Group
Revue de presse 2016
Olmix SA Le Lintan ZA du Haut du Bois 56580 Bréhan FranceTéléphone: +33 (0)297 38 81 03 Télécopie: +33 (0)297 38 86 58 Email: [email protected] Website: www.olmix.com
Société Anomyne au capital de 428 396, 20 € - RCS Vannes B 402 120 034Siret: 402 120 034 00010 - Code NAF: 241 E - N° TVA Intracommunautaire: FR 20 402 120 034
Bretagne / Morbihan
7 novembre 2016 Quotidien
Bretagne / Pontivy
7 novembre 2016 Quotidien
Date : 20 / 26 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 17063
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Seizh devezh e bro-dregerINNOVATION. Les algues vertescontre certains cancers ?Une demande de brevetvient d'être validée.
Les algues vertes peuvententrer dans le traitement decer ta ins cancers C'est dé-sormais env isageab le L'Ins-titut nat ional de la propriétéindus t r ie l le vient de va l ide roff iciel lement la demande debrevet portant sur un extraitd'algues pour son ut i l isat ionen tant qu 'agent immuno-modulateur
Contre le cancerdu colon
C e t t e v a l i d a t i o n v ien tconfirmer le travail mené parOlmix Group sur les a lguesvertes Ces extraits d 'a lguesvertes de type Diva « peuventparticiper au renforcementdes défenses immunitaireschez l ' an ima l et l 'êtrehumain et sont un axe dedéveloppement pour pré-venir de nombreuses patho-logies » explique-t-on chezles spéci la istes qui ont validéce brevet
« C'est une étape impor-tante pour nous » souligneHervé Balusson, le présidentd 'Olmix Group « Ça faitvingt ans que l'on travaillesur les algues vertes, c'estune reconnaissance pourles efforts de toutes noséquipes. Il n'est pas tou-jours évident dans notredomaine d'avancer commeon le voudrait. Nous nousheurtons à beaucoup de ré-ticences. El les commencentà être levées. »
La société bretonne atten-dait depuis trois ans ce brevetCes propriétés pourraient aus-si entrer dans le traitement de
Hervé Balusson, président d'Olmix Group : « C'est une étape très importante pour nous dans letravail que nous menons depuis vingt ans sur le pouvoir des algues et notamment des alguesvertes. »
certains cancers comme celudu colon
D'autres applicationsmédicales
Les algues vertes dont on retireces molécules sont notammentramassées en quantite abondanteà Samt-Michel-en-Grève « Au-jourd'hui, nous poursuivonsnos recherches sur le poten-tiel des algues dans différentschamps d'application relatifsà la santé avec plusieurs orga-nismes scientifiques dont l'Inar,le CNRS et ('Inserm » précisentles responsables d'Olmix Group
L'an passe, le groupe a obtenul'autorisation de ramasser à cer-taines périodes et dans des duréesprécises les algues de Saint Michel-en-Grève Traitées dans unpremier temps à Plouénan, les
molécules sont ensuite extraitesdans l'usine du groupe à Bréhan,dans le Morbihan
Le groupe breton Olmix tra-vaille sur les potentialités des
algues dans plus de 100 pays àtravers le monde et diffuse desproduits naturels pour les élevagesd'animaux en remplacement desantibiotiques
Un nouveau plande lutte 2017-2021
L'Etat, le conseil régional etles collectivités départemen-tales et locales ont décidé dereconduire un plan de luttecontre les algues vertes entre2017 et 2021 Ce nouveauplan a été présente mercredill prévoit un appui renforcéde l'Etat au ramassage et autraitement des algues sur lesplages Une exigence accrue
en termes de résultats et unegouvernance élargie aux repré-sentants des collectivités, dumonde agricole et associatifEntre 2010 et 2015, le plande lutte a coûté 95 millionsd'euros
Le coût du ramassages'élève a 2 millions d'eurospar an pour 40 000 tonnesd'algues vertes
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Antibiotïc-free : the solutions
Production porcine, pré et post-sevrage
94 % des porcelets/
Sevres sans antibiotiquesgrâce aux algues
En misant sur un protocole d'élevage rigoureux basé notammentsur l'utilisation de produits à base d'algues stimulant les défenses
immunitaires, l'élevage normand de la SCA du Besnar a réussi à
produire 94 % de ses porcelets sans antibiotiques. Une démarcheimportante pour un éleveur, qui par ailleurs valorise ensuite
ses porcs charcutiers sous la marque Porlin, une démarche deproximité dont il est à l'origine.
E n ce début du mois d'août,l'activité de la maternité de laSCA du Besnar et de l'atelier
d'engraissement de porcs charcutiersPorlin bat son plein. Comme d'habitudepourrait-on dire ? Et bien non, car cetélevage normand dirigé par Pascal deButler vit une évolution majeure. « Enjuillet, 94 % des porcelets sortis del'atelier de naissage ont été élevés sansantibiotiques », annonce simplementl'exploitant, en faisant visiter l'élevagede naissage implanté à Étreville (Eure)ou encore le bâtiment d'engraissementà la Croix-Mare (Seine-Maritime). Cerésultat se vérifie aisément et saute auxyeux car dans les cases d'engraissementou de maternité, les porcelets traités
aux antibiotiques sont identifiés à l'aided'une boucle rouge, fixée à l'oreille.Pascal de Sutter ne veut pas forcé-ment se priver définitivement de cetarsenal thérapeutique mais il chercheà s'en passer le plus possible. « Mesmotivations sont avant tout éthiques.Ces produits sont loin d'être anodinset de la même façon qu'en médecinehumaine, les antibiotiques ne, sant pasautomatiques, je veux appliquer lamême logique pour mes animaux. » Cetéleveur indépendant de tout groupementcommercialise ses porcelets auprèsde ses confrères au prix du marché etvalorise ses porcs charcutiers en directà travers la marque Porlin. Il engraisseavec son fils 2 900 porcs charcutiers
Supplément Grands Troupeaux Magazine
Pre and post-weaning pig farming94 % of pigletsare weaned withoutantibïotics thanks to algae
I t's early August, the nursery and the fattening houseI for Porlin finishing pigs at SCA du Besnar are in fullswing. Business as usual ? Not quite, as this Normandybreeding farm run by Pascal de Sutter is going througha major change. "In My, 94 % of the piglets bom in the
farrowingfacility mere raised without antibiotics",the breeder mentions casually. Whether one visits thefarrowing facility in Étreville (Eure) or the fatteninghouse in Croix-Mare (Seine-Maritime) lus assertion iseasily verified. In the fattening pens and in the maternitepens, the piglets that have been treated with antibioticsare identifled by way of a red tag attached to their earand one sees very few of these.Pascal de Sutter doesn't want to get rid of this therapeuticarsenal vet but be is trying to use it sparingly. "Mymotives areprimarily ethical. These product^ are farfram being harmless and as the saying goes rn humanmedicine « antibiotics are not automatic », I want toapply the saine logic to my animals". The progressivesupression of antibiotics on lus farm stems fram ameeting with Olmix's technical pork expert, PhilippeGréau. "Our ambition is to help breedemproduce atleast SO % oftkeirftnishingpigs without antibioticsand without anti-coccicdian medicinefrom whmi theyare bom up to their slmigkter". Olmix relies excluswelyon natural products made front selected day and, aboveall. algae derivatives.
