الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
العلمي و البحث العالي وزارة التعليم
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
بومرداس -جامعة امحمد بوقرة
UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA DE BOUMERDES
Faculté Des Sciences
Département de Biologie
Mémoire de Master 2
Filière Sciences Biologiques
Spécialité Biologie des Populations et des Organismes
THEME
Présenté et soutenu par : Melle ALILICHE Sabrina & Melle REDJAH Ibtissem.
Le : 21 /09/2016.
Devant le jury composé de :
Mme BOUCHNAK O. Maître –Assistante A(UMBB) Présidente
Mme AISSAT F. Maître –Assistante A(UMBB) Promotrice
Mme AINOUCHE N. Attachée de recherche, CNRDPA Examinatrice
Année Universitaire 2015/2016.
Etude préliminaire du régime alimentaire de la Saupe,
Sarpa salpa (Linnaeus, 1758) de la région centre algérienne
REMERCIEMENTS
Nous remercions tous d’abord Allah tous puissant qui nous a donné la santé, le
courage et la patience afin de pouvoir accomplir ce modeste travail.
Nous tenons à présenter nos remerciement à Mlle Aissat Faiza maitre
assistante à la faculté de science (UMBB), d’avoir accepté l’encadrement de ce
mémoire.
Nous adressons nos remerciements à notre examinatrice Mme Ainouche N
attachée de recherche au Centre National de Recherche et de développement de
la pêche et d’aquaculture (CNRDPA).
Nos remerciements et de notre profonde gratitude vont aussi à notre présidente
du jury Mme Bouchnak .O maitre assistante à la faculté de science (UMBB),
Nos remerciements vont aussi à Mme Seridji Professeur de la faculté des
Sciences Biologiques (U.S.T.H.B) pour l’identification des algues.
Enfin, nous devons beaucoup à tous ceux qui nous ont aidés et qui de prés ou de
loin ont participé à la réalisation de ce travail :
- Les personnes de laboratoire de faculté de science (UMBB).
- Les personnes de laboratoire halieutique de faculté des sciences biologiques
(FSB /USTHB).
Dédicace
A mes parents, en témoignage de ma gratitude pour leur écoute, leur
soutien et leurs encouragements dans les moments difficiles, sans vous
rien n’aurait été possible, merci pour votre soutien et votre amour.
A ma sœur «Selma », mes frères « Rafik et Younes », mes neuves
« Mohamed et Ghilas », et mes nièces « Ryma et Sissi »
A mon binôme Sabrina et toute sa famille
A tous mes oncles et tantes, a tous mes cousins et mes cousines
A mes amis Houda et Soumia, merci pour vos encouragements.
Ibtissem.
Dédicace A mes parents, en témoignage de ma gratitude pour leur écoute, leur
soutien et leurs encouragements dans les moments difficiles, sans vous
rien n’aurait été possible, merci pour votre soutien et votre amour.
A mes sœurs « Nacira et Saida», mon frère frères « Djalel », et
mes nièces
A mon binôme « Ibtissem » et toute sa famille
A tous mes oncles et tantes, a tous mes cousins et mes cousines
A mes amis « Houda et Soumia et Ouidad», merci pour vos
encouragements.
Sabrina.
Liste des figures
Figure 1. Subdivisons du bassin de la région centre algérienne (Google Maps, 2016)…… 2
Figure 2. Caractères généraux de la famille des Sparidés Fisher et al, 1987(Modifiée)….. 5
Figure 3. Principaux types de denture chez la famille des sparidés (Fisher et al, 1987)…… 5
Figure 4. Aspect général de la saupe (photo personnelle)………………………………… 7
Figure 5. Répartition géographique de la saupe ( Froese et Pauly,2014)…………………. 9
Figure 6. photographie montrant la méthode de dissection …………………......………… 11
Figure 7. Ichtyomètre …....……………………………………..…………………………. 12
Figure 8. Balance de précision 0.01g ..……………………..………………………………. 12
Figure 9. Différentes mensurations effectuées sur la Sarpa salpa……………..………….. 12
Figure 10. Fréquences des proies de Sarpa salpa……………………………………….... 20
Figure 11. Coefficient en nombre des proies de Sarpa salpa…………………………..... 21
Figure 12. Coefficient en poids des proies de Sarpa salpa ………………………………... 21
Figure 13. Variation des proies selon l’indice de Zander 1982 et de Pinkas et al (1971).... 23
Figure 14. Variation des proies selon la classification de Zander (1982)……………….... 25
Figure 15. Variation des proies selon la classification de Pinkas et al 1971……………. 26
Figure 16. Représentation graphique des relations biométriques obtenues chez S. salpa… 28
Liste des tableaux
Tableau 01. Noms vernaculaires de Sarpa salpa (F.A.O, 1987)…………………………. 8
Tableau 02. Classification des proies selon différents méthodes……………………….... 16
Tableau 03. Systématique des différentes proies floristiques et faunistiques identifiées 19
dans les estomacs de la saupe.
Tableau 04. Les indices alimentaires de S.salpa ………………………………………... 20
Tableau 05. Classification des indices alimentaires de S.salpa………………………… 22
Tableau 06. Distribution des Fréquences de taille des individus étudiés ………………. 23
Tableau 07. Variation du régime alimentaire en fonction des classes de taille de S.salpa 24
Tableau 08. Classification des indices alimentaire en fonction des classes de taille…… 24
Tableau 09. Les équations des relations biométriques obtenues chez Sarpa salpa……. 27
Tableau 10. Coefficient a et b de la relation taille-poids obtenus sur S.salpa par différents 29
auteurs
Sommaire
Sommaire
Introduction ……………………………………………………………………………….….1
Chapitre І : Généralités
1. Présentation de la zone d’étude………………………………………………………...2
1.1. Baie d’Alger …………………………………………………………………………..2
1.2. Baie de Bou Ismail ……………………………………………………………………3
1.3. Baie de Zemmouri……………………………………………………………………..3
2. Présentation de la famille des Sparidés ………………………………………………..4
2.1. Position systématique de la famille des Sparidés……………………………………...5
3. Présentation de la Saupe ...…...………………………………………………………..6
3.1. Position systématique de la Saupe…...………………………………………………..7
3.2. Synonymes et noms vernaculaire……………………………………………………...8
3.3. Distribution et répartition géographique………………………………………………8
3.4. Régime alimentaire de la saupe ………………………………………………………9
3.5. Reproduction de l’espèce étudiée …………………………………………………….9
3.6. Ecologie de l’espèce………………………………………………………………….10
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
1. Récolte et traitement des données…………………………………………………….11
2. Traitement d’échantillons…………………………………………………………….11
3. Mensurations et pesées ……………...………………………………………………..12
4. Anatomie de l’appareil digestif ………………………………………………………13
5. Etude de régime alimentaire …………………………………………………………13
5.1. Examen des contenus stomacaux ……………………………………………………14
5.1.1. Aspect qualitatif…………………………………………………………………..14
5.1.2. Aspect quantitatif ………………………………………………………………...15
6. Relations biométriques ……………………………………………………………….16
Chapitre ІІІ : Résultats et discussion
1. Etude du régime alimentaire de S.salpa (linnaeus, 1758)……………………………18
1.1. Aspect qualitatif du régime alimentaire ……………..………………………………18
1.2. Aspect quantitatif du régime alimentaire ……..……………….…………………….19
2. Coefficient de Vacuité ……………………………………………………………….23
Sommaire
3. Variation du régime alimentaire en fonction des classes de taille……………………..23
4. Relations biométriques obtenus chez la saupe ……………………..………………….27
Conclusion ……………………………………………………………………………….30
Références bibliographiques .…………………………………………………………..31
Introduction
Introduction
1
La mer méditerranée est riche en ressources marines. Son écosystème marin unique aux eaux
tempérées chaudes se caractérise par une biodiversité exceptionnelle. Depuis des millénaires,
ses espèces marines constituent, d’une part, un moyen de subsistance pour l’homme et d’autre
part, le moteur des économies nationales de la région (Caddy, 1993). Parmi ces ressources
halieutiques et qui occupent une partie très importante dans le débarquement des espèces
marines, on trouve la famille des sparidés (Cabrale et al, 2003).
