Transcript
Page 1: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

GuidedeL’actionéducative

2009/2010

Muséedauphinois

Page 2: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

Le Sommaire

Le serviceéducatif pages 2 et 3

Le site internet

Renseignements et inscription

Préparer sa visite

Les visites formation pour enseignants

Les dossiers pédagogiques

Le centre de ressources documentaires

Visiter les expositions

Les visites en autonomie

Les visites guidées

Les aides du Conseil général de l’Isère aux collégiens

Le muséeMode d’emploi pages 4 et 5

Informations pratiques

Plan du musée et des expositions

Les expositionset les aCTIONS éDucatives

Tibétains, peuple du monde page 6

Habiter page 8

Être ouvrier en Isère, XVIIIe-XXIe siècle page 10

Vaucanson et l’homme artificiel, de l’automate au robot page 12

Gens de l’alpe page 14

La Grande histoire du ski page 14

Le baroque – L’ancien couventde Sainte-Marie d’en-Haut page 15

Le site internet

La rubrique “École et musée” offre une informationactualisée et permet le téléchargement des ressourcespédagogiques en ligne.

Vous pouvez vousinscrire à la lettred’informationélectronique pourrecevoir une fois par mois l’informationde l’actionpédagogique et desactivités du musée.

ww

w.m

usee

-dau

phin

ois.

fr

Page 3: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

LeserviceéducatifRenseignements et inscription

VOS INTERLOCUTEURS

Carole Darnault, professeur relais chargée du serviceéducatif est votre interlocutrice privilégiée, pour vousaider à préparer votre visite et pour accueillir vos élèves.Elle assure une permanence les mercredis après-midi de14h30 à 17h30.Pour obtenir des renseignements sur les expositions etles actions pédagogiques associées, pour réserver votrevisite au musée vous pouvez contacter le service réserva-tion du lundi au vendredi de 14h à 17h.

Service éducatif et réservation : 04 57 58 89 26

Préparer sa visite

Les visites formation

pour enseignants

Ces visites sont conçues comme un temps d’échangesavec le responsable scientifique de l’exposition et CaroleDarnault, professeur relais.

Inscription souhaitée au 04 57 58 89 26

Calendrier des visites :Mercredi 14 octobre 2009 à 14h30Habiter

Mercredi 21 octobre 2009 à 14h30Tibétains, peuple du monde

Mercredi 17 mars 2010 à 14h30Sainte-Marie d’en-Haut, quatre siècles d’histoire

Mercredi 28 avril 2010 à 14h30Vaucanson et l’homme artificiel, de l’automate au robot

Les dossiers pédagogiques

Les dossiers sont proposés gratuitement aux enseignantspour faciliter l’approche des expositions du musée. Ilssont constitués d’un ensemble de documents pour l’en-seignant (notamment les textes et le plan de l’exposition)et de fiches-questionnaires pour les élèves. Ces dossierssont disponibles sur simple demande téléphonique outéléchargeables sur le site internet du musée :www.musee-dauphinois.fr

Le centre de ressources

documentaires

Pour consulter les documents qui concernent tous les domaineset toutes les disciplines dupatrimoine régional – histoire,archéologie, arts décoratifs,ethnologie, muséologie – il suffitde prendre rendez-vous du lundiau vendredi de 14h à 17h30.

Bibliothèque : 04 57 58 89 21Photothèque : 04 57 58 89 06

VISITER LES EXPOSITIONS

Important : toute visite aumusée, libre ou commentée,nécessite une réservation quinzejours à l’avance.Les groupes sont limitées à 30 personnes, accompagnateurscompris.Renseignements et inscriptions :du lundi au vendredi de 14h à 17h au 04 56 57 89 26

Les visites en autonomie

Toutes les expositions peuventêtre parcourues en visite libre.

Les visites Guidées

Les visites avec médiateur sont animées par les guides -conférenciers de l’associationLe Fil d’Ariane. Les échangesavec les élèves sont adaptés àchaque niveau.

Tarifs des visites guidées : Gratuites pour les collégiens isé-rois, les visites commentées sontpayantes pour les autres catégo-ries d’élèves. Le coût de la visitevarie en fonction de sa durée :

1h00 : 46 €1h30 : 51 €2h00 : 56 €

L’entrée au musée est gratuitepour tous.

