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ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES // MARS 2015 // GIRONDE

22 mars 2015 :

le département

l’alternative à l’austérité !

Liberté,démocratie,solidarité,proximité !J’EN AI BESOIN !

MON DÉPARTEMENT

RECONSTRUISONS L’ESPOIR, COMBATTONS L’AUSTÉRITÉ :UNE URGENCE SOCIALE, ÉCOLOGIQUE ET DÉMOCRATIQUE

LE 22 MARS, JE VOTE POUR

LA JUSTICE SOCIALE !

Jeudi 5 mars 2015 - N° 2088 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

2 • Les Nouvelles 5 mars 2015

ACTUALITÉ DES LUTTES

CHEMINOTS

Journée d’action pétition «Usagers/cheminots»A l’issue d’une étude commandée par les syndicats sur les conséquences de la réforme ferroviaire votée en août 2014, la Fédération CGT des Cheminots est confortée dans ses critiques et a tenu une conférence de presse le 26 février en présence des élus du CCE (CGT- Sud-Rail) et du cabinet d’expert.

Purge sur l’emploi

«Cette réforme non financée est toujours vivement critiquée au regard de son impact sur le territoire : suppressions d’emplois, fermetures de guichets, de boutiques, de gares, de lignes… Alors qu’entre 2003 et 2013, les effectifs à la SNCF ont déjà fondu de 25 000 personnes à coup de départs en retraite non remplacés, la réforme va imposer des objectifs d’économies qui auront « un impact lourd sur l’emploi », notamment dans la branche Mobilités exploitant les trains.

Le cabinet s’attend, dans cette branche, à environ 10 000 suppressions d’emploi d’ici à 2020, « soit une accélération de 25 à 60 % du rythme de baisse des effectifs » par rapport aux dernières années. Pour 2015, ce serait près de 2 000 emplois.

Le cabinet prévoit également une augmentation de la sous-traitance et « une forte diminution » du nombre de lignes - notamment du fait du recentrage de l’offre ferroviaire sur les lignes les plus rentables - ainsi que la concurrence grandissante de l’autocar dont le marché doit être libéralisé selon la loi Macron.»

La fermeture de 7 500 km de voies…

«Dans l’objectif de réaliser des économies, le réseau national pourrait être réduit d’au moins un quart en passant de 30 000 km de voies actuelles, à moins de 23 000 km à moyen terme. Des pans entiers du territoire ne seraient plus desservis du fait de cette « stratégie de la terre brûlée ».

La fédération CGT des cheminots revendique l’ouverture de négociations sur la structuration de l’entreprise et l’organisation de la production. C’est le sens du plan de déploiement national en direction des cheminots, usagers et des élus locaux prévu jusqu’au 31 mars prochain, pour obtenir des directions et du gouvernement d’entendre la CGT et ses propositions et exiger de loyales négociations.»

Les fédérations CGT Commerce et Service, Chimie, l’USD 33, la FILPAC, AVIRAIL, Transport 33, UL Bx-Centre, la CGT Aquitaine, CGTFord se sont rassemblés place de la Victoire à Bordeaux le 4 mars, contre les réformes rétrogades et violentes en cours. C’était également le jour du lancement des célébrations des 120 ans de la CGT.

Joseph Martos

CADILLAC

En grève pour le service public et l’emploiLes facteurs de La Poste de Cadillac sont à 80 % en grève illimitée depuis le 2 mars à l’appel de la CGT FAPT 33

Ce préavis de grève est motivé par :- Le comblement de deux emplois vacants (sur 9 tournées de facteur) pour leur permettre d’assurer une continuité de Service Public postal de qualité.- L’embauche en CDI d’une collègue, en CDD depuis novembre 2013 sans interruption, sur l’une des deux tournées vacantes.- pour que toutes les tournées soient assurées quotidiennement (actuellement 13 tournées non distribuées depuis le 9 janvier 2015, malgré les efforts des facteurs effectuant des doubles tournées).Lors des négociations La Poste n’a pas donné de garantie sur les comblements d’emploi etrefuse la transformation du CDD en CDI.Les grévistes ont eu la visite et le soutien des élus du secteur (Mairie de Cadillac, Conseillergénéral, maire adjoint) qui interviennent auprès de la Direction de La Poste.

Dans un communiqué, les or-ganisations syndicales signa-taires* appelaient les étudiants et les personnels à se rassembler, débattre et se mobiliser le 5 mars, sur l’ensemble du territoire national, pour défendre leurs conditions d’études et de travail.«Le désengagement de l’État du service public d’enseignement supérieur et de recherche a des conséquences directes et drama-tiques sur nos conditions d’études et de travail.Dans les établissements, ce sont des millions d’euros qui manquent pour pouvoir fonctionner correc-tement. Ponctionner les fonds de roulement ne peut en aucun cas être une solution.Partout, les personnels se pré-

carisent, des postes sont gelés voire supprimés, et les formations rabotées. Cette situation n’est plus tenable. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et mettre un terme à l’austérité qui asphyxie les établissements, universités comme organismes de recherche, afin d’assurer des conditions de travail et d’études décentes.Dans plusieurs établissements, les personnels et les étudiants se mobi-lisent pour sauver leurs formations et leur budget, contre des suppres-sions de postes, pour les salaires et les conditions de travail.Les organisations syndicales signa-taires revendiquent :- un accès libre et gratuit à l’ensei-gnement supérieur public ;

- un plan pluriannuel ambitieux de création d’emplois de titu-laires d’enseignants-chercheurs et enseignants, de chercheurs, d’ingé-nieurs, administratifs et techni-ciens pour résorber la précarité et répondre aux besoins en matière d’enseignement supérieur et de recherche ;- une augmentation significative du financement de base de l’État pour les formations, les laboratoires et les services.

*FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP) - CGT (SNTRS, FERC Sup) - CFDT (Fédération des SGEN CFDT, SGEN Recherche CFDT) - SNPTES - UNSA (Sup’ Recherche, A&I, ITRF.B.i.O) - Solidaires (Sud Recherche EPST – Sud Éducation) - UNEF

Dans le cadre de la première lec-ture du projet de loi de transition énergétique, les sénateurs ont adopté un amendement déposé par l’UMP autorisant les cou-pures d’eau. Le groupe communiste, républi-cain et citoyen (CRC) a voté contre cet amendement qui s’appuie sur un présupposé que les factures impayées* seraient le fait d’usagers mauvais payeurs : «Nous préférons, pour notre part, faire confiance à nos concitoyens» a insisté le groupe CRC.

L’eau, comme l’électricité, est un bien essentiel

«La loi Brottes (avril 2013) a consti-tué une véritable avancée. Pourquoi vouloir revenir sur une disposition de bon sens, sachant qu’il est pos-sible de réduire le débit de l’eau et que, par conséquent, rares seront les ménages fraudeurs ? L’adoption de cet amendement serait synonyme d’un grave recul social, particulière-ment déplorable dans le contexte de chômage de masse et de précarité galopante que connaît notre pays.»

Éliane Assassi a rappelé que «la justice a condamné la Lyonnaise des Eaux, dans l’Aisne, Veolia Eau, dans le Cher, et une régie publique, dans le Nord, au motif qu’elles avaient procédé à des coupures d’eau à l’encontre de personnes démunies n’ayant pas recours à des services sociaux».Elle a souligné que «la coupure d’eau ne doit pas être le premier moyen à mettre en œuvre pour recouvrer des impayés».* Moins de 1 % d’impayés en France

SANTÉ

3 milliards d’économies programmées sur trois ans

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

Défendre les conditions de travail et d’études

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Coupures d’eau votées par le Sénat

Selon le quotidien «Challenges», lors d’une réunion à huis clos, «Marisol Touraine a présenté les efforts demandés aux hôpitaux à quelques hauts fonctionnaires». Dans un document du ministère de la Santé, que le quotidien s’est procuré, la facture s’élèverait à 3 milliards sur 3 ans.Plus précisément, la « maîtrise de la masse salariale » pourrait rapporter 860 millions d’euros. Traduite en nombre d’emplois, cette somme représenterait une économie de 22 000 postes et 2% des effectifs de la fonction publique hospitalière.

