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MUSÉEdauphinois

P r o g r a m m e 2 0 1 4 • 2 0 1 5

• sainte-marie d’en-haut

• monument historique

• jardins

• grenoble

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de cultiver l’éclectisme, le Musée dauphinois tente au contraire de construire sa programmation autour de cycles permettant d’embrasser les aspects les plus larges et les plus divers de notre patrimoine. L’histoire régionale, le patrimoine industriel, le patrimoine immatériel, l’archéologie, les faits de société, etc., sont les disciplines ou les thèmes successivement évoqués dans des présentations originales, permettant toujours d’ouvrir des réflexions sur notre temps. L’histoire et le patrimoine doivent en effet fournir la matière de questions sur notre actualité, voire sur notre devenir, et ne pas conforter de simples nostalgies.

L’année 2014 restera celle de la commémoration du centenaire de l’entrée dans la Première Guerre mondiale. Le succès de l’exposition du Musée dauphinois, À l’arrière comme au front, comme celui de très nombreuses opérations, en Isère et ailleurs, montre que

la mémoire collective de cette guerre demeure vivace, quand on pensait qu’elle était morte avec les derniers poilus ; et que chacun a la volonté de l’entretenir.

La prochaine exposition sera tout sauf funèbre, nous expliquent ses concepteurs, même si elle a pour fil conducteur… la mort. Il s’agit en effet de redonner vie, en quelque sorte, ou de « faire parler » les squelettes mis au jour par les archéologues, de comprendre les causes de leur décès, leurs conditions de vie, etc. Et tout autant de mesurer la place que tient la mort dans notre imaginaire. Cette exposition, réalisée en étroite collaboration avec le Centre culturel scientifique et technique et le Musée archéologique Saint-Laurent de Grenoble, sera l’occasion de nous rapprocher des sociétés anciennes, de construire une connaissance plus intime des hommes et des femmes qui nous ont précédés sur ce territoire.

Alain Cottalorda Président du Conseil général de l’Isère

Loin

Construction de la voie ferrée à Corps, 1914 - 1918. Coll. Musée dauphinois.

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Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéolo-gues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons-nous aujourd’hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéolo-gique de Grenoble, La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) croisent leurs regards.

La nécropole Saint-Laurent de Grenoble, avec ses 1500 sque-lettes exhumés, est un terrain d’études dont les interpréta-tions scientifiques renseignent sur les occupations humaines successives en Isère. En effet, des techniques d’investiga-tion nouvelles permettent de faire “parler” les ossements sur l’âge, le sexe et l’état de santé des individus ainsi “auscultés”. Au-delà, les spécialistes inter-prètent les rites funéraires, voire les pratiques culturelles et l’or-ganisation sociale des commu-nautés à travers les âges. Enfin le squelette est porteur d’une force allégorique et s’im-misce dans la littérature, les beaux-arts, l’art contemporain, le design, la haute couture, la musique, le spectacle vivant,

etc. Certaines communautés l’utilisent même comme signe de ralliement !Cette symbolique sera tra-duite dans La catacombe artis-tique, par une quarantaine de répliques de crânes interprétées par des peintres, sculpteurs, tatoueurs, dessinateurs, …

La mort a de beaux restes et entretient avec la vie de curieuses relations…

En partenariat avec le Musée archéologique de Grenoble, La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l’Inrap, Institut national de recherches archéologiques préventives.

Avec le concours des Pompes Funèbres Intercommunales de la Région Grenobloise.

ConfidenCes d’outre-tombeLes archéologues interrogent les squelettesExposition présEntéE

à partir du 19 décEmbrE 2014

publicationsconfidences d’outre-tombe

Éditions du musée dauphinois

Journal des expositions

La grande vanité. Huile sur toile de Sébastien Stoskopff, 1641. Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg.

Étudiants de l’école de médecine de Grenoble, photographie d’Hippolyte Müller vers 1920. Coll. Musée dauphinois.

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À l’occasion du centenaire de la Première guerre mondiale commémoré en 2014, le Musée dauphinois, en partenariat avec les Archives départementales de l’Isère, ouvre une exposition consacrée aux résonances locales du conflit. Travaux récents d’histo-riens, documents conservés par des parti-culiers, objets, photos, témoignages lèvent le voile sur quatre années de guerre vécues à l’arrière des combats.

Éloignée des zones d’affronte-ments, l’Isère n’en est pas moins profondément marquée par cette guerre qui mobilise tous les hommes aptes à se battre et transforme la vie économique, sociale et politique. Restées à l’arrière, les popula-tions s’organisent pour survivre et participer à l’effort de guerre demandé par la nation : ainsi, de nombreux hôpitaux militaires naissent partout en Isère pour accueillir les blessés du front, des logements et du travail sont recherchés pour les milliers de réfugiés, Français du Nord-Est et Belges chassés par les com-bats. Les femmes, qui poursui-vent les travaux des champs, remplacent aussi les hommes dans les usines et assurent toutes les tâches utiles pour l’effort de guerre. Les prisonniers de guerre sont notamment employés à la construction de barrages et de lignes de chemins de fer tandis que la main-d’œuvre étrangère

et coloniale renforce les effectifs dans les usines.L’industrie iséroise se met au service de la défense nationale et participe à l’émergence de nou-veaux domaines d’activités en rapport direct avec le conflit. C’est le cas notamment du sec-teur de la chimie, né à Pont-de-Claix, à Jarrie et dans la région de Roussillon pour la produc-tion en particulier des gaz de combat.Malgré tout, la vie culturelle continue. Le musée des beaux-arts complète ses collections égyptiennes, Hippolyte Müller celles du Musée dauphinois, dont des vestiges étonnants de cette guerre, montrés pour la première fois dans le parcours.Cette exposition accorde aussi un temps de réflexion au règle-ment du conflit qui portera en germe le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et à la notion de paix, inscrite dans l’esprit de la commémoration initiée au niveau national.

En partenariat avec les Archives départementales de l’Isère.

Cette exposition a reçu le label officiel de la Mission du centenaire qui permet de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires.

À l’arrière comme au frontLes Isérois dans la Grande GuerreExposition présEntéE

Jusqu’au 30 Juin 2015

publicationsà l’arrière comme au front

les isérois dans la Grande GuerreÉditions du musée dauphinois

1914-1918 entre alpes et rhône à l’arrière comme au front

Éditions le dauphiné libéré, collection les patrimoines

programme isère 1914-1918centenaire de la

première Guerre mondialeÉdité par le Conseil général

le journal des expositions n° 23

le musée de la résistance et de la déportation de l’isère

présentera, à partir du 12 novembre 2014,

l’exposition Poilus de l’isère.

Cyclistes du parc d’artillerie de la place de Grenoble, 1914.Coll. Musée dauphinois

Poupées patriotiques, Jacqueline Marval (1866-1932), 1915Coll. particulière

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Il est temps de faire toute la lumière sur les cadrans solaires qui ornent encore à profusion nos façades en Isère ! Plus de sept cents cadrans inventoriés placent en effet notre département parmi les plus riches en cadrans conservés. Le Musée dauphinois met en scène ce patrimoine singulier, à la fois populaire et savant, pour retrouver l’histoire politique et reli-gieuse de la France à l’échelle locale. Parallèlement, l’exposition s’attarde sur l’histoire scientifique de la mesure du temps.

