec Méditerranée 2 000, propose aux enseignants un

programme gratuit de sensibilisation des scolairessur les problématiques liéesau développement durable.L’initiative remporte un vif

succès dans les douze communes membres du syndicat intercommunal,

et notamment auprès des écoles cannoises,

comme en janvier dernierà l’école Marcel Pagnol.

Avec les Trophées du tri, qui fêtent égalementleurs dix ans cette année, le SIVADES et Méditerranée 2000 proposent un concours axé autour du développement durable entre les établissements scolaires volontaires. Cette initiative ludique permet de récompenser lesécoles qui souhaitent améliorer le tri sélectif. Lors de l’année scolaire 2011-2012, huit établissementscannois se sont inscrits au concours des Trophées du tri auquel ont participé 446 élèves. Le thème de cette année est Le tri sélectif : un jeu d’enfants ! Les enseignants sont invités à s’inspirer de nombreux thèmes comme le recyclage, le compostage, les impacts des

déchets sur l’environnement ou encore les éco-gestes, et à imaginer, avec les enfants, un jeu de société ayant pour but d’optimiser le tri sélectif. Pourtenter de remporter les nombreux prix mis en jeu, les conditions sont simples :il leur suffit de présenter leurs recherches au jury, à l’aide d’un carnet de bord,ainsi que le jeu réalisé. Les gagnants recevront de nombreuses récompensestelles qu’un éco-trophée, une dotation financière, un tee-shirt, le 2e tome de la BD : Les Tribulations d’Elliot et une sortie pédagogique et sportive d'unejournée, qui sera offerte à l’ensemble des lauréats. Attention ! Les enseignants des écoles cannoises peuvent encore s’inscrireaux Trophée du tri 2013, mais seulement jusqu’au mois d’avril.

36 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Le tome 2 de la BD du SIVADES Les Tribulationsd’Elliot est conçu autour du respect de l’environnement et sera remis en exclusivité auxlauréats de la 10e édition du concours des Trophées du tri.

dans les éLe tri sélectif : un jeu d’enfants !

dix ans de sensibilisation

SIVADES :

Page 37: Mars 2013 - Cannes Soleil

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 37

Développement durable

se prêtent volontiers au jeu. Car là est lesecret : apprendre en s’amusant.

42 000 enfants sensibilisésDepuis dix ans, les interventions du SIVADESvia Méditerranée 2000 dans les écoles sesont généralisées. En tout, au cours de cettedécennie et dans l’ensemble des communesmembres du syndicat intercommunal, plus

de 42 000 enfants ont été sensibilisés audéveloppement durable dans le cadre de ceprogramme proposé gratuitement aux en-seignants. Dans les écoles cannoises, entrejanvier 2011 et février 2013, 3 936 élèvesont participé aux 122 animations deman-dées par les enseignants. Les valeurs commel’éco-citoyenneté, le respect de l’environ-nement ou la gestion des déchets sont ainsitransmises aux enfants. Pour accompagnerles écoles volontaires dans cette démarche,une trentaine de modules pédagogiquesleur sont proposés en classe ainsi que la vi-site des équipements SIVADES, comme ducentre de tri de La Bocca toujours trèsspectaculaire à découvrir, la mise à dispo-sition d‘un composteur et enfin la possibilitéde participer au concours « Les Trophées dutri » (voir encadré). Ce programme inclutégalement des activités diverses et variéestelles que le théâtre ou des ateliers de fa-brication. Une belle opportunité pour lespetits citoyens en herbe de devenir desadultes éco-responsables.

coles

*Syndicat intercommunal pour la valorisation des déchetsdu secteur Cannes-Grasse.

« Les valeurscomme l’éco-citoyenneté etle respect del’environne-ment sont

transmisesaux enfants »

Page 38: Mars 2013 - Cannes Soleil

LLa création des Allées, telles que nous lesconnaissons, date de 1848 : cette année-là,en effet, les terrains de La Marine où ellesseront tracées, sont assainis, nivelés, plantésd’arbres et on leur donne le nom d’AlléesRépublicaines. Mais leur véritable histoirecommence bien avant.

platanes et palmiers, dattiers et acaciasAu début du XIe siècle, se trouvait là le port deCannes (portu de Canue), en fait une plage por-tuaire située à l’embouchure marécageuse desruisseaux qui descendaient des collines. À lafin du Moyen âge, sur cette plage étaient ins-tallées dix-neuf boutiques dont les magasinsde la gabelle comtale du sel et des myrtes ; aunord de la plage, c’était le palsatium (d’où vientle mot Poussiat) où étaient plantés des pieuxd’amarrage des bateaux et où on y étalait lesfilets, «als Trains». L’ensemble s’appelait autre-fois La Marine. Au XVIIIe siècle, celle-ci estplantée d’un Arbre de la Liberté, d’une rangée

Les Allées, cœur de la Alors que le Printemps arrive, Cannes Soleil a choisi de retracer l’histoire d’un de ces lieuxde promenade que lesCannois aiment à fréquenter lorsque lesjours allongent, à l’ombredes grands arbres, en attendant l’été et les soirées passées en terrasse. Une ba lade dans le temps en deuxparties, au rythme du piéton, que nous vous proposons grâce aux Amisdes Archives de Cannes,auteurs de ce texte.

Histoire

38 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

« Cannes reçuttriomphalement le Président de la République,Félix Faure, le 3 mars 1896 »La rue Félix-Faure

Le célèbre kiosque à musique. Vue sur les Allées et le Mont-Chevalier.