Sur les côtes algériennes, la famille des Sparidés est représentée par 10 genres et 20 espèces
(Derbal et kara ,2001) et la majorité de ces poissons vivent dans les zones démersales. La
saupe qui est connue sous le nom de tchelba sur les côtes algériennes fait partie de cette
famille, il s’agit d’une espèce importante de point de vu de ces caractéristiques particulaires.
Plusieurs études antérieurs ont été réalisées dans plusieurs zones du bassin méditerranéen
nous citons : Bauchot (1987), Verlaque (1990) sur les relations entre Sarpa Salpa (téléostéen,
Sparidae), les autres poissons brouteurs et le phytobenthos algal en méditerranéen, ces auteurs
ont montrés que ce genre de poisson est l’un des principaux herbivores.
Du moment, que peu d’études ont été réalisés sur cette espèce dans notre région centre
algérienne, on a effectué une recherche sur le régime alimentaire de Sarpa Salpa (Linnaeus,
1758) en fonction de la taille selon deux approches l’une qualitative et l’autre quantitative,
pour une meilleure connaissance son régime alimentaire ainsi pour reconnaitre son
comportement dans sa niche écologique et sa répartition géographique.
Ce travail est organisé en trois chapitres, le premier chapitre, aborde en premier lieu, une
présentation de l’espèce ainsi que de la zone d’étude.
Le deuxième chapitre reprend le matériel utilisé et méthodes suivies pour le traitement des
données.
Et en dernier chapitre est l’analyse des résultats obtenus qui répondent à l’objectif principal de
notre étude sur le régime alimentaire.
Enfin, au terme de ce travail une synthèse faite sur les résultats obtenus avec certaines
recommandations et perspectives.
Chapitre І : Généralités
Chapitre І : Généralités
2
1. Présentation de la zone d’étude
L’Algérie dispose d’un littoral d’environ 1280km de l’ouest El-Ghazaouat W. Tlemcen (la
frontière Algéro-Marocaine), à l’Est El-kala W. d’El-Taraf (la frontière Algéro-Tunisienne)
présentée par la carte (Figure 1).
La côte peut être divisée en trois grands secteurs: de l’Est regroupe Bejaia, Jijel, Skikda et
Annaba. Au centre de Tenès à Dellys et englobe Zemmouri, Alger, Bouharoun et Cherchell.
A l’ouest de Mostaganem Arzew, Oran, Beni saf et Ghazaouat.
Figure 1. Subdivisons du bassin de la région centre algérienne (Google Maps, 2016)
Le secteur central d’Algérie, englobe trois baies : La baie d’Alger centre, la baie de Bou-
Ismail à l’ouest et la baie de Zemmouri à l’Est.
1.1. Baie d’Alger
La baie d’Alger est située au centre de la côte algérienne de forme semi circulaires. Elle est
délimitée par deux caps, Rais Hamidou( ex, la Pointe Pescade) à l’ouest, le cap Matifou (ex,
la Pérouse ) à l’Est et par la Méditerranée au Nord. Trois principaux faciès sédimentaires sont
observés de la côte vers le large (Maouche, 1987):
Faciès sableux (à sablo-vaseux) limité à la bordure littorale entre 10 m et 35 m de profondeur
au droit des émissaires et au prolongement des caps où ils s’étendent à des profondeurs plus
importantes en direction du centre de la baie.
Faciès carbonatés réduits aux bordures rocheuses littorales et aux hauts fonds rocheux de la
baie.
Chapitre І : Généralités
3
Faciès pélitiques (vaso-sableux à vaseux) occupant la partie centrale de la baie dès 25 m de
profondeur.
1.2. Baie de Bou Ismail
La baie de Bou Ismail anciennement appelée Castiglione, est l’une des plus importante baie
de la côte algérienne. Elle appartient à la partie centre du littoral Algérien, à 50km à l’ouest
d’Alger dans la wilaya de Tipaza entre 2°25’ à l’ouest et à 2°55’ à l’Est de Sidi Fredj, par le
Mont de Chenoua à l’ouest, par la plaine de la Mitidja au sud de la baie de Bou Ismail et de la
mer Méditerranée au Nord. L’ouverture de la Baie de Bou Ismail est d’environ 40 km et
s’oriente du Sud –Ouest à Nord-Est. Elle couvre une surface de 350 km (Braik, 1989).
La bordure rocheuse de Tipaza à Khemisti est constituée de grés calcaires et de débris de
coquilles de Mollusques et de tests d’Echinodermes. Hemida (2005) indique trois types de
faciès dans cette baie :
Faciès à vase collante terrigène à Pennatula entre 200 et 400 m.
Faciès à vase plus ou moins argileuse à funiculines et Brissopsis lyrifera entre 350 et 500m.
Faciès vaseux à Isidella à partir de 500 m.
1.3. Baie de Zemmouri
Elle est située à l’est de la baie d’Alger très ouverte vers le Nord et étalée sur 53,7 km, elle
est délimitée à l’Est par Cap-Djinet (Ras Djinet) et à l’ouest par le Cap Matifou. Dans cette
baie, la géomorphologie littorale montre une plateforme dont les sédiments sont variés.
(Maouche, 1987) a défini trois faciès sédimentaires, dont la répartition de la côte vers le large
est la suivante :
Faciès à sables et sable calcaréo-siliceux de la frange littorale.
Facies à vases silico-calcaires à silico-argileuses à illites et à quartz,
Faciès à boues du talus supérieur particulièrement riches en foraminifères.
Entre ces principaux faciès, se trouvent des sédiments de transition : des vases calcaréo-
argileuses ou silico-argileuses.
Chapitre І : Généralités
4
2. Présentation de la famille des Sparidés
L’espèce étudiée appartient à la famille des sparidés qui sont des poissons osseux
(téléostéens) comprenant près de 34 genres avec 144 espèces dans le monde, (Froese et
Pauly,2014) et 100 espèces dont 10 genres et 24 espèces en Atlantique du Nord-Est et sur
l’ensemble du bassin de la Méditerranée (Bauchot, 1986). Parmi ses 24 espèces 20 sont
présentes sur les côtes algériennes (Derbal et Kara, 2001).
