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Module II21
Analyse et Conception des Systèmes d ’Information - Bases de données :
Y.Sadi (6 séances) Système d’exploitation Unix: O. Forestier (6 séances)
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Plan Introduction : Système d’Information et
Bases de Données
Conception d’un SI MERISE Modèle Conceptuel des données (MCD) Modèle Logique de données : Modèle Relationnel
Création et interrogation des Bases de données Le langage SQL PHP/MYSQL
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Introduction Un SI se compose de deux parties
complémentaires: les données(fichiers,BD) et les traitements (pgms).
Une donnée est une information ou une relation entre des informations.
Une Base de données est un ensemble structuré de données enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur.
Remarque : une organisation consistant en un ou plusieurs fichiers est conforme à cette définition.
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Introduction (suite) L ’utilisation des fichiers soulève de gros
problèmes : Lourdeur d ’accès aux données, Manque de sécurité, Données redondantes, Pas de contrôle de concurrence.
D ’où la nécessité : de recourir à une organisation des données (BD) et un logiciel (SGBD) prenant en charge les fonctionnalités de protection, de sécurité et de fournir les différents types d ’interface nécessaires à l ’accès aux données.
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Introduction (suite)
Outil principal de gestion d ’une BD : SGBD
Un outil permettant d’insérer, modifier et rechercher efficacement des données spécifiques dans une masse d’informations
C’est une interface entre l’utilisateur et la mémoire secondaire
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Introduction (suite) Les objectifs à travers la conception d’une BD :
Bonne représentation du monde réel Permettre l’indépendance entre traitement et
données Permettre tout accès prévu à une donnée Permettre l ’évolutivité de la BD qui doit pouvoir
être restructurée (suppression, modification, intégration nouvelles données)
Non redondance des données Cohérence et intégrité des données Sécurité des données
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Différents modèles de données
Les bases hiérarchiques: premières apparues(1970), structure de données arborescente, pointeurs entre les enregistrements Impossibilité de liens N:M, adapté seulement aux structures hiérarchiques. ( Ex: TDMS, IMS, System 2000).
Les bases réseaux:proposent une structure de données à base de liens permettant de constituer un réseau entre les données.(IDMS,SOCRATE).
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Différents modèles de données
Les bases relationnelles: les plus utilisées, données représentées en tables, basées sur l’algèbre relationnelle et un langage déclaratif(DB2, ORACLE,INGRES, SYBASE, PARADOX, INFORMIX).
Les bases objets: les données sont représentées en tant qu’instances de classes hiérarchisées. L’héritage est utilisé comme mécanisme de factorisation de la connaissance.
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Méthode MERISE Problèmes de la conception d’un S.I. sans
Méthode Absence de conception globale d ’un projet
d ’informatisation Vision parcellaire des besoins :
redondance des données synonymes (plusieurs termes ont le même sens) polysèmes (un terme qui a plusieurs sens différents)
Difficulté d ’une maintenance efficace : moyens techniques limités, manque de dossier d ’analyse
Utilisateur non intégré dans la conception d ’un S.I. Difficulté de planification et de suivi du travail
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Méthode MERISE (Historique)
1977/78, demande du Ministère de l ’Industrie : choix de sociétés de conseil en informatique pour la constitution d ’une méthode de conception des S.I.
1979, Naissance de la méthode MERISE conception du S.I. par étapes, séparation des données et des traitements vérifier la concordance entre données et traitements, vérifier qu ’il n ’y a pas de données superflues.
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Méthode MERISE (Principes de base)
Vision globale et systémique de l ’entreprise, (J.L.Lemoigne.)
ACTIVITE
DECISION
Produits finisMatières premières
INFORMATION
Systèmede PILOTAGE
SystèmeD’INFORMATION
SystèmeOPERANT
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Méthode MERISE (Principes de base)
La vision systémique de l ’entreprise : Système opérant :
est chargé de la production, répond à la finalité de l ’entreprise.