A BREEDING FARM WITH 840 SOWSPascal de Sutter's breeding facility comprises pools of34 sows and gilts including a weekly weaning. It nas acapacity for 840 sows. Prom a genetic perspective thefemale line is constituted of Danbread sows and the maleline Piétrain boars. The nursery, dating back to 200B,basil sheds each containing 14 pens. The facility hasalways been well controlled with a production of 13,5 to14,2 suckers weaned per litter. Philippe Gréau whois a perfectionist observed that the averageweight after weaning could be improved andreach between 6,4 to 6,5 kg at 25 days of age.There was room for an improvment in terms ofthe hygiene of the buildings. The gilts could start
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Avis d'éleveura Un quotidien qui n'a pas été bouleversé »
La maternité de la SCA du Besnar est placée sous la responsabilité de Lucile Gaudin qui se chargeen binôme d'assurer le suivi de la santé des truies et des porcelets Deux autres personnesgèrent exclusivement l'alimentation. « Pour soigner, les antibiotiques n'interviennent qu'en dernierrecours, souligne la jeune femme Cela me semble naturel d'adopter cette logique en élevageL'antibiotique doit s'utiliser en dernière intention, laissons leur chance aux solutions naturellesDepuis le changement de protocole, mon quotidien n'a pas été bouleversé, nous avons deuxopérations en plus sur les cochettes ou les truies Je suis sans doute plus attentive à la santé desanimaux, mon suivi se révèle plus rigoureux. Les diarrhées sont beaucoup moins fréquentes, nousavons la sensation d'une baisse de la pression parasitaire Au niveau des mises bas l'adoptiondes nouvelles pratiques porte ses fruits ces dernières se déroulent avec plus de facilité et surune durée plus courte Par ailleurs, le déclenchement des naissances se révèle moins important etde moins en moins nécessaire car nous constatons un raccourcissement de la durée de gestationd'environ une journée Les mises bas ont donc souvent lieu un jour plus tôt Enfin, nous avonsgagné en homogénéité des lots sevres Par ailleurs, une expérience malheureuse nous a montréqu'il était impossible de se passer de capteurs de mycotoxmes » Comme quoi, chaque détailcompte dans le programme de suivi d'élevage. I
dont 80 % sont valorisés dans la filièrequalite « Cette marque est gérée parune association fédérant des artisansbouchers normands et parisiens, unabattoir eurélien, ainsi que des chcml-lards Dans nos réunions de bureau,le thème du sans antibiotique revientsouvent dans nos discussions », relatel'exploitant.Dès lors, l'éleveui se révèle sans douteplus à l'écoute des attentes du marchéet l'opportunité de produire sans anti-biotiques le motive, lui qui cherche àcapter de la valeur ajoutée dans la courde son exploitation en misant sur undébouché haut de gamme. Cette réussite
s'appuie sur la rencontre avec la sociétéOlnux et notamment son responsabletechnique porcs, à savoir Philippe Gréau.« Notre ambition est de donner lesmoyens aux éleveurs de produire aumoins 90 % de porcs charcutiers sansantibiotique et sans anticoccidien, etce, entre la naissance et l'abattage »,confie le spécialiste. Olmix mise exclu-sivement sur des produits naturels àbase d'argiles sélectionnées et surtoutà base de dénvés d'algues. « Attention,prévient Philippe Gréau, nous n'allonspas proposer des substituts à tels outels antibiotiques Notre vision reposesur une remise à plat de l'ensemble
Sur les nouveau-nés,le SeaGut Fastea également étépositionné pourune distributionclans les 24 heuressuivant la naissance.
des pratiques, une vision globale dela conduite d'élevage. »
Un élevage cle 840 truiesL'élevage de Pascal de Sutter est conduiten bandes de 34 truies et cochettes avecun sevrage hebdomadaire. Sa capa-cité atteint 840 truies présentes. Côtégénétique, la voie femelle comprenddes sujets de type DanBred, alors quepour la voie mâle, il s'agit de verratsPiétrain. La maternité datant de 2005abrite ll salles de 14 cases. L'élevage atoujours été bien maîtrise avec notam-ment entre 13,5 et 14,2 porcelets sevrespar portée Perfectionniste, PhilippeGréau constate un point moyen ausevrage perfectible entre 6,4 et 6,5 kg à25jours, des aménagements àprévoir auniveau de l'hygiène des bâtiments, unemise à la reproduction plus précocesdes cochettes (une mise bas à 365 jourssoit une insémination à 35 semaines)et un meilleur taux d'incorporationdes jeunes femelles dans les bandes.Lensemble du programme est désormaisappliqué et les antibiotiques ne sontutilisés qu'en cas de coups durs Lesinjections systématiques d'Amoxicilmeet d'anticoccidien ont été arrêtées. Encas de blessures aux pattes des porceletsprovoqués par les truies, les soins sontréalisés en utilisant du Duphamox et cede manière individuelle, donc cibléeEnviron 5,16 % des sujets font l'objetde ces traitements.