Le nom de cette famille est dérivé du mot grec Sparoїdes (qui veut dire poisson à tête dorée).
Communément appelés « brèmes de mer ». Les Sparidés se caractérisent par un corps oblong,
comprimé sur les flancs, ils présentent une ligne latérale bien développée complète et s’étend
jusqu’à la nageoire caudale. Cette dernière est plus où moins fourchue, on compte 11 à 15
épines au niveau de la unique nageoire dorsale, dont les deux premières sont petites et 9 à 17
rayons mous, sans échancrures entre les parties épineuses et molles (Fisher et al, 1987)
La nageoire anale possède 3 épines et 7 à 16 rayons mous, alors que les pectorales sont
généralement longues et pointues, les deux pelviennes sont insérées au dessous ou juste en
arrière de la base des pectorales et comprennent une seule épine et 5 rayons mous. Ainsi le
corps est recouvré par des écailles qui sont généralement cycloïdes et parfois cténoïdes.
La coloration de cette famille est très variable entre le rose, rouge, marron, gris plus ou moins
foncée, avec des reflets argentés, des tâches, des rayons ou des bandes transversales ou
longitudinales sombres. En période de reproduction, des taches jaunes apparaissent
fréquemment sur la tête claire. La tête est souvent dure avec un opercule écailleux sans
épines. La bouche est petite en position horizontale ou inclinée et légèrement protractile. La
mâchoire supérieure ne dépasse jamais le niveau du centre de l’œil (Fisher et al, 1987)
(Figure 2).
Chapitre І : Généralités
5
Figure 2.Caractères généraux de la famille des Sparidés Fisher et al, 1987. (modifiée)
Les dents des Sparidés sont bien développées et différenciées en dents coniques
(caniniformes), aplaties (incisiformes) ou en pavé (molariformes) (Figure 3).
Figure 3. Principaux types de denture chez la famille des sparidés (Fisher et al, 1987)
2.1. Position systématique de la famille des Sparidés
La position systématique des Sparidés est définie à partir de différents travaux notamment
ceux de Bauchot et Pras (1980) et Tortonese(1975) est la suivante :
Nageoire
pectorale
Nageoire
dorsale
Nageoires
pelviennes
Nageoire
caudale Nageoire
anale
Ligne latérale
Chapitre І : Généralités
6
Embranchement : Vertebrés.
Sous-embranchement : Gnathostomes.
Super-classe : Ostéichthyens.
Classe : Actinoptérygiens.
Sous classe : Neoptérygiens.
Super-ordre : Acanthoptérygiens.
Ordre : Perciformes.
Famille : Sparidés
3. Présentation de la saupe
La saupe, Sarpa salpa (Linnaeus ,1758) est un poisson osseux qui mesure généralement de
30 à 35 cm mais peut atteindre jusqu’à 51 cm, elle se reconnait facilement par rapport à
d’autres Sparidés par un corps oblong gris bleuâtre avec 10 à 11 fines lignes longitudinales
jaunes ou dorées et par sa petite tâche noire située à l’aisselle supérieure de la nageoire
pectorale. La saupe se caractérise aussi par une petite bouche presque au bout du museau,
mais horizontale ou inclinée orienté vers le bas, à dents incisiformes, petite lèvre épaisse,
nageoire dorsale à 11 ou 12 épines et 14 à 17 rayons mous, anale à 3 épines et 13 à 15 rayons
mous pectorales courts, n’atteignant pas l’anus, dos gris bleuté flans plus ou moins argenté
(Bauchot,1987) (Figure 4).
Chapitre І : Généralités
7
Figure 4. Aspect général de la saupe (photo personnelle).
3.1. Position systématique de la saupe
La saupe Sarpa salpa est classée dans le règne animal de la manière suivante :
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebrata
Super-classe : Osteichthyes
Classe : Actinopterygii
Sous classe : Neopterygii
Super-ordre : Acanthopterygii
Ordre : Perciformes
Sous ordre : Percoidei
Famille : Sparidea
Genre : Sarpa
Espèce : salpa (Linnaeus ,1758)
Petite tache
noire
Ligne latérale
10 à12 lignes
longitudinales
Nageoire caudale
Chapitre І : Généralités
8
3.2. Synonymes et noms vernaculaire
Selon (Linnaeus ,1758) et (Valencienne, 1830) cinq synonymes sont attribués à cette
éspèce d’après fishbase.org
Boops salpa (Linnaeus, 1758)
Eusalpa salpa (Linnaeus, 1758)
Sparus salpa (Linnaeus, 1758)
Box goreensis (Valencienne, 1830)
Boops goreensis (Valencienne, 1830)
Les noms vernaculaires différents d’une région à une autre, représentent les noms utilisés
dans quelques pays.
Tableau 1. Noms vernaculaires de Sarpa salpa (F.A.O, 1987)
Pays Noms vernaculaire
Algérie Tchelba
Tunisie Chouba
France Saupe
Espagne / England Salema
3.3. Distribution et répartition géographique
La saupe se rencontre en Méditerranée et en mer noire, on la trouve aussi en Atlantique
orientale dans le golfe de Gascogne, vit dans les eaux côtières jusqu’à de 20 à 70m de
profondeur au niveau de la zone infralittorale (Verlaque, 1990). Détroit de Gibraltar, Madére
Cap vert, elle est fréquentée dans les cotés d'Est de l'Afrique de sud et présente dans les iles
de canaries (Figure 5).
Chapitre І : Généralités
9
Figure 5. Répartition géographique de la saupe ( Froese et Pauly,2014)
3.4. Régime alimentaire de la Saupe
Selon Verlaque, 1990, Le régime alimentaire de la saupe S.salpa est un régime omnivore qui
diffère selon le développement de taille et de l’âge, qui soit lié aux changements de denture
et des capacités physiologiques, la saupe se nourrit d’algues et accidentellement de petites
crustacés et constitue la principale espèce omnivore. Elle ingère surtout les algues vertes
comme Ulva, Caulerpa, ou les algues rouges Laurencia. Ces poissons consomment aussi
Pocidonia oceanica.
3.5. Reproduction de l’espèce étudiée
La saupe est caractérisée par un hermaphrodisme protandrique c'est-à-dire elle est d’abord
mâle au début de sa vie et acquiert sa première maturité sexuelle au cours de sa troisième
année 20 cm (Bauchot, 1987), puis deviennent femelle vers sa quatrième année à des tailles
qui varient entre 26 à 28cm (Mojetta et Ghisotti, 1994).
La reproduction de la saupe est sexuée et intermittente, se situe en printemps et en automne
(Corbera et al, 1998) en Espagne ou bien pendant l’automne et l’hiver dans les côtes
Tunisiennes (Sellami et Bruslé, 1975), du golfe Tunisien (Anato et ktari, 1983) et aux îles
Canaries (l’Est du centre Atlantique) (Mendez-Villamil et al, 2001).
Chapitre І : Généralités
10
3.6. Ecologie de l’espèce
La saupe est généralement grégaire, vit en banc d’une dizaine à plus d’une centaine
d’individus de mêmes tailles dans les régions qui sont couvertes d’algues depuis la surface
jusqu'à 20 mètres de profondeur mais peut se trouver jusqu’à 70 mètres (Verlaque, 1990). Elle
est mobile durant le jour et devient immobile pendant la nuit dans le fond des roches et les
herbiers de Posidonie (Faggianeli et Cook, 1981).