Depuis quelques semaines, le gou-vernement dispose du plan détaillé des 10 milliards d’économies sur les dépenses de santé annoncé il y a presque un an.La mutualisation des achats des hôpitaux et l’obtention de meil-leurs tarifs auprès des fournisseurs doivent dégager 1,2 milliard. Les baisses de prix des médicaments et des dispositifs médicaux les plus coûteux rapporteraient 350 millions et les synergies liées aux rapprochements entre hôpitaux voisins quelque 450 millions.Le développement de la chirurgie

dite «ambulatoire», sans nuit à l’hôpital, doit générer 400 millions et la réduction des durées d’hospi-talisation 600 millions. Le minis-tère affiche un objectif ambitieux de 57% d’opérations effectuées en ambulatoire en 2017, contre 43 % aujourd’hui, et estime à 15.000 le nombre de «réhospitalisations» qui pourraient être évitées.Médecins surveillés

Les médecins des hôpitaux seront mis à contribution sur d’autres postes budgétaires. Comme leurs collègues libéraux, ils devront prescrire de plus en plus de médi-caments génériques et limiter les examens redondants. L’amélioration de «la pertinence des soins» doit permettre d’économiser 3,1 milliards sur l’ensemble des dépenses de santé et la montée en puissance des génériques et biosi-milaires 1,3 milliard. Le reste des efforts concerne les éta-blissements médico-sociaux (500 millions), les baisses de prix des médicaments (1,6 milliard) et les gains sur les dispositifs médicaux et prothèses (250 millions).

Les Nouvelles 5 mars 2015 • 3

EditorialACTUALITÉ

Pas de liberté ni de démocratie sans égalité

Si le nouveau mode de scrutin, le redécou-page des cantons, sont sources de beaucoup d’insatisfactions et d’inquiétudes quant à la composition politique de la future assemblée départementale, il y a au moins une avancée : autant de femmes que d’hommes seront élus conseillers départementaux, la parité des binômes des titulaires et remplaçants étant la règle.

Dans un contexte de régression démocratique, d’un recul des idées de progrès, de liberté, les militants communistes avec les candidats et candidates du Front de Gauche sont porteurs de propositions de justice sociale, pour conso-lider et conquérir des droits pour tous, favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes, dans toutes les collectivités, dans tout le pays.

Si le droit de vote des femmes a été conquis de haute lutte il y aura bientôt 71 ans, le droit à disposer de leur corps, d’être indépendantes, de travailler en étant rémunérées à égalité, de bénéficier d’un même parcours qualifiant et reconnu comme tel, … ces aspirations et bien d’autres exigent toujours une vigilance et un combat permanents.

De nombreuses propositions, si elles étaient mises en oeuvre, permettraient que chacune et chacun s’épanouisse dans sa vie et ses enga-gements, professionnel, sociétal, politique…

En Europe et en France, les bas salaires, la précarité, les temps partiels et le chômage, toutes ces injustices frappent majoritairement les femmes et les jeunes.

Sécuriser les parcours de formation et d’em-ploi, réduire le temps de travail, augmenter les salaires, renforcer la protection sociale et garantir une retraite décente à 60 ans maxi-mum à taux plein, pour toutes et tous, sont des objectifs essentiels au développement humain.

Les conseils départementaux, affaiblis par les politiques d’austérité du gouvernement, de réductions budgétaires, attaqués par la loi NOTRe, doivent pouvoir développer des poli-tiques publiques qui répondent aux besoins.

Plus spécifiquement, nous proposons la mise en place d’une vice-présidence en charge de l’égalité femmes/hommes, d’un observatoire départemental contre les violences faites aux femmes, d’améliorer les capacités et la qualité de l’accueil des enfants selon les âges, de donner les moyens nécessaires à l’éducation, d’agir contre toutes les discriminations, de créer un statut de l’élu-e…

C’est le message de conviction et d’espoir que les femmes et les hommes militants communistes/Front de Gauche porteront en allant à la rencontre des citoyens-nes, et par-ticulièrement pour la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, avec l’oeillet rouge de l’égalité et de la liberté.

Christine Texier Membre du Comité exécutif du PCF 33

ELECTIONS DÉPARTEMENTALES

La construction du rassemblement pour l’alternative

Alors que l’élection s’annonce difficile pour la gauche, entre abstention, montée de la droite et de l’extrême droite, des alliances nouvelles au sein de la gauche alternative se traduisent par des candidatures communes. À la fois concrétisation et mise à l’épreuve pour un rassemblement déjà engagé.Selon des estimations, 40 départe-ments pourraient basculer à droite, sur les 56 que la gauche dirige aujourd’hui (50 présidés par le PS, 2 par le PCF et 4 par le PRG). Pour Robert Injey, membre de la direction du PCF, « c’est une campagne difficile, car tout va être fait pour en minimiser la portée, pour écrire à l’avance le scénario d’une “poussée” du Front national. » Mais «on entend se saisir de ces élections pour faire vivre aussi bien localement que nationalement une alternative à la politique libérale que conduit le gouvernement socialiste».L’Association nationale des élus communistes et républicains (Anecr) compte 220 conseillers généraux sortants. Au-delà des forces qui composent le Front de gauche, les 1 517 binômes que pré-sente ou soutient le PCF comptent des candidats communs avec EE-LV (12,5 %), mais aussi avec Nouvelle Donne, le MRC, des socialistes frondeurs ou encore des citoyens issus du mouvement social*. Avec une abstention qui pourrait s’élever à 55 % dans les rangs de la gauche (contre 45 % à droite), selon le dernier sondage Ifop paru dans le «Journal du dimanche», le défi est d’ampleur. « Si on veut retrouver les électeurs de gauche en proie à la colère, à la déception et au désarroi, il faut que la gauche retrouve ses valeurs », estime Pascal Savoldelli, en charge des élections au PCF, alors que nombre de ces électeurs déçus par la politique gouvernementale se sont réfugiés dans l’abstention lors des derniers scrutins. La contestation à gauche s’élargit à de nouvelles forces« Pour le Front de gauche, il s’agit

de résister aux méfaits des politiques de droite comme dites de gauche, et de préparer le terrain pour la reconstruction à gauche d’une force de transformation sociale et écolo-gique », estime Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble, qui rap-pelle que « ces élections vont peser dans la vie concrète des citoyens car les départements sont en charge des dépenses sociales ». Une occasion de poursuivre le travail de rassemblement des forces anti-austérité engagé dans le collectif 3A (Alternative à l’austérité), à l’ini-tiative de différentes manifestations, ainsi que dans les «Chantiers de l’espoir», pour élaborer des proposi-tions communes, ou encore dans la solidarité avec le peuple grec. « Le Front de gauche ne pourra pas être l’alternative à lui seul, donc il fallait, à ces élections, élargir le camp de tous ceux qui contestent le libéralisme, la politique du gou-vernement, le productivisme », explique Éric Coquerel. Cependant, le coordinateur du PG envisage cette « réussite » comme, au mieux, un « redémarrage », car il restera, selon lui, « très compliqué d’inverser le signal global de cette élection, qui sera caractérisée par un fort vote pour le FN et une forte abstention ». il faudra aussi faire face au nouveau mode de scrutin binominal et pari-taire, au redécoupage des cantons et aux incertitudes quant aux com-pétences des futurs conseils dépar-tementaux, encore en discussion au Parlement. Mais, en contrepoint, le champ de la contestation à gauche s’est élargi à de nouvelles forces, notamment EE-LV.Les écologistes, eux, seront pré-sents dans un peu moins de 1 000 cantons, selon David Cormand, en charge des élections à EE-LV. « Dans 45 % des cas avec au moins une composante du Front de gauche, dans 36 % en autonomie, dans 16 % en alliance avec le PS et, dans le reste des cas, à la fois avec le PS et le PC », détaille-t-il. De quoi sans doute susciter l’agace-ment d’une partie des écologistes, à l’instar du chef de file des sénateurs, Jean-Vincent Placé, favorable à un