Abandon d'un antibiotiquet critique
La conduite traditionnelle s'appuyaitsur l'apport d'une dose de Baycox plus0,3 cl de Naxcel à base de Ceftiofur (unantibiotique de la famille des céphalos-
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porines de troisième génération,notifié critique par le décret du18 mars 2016) pour la préventionde l'arthrite. L'aliment médi- __camenteux des porceletsa disparu.L'approche d'Olmixcherche à stimulerles défenses natu-relles des animauxà travers les propriétés desalgues, à produire un colos-trum de meilleure qualitéplus riche en anticorps eten maximisant la réponsevaccinale.Pour résorber les dysfonc-tionnements digestifs et lesengorgements hépatiquesou rénaux, les porchersdistribuent aux truies avantla mise bas du Digestseasous forme liquide. Dans leregistre des troubles digestifs, maiscette fois chez les porcelets, en périoded'allaitement ou au sevrage, une dis-tribution d'Ecopiglet est effectuéeen maternité et à la nurserie. Sur lesnouveau-nés, le SeaGut a égalementété positionné pour une distributiondans les 24 heures suivant la naissance.Pour stimuler les défenses immuni-taires et aider les truies comme lesporcelets à mieux passer les périodesde stress, du Searup est distribuépar canule buccale pour les femellesavant vaccination, et dans l'eau deboisson pour les jeunes animaux enphase de pré et post-sevrage. Plusclassique, la fabrique d'aliments à laferme de l'élevage ajoute désormaissystématiquement le MT. X +. Le soldes maternités est également cou-
vert de Mistral, un asséchantbien connu dans le monde del'élevage.
Ce programme a été conçupour ne pas compliquer le
quotidien des porchers.Il leur impose néan-moins deux inter-ventions manuellessupplémentaires àeffectuer lors de laquarantaine et auBac avant la misebas. Ainsi, le Searup
doit être distribuéà ces stades. « II
s'agit d'actions pri-mordiales destinées àamplifier les défensesimmunitaires des ani-maux et à tonifier laréponse, à l'injectionvaccinale. »
La modification du programme sani-taire s'est également accompagnéede mesures de nettoyage et d'hygièneainsi que de l'utilisation d'une meu-leuse dentaire remplaçant l'utilisationdu coupe-dents souvent à l'originede l'éclatement des dents des porce-lets. « Les maternités sont rempliesavec de bettes portées. L'arthrite etles diarrhées des porcelets ont dis-paru. » Si nous nous penchons surles chiffres, nous constatons sur untotal de 20 bandes, soit 9 DOO porceletssevres, un gain de poids au sevragede 234 g par porcelet, l'objectif étantd'atteindre 300 g pour arriver à unpoids au sevrage de 6,85 kg. Chaquesemaine, 24 porcelets de plus sontsevrés, un gain non négligeable pourla rentabilité de l'élevage. M'
Lucile Gaudin,responsable de la maternité
de la SCA du Besnar
breeding at an earlier age (farrowing at 365 days withan insémination at 35 weeks) and the introduction rateinto the pools could be improved.The whole program bas heen implemented and antibioticsare used only in extreme situations. Systematic injectionsof Amoxicillin and anti-ooccidian medicine havestopped. When a sow injures a piglet's leg, the pigletis individually taken care of by using Duphamox in aspeciflcally adapted way. Around 5,16 % of the animalsunrîergo this treatment.
A CRITICALLY IMPORTANT ANTIMICROBIALMAS BEEIM DROPPEDTraditionally the animals were given one dose ofBaycox plus 0,3 cl of Naxcel contaming Ceftiofur (anantibiotif from the third generation cephalosporinsfamily, which was rated as being a critically importantantimicrobial -18thofMarch2016decree) and used inpreventing arthritis. The piglets' medical feed bas alsobeen banned.The approach adoptedby Olmix is seekingto stimulate theimmune défenses ofthe animals via thepropertiesofalgaeandto produce a betterquality colostrumwhich contains a higher quantity of antibodies, aswell as to maxiraize the best existing response."In order to get nd of the digestive problems andof the hepatic and rénal congestions, the breedersgive Digestsea in Kquidform to the sows before thefarrowing. When it cornes to the piglets' digestiveproblems during the nursing or weaning periods,a dose ofEcopiglet is distributed in the farrowingfacility and in the nursery". Sealyt Faste bas alsobeen recommended on new-born piglets in the 24hours following their birth. In order to stimulate theimmune défenses of the sows and the piglets and tomake sure they go unharmed through stress periods,they are given Searup. The sows get it via an oralcannula each time they must get an injection and thepiglets get it through their drinking water preand post weaning. In a more traditionalfashion, to better manage mycotoxin risk,the breeding facility feed production plantnow systematically adds to its feed MT.X. Thenurseries ground is covered in Mistral, a litterconditioner well-known in the breeding sector.
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Moins d'antibiotiquesgrâce aux alguesLa PME bretonne Olmix se bat pour valoriser les algues en élevage
et en agriculture Les propriétés de celles-ci permettent, entre
autres, de renforcer les défenses immunitaires des animaux de
rente et des plantes Une publication de l'Inra, un Innov'Space
- tous deux obtenus en 2016 - viennent recompenser son travail
visionnaire Olmix préconise des programmes de management
des élevages permettant de reduire les antibiotiques (voire de s'en
passer). Et si l'ère de la prevention était vraiment en marche ?