Selon Verlaque, 1990 les juvéniles de longueur total entre 01 et 05 centimètres restent en
pleine eau, sur les fonds de 02 à 05 mètres environ, les jeunes de taille totale entre 05 et 10
centimètres se déplacent prés de la surface entre 0 à 02 mètres de profondeur, les individus de
taille moyenne entre 10 et 22 centimètres se cantonnent en générale entre 0 et 06 mètres de
profondeur et les grands individus de taille total supérieur à 22 centimètres atteignent des
fonds d’une vingtaine de mètres.
A la fin de l’été (Septembre), les géniteurs se rassemblent près de la côte avant de descendre
frayer dans l’Infralittoral inférieur et le Circalittoral entre 40 et 50 mètres.
Chapitre ІІ :
Matériel et méthodes
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
11
1. Récolte et traitement des données
Pour atteindre l’objectif de notre travail qui consiste à étudier le régime alimentaire de la
saupe, on a prélevé des échantillons qui ont été récoltés au niveau des différents ports de la
région de centre algérienne.
Notre échantillonnage est effectué pendant le mois de mai 2016, principalement au niveau des
ports de Cap Djinet, Zemmouri, Ain taya et Bou Ismail. Au total 105 individus de longueur
totale comprise entre [19.6 cm et 36 cm] et de poids allant de 83g à 681g ont été
échantillonnés.
L’ensemble des individus sont transportés dans une glacière au laboratoire de la Faculté des
Sciences (U.M.B.B) où ils sont traités à l’état frais et congelés ainsi qu’au niveau du
laboratoire halieutique de la Faculté des Sciences biologiques (U.S.T.H.B) où l’identification
de différent groupes de proies a été réalisés à l’aide des fiches d’identification.
2. Traitement d’échantillons
Pour une meilleure connaissance de l’anatomie interne de la saupe, la dissection est réalisée à
l’aide des ciseaux, une ouverture abdominale a été effectuée a partir de l’anus jusqu’à la tête
tout en faisant attention pour ne pas abimer les organes internes du poisson (Figure 6).
Figure 6. Photographie montrant la méthode de dissection.
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
12
3. Mensuration et pesées
Sur chaque individu échantillonné, nous avons effectué plusieurs mesures à l’aide d’un
ichtyomètre pour la taille (Figure 7) et d’un pied à coulisse, ainsi que les prises des poids ont
été réalisées à l’aide d’une balance de précision 0.01 gramme (Figure 8).
Figure 7. Ichtyomètre. Figure 8. Balance de précision 0.01g.
Les principales mesures retenues pour cette étude sont définies de la manière suivante (Figure
9).
Figure 9. Différentes mensurations effectuées sur Sarpa salpa.
LT
Lf
Ls
Hc
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
13
Toutes les mesures et les valeurs sont mentionnées sur des fiches de prélèvements, ces
mesures sont définies comme suit :
Longueur totale LT (cm) : de la saupe compris entre l’extrémité de la bouche et les deux
lobes de la nageoire caudale ramenés l’un sur l’autre.
Longueur à la fourche Lf (cm) : elle est prise du museau jusqu’au creux de la fourche.
Longueur standard Ls (cm) : elle est mesurée du museau jusqu’au début de la nageoire
caudale.
La hauteur du corps: Hc (cm).
Poids éviscéré: We (g).
Poids d’estomac: West (g).
4. Anatomie de l’appareil digestif
L’appareil digestif de Sarpa salpa se situe dans la cavité abdominale. Elle est caractérisée par
un œsophage court, un estomac en forme de Y, un intestin plus long et un foie volumineux.
Ces différentes parties impliquées dans les fonctions digestives. Les différentes proies sont
ingérées par la bouche et subissent un début de trituration dans l’œsophage. La digestion d’un
élément se fait dans l’estomac par des enzymes digestives secrétés par les caeca pylorique, ces
enzymes permettent sa dégradation en molécules plus simples qui seront absorbés au niveau
de l’intestin, ce dernier complètent le processus de digestion et d’absorption des nutriments et
l’anus c’est l’orifice terminal du tube digestif qui permettant l’éjection de matière fécale.
5. Etude de régime alimentaire
Berg, 1979 in Bouaziz, 1992 signale que la connaissance du régime alimentaire des poissons
en milieu naturel permet d’expliquer d’une part les variations de croissance, les migrations
trophiques, la prise de nourriture ainsi que certain aspect de la reproduction et d’autre part de
comprendre comment s’effectuent les phénomènes de compétition et de partage dans le
milieu.
Pour ce travail, l’analyse des 105 contenus stomacaux de la Saupe Sarpa salpa ont été utilisés
pour déterminer et dénombrer les différentes proies. Nous avons regroupé nos échantillons
en deux classes de taille l’une de [19 -22 [cm pour les individus de taille moyenne et l’autre
de [22 -36[cm pour les individus de grande taille (en raison de la répartition de notre
échantillonnage), pour cela on a suivi la clé de la seule étude en fonction de taille celle de
Verlaque (1990) qui classe les taille par l’ordre suivant : [0-05]cm , [05-10]cm, [10-22]cm et
de LT >22 cm.
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
14
5.1. Examen des contenus stomacaux
Pour l’étude du régime alimentaire de la saupe, nous avons relevés le poids des estomacs, puis
les conservés dans des piluliers contenant une solution de formol à 9%, qui ont une propriété
de conservation provoquant un durcissement des tissus de la proie stomacale et des proies ce
qui facilite les observations ultérieures.
Chaque estomac est ouvert par une incision longitudinale et vidé de son contenu par lavage à
l’aide d’une pissette d’eau dans une boite de Pétri. Le jet d’eau permet la dispersion des
proies ingérées en évitant leur dessèchement. Les proies sont triées, dénombrées, pesées puis
déterminées et identifiées sous loupe binoculaire.
Pour le traitement et l’analyse des données du régime alimentaire deux aspects sont étudiés :
aspect qualitatif et quantitatif.
5.1.1. Aspect qualitatif
L’analyse qualitative consiste à dresser une liste floristique et faunistique des proies
identifiées selon l’état de digestion.
La classification des proies est effectuée suivant les niveaux taxinomiques usuels (classe,
ordre, famille, genre et espèce) en tenant compte des règles établies par Quiniou (1978) et
Cherabi (1987) :
o Les fragments de Crustacés et des Polychètes sont considérés comme des unités de
proies.
o Les animaux ou fragments d'animaux indéterminés appartenant à un même groupe
taxonomique sont comptabilisés.
o Lorsque dans un contenu stomacal il est impossible de distinguer des individus de
même espèce ou d'espèces différentes, l'ensemble des débris est considéré comme une
proie unique.
o Les estomacs contenant les débris de sédiment et les estomacs parasités sont signalés
et ne sont pas comptabilisés.
o Pour les Pyrosomes, rencontrés le plus souvent en groupe, chaque portion de colonie
de Pyrosomes est considérée comme une proie.