retour au gouvernement, qui dénon-çait à la mi-février « un déplacement vers l’extrême gauche des Verts ». Le PS isolé, sauf en cas d’extrêmes nécessitésLe PS se trouve ainsi plutôt isolé. Les nombreux appels à l’unité de son premier secrétaire, J.C. Cambadélis, n’ont pas convaincu. « Quand le PS parle d’union, il parle de rallie-ment à sa politique », estime Pascal Savoldelli. « Toutes les partielles ont montré que si l’union de la gauche est efficace (contre la droite et l’extrême droite - NDLR), c’est au 2ème tour », ajoute-t-il, rappelant que « il y a aussi des positions locales qui divergent, notamment sur la réduction des dépenses publiques ».Du côté du PG, on s’en félicite, esti-mant que c’est « une page de tournée sur les municipales », où les débats stratégiques avaient créé de vives tensions au sein du Front de gauche.Deux exceptions subsistent toutefois à cet isolement du PS : dans 39 can-tons concernés par des alliances PS-PCF où il y a un danger majeur d’élimination de la gauche au 1er tour par la droite et le FN, et de victoire de celui-ci ; mais aussi du fait d’alliances avec des socialistes dits « frondeurs ». L’élargissement au milieu associatif et syndicalDans cet élargissement, le Front de gauche veut voir la prolon-gation de l’appel des Chantiers de l’espoir, lancé en janvier par 500 personnalités de gauche et dont la première initiative natio-nale devrait se tenir le 11 avril. La dynamique se caractérise par des candidatures citoyennes ou issues du mouvement social, dans des dizaines de cantons, comme dans la Nièvre ou le Loiret, où le Front de gauche se félicite d’avoir parmi les candi-dats qu’il soutient « de nombreux militants associatifs et syndicaux qui se battent chaque jour contre les conséquences de l’austérité ». *En Gironde, le PS a verrouillé un accord avec EE-LV, mais des écologistes sont candidats-tes en autonomie ou présents-tes avec le Front de Gauche.

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Une partie des 132 candidats-tes du Front de Gauche en Gironde.

Sophie ELORRI, titulaire : « Je m’engage pour une réelle égalité sociale et territoriale, pour un ser-vice public de proximité, pour dire stop à une politique qui asphyxie les ménages, les collectivités et les petites entreprises. Il n’est plus possible que dans notre pays soient distribués 7 milliards de crédit impôt compétitivi-té (CICE) en 2014 -sans contrepartie pour l’emploi et la formation profes-sionnelle-, et que dans le même temps, les dotations de l’État aux collectivités soient réduites drastiquement. »Marianne MASSIERA, rem-plaçante : « Aujourd’hui, si je suis candidate du Front de gauche, c’est pour faire vivre les services publics de proximité, c’est pour garantir une action sociale et culturelle au plus près des citoyens, c’est pour défendre une politique ambitieuse et porteuse d’espoir pour tous. En tant qu’ensei-

gnante, je serai particulièrement attentive aux actions en direction de la jeunesse. »Jean Pierre WEIL, titulaire : « Militant dans le milieu associatif, je me suis engagé au PCF avec le Front de gauche, face au non respect des engagements du gouvernement et de son libéralisme. Je milite afin d’accéder à une société plus juste, qui promouvrait la laïcité et la gratuité à travers notamment l’École et au sein du milieu éducatif, en favorisant réellement la mixité sociale.Afin de bâtir une société où des per-sonnes aux intérêts quelquefois diver-gents savent être aussi des individus portés par des valeurs communes. »Daniel LEYMARIE, rempla-çante : « Proximité, solidarité, égalité sociale et territoriale, respect et paix… Être au plus près des popu-lations si durement touchées par les

restrictions budgétaires, reconquérir avec elles les services publics de proxi-mité, refuser et combattre l’austérité, génératrice de souffrance, de décrois-sance et de chômage… voici donc ce à quoi je m’engage. Nous ne devons plus tolérer ces centaines de milliards d’évasion fiscale, de fraude à la TVA, de spéculation financière. Des lois doivent être immédiatement votées et mises en œuvre pour récupérer cette masse monétaire et les fraudeurs doivent être condamnés. Enfin, notre politique internationale doit être revue de fond en comble : les orienta-tions actuelles centrées sur l’affronte-ment, les interventions néocoloniales et l’arrogance doivent céder la place à une vraie politique de coopération, d’ échanges mutuellement avanta-geux et de recherche systématique de paix pour la gestion du vaste vaisseau qu’est notre Monde. »

Anne-Marie GUICHAOUA-BEUCLER, titulaire : « Cau-déranaise depuis 1979, j’ai vu le quartier se modifier : apparition de nouveaux immeubles dont peu sont à vocation sociale, disparition de commerces de proximité alors que de nombreux habitants sont des personnes âgées, tentative de ferme-ture de deux bureaux de poste, mise en échec suite à la mobilisation que nous avons initiée. Un manque reste sur notre quartier : la construction d’une structure pouvant accueillir des conférences, des spectacles ouverts à tous et accessible aux handicapés. Le Front de Gauche portera ce projet. »

Sébastien LORIAN, titulaire : « Habitant du quartier de Caudé-ran depuis près de 3 ans, je constate au jour le jour l’effet des politiques d’austérités : routes mal entrete-nues, nombre de places en crèches limitées…Le département peut et doit devenir le point d’ancrage nécessaire entre les besoins des populations et les pouvoirs publics. Le pouvoir en place a bien montré ses limites sur ces questions. À l’ instar de Syriza en Grèce et de Podemos en Espagne, le Front de Gauche est en cela le meilleur outil de ce changement ».

Les candidats front de gauche de Bordeaux 2 veulent faire de ces élections départementales un prolongement de leurs combats quotidiens et de leurs aspirations à vivre mieux : réouverture d’un bureau de Poste, maintien et développement des Réseaux de Réussite Scolaire (RRS), mise en œuvre d’une véritable péréquation des moyens entre les établissements scolaires de Bordeaux Métropole et ceux des autres territoires y compris ruraux, gratuité des transports scolaires, de l’accès à la culture et de la restauration scolaire pour les revenus les plus modestes, maintien des petites gares et des maternités de proximité, combat contre une LGV qui tourne le dos aux besoins des territoires.

Le journal Sud-Ouest relevait que « faire campagne à Caudéran et Saint-Augustin quand on se présente avec l’étiquette Front de gauche nécessite une forte dose d’abnégation ». « C’est vrai, on ne nous accueille pas à bras ouverts partout, commentait Anne-Marie Guichaoua. Mais le sauvetage de deux bureaux de poste à Caudéran, c’est le Front de gauche qui a lancé la pétition et tous les signataires ne partageaient pas nos idées, loin de là. Ils étaient d’accord avec nous pour préserver un service public de proximité. »« Devancer le Front national »Les candidats ne veulent pas entendre parler d’un Caudéran uniquement peuplé de gens à l’aise. « Il y a beaucoup de retraités dont les pensions vont baisser et de plus en plus de jeunes qui ne viennent ici que pour dormir et qui aimeraient avoir plus d’activités sur place. » La solidarité, les services publics, la jeunesse font donc partie des thèmes prioritaires du binôme Front de gauche. Sans oublier les collèges dont parle aussi Ludovic Taris, professeur d’histoire-géographie, candidat remplaçant avec Marie-Jo Henrioux. « Le Conseil général a choisi de rénover Saint-André qui est au centre de Caudéran mais pas Monséjour. »

BORDEAUX 2

« Prolonger nos combats quotidiens »

Stéphane LE BOT, titulaire, 41 ans, imprimeur, élu à Cussac-Fort-Médoc : « Élu municipal depuis 2014, militant syndical et politique sur notre beau territoire médocain depuis plusieurs années, je connais et partage vos nombreuses difficultés et subis les nombreux obstacles qui empêchent un plein développement harmonieux de notre Médoc pourtant riche de tant d’atouts.À vos côtés au quotidien, je me présente aujourd’ hui pour vous représenter au Conseil départemental et y faire entendre votre voix avec honnêteté, conviction et combativité. Je m’engage à vous associer à toutes les décisions et

votes importants que je devrai prendre. La démocratie est pour moi le pilier essentiel pour bâtir une relation de confiance entre l’ élu et les citoyens. »Marie-Anne DUBES titulaire, 53 ans, élue à Macau : « Je suis née à Macau ce qui explique mon attache-ment à notre canton. La solidarité est ma priorité, « L’Humain d’abord » ma devise. Notre Médoc est beau et riche de ses diversités, mais nos concitoyens ne s’y sentent plus représentés par leurs élus.Aujourd’hui je me présente pour vous proposer de travailler ensemble, au plus proche de votre quotidien et de vous rendre le pouvoir et la parole ! »