B rehan, petite cite du centre Eretagne, est en passe de devenir unhaut lieu de la valorisation des
algues mannes L'entreprise Olnnx aconçu un process technologique uniquepermettant d'extraire des algues desmolecules capables de renforcer lesdéfenses immunitaire des plantes etdes animaux de rente« Les produits a base d algues ne vontpas resoudre toutes les pathologies Ilsconstituent le socle d'une approche demanagement global de l'élevage, basesur le renforcement immunitaire desanimaux Nos equipes réfléchissenta des programmes generaux prenanten compte le confo! t des bâtiments,l'alimentation, la qualite de l'eau,souligne Obvier Bianrac, en charge dumarketing Les eleieuts ont déjà fait degros efforts pour reduire les traitements
antibiotiques, nous voulons continuerde les accompagner dans ce sens >Avec un reseau d'entreprises parte-naires, Olmix s'est plus précisémentspécialisée dans la valorisation desalgues \ ertes, depuis la recolte jusqu aleur transformation en produits naturelspour les secteurs de la nutntion et de lasante vegetale animale et humaine Satechnologie industrielle est basée sur leprincipe de biorafflnage permettant laseparation des composants de l'algueen différentes fractions pour concevoirdes produits permettant notamment destimuler la croissance et les défensesimmunitaires des animaux de renteou des plantes L'avantage de cettetechnologie est d'utiliser la totalité dela biomasse La ligne de productionpermet de traiter 50 tonnes d algues parjour Les extraits d'algues peuvent êtresolides, liquides et sont parfois asso-
Less antibiotics thanks ^to algae
Together with a network of partner companies allconfident about the gréât potential of algae in the
race for disease pre\ention Olmix has concentratedmore speciflcallv on the development of green algaefram rts harvesting to rts transformation into naturalproducts for plants, animals and humans nutrition andhealth sectors Its industrial technology is based on thepnnciple of biorefinmg winch enables the separationof algae components into différent tractions in orderto create products for stimulatmg the growth and theimmune defences of agriculture animals or plantsThis technology lus one gréât advantage in that it usesthe whole thomass The production lme can handle50 tons of algae per daj Algae extracts can be solid orliquid and are somctimes combined with other naturalcomponents such as montmorillonites Marine algaeis actuallv a source of polysacchandes sulfates Theirability to mhibit the growth of pathogenic agents andto stimulate the immune system response has beenthe subject ot numerous scientific articlesIn 2012, Olmix developed algae active prmciples withbiologie^! properties and launched a range of solutionsfor digestn e efnciency for the immunitv and the digestn ewell being of animals as well as a range of productsfor soil improvment, for micronutntion and for plantprotection The industrial technique used by Olmixis based on bioreflmng w bien enables the separationof algae components into separate tractions so as tode\ elop products winch will enable the stimulation ofthe growth and of the immune systems of animals andplants The beneflt of such a technology is that it usesthe entire biomass The production lme is toda\ fullyoperational and tan handle up to 50 tons of algae perdaj The algae are delivered fresh to the factor; wherethey are cleaned, crushed and ground to fragment themSome fractions are used for their structural propertiesand are mixed to différent types of claj accordmg to\anous patented procedes with a view to producingoriginal products for animal nutrition and for theagriculture and horticuture industries Thetractions with functional actne prmciples arethen concentrated filtered and stabilised< Depending on the desired end resuit, thehydrolvsis/flltration process can vary so as toextract molecules oi a différent nature and size, adds
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Les algues, vaste sujet de recherche
1 1 M \r\SCIENCE & IMPACT
Renforcement ue i immunité desintestinales (Inra)
Dans le cadre d'un partenariat avec le groupe Olmix, deschercheurs de linra ont montre qu'un composé extraitd'algues vertes inhibe in vitro la croissance de bactéries
pathogènes et stimule la production de médiateurs de l'immunité par des cellulesépithéliales intestinales. Pour cette étude, Olmix a préparé, à partir d'Ulva armoricana,
une algue verte récoltée sur les côtes bretonnes, un extrait de polysaccharidessulfatés appelé MSP /Marine Sulfated Polysaccharides! .
« Une telle préparation pourrait être utilisée dans l'alimentation des animaux
d'élevage pour améliorer leur robustesse face aux infections et ainsi réduirel'utilisation des antibiotiques », soulignent les chercheurs de l'institut de recherche.Ces résultats ont été publiés le 8 mars 201 6 dans le Journal of Applied Phycology.
Le pouvoir inhibiteur de la croissance bactérienne du MSP a été observé sur unpanel de 42 souches de bactéries pathogènes isolées directement d'animaux
d'élevage ou de leur environnement. Parmi elles, Pasteurella multocida, Manheimiahaemo/ytica, Erysipelothrix rhusiopathiae, Staphylococcus aureus, Streptococcus
suis se sont révélées sensibles à l'action du MSR Le MSP a induit une augmentationde la production de cytokines, des médiateurs de la réponse immunitaire, dans
un système in vitro de cellules épithéliales intestinales porcines différenciées,indiquant une potentielle action stimulatrice de l'immunité intestinale par le MSR
Bernard Kloareg,directeur de la
station biologiquede Roscoff.
Un pouvoir stimulant des défensesimmunitaires (CNRS)
Dès les années 1980, le CNRS et la station biologiquede Roscoff (Finistère) ont démontré le pouvoir desalgues à renforcer les défenses immunitaires des
êtres vivants. Un travail de recherche fondamentalea été entrepris dès cette époque avec l'entreprise
Goëmar sur l'intérêt des algues pour stimuler lacroissance et les défenses immunitaires des plantes.Les polysaccharides sulfatés d'origine marine pou-
vaient en effet remplir ce rôle.Le partenariat scientifique a permis l'extraction de la bêta 1-3 glucane,
une molécule provenant d'une laminaire. Ces recherches fondamentalesont notamment abouti en 2002 à l'homologation et le lancement commer-
cial d'Iodus 40 par Goëmar. « À l'époque, j'étais chercheur et j'avais étésurpris de constater que les cellules des plantes pouvaient reconnaîtredes substances d'origine marine, tant ces deux univers sont éloignéssur l'échelle du développement, souligne Bernard Kloareg, directeur de
la station de Roscoff. A l'inverse, la complémentarité d'actions entre lespolysaccharides d'origine marine et le monde animal ne m'a jamais poséce genre de question, puisqu'il existe des analogies chimiques majeures. »
I
clés avec d'autres composés naturelscomme les montmorillonites. En effet,les algues marines constituent unesource de polysaccharides sulfatés.Leure différentes propriétés biologiques(inhibition de la croissance des agentspathogènes, stimulation de la réponseimmunitaire, renforcement de l'inté-grité intestinale ou encore régulationdu métabolisme lipidique...) ont faitl'objet de nombreuses publicationsscientifiques.
Modulation de la réponsein =i~=- •?
La paroi cellulaire des algues se révèlecomplexe, composée d'un grand nombrede polysaccharides, pouvant renforcerl'activité immunitaire des animaux.Ainsi, il a été démontré que les poly-saccharides provenant d'algues rougesstimulent l'activité immunomodulatricedes mammifères, en modifiant l'activitéde stimulation des phagocytes (détrui-sant les virus). En comparaison, lesulvanes des algues vertes activent laproduction de cytokines et chemokines,acteurs de l'immunité innée et adapta-tive. Il est intéressant de noter que ces
activités immunostimulantes néces-sitent la présence de polysaccharidessulfatés, abondants dans les algues,mais absents des plantes terrestres.En nutrition animale, les applicationssont nombreuses, en particulier pouraider les jeunes animaux au démarragemais également comme support dansles stratégies de vaccination.
Renforcement de la paroiintestinaleLes mucines sont des glycoprotéinesintestinales formant un gel protecteursur la surface de l'intestin. Elles agissentcomme une barrière protectrice vis-à-visdes blessures mécaniques, des coloni-sations ou cles toxines bactériennes.Elles évitent également le phénomèned'autodigestion. Ainsi, en stimulant laproduction de mucines, les extraitsd'algues améliorent la barrière protec-trice et bonifient le bien-être intestinalde l'animal.