Page 39: Mars 2013 - Cannes Soleil

d’ormeaux et de micocouliers, que la routeroyale 97 longera après 1752, et s’appelait leCours. En 1848, on plante des dattiers, micocouliers,acacias, ormeaux, et un nouvel Arbre de laLiberté à l’emplacement de l’ancien. La partienord se divise en Grand Cours, de l’extrémitéouest à la maison Ricord (actuellement Bras-serie des Allées et Mac Donald) et Petit Cours,qui deviendra Place des Palmiers, de cette mai-son jusqu’à la maison Gazielle.Cent platanes sont plantés en 1857 et plustard, des palmiers. En mars 1868, à l’instigationdu duc de Vallombrosa, président de la Sociétéd’horticulture de Cannes, on établit un jardind’acclimatation divisé en trois parties : au cen-tre un grand bassin avec jet d’eau et cygnesblancs, à chaque extrémité une fontaine jail-lissante ; celle de l’est, œuvre du sculpteurMaturin Moreau, issue de la fonderie du Vald’Osne en Haute-Marne, la plus importante auXIXe siècle, sera déplacée en 1878, là où nousla voyons encore, place de Gaulle (autrefoisplace du Chantier puis des Îles). Celle del’ouest, déplacée aussi, occupera le centrede la place de l’Hôtel de Ville, devenue placeCornut-Gentille. Mais déjà les Allées, dénom-mées Impériales en 1860 à l’occasion duvoyage de Napoléon III, sont devenues le cœurde la vie cannoise. Que s’y passait-il donc ?

un véritable centre de commerceD’abord, c’était un centre de commerce oùse tenaient quotidiennement les marchés,viandes et poissons à l’ouest, légumes et fruitssur le Petit Cours ; fleurs aussi, auxquelles lamunicipalité attribua des pavillons en août1886. Le 14 septembre, c’est la foire de la

nelle en l’honneur d’une personnalité ; c’esttoujours les Allées qui servent de cadre : ainsiquand on célébra avec une pompe inouïe lecentenaire de lord Brougham, du mardi 15 audimanche 20 avril 1879, et qu’on en profitapour inaugurer sa statue, encore en place denos jours. De même, lorsque Cannes reçuttriomphalement le Président de la République,Félix Faure, le 3 mars 1896, lors de son voyagedans le sud-est. Mais les Allées, c’était aussiun lieu de rencontre quotidienne pour les Can-nois. La Ville s’était employée à en faire uneplace publique agréable : vingt-cinq bancs enbois et en fonte depuis 1856, six candélabresau gaz après 1864. Tout cela favorisait la pro-menade et les échanges. Il ne faut pas oublierles édifices de prestige qui embellirent etembellissent toujours les Allées : le SplendidHôtel, l’immeuble de la brasserie des Allées, lekiosque à musique et l’Hôtel de Ville, sur lequelnous reviendrons le mois prochain.

Sainte-Croix ; le 18 décembre celle de la Saint-Nicolas. Mais voici des manifestations plus fré-quentées : deux fois par semaine au kiosque,la Musique municipale se fait entendre. Les Allées, après 1880, servent deux joursdurant à la célébration de la Fête nationale :défilés des pompiers, des gymnastes, des mu-siques ; distributions des prix aux écoles com-munales, jeux populaires sur terre et sur mer,bal. En janvier tous les deux ans, c’est une mer-veilleuse exposition horticole sous une tente ;des prix y sont décernés. En 1897, le premiercarnaval envahit joyeusement les Allées et lefera désormais chaque année. À partir de1913, on verra même des concours hippiquesen bordure des Allées, sur la Pantiero. Mais ilpeut se produire une manifestation exception-

vie cannoise

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 39

Un lieu historique de promenade pour les Cannois.

Texte de Michelle David - Les Amis des Archives de Cannes

Le port. La mer et le port bordent les Allées.

Page 40: Mars 2013 - Cannes Soleil

VuàCannes

le conSeil cannoiS de concertation

dévoile SeS propoSitionS Le 24 janvier dernier, le Conseil c

annois de concertation tenait sa séance

plénière au théâtre de La Licorne. L’occasion pour cette assemblée con

sultative

regroupant plus de deux cents Cannois bénévoles de présenter ses

préconi-

sations au député-maire Bernard Brochand et à David Lisnard, premie

r adjoint

au maire. Parmi les nombreuses propositions soutenues par les huit

groupes

de travail : des partenariats stratégiques entre associations et ent

reprises,

l’organisation d’une journée loisirs « open space » sur tout le territo

ire, l’ou-

verture d’une salle polyvalente, la mise en place d’un festival associa

nt 7e art

et univers virtuel, des mesures pour améliorer le tri sélectif, des idées

d’amé-

nagements de la vallée de la Siagne ainsi qu’une extension de la piéto

nisation

en centre-ville. Le CCC plaide aussi pour la création d’un chantier nav

al, d’une

école de la mer ou encore d’un laboratoire de l’excellence territoriale

.

le Moto cluB de canneS reçu par

le député-Maire Pour les féliciter de leurs bons r

ésultats de la saison passée, le député-

maire Bernard Brochand a reçu dans son bureau de l’hôtel de

ville, les

membres du Moto club de Cannes, le 19 janvier dernier. 2012 aura

été une

année exceptionnelle pour le club qui a remporté six titres : cham

pion de

France en rallyes vétérans (Alain Fratini), champion de France en

rallyes

125 cc (Dominique Subias), champion de France en vitesse cadet

125 cc

(Rénald Castillon-Gioanni), vice-champion de tourisme (Alain Ve

sperio),

champion de France de tourisme catégorie passagère (Patricia Ve

sperio)

et champion de France tourisme des clubs par équipes. Tous ont

reçu du

premier magistrat de la ville une broche palme d’or tandis que le p

résident

du club, Jean-Louis Larrieu, est reparti avec un trophée palme. C

réée en

1910, l’association participe à de nombreuses compétitions et s

’investit

aussi dans des actions de sécurité routière.