Matérialiser l’idée du temps qui passe a toujours fasciné. Alignements mégalithiques et calendaires, horloges à eau, sabliers, cadrans solaires, cadrans en pierre scaphés ou même de simples tiges plan-tées dans le sol pour capturer la course de l’ombre, l’homme n’a cessé de perfectionner ces mesures du temps, au gré de ses besoins. L’alternance du jour et de la nuit, les phases de la lune, le mouvement des astres dans le ciel, autant d’indices repérés par les premiers inven-teurs pour définir le jour et les saisons. Sur le parcours de l’exposition, le visiteur découvre l’influence marquée de l’Église qui, plu-sieurs siècles durant divisa le jour en temps de prières indi-qués par les cadrans canoniaux.

Il s’amuse des devises peintes sur les cadrans solaires ados-sés aux maisons, exprimant les idées patriotiques, les pen-sées philosophiques ou teintées d’humour de leurs proprié-taires. Il rencontre des cadra-niers, savants et véritables artistes chargés de la composi-tion ornementale des cadrans.Plus loin, un atlas permet de visualiser sur écran tactile chacun des cadrans solaires de l’Isère, répertoriés par territoire. Ailleurs, un porte-photo numé-rique révèle l’état de dégra-dation dans lequel se trouve nombre d’entre eux. Il montre aussi de belles restaurations. Parmi les trésors extraits des collections du Musée dauphi-nois, les aquarelles de Thiébaut Schurch réalisées au début du XXe siècle attestent quelque-fois de l’existence de cadrans aujourd’hui disparus. À l’heure de l’horloge atomique, de très belles créations contem-poraines montrent en fin d’ex-position le regain d’intérêt pour ce patrimoine populaire. Avec la collaboration de l’Atelier Tournesol et de Chantal Mazard.

Voir midi à sa porte Les cadrans solaires de l’IsèreExposition présEntéE

Jusqu’au 5 JanviEr 2015

publicationsles cadrans solaires en isère

Presses universitaires de grenoble, 2011

Journal des expositions n°23

Cadran solaire de 1781 situé sur un ancien “relais de poste et débit de boissons”, Lans-en-Vercors, hameau du Peuil.

Aquarelle du cadran solaire de Cognin, Thiébaut Schurch, début XXe siècle.Coll. Musée dauphinois

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Il y a plus de trois millénaires, des hommes s’installent sur les hauteurs de la montagne alpine.

Ils affrontent l’altitude, la pente, le froid et l’isolement. Rien n’est laissé au hasard dans l’organi-sation de la communauté où chacun et chaque chose a sa place, où la rondeur des jours d’hiver succède aux durs labeurs des mois d’été. L’équilibre et l’harmonie atteints par les gens

de l’alpe ont perduré durant des siècles avant d’être bouleversés par les temps modernes.

L’exposition du Musée dauphi-nois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de téna-cité, de mobilité et d’ingénio-sité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du musée.

C’était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï…

Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes fran-çaises, sous l’impulsion de

quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l’histoire s’accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers « fanas de la glisse » !

Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d’aventure depuis la préhistoire jusqu’aux ten-dances les plus actuelles de la glisse.

Gens de l’alpe

La Grande histoire du ski

Exposition dE lonGuE duréE

Exposition dE lonGuE duréE

publicationla Grande histoire du ski

Éditions musée dauphinois

Remontée mécanique à l’Alpe d’Huez,XXe siècle.Coll. Musée dauphinois

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Classé Monument historique, le couvent de Sainte-Marie d’en-Haut a été fondé au début du XVIIe siècle par François de Sales et Jeanne de Chantal pour abriter la qua-trième maison de l’ordre de la Visitation.

L’atmosphère religieuse des lieux a été préservée, la sérénité du cloître et de l’ancien chœur des religieuses en témoigne. On se laissera volontiers surprendre par l’étonnante chapelle qui a conservé son décor baroque et ses peintures murales. Mais ces pierres conservent aussi la mémoire d’une histoire mou-vementée : le couvent a suc-cessivement servi de prison, de pensionnat religieux, de caserne, puis de logements pour une centaine de familles d’origine italienne. En 1968, à la faveur des Jeux olympiques de Grenoble, le Musée dauphi-nois s’installe dans ce bâtiment entièrement rénové.

Organisé autour des anciennes cellules des nonnes, le cloître permet de faire une première halte. Il est agréable de s’attar-der sous les arcades, fraîches en été et abritées en hiver, avant de poursuivre son chemin vers les terrasses qui s’étagent à l’est du couvent. Depuis la roseraie ou l’ancien séchoir, le panorama sur l’Isère, la ville ancienne et les massifs de Belledonne ou du Vercors offre de superbes perspectives.

le CouVent de Sainte-Marie d’en-Hautparcours muséoGraphiquE

publications sainte-marie d’en-haut à Grenoble

quatre siècles d’histoire. Éditions du musée dauphinois

claude-François ménestrier, les Jésuites et le monde des images.

Pug, collection la Pierre et l’Écrit

Couvent de Sainte-Marie d’en-Haut, XVIIe siècle, actuel Musée dauphinois.

Chapelle latérale, dite de saint François de Sales.

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montagnes magiques100 AnS dE TouRISME ALPIn à L’éCRAnUne fresque numérique, composée de documents provenant des archives de l’INA, du Musée dauphinois et de la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain, retrace la longue histoire du tourisme dans les Alpes. De la transformation des territoires de montagne à la question très actuelle des reconversions, ces courtes vidéos rappellent les enjeux économiques, les impacts écologiques, les pratiques sportives qui participent à la construction d’une montagne aménagée. Elles sont commentées par des chercheurs du Laboratoire d’excellence Item(*) qui contextualisent et décryptent l’image de la montagne façonnée par la télévision.

*Structure de recherche pluridisciplinaire sur l’Innovation en TErritoires de Montagne.

biennale saint-laurentHonnEuR Aux dESSInS !Après Mon voisin est un artiste en 2010 puis Mon voisin est un artiste italien en 2012, le collectif Saint-Laurent, en partenariat avec le Musée dauphinois, a sélectionné une trentaine d’artistes isérois. Ils exposeront leurs dessins dans tous les lieux autorisés du quartier ! Galeries, ateliers, restaurants, commerçants, appartements privés, Musée archéologique de Grenoble, CCSTI-La Casemate et Musée dauphinois, présenteront une grande variété d’œuvres.

Au Musée dauphinois, les dessins seront proposés au cœur des expositions jusqu’au 29 septembre, en écho aux objets ou aux ambiances qui auront inspiré les artistes. La biennale Saint-Laurent 2014 est organisée dans le cadre de l’union de quartier Rive droite.

Elle sera inaugurée samedi 20 septembre à 11 h au musée dauphinois.

SAM.&diM.20 sept. 21 sept De10hà20h De10hà18h

SAM.&diM.20 sept. 21 sept De11hà20h De10hà18h

• • • J o u r n é e s e u r o p é e n n e s d u p a t r i m o i n e • • • J o u r n é e s e u r o p é e n n e s d u p a t r i m o i n e • • • J o u r n é e s e u r o

TouTES LES MAnIFESTATIonS PRoPoSéES SonT

GRATuITES, SAuF MEnTIon

ConTRAIRE.

le musée dauphinois est un espace public d’échanges et de réflexion sur notre temps

autour desexpos

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danse, paroles et musiqueÉric Alfieri, chorégraphe-plasticien, investira les escaliers de la montée Chalemont avec des frises habitées par ses personnages aux gestes harmonieux et aux couleurs chatoyantes. Il invitera aussi de grandes ombres portées à s’animer doucement en épousant les marches, surprises dans leur nouveau rôle. Ici et là, en écho à la pierre et à l’ombre portée, des silhouettes-marionnettes joueront avec le vent. Leur mouvement accompagnera la danse d’Éric Alfieri qui deviendra poésie.

dans les escaliers de la montée chalemont qui conduit au musée dauphinois.Projet d’éric Alfieri à partir du concept de Pierre osella.

visite guidée dE L’ExPoSITIonVoIR MIdI à SA PoRTE. LES CAdRAnS SoLAIRES dE L’ISèREpar agnès Jonquères, coordonnatrice de l’exposition.