Système de pilotage : dirige l ’entreprise, prend les décisions, cible les objectifs, a une fonction d ’arbitrage, d ’allocations de
ressources, de suivi de leurs utilisations Système d ’information :
lien entre les deux systèmes, informe le système de pilotage des performances du
S.O. transmet au S.O. les instructions du S.P.
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Méthode MERISE (Principes de base)
Séparation des données et des traitements l ’agencement des données plutôt stable les traitements sont fréquemment remaniés la séparation des données et des traitements
assure une longévité au modèle.
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Méthode MERISE (Principes de base)
Passage par différentes étapes :Système d ’Information Manuel
Expression des besoins
Modèle Conceptuel
Modèle Logique
Système d ’Information automatisé
Modèle Physique
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Méthode MERISE (Principes de base)
Expression des besoins: définition des attentes du S.I. automatisé inventaire des éléments nécessaires au S.I. délimitation du système en s ’informant auprès des futurs
utilisateurs.
Modèle Conceptuel:
Modèle organisationnel ou logique:
Modèle physique : choix logiciel pour le système d ’information choix matériel pour le système d ’information
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Méthode MERISE Approche par niveaux, par étapes
Démarche par niveaux : formalise le système futur :
en contribuant à la stratégie de l ’entreprise, en mettant en œuvre les règles de gestion en tenant compte des aspects organisationnels et techniques.
Démarche par étapes : hiérarchise les décisions au cours de la vie du projet :
conception, développement mise en œuvre généralisation de l ’emploi du S.I. futur évolution du S.I. futur.
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Méthode MERISE (Approche par niveaux et par étapes)
Intérêts de cette double approche : maîtrise des risques (coûts, délais, personnel,…) favorise l ’introduction de nouvelles technologies facilite l ’évolution des S.I.
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Méthode MERISE (Trois niveaux de modélisation)
Niveau Conceptuel : réponse à la question QUOI ? (ce que fait
l ’entreprise) que faire ? Avec quelles données ? Modèle Conceptuel des Données (MCD) Modèle Conceptuel des Traitements (MCT)
Niveau organisationnel : réponse aux questions QUI, QUAND, OÙ ? Modèle logique des données (MLD) modèle organisationnel des traitements (MOT)
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Méthode MERISE (Trois niveaux de modélisation)
Niveau physique ou opérationnel: réponse à la question COMMENT ? (quels sont les
moyens de le faire) intégration des moyens techniques, matériels et
logiciels modèle physique des données (MPD) modèle opérationnel des traitements (MPT)
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Méthode MERISE (Chronologie des étapes)
Etude de l ’existantRecueil des informations
MCD
MOT
Validation
MLD
MCT
Modèle Physique des DonnéesModèle Opérationnel des traitements
50%
25%
10%
15%Niveauphysique
NiveauConceptuel
NiveauLogique
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Méthode MERISE
Conception selon 3 niveaux: conceptuel, logique, physique
Conceptuel
Logique
Physique
MCD MCT
MLD MOT
MPD MPT
DONNEES TRAITEMENTS
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Modèle Conceptuel de Données
Modèle entité-association: la notion d’entité (ou objets) et de relation ou (association) entre ces objets.
Définitions Conceptuelles : ENTITE: un ensemble cohérent de propriétés décrivant un objet ou
individu peut représenter une notion concrète : CLIENT
ou une notion abstraite : PORTEFEUILLE D'ACTIONS
ASSOCIATION ou RELATION: lien sémantique entre deux ou plusieurs entités. Souvent nommé par un verbe ou un substantif.
REMARQUES Une entité possède au moins une propriété Une association peut ne pas avoir de propriété
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Modèle Conceptuel de Données
PROPRIETE ou ATTRIBUT Donnée élémentaire permettant de décrire une entité
ou une association.
IDENTIFIANT Un ou plusieurs attributs de l’entité permettant
d’identifier d’une façon unique toutes les autres propriétés.