3

Page 4: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

4

HORAIRES

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h à 18h pour les groupes.

ACCèS

Par autoroutes

Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble, Valence-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille ;Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble :prendre la sortie Grenoble-Centre-ville.

Autocars de plus de 25 places

Dépose place de la Cymaise ou gare du téléphériqueet parking place de l’esplanade

Piétons

Par la montée de Chalemont (accès place de laCymaise, Fontaine au lion)

Musée dauphinois 30 rue Maurice Gignoux 38031 Grenoble cedex 1Accueil : 04 57 58 89 01

Réservation groupes : 04 57 58 89 26Mel : [email protected]

Lemusée moded’emploi

L’ENTRéE AU MUSéE EST GRATUITE POUR TOUS

Pour les collèges publics

Les demandes d’aides au titre de l’éveil culturel etconnaissance du patrimoine doivent s’effectuerpar l’intermédiaire du contrat éducatif isérois. Lechoix des sites visités est exclusivement limité àceux figurant sur la liste agréée par l’Assembléedépartementale. Les modalités d’obtention de cesaides sont détaillées sur le site www.isere.fr,rubrique “Cadre et qualité de vie / Éducation”

Pour les collèges privés

Les demandes d’aides au titre del’éveil culturel et connaissance dupatrimoine doivent s’effectuerdirectement selon les modalitésdécrites sur le site www.isere.frrubrique “Cadre et qualité de vie /Éducation ”

Les aides du Conseil général de l’isère aux collégiensLe Département contribue à la formation culturelle des collégiens en leur permettant de découvrir la richesse du patrimoine local.

Page 5: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

5

NIVEAU 3

REZ-DE-CHAUSSÉE

GENS DE L’ALPE

LA GRANDE HISTOIREDU SKI

HABITERjusqu'au 30 juin 2010

TIBÉTAINS,PEUPLE DU MONDEjusqu'au 4 janvier 2011

ÊTRE OUVRIER EN ISÈREjusqu'au 4 janvier 2010

VAUCANSON ET L'HOMME ARTIFICIELà partir du 9 avril 2010

NIVEAU 2

NIVEAU 1

NIVEAU -1

IL Y A QUATRE SIÈCLES,SAINTE-MARIE D'EN-HAUTà partir du 5 mars 2010

Escaliers

Toilettes

Sens de la visite

Accès aux jardins

Début de la visite

ACCUEILBoutique

CHAPELLERoseraie

Terrasses

Rotonde

Séchoir

Cloître

Chœurdes religieuses

ComptoirEspacedécouverte

Exposition

Exposition

Exposition

Courd'entrée

Exposition

Exposition

Administration

Page 6: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

TibétainsPeupledu monde

En résonance avec les expositions qu’il consacrerégulièrement aux autres cultures, le Musée dauphi-nois appréhende aujourd’hui une population loin-taine mais dont le rapport à la montagne et la spiri-tualité trouvent un fort écho en Isère. Nourrie destravaux de Marie-Florence Bennes, journaliste etanthropologue, et de Christian Rausch, photojourna-liste, l’exposition invite à la connaissance de l’his-toire du peuple tibétain et défend l’idée que chacun ale droit de vivre selon sa culture.

Des Alpes au Tibet, la montagne et l’activité pastoralesuggèrent quelques comparaisons. Très vite pourtantl’on en perçoit les différences... Dès qu’apparaissentles précieuses statuettes des divinités du panthéontibétain, issues des collections de l’École françaised’Extrême-Orient, le dépaysement devient total. Cartout dans la nature est sacré pour ce peuple éminem-ment mystique. La visite se poursuit autour de l’his-toire et de la répartition géographique de la culturetibétaine puis s’interrompt, presque brutalement.Là, seule l’image révèle les transformations profon-des subies par ces régions saisies par la modernité,dont la titanesque liaison ferroviaire qui relie Lhassaau reste de la Chine en est l’image emblématique.L’identité tibétaine survivra-t-elle aux changementsqu’elle connaît au Tibet, privée par ailleurs de lareconnaissance et du respect qu’elle mérite ? ÀDharamsala, en Inde du Nord, les exilés se sont orga-nisés pour l’existence d’un Tibet politique libre etdémocratique et pour la transmission d’une culturemillénaire.