Le Musée dauphinois met en scène les horloges solaires pour en montrer la grande diversité et retrouver le temps où l’on vivait sans montre, au rythme de l’heure locale donnée par le soleil.

visite commentée dES InSTALLATIonS BRETELLES & FABuLATIonSpar l’artiste, rébecca (!) fabulatrice.

Inspirée par l’histoire du couvent de Sainte-Marie d’en-Haut, la plasticienne raconte un rêve artistique à travers trois installations : Trouver Raiponce Corps cloîtrés Magasin général, galerie du temps.

SAM.20 sept.àpartir De 18h

SAM.20 sept.à15h

diM.21 sept.à15h

• • • J o u r n é e s e u r o p é e n n e s d u p a t r i m o i n e • • • J o u r n é e s e u r o p é e n n e s d u p a t r i m o i n e • • • J o u r n é e s e u r o

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SAM.27sept.à partir De 19h

diM.28sept.De 11h à 12h

MER.1EROCt.De 17h à 21h

événement

miam ! #3 PARAdoxE GouRMAndsoirée organisée par Feed’art à l’occasion de la Fête de la gastronomie

Pour cette troisième édition, Feed’Art invite à nouveau des cuisiniers isérois de renom au Musée dauphinois. Spécialement conçus pour la soirée, des plats de haute-voltige éveilleront nos sensations. Sur le thème du « Paradoxe gourmand », les chefs réinventeront leur art pour mettre nos papilles en émoi et nous faire déguster des mets surprenants dans des ambiances inhabituelles. Pour sublimer les saveurs, nous nous délecterons avec modération des vins produits en Isère, véritable patrimoine local à découvrir.

tarif : à préciser préventes sur www.feedart.fr infos/réservations au 06 26 96 52 18 ou [email protected] créée en 2010 autour de la passion de la cuisine, de l’art et de la culture, Feed’Art organise des événements créatifs.

À l’arrière comme au front

visite guidéedE L’ExPoSITIon à L’ARRIèRE CoMME Au FRonT. LES ISéRoIS dAnS LA GRAndE GuERRE. par un guide de l’office de tourisme de Grenoble. À l’occasion de la commémoration du centenaire de 1914, le Musée dauphinois retrace la vie quotidienne à cette époque en Isère, zone éloignée des combats et pourtant profondément marquée par le premier conflit mondial.

tarif : 3,80 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

voir midi À sa porte

atelier créatif FABRICATIon dE CAdRAnS SoLAIRES En ARdoISEatelier pour adultes en partenariat avec le centre de culture scientifique, technique et industrielle de Grenoble (ccsti Grenoble – la casemate).

L’atelier débute par la visite de l’exposition au Musée dauphinois ; puis dans le laboratoire du CCSTI, les participants réalisent le cadran né de leur imagination à l’aide de machines-outils pilotées par ordinateur, telle la découpeuse laser.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 plein tarif : 35 €

Feed’Art

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diM.05OCt.De 11h à 12h30

JEU.09OCt.De 18h à 22h

JEU.16OCt.De 15h à 16h

À l’arrière comme au front

rencontreL’HôPITAL CIVIL, LES HôPITAux TEMPoRAIRES, LE CoMITé d’ASSISTAnCE Aux MILITAIRES ET TuBERCuLEux ET SES ACTIonS SAnITAIRESanimée par sylvie bretagnon, responsable du musée grenoblois des sciences médicales.

Les nombreuses victimes de la Première Guerre imposent l’ouverture d’hôpitaux temporaires où des bénévoles viennent seconder le personnel médical. Les soldats lourdement blessés devront entamer une nouvelle vie dans une société qui n’est pas prête à accepter leurs handicaps. En 1918, les hôpitaux civils se rassemblent en une Union des hôpitaux du Sud-Est pour mieux lutter contre un nouveau fléau : la tuberculose. En Isère, ce combat conduit à la construction des sanatoriums.

À l’arrière comme au front

atelier d’écrituredERRIèRE LES MoTS, MonTER Au FRonT !atelier pour adultes animé par Ernest bois de l’association horizons-vagabonds.

À partir des mots de chacun, jouer avec ses mots, emprunter les mots des autres, piocher dans le répertoire littéraire, partager nos trouvailles… D’écriture en écriture, chacun composera son texte.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 tarif : 10 €

À l’arrière comme au front

visite guidéedE L’ExPoSITIon à L’ARRIèRE CoMME Au FRonT. LES ISéRoIS dAnS LA GRAndE GuERRE. par un guide de l’office de tourisme de Grenoble. À l’occasion de la commémoration du centenaire de 1914, le Musée dauphinois retrace la vie quotidienne à cette époque en Isère, zone éloignée des combats et pourtant profondément marquée par le premier conflit mondial.

tarif : 3,80 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

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JEU.16OCt.à 19h

diM.19OCt.à partir De 15h

événement

spectaclenouS LES oGRESde nathalie thomas.

Engagée dans une démarche artistique collective et passionnée de littérature orale, Nathalie Thomas travaille à la mise en espace et à la transmission d’un répertoire actualisé des contes les plus connus comme les plus “oubliés” par la littérature classique.

renseignements et réservations : www.artsdurecit.com tél. : 04 76 51 21 82 Spectacle programmé dans le cadre du colloque “Les êtres merveilleux dans la littérature et les arts (Moyen Âge - xxIe siècle)” organisé les 16 et 17 octobre 2014 (lieu à définir, information : [email protected])

À l’arrière comme au front

projection de films présentés par Emmanuel pham-nhu, caméraman et anne-marie Granet –abisset, professeure d’histoire contemporaine à l’upmF.

un CHInoIS dAnS LES TRAnCHéES dE VERdunFilm d’henri-paul Korchia et Emmanuel pham-nhu, France, 2006, 52 minutes.

Pour pallier le manque de bras dû à la guerre, les autorités françaises font venir 150 000 Chinois sur le territoire national à partir de 1916. Leurs missions consistaient à travailler dans les usines ou les fermes, creuser les tranchées, transporter le ravitaillement, inhumer les cadavres. Depuis, certains de ces travailleurs immigrés se sont installés en France et ont fondé des familles, contribuant à la vie de notre pays depuis plus de quatre-vingts ans.

ARCHIVES ALBERT KAHndocumentaire, 2 minutes.Projection proposée par le festival Ethnologie & cinéma, xVIIIe Rencontres autour du film ethnographique du 13 au 19 octobre 2014

vacances au musée

SAM.18OCt.De 14h30à 16h30À l’arrière comme au front

parcours patrimonialGREnoBLE ET LA GRAndE GuERREvisite commentée dans la ville par un guide de l’office de tourisme.