Depuis 2005, en prélude des NRJ Music Awards, la municipalité

invite près de 2 000 jeunes à un concert « Before. » Pour décrocher

une invitation, des distributions exclusivement réservées aux habitants

MideM et nrJ Music awards :

les cannois au

cœur des événements

Près de 7 000 congressistes venus de quatre-vingts pays étaient à Cannes

du 26 au 29 janvier derniers à l’occasion du MIDEM, le marché interna-

tional du disque et de l’édition musicale. Durant quatre jours, éditeurs,

VU À CAles professionnels

de l’industrie du disque ont fait salon à cannes

Page 41: Mars 2013 - Cannes Soleil

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 41

le cluB deS entrepreneurS cannoiS préSente

SeS nouveaux MoYenS de coMMunication

Le 21 janvier dernier, était organisée à la Villa Domergue la septième

réunion

plénière du Club des entrepreneurs cannois ouverte par David Lisnard

, premier

adjoint au maire délégué au développement économique. Ce rendez-v

ous a été

l’occasion de présenter les nouveaux outils de communication du c

lub : une

newsletter dont la fréquence sera mensuelle, mais aussi un site interne

t. Mis à

disposition des membres du club, il permettra de faciliter les échanges

entre ces

acteurs de l’activité économique cannoise qui pourront y trouver aussi les

dernières

actualités et publications du club, des informations business, l’annuaire d

es mem-

bres, une bourse à l’emploi ou encore le calendrier des manifestations.

Était éga-

lement au programme de cette réunion, la première session de speec

h dating,

dont le principe consiste à se présenter filmé et en public dans un temp

s limité.

leS éluS du conSeil Municipal deS JeuneS

cannoiS à la rencontre de leurS ainéS

Samedi 26 janvier, les membres du Conseil municipal des jeunes can

nois ont

organisé, sous l’égide de Françoise Bruneteaux, adjointe au maire délé

guée à la

jeunesse, une opération de solidarité intergénérationnelle à la résidence L

a Seren,

maison de retraite située rue Marius Monti. Une douzaine d’élus du CM

JC, âgés

entre 16 et 18 ans, a passé toute une journée avec les résidents et

partagé

avec eux plusieurs activités. Le matin, un atelier de confection de p

âtisserie

a été mis en place ainsi que des jeux pour les séniors qui le souhaitai

ent. Une

animation « beauté » s’est également improvisée au cours de laquelle

les rési-

dentes ont pu bénéficier de soins de manucures. Après un déjeuner en c

ommun,

tous se sont retrouvés pour évoquer le passé de Cannes et recueillir de

s souve-

nirs. Un moment chaleureux qui s’est conclu par un goûter au cour

s duquel

chacun a pu déguster les gâteaux cuisinés dans la matinée.

de Cannes ont été organisées à l’hôtel de ville sur le principe

« premiers arrivés, premiers servis » tandis que les lycéens cannois

ont reçu un quota de places directement dans leur établissement.

Pour cette édition, 800 sésames ont été distribués. En outre,

la Ville a offert des invitations aux Cannois, par le biais d’un tirage

au sort, pour assister à la très convoitée cérémonie des NRJ

Music Awards ainsi qu’aux différents concerts programmés dans

le cadre du MIDEM Festival.

Cette année, près de 600 places

ont été ainsi attribuées.

distributeurs, labels, artistes mais aussi acteurs de nouvelles techno-

logies, entrepreneurs, marques et agences de communication se sont

retrouvés au Palais des festivals et des congrès pour développer leurs

activités et détecter les nouvelles tendances du marché. Le salon a été

inauguré par la ministre de la culture et de la communication, Aurélie

Filippetti, et le député-maire de Cannes Bernard Brochand. Fleur Pellerin,

la ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique,

était également présente pour rencontrer des créateurs d’entreprises

innovantes dans le cadre du « Midemlab », une compétition internationale

consacrée aux startups et aux développeurs d’applications.

ANNES

En vidéo sur www.cannes.com

Page 42: Mars 2013 - Cannes Soleil

VuàCannes

MédiatHèqueS : Jeux vidéo et taBletteS

nuMériqueS en liBre accèS Le 9 février dernier, à la médiathèque

Noailles, a été officiellement lancé un nouveau

service de prêt de jeux vidéo et de tablettes numériques. Désormais, au

sein des

deux médiathèques de Cannes (Noailles et Ranguin), petits et grands d

isposent

en libre accès de consoles Wii U, PS3 et Nintendo 3DS XL, accompagné

es d’une

sélection de jeux. Sur le site de Noailles, le public adulte peut également

naviguer

sur tablettes iPad. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de redynamise

r l’image

des médiathèques en proposant des prestations plus en adéquation avec

les pra-

tiques actuelles du public. Il s’agit également de démocratiser l’offre num

érique et

favoriser l’accès pour tous à ces nouveaux médias. Pour marquer l’événe

ment, les

étudiants du master MAPI (management de projets innovants en jeu vid

éo) de La

Bocca étaient présents pour proposer des démonstrations et animation

s durant

toute la journée. Une table ronde sur le thème Culture et jeux vidéo ? éta

it égale-

ment au programme de ce samedi baptisé Game in Cannes. Les tablette

s numé-

riques sont à disposition toute l’année. Les jeux vidéo sont consultables uni

quement

le mercredi et le samedi de 14 h à 17 h

durant les vacances scolaires.

gentleMen de canneS, 63e édition

Soixante : c’est le nombre d’équipes qui ont disputé la 63

e course des Gentlemen

de Cannes, le 10 février dernier. Organisée par l’association de l’Étoile

sportive

de Cannes, l’épreuve consistait, comme chaque année, à parcourir

un aller-

retour Cannes-Golfe-Juan, soit 13,6 km, avec départ et arrivée d

evant le

mythique hôtel Carlton. Le meilleur temps a été réalisé par le duo

Frédéric

Bascomte-Laurent Gonzales avec un temps de 16 mn 50 s suivi de

près par

Jean-Marie Vergnes et Christophe Morin (16’52.) Côté duo mixte, la

première

place revient à Tony Mezure et Yevgeniya Klimova (19’45.) À noter, la

présence

de Roger Lanteri, doyen de la course, âgé de 80 ans. La remise des

prix s’est

tenue dans le salon jaune de l’hôtel de ville, en présence du dépu

té-maire

Bernard Brochand accompagné notamment d’Odile Gouny-Dozol, co

nseillère

municipale déléguée aux sports.