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
15
o Selon Derbal et Kara, 2008 les végétaux représentés par les cormophytes
(phanérogames) et les thallophytes (algues) sont considérés aussi comme proie unique
quelle que soit leur prépondérance.
o Enfin, tous les éléments non reconnaissables (les proies floristiques et faunistiques
indéterminées) sont pris en considération dans les analyses. Nous les avons classés
dans le groupe “divers’’.
5.1.2 Aspect quantitatif
L’analyse quantitative consiste à calculer certain indice et coefficient (F, Cn, Cp, IRI, MFI) :
Indice de fréquence (F) : Il est le rapport exprimé en pourcentage entre le nombre d’estomac
contenant une proie déterminée n et le nombre d’estomac pleins examinés (Ne)
F = (n / Ne) x 100
Le pourcentage en nombre d’une proie (Cn) : représente l’importance d’une espèce proie (ni)
par rapport au nombre total (Np) des autres proies.
Cn = (ni /Np) x 100
Le pourcentage en poids (Cp) : représente le rapport entre la masse totale d’une proie (pi)
donnée et la masse totale de proies recensées (Pp) pour cette étude.
Cp = (pi /Pp) x100
Indice d’importance relative (IRI) de Pinkas et al (1971) : il intègre les trois indices (F, Cn et
Cp).
IRI = (Cn+Cp) x F
Indice d’aliment principal ou (MFI) (Main Food Index) (Zander, 1982) : On a choisi cet
indice, car il intègre dans son expression les 3 principaux descripteurs de la présence des
différentes proies ingérées (F ; Cn ; Cp) de la manière suivante :
MFI=√Cp. (Cn + F)/2
La classification des proies selon Pinkas et al 1971 et Zander, 1982 représentée dans le
(Tableau02)
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
16
Tableau 02. Classification des proies selon différents méthodes
Méthodes utilisées Classification de proies
Zander(1981)
Proies préférentielles MFI >75
Proies principales 51<MFI<75
Proies secondaires 26<MFI<50
Proies accessoires MFI <26
Pinkas et al, (1971)
Proies principales 200<IRI<20000
Proies secondaires 20<IRI<200
Proies accidentelle IRI<20
Coefficient de vacuité (Cv) : Qui est le rapport de nombre d’estomac vides (Nv) sur le nombre
total d’estomac analysés (Ne) exprimé en pourcentage
Cv = (Nv / Ne) x 100
6. Relations biométriques
Certaines relations entre deux grandeurs mesurables du corps d’un même individu peuvent être
formulées en équations permettant de comparer leur croissance et de passer d’une dimension à une
autre. De même, à partir de la relation taille-poids et de la croissance en longueur, il est
possible d’estimer la croissance pondérale chez les poissons. (Harchouche, 2006)
Les équations des différentes relations sont calculés par les relations existantes entre la
longueur totale LT et la longueur standard Ls, et entre LT et longueur à la fourche Lf, ainsi
entre LT et Hc, et entre LT, (elles sont représentées par l’équation Y= aX+b, si le a= 1 la
croissance est linéaire, isométrie si le a>1, croissance est allométrie majorante et si le a<1 la
croissance est allométrie minorante)
Pendant toute la vie du poisson, sa longueur et son poids sont fortement corrélés (Mahé et al,
2005). La relation entre la taille et le poids d’un poisson est de forme exponentielle (Korichi,
1988) se traduit par la forme de type : We = aLᵇ
Avec:
We: poids éviscéré (g).
LT: longueur totale (cm).
a: constante.
Selon la valeur de b, trois cas peuvent se présenter
Si b = 3 isométrie, le poids We croit en même temps avec la longueur totale (LT) de poisson.
Chapitre ІІ : Matériel et méthodes
17
Si b <3 cas d’allométrie minorante, le poids We croit relativement moins vite que la longueur
totale (LT).
Si b > 3 cas d’allométrie majorante, le poids We croit plus vite que la taille LT.
Dans notre cas, le poids du corps éviscéré est préféré au poids total, car il a l’avantage
d’éliminer les variations dues aux poids des gonades et de l’appareil digestif, qui sont
variables avec les individus et le temps.
Chapitre ІІІ :
Résultats et discussion
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
18
1. Etude du régime alimentaire de S.salpa (Linnaeus, 1758)
1.1. Aspect qualitatif du régime alimentaire
La détermination des contenus stomacaux permet de dresser une liste floristiques et faunistiques
des principales proies consommées par la saupe Sarpa salpa (Tableau 03).
Tableau03. Systématique des différentes proies floristiques et faunistiques identifiées dans les
estomacs de la saupe
Embranchement Classes Ordres Familles Genres Espèces
Chlorophytes
(algues vertes)
Ulvaphycea Ulvales Ulvacea
Ulva Ulva lactuca
Enteromorpha Enteromorpha
Sp
Ochrophytes
(algues brunes)
Fucophycea
Fucale Sargassaceae Cystosera Cystozera Sp
Dictyotale
Dictyotaceae
Rhodophytes
(algues rouges)
Flarideophyceae Ceramiale
Gigartinale
Trachyophytes
(phanérogames)
Liliopsida
Najadales
Pocidoniacea
Pocidonia
Pocidonia
Oceanica
Zosteraceae Zostere Zostere Sp
Annelides
Polychètes
Errantes
Phollodocida
Nereidea
Nereis
Nereis Sp
Arthropodes
Crustacé
Cnidaires
Hydrozoa
Mollusques
Gastéropodes
Vers
Nématodes
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
19
L’analyse microscopique des contenus stomacaux de 105 estomacs dont 62 estomacs pleins
nous a permis de déterminer les différentes proies ingérées par la saupe, ceci nous montre
qu’elle a un régime alimentaire très diversifié, a mis en évidence l’existence de différentes
proies, partagées en 9 embranchements, chacun d’eux est représenté par une classe, 4
embranchements floristiques : Chlorophytes, Fucophytes, Rhodophytes, Trachyophytes. La
faune est représentée par des Arthropodes, Annelides, Cnidaires, Mollusques et les Vers
(Annexe).
D’après Christensen, 1978, le régime alimentaire de S.salpa est omnivore, de plus Verlaque,
1990 signale que la fraction végétale est largement dominante par rapport à celle de la fraction
animale. Notre étude a montré que le régime alimentaire de S.salpa est omnivore à
dominance herbivore également.
1.2. Aspect quantitatif du régime alimentaire
1.2.1. Indices alimentaires des proies
La composition du régime alimentaire de S.salpa est relativement riche et variée en proies, on
signale que certaines proies telles que les algues et quelques espèce animales n’ont pas été
identifiées en raison de leurs état de digestion très avancé pour cela les indices alimentaires
sont calculés par embranchement floristiques et faunistiques.
Les indices alimentaires (F, Cn, Cp, MFI et IRI) calculés pour chaque embranchement de
proies, ces derniers sont le résultat d’un calcul a partir de 105 estomacs au total, avec 62
pleins et 43 estomacs vides pour chaque espèce de proies (Tableau 04).