Comment la capitale dauphinoise a-t-elle vécu la période difficile de la Grande Guerre ? Plaque tournante militaire des Alpes, Grenoble, bien qu’éloignée de la zone de combat, est étroitement liée au conflit par l’accueil des blessés, des réfugiés, ses établissements de convalescence et par son industrie de guerre.

départ de l’office de tourisme tarif : à partir de 5 €

inscriptions obligatoires à l’accueil de l’office de tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com

visite accessible aux personnes à mobilité réduite

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MER.&JEU.22&23OCt.De 14hà 17h

SAM.25OCt.De 14h30à 16h30

diM.26OCt.à 15h

voir midi À sa porte

atelier créatifFABRICATIon dE CAdRAnS SoLAIRES En BoISpour enfants de 8 à 12 ans.

La première séance débute par la visite de l’exposition au Musée dauphinois ; puis dans le laboratoire du CCSTI, les enfants réalisent le cadran né de leur imagination à l’aide de machines-outils pilotées par ordinateur, telle la découpeuse laser. À la seconde séance, les “cadraniers en herbe” se présentent directement au CCSTI pour terminer leur œuvre commencée la veille.

participation obligatoire aux 2 séances. inscription au 04 57 58 89 01 tarif : 24 e pour les deux ateliers. www.ccsti-grenoble-orgEn partenariat avec le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble (CCSTI Grenoble – La Casemate).

voir midi À sa porte

parcours patrimonialHoRLoGE SoLAIRE, CAdRAnS ET MéRIdIEnnES du VIEux GREnoBLEvisite commentée dans la ville par un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

Découverte de l’horloge solaire à réflexion, unique au monde, créée en 1673 par le père Bonfa dans le collège des jésuites (actuel lycée Stendhal) puis des méridiennes, horloges et cadrans de la vieille ville.

départ de l’office de tourisme. tarif : à partir de 5 €. inscriptions obligatoires à l’accueil de l’office de tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com

visite non accessible aux personnes à mobilité réduite.

À l’arrière comme au front

projection d’un filmSœuRS d’ARMES biopic d’espionnage réalisé par léon poirier. France, 1937, 124 minutes, 35 mm, noir et blanc.

Au cours de la Première Guerre mondiale, Louise de Bettignies et Léonie Vanhout passent quinze fois la frontière hollandaise pour porter des renseignements aux troupes anglaises en position devant Arras. Arrêtées, elles sont jugées. Après une longue détention, Louise de Bettignies meurt à l’infirmerie de la prison, tandis que Léonie Vanhout est libérée après la victoire.En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble

vacances au musée

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diM.9nOv.De 17hà 18h

SAM.15nOv.De 14h30 à 16h30

À l’arrière comme au front

spectacleLA PARAdE FAuVE CHAnSonS dE LA GRAndE GuERREavec manon landowski, olivier hussenet, cyrille lehn ou Fabien touchard, lionel privat. mise en scène : sénter hureau

Ce spectacle reprend le répertoire des textes patriotiques chantés à l’arrière des combats et celui des poilus où le manque, le courage, la peur, le désespoir et le sacrifice, décrivent l’enfer de leur quotidien. Un piano et quelques instruments de poilus reconstruits pour l’occasion accompagnent cette représentation qui rappelle que les peintres d’avant-garde de 14-18 ont inventé les motifs du camouflage.

dans la limite des 120 places disponibles. retrait des billets à 16h30 et entrée dans la chapelle à 16h45.Programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts. une initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de diffusion Artistique (A.I.d.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture. www.aida38.fr

À l’arrière comme au front

parcours patrimonialGREnoBLE ET LA GRAndE GuERREvisite commentée dans la ville par un guide de l’office de tourisme.

Comment la capitale dauphinoise a-t-elle vécu la période difficile de la Grande Guerre ? Plaque tournante militaire des Alpes, Grenoble, bien qu’éloignée de la zone de combat, est étroitement liée au conflit par l’accueil des blessés, des réfugiés, ses établissements de convalescence et par son industrie de guerre.

départ de l’office de tourisme tarif : à partir de 5 €

inscriptions obligatoires à l’accueil de l’office de tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com

visite accessible aux personnes à mobilité réduite

diM.09nOv.De 15h à 16h15À l’arrière comme au front

9 courts métrages d’animation GRAndE GuERRE : MéMoIRES AnIMéESEn 3D, dessin animé, papier découpé, peinture ou pâte à modeler, ces films sont signés par des réalisateurs qui portent leur regard contemporain sur le premier conflit mondial. Ils nous plongent dans leur imaginaire et démontrent une nouvelle fois la richesse et la vivacité de la création animée actuelle.

déconseillé aux moins de 12 ans.La sélection de ces films d’animation a été conçue par les Rencontres audiovisuelles, en partenariat avec l’Historial de la Grande Guerre à Péronne, le festival Anima à Bruxelles et Les Films du nord. www.historial.org www.animafestival.be www.lesfilmsdunord.com

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diM.16nOv.De 11hà 12h30

JEU.20nOv.De 9h30à 16h30

diM.23nOv.De 11hà 12h

À l’arrière comme au front

rencontreLA MoBILISATIon En ISèREanimée par ariane pinault, conservatrice du musée des troupes de montagne.

Comme partout en France, l’Isère a été marquée par le départ des hommes vers les frontières à l’annonce de la mobilisation. Ce vaste mouvement est le résultat d’une préparation de longue date, qui trouve son apogée au 1er août 1914 mais se prolongera durant toute la guerre, au rythme des appels successifs de classes.

exposition automne 2015

Journée d’étudeLES MInoRITéS CuLTuRELLES Au MuSéE : RoMS, TSIGAnES, GITAnS, MAnouCHES… Dans la poursuite des travaux qu’il consacre de longue date à l’histoire de l’immigration et des migrations, le musée présentera une exposition* dédiée à ces populations. Ce projet est né du constat de leur stigmatisation croissante en Europe et des préjugés et amalgames que la simple évocation des mots “Roms”, “Tsiganes”, “Gitans” véhicule. Que savons-nous en réalité de l’histoire, des cultures et des conditions d’existence de ces peuples ?

cette rencontre, ouverte à tous, s’appuiera sur les interventions d’universitaires, de membres d’associations et sur le témoignage des populations elles-mêmes. dans le cadre de la biennale Traces en Rhône-Alpes, Forum régional des mémoires d’immigrés.

* Exposition réalisée en partenariat avec Roms Action, L’ARTAG (Association Régionale des Tsiganes et de leurs Amis Gadjé), La Maison des Passages, L’APMV (Action Promotion en Milieu Voyageur).

voir midi À sa porte

visite guidéedE L’ExPoSITIon VoIR MIdI à SA PoRTE. LES CAdRAnS SoLAIRES dE L’ISèRE animée par un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

Le Musée dauphinois met en scène les horloges solaires pour en montrer la grande diversité et retrouver le temps où l’on vivait sans montre, au rythme de l’heure locale donnée par le soleil.

tarif : 3,80 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

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SAM.29nOv.De 14h30à 16h30

diM.30nOv.à 15h

voir midi À sa porte

parcours patrimonialHoRLoGE SoLAIRE, CAdRAnS ET MéRIdIEnnES du VIEux GREnoBLEvisite commentée dans la ville par un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

Découverte de l’horloge solaire à réflexion, unique au monde, créée en 1673 par le père Bonfa dans le collège des jésuites (actuel lycée Stendhal) puis des méridiennes, horloges et cadrans de la vieille ville.

départ de l’office de tourisme. tarif : à partir de 5 €. inscriptions obligatoires à l’accueil de l’office de tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com

visite non accessible aux personnes à mobilité réduite.