La dernière partie de l’exposition rend compte desliens entre la population alpine et le Tibet. Ainsi, desassociations locales de défense des Droits de

LeParcoursetlesNotionsLe plateau tibétain et la vieagropastorale

Le panthéon bouddhique tibétain,statuettes tibétaines de l’Écolefrançaise d’Extrême-Orient

Le bouddhisme tibétain

Aire culturelle tibétaine

Repères chronologiques de l’histoire du Tibet

Histoire des relations sino-tibétaines

Transformations de Lhassa

Le train Golmud-Lhassa

Vie politique et refuge du Tibet en exil

La société civile tibétaine en exil

Le Tibet en exil et la perpétuationde la culture tibétaine

Des Alpes au Tibet

EXPOSITION TEMPORAIREprésentée du 16 OCTOBRE 2009 AU 4 JANVIER 2011

6

Page 7: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

l’Homme agissent en Inde du nord et au Népal.D’autres cultivent les fondements religieux du boud-dhisme tibétain, tel Karma Migyur Ling à Mont-chardon dans le Vercors. C’est aussi la présenced’une population originaire du Tibet qui a trouvérefuge dans les territoires alpins, et en particulier enSuisse, l’un des premiers pays européens où ces exi-lés s’installèrent à partir des années 1960.

Préparersa visite• Dossier pédagogique

• Visite pour enseignants le mercredi 21 octobre 2009à 14h30

Lesvisites• Visites guidées• Visites en autonomie

Éditions• Tibétains, peuple du mondeÉditions Critères, collection Obscura lucida - 144 pages,2009, 25 €

7

©Ch

ristia

nRa

usch

Page 8: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

8

HabiterL’exposition Habiter soulève la question des limitessociales et environnementales que pose l’habitatindividuel. En confrontant les modes anciens d’orga-nisation collective aux formes actuelles d’habitatcoopératif, elle mène une réflexion qui dépasse le ter-ritoire des Alpes sur la recherche du comment vivreensemble aujourd’hui ? dans un souci de développe-ment durable.

Tempête de neige et clameurs animales rappellent auvisiteur pénétrant dans l’exposition la nécessité de seprotéger des intempéries et des dangers pour accom-plir sa vie. La comparaison de trois habitats : tipis,cabanes d’alpage et refuges de montagne, présentésgrandeur nature, démontre l’adéquation dont l’habi-tat témoigne entre le mode de vie de celui qui l’ha-bite et son environnement.

Qu’en est-il aujourd’hui ? La photographe MarieDorigny s’est déplacée dans plusieurs villes et villa-ges de l’arc alpin pour appréhender des façons d’ha-biter et de vivre en montagne. Éloquent, son repor-tage montre des habitants libérés des contraintes dumilieu, dont les intérieurs confortables diffèrent peusinon par le goût, la sensibilité et la culture de leursoccupants.

Si l’habitat de montagne reflète les exigences dumilieu naturel, il “raconte” aussi une conception duvivre ensemble des sociétés agropastorales, dont lesformes d’organisation collective sont souvent repé-rées pour leur caractère démocratique.

D’autres formes d’organisations collectives se sontdéveloppées à leur tour dans les villes, telle laVilleneuve à Grenoble dans les années 1970. Ellessuscitent aujourd’hui un intérêt croissant pourrépondre aux préoccupations d’économie d’énergie,

LeParcoursetles NotionsHabiter : le tipi, la cabane de berger,le refuge de montagne

Habiter aujourd’hui – Reportagephotographique de Marie Dorigny

Habiter autrefois, comparaison des habitats de villages de l’arc alpin

Vivre ensemble : les exemples de Saint-Véran, le quartier de la Villeneuve à Grenobleet les expériences d’habitatscoopératifs d’aujourd’hui.

EXPOSITION TEMPORAIRE PRÉSENTÉE JUSQU’AU 30 JUIN 2010

Page 9: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

9

de lien social et de développement collectif, à l’imagede l’ensemble coopératif de Plan-les-Ouates dans lecanton de Genève présenté dans l’exposition.

N’est-ce pas là renouer avec le modèle hérité de lasolidarité villageoise, porteur de valeurs d’entraide etde symbiose entre l’homme et la nature ?

Partenaires institutionnels : École nationale supérieured’architecture de Grenoble, Conseil d’architecture,d’urbanisme et de l’environnement de l’Isère, Maison del’architecture de l’Isère.