Marie-Odile BEAUPUY, rempla-çante, 54 ans, enseignante, élue à Saint-Laurent-Médoc : « Début janvier la barbarie a frappé notre pays. Le peuple s’est levé pour dire oui aux valeurs qui sont les nôtres. Fin janvier le peuple grec a dit NON aux politiques d’austérité européennes qui l’avaient mis à genoux.Aujourd’hui il est temps de redonner aux départements les moyens pour réduire les inégalités des territoires. Il est temps de construire un nouvel espoir à gauche qui dit oui au vivre ensemble et non à la haine, seul à même de com-battre la montée de l’extrême-droite ! »Olivier SORIA, remplaçant, 54 ans, ancien élu à Lacanau : « Sous le diktat de l’Europe, la France veut supprimer la référence à la Nation et au Département pour créer des Länders français en concurrence.Face à cela nous souhaitons un Conseil Départemental actif aux côtés des communes pour municipaliser l’eau ou développer les énergies vertes comme la biomasse en lien avec nos forêts ou l’hydrolien au large de nos côtes.Alors votez pour les candidats qui unissent les forces du changement ! »

Les candidats du Front du gauche du Sud médoc revendiquent un aména-gement du territoire avec et pour les citoyens :• Rénover les collèges• Créer une piscine• Assurer une meilleure complémenta-rité entre bus Trans-Gironde et ligne ferroviaire Bordeaux-Le Verdon en harmonisant les tarifs tout en tendant vers la gratuité• Sécuriser enfin la RD 215 en la mettant à deux fois deux voies avec contournement des principales agglo-mérations.• Des Services Publics de qualité, de proximité, innovants, à la hauteur des besoins :• Maintenir les Services Publics (bu-reaux de Poste…) menacés sur nos communes• Développer les services de la PMI pour l’accès de tous aux crèches, avec plus de financements pour la construction de structures. Améliorer l’accompagnement et la formation des assistantes maternelles.• Créer un Service Public d’aide à domicile et favoriser un maillage territorial de maisons de retraites publiques tout en priorisant le maintien

à domicile.• Développer les Maisons de santé « Accès à la santé pour tous » et favoriser l’installation de jeunes médecins pour lutter contre la désertification médicale.• Un territoire voué à une agriculture, une sylviculture et une viticulture respectueuses de leur environnement• Aider au développement de cette économie pour un meilleur respect de l’environnement en y associant agriculteurs, viticulteurs, et forestiers.• Promouvoir l’agriculture familiale et paysanne ainsi que le gemmage moderne (exploitation de la résine naturelle de nos forêts de pins) en lien avec nos filières médocaines sur les matériaux composites.

Ils veulent faire de leur canton un vrai lieu de vie. « Le canton Sud Médoc n’est pas destiné à devenir un simple “territoire-dortoir” de la métropole bordelaise. Nous continuerons à sou-tenir la culture sous toutes ses formes et le réseau associatif, afin de permettre de construire au quotidien du lien social. C’est avec les citoyens que nous voulons décider de nos choix au sein d’assemblées citoyennes cantonales afin que chacun se réapproprie la gestion de son territoire. »

SUD MÉDOC

« Ne laissons pas démanteler nos territoires ! »

BORDEAUX 3

Pour un Conseil départemental plus social

Vos candidats-tes en Gironde : http://gironde.pcf.fr/66374

Les Nouvelles 5 mars 2015 • 5

LE 22 MARS, JE VOTE CONTRE L’AUSTÉRITÉ !

Pierre PUJO, titulaire, retraité, élu municipal à Cestas : « Défendons nos Communes et Départements, contre la réforme territoriale, car ils sont la clef de services publics de proximité pour le respect et le développement des principes de la République. L’austérité n’est pas une solution, ce n’est que la prolonga-tion économique d’une guerre ouverte contre les peuples de France et d’Europe pour sauvegarder les privilèges de quelques-uns. Ne laissons pas « l’argent roi » dicter sa loi, cette élection est une occasion de montrer la force des idées de progrès et de démocratie. »Maud MATHIEU, titulaire, agent ERDF : « L’énergie permet à tous les citoyens de vivre décemment. Ainsi elle n’est pas une marchandise mais un bien commun qui doit être accessible

à tous, de façon équitable. C’est un droit qui ne doit en aucun cas être aux mains de financiers, mais un véritable service public qui ouvre la voix de la culture, l’ éducation, du chauffage, des transports. En combattant la dérégle-mentation du secteur de l’énergie, nous combattons la précarité des citoyens. »Maxime GABORIT, remplaçante, étudiant : « Chômage de masse, conditions précaires… les jeunes sont frappés de plein fouet par l’austérité. Alors jeunesse, levons-nous ! Refusons ces politiques qui étouffent l’avenir et qui contraignent le présent. Puisque la résignation fait le jeu de ceux qui gouvernent, faisons ensemble vivre ces idées que certains tentent d’enterrer, ces idées d’égalité, de démocratie, qui ne sont rien sans une échelle locale. Votre

engagement est la condition du chan-gement que nous proposons. »Véronique MANDRON, rempla-çant, retraitée et bénévole : « Nous voulons oeuvrer pour mieux répartir les aides sociales du département vers celles et ceux qui sont dans le besoin. Nous nous engageons à créer un contrôle citoyen sur l’argent déposé dans les banques locales pour relancer les investissements utiles à tous et aider à la création d’emplois. Le département doit devenir un pôle de résistance à l’austérité, la santé des citoyens ne doit plus être sacrifiée au nom de la ren-tabilité. Nous construirons un grand service public d’aide aux personnes et d’accès à l’autonomie pour rompre avec la logique d’austérité. »

Anthony SEMCHAOUI, titu-laire : « La politique ne doit pas rester une affaire de spécialistes, cantonnée à une dimension purement économique sans rentrer dans une approche globale : On ne peut penser le travail dominical sans prendre en compte l’ensemble des dysfonctionnements socio-écologiques que celui-ci va créer, en spéculant sur une croissance potentielle. Le départe-ment à travers ses élus de proximité, doit combattre cette logique purement productiviste. Comment se cacher derrière des problèmes de rentabilité lorsque nous parlons du handicap d’un proche, de la scolarité de nos enfants, de la fin de vie d’un parent ? »Nancy MENU, titulaire, ensei-gnante : « Dans le domaine scolaire, les politiques de proximité doivent assurer le lien et la cohérence entre : Instruction, Education et Santé au sein du service public. Dans une période de

perte de repères qui touche les ensei-gnants tout autant que les élèves, les préoccupations pédagogiques doivent retrouver leur place au centre même de l’Ecole de la République. L’Ecole ne doit pas faire de clientélisme. Elle doit transmettre et garantir à tous et à toutes, grâce à plus de moyens, les valeurs qui fondent le Vivre ensemble et la Paix sociale : la Liberté, la Laïcité, l’Egalité des chances et la Fraternité. »Didier SARRAT, remplaçante, retraité de la poste, syndicaliste, conseiller municipal de Pessac : « Je m’évertue depuis de nombreuses années à défendre le service public. La Poste, notamment, diminue sa présence en annonçant la fermeture de bureaux ou leur transformation en agences postales communales avec un recul des prestations effectuées.Je continuerai à me battre contre cette

politique où les valeurs d’égalité, de solidarité sont remises en question et je serai toujours aux côtés des populations les plus vulnérables qui seront toujours satisfaites d’avoir trouvé un élu qui les aura écoutées et leur aura rendu service. »Yasmina CHILLAOUI, rem-plaçant, éducatrice spécialisée : « Siècle où nous vivons dans une société qui nous mène à des vitesses que nous ne maîtrisons pas. Notre France crée des richesses. Chacun d’entre nous se doit de recevoir la transmission des savoirs, le respect de la différence, la solidarité, l’ égalité des chances. Les inégalités sociales qui se vivent de plus en plus dans la société d’aujourd’hui doivent cesser. Notre société se doit d’être un monde de paix, de liberté, de fraternité où les liens sociaux prédominent pour préserver ce que nous sommes avant tout. Des êtres humains. »