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
20
Tableau 04. Les indices alimentaires de S.salpa
Proies
Nombre
d'estomacs
N
ni
nombre
des
proies
poids
des
proies
Wp(g) F% Cn% Cp% MFI IRI
Chlorophytes 40 59 30,88 64,52 19,73 15,86 25,84 2295,99
Fucophytes 45 89 125,39 72,58 29,77 64,38 57,40 6833,30
Phanérogames 25 25 4,36 40,32 8,36 2,24 7,38 427,41
Rhodophytes 34 75 14,48 54,84 25,08 7,43 17,24 1783,27
Annelides 1 1 0 1,61 0,33 0,00 0,00 0,00
Arthropodes 1 1 0 1,61 0,33 0,00 0,00 0,00
Cnidaire 8 8 0 12,90 2,68 0,00 0,00 0.00
Mollusques 1 2 0 1,61 0,67 0,00 0,00 0.00
Vers 3 4 0 4,84 1,34 0,00 0,00 0.00
Divers 35 35 19,65 56,45 11,71 10,09 18,54 1230,36
Total 193 299 194,76
1.2.1.1. Indice de fréquence des proies F%
D’après le calcul de la fréquence des proies (F), on remarque que l’embranchement des
Fucophytes et des Chlorophytes sont classés parmi les proies les plus ingérées par la saupe
avec une fréquence respective de 72.58% et 64.52%, suivie par les Divers 56.45%, les
Rhodophytes à 54.84% et les Phanérogames 40.32%, les Cnidaires à 12.90%, les Vers les
Arthropodes et les Mollusques sont présents en très faibles quantités avec une proportion
entre 1% et 5% (Figure 10).
Figure 10. Fréquences des proies de Sarpa salpa
21%
23%
13%
18%
4%
1%
2%
18%
Chlorophytes
Fucophytes
Phanerogame
Rhodophytes
Annelides
Arthropodes
Cnidaire
Mollusques
Vers
Divers
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
21
1.2.1.2. Coefficient en nombre des proies Cn %
Les Fucophytes sont les plus représentés dans les contenus stomacaux des saupes
échantillonnés avec un coefficient de 29.77%, suivie par l’embranchement des Rhodophytes
25.08%, les Chlorophytes 19.73%. Par contre les proies non identifiées et les Phanérogames
sont faiblement représentées (11.71% et 8.36%), le reste des proies ont un taux inférieurs à
3% (Figure 11).
Figure 11. Coefficient en nombre des proies de Sarpa salpa
1.2.1.3. Coefficient en poids des proies de Sarpa salpa
Le coefficient en poids Cp indique que les Fucophytes sont les plus ingérées par les saupes
(64.38%), suivie par les Chlorophytes (15.86%), par contre le reste des proies sont faiblement
représentées avec un pourcentage inférieur à 11% (Figure 12).
Figure 12. Coefficient en poids des proies de Sarpa salpa
20%
30%
8%
25%
3%1%
1%
12%
Chlorophytes
Fucophytes
Phanerogame
Rhodophytes
Annelides
Arthropodes
Cnidaire
Mollusques
Vers
Divers
16%
64%
2%
8%
10% Chlorophytes
Fucophytes
Phanerogame
Rhodophytes
Divers
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
22
La combinaison des indices (F, Cn et Cp) du tableau, a mis en évidence les préférences
alimentaires de S.salpa par la classification des proies selon Zander (1982), Pinkas et al
(1971) (tableau 5).
Tableau 05. Classification des indices alimentaires de S.salpa.
Proies MFI
Zander
(1982) IRI
Pinkas et
al(1971)
Chlorophytes 25.84 Accessoires 2295.99 Principales
Fucophytes 57.4 Principales 6833.30 Principales
Phanérogames 7.38 Accessoires 427.41 Principales
Rhodophytes 17.24 Accessoires 1783.27 Principales
Annelides 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelle
Arthropodes 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelle
Cnidaire 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelle
Mollusques 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelle
Vers 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelle
Divers 18.54 Accessoires 1230.36 Principales
Selon le coefficient de Zander (1982), les Fucophytes constituent les aliments principaux
ingérés par la saupe, les Chlorophytes, les Phanérogames, les Rhodophytes, les Annelides, les
Arthropodes, les Cnidaires, les Vers et les divers sont considérés comme des proies
accessoires.
L’indice de Zander (1982) révèle une dominance des Fucophytes (MFI=57.4), suivie des
Chlorophytes, Divers et des Rhodophytes avec respectivement des proportions équivalentes
(MFI=25.84 ; 18.54 ; 17.24) puis les Phanérogames (MFI=7.83). Par contre la classification
de Pinkas et al (1971), signale que la saupe se nourrit principalement de Fucophytes, les
Chlorophytes, les Rhodophytes, les divers et les Phanérogames (IRI=6833.30 ; 2295.99 ;
1783.27 ; 1230.36 ; 427.41), les autres proies sont classés comme accidentelle (Figure 13).
La classification du bol alimentaire par l’indice IRI, révèle que les Chlorophytes, les
Fucophytes, les Phanérogames, les Rhodophytes et les divers comme proies principales.
Tandis que les Annelides, les Arthropodes, les Cnidaires, les Mollusques et les Vers semblent
avoir été accidentellement ingérés.
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
23
Figure 13. Variation des proies selon l’indice de Zander 1982 et de Pinkas et al (1971)
Au vue de ces résultats, il semble que les deux indices de Zander (1982) et Pinkas et al(1971)
reflètent réellement la nature de l’alimentation de Sarpa salpa et le comportement herbivore.
2. Coefficient de Vacuité
Le coefficient de vacuité est estimé à 40.95%. Cette valeur est le résultat du calcul de 43
estomacs vides par rapport à l’ensemble de 105 estomacs examinés. Il a une relation avec la
période de ponte, car il augmente pendant cette dernière. Du moment que les gonades se
développent et comprissent l’estomac, pour cela il doit réduire son alimentation pour laisser
de la place dans sa cavité abdominale à ses gonades qui deviendront plus volumineuses.
3. Variation du régime alimentaire en fonction des classes de taille
Le tableau 06 représente la distribution des Fréquences de taille des individus de la saupe
étudiée suivant un intervalle de 3 cm sachant que les tailles de notre échantillonnage varient
entre 19.6 cm et 35.8cm.
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
24
Tableau 06. Distribution des fréquences de taille des individus étudiés
Pour une meilleure interprétation des données du tableau06 et de la figure 16, on a suivi la clé
de Verlaque (1990) alors on a partagé nos échantillons sur deux classes: De [19 -22 [cm pour
les individus de taille moyenne et de [22 -36[cm pour les individus de grande taille.
Le tableau 7 concluent les calcules des différentes indices alimentaires (F, Cn, Cp, MFI, IRI)
en fonction des deux classes de tailles.