Préparersa visite• Dossier pédagogique

• Visite pour enseignants le mercredi 14 octobre 2009 à 14 h30

Lesvisites• Visites guidées

• Visites en autonomie

ÉditionsHabiter, Éditions Musée dauphinois,138 pages, 2009, 20 €

©M

arie

Dorig

ny

Page 10: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

10

Dans un contexte de crise économique et de mondia-lisation, l’exposition engage une réflexion sur lacondition ouvrière aujourd’hui. Elle retrace l’his-toire de ces hommes riches de leurs savoir-faire, exi-geants sur la qualité de leur travail, empreints devaleurs d’entraide, qui ont construit leur culture etforgé un patrimoine commun, dont il convient deconserver la mémoire.

Favorisée par la diversité des ressources naturelles etle développement des voies de communication,l’Isère a connu une activité industrielle intensedepuis la seconde moitié du XIXe siècle. Vizille,Vienne, La Mure, Bourgoin-Jallieu, Voiron puisGrenoble deviennent de véritables “centres indus-triels” où s’installe une main-d’œuvre nombreuse,originaire des campagnes voisines, de la montagneou de plus loin.

Les femmes occupent une place déterminante dansle monde industriel dès la seconde moitié du XIXe

siècle. Avec les enfants, elles constituent l’essentielde la main-d’œuvre des usines de tissage de la soie duBas-Dauphiné. C’est aussi au XIXe siècle que l’indus-trie recourt à la main-d’œuvre immigrée, très sou-vent réservée aux travaux subalternes.

Le monde ouvrier est aussi celui de la solidarité et ducombat. Jusqu’au début du XXe siècle, les ouvriers nesont protégés par aucune loi sociale. Se mobilisercollectivement devient très vite une nécessité.Ensemble, ils créent un rapport de force et défendentleurs droits en faisant grève ou en occupant l’usine.

Depuis les années 1970 – la fin des Trente Glorieuses– le machinisme réduit les ouvriers à de simples exé-cutants. Ils sont de surcroît les premières victimesdes fermetures d’usines en série.

LeParcoursetles NotionsÊtre paysan et ouvrier

Travailler à l’usine

Se sentir ouvrier

Pratiquer l’entre-soi

La fin de la classe ouvrière (ou « De l’ouvrier d’hier à l’ouvrier d’aujourd’hui »)

EXPOSITION TEMPORAIREPRÉSENTÉE JUSQU’AU 4 JANVIER 2010

êtreOuvrieren Isère XVIIe-XXIesiècle

Page 11: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

11

Au tournant du XXIe siècle, les ouvriers sont encorelégèrement majoritaires dans l’industrie et ne repré-sentent plus que 23% des emplois en Isère contre35% en 1975. Peu à peu, tout ce qui faisait l’identitéouvrière disparaît jusqu’à l’oubli du sentiment d’ap-partenir à une classe spécifique.

Préparersa visite• Dossier pédagogique

• Bibliographie jeunesse sur le thème “Le travail”.Document disponible en téléchargement sur www.musee-dauphinois.fr

animationsetvisite• Visites guidées

• Visites en autonomie

ÉditionsÊtre ouvrier en Isère, XVIIIe-XXIe siècle,Éditions Musée dauphinois.168 pages, 2008, 21€

©Co

ll.M

usée

daup

hino

is

Page 12: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

12

À la suite des colloques universitaires organisés pourle tricentenaire de sa naissance, le Musée dauphinoisproposera au printemps 2010 une exposition consa-crée à Jacques Vaucanson, homme des Lumières,créateur des célèbres automates, dont le fameuxCanard digérateur et le Flûteur. Inventeur du métierà tisser automatique et de mécanismes géniaux, sacollection deviendra à la fin du XVIIIe siècle le pre-mier dépôt public et le futur Conservatoire des Artset Métiers à Paris.

Né à Grenoble d’une famille de gantiers, Vaucanson(1709-1782) fut très tôt passionné par la mécanique,puis par la physique, la médecine et la musique.Rêvant de réaliser un “homme artificiel”, il mit sonénergie créatrice au service de l’industrie de la soie.Ses innovations modernisèrent l’industrie textile etrévolutionnèrent l’organisation du travail. Il restepourtant totalement méconnu, y compris desGrenoblois.