En vidéo sur www.cannes.com

La Quinzaine de l’emploi, qui s’est déroulée à Cannes du 11 au 22 février

dernier, est devenue le rendez-vous incontournable de la lutte contre

le chômage. Depuis cinq ans, la municipalité cannoise avec ses parte-

naires, propose durant deux semaines, un panel de manifestations

visant à mettre en relation demandeurs d’emplois et entrepreneurs

locaux, mais aussi à conseiller, orienter voire susciter de nouvelles

vocations. Parmi les rendez-vous phares : le Carrefour des métiers de

cannes mobiliséee

contre le chômage

Une délégation du Groupe parlementaire sur l’espace (GPE) composée de

députés et sénateurs français et belges parmi lesquels Bertrand Auban,

sénateur de la Haute-Garonne-président du GPE, Chantal Berthelot, dépu-

tée de Guyanne, première vice-présidente du GPE, Sophie Primas, sénatrice

des Yvelines, Jean-Marie Tetart, député des Yvelines, Jean-Michel Couve,

député du Var, Dominique Tilmans, sénatrice belge, présidente du Groupe

VU À CAdes parlementaires

en visite chez thalès alenia Space

persp

icax

Page 43: Mars 2013 - Cannes Soleil

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 43

Faculté deS MétierS : taux de réuSSite record

aux exaMenS Le 31 janvier dernier, la Faculté des

métiers organisait dans ses locaux, la remise

des diplômes de la promotion 2012 en présence du député-maire

Bernard

Brochand. Avec un taux de réussite aux examens de 81 %, toutes

sections

confondues, le centre de formation d’apprentis de la Ville de Canne

s obtient

cette année des résultats record : 89 % en CAP, 74 % en Baccalauréat e

t Brevet

professionnel et 81% pour les BTS (166 filles et 135 garçons.) La cé

rémonie

était aussi l’occasion de mettre tout spécialement à l’honneur les je

unes de

l’établissement distingués « Meilleurs apprentis de France » ains

i que les

élèves méritants et exemplaires s’étant démarqués par une distinct

ion parti-

culière ou un très grand investissement dans leur apprentissage. 7

9 % des

diplômés ont un travail à l’issue de leur formation, dont 68 % directe

ment en

CDI. 40 % des apprentis décident de poursuivre leurs études.

38 logeMentS Sociaux SuppléMentaireS

à canneS« Les Ligures » : c’est le nom de l

a nouvelle résidence de logements sociaux

inaugurée le 7 février dernier par le député-maire Bernard Brochand, a

ccompa-

gné notamment de la sous-préfète Dominique-Claire Mallemanche. S

itué rue

de Nancy, dans le quartier des Vallergues, l’ensemble résidentiel se c

ompose

de quatre petits immeubles à l’architecture contemporaine regroupant

au total

trente-huit appartements (sept T2, vingt-trois T3 et huit T4) et autant d

e places

de stationnement, dont quatorze garages. Tous les logements dispos

ent d’un

balcon ou d’une terrasse. Économe en énergie, le programme répo

nd aux

exigences de la certification Habitat & environnement profil A et du labe

l Qualitel

très haute performance énergétique (THPE), garantissant aux locataire

s confort

et maîtrise des charges. Le chauffage est assuré par des micro-chauf

feries au

gaz à condensation et la production d’eau chaude sanitaire bénéficie de

s apports

énergétiques de capteurs solaires installés sur les toitures. L’ense

mble du

programme est accessible aux personnes à mobilité réduite.

l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel qui tenait sa 11

e édition,

le 19 février dernier au Palais des festivals et des congrès, où cette

année près de 3 000 postes étaient à pourvoir à travers les quelques

90 employeurs présents. La Quinzaine de l’emploi, ce sont également

des événements incontournables comme l’Opération 1 000 jobs d’été

dédiée aux jeunes à la recherche d’un travail pour la saison estivale.

C’est aussi toute une série d’ateliers et de conférences ou encore le

Forum de l’emploi des entreprises innovantes, nouveauté de cette année

organisée au lycée Hutinel, consacrée aux métiers de l’ingénierie, du

spatial et de l’aéronautique. Durant quinze jours, vingt-quatre actions

ont été déclinées et plus de 5 000

offres d’emplois proposées.

espace en Belgique, Gaston Franco, euro-député et Delphine Gillaizeau-

David, secrétaire générale du GPE, s’est rendue à Cannes les 23 et 24 jan-

vier derniers afin de visiter l’établissement cannois de Thalès Alenia Space

en présence du président directeur général du groupe, Jean-Loïc Galle.

Cette rencontre sur site, voulue par le député-maire Bernard Brochand,

également membre du GPE, aura permis de sensibiliser les parlementaires

aux enjeux de l’industrie spatiale notamment à Cannes où Thalès Alenia

Space emploie 2 050 salariés. Jean-Loïc Galle et Bernard Brochand ont

rappelé que 2012 a été une année favorable pour l’entreprise avec notam-

ment la signature de quatre contrats majeurs, douze lancements de sa-

tellites et le sauvetage d’un satellite en orbite.