L’identifiant est inscrit en tête de la liste est souligné Etudiant : Nom, prénom, filière, date de naissance, carte
étudiant
Véhicule: Type, modèle, immatriculation, couleur
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Modèle Conceptuel de Données (Représentation graphique)
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Modèle Conceptuel de Données
REMARQUES Une entité possède au moins une propriété Une association peut ne pas avoir de
propriété
Les concepts qui apparaissent sur le modèle sont là pour résumer et pour éviter l'énumération fastidieuse de tous les faits individuels du SI
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Schéma en épaisseur
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Modèle Conceptuel de données (Définitions)
OCCURRENCE : Réalisation particulière d'une entité, propriété ou
association: INSTANCE Occurrence de l'entité COMMANDE : n°1234 du
28/03/98 Occurrence de l'association CONCERNE : 5 produits
ED12 pour la commande n°1234 Une occurrence de propriété est une VALEUR :
l'occurrence de la propriété Prix unitaire pour le produit ED12 est 123.56.
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Les Cardinalités
Notion obligatoire du modèle L’expression d’une contrainte perçue sur le monde
et que l’on écrit dans le modèle : « il n’est pas possible qu’une commande ne concerne aucun produit »
Pour une occurrence de l’entité, combien d’occurrences de l’association ?
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Exemples
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Cardinalités Résumé
Cardinalité minimale
valeur Définition Exemple
0 Une occurrence de l’entité peut exister sans participer à l’association
Un produit peut ne pas être commandé
1 Une occurrence de l’entité participe au moins une fois à une occurrence de l’association
Toute commande concerne au moins un produit
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CardinalitésCardinalité maximale
Valeur
Définition Exemple
1 Une occurrence de l’entité participe au plus une fois
Un employé travaille au
plus dans un service
N Une occurrence de l’entité peut participer plusieurs fois
Une commande peut concerner plusieurs produits
0,1 Une occurrence participe au moins 0 fois au plus une fois à l’association
1,1Une occurrence participe exactement une fois à l’association
0,NUne occurrence peut ne pas participer ou participer plusieurs fois
1,NUne occurrence participe au moins une fois voire plusieurs
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Cardinalités
0,N<->0,1
1,N<-> 0,N
1,1<->1,11, N
<->1,N
TOUTE occurrence de A a un homologue UNIQUE
parmi les occurrence de B et réciproquement
Toute occurrence de A a au moins un homologue parmi les occurrences de B et réciproquement
UNE occurrence de A peut avoir 0,1,N vis-à vis. UNE occurrence de B est limitée à 0 ou 1 homologue
TOUTE occurrence de A a AU MOINS un homologue. Mais UNE occurrence de B peut ne pas en avoir, en avoir 1 ou plusieurs.
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Dimension d’une association
Le nombre d’entités participant à l’association Association binaire : relie deux entités Association n-aire: relie n entités Association réflexive
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Exemples (Association)
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Contrainte d’intégrité fonctionnelle
Il est très difficile de trouver des exemples d'association de dimension 4 et supérieure.
C'est en effet parce qu'elles peuvent être simplifiées lorsqu'il existe une :
CONTRAINTE D'INTEGRITE FONCTIONNELLE
Une Contrainte d'Intégrité Fonctionnelle (en abrégé : CIF) se définit par le fait que l'une des entités participant à l'association est complètement déterminée par la connaissance d'une ou plusieurs autres entités participant dans cette même association.
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Exemple
CAS D'UNE ASSOCIATION DE DIMENSION
SUPERIEURE A 2 :
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Modèle Conceptuel des données
Objectif : un établissement scolaire se dote de moyens informatiques de manière à pouvoir automatiser sa gestion.
Types de résultats attendus : l ’établissement des carnets scolaires la convocation au conseil de classe la liste des élèves suivant une matière la liste des élèves n ’ayant pas de note la liste des notes données par un professeur
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MCD - Exemple
Précisions sur le système d ’information toute classe a un professeur principal un professeur peut être principal dans
plusieurs classes un même professeur peut enseigner plusieurs
matières différentes dans la même classe une matière dans une classe n ’est enseignée
que par un professeur il y a deux délégués des élèves par classe.