Plusieurs machines créées par Vaucanson quitterontexceptionnellement les collections du musée desArts et Métiers pour être présentées dans l’exposi-tion. D’autres pièces remarquables, automates,tableaux animés, instruments de musique mécani-que et horloges musicales du XVIIIe siècle éveillerontla curiosité par l’ingéniosité de leur mécanisme.Elles seront régulièrement actionnées pour leurredonner vie.Vaucanson est aussi précurseur de la cybernétique.Ses innovations serviront une réflexion sur le rap-port entre l’homme et la “machine intelligente”.Après l’ère de l’automatisation et de l’informatique,voici celle de la bionique. De l’intelligence artificielleaux technologies de l’infiniment petit, où se situedorénavant la frontière entre l’homme – que l’onpeut robotiser – et la machine – que l’on peut huma-

LeParcoursetles NotionsPartie 1

Qui était Jacques Vaucancon ?

L’enfance à Grenoble

Montreur de merveilles

Vaucanson et la musique

Vaucanson et la médecine

Rénovateur de la culture et del’industrie de la soie en France

Inventeur du premier métier à tisser mécanique

Concepteur de machines-outils

Préfigurateur du Conservatoire de arts et métiers

Partie 2

Des premiers androïdes aux Robosapiens

Le rapport homme/machine

Robotique, cybernétique et bionique

EXPOSITION TEMPORAIREPRÉSENTÉE À PARTIR DU 9 AVRIL 2010

VaucansonetL’Homme ARTIFICIELDel’automate aurobot

Page 13: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

13

niser ? Que nous réservent ces robots qui s’apprêtentà envahir notre quotidien ? Allons-nous vers unesociété de “post-humains”? Chercheurs, philosopheset industriels passionnés par la simulation de la vierépondront à ces interrogations, tandis que robotshumanoïdes et autres créatures virtuelles évoluerontdevant le public…

Préparersa visite• Dossier pédagogique

• Visite pour enseignantsle mercredi 28 avril 2010 à 14h30

Lesvisites• Visites guidées• Visites en autonomie

Éditions• Vaucanson et l’homme artificiel,de l'automate au robotÉditions des Presses universitaires de Grenoble , 150 p.

©Co

ll.M

usée

daup

hino

is

Page 14: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

Il y a plus de trois millénaires,des hommes s’installent sur leshauteurs de la montagnealpine. Ils affrontent l’altitude,la pente, le froid et l’isolement.Rien n’est laissé au hasarddans l’organisation de la com-munauté où chacun et chaquechose a sa place, où la rondeurdes jours d’hiver succède auxdurs labeurs des mois d’été.L’équilibre et l’harmonieatteints par les gens de l’alpeont perduré durant des sièclesavant d’être bouleversés par lestemps modernes.

L’exposition du Musée dauphi-nois dresse le portrait de ceshommes qui, à force de téna-cité, de mobilité et d’ingénio-sité ont réussi à domestiquerles espaces difficiles de la hautemontagne, en présentant lescollections les plus prestigieu-ses du musée.

Un parcours pour

les jeunes visiteurs

Des objets à manipuler, desimages animées, des textesplus faciles à lire et à partageren famille, des témoignagessonores…pour faire appel auxsens et mieux s’imprégner duquotidien des gens de l’alpe :des travaux des champs à lafabrication du pain, de la vie duberger dans sa cabane à cellede la famille dans la pièce àvivre de la maison.

LeParcoursetles NotionsVie des communautés montagnardes autrefois

Le lien homme–espace–animal

Les travaux des champs : une organisation collectiveau rythme des saisons

Habiter la montagne

Vivre ensemble, la solidarité et la démocratie

Partir, revenir, des échangespermanents : contrebande,transhumance, colportage,paysans-guides

Vivre aujourd’hui en montagne :témoignage des habitants duvillage de Besse-en-Oisans

Préparersavisite• Dossier pédagogique

Lesvisites• Visites guidées• Visites en autonomie• Parcours jeune public

ÉditionsLes collections de l’exposition,parution 2e trimestre 2010

EXPOSITION DE LONGUE DURÉE

Gens del’alpe

LeParcoursetlesNotions

Sur la piste des pionniers :les origines du ski / lesskis d’Ammassalik

Diffuser la pratique du ski dans les Alpes :Henri Duhamel

Les modes de glisse : ski de saut, ski de fond,ski de randonnée, ski extrême,kilomètre lancé, les nouvelles glisses