Tableau 07. Variation du régime alimentaire en fonction des classes de taille de Sarpa.salpa
Classe [19-22[cm [22-36[cm
Effectifs (N) 13 individus 92individus
Proies F% Cn% Cp% MFI IRI F% Cn% Cp% MFI IRI
Chlorophyte 13,11 24,44 44,83 20,52 908,52 60,4 19,4 14,0 23,6 2017,8
Fucophyte 8,20 26,67 13,56 10,87 329,72 75,5 31,2 67,7 42,5 7458,9
Phanerogame 4,92 6,67 1,02 2,43 37,79 41,5 8,9 2,3 5,4 466,1
Rhodophyte 11,48 35,56 13,98 12,82 568,48 50,9 23,9 7,0 16,2 1574,1
Annelide - - - - - 1,9 0,4 0,0 0,0 0.00
Arthropode - - - - - 1,9 0,4 0,0 0,0 0.00
Cnidaire 4,92 6,67 0.00 0.00 - 9,4 2,0 0,0 0,0 0.00
Mollusque - - - - - 1,9 0,8 0,0 0,0 0.00
Vers - - - - - 5,7 1,6 0,0 0,0 0.00
Divers 11,48 15,56 0,39 1,62 182,99 52,8 11,3 9,0 17,0 1075,6
Classe de
taille (cm)
Effectif
[19-22[ 13
[22-25[ 31
[25-28[ 36
[28-31[ 15
[31-34[ 08
[34-37[ 02
Total 105
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
25
Le tableau 8 représente l’analyse quantitative des indices alimentaires ainsi que la
classification des proies en fonction de taille qui sont basées sur l’indice d’aliment principal
(MFI) et l’indice d’importance relative (IRI) (Tableau 08).
Tableau 08. Classification des indices alimentaire en fonction des classes de taille
[19-22[cm [22-36[cm
Proies MFI Zander(1982) IRI Pinkas et
al(1971)
MFI Zander(1982) IRI Pinkas et
al(1971)
Chlorophytes 20.52 Accessoires 908.52 Principales 23.60 Accessoires 2017.80 Principales
Fucophytes 10.87 Accessoires 329.72 Principales 42.50 Secondaires 7458.90 Principales
Phanerogames 2.43 Accessoires 37.79 Secondaires 5.40 Accessoires 466.10 Principales
Rhodophytes 12.82 Accessoires 568.48 Principales 16.20 Accessoires 1574.10 Principales
Annelides - - - - 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelles
Arthropodes - - - - 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelles
Cnidaires 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelles 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelles
Mollusques - - - - 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelles
Vers - - - - 0.00 Accessoires 0.00 Accidentelles
Divers 1.62 Accessoires 182,99 Principales 182,99 Accessoires 1075,6 Principales
Figure 14. Variation des proies selon la classification de Zander (1982)
Selon l’indice de Zander (1982), les individus de taille moyenne [19 -22 [cm se nourrissent
accessoirement de plusieurs proies, Chlorophytes (MFI=20.52), des Rhodophycaes
(MFI=12.82), des Fucophyceaes (MFI=10.87) ainsi que de Phanérogames (MFI=2.43) et les
proies indéterminées (MFI=1.62).
Les individus de grande taille [22 -36 [cm se nourrissent secondairement des Fucophytes
(MFI=42.5), par contre les Chlorophytes (MFI=23.62), les divers (MFI=17.01), les
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
35,00
40,00
45,00
[19-22[
[22-36]
Chlorophyte
Fucophytes
Phanerogame
Rhodophycea
Divers
classe de taille (cm)
MFI
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
26
Rhodophytes (MFI=16.22) sont des proies accessoires et une faible proportion pour les
Phanérogames (MFI=5.41).
Au niveau de la région centre algérienne l’utilisation de l’indice alimentaire de (Zander, 1982)
montre que toutes les proies ingérées sont des proies accessoires pour l’indice (MFI<25).
Sauf dans les Fucophytes (MFI=42.5) est devenue une proie secondaire pour les individus de
grande taille.
Figure 15. Variation des proies selon la classification de Pinkas et al 1971.
Selon Pinkas et al 1971, les individus de taille moyenne 19cm<LT<22cm se nourrissant
principalement de Chlorophytes (IRI=908.52), les Rhodophytes (IRI=568.48) et les
Fucophytes(329.72), par contre les Divers (182.99), Phanérogames (37.79) ont été classés
comme aliments secondaires. Pour les individus de grande taille LT>22 cm ils affichent une
préférence des Phaeophyceae (IRI=7458.9), des Chlorophyte (IRI= 2017,8), les Fucophytes
(IRI=466.1), et les divers (IRI=1075.6).
Selon ce dernier Indice (Pinkas et la, 1971), on remarque que le régime alimentaire de nos
échantillons est homogène entre les deux gammes de tailles.
En comparant nos résultats avec ceux d’autres pays, on constate qu’on a presque les mêmes
que ceux de Christensen (1978) et Mater (1976) en Afrique du Sud et Turquie qui ont
signalé que Sarpa salpa se nourrit de Rhodophyta, des Ulvophyceae et des Phanérogames. Par
contre Talbot (1955) en Afrique du Sud et Tunisie dit que la saupe consomme les
Fucophyceae, les Ulvophyceae et les Phanérogames.
0,00
2000,00
4000,00
6000,00
8000,00
[19-22[
[22-36]
Chlorophyte
Fucophytes
Phanerogame
Rhodophycea
Divers
classe de taille (cm)
IRI
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
27
Verlaque 1990, en Méditerranée occidentale signale que les jeunes préfèrent les algues
épiphytes ou gazonnantes (Rhodophyta, Fucophyceae) alors que les adultes consomment aussi
les algues dressées (surtout Fucophyceae et Ulvophuceae) ainsi que les feuilles plus ou
moins épiphytes de Posidonia oceanica.
Nos résultats est en accord à celles des autres pays malgré les difficultés de la période
d’échantillonnage due a plusieurs conditions, par rapport à la courte durée, le nombre et la
zone d’échantillonnage.
On peut dire donc que le régime essentiel de Sarpa salpa est constitué principalement des
algues et accidentellement des animaux, ceci confirme nos résultats sur le type de régime
alimentaire omnivore à dominance herbivore.
4. Relations biométriques obtenus chez la saupe
Les équations reliant les quatre démentions LT, Lf, Ls, Hc ainsi que la relation entre la
longueur totale et le poids éviscéré, ont été déterminées pour l’ensemble des individus de
Sarpa salpa .
Les résultats obtenus pour les deux gammes de taille (des équations reliant la longueur
totale aux autres dimensions) sont représentées dans le tableau09 suivant et la figure17.
Tableau 09. Les équations des relations biométriques obtenues chez Sarpa salpa.
Relations Equations r b Effectifs Nature de relations Longueur Totale (LT)
en fonction de la
longueur a la fourche
(Lf)
LT=1.133Lf+0.0
1
0.99 0.01 105
allométrie majorant
Longueur totale (LT)
en fonction de la
Longueur standard
(Ls)
LT=1.17Ls+0.31
7
0.99 0.317 105 allometrei majorant
Longueur Totale (LT)
en fonction de la
Hauteur du corps (Hc) LT=3.04Hc+2.17 0.899 2.17 105 allometrie majorante
Poids éviscérés (We)
en fonction de la
longueur totale (LT)
We=0.023LT2,793
0.97 2.793 105 Isométrie
Les coefficients de corrélation sont proches de 1 indique une bonne corrélation entre les
différentes variables.
La figure 16, représente les différentes courbes des relations biométriques.