ANNES

En vidéo sur www.cannes.com

Page 44: Mars 2013 - Cannes Soleil

44 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

3

CannesPeople

PEOPLE NRJ MUSIC AWARDSPour la 14e année consécutive, le 26

janvier dernier, le Palais des festivals

et des congrès a accueilli la cérémonie des NRJ Music Awards. L’événe

-

ment musical, suivi en direct sur TF1 par 6,4 millions de téléspectateur

s,

a une nouvelle fois permis au public de récompenser ses artistes préféré

s

de 2012 selon onze catégories. À cette occasion, les plus grandes star

s

de la chanson française et internationale ont été conviées à monter le

s

célèbres marches du palais. Parmi elles, Nolwenn Leroy (1),

Shy’m (2), qui a reçu le titre d’Artiste féminine francophone de l’année

,

Psy (3) reparti avec trois trophées (chanson internationale de l’année

,

clip de l’année et un Award d’honneur) pour son célèbre Gangnam Style

qui comptabilise plus d’un milliard de vues sur Youtube,M Pokora (4)

,

élu Artiste masculin francophone de l’année, Alicia Keys (5), Patric

k

Bruel (6), reparti avec un Award d’honneur, ou encore Carly Rae

Jepsen (7), l’interprète du tube Call Me Maybe.

4

7

3

2

5

1

6

© Donsoso

Page 45: Mars 2013 - Cannes Soleil

BEFORE NRJ MUSIC AWARDSVendredi 25 janvier, au salon des

Ambassadeurs du Palais des

festivals et des congrès, la Ville de Cannes en partenariat

avec le groupe NRJ, organisait le Before NRJ Music

Awards. Un grand concert gratuit proposé aux

jeunes Cannois pour la neuvième

année consécutive, en prélude de la cérémonie officielle des NRJ Music

Awards, auquel participaient cette fois-ci le groupe Sexion d’Assau

t

(8), Louis Delort de la troupe 1789 Les amants de la

Bastille (9), Tal (10), Sidoine (11), élève de la nou-

velle Star Academy, Youssoupha (12), Jenifer

(13), Keen V (14)…(Voir aussi page 40)

cannesPeople

13

8

9

11

12

10

14

Before

En vidéo sur www.cannes.com

Page 46: Mars 2013 - Cannes Soleil

MIDEM FESTIVALFort du succès de sa première éd

ition en 2012, le MIDEM a proposé

cette année encore le MIDEM Festival qui s’est tenu les 26, 27

et 28 janvier derniers. Trois soirées pour dix concerts

exceptionnels ouverts aux Cannois – sur invitations

distribuées par la Ville* - organisés dans le

« Magic Mirrors », un chapiteau fait de bois

et de miroirs, spé-

cialement installé sur l’esplanade Georges-Pompidou du Palais de

s

festivals et des congrès, où se sont succédé jeunes talents et grand

s

noms de la scène musicale comme Madness (1), Lou Doillon (2)

,

Archive (3), Birdy Hunt (4), Asaf Avidan (5), C2C

(6), Balthazar (7)… Les amateurs de musique

aussi ont pu découvrir librement des dizaines

d’artistes et de groupes programmés dans

différents bars cannois, dans le cadre du

MIDEM Off. *Voir aussi page 40.

cannesPeople

CannesPeople

46 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

7

3

1

2

5

6

4

Page 47: Mars 2013 - Cannes Soleil

Bélier • Vous poursuivrez sur la dynamiquedu mois passé. Vous respirerez la joie de vivre etcela fera plaisir à votre entourage dont vous saurez

combler les attentes. Attention toutefois aux excès d’énergiequi pourraient épuiser vos proches. Vous serez déterminé etferez preuve d’une grande combativité pour surmonter d’éven-tuels obstacles à vos projets. Et vous y parviendrez !

taureau • Après la fougue de février, vousserez plus posé, réfléchi, voire même sous le coupd’une baisse de tonus. Reprenez-vous, il ne suffit

pas de bien penser ses projets, il faut aussi agir pour les concré-tiser. Alors jetez-vous à l’eau, il est temps pour vous de prendredes initiatives dans votre vie affective comme dans vos affaires.Le succès sera là pour peu que vous consentiez à fournir uneffort durable.

géMeaux • Si votre activité devrait vousapporter de belles satisfactions émotionnelles etmatérielles. Dans votre vie privée, il risque d’en aller

autrement. Voilà plusieurs mois que vous ruminez, gambergez,culpabilisez. Et après ? Changez ce que vous pouvez et ayezl’humilité d’accepter le reste comme un acquis de l’existencepour vous faire évoluer. Tout ne dépend pas de vous. Laissezles autres assumer leur liberté.

cancer • Vous ne savez plus très bien ceque vous voulez, ce que vous attendez d’une ren-contre ou d’une situation. Séduit, attiré, vous l’êtes

sans conteste. Mais quelque chose vous retient, vous em-pêche de franchir le pas. Vous posez-vous des questions ?Trouvez vite les réponses pour que vos interrogations n’aientpas raison d’une belle opportunité qui ne se représentera peutêtre pas de si tôt. Faites vous confiance !

lion • Vous surprendrez votre entourage par ungoût soudain de nouveauté. Vous engagerez votreactivité sur une voie peu ordinaire, sortirez des sché-

mas traditionnels et des sentiers battus. Bravant les interditset les limites, vous mettrez vos idées en pratique et séduirezvos partenaires par cette originalité nouvelle. Votre force etrayonnement naturels feront de vous un leader incontesté.

vierge • Sans chercher la première place,vous saurez vous imposer en pièce maîtressed’une association, qu’elle soit professionnelle ou

affective. Votre entourage vous fait confiance mais vous letiendrez à l’écart de vos confidences, gardant pour vous vosémotions et vos désirs. Vous appliquerez ainsi à votre vie lefameux adage « pour vivre heureux, vivons cachés. » Ne cloi-sonnez pas trop pour autant, une opportunité capitale arriveavec le printemps.