Activité sur le métabolismelipidiqueLes pathologies du foie chez les mono-gastriques et les ruminants constituent
des problèmes récurrents sans réellesolution. Ainsi, certains extraits d'alguesse révèlent bénéfiques, du fait de leurrôle contre l'hyperlipidémie. Actuel-lement, ils sont utilisés pour gérer lecholestérol élevé chez les humainset sont considérés comme particuliè-rement efficaces dans le contrôle del'hyperlipidémie.
Les algues ont également une activitéprébiotique car elles sont riches en poly-saccharides, non digérés dans les partiessupérieures de l'intestin, et peuventservir de substrat pour la croissancemicrobienne dans sa partie inférieure.Ces polysaccharides comprennent lesalginates, laminarine, et les fucanes.L'ajout d'un dérivé d'algues brunesdans l'alimentation de poulets de chairprocure les mêmes effets favorisant lacroissance que l'inuline (un autre pré-biotique) et (ou) lavirginiamycine (unantibiotique courant). En tant que tels,les produits d'algues peuvent offrir unenouvelle alternative aux programmesde nutrition sans antibiotiques pourles animaux animaux de rente.
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Un Innov'Soace cour le SearuLe jury des Innov'Space a remis à Olmix un Innov'Space pour le Searup, un aliment complémentaire àbase d'extraits d'algues marines riches en polysacchandes sulfatés d'origine marine (MSP) permettantde renforcer les défenses naturelles des animaux.Complexes, ramifiées, ces molécules sont constituées de sucres différents parfois rares (rhamnose) Deplus, ceux-ci peuvent être sulfatés, ce qui leur confère des activités biologiques particulières, ainsi qu'uneunicité car les polysacchandes sulfatés n'existent pas dans le règne végétal terrestreDe récents travaux menés en collaboration avec linra et publiés dans Journal of Applied Phycology enmars 2016 ont démontré que le MSP immunomodulateur utilisé dans Searup permet d'activer certainsrécepteurs immunitaires de cellules intestinales, induisant l'expression de plusieurs médiateurs de l'immunité(cytokmes et chimiokines), permettant au final de moduler aussi bien l'immunité innée (macrophages,neutrophiles) qu'adaptative (lymphocytes T et B).Searup est administré dans l'eau de boisson, permettant une administration ponctuelle et une fortesouplesse d'utilisation. Il est disponible sous plusieurs formes galéniques (liquide et galet effervescent)et plusieurs doses, offrant aux éleveurs le choix du format le plus adapté à leur systeme de distributiond'eau. Searup est recommandé pendant les périodes de stress comme les phases de démarrage ou lesphases de transition (sevrage, changement de bâtiment .) afin de mieux gérer ces périodes critiques.Il s'utilise également en accompagnement des programmes de vaccinationEn termes de produits, Olmix a déjà lancé depuis plusieurs années le MMi S, mélange d'argile sélec-tionnée et de jus d'algue riche en polysacchandes structurants, sous forme semoulette facile d'emploiLe Diet, de la gamme For Vet, se destine aux veaux et lutte contre les troubles digestifs, utilisé dans lecadre de la gestion du risque mycotoxmes L'obiectif reste dans un premier temps de protéger l'intestin,car c'est là que se trouvent les surfaces d'échanges entre le milieu digestif et le sang de l'animal L'argilehydrodispersible agit comme un pansement protecteur sur les muqueuses intestinales et contribue à larégulation du transit en limitant les pertes en eau Lalgue provoque, grâce à des polysacchandes sulfatésmarins spécifiques, une sécrétion de mucines, glycoprotémes constituantes du mucus et protectricesdes parois intestinales.
Gros olan sur les algues et leurs Drooriétés mullMesLes algues se classent en trois groupes selon la nature de leurs pigments, à savoir les algues brunes(Phéophycées), les algues rouges (Rhodophycées) et les algues vertes (Chlorophycées ou ulvales)Les algues arrivent fraîches de Bretagne nord, de Bretagne sud, voire des Pays-de-la-Loire, elles vontensuite être lavées, broyées et pressées pour être fragmentées. Certaines fractions sont utilisées pourleurs propriétés physiques structurantes et vont être mélangées selon différents procédés brevetés àdes argiles sélectionnées pour la production de produits originaux pour la nutrition animale (capteur demycotoxmes, activateurs d'enzymes digestives .) ou pour l'agriculture et l'horticulture.Les fractions aux actifs fonctionnels vont ensuite être concentrées, filtrées et stabilisées « En fonctiondes effets recherches, /'association avec une hydrolyse et et un procédé de filtration varie et permetd'extraire des molécules de nature etde taille différente, poursuit Pi Nyvall-Collen, responsable R&D dugroupe Olmix Certaines molécules ont des effets prébiotiques, d'autres une activité sur la productionde mutine par le tractus digestif, d'autres encore ont des actions antioxydantes ou modulatnces del'immunité Certains produits enrichis en polysacchandes modulateurs de l'immunité vont par exemplerenforcer l'action des vaccins. Les composants des algues ont de multiples propriétés Nous valorisonsles molécules marines pour leurs effets directs sur la stimulation physiologique, maîs parfois pour leurspropriétés physiques comme avec notre capteur de mycotoxmes. » i
Contrôle des (myco) toxinesDes recherches menées sur l'utilisa-tion de polysaccharides d'algues auxpropriétés structurantes ont montréque leur association avec une argilepermet d'augmenter la capacité de cettedernière à adsorber des toxines ou desmycotoxines avec des propriétés phy-
sico-chimiques variées. Ces synergiesalgues-argiles sont en particulier inté-ressantes lors de polycontaminationsdes matières premières ou des alimentspour animaux avec des molécules destructure très complexes (DON et Fumoen particulier) habituellement très duresà fixer. \L'
Pi Nyvall-Collen, Olmix R&D manager. Some moleculeshave a prebiotic effect, others have an influence on theproduction of raucin by the digestive tract, others havean antioxydant effect or an immunomodulating effect...Some products that are enriched with immunomodulatingpolysacchandes will, for instance, reinforce the effectof vaccines.» Olmix lias experimented and validatedthese innovative and évolutive processes thanks to itsBiotech Center, a 600 m2 building winch allow it to runtest phases to an industrial pilot scale.Every year Olmix investi 6% of ite turnover on research- 4 million euros in 2014. VL'
InraBeinforcement of the immunity of intestinal epithelial celte
Innov'SpaceSearup, the strength of algue to remforce the naturaldéfenses of animals
LA LETTRE ECONOMIQUE DEBRETAGNE NEWSLETTER Date : 19 OCT 16Pays : FrancePériodicité : Quotidien
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ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Innovation - Olmix à Bréhan (56) dépose unnouveau brevet portant sur un extrait d'alguesCe brevet est issu de travaux effectués depuis plusieurs années par l'entreprise Olmix sur lesalgues vertes pour lutter contre les bactéries et les virus.