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
28
Figures16. Représentation graphique des relations biométriques obtenues chez Sarpa salpa
Les relations biométriques calculées mettent en évidence en fonction de taille, une allométrie
majorante (pente supérieure a 1) qui veut dire que la longueur totale croit plus vite par
rapports aux autres dimensions, les coefficients de corrélations obtenus sont proche de 1,
montrant ainsi une très bonnes dépendance entre les différentes variables mesurées (les
coefficients de corrélation proche de 1 indique une bonne corrélation entre les différentes
variables étudiées).
Pour La relation taille-poids, la valeur du coefficient b est proche de 3 ce qui indique une
isométrie entre le poids éviscéré et la longueur totale, c’est-à-dire le poids croît en même
temps que la longueur.
LT = 1,133Lf + 0,01
r = 0,99
0
10
20
30
40
0 20 40
Lf(cm)
LT(cm) LT= 1,171Ls + 0,317
r=0.99
0
10
20
30
40
0 20 40
Ls(cm)
LT (cm)
LT = 3,046Hc + 2,172
r=0.90
0
10
20
30
40
0 10 20
Hc(cm)
LT(cm) We = 0,023LT2,793
r=0.97
0
100
200
300
400
500
600
0 20 40
LT(cm)
We(g)
Chapitre ІІІ: Résultats et discussion
29
Tableau 10. Coefficient a et b de la relation taille-poids obtenus sur S.salpa par différents
auteurs
Auteurs et Année Régions d’étude Sexes Effectifs a b
Dulcic et Kraljevic
1996
Croatie
(Mer Adriatique) Confondus 437 0.0219 3.126
Stergiou et
Moutopoulos 2001
Gréce
(Mer Egée) Confondus 48 0.0145 2.946
Borges et al.
2003
Portugal
(Atlantique) Confondus 46 0.0107 3.087
Karakula et al.
2006
Turquie
(Mer Egée) Confondus 80 0.0087 3.134
Dulcic et Glamzina
2006
Croatie
(Mer Adriatique) Confondus 77 0.0049 3.265
Veiga et al. 2009 Portugal
(Atlantique) Confondus / 0.0094 3.265
Présent travail Algérie Confondus 105 0.02 2.79
Conclusion
Conclusion et Perspective
30
Dans notre travail, l’étude a été basée sur le régime alimentaire de 105 estomacs de Sarpa
salpa de la région centre algérienne en fonction des classes de tailles. Sauf que les estomacs
n’étaient pas tous pleins car sur 105 estomacs on a eu un coefficient de vacuité égale à
40.93%.
D’après les résultats obtenus de la présente étude, au total 299 proies ont été dénombrées,
appartenant à 9 embranchements bien déterminés plus les proies qui n’ont pas été déterminés
en raison de leurs états de digestion très avancés. Les saupes consomment les algues telles
que les Chlorophytes, les Fucophytes, les Rhodophytes et les Phanérogames et avec une faible
consommation des proies animales telles que les Mollusques, les Cnidaires, les Annelides, les
Arthropodes et les Vers pour les deux gammes de tailles. Ce ci confirme que la saupe est un
poisson omnivore à préférence et à tendance herbivore.
Dans le cas de notre étude les relations biométriques signalent une allométrie majorante entre
la longueur totale et les autres dimensions ainsi qu’une bonne corrélation entre les différentes
variables étudiées.
Les résultats tailles poids montrent une isométrie entre le poids éviscéré et la longueur totale
le poids croît en même temps que la longueur.
Perspectives
Pour une détermination plus précise de régime alimentaire de la Saupe, il serait souhaitable de
compléter ce travail par :
- Augmenter l’effectif et varier l’échantillonnage pour toucher à toutes les gammes de
tailles.
- Etude de variation du régime alimentaire en fonction du sexe, saison et région.
- Prolonger la période d’étude pour la détermination de la période de ponte.
- Pousser l’étude au niveau de l’ensemble de la côte algérienne afin de pouvoir
compléter nos résultats qui restent préliminaires et cantonnée à la région centre
uniquement.
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Annexe
Quelques proies déterminées dans l’étude de régime alimentaire
de Sarpa salpa
Les Fucophytes Gr 2X10
Les Fucophytes Gr 2X10
Les Fucophytes Gr 2X10
Les Fucophytes Gr 2X10
Les Rhodophytes Gr 2X10
Les Rhodophytes Gr 2X10
Les ChlorophytesGr 2X10
Les Tracheophytes Gr 2X10
Les Cnidaires Gr 2X10
Les Mollusques Gr 2X10
Les Espèces animales Gr 3X10
Nereis Sp Indéterminé Sipuncula Sp
Les espéces indétermiés Gr 2X10
Caulirpasp indéterminé
Les Divers Gr 2X10
Les Divers Gr 2X10
Résumé
L’étude de régime alimentaire de la saupe S.salpa (Linnaeus ,1758) de la région centre
Algérien a été réalisé en fonction de taille (Verlaque 1990). Le nombre d’individus est de 105
de longueur totale comprise entre 19.6 cm et 36 cm et de poids allant de 83g à 681 g dont 62
estomacs pleins et 43 estomacs vides. La saupe est herbivore et se nourrit des algues
(chlorophytes, Fucophytes, Rhodophytes, Trachyophytes) .L’utilisation de l’indice d’aliment
principal (MFI) montre qu’aucun aliment ne peut être considéré comme préférentiel ni même
principal par contre d’indice d’importance relative (IRI) montrant que les Chlorophytes,
Fucophytes, Rhodophytes sont des proies principales et les Trachyophytes sont des proies
secondaire .Aucune variation de son régime n’est observée en fonction du taille.
Mots clés : saupe S.salpa, Régime alimentaire, Algérien.
Abstract
The diet study of the Algerian central region saupe S.salpa (Linnaeus ,1758) has been
realized according to size (Verlaque, 1990) the number of individuals is about 105,the total
length varies between 19.6cm and 36cm, and weight from 83g to 681g including 62 full and
43 ampty stomachs.
The saupe is herbivorous and feeds on algae (chlorophytes, Fucophytes, Rhodophytes,
Trachyophytes). The use of main food index (MFI) shows that no food can be considered as
preferential or even principal, but the index of relative importance (IRI) shows us that
Chlorophytes, Fucophytes, Rhodophytes , are considered as main prey, whereas
Trachyophytes are secondary prays. No variation in diet is observed according to siz.
Keyword: Sarpa Salpa, deit, Algerian,
ملخص
الموجودة في سواحل ( 1978)ليناوارس الباصاربا صيتمحور بحثنا هذا حول النظام الغذائي بدلالة الحجم لسمكة سوب ال
,غ 681 إلىغ 83سم ووزنها من 36 إلىسم 19.6عينة يتراوح طولها مابين 105قمنا بهذا العمل على ,الوسطى للجزائر
على أساسابية تتغذى السوب سمكة عش أنباستعمال عاملين و من خلالهما لاحظنا الغذائي هانظام هذا ما سمح لنا بمعرفة
تراكتيوفيت (. ,رودوفيت ,فوكوفيت ,الطحالب )كلوروفيت
الوسطى للجزائر. سواحل (1978)ليناوارس الصاربا صالبا , , : النظام الغذائي الكلمات الرئيسية