CANTON DE PESSAC 1

CANTON DE PESSAC 2

Cathy DAGUERRE, titulaire, militante communiste, cadre EDF, retraitée : « Faire des mil-liards de cadeaux aux puissants : 56 aux actionnaires, 80 en niches fiscales en 2014, 40 aux patrons sans contreparties… ! L’argent existe mais c’est au nom de «La dette» qu’il faut réduire les dépenses publiques (- 85 millions pour la Gironde sur 3 ans) ! Or cette dette n’existe que pour enrichir les banques (45 mil-liards d’ intérêts versés l’an passé) ! En votant pour nous, vous vous élèverez contre les politiques d’aus-térité, contre les marchés financiers et pour une démocratie de proximité solidaire. »

Jean-Pierre GARROT-ESPAR-ROS titulaire, militant Parti de Gauche, syndicaliste, associatif éducation populaire : « La nou-velle loi sur l’Economie Sociale et Solidaire prévoit entre autres, le droit d’ information préalable des salariés pour favoriser la reprise d’entreprises par eux mêmes, la création de SCOP, de pôles territoriaux de coopération économique et la participation des collectivités au capital d’une SCIC à hauteur de 50%. Pour le Front de Gauche, c’est un outil formidable anti-délocalisations. Nous voulons développer ce modèle en Gironde car, porteur d’innovation, de solidarité et de coopération, il rapproche citoyens et politiques. »

Françoise DEDIEU, rempla-çante, bénévole dans une asso-ciation de solidarité : « 20 ans de bénévolat dans notre canton m’ont sensibilisée aux problèmes quotidiens rencontrés par les plus défavorisés d’entre nous : chômage, difficultés financières, handicap, éloignement des institutions… Le Conseil Général, souvent sollicité du fait de sa proximité et sa politique de solidarité, est indispensable pour ces personnes, en les

soulageant de tout ou partie de fac-tures impayées dans l’attente d’un avenir meilleur. Avec le Front de Gauche, nous voulons faire plus pour les plus démunis. »

Yannick CHOLLET, rempla-çant, militant écologiste : « La préservation de l’environnement sur notre territoire : lutte contre les nuisances et pollutions, pré-vention et éducation à la santé, plan de réduction des déchets, lutte contre la dépendance énergétique et l’ étalement urbain. Auto-boulot-dodo ? Non merci. Jouer la carte de la proximité en mixant emploi, habitat, commerces et loisirs. Rendre pratique les alternatives à la voiture individuelle (aires de covoiturage, fréquence et maillage des transports en commun, sécurisation de l’usage des modes doux. »

CANTON DE LA BRÈDE

6 • Les Nouvelles 5 mars 2015

ELECTIONS DÉPARTEMENTALES

Bègles Mardi 10 mars, 19h bistrot Le Poulailler de Fred, place du 14 Juillet Jeudi 12 mars, 18h30 grande salle de Langevin

Bordeaux 1 et 2 Jeudi 26 mars, 18h30 Athénée municipal

Bordeaux 2 Mardi 10 mars, 19h à l’Athénée municipal Vendredi 13 mars, 19h à l’Athé-née municipal Mercredi 18 mars, 19h salle Quintin Loucheur

Bordeaux 3 Lundi 16 mars, 18h30 mairie de Caudéran

Bordeaux 4 Jeudi 12 mars, 18h30 salle Gouffrand Mercredi 18 mars, 18h30 salle Grand Parc Jeudi 19 mars, 18h, salle Pierre Tachou (44 rue Joseph Brunet) Bx Bacalan Vendredi 20 mars, 18h30 salle Pierre Tachou

Bordeaux 5 Jeudi 19 mars, salle Son Tay

Blaye Jeudi 12 mars, 19h, salle Liver-neuf, citadelle Blaye Vendredi 13 mars, 19h, salle de la Gabarre, Gauriac Jeudi 19 mars, salle Foyer, St Ciers/Gironde

Bouscat/Bruges Jeudi 12 mars, 18h30 Domaine Grand Darnal, 44, rue Louis Fleuranceau à Bruges

Canejan Mardi 17 mars, 19h, salle forum

Cestas Jeudi 12 mars, 19h, Centre culturel

Cenon Vendredi 13 mars, 19h à Floirac, Centre Social du Haut Floirac (1 rue Voltaire) Vendredi 20 mars 19h à Bouliac

Créon Mardi 10 mars, 20h30, salle du restaurant scolaire à Saint-Ca-prais Mardi 17 mars, 20h30, salle citoyenne de la Mairie à Créon

Entre Deux Mers Mardi 10 mars, 20h30, salle de la mairie à Cadillac Jeudi 12 mars, 20h30, salle des fêtes à St Macaire Mardi 17 mars, 20h30, salle Moulin Carreyre, au Tourne Jeudi 19 mars, 18h30, foyer rural à Frontenac

Eysines Lundi 9 mars, 19h à l’Athénée municipal, rue Camille Montoya de Parempuyre

Jeudi 19 mars à 19h à la salle des fêtes, de Ludon-Médoc

La Brède Jeudi 12 mars, 20h30, salle des fêtes

Léognan Vendredi 20 mars, 20h30, salle du foyer

Lormont Mardi 10 mars, 18h30, salle des fêtes à Bassens Jeudi 12 mars, 18h30, La Grande Bétailhe à Artigues Mardi 17 mars, 18h30, salle Condorcet à Lormont

Pessac Jeudi 19 mars, 19h30 salle de l’Orangerie

Presqu'île - Ambarès Mardi 10 mars, 18h, salle Georges Brassens à Ambès Mercredi 11 mars, 18h, salle Sainte-Barbe à St Louis de Montferrand Jeudi 12 mars, 18h15, salle Jacques Brel à Carbon-Blanc Jeudi 12 mars, 20h15, salle de réunion à côté salle des fêtes) à Sainte Eulalie Mercredi 18 mars, 18h30, salle de la Mairie à Saint-Loubès

Sud Gironde Jeudi 12 mars, 20h30, salle des fêtes à Villandraut Vendredi 13 mars, 20h30, salle Bonnac à Bazas Mardi 17 mars, 20h30 à Captieux Mercredi 18 mars, 20h30, salle des associations à Grignols Jeudi 19 mars, 20h30, salle F. Mauriac à Langon

Sud Médoc Vendredi 13 mars, Saint laurent à 19h (salle des fêtes) Samedi 14 mars, au Porge Jeudi 19 mars, Macau à 19h (salle François mitterrand) Vendredi 20 mars, Lacanau (salle de l’Escoure) à 20h

St Morillon Mercredi 18 mars, 20h30, salle du presbytère, avec la présence de Gérard Gouverneur

Villenave d’Ornon Mercredi 4 mars, 18h30 place de Courréjean Vendredi 6 mars, 18h foyer La Forêt Mardi 10 mars, 18h30 place de la Paix (Castors) Samedi 14 mars, 11h30 allées Thiers à Chambéry à côté du marché Mardi 17 mars, 18h30 école maternelle Delaunay Vendredi 20 mars, 18h au Vieux-Bourg (nouveau commerce de produits espagnols)

Grande réunion publique Jeudi 19 mars, 19h salle du Théâtre Méliès Pont de la Maye - 499, route de Toulouse

RENCONTRES PUBLIQUES

HOLD-UP DE L’ETAT

Le dénoncer et en finir

CANTON NORD MÉDOC

Pour un Médoc ambitieux Fanny Audard et Segundo Cimbron

En janvier 2010, alors que le gouvernement Sarkozy/Fillon rackettait le département, le président du Conseil général avec sa majorité décide de créer un site intitulé « gironde-en-danger.fr » où une pétition pouvait être signée en ligne.Un gigantesque panneau comp-teur est installé devant le siège du conseil, où l’on pouvait lire : « A ce jour, l’État doit aux Giron-dins 149 millions d’euros. Depuis 2007, les transferts de charges non compensés de l’État vers le conseil général ne cessent de croître. Réa-gissons ! »Deux mois après, cette posture de combat était abandonnée, le site fermé, le compteur géant démonté.