À l’arrière comme au front

projection du film nIEMAndSLAnd (LA zonE dE LA MoRT)Film de victor trivas (allemagne, 1931, 87 minutes, 35 mm, noir et blanc)

En août 1914, la mobilisation générale met un terme à la quiétude de la vie européenne. À Londres, Charly, officier, profite d’une naissance ; à Paris, Charles Durand, ouvrier monteur, file le parfait amour avec Jeannette, une employée d’imprimerie ; un danseur de claquettes noir y rencontre un franc succès ; à Berlin, Emil Köhler, menuisier, savoure la vie de famille ; le Juif Lewin, tailleur, célèbre ses noces quelque part en Europe. Tous les cinq se retrouvent en 1918 dans les décombres d’une tranchée dans un no man’s land du front. En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble

VEN.28nOv.De 17hà 20hÀ l’arrière comme au front

spectacleHoMMAGE à JEAn dE LA VILLE dE MIRMonTÀ l’occasion du centième anniversaire de sa mort sur le Chemin des Dames, deux conteurs, Agnès Buisson et Jean-François Viguié, font revivre le poète à travers ses poèmes, contes et lettres, qui constituent un patrimoine littéraire unanimement reconnu. Ils sont accompagnés au piano par Manuel Schweizer dans un spectacle mis en scène par Jacqueline Estragon.

durée : 1h30. spectacle suivi d’une discussion. tarif : adulte 10 €. Gratuit pour les moins de 15 ans.

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diM.7DeC.De 11hà 12h30

SAM.13DeC.De 17hà 18h

À l’arrière comme au front

rencontreL’InduSTRIE CHIMIquE dE GuERRE En ISèRE animée par caroline Guérin, responsable du musée de la chimie à Jarrie.

À l’aube de la Grande Guerre, le contexte économique et industriel de l’Allemagne est plus favorable que celui de la France. Dès 1914, la production des premiers obus d’artillerie mobilise les industries métallurgiques mais implique aussi les industriels de la chimie pour produire les poudres et explosifs. L’industrie chimique s’apprête alors à jouer un rôle essentiel dans la production des matières premières nécessaires. L’utilisation massive des gaz de combat par l’armée allemande conduit le ministère de la guerre français à lancer un appel aux industriels pour organiser la riposte.

musique au musée

ciné-concertCInE-MAndo-SoLopatrick vaillant, mandoliniste, compositeur, improvisateur.

Programme de courts-métrages muets, accompagnés, interpellés, servis par la mandoline électrique de Patrick Vaillant. Une mandoline d’ici mais qui a vu du pays et s’est frottée à tout, qui joue avec la Méditerranée, le jazz, la chanson populaire et tous les bricolages de mémoire et d’utopie.

dans la limite des 120 places disponibles. retrait des billets à 16 h 30 et entrée dans la chapelle à 16 h 45.Programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts. une initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de diffusion Artistique (A.I.d.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture. www.aida38.fr

JEU18DeC.à18h30événement

inauguration officielle de l’exposition

confidences d’outre-tombe Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons-nous aujourd’hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéologique de Grenoble, La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) croisent leurs regards.

© cbdt

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LUN.22DeC.De 15hà 16h

SAM.27DeC.De 14h30à 16h30

LUN.29DeC.14hà 16h

voir midi À sa porte

contes LE TEMPS ConTépour enfants à partir de 7 ans, par les conteurs amateurs de l’association paroles en dauphiné.

voir midi À sa porte

parcours patrimonialHoRLoGE SoLAIRE, CAdRAnS ET MéRIdIEnnES du VIEux GREnoBLEvisite commentée dans la ville par un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

Découverte de l’horloge solaire à réflexion, unique au monde, créée en 1673 par le père Bonfa dans le collège des jésuites (actuel lycée Stendhal) puis des méridiennes, horloges et cadrans de la vieille ville.

départ de l’office de tourisme. tarif : à partir de 5 €. inscriptions obligatoires à l’accueil de l’office de tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com

visite non accessible aux personnes à mobilité réduite.

confidences d’outre-tombe

atelier créatifConSTRuIRE unE néCRoPoLE atelier pour enfants de 8 à 12 ans, animé par la maison de l’architecture de l’isère.

Une visite guidée de l’exposition permettra aux enfants de comprendre la fonction des nécropoles et leur architecture selon les époques. À partir d’un modèle réduit en carton de la nécropole Saint-Laurent de Grenoble, ils pourront exercer leurs talents d’architectes en créant une nouvelle extension. Et rapporter l’ensemble à la maison.

tarif : 5 €. inscription obligatoire au 04 57 58 89 01

2015

vacances au musée

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diM.04Jan.De 11hà 12h

diM.25Jan.De 11hà 12h30

confidences d’outre-tombe

visite guidéedE L’ExPoSITIonConFIdEnCES d’ouTRE-ToMBEpar un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons-nous aujourd’hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéologique de Grenoble et La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble croisent leurs regards.

tarif : 3,80 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

À l’arrière comme au front

rencontreLA GuERRE A-T-ELLE FAVoRISé L’éMAnCIPATIon dES FEMMES ?animée par hélène viallet, directrice des archives départementales de l’isère.

Le départ massif des hommes pour le front, l’installation dans une guerre de longue durée caractérisée par le déploiement de l’artillerie et donc par une mobilisation industrielle de tout le pays, provoquent un bouleversement dans l’existence des femmes. Elles investissent de nouvelles missions aux champs, à l’usine, à l’hôpital, à l’école, au foyer. Une fois la paix revenue, ces expériences vécues dans la peine et la souffrance ont-elles changé quelque chose à leur vie ?

2015

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diM.25Jan.à 17h

JEU.29Jan.De 18h30à 22h

diM.08Fev.De 11hà 12h

musique au musée

concert programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’isère en 80 concerts

Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture.

dans la limite des 120 places disponibles. retrait des billets à 16h30 et entrée dans la chapelle à 16h45.

www.aida38.fr

À l’arrière comme au front

soirée étudiante Visite de l’exposition sous la conduite d’Olivier Cogne, commissaire de l’exposition.

Projection de 9 courts métrages d’animation Grande Guerre : mémoires animées. En 3D, dessin animé, papier découpé, peinture ou pâte à modeler, ces films sont signés par des réalisateurs qui portent leur regard contemporain sur le premier conflit mondial. Ils nous plongent dans leur imaginaire et démontrent une nouvelle fois la richesse et la vivacité de la création animée actuelle.

informations et réservation : université de Grenoble – un tramway nommé culture. Gratuit sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) : [email protected] ou 04 56 52 85 22La sélection de ces films d’animation a été conçue par les Rencontres audiovisuelles, en partenariat avec l’Historial de la Grande Guerre à Péronne, le festival Anima à Bruxelles et Les Films du nord. ww.historial.org www.animafestival.be www.lesfilmsdunord.com

cHapelle ste-marie d’en-Haut

visite guidée par un guide de l’office de tourisme de Grenoble. La chapelle de Sainte-Marie d’en-Haut est édifiée en même temps que le monastère de la Visitation Sainte-Marie (actuel Musée dauphinois), au début du XVIIe siècle. Son décor en camaïeu gris et or ainsi que son retable doré sont les rares vestiges de l’art baroque en Isère. Les peintures murales ont été exécutées en 1666 pour célébrer la canonisation de François de Sales, fondateur de l’ordre de la Visitation avec Jeanne de Chantal.

tarifs : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

vacances au musée

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JEU.&VEN.12&13Fev.De 14hà 17h

LUN.09Fev.De 15hà 16h15

MER.&JEU.18&19Fev.De 14hà 17h

confidences d’outre-tombe

atelier créatifSquELETTES En FoLIEatelier pour enfants de 8 à 12 ans animé par marion mercier, costumière.