Les skis des champions

La fabrication

Les stations de ski

Préparersavisite• Dossier pédagogique

Lesvisites• Visites guidées coupléesavec Gens de l’alpe. 1h30

• Visites en autonomie

EXPOSITION DE LONGUE DURÉE

laGrandehistoireduski

14

Page 15: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

C’était il y a bienlongtemps, dans le GrandNord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï… Les hommespréhistoriques faisaientleurs premières traces àski. Tout naturellementpour avancer sur la neige,chasser et guerroyer.Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen delocomotion sera viteadopté par les Scandinavespour braver les terresfroides. Il faudra attendrela fin du XIXe siècle pourque le ski pénètre les Alpesfrançaises, sous l’impulsionde quelques pionniersisolés et des militaires. Dès lors, l’histoires’accélère : le ski utilelaisse la place au skisportif. Premiers concours,premières remontéesmécaniques et premiers“ fanas de la glisse ” ! Pour retracer cettefabuleuse épopée, le Muséedauphinois présente LaGrande histoire du ski.Quatre mille ans deconquête et d’aventuredepuis la préhistoirejusqu’aux tendances lesplus actuelles de la glisse.

En surplomb de la ville se dresse le monastèrede Sainte-Marie d’en-Haut, imposante bâtisseà l’apparente sérénité séculaire. En 2010, leMusée dauphinois installé en ces murs depuis1968, revient sur l’histoire mouvementée ducouvent à l’occasion du quatrième centenairede l’ordre de la Visitation Sainte-Marie créépar François de Sales (1567-1622) et Jeannede Chantal (1572-1641).

Alors évêque de Genève, François de Salesvient prêcher l’Avent à Grenoble en 1616 et leCarême l’année suivante. Excellent orateur, ilincite des femmes de parlementaires, “dévotesgrenobloises”, à fonder dans leur ville unemaison de la Visitation. Cinq religieuses for-mées par Jeanne de Chantal à Annecy posentla première pierre du monastère de Sainte-Marie d’en-Haut le 21 octobre 1619, en pré-sence de François de Sales et de Christine deFrance, fille du roi Henri IV. Ce n’est pourtantqu’en 1622 que les visitandines peuvent s’yinstaller. Destinées à la vie contemplativepour mieux s’unir à Dieu, les sœurs, malgré laclôture, doivent par ailleurs venir en aide auxplus démunis. L’exposition permettra de redé-couvrir les éléments décoratifs de ce remar-quable patrimoine religieux, notamment lemaître-autel, les colonnes torses et le retable,propres à l’art baroque. La présentation seraenrichie de portraits des fondateurs, d’ouvra-ges et d’objets de dévotion du XVIIe siècle.

Dans l’ancien chœur des religieuses et dans lachapelle, les témoignages filmés d’historiens,de restaurateurs d’art et de religieuses livre-ront une lecture détaillée des peintures mura-les de la chapelle, réalisées à l’occasion de lacanonisation de François de Sales en 1667.Ces éclairages sur la spiritualité de l’ordremonastique de la Visitation Sainte-Marie,aujourd’hui encore présent sur quatre conti-nents, contribueront à mieux appréhender lesens de cette vie cloîtrée, alternant prière ettravail.

LesNotions

Art sacré, ordresreligieux, vie monastique

Art baroque

Citations latines

Préparersavisite• Dossier pédagogique

• Visite pour enseignantsle 17 mars 2010 à 14h30

Lesvisites• Visites guidées

• Visites en autonomie

ÉditionsUne publication éditéeen prolongement del’exposition, actualiséedes travaux les plusrécents d’universitaireset de spécialistes,décrira les quatre sièclesd’histoire du site deSainte-Marie d’en-Haut.

EXPOSITION présentée à partir du 5 mars 2010

L’ancienCOUVENTdeSainte-Maried’en-HautUN EXEMPLe

d’artBaroque

15

Page 16: Musée dauphinois, Guide de l'action éducative 2009-2010

www.musee-dauphinois.fr

Conc

eptio

ngr

aphi

que

:Her

véFr

umy

assi

sté

deFr

anci

sRi

char

d.Im

pres

sion

:Im

prim

erie

des

Deux

-Pon

ts