Balance • Ne mettez pas votre systèmenerveux à trop rude épreuve. Sachez gérer lestresse et la fatigue pour ne pas y succomber. Une

activité professionnelle plus intense risque fort de vous priverde la récupération nécessaire, alors forcez-vous à des pausesréparatrices. En fin de mois, votre vie de couple ou une ren-contre si vous êtes célibataire devraient prendre une plusgrande importance.

scorPion • Voilà plusieurs mois que vosefforts pour faire valoir vos qualités profession-nelles sont reconnus et récompensés. Vous vous

imposez chaque jour un peu plus et êtes sollicité pour lesopérations délicates, requérant un esprit d’analyse et de syn-thèse particulièrement pointu. Mais votre valeur ajoutée,c’est votre sensibilité extrême qui vous fait percevoir lessignes et courants encore invisibles aux autres. Votre intuitionvous offre toujours un temps d’avance.

sagittaire • Vos sentiments seront au cœurde vos préoccupations ce mois-ci et devraient évoluerde façon favorable. Nouveau départ ou consolidation

des liens existants, vous serez tout affairé au bonheur de votrevie affective, au moins durant la première quinzaine. Ensuite, portépar cet heureux climat vous concrétiserez un projet qui vous tientà cœur depuis longtemps et que vous aviez laissé de côté.

caPricorne • Vous consacrerez toutevotre attention à votre famille ou à votre couple. Ilvous faudra faire face à une vérité que vous fuyez

depuis plusieurs mois et à laquelle vous ne pourrez plus échap-per. Un désir de déménagement pourrait trouver sa concréti-sation dans une opération immobilière inattendue et vousinciter à repenser complètement votre intérieur au sens proprecomme au sens figuré.

verseau • L’adversité ne manquera pas,mais vous aurez la force pour la combattre et l’intel-ligence pour la vaincre. Votre stratégie sera réfléchie,

les forces et les faiblesses bien pesées, le combat sans merci.Attention toutefois à ne pas laisser une colère longtemps refou-lée se déverser dans un excès de violence qui ne vous ressem-ble pas. Sachez user de diplomatie et arrondir les angles.

Poissons • Vos finances, un temps en dif-ficulté, devraient se stabiliser et même être ren-forcées par une rentrée d’argent inattendue ou

l’obtention d’un prêt. Vous devriez retrouver une certaineautonomie en la matière et pourrez ainsi faire évoluer un projetlancé fin 2012, peut-être même le concrétiser pleinement. Lesderniers jours du mois devraient émoustiller votre cœur à l’oc-casion d’une rencontre que vous n’oublierez pas de si tôt.

signe du Mois

Horoscope

Cannes Soleil n° 128 > mars 2013 - 47

Les mots mélés Par Philippe Imbert

Page 48: Mars 2013 - Cannes Soleil

Vous êtes restaurateur à Cannes ? Envoyez-nous l’une de vos recettes, accompagnée d’une photo extérieure de votre établissement (formatJPG) à l’adresse suivante : [email protected]. Votre recette sera publiée gratuitement dans l’un de nos prochains numéros.

Pour 4 personnesIngrédients :

Préparation :• Éplucher l’ail, les oignons et le gingembre •Mixer le tout• Dans une sauteuse, mettre l’huile d’olive• Faire revenir l’ail, l’oignon et le gingembre avec les joues de porcpendant dix minutes et à feu moyen, jusqu’à ce que le tout soit doré

• Ajouter le thym, le laurier et le colombo, puis mélanger• Recouvrir la préparation avec de l’eau (mouiller)• Laisser mijoter à feu doux ou moyen, environ 45 minutes ou uneheure, en remuant de temps en temps

•Goûter et rectifier l’assaisonnement selon les goûts, si besoin est• Liaison de la sauce : ajouter du fond de veau dix minutes avant lafin de la cuisson après l’avoir délayé dans de l’eau chaude pour éviterles grumeaux.

Servir chaud avec du riz thaï ou Basmati.

Bon appétit !

• 6 gousses d’ail• 70 g de gingembre• 2 oignons• 800 g de jour de porc (3 ou 4 morceaux par personne)

• 1 cuillère à soupe de thym

• 2 feuilles de laurier• 80 g de colombo• 5 cl d’huile d’olive• Fond de veau• Sel-poivre (deux ou trois pincées).

coloMBo de PorcPar le restaurant La Case Créole - 83 rue Georges-Clemenceau.

Le restaurant La Case Cre?ole

Le Mois à

Cannes est disponible

dans les points publics,

touristi

ques

et culturels

de Cannes.

Retrouvez

L’AGENDA DES ÉVÉNEMENTS CANNOIS DANS

LE MOIS À CANNES ET SUR

WWW. CANNES.COM

Optimu

48 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Recette

Page 49: Mars 2013 - Cannes Soleil
Page 50: Mars 2013 - Cannes Soleil

Carnet janvier 2013

50 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

Bienvenue aux nouveaux petits cannoisZyad Adila - Naël Affane - Alma Ajmia -Mohamed Aliev - Liyem Allaoui - NourhaneAouragh - Sarah Bahri - Josette Bartlett -Amir Bejaoui - Sandra Belkacem - FeyrouzBen Aïcha - Youssef Ben Ezzine - Inés Ben M'radLaurans - Younes Benarab - Isma Benkrea -Layana Benyeffou - Lucie Berasategui - LucasBergero - Lenny Bernard - Ulysse Billis -Delphine Blanchard - Thomas Bourgelas -Maïssa Boutemzourht - Jack Cambon -Chiara Chassepoux - Amir Chebouha - KyleCottais - Loucas Court - Axel Courtois -Tania Dafri - Julie Daire - Sohane De Barros -Eléonore De Jesus - Maylina De Masi -Éléa Di Blasi - Elliott Dimond - Noély Djebali -Louis Ducret - Lilie Floris - Giulian Franchi -Ali Garti - Laly Gaudino - Alexandre GayMaslard - Sara Ghacham - Yasmeen Ghorab -Amandine Ginola - Léo Gomes Da Costa -Lexie Grillot - Djibril Guilouchi - Amine Hamila -Aliyah Haza - Ethan Helleux - Hugo Holton -Emma Joly - Anaé Julliot - Augustine KaddaiMet - Aaron Klocko Lavolé - Sihem Laâmouri -Lissana Labidi - Riteje Lahbib - Ilyès Laribi -Tom Lopez Chatelier - Matthew-JamesMagyarics - Dmitriy Matviychuk - ManonMontiel - Théo Morganti Lourioux - JulianMoulinie - Ademe Neggaz - Louka Negri -Karine Nicodeme - Driss Ouamou - ShannaOuerghi - Chloé Pialot - Ludivine Piel - MilaPiovano - Ezio Raffaele Wilzius - MatteoRéus - Leyana Reuter - Clémence Ribaric -Edgar Rodriguez - Aaron Rollé Hamiot -William Scarfone - Darius Schlick - ChloéeSemedo Landim - Noé Slimani - TilioSmaïni - Giulia Smorto - Enzo Tibier - EmilieTillier Demetri - Lylou Verbrugge - GraceVon Sydow Lechevalier - Arthur Vona -Mathéo Wyss - Adam Yantouri - SindaZaltni - Chekir Zerrouk