Pour se mettre dans la peau d’un squelette, coudre à points de suture des faux os, les assembler avec de la colle, des rivets, des œillets… de la os-couture macabre !

présence obligatoire aux 2 séances. inscription au 04 57 58 89 01 tarif : 15 e.

À l’arrière comme au front

projection de9 courts métrages d’animation GRAndE GuERRE : MéMoIRES AnIMéESEn 3D, dessin animé, papier découpé, peinture ou pâte à modeler, ces films sont signés par des réalisateurs qui portent leur regard contemporain sur le premier conflit mondial. Ils nous plongent dans leur imaginaire et démontrent une nouvelle fois la richesse et la vivacité de la création animée actuelle.

déconseillé aux moins de 12 ansLa sélection de ces films d’animation a été conçue par les Rencontres audiovisuelles, en partenariat avec l’Historial de la Grande Guerre à Péronne, le festival Anima à Bruxelles et Les Films du nord.

www.historial.org www.animafestival.be www.lesfilmsdunord.com

À l’arrière comme au front

atelier créatifInITIATIon à LA LInoGRAVuRE atelier pour enfants de 10 à 14 ans animé par anne-laure héritier-blanc, artiste plasticienne.

La linogravure était une technique d’illustration répandue pendant la période de la Première Guerre mondiale. Les enfants s’initieront à cette pratique en créant leur motif en relief qui leur permettra d’imprimer sur tissu ou papier de soie.

atelier réservé aux dessinateurs confirmés. présence obligatoire aux 2 séances. inscription au 04 57 58 89 01 tarif : 15 e.

vacances au musée

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20-21-22& 27-28-29Mars

JEU.12MarsDe15hà16h

diM.15MarsDe15hà17h

festival du 18 mars au 4 avril

les détours de babel L’ExILFestival international dédié aux musiques du monde contemporain, Les Détours de Babel privilégient les démarches de création croisées et transculturelles, reflet des transformations sociales et culturelles du monde d’aujourd’hui. Comme chaque année, le festival est structuré autour d’une thématique choisie en résonance avec les enjeux de société, permettant confrontations artistiques et débats d’idées. programmation en cours. www.detoursdebabel.fr

À l’arrière comme au front

visite guidéedE L’ExPoSITIon à L’ARRIèRE CoMME Au FRonT. LES ISéRoIS dAnS LA GRAndE GuERRE. par un guide de l’office de tourisme de Grenoble. À l’occasion de la commémoration du centenaire de 1914, le Musée dauphinois retrace la vie quotidienne à cette époque en Isère, zone éloignée des combats et pourtant profondément marquée par le premier conflit mondial.

tarif : 3,80 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

confidences d’outre-tombe

visite guidée coupléedu MuSéE dAuPHInoIS & du MuSéE ARCHéoLoGIquE SAInT-LAuREnTpar un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

La visite commence par la découverte de l’exposition Confidences d’outre-tombe au Musée dauphinois et se poursuit au Musée archéologique Saint-Laurent de Grenoble.

rendez-vous au musée dauphinois à 14 h 45. tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

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diM.22Marsà15h

MER.1ERavriLà partir De 20h

JEU.2avriLDe14h30à16h

confidences d’outre-tombe

Week-end télérama Visite commentée de l’exposition Confidences d’outre-tombe par un commissaire de l’exposition.

confidences d’outre-tombe

soirée étudiante MoRTELla semaine thématique du 25 mars au 1er avril

Mourir d’ennui n’est pas le credo du Tramway et des associations étudiantes ! Frissons et fluide glacial garantis pour cette soirée où les spectres des Visitandines du couvent de Sainte-Marie d’en-Haut entreront dans la danse macabre. Il n’y a pas que dans les amphithéâtres qu’il y a un macchabée !

informations et réservation : université de Grenoble – un tramway nommé culture.

Entrée libre et gratuite sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) : [email protected] ou 04 56 52 85 22

confidences d’outre-tombe

visite guidéeLE CIMETIèRE SAInT-RoCH conduite par anne cayol-Gerin, conservateur du patrimoine et victor papagno, responsable technique des cimetières.

La ville des morts est porteuse de mémoire comme la ville des vivants. À l’époque romaine, la nécropole principale était en rive droite, à Saint-Laurent. Puis les inhumations se firent en pleine ville autour des églises. Après la Révolution, les cimetières sont édifiés hors des cités ; le cimetière Saint-Roch est ainsi inauguré en 1810 dans la boucle de l’Isère dite “Ile-verte” à proximité d’une ancienne chapelle dont il emprunte le nom. Souvent agrandi, toujours en activité (plus de 25 000 concessions), il est aujourd’hui complété par celui des Sablons, en vis-à-vis sur l’autre rive.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01. tarif : 3,80 e. rendez-vous au cimetière saint-roch, 2 rue du souvenir à Grenoble.

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MER.15avriLDe14hà16h

LUN.13avriLDe15hà16h

JEU.&VEN.16&17avriLDe15hà 17h

JARdiN dES CAiRNS

atelier au jardinL’EAu à LA SouRCEpour enfants de 8 à 12 ans, animé par l’atelier multidisciplinaire des cairns (amca).

Les enfants partiront à la recherche d’un trésor : l’eau ! Ils s’abreuveront de l’histoire des sources et des puits dans l’ancien couvent de Sainte-Marie d’en-Haut et découvriront les solutions de gestion contemporaine de ce précieux bien.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 tarif : 5 e

À l’arrière comme au front

visite guidéedE L’ExPoSITIon à L’ARRIèRE CoMME Au FRonT. LES ISéRoIS dAnS LA GRAndE GuERRE. par un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

À l’occasion de la commémora-tion du centenaire de 1914, le Musée dauphinois retrace la vie quotidienne à cette époque en Isère, zone éloignée des combats et pourtant profondément marquée par le premier conflit mondial.

tarif : 3,80 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.

confidences d’outre-tombe

atelier de dessinLA MoRT dAnS LA LITTéRATuRE MAnGApour enfants de 10 à 14 ans, animé par l’atelier de lily.

La faucheuse, les dieux de la mort, les anges maléfiques incarnent la mort, dans les mangas comme dans la littérature occidentale. Ces représentations soulignent sous forme tragique ou humoristique nos visions mortuaires. Les enfants dessineront le portrait de ces personnages allégoriques au crayon, fusain, encre de chine etc..

présence obligatoire aux 2 séances. inscription au 04 57 58 89 01 tarif : 10 e

vacances au musée

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LUN.20avriLDe15hà16h

JEU.23avriLDe14hà16h

VEN.24avriLDe14hà16h

confidences d’outre-tombe

rencontreLITTéRATuRE JEunESSE animée par Gaëlle partouche de la librairie les modernes à Grenoble.