Ainsi, le comptage est arrêté mais la dette de l’Etat aux collectivités continue de grossir. Toujours avec Sarkozy, jusqu’en mai 2012. Puis avec Hollande, à partir de mai 2012.Oui, le racket continue de sévir. Depuis 2010, la dotation glo-bale de fonctionnement versée par l’Etat au département de la Gironde stagne, puis régresse de façon drastique. Si le compteur était en place, il chiffrerait la ponc-tion d’Etat à 195 millions d’euros au titre de baisse de la DGF de 2014 à 2017.Sous Sarkozy, puis sous Hollande, les communistes continuent à dé-noncer ce hold-up. Mais ils se

sentent bien seuls. Pourtant le problème et la solution sont là. Cesser de clamer «la crise ! La crise !» et commencer à prendre les mesures anticapitalistes à l’en-contre des marchés financiers, des évadés et exilés, des bénéficiaires des cadeaux fiscaux, tous ceux qui délocalisent, au-delà des moyens de production, les sièges des entre-prises, pour échapper à l’impôt et pour «optimiser», nouveau mot à la mode.Tout le reste, c’est du vent qui consiste à faire payer la facture aux citoyens, leurs familles et leurs associations.

Extrait de : http://www.pcf-fdg-carbonblanc.org

«Nos propositions ne sont pas exhaustives. Ce ne sont pas non plus des promesses. Ce sont des axes sur lesquels nous nous enga-geons à travailler, avec vous. Ellse nécessiteront la mobilisation de TOUS. A vous de vous en saisir et de les enrichir !»«S’il fallait un mot pour qualifier notre candidature, ce serait le mot cohérence : nous avons un projet précis et global pour le canton, qui traite de l’ensemble des ques-tions de façon transversale. Nous intégrons ce projet dans une vision globale du Médoc, mais aussi dans la politique départementale dont il est en premier lieu question. Et encore dans la politique nationale, car c’est l’ensemble des Français qui sont appelés à voter et les résultats auront une signification nationale. Nous avons fait le choix original d’être libres de toute entrave par-tisane sans avoir d’ambigüité sur notre appartenance à la gauche, à laquelle nous voulons restituer ses valeurs si malmenées par la politique gouvernementale.Enfin, autre originalité : nous ne faisons aucune promesse, nous avançons des propositions précises, concrètes, argumentées et cohé-rentes qui sont à la fois à discuter, à affiner, et à réaliser ensemble car les futurs conseillers départementaux, quels qu’ils soient, ne les gagneront pas seuls.Nos candidatures sont dans la continuité de nos actions et engage-

ments au plus proche des habitants du canton Nord Médoc.Quel doit être le rôle primordial du futur conseil départemental et de ses futurs conseillers sur un territoire rural comme le vôtre ?Le futur Conseil Départemen-tal devra poursuivre et amplifier sa politique de «discrimination positive» en faveur du milieu rural dans la redistribution des richesses départementales. C’est essentiel pour un aménagement du territoire équilibré, qui ne compense pas seu-lement les difficultés intrinsèques au milieu rural, (distances plus grandes envers les services publics et privés, moyens budgétaires moins importants, etc.), mais qui l’aide à valoriser ses atouts spéci-fiques (environnement, nature, authenticité…)Le rôle du futur conseiller devra être la proximité, le lien et le travail transversal avec les différents élus et leurs concitoyens : un trait d’union entre les communes, syndicats intercommunaux, CDC, Pays Médoc et le Conseil Départemen-tal ; un soutien à leurs projets et à ceux des associations et de tous les créateurs médocains de plus-value économique ou humaine ; un fédérateur des énergies pour que ces projets s’inscrivent dans une cohérence ter-ritoriale d’ensemble, avec la recherche constante du consensus sur le plus

grand dénominateur commun.Sept binômes sur un seul canton. Les voix ne risquent-elles pas de s’éparpiller ?Chacun a sa place et nous respec-tons les équipes adverses. Le vrai risque, c’est que le vainqueur et pre-mier parti de France soit encore une fois le parti des abstentionnistes.On ne sortira pas de cette crise dé-mocratique tant que notre système politique s’obstinera à enfermer les Français dans un choix binaire réducteur ; tant qu’on limitera leur choix à une alternance entre des candidats porteurs de la même politique libérale, teintée de rose ou de bleu, mais identique. Tant qu’on leur refusera la possibilité de choisir entre des alternatives politiques vraiment différentes.C’est notre responsabilité de can-didats de donner le désir de venir voter pour les Départementales. C’est aussi pour cela que nous préférons aller à la rencontre des habitants du Nord Médoc, (séances publiques, marchés, réseaux so-ciaux...) pour étayer, confronter nos propositions. Contrairement à une idée commu-nément admises, les Français n’ont pas « essayé la droite et la gauche » : hormis la parenthèse des premières années après 1981, depuis 50 ans, ils n’ont connu qu’une politique économique et sociale de droite mise en œuvre alternativement par la droite et/ou le PS. C’est cela qu’il faut changer pour que les Français aient envie de s’occuper de la politique (qui gère leurs vies) au lieu de la subir.

En savoir plus : http://www.audard-cimbron.fr/projet/

https://www.facebook.com/fannyetsegund

Les Nouvelles 5 mars 2015 • 7

PCFSECTION LANDES GIRONDINES

Repas annuelDimanche 8 mars, 12h, salle des associations (route de

Casteljaloux) à GrignolsAdultes : 10€ // Enfants -12 ans : 5€

Inscriptions Francis Poujardieu : 06 70 80 82 50

AGENDA

UPBA

Identités communalesSamedi 14 mars, 9h30/17h, à Andernos (CCAS-EDF)

L’Université Populaire du Bassin d’Arcachon organise sa deuxième journée consacrée à l’identité communale afin d’éclairer la redéfi-nition administrative des territoires : «La commune, cellule de base de la société française» et «Les associations : porteuses et témoins des cultures locales». La commune est une construction sociale complexe s’inscrivant dans la longue du-rée. Elle n’est pas une simple entité économique.

Où va-t-elle ?

Ce sera l’objet de cette deuxième journée sur les identités communales.

Nous y verrons

- Comment de nouveaux modes de vie, de nouvelle modalités de pensée peu-vent être des points d’appui, mais aussi des points de rupture ?

- Comment comprendre les modifications des espaces et des compé-tences nou-vellement attribuées aux collectivités territoriales ?

- Peut-on être partout chez soi sur la terre sans condition ?

- Influence des lieux protégés, exemples, « Unesco », « Parc Régional.. »

De quelles communes avons-nous besoin pour penser et agir. ?

Quelle place pour le citoyen ? Repas sur place, partage de paniers

Bibliographie à consulter sur le site : www.upba.fr

Pierre Laurent, secrétaire natio-nal du PCF, s’est exprimé le 2 mars pour dénoncer le «scandale anti-démocratique que constitue à ce jour la préparation des élec-tions départementales des 22 et 29 mars prochains».«Du jamais vu dans une élection nationale dans notre pays : le pre-mier tour se tient dans 20 jours. Tous les Français sont appelés aux urnes. Or la plupart d’entre eux n’ont pour le moment accès à aucune information sérieuse sur le sens de ces élections.A quoi assistons-nous ?Une occultation totale des enjeux de ces élections départementalesCe scrutin concerne pour la pre-mière fois tous les départements en même temps. Le mode de scrutin a changé, entraînant un important renouvellement des candidats et la présentation de milliers de femmes. Les cantons ont été redécoupés, sans information des électeurs et la réforme territoriale met en jeu le rôle et l’avenir, pourtant essentiels, des départements. Cela mérite une grande campagne. Le Premier ministre, qui voulait supprimer les départements, semble redécouvrir leur importance. Très bien. Mais quelles conclusions en tire-t-on ? Malgré ces enjeux, les Français sont privés de toute information et débat sérieux pour forger leur opinion.Nous demandons que soit cor-rigé ce déni démocratique dans les 3 semaines qui restent. Des débats d’ampleur nationale, avec la présence de toutes les sensibilités politiques, doivent être organisés en prime time sur toutes les antennes d’information.Une incroyable promotion et banalisation du Front national Cette promotion se fait au mépris du danger que cela fait courir à la démocratie et à l’unité nationale. Matin et soir le poison de la haine du racisme, de la division et de la séparation des Français est distillé sans réaction. Au déni démocra-tique s’ajoute donc l’irresponsabilité politique.Je dis stop à cette opération de banalisation permanente et conti-nue, et j’alerte sur les dangers qu’elle fait courir à la France.J’appelle les électeurs, tous les citoyens engagés à divers titre dans la vie publique, les responsables politiques attachés à la démocra-tie, les médias, singulièrement les responsables des JT, des matinales, des émissions politiques, le CSA, à se ressaisir et réagir. Je demande que dans les trois semaines qui viennent soit mis un terme à l’insupportable inégalité de traitement qui voit le FN chaque jour promotionné tandis que beau-coup d’autres, dont au premier rang nos candidats.Pourtant je rappelle que nous présentons près de 6 100 candi-dats dans 1517 cantons, systéma-tiquement ignorés ou interdits