vive les mariésValérie Dujardin--Philippe Bohême - SamehBettaher--Moncef Mezni

ils nous ont quittésUrsula Altmaier - Lakhdar Aouf - ChahrazadAouini Attar - Odette Ardisson (née Forieri) -Settima Aupetit (née Marino) - Jean Aynié -Jean-Noël Ballon - Giuseppe Bernardi -

Cannes Soleil est imprimé sur du papier issu d’une forêt gérée durablement sur les plans environnemental,social et économique. L’imprimerie Seacom est certifiée Imprim’vert et s’engage à réduire les impactsenvironnementaux liés à son activité. Un engagement Cannes21.

Georgette Berniere (née Martz) - JacquesBerthelot - Irma Bianchi (née D'ambrosio) -Adrienne Blasi (née Clapier) - FrançoiseBosman (née Carillo) - Yvonne Bouaziz -Zelikha Boufenchouche (née Boutaya) -Lakhdar Boukheris - Marie Bourguignon(née Fernandes) - Yolande Brard (néeCorrieri) - Alain Bréchon - Lucien Brunet -Honoré Carassou-Maillan - Marcelle Cenni(née Viola) - Maxime Chabrier - FrançoiseCharbit (née Strauss) - Rose Clément (néeSinègre) - Meyer Cohen-Skalli - JeanineConnin - Roger Courtois - Joseph Damiano -Odette Delin - Christian Demerville - YolandeDenneulin (née Torres) - Chikako Denoual(née Funaki) - Paul Depaepe - Liliane Derlet -Jean Destate - Joséphine DI Giorgio (néeOddo) - André Dierickx - Marc El Bhar - HélèneEscudié - Danielle Fevre (née Colin) - RenéFilippi - Claudette Fiyalkowski - FernandeFontaine (née Colachot) - Antonio Fortes -Carlo Gaggini - Jacques Gamart - MarieGiordanengo - François Giraud - YvonneGobin (née Duhaut) - Philippe Goletto -Monique Gonzalve (née Bernard) - VasilGrigorov - Mara Grkinic (née Colak) - Ya-cinthe Gueddah - Simone Guilbault (néeCamilleri) - Yamina Homrani (née Sadouni) -Jeanne Hudry-Clergeon - Jeannine Jan (néeLeblanc) - Henriette Jardry (née Meynard) -Maurice Lallement - Françoise Lasbarrères

(née Guérin) - Guy Laurent - René Lejay -Bernard Lignac - Florence Louis - PauletteMaccario (née Carletto) - Lucie Magnetti(née Flamme) - Fernand Maine - ElvireMarchese - Michèle Margerin - Yves Marti -Jeanne Massot (née Mauclair) - MadeleineMatte (née Ratzel) - Solange Maupin (néeMithiaux) - Said Mefbah - Monique Michel -Yvonne Montaulieu - Louis Moraldo - JacquesMurisasco - Thérèse Nardi (née Perklic) -Jacques Noel - Joseph Ondulati - AbdelkaderOuseghir - Michèle Palmade - Janine Palot(née Bec) - Gérard Pelletier - Pascal Prieur -Liliane Queva (née Marivoët) - Serge Ratier -Marie Robert (née Grison) - Ernest Robert -Yvonne Roche (née Yllan) - Huertas Romera(née Alcaraz) - Victoria Rosier (née Alvarez) -Jacqueline Rossi - Jacqueline Rouel (néeDequin) - Fidalma Rubino (née Castellani) -Laurence Rycx - Evelyne Sambaert - GenevièveSantinelli (née Boetti) - David Schinazi -Louise Schirm (née Bloch) - Charles Sebag -Gérard Simon - Jacqueline Sorel (néeCrosnier) - Rosa Sulliotti (née Occhipinti) -Dorothée Talon (née Hirth) - Jeanne Taquet(née Verger) - Raymonde Thomas (néeMédiani) - Jacqueline Trastour - Gilberte Trecco(née Coulon) - Augusta Troin - Sparte Turini -Raymonde Verhulst (née Imbert) - FéliciaVial (née Despierre) - Ilona Zsadon - MireilleZucchini - Alphonse Zurrus

Solution du samouraïdu Cannes Soleilde janvier

Cannes Soleil N° 128 - Mars 2013Publication Ville de Cannes -Département Communication- BP 140 - 06406 CANNESCedex. Directeur de laPublication : Franck Scarlatti.Rédact ion-Réal isat ion-Maquette : DépartementCommunication. Impression :Sea’Com - Cannes ISSN 1140 -9681 - Dépôt légal : mars 2013- [email protected]