Présentation d’ouvrages de littérature jeunesse sur le thème des squelettes, au cours d’un goûter-lecture. À cette occasion, une librairie éphémère sera proposée par Les Modernes.

confidences d’outre-tombe

atelier créatifConSTRuIRE unE néCRoPoLEpour enfants de 8 à 12 ans, animé par la maison de l’architecture de Grenoble.

Une visite guidée de l’exposition permettra aux enfants de comprendre la fonction des nécropoles et leur architecture selon les époques. À partir d’un modèle réduit en carton de la nécropole Saint-Laurent de Grenoble, ils pourront exercer leurs talents d’architectes en créant une nouvelle extension. Et rapporter l’ensemble à la maison.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 tarif : 5 e

JARdiN dES CAiRNS

atelier au jardinL’HERBIER dE CHARTREuSEpour enfants de 8 à 12 ans, animé par l’atelier multidisciplinaire des cairns (amca).

Après l’excursion dans les jardins du musée et celui des Cairns, où cohabitent d’innombrables variétés de plantes, les enfants découvriront les méthodes de séchage de fleurs et confectionneront un herbier.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 tarif : 5 e

vacances au musée

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diM.26avriLDe15hà17h

14,15,16 &17Mai

SAM.16MaiDate à COnFirMer

confidences d’outre-tombe

visite guidée coupléedu MuSéE dAuPHInoIS & du MuSéE ARCHéoLoGIquE SAInT-LAuREnTanimée par un guide de l’office de tourisme de Grenoble.

La visite commence par la découverte de l’exposition Confidences d’outre-tombe au Musée dauphinois et se poursuit au Musée archéologique Saint-Laurent de Grenoble.

rendez-vous au musée dauphinois à 14h45. tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

événement

FestivalLES ARTS du RéCIT contes, spectacles et échanges

Comme chaque année, le Festival des Arts du Récit se déploie dans de nombreux lieux partenaires sur tout le département de l’Isère. En 2015, vous pourrez écouter et aller à la rencontre de conteurs et conteuses pendant tout le week-end de l’ascension, du jeudi 14 au dimanche 17 mai. Des moments inédits, des histoires sensibles et intimes, des contes merveilleux, des récits issus du monde entier, vous seront proposés pour des moments de partage et d’échanges dans différents espaces du musée, des jardins à la chapelle.

renseignements : 04 76 51 21 82 - www.artsdurecit.com

la nuit des musées

spectacleLES ARTS du RéCIT programmation en cours.

vacances au musée

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JEU.28MaiDe14h30à16h

SAM.&diM.06&07JUinà 10h30

diM.7JUinDe17hà18h

confidences d’outre-tombe

visite guidéeLE CIMETIèRE SAInT-RoCH conduite par anne cayol-Gerin, conservateur du patrimoine et victor papagno, responsable technique des cimetières.

La ville des morts est porteuse de mémoire comme la ville des vivants. À l’époque romaine, la nécropole principale était en rive droite, à Saint-Laurent. Puis les inhumations se firent en pleine ville autour des églises. Après la Révolution, les cimetières sont édifiés hors des cités ; le cimetière Saint-Roch est ainsi inauguré en 1810 dans la boucle de l’Isère dite “Ile-verte” à proximité d’une ancienne chapelle dont il emprunte le nom. Souvent agrandi, toujours en activité (plus de 25 000 concessions), il est aujourd’hui complété par celui des Sablons, en vis-à-vis sur l’autre rive.

inscription obligatoire au 04 57 58 89 01. tarif : 3,80 e. rendez-vous au cimetière saint-roch, 2 rue du souvenir à Grenoble.

RENdEz-VoUS AUx JARdiNS

décou’verteLES JARdInS dE SAInTE-MARIE d’En-HAuTLe jardinier invite à découvrir les espaces paysagers dès l’entrée du musée en passant par le cloître, les terrasses, la roseraie et le verger pour révéler les choix en matière d’architecture des jardins, de sélection des plantes, de gestion de l’eau depuis l’époque des Visitandines au XVIIe siècle.

diM. De11hà12h30RENdEz-VoUS AUx JARdiNS

atelier créatif pour tousCRéATIon d’un JARdIn MInIATuRE, LECTuRE ET LIBRAIRIE éPHéMèREanimé par héloïse benoît, designer culinaire et Gaëlle partouche, librairie les modernes. inscription obligatoire au 04 57 58 89 01. tarif : 3,80 e

musique au musée

concert programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’isère en 80 concerts

Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture.

dans la limite des 120 places disponibles. retrait des billets à 16h30 et entrée dans la chapelle à 16h45. www.aida38.fr

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boutiquE Publications, cartes postales et articles

en lien avec les expositions en cours vous attendent à la boutique du musée.

Prolonger une exposition, se documenter sur un thème particulier, se laisser tenter par un témoignage ou de belles images, une multitude de regards et d’analyses vous est proposée dans l’espace boutique ou en ligne.Pu

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Confidences d’outre-tombeouvrage collectif, éditions du musée dauphinois, décembre 2014, illustré, couleur.

Pour prolonger l’exposition Confidences d’outre-tombe présentée à partir du 19 décembre 2014 au Musée dauphinois, un ouvrage sera édité permettant tout à la fois de faire le point sur les thèmes principaux (et notamment sur les données issues de l’étude des squelettes de la nécropole Saint-Laurent de Grenoble), mais aussi abordant les nombreuses questions ouvertes dans la présentation. Ainsi seront discutées la place de l’archéologie préventive, qui permet de consigner des informations avant destruction, la question de la « gestion » de la mort aujourd’hui, des nouveaux rites à la saturation de nos cimetières, ou encore la très délicate question des restes humains dans les collections de musées…

Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, cette

publication est le premier ouvrage consacré à l’Isère et à ses habitants

au cours de cette période qui fut l’une des plus meurtrières de l’histoire.

Prolongeant l’exposition éponyme du Musée dauphinois, elle rassemble

une vingtaine de contributions d’historiens, de responsables de musées,

d’archivistes qui mettent en lumière des aspects méconnus de l’impact

du conflit sur ce département de « l’arrière » sur la base de documents

qui jusque-là n’avaient pas été ou peu exploités. Éloignée des zones de

combat, l’Isère n’en a pas moins été profondément marquée par cette

guerre, tant par l’engagement des Isérois – près de 20 000 ont péri au

cours de cette effroyable tuerie - que par les conséquences militaires,

économiques et sociales multiples sur son territoire. La plupart des

images qui illustrent ce livre sont inédites.

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978-2-35567-085-5

Musée dauphinois4066

Confidences d’outre tombe

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Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, cette

publication est le premier ouvrage consacré à l’Isère et à ses habitants

au cours de cette période qui fut l’une des plus meurtrières de l’histoire.

Prolongeant l’exposition éponyme du Musée dauphinois, elle rassemble

une vingtaine de contributions d’historiens, de responsables de musées,

d’archivistes qui mettent en lumière des aspects méconnus de l’impact

du conflit sur ce département de « l’arrière » sur la base de documents

qui jusque-là n’avaient pas été ou peu exploités. Éloignée des zones de

combat, l’Isère n’en a pas moins été profondément marquée par cette

guerre, tant par l’engagement des Isérois – près de 20 000 ont péri au

cours de cette effroyable tuerie - que par les conséquences militaires,

économiques et sociales multiples sur son territoire. La plupart des

images qui illustrent ce livre sont inédites.