OLMIX SE RENFORCE DANS LAVALORISATION DES EXTRAFTS D'ALGUES
VERTES
La demande de brevet de l'entreprise Olmix, portant sur un extraitd'algues pour son utilisation en tant qu'agent immunomodulateur, vient derecevoir sa validation officielle par l'INPI, Institut National de la PropriétéIndustrielle. Cette invention, précise la société bretonne Olmix, concerneun extrait d'algues de l'ordre des ulvales, et notamment l'extrait d'alguesvertes de type Diva (comprenant des polysaccharides sulfatés et nonsulfatés). "Le brevet délivré à Olmix Group, précise le communiqué, vientainsi confirmer que les algues vertes peuvent participer au renforcementdes défenses immunitaires chez l'a nimal et l'être humain et sont un axede développement pour prévenir de nombreuses pathologies". Le groupepoursuit ses recherches sur le potentiel des algues dans différentschamps d'application relatifs à la santé avec plusieurs organismesscientifiques, dont l'INRA, le CNRS et l'INSERM. Olmix Group, qui estprésent dans 100 pays à travers le monde, emploie 400 collaborateurs. Ilest à ce jour détenteur de 15 brevets. Olmix Group
http://www.presseagence.fr/lettre-economique-politique-paca/2016/10/17/paris-les-algues-vertes-contiennent-des-agents-immunomodulateurs-brevet-valide-pour-olmix-group/
17 octobre 2016
PARIS : Les algues vertes contiennent des agents
immunomodulateurs, brevet validé pour Olmix Group !
Cette invention concerne un extrait d’algues de l’ordre des ulvales, et notamment l’extrait
d’algues vertes de type Ulva (comprenant des polysaccharides sulfatés et non sulfatés). Le
brevet délivré à Olmix Group vient ainsi confirmer que les algues vertes peuvent participer au
renforcement des défenses immunitaires chez l’animal et l’être humain et sont un axe de
développement pour prévenir de nombreuses pathologies. Grâce à la délivrance de ce nouveau
brevet, Olmix Group s’affirme comme l’acteur historique majeur et incontournable dans la
recherche sur les algues.
« Psychologiquement, c’est une étape importante pour nos équipes de recherche, nos clients et
nos investisseurs, explique Hervé Balusson, président d’Olmix Group. Cela valide nos
travaux et renforce la confiance de tous ceux qui travaillent à nos côtés. Nous commercialisons
depuis plusieurs années des produits à base d’extraits d’algues pour aider à lutter contre les
agressions extérieures comme les bactéries et les virus. Ce brevet vient confirmer la validation
scientifique de leur efficacité sur le système immunitaire. Aujourd’hui, nous poursuivons nos
recherches sur le potentiel des algues dans différents champs d’application relatifs à la santé
avec plusieurs organismes scientifiques, dont l’INRA, le CNRS et l’INSERM. »
La demande de Brevet avait été déposée à l’INPI en novembre 2013. L’INPI a officiellement
délivré le brevet le 30 septembre 2016. Dans sa réponse portant sur ce brevet d’invention,
l’INPI précise que « les inventeurs ont mis en évidence, de façon surprenante, qu’un extrait
d’algues de l’ordre des ulvales, en particulier un extrait d’algues vertes de type Ulva,
possédaient des propriétés immunomodulatrices.
A propos d’Olmix Group
Olmix propose des solutions naturelles élaborées à base d’algues (rouges, vertes et
brunes), d’argiles et d’oligo-éléments. Fer de lance des biotechnologies marines, cette
entreprise, forte d’une R&D très en pointe, démontre que les algues sont une nouvelle
voie pour la nutrition et la santé, au profit de toute la chaîne alimentaire. Les 3 pôles
d’Olmix Group : Plant care, Animal care et Human care innovent en poursuivant un
même objectif : produire mieux, avec moins, en améliorant la sécurité alimentaire et dans
le respect de l’animal, de l’Homme et de l’environnement. Leader dans le développement
de l’économie bleue en Bretagne, Olmix Group a créé à en septembre 2015 la Breizh
Algae School, premier centre de formation dédié aux algues et à leurs applications
pratiques. Olmix Group, qui est présent dans 100 pays à travers le monde, emploie 400
collaborateurs. Il est à ce jour détenteur de 15 brevets.
http://www.industrie-techno.com/pour-innover-il-faut-savoir-remettre-en-question-ce-qui-fonctionne-herve-balusson-olmix.46074
15 octobre 2016
« Pour innover, il faut savoir remettre en question ce qui fonctionne »
Hervé Balusson (Olmix)
Chaque semaine, Industrie & Technologies
prend les chemins de traverse et donne la
parole à des personnalités qui ont
l'innovation dans la peau. En 12 questions,
ces personnes du monde de l'industrie tirent
le portrait de cette discipline. Aujourd'hui,
découvrez le point de vue de Hervé Balusson,
le fondateur et PDG d’Olmix. L’entreprise,
spécialisée dans la valorisation des algues et
les biotechnologies explore différentes
technologies capables d’extraire les
nutriments et les molécules à haute valeur ajoutée du goémon breton. En une vingtaine d’années,
l’entreprise morbihannaise a essaimé dans 70 pays. Elle emploie 400 personnes et réalise 85% de son
chiffre d’affaires à l’export.
Si l'on vous dit innovation, spontanément, vous répondez ?
C’est ce qui fait avancer l’Homme. Sans l’innovation on serait encore dans une grotte, un gourdin à la
main !
Votre dernière rencontre avec l'innovation, c'était quand et où ?
Je rencontre l’innovation tous les jours ! Je viens par exemple de visiter le Village By CA, un incubateur
hébergé dans les locaux du Crédit agricole de Ploufragan (22). Si ce genre de chose avait existé il y a
vingt ans, ça m’aurait sacrément aidé. À l’époque, il fallait encore se cacher pour innover, les
mentalités n’étaient pas prêtes. Aujourd’hui, c’est le CA, en pleine terre agricole, qui pousse vers le
progrès : ça aussi c’est de l’innovation.
Quelle innovation avez-vous dans la poche ?
Le I-phone (prononcé à la française, ndlr). C’est une réalisation incontournable. Mais c’est également
un asservissement de tous les instants.
Votre innovation préférée ?