d’antenne. Je demande pour les responsables du PCF et du Front de gauche un accès égal aux grandes émissions politiques.Je demande que cesse la banalisa-tion organisée du FN au prétexte du visage prétendument fréquen-table dont il s’est affublé. Car, à travers lui c’est la banalisation d’une parole raciste libérée qui prospère.Les déclarations ouvertement racistes relevées sur les blogs, Face-book ou autres moyens de commu-nication de candidats FN sont trop nombreuses pour qu’on avalise leur caractère anecdotique. C’est le fond raciste du parti de Marine Le Pen qui remonte. Le climat qu’il entretient participe clairement à la multiplication des actes antisémites et islamophobes de ces dernières semaines. La bana-lisation en cours ne concerne pas que la parole raciste. La campagne de Robert Ménard sur le « nouvel ami » que constitue une arme est un irresponsable appel à la violence.J’en appelle à la responsabilité de tous pour éclairer les Français et cesser de relayer la parole du FN qui minimise systématiquement tous ces faits gravissimes pour en fait les justifier.La tromperie contre les intérêts des FrançaisJ’alerte sur la tromperie qui s’orga-nise contre leurs intérêts. Je dis aux ouvriers, aux employés, aux sala-riés de conditions modestes, aux familles populaires qui souffrent durement de la crise et ne sup-portent plus d’être pris pour des imbéciles par ceux qui ont le pouvoir et l’argent : le FN n’est pas votre nouvel ami, c’est votre meilleur ennemi. Ne vous laissez pas abuser, regardez les faits, regardez ce que vote le FN là où il a des élus, ce qu’il décide là où il gère une ville, ce qu’il déclare dans son programme. Ne vous abstenez pas pour laisser perpétrer ces dangereuses propositions.Le FN a trois cibles prioritaires : les familles populaires, les services publics, les dépenses sociales des collectivités locales. Tarifs sociaux dans les cantines, aides sociales et solidarité, logements sociaux, culture et éducation, voilà où il frappe d’abord.Son discours anti-immigrés est un cheval de Troie contre les droits de tous les salariés. Quant à la sécurité, son discours ce n’est pas l’ordre et la tranquillité publique, c’est la division, la haine, la guerre, c’est la fin du vivre-ensemble. Ce n’est par hasard si ses amis inter-nationaux s’appellent Poutine et Bashar el Assad, et si, après une pitoyable entreprise de brouillage, il tape aujourd’hui sur Syriza. Ni un hasard s’il passe son temps à attiser les peurs et les tensions dans nos quartiers, ici en France.J’en appelle à la mobilisation pour combattre ce dangerRien, aucune critique de la poli-tique gouvernementale aussi légi-

time soit-elle, ne justifiera jamais à nos yeux la banalisation du FN. Il n’est pas une voie vers le change-ment, c’est le principal obstacle au changement car c’est lui qui distille de la manière la plus virulente le poison de la division parmi les forces populaires et nationales.Le Parti communiste appellera clai-rement et toujours à faire barrage à toute élection d’un candidat Front national.Beaucoup de Français disent : « alors que faire ? ». La solution n’est évidemment pas la droite qui cherche en espérant récupérer les voix du FN au second tour à conquérir le maximum de départe-ments pour détruire les politiques publiques qu’il s’agit au contraire de défendre et de promouvoir dans l’intérêt du plus grand nombre.Quant au gouvernement Valls, il s’acharne à trahir les intérêts popu-laires, à imposer la loi Macron et l’austérité à tous les étages. Malgré ces obstacles, je le dis haut et fort aux Français, la voie n’est pas bouchée, le vote n’est pas bouclé. Il y a quelque chose d’utile à faire pour votre vie, pour l’avenir de nos départements et du pays dans ces élections.Une gauche nouvelle est en train d’émerger dans le paysUne gauche qui dit non à l’austérité, à la précarité et à l’insécurité de nos vies, qui dit oui à la solidarité, au vivre-ensemble, aux politiques publiques de justice sociale que peuvent mettre en œuvre les dépar-tements.Cette gauche nouvelle, celle qui voit désormais converger les com-munistes et le Front de gauche, des écologistes d’EE-LV, des forces comme Nouvelle donne, des socia-listes qui refusent maintenant clai-rement les politiques Valls-Macron. Elle présente des candidats dans presque tous les cantons de France.C’est à cette force nouvelle qu’il faut donner de la force et des élus dans les départements. En la faisant grandir dans les urnes le 22 mars, vous aiderez le pays à sortir de l’impasse. Vous vous donnerez de la force pour résister aux politiques d’austérité, pour conforter les poli-tiques publiques de solidarité dont vous et vos enfants avez besoin, pour refuser tous les chemins de haine, pour construire la France du vivre-ensemble qui reste plus que jamais nécessaire.Dans près de 200 cantons, elle peut être présente au second tour.J’invite les Français très nom-breux qui n’ont pas fait leur choix, qui s’apprêtent à s’abste-nir, à se poser cette question le 22 mars : à qui donner de la force ce jour-là ?A des candidats soutenus par le PCF, le Front de gauche et toutes les forces qui travaillent désormais avec nous à construire une voie nouvelle à gauche, sera, pour tous et le pays, la meilleure nouvelle qui puisse advenir.

DÉPARTEMENTALES ET FN

Le scandale antidémocratique

Tony nous a quitté

«Notre camarade Tony Palacin s’est éteint dans la nuit du 25 au 26 février. Il se battait depuis plu-sieurs années contre la maladie avec le courage et la détermination que nous lui connaissions. Tony faisait partie de ces camarades qui rappellent la profonde humanité de l’engagement des commu-nistes.

Il était un infatigable militant. À la poste durant sa carrière professionnelle, dans sa section de Villenave où il était de toutes les batailles, à la fédération de Gironde où il s’occupait des abonne-ments et de l’envoi de notre hebdomadaire chaque semaine.

Tony était aussi une figure de notre fête fédérale, chacun de nous qui avons participé au montage, aux gardes de la fête, connaissait Tony. Toujours prêt à rendre service, à donner la main, il relevait fréquemment les gardes de nuit et passait ses journées sur le terrain les semaines précédant le montage. Il s’était aussi investi ces dernières années dans la tenue du réveillon du 31 décembre organisé par José Beyney et son équipe à Coutras.Tony nous manquera, sa rigueur, son honnêteté, ses coups de gueule quand quelque chose n’allait pas. Il aura jusqu’au dernier moment assumé sa respon-sabilité aux Nouvelles de Bordeaux n’hésitant pas à appeler pour s’assurer que tout se passait comme prévu.J’adresse au nom de la fédération de Gironde du PCF à Françoise, à ses enfants, nos sincères et fraternelles condoléances. Je vous assure de toute l’affection et l’amitié des communistes girondins dans cette épreuve.»Fraternellement,

Sébastien Labordesecrétaire départemental du PCF Gironde

Ses obsèques ont eu lieu le jeudi 5 mars au Crématorium de Mérignac. Nous publierons dans la prochaine édition les hommages qui lui ont été rendus.