Page 51: Mars 2013 - Cannes Soleil

cannes soleilles remerciepour leurconcours

ù trouvercannessoleil*

Cave Nicolas 21 rue d’AntibesLe Nôtre 63 rue d’AntibesLa FNAC 83 rue d’AntibesPharmacie Fedida 137 rue d’AntibesBoulangerie Le Fournil Cannois 152 rue d’AntibesLéonidas 16 rue ButturaHôtel Club Maintenon 14 rue Edith CavelleBoulangerie Belliard 1 rue ChabaudHôtel 3.14 5 rue François EinesyFrank Provost 14 rue PasteurGalerie Lafayette 6 rue Maréchal FochMonoprix 9 rue Maréchal FochPharmacie Cannes Gambetta 1 place GambettaIntersports 27 rue HocheJeff de Bruges 21/23 rue des SerbesCool’Heure café 4 rue TeisseireLes Apprentis Gourmets 6 rue TeisseireMMA Assurances 33 rue Jean JaurèsBoucherie Jaurès 40 rue Jean JaurèsBoulangerie la passion des pains 66 rue Jean Jaurès

Plus de cent points de dépôtrépartis dans tous les

quartiers vous permettentde vous procurer cannes

soleil sans difficulté

Francesca Pâtes 10 rue Jean de Riouffe8 à huit 3 rue LecerfLa Poste 7 boulevard de LorraineLa Vinothèque 14 rue MarceauCarrefour Market

6 rue MeynadierBoulangerie Paul

8 rue MeynadierSchlecker 11 rue MeynadierCave Nicolas 40 rue MeynadierTabac Presse le Mistral

85 rue Georges ClemenceauPharmacie de l’Hôtel de ville 1 rue Félix Faure Pharmacie Centrale

21 rue Félix FaurePharmacie du Soleil

7 rue Dr Pierre GazagnaireYogis 12 bd Jean HibertVival 9 rue du PréCivette du Suquet

22 rue du SuquetPharmacie du Suquet 16 rue des SuissesStation BP 19/21 bd VallombrosaFashion beauty lounge by Gisele 4 rue Léopold BucquetBoulangerie la Gerbe d’or 5 bd Carnot Pharmacie du Palais

26 bd CarnotVilla Carnot Hôtel 33 bd CarnotBoulangerie Pâtisserie La Parfaiterie 56 bd CarnotBar Tabac Cocoon 59 bd CarnotPharmacie Moderne

81 bd CarnotTabac Cool 111 bd CarnotBoulangerie pains et Délices 111 bd Carnot Boulangerie Pâtisserie Saint-Jean 2 av. Saint-JeanHôtel Cannes Riviera 16 bd AlsacePharmacie Bouc Cayol 12 bd MontfleuryBoulangerie Fournil de Montfleury 17 bd MontfleuryCrous de Nice - Toulon 13 bd d’OxfordBoulangerie au Pain Doré 12 place Commandant MariaAPI Provence 3 rue LycklamaPharmacie Faubert-Gal 40 rue MimontBoulangerie Pains de Provence 24 bd RépubliqueStation Total 26 bd république

Pâtisserie Pissot 75 bd RépubliquePâtisserie d’Art Caruso 99 bd RépubliqueDomicil Partner 141 bd de la RépubliqueBoulangerie Saint-Paul 157 bd RépubliquePharmacie du Progrès 167 bd RépubliqueBoucherie du Parc 48 bd Alexandre IIIPharmacie Barone 2 place de l’ÉtangInfothèque 67 av. Maréchal JuinCasino 79 av. Maréchal JuinPharmacie de Lérins 23 av. de LérinsPetit Casino 32 av. de LérinsMarché Paysan 65 av. de Lérins Presse du Palm Beach 13 rue Claude PonsAu Réconfort 24 av. des BrousaillesBoulangerie Dalmasso 1 av. de France Pharmacie Continentale 19 av. de GrasseBoulangerie Le Moulin de la Chaumière 132 av. de GrasseOpéra presse 140 av. de Grasse Vival 142 av. de GrasseÉtablissement français du sang 259 av. de GrasseÀ bio toute 6 rue de LilleTraiteur La Sarriette 60 av. du Docteur PicaudLes Moissons d’or 13 bd du RiouPharmacie du Riou 15 bd du RiouLeclerc Coeur de Ranguin 1 bd Victor Hugo Pharmacie du Parc Leclerc Cœur de RanguinAcacia Fleurs

92 av. Michel JourdanPharmacie des Mimosas

106 av. Michel Jourdan Pharmacie Koubi

121 av. Michel JourdanTabac Presse Loto LesCaravelles

121 av. Michel JourdanBoulangerie leFournil du Ranchito 175 av. Michel Jourdan Visual Opticien1 ch. de la Bastide rouge,

les TourradesPharmacie Even11 av. des Buissons Ardents

Hôtel de ville de CannesHôtel de ville annexede La FerrageMairie annexede La BoccaMairie annexe de RanguinOffice du tourisme du Palais des festivalsOffice du tourisme de La BoccaCannes-UniversitéBureau informationjeunesseCCASCentre socialLa PastourelleCentre socialLa VerrerieDirection des affairesculturelles

Médiathèques etbibliothèques annexesMJC PicaudMJC RanguinMJC Ferme GiaumeMusée de La CastreOffice HLMPermanence dudéputé de la 8ecirconscriptionPolice municipale QuaiSaint-PierrePolice municipaleLa BoccaThéâtre Alexandre IIIGIP Cannes Bel Âgeet les clubs Bel ÂgeService des affairessociales

…dans les Points PuBlics

8 à huit 4/6 rue Jean GrasPharmacie de La Bocca 41 av. Françis TonnerCave Nicolas 69 av. Francis TonnerIntermarché 130 av. Francis TonnerBoulangerie Délices des Pains 131 av. Francis Tonner Boulangerie Vourtche 12 av. Monte-CarloPharmacie du Marché

11 rue Dr Paul BalouxTabac Presse Deletrez

1 rue des TroubadoursPharmacie Fodda

5 rue de la Verrerie

*Liste non contractuelle - Sous réserve de modifications

o?

Page 52: Mars 2013 - Cannes Soleil