Les biotechnologies. Réussir à transformer des choses grâce aux subtilités de la nature.
http://www.industrie-techno.com/pour-innover-il-faut-savoir-remettre-en-question-ce-qui-fonctionne-herve-balusson-olmix.46074
15 octobre 2016
Et celle que vous détestez ?
L’innovation trop marketing. Notamment dans les grands groupes pharmaceutiques. C’est une
innovation souvent linéaire et pas toujours réelle. C’est un plan marketing en fait : il faut sortir une
innovation à ce moment-là. Peu importe ce que c’est.
Si vous deviez remettre le Nobel de l'innovation, quelle personnalité récompenseriez-vous ?
Sans hésiter à Maryvonne Hiance, la présidente de France Biotech. Cela fait vingt qu’elle travaille sur
des traitements personnalisés aux maladies auto-immunes. Jusqu’il y a cinq ans, la recherche
pharmacologique n’en voyait aucune utilité et aujourd’hui ces technologies valent des millions au
Nasdaq.
Et quelle entreprise ?
Ce serait la start-up taiwanaise KG Bio, leur technologie est révolutionnaire. Les chercheurs utilisent
des champignons pour dégrader les déchets organiques en molécule d’intérêt, comme par exemple
des polyphénols. En fait, ils font fermenter nos déchets pour en libérer les nutriments et en faire de
l’alimentation animale. D’autres le font à base d’insectes, de bactéries, que sais-je encore, mais je
pense que ce sont les plus avancés dans le domaine.
La qualité qu'il faut cultiver pour innover ?
La curiosité. Et savoir remettre en question ce qui fonctionne, pas seulement ce qui ne fonctionne pas.
Et le défaut qu'il faut corriger ?
Le fait d’être sûr d’avoir raison. C’est ce qui a tué les plus grandes entreprises.
Citez un livre qui vous a inspiré en matière d'innovation ?
Un livre de Maurice Chevalet. Quand tout bascule par exemple.
En matière d'innovation, vous êtes plutôt...
…start-up ou grand groupe ?
Start-up
…technologie ou service ?
Technologie
...continue ou disruptive ?
Disruptive
Enfin, de quelle innovation rêvez-vous (pas seulement la nuit) ?
Celle qui répondra à notre plus gros défi ! Nourrir et donner une bonne santé à neuf milliards d’êtres
humains.
Par Baptiste Cessieux publié le 15/10/2016 à 09h00
http://www.boursier.com/actions/actualites/news/les-algues-vertes-contiennent-des-agents-immunomodulateurs-brevet-valide-pour-olmix-group-702741.html?rss
14 octobre 2016
Date : 13 OCT 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Mélanie Bécognée
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Les projets se bousculent pour le RonsouzeLes locaux places à l'entrée de la zone d'activités sud suscitent la convoitise. Aux deux dossiersdéjà en concurrence, un troisième vient de s'ajouter. Les élus trancheront le 30 novembre.
Deux projets concurrentsSuspense sur le devenir du corps deferme du Ronsouze et des quèlqueshectares qui I entourent Situe a I entree du parc d'activités ploermelais,en bordure de quatre voies, il fait I ob-jet de toutes les attentions (OuestFrance du 5 juillet)
Maîs il faudra encore attendrequèlques semaines pour savoir qui,des dirigeants d Olmix group oud Agro food developpement rem-portera la mise Les elus trancherontle 30 novembre lors du conseil communautaire D'ici la, on s attend a denouveaux rebondissements Surtoutdepuis que le Club des hôteliers,cafetiers et restaurateurs du pays dePloermel (CHCRPP) a fait entendresa voix Eux aussi travaillent a un projet hôtelier
Bref tout le monde veut sa placeau Ronsouze Pas de quoi enchan-ter le maire de Ploermel Patrick LeDiffon Depuis quil a presente, fmjuin le projet hôtelier porte par lesdirigeants d'Agro food les échangeshouleux des elus donnent le ton
Un nouveau rebondissementLes hôteliers et restaurateurs ont,eux aussi vu rouge Ils ont lance cetete le Club des hôteliers, cafetierset restaurateurs du pays de Ploer-mel CHCRPP pour protester contrece nouvel hôtel La raison ? Seloneux sa creation risque de creer tropd offres par rapport a la demanderéelle « Nous allons tous trinquer »,explique Mickael Suire de I hôtel LeCobh
Changement de strategie dansI equipe certains ont revu leur copieIls travaillent a I implantation d un hô-tel une a deux etoiles sans restau-rant sur le site Quarante chambresmaximum « Cela ne concerne que
Centre ville
Creation du parc en 2000
100 emplois
3 restaurants9 activites tertiaires1 centre de remise
en forme1 artisan
Activites paramédicale:
Installation de Pole emploien novembre
certains membres de l'associationet ne comprendrait pas la fermeactuelle, assure cet hôtelier Et celane compromettrait pas le projet Ol-mix. » En revanche lequipe est taujours opposée a I hôtel-restauranttrois etoiles
Agro food, le premier venuFrançois Schhenger, un des diri-geants dAgro food, ne s attendaitpas a un tel remue menage « Noussommes ravis d'avoir réveille les es-prits », assure I entrepreneur
Maîs difficile de relativiser quand'enjeu est un dossier a quatre mil-lions d euros d'investissementsEtude a l'appui, il promet que l'hôtel trois etoiles et son restaurant neseront pas de trop dans le paysageAu contraire « Notre proposition derehabilitation du site est aboutie.
« ll y a un enjeu politique et de pouvoir derrière tout ça.Paul Anselin veut le dernier mot. Il mène le bal etPatrick Le Diffon n'arrive pas à s'en détacher. »
Beatrice Le Marre, ancienne maire de Ploermel, et elue de l'oppositionPloermel avec passion.