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Musée dauphinoisArchives départementales de l’Isère4066

À l’arrière comme au frontLes Isérois dans la Grande Guerre

Musé

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couverture 14-18 FR.indd 1 21/03/14 14:57

À l’arrière comme au front Les Isérois dans la Grande Guerreouvrage collectif coordonné par Jean Guibal, olivier cogne et hélène viallet, en partenariat avec les archives départementales de l’isère, éditions du musée dauphinois, mars 2014, illustré, couleur.

Prolongeant l’exposition du musée, cette publication constitue le premier ouvrage consacré à l’histoire de l’Isère durant la Première Guerre mondiale. Rassemblant plus de vingt-cinq contributions d’historiens, de responsables de musées, d’archivistes, elle met en lumière de nombreux aspects méconnus liés à l’impact du conflit sur le plan local en s’appuyant pour ce faire sur le dépouillement de documents conservés aux Archives départementales de l’Isère qui jusque-là n’avaient pas été ou peu exploités. Les images qui l’illustrent sont pour une partie d’entre elles inédites.

Les cadrans solaires en Isèrepar chantal mazard avec la collaboration de l’atelier tournesol, préface de Jean Guibal, directeur du musée dauphinois. presses universitaires de Grenoble, 2011. 144 pages, 140 illustrations couleurs et noir et blanc, 30 €.

Disséminés au hasard des hameaux, de ferme en château, animant les façades des maisons traditionnelles, les cadrans solaires constituent un véritable musée en plein air à visiter le nez au vent, les yeux grands ouverts, au détour des chemins. Des contreforts des Écrins au Vercors, de la Chartreuse aux plaines du Bas-Dauphiné, cet ouvrage nous fait découvrir un patrimoine à la fois remarquable et méconnu, qui va du simple vestige sur une façade lavée par les pluies à des cadrans uniques et exceptionnels. Ainsi ces trésors tracés dans de superbes escaliers, l’un au début du XVIe siècle par un géomètre antonin à Saint-Antoine-l’Abbaye, l’autre aujourd’hui protégé au titre des Monuments historiques, inventé en 1673 dans

l’ancien collège des jésuites de Grenoble par le père Bonfa, éminent gnomoniste de la Compagnie de Jésus.

À travers ces œuvres populaires, offertes au regard, nous découvrons un patrimoine émouvant, vestige de ces siècles où le soleil dictait les tâches des hommes, et pénétrons l’histoire vaste, complexe et mystérieuse de la mesure du temps.

La Grande histoire du skiouvrage collectif sous la direction d’annie bosso et d’isabelle lazier.Editions du musée dauphinois, 1994, 157 pages, 19,82 €

L’histoire du ski n’est pas seulement une histoire technique, c’est aussi une histoire humaine qu’il convient de découvrir et de connaître dans toutes ses dimensions : celles d’un antique moyen de déplacement désormais appelé à évoluer pour satisfaire l’insatiable besoin de jeux et de loisirs de notre société contemporaine.

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L’Alpe n°66Incroyables folies alpines. Visionnaires, inventeurs, fadas et autres rêveursEditions Glénat/musée dauphinois 96 pages. septembre 2014, 15 e

La montagne offre des paysages et des lieux en marge, propices à la retraite et aux rêves les plus fous. Elles sont le décor de quelques délires architecturaux, comme Neuschwanstein, le château de contes de fées de Louis II de Bavière. Au début du XXe siècle, dans le Tessin, c’est la colline de Monte Verità que choisit pour s’y établir une communauté naturiste et végétarienne née (déjà !) d’un refus de la société industrielle, et qui vit passer divers artistes et intellectuels, comme l’écrivain Hermann Hesse ou l’anarchiste Bakounine. C’est aussi au Tessin que le Suisse Armand Schulthess construisit dans son jardin un labyrinthe poétique, incroyable installation hétéroclite, tandis que d’autres créateurs d’art brut se sont inspirés de l’univers alpin dans leurs

réalisations. Plus récemment, elle a offert un terrain de choix à l’artiste Abraham Poincheval pour une performance insolite, une balade entre Alpes-de-Haute-Provence et Piémont en poussant sa drôle de capsule, le gyrovague. Et que dire des invraisemblables costumes de carnaval, fête des fous déchaînant les imaginations et autorisant toutes les transgressions ?

C’est à la découverte de ces extravagants Alpins et d’une alpe pas banale que nous entraîne le dossier de ce numéro, qui présente également le nouveau musée d’Ethnographie de Genève ainsi que deux expositions, un peintre navigateur (du lac Léman…) et l’évolution de la mode en montagne depuis le XVIIIe siècle.

les refuges dans les alpespar antoine chandellier. éditions le dauphiné libéré, collection les patrimoines, septembre 2014, 52 pages, 7,90 e

Îlots d’humanité dans une nature hostile, les refuges sont ancrés dans la carte postale des Alpes. Cette publication est un voyage à travers nos massifs, à la découverte d’étonnantes constructions chargées d’histoire, autrefois outils de protection, d’expérimentation, accessibles aux seuls alpinistes chevronnés. Les 2 000 cabanes qui jalonnent l’Arc alpin, abris des hommes dans la montagne, ont conservé un cachet qui en dit long sur l’ingéniosité d’architectes au pied alpin pour relever de véritables défis, qui sur une arête à 4 000 mètres d’altitude, qui au fond d’une combe cernée par les avalanches, qui sur un promontoire battu par les vents. «Je recherche l’âme dans une cabane et non le confort», disait l’écrivain-voyageur Paolo Rumiz.

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NIVEAU 3

REZ-DE-CHAUSSÉE

GENS DE L’ALPEExposition permanente

LA GRANDE HISTOIRE DU SKIExposition permanente

� CONFIDENCES D'OUTRE-TOMBEà partir du 19 décembre 2014

� L'ISÈRE VOIT MIDI À SA PORTEjusqu’au 5 janvier 2015

� À L'ARRIÈRE COMME AU FRONTjusqu’au 30 juin 2015

NIVEAU 2

NIVEAU 1

NIVEAU -1PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE DU COUVENT

ACCUEILBoutique

CHAPELLE Roseraie

Terrasses

Rotonde

Séchoir

Jardindes Cairns

Cloître

Chœurdes religieuses

Espacedécouverte

Exposition

Exposition

Exposition

Exposition

Exposition

Courd’entrée

Administration

accueil des personnes à mobilité réduitele musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.

renseignements au 04 57 58 89 01

accès piétonsPar la montée de Chalemont : accès place de la Cymaise, fontaine au lion.

Par les sentiers de la Bastille : la carte des sentiers reliant la Bastille au Musée dauphinois est disponible sur www.bastille-grenoble.fr/sentier.htm

par transports en communPrendre la ligne 40 (Victor-Hugo / Le Rabot) arrêt «Musée dauphinois».

En véhicules• Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble ou Valence-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille

• Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Centre-ville

• Accès par la rue Maurice Gignoux : passer sous le porche du quai Perrière, stationnement à 30 m

• Parkings : Philippeville, office de tourisme, Musée de Grenoble, Esplanade (gratuit).

venir au musée

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www.musee-dauphinois.fr

le musée est ouvert tous les jours

sauf le mardi et les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

de 10 h à 18 h du 1er septembre au 31 mai

et de 10 h à 19 h du 1er juin au 31 août

L’entrée au musée est gratuite pour tous

musée dauphinois 30 rue maurice gignoux grenoble

04 57 58 89 01 [email protected]

www.facebook.com/museedauphinois


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