Carnet

8 • Les Nouvelles 5 mars 2015

CULTURE & SOLIDARITÉ

Aux termes d’un acte authentique reçu le 12/02/2015, par Maître Cécile YAIGRE-BOYE, notaire associé, membre de la « SCP YAIGRE ASSOCIES, notaires, Socié-té Civile Professionnelle titulaire d’un Office Notarial », ayant son siège à BORDEAUX (Gironde), 14 rue de Grassi, enregistré à la recette des impôts de BORDEAUX, le 18 février 2015 Bordereau n° 2015/466 case n°3.Fonds de commerce, de « bar cave » sis et exploité à BORDEAUX (33300) 180 rue Blanqui, pour l’exploitation duquel le vendeur est immatriculé au registre du Commerce et des sociétés de BORDEAUX sous le N° 351 909 197Vendeur : Monsieur Marc Daniel LARI-VIERE, commerçant, demeurant à PESSAC (33600) 6 allée Pénélope RESIDENCE MONBALON 1Acquéreur : La Société dénommée BAR CAVE DE BACALAN, société par actions simplifiées, au capital de 5.000,00 euros, dont le siège est à BORDEAUX (33000) 180 rue Blanqui, identifiée au SIREN sous le N° 809202385 et immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de BOR-DEAUX.Prix : 30.000,00 Euros, qui s’applique à savoir :Eléments incorporels pour 25.200,00 EurosAux matériels pour 4.800,00 EurosEntrée en jouissances le 12 février 2015Oppositions : « Pour la validité des oppo-sitions et la Correspondance » en l’Office Notariale dénommée en tête des présentes, dans les dix jours de la dernière en date des publications.

Pour avis,

ANNONCES LÉGALESCESSION FONDS DE COMMERCE

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

8 MARS 2015

La féminisation de la pauvreté

LA REVUE DU PROJET

Une nouvelle rubrique

FILM/DÉBAT

Rwanda, la vie après, les mères parlentVendredi 13 mars, 20h30, cinéma Utopia

Les femmes sont les premières victimes de la politique ultra-aus-téritaire du pouvoir. Précarité de l’emploi, attaque contre le code du travail, baisse des subventions publiques, chaque fois, elles paient de plein fouet l’addition. Entretien avec Laurence Cohen, sénatrice, responsable du secteur Fémi-nisme/Droits des femmes du PCF.En ce 8 mars 2015, Journée inter-nationale des droits des femmes, ont-elles toujours des raisons de se mobiliser ?L.C. Dans un pays comme la France, où de nombreuses avancées ont été gagnées, nous sommes encore loin du compte. Et les choses ne vont pas en s’améliorant. Les femmes subissent de plein fouet l’austérité : précarité,flexibilité et bas salaires. Dans cer-tains secteurs fortement féminisés (le nettoyage, la restauration, la grande distribution…), les embauches se fontseulement à temps partiel. C’est d’ailleurs l’une des raisons essentielles de la féminisation de la pauvreté. De la réforme des retraites, à l’Accord national interprofessionnel (ANI) sur la sécurisation des parcours pro-fessionnels, en passant par le projet de loi Macron, les inégalités femmes/hommes se creusent.Cette loi Macron, qui vient d’être votée à l’Assemblée nationale, suite à un coup de force du gouvernement, remet en cause le Code du travail et tout ce qui peut gêner le patro-nat dans sa volonté d’exploitation. Travail du dimanche et ouverture jusqu’à minuit seront une pression supplémentaire sur les femmes qui

sont majoritaires dans le commerce. D’autant qu’à cela s’ajoutent les res-trictions des dépenses publiques qui impactent directement et prioritai-rement les femmes. Ainsi des ferme-tures des hôpitaux publics, notam-ment des maternités de proximité et des centres d’IVG, du manque criant de structures collectives de la petite enfance, de la pénurie dans l’éduca-tion nationale, ou encore de l’insuffi-sance de logements sociaux…Comment se déroulera cette grande journée de mobilisation féministe et quel est l’apport spécifique des communistes ?L. C. Comme tous les cinq ans, cette mobilisation se fait à l’appel de la Marche mondiale des femmes (MMF). Ainsi, les féministes du monde entier se mobilisent pour construire un monde de paix, de justice, d’égalité, deliberté et de solidarité. Le lancement de cette 4e marche se fera le 8 mars avec des défilés dans tous les pays et le départ de la caravane féministe euro-péenne en Turquie, au Kurdistan.Cinq thèmes ont été retenus et seront au coeur d’actions collectives qui dureront jusqu’au 17 octobre : Travail des femmes et autonomie financière, Justice climatique et souveraineté alimentaire, Violences faites aux femmes,Montée des extrêmes (politiques comme religieux), Migration et mondialisation.Le Parti communiste français est signataire de l’appel et participera à la manifestation nationale du

dimanche 8 mars place de la Répu-blique à Paris, au sein du cortège Front de gauche féministe.Outre les nombreuses initiatives locales, nous distribuerons un tract avec Pierre Laurent, secrétaire natio-nal de notre parti, et des candidates/candidats aux élections départemen-tales, dimanche matin, devant l’un des commerces ouverts ce jour-là. Ce sera l’occasion une nouvelle fois de dénoncer le travail du dimanche et, à quelques jours du 1er tour, deréaffirmer en quoi l’égalité femmes/hommes est au coeur des politiques départementales.La parité dans les conseils départe-mentaux, un plus pour les femmes ?L. C. : En effet, nous nous sommes toujours battus pour une représenta-tion paritaire dans toutes les institu-tions, dans le respect de la pluralité politique, avec la proportionnelle à toutes les élections !La parité est donc importante afin de porter des propositions qui rompent avec les discriminations sexistes et fassent progresser l’égalité. La mise en place d’un observatoire contre les violences faites aux femmes, le déve-loppement d’une politique d’accueil de la petite enfance permettant ainsi aux femmes de mieux concilier vie professionnelle et familiale, sont des marqueurs importants des droits des femmes.Partout, nos candidates/candidats agiront pour qu’ensemble nous élabo-rions une politique sociale, féministe et environnementale qui transforme et améliore la vie de tous les jours.

Le viol, arme d’extermination.Film documentaire de Benoît Der-vaux. Auto-portrait-témoignages de 6 femmes violées au début du géno-

cide des Tutsi rwandais, en 1994.Débat animé par Adélaïde Mukan-tabana, rescapée, président de l’asso-ciation Cauri, avec André Versaille,

Docteur Annie Faure, auteure de Blessures d’humanitaire, Lydie Del-mas, militante féministe, et Survie Gironde.

A l’occasion du dossier qu’elle consacrera aux enjeux fémi-nistes, La Revue du projet lance une nouvelle rubrique dédiée à cette décisive question des femmes et d’un féminisme de progrès social, d’un féminisme de lutte des classes.C’est une nouveauté par rapport à l’architecture de la revue, arti-culée jusqu’ici autour d’un dossier thématique et de rubriques dont aucune ne correspond à un secteur de travail du PCF (histoire, statis-tiques, sondages...).C’est la situation des femmes dans notre société et la faiblesse persis-tante (accentuée ?) de sa pleine prise en compte dans le débat politique - y compris même, à certains égards, dans la réflexion communiste - qui nous a déterminés à créer une rubrique spécifique pour sortir ces questions majeures du clair-obscur, du demi-silence dans lesquelles elles sont trop souvent confinées. Dans la France de ce début de siècle, beaucoup a été conquis mais les menaces pèsent et il reste beau-coup à faire : l’actualité ne l’illustre que trop, de tous côtés.En créant cette rubrique, notre intention est de mettre le sujet sur la table, en pleine lumière, en vaste partage, pour contribuer à en faire un objet de réflexion et d’action pour tous les commu-nistes, femmes et hommes. C’est notre vocation comme revue politique et comme revue du projet communiste, tant il est certain qu’il n’est pas de projet communiste qui ne soit féministe.Une fois ces constats rappelés, reste un immense chantier, travaillé par le secteur du PCF, un large monde

militant féministe, une nébuleuse universitaire croissante... Popu-lariser ces élaborations et donner en même temps les outils pour permettre un débat authentique et large : telle est la mission que tâchera de remplir cette nouvelle rubrique. Car beaucoup se pense, se dit, s’écrit, se vit, se lutte, mais cette richesse irrigue bien mal le collectif militant communiste. En outre, et comme toujours, les contradictions sont nombreuses et rien de bon ne pourra se faire sans une interven-tion - informée - du plus grand nombre, au-delà du cercle étroit des spécialistes et de celles et ceux que le sujet intéresse.Ce doit être l’affaire de toutes et tous, raison pour laquelle la revue politique généraliste qu’est et demeurera La Revue du projet se devait de s’en emparer résolument.

Guillaume Roubaud-Quashierédacteur en chef de

la Revue du Projet du PCF