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Page 1: Modeling the comorbidity alcohol use disorders-schizophrenia: Critical role of the adolescence period

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Addictions — Physiopathologie et traitements

que le striatum et le cortex préfrontal. À partir de ces don-nées, notre étude visait à évaluer l’effet d’un traitement aiguavec la mémantine sur l’auto-administration d’alcool chez lerat et à rechercher si un tel effet pouvait être médié par leBDNF.Résultats.— Nous avons trouvé que la mémantine diminue laconsommation et la motivation à consommer de l’alcool 6 et30 heures après son administration. Nous avons également mon-tré que le blocage de la voie de signalisation du BDNF réversel’effet de la mémantine à 6 heures mais pas à 30 heures. Uneexpérience de Real-Time RT-PCR sur des échantillons de cor-tex préfrontal a montré une augmentation de l’expression duBDNF 4 heures après l’injection de mémantine, et au contraireune diminution de cette même expression 28 heures plus tard.Également à ce deuxième temps, les gènes codant le NPY etla tyrosine hydroxylase, connus pour être impliqués dans larégulation des comportements liés à l’alcool, sont en revanchesurexprimés.Discussion.— Ces résultats montrent que la mémantine dimi-nue l’auto-administration d’alcool et la motivation à consommerpendant au moins 30 heures et que l’effet à court terme est BDNF-dépendant alors que l’effet à moyen terme semble être NPY- etdopamine-dépendant.

http://dx.doi.org/10.1016/j.encep.2012.07.007

A 18The reduction of alcohol consumption bymemantine is mediated via a BDNF-dependentmechanismJ. Jeanblanc , F. Coune , B. Botia , M. NaassilaInserm ERI 24, groupe de recherche sur l’alcool et lespharmacodépendances, faculté de pharmacie, universite dePicardie Jules-Verne, 1, rue des Louvels, 80000 Amiens, France

Keywords: Memantine; BDNF; AlcoholBackground and objectives.— Despite significant efforts, only feweffective medications are available to control alcohol (EtOH)consumption. We know that striatal BDNF is part of a homeosta-tic pathway regulating EtOH consumption. Memantine, a partialNMDA receptor antagonist, could represent a potential candidatein treating alcoholism since it increases BDNF expression in severalbrain regions implicated in addictions including the striatum andthe prefrontal cortex. On this basis, the objective of this studywas to examine the effects of a single memantine injection onEtOH self-administration in rats. We then tested the hypothesis thatmemantine’s effect on EtOH consumption could be mediated via theBDNF signalling pathway.Results.— A single memantine injection decreased EtOH self-administration and motivation to consume EtOH at 6 hours and30 hours post-injection. We also found that blocking the BDNF signal-ling pathway reversed this effect on EtOH self-administration at6 hours but not 30 hours post-injection. Real-time RT-PCR quanti-fication showed that BDNF expression increased in the prefrontalcortex 4 hours after memantine injection. However, at 28 hourspost-injection, we found that BNDF expression decreased whereasan increased expression was noted for the genes encoding NPY andtyrosine hydroxylase, both known to be also involved in the regula-tion of EtOH consumption.Discussion.— This study showed that memantine decreases EtOHself-administration and motivation to consume EtOH for at least30 hours. Early memantine effects (6 hours) are BDNF—dependentwhereas delayed effects (30 hours) are BDNF-independent and could

be NPY- and dopamine-dependent.

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19odélisation de la comorbiditélcoolisme—schizophrénie : rôle crucial de’adolescence. Jeanblanc , F. Coune , M. Naassila

Inserm ERI 24, groupe de recherche sur l’alcool et lesharmacodépendances, faculté de pharmacie, université deicardie Jules-Verne, 1, rue des Louvels, 80000 Amiens, France

ots clés : Alcool ; Schizophrénie ; Modélisationontexte et objectifs.— Les troubles liés à l’alcool se retrouventhez 10 % de la population générale alors que cette proportioneut s’élever à plus de 50 % chez les schizophrènes. Malgré destudes épidémiologiques et cliniques, de nombreuses questionsestent sans réponse. Le but de cette étude était de modéli-er chez le rat la comorbidité alcoolisme—schizophrénie en vuee mieux comprendre la physiopathologie responsable d’une telleomorbidité.éthodes.— Nous avons choisi le modèle de lésion hippocampiqueéonatale (NVHL) pour l’induction de symptômes de type schizo-hrénique et le protocole de consommation par intermittence d’uneolution d’alcool (EtOH) à 20 %. Dans une première expérience, laonsommation d’alcool chez les rats exposés à l’EtOH à l’âge de0 jours a été mesurée. Dans une seconde expérience, nous avonsré-exposé les rats à l’EtOH (10 % en continu) pendant 2 semaines à’adolescence.ésultats.— Chez les rats exposés à l’EtOH à l’âge de 90 jours,ucune différence entre les groupes NVHL et témoins n’a étébservée sur une période de 5 semaines. En revanche, les ratsVHL qui avaient été pré-exposés à l’adolescence ont perdu leontrôle de leur consommation d’alcool pour atteindre des niveauxroches de 5 g/kg par jour (comparés à 1,5 g/kg par jour pour lesémoins).onclusions.— La pré-exposition à l’alcool durant l’adolescenceemble être primordiale pour l’observation d’une comorbiditélcoolisme—schizophrénie. Ces résultats ouvrent la voie à deombreuses études comportementales, génétiques et de biologieoléculaire avec pour objectif de révéler les mécanismes respon-

ables de la comorbidité alcoolisme—schizophrénie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.encep.2012.07.009

20odeling the comorbidity alcohol useisorders-schizophrenia: Critical role of thedolescence period. Jeanblanc , F. Coune , M. Naassila

Inserm ERI 24, groupe de recherche sur l’alcool et lesharmacodépendances, faculté de pharmacie, université deicardie Jules-Verne, 1, rue des Louvels, 80000 Amiens, France

eywords: Alcohol; Schizophrenia; Animal modelackground and objectives.— Alcohol use and abuse disor-ers (AUD) occur in about 10% of the population in Westernountries. In schizophrenic patients, this proportion can reach0%. Despite numerous studies in schizophrenic patients, seve-al questions remain unanswered. The aim of this study waso establish an animal model of comorbidity AUD—schizophreniao better understand the pathophysiology underlying suchomorbidity.ethods.— We chose to use the Neonatal Ventral Hippocampusesion (NVHL) model to induce a schizophrenia-like phenotype andhe 20% intermittent access paradigm (20% IA) to induce alcohol

EtOH) consumption. In a first experiment, rats were exposed totOH at the age of 90 days in a 20% IA paradigm. Since adolescences a critical period for both AUDs and schizophrenia, in a second
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xperiment rats were pre-exposed to EtOH (10% continuous access)or 2 weeks during adolescence.esults.— In the first experiment, no difference in EtOH consump-ion was observed between NVHL and control groups over a period

f 5 weeks. In the second experiment, only NVHL rats pre-exposedo EtOH showed an escalation in 20% EtOH consumption to reachntake levels up to 5 g EtOH/kg/day (as compared to 1.5 g/kg/dayn control rats).

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Journées annuelles de l’AFPBN 2012

onclusions.— A phenotype of loss of control of EtOH consump-ion associated to a schizophrenia-like phenotype was observed.re-exposure to EtOH during adolescence seems to be a criti-al event for the occurrence of this comorbidity. These results

pen the way to genetic, molecular and cellular studies aimingt the identification of mechanisms underlying the comorbidityUDs—schizophrenia.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.encep.2012.07.010


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