Repères23 juin 2016Le maire de Ploermel Patrick Le Dif-fon, presente en conseil municipal leprojet d hotel trois etoiles avec restaurant, porte par la societe Agro fooddeveloppement (Ouest-France du25 juin)
ntervention de I elu d oppositionPaul Anselin qui assure qu'Olmixgroup a des vues sur le site pour unprojet de grande ampleur Les boide-reaux de vente sont toutefois approu-ves
29 juinAu conseil communautaire PatrickLe Diffon s apprête a présenter defaçon plus complète le projet d'Agrofood Lelu de I opposition ploerme-laise Paul Anselin prend la parolepour remettre sur le tapis le projet OImix group
Suite a cette intervention, une inter-ruption de séance est demandée Lemaire fait retirer de I ordre du jour lesbordereaux de vente restants pour leRonsouze
Notre dossier est structure et argu-mente. Des accords ont déjà etedonnés lors des votes en conseilmunicipal et bureau communau-taire par les elus. A eux maintenantde prendre leur decision. » L'oppo-sition du CHCRPP ? « Une posturesurprenante » pour le dirigeant quiinsiste « sur le refus de dialogue deses membres »
Le projet Saga soutenupar Paul AnselinDerrière le nom Saga (Sans antibio-tique grâce aux algues) se cacheun projet a 40 millions d'euros ll estporte par Olmix, societe spécialiséedans la nutrition animale par les algués « ll s'agit d'un nouveau mo-dele de filiere agroalimentaire », ex-plique Thomas Pavie directeur Onehealth d Olmix
Le corps de ferme du Ronsouze neserait que la partie émergée de I ice-berg Saga Olmix et ses partenairesy installeraient un incubateur a start-up une ferme expérimentale unshowroom et un corner dégustationIls prévoient également la construc-tion d un bâtiment recherche et deve-loppement d enrobages a base dal
JuilletCreation de I association Club deshôteliers cafetiers et restaurateursdu Pays de Ploermel (CHCRPP) opposée au projet d hôtel trois etoilesavec restaurant d Agro food
28 septembrePresentation du projet Olmix lors duconseil communautaire par le president de la communaute de com-munes Patrick Le Diffon Lelu scep-tique estime le dossier incomplet
gués Ce contre-projet » annonceen conseil communautaire par Iopposition Ploermel Nouvel elan finjuin, a fait leffet d une bombe
Bien décides a remporter la miseles dirigeants d Olmix mettent le pa-quet Pour preuve leur premiere noteenvoyée aux elus n a pas ete jugéesuffisamment complète par le mairede Ploermel Qua cela ne tienne, Ilsen préparent actuellement une deu-xieme « ll y avait certains points dedétail a renforcer », reconnaît Tho-mas Pavi e directeur One health d'OI-mix group
Pour appuyer leur etude, ils fontappel a la caution scientifique Mary-vonne Hiance présidente de FranceBiotech ou encore Christophe Arneodo de Capsugel seraient de lapartie « Le site du Ronsouze se-rait un element essentiel, ce seraitle porte-drapeau de l'ensemble duprojet. » Un projet qui mise égale-ment sur le fameux Programme d in-vestissements d avenir (PIA) et lessubventions qui vont avec
Mélanie BECOGNÉE.
Septembre-octobreCertains membres du CHCRPP étu-dient un projet de construction d hô-tel une a deux etoiles
30 novembre 2016Les elus communautaires devrontvoter pour finaliser la vente ou nondes terrains restants
LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION MORBIHAN Date : OCT 16Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.12Journaliste : Ségolène Mahias
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Sovipor, Olmix reprend les commandes• AGROALIMENTAIRE Le groupe Olmix afait l'acquisition de Sovipor. Repris,l'atelier de découpe de dindes, a déjàrenoué avec la rentabilité.• Des défis restent à relever sur la durée.Parmi ceux-ci, la rénovation du site quinécessitera des investissements majeurs.
L atelier de decoupe dedindes Soviporretrouve des couleursdepuis (arrivée au
capital du groupe Olmix« Nous sommes bénéficiairessur les six premiers mois deI annee », avance Herve Balus-5on, P-dg du groupe qui déve-loppe des solutions naturellesa base d algues
L'un des derniers grosemployeurs du PorhoetA priori rien ne prédestinaitOlmix, ses 400 collaborateurset ses 80 M€ de chiffre d af-faires dont 80 % a lexport, as intéresser a cet atelier dedecoupe de dindes en mau-vaise passe Pourtant, HerveBalusson n est pas reste insen-sible au sort de cette entre-prise « C est la plus impor-tante entreprise de la Tnnite-Porhoet On ne pouvait pas lalaisser mourir Le Centre Eretagne doit pouvoir fournir desemplois a ces habitants sinone est fmi »Le dirigeant est aussi trespragmatique et souligne lessavoir-faire des 153 salariesde Sovipor ainsi que leur pro-
ductivite « Même si I entre-prise a connu des difficultés,elle a su conserver une clien-tele fidèle el variée travaillanlaussi bien pour des grossistesque pour des hopitaux » Sovipor est aussi presente a I ex-port ou elle réalise 30 % deses 40 M€ de chiffre d affairesSur ses 153 collaborateurs,130 travaillent sur le site de laTrinité Porhoet les autres collaborateurs sont a Merdngnac122) ou lentreprise compteson unite de fabrication deNuggets A terme, cette entitépourrait rejoindre sa maison-mère
Des investissementsnécessairesAujourd hui recapitalisée etremise sur de bons rails, lasociete a toutefois des defis arelever Cela passera notamment par des investissementsnécessaires sur I outil de pro-duction L enveloppe prévuepour une nouvelle phase dedeveloppement du site et deson parc machines oseilleentre 3 et 4 millions d eurosEt pour financer la secondeetape du developpement de
LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION MORBIHAN Date : OCT 16Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.12Journaliste : Ségolène Mahias
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Sovipor a été repris par le groupe Olmix. Remis sur de bons rails, cet atelier de découpe pourrait proposer des produits à forte valeur ajoutée comme desroulés de dindes aux algues.
Sovipor, Le groupe Olmixespère avoir du soutien C'estnotamment en ce sens qu'Her-vé Balusson a accueilli Ray-mond Le Deun, préfet du Morbi-han, et d'autres élus du terri-toire
Des dindes aux alguesA l'issue d'une visite de l'ate-lier, le message est passé , lereprésentant de l'Etat « expli-quant que le débat était ouvertEt que des dispositifs finan-ciers existent pour des projetsinnovants »
Et cette carte de l'innovation,Hervé Balusson entend la décli-ner à deux niveaux « Nous tra-vaillons déjà ici avec desdindes nourries aux algues etsans antibiotiques Nous pour-rons imaginer des produitstels que des roulés de dindesaux algues » En amont, lescoopératives avicoles UKL,d'Aucy et leurs éleveurs com-mencent à explorer ces tech-niques d'élevage
La saga de SAGAA terme, Sovipor pourrait tout
simplement intégrer Saga(sans antibiotique et grace auxalgues), une filière où les ani-maux seraient nourris à based'algues Ce vaste projet queporte Olmix pourrait parfaite-ment s'intégrer avec lessavoir-faire de Sovipor quipourraient ainsi travailler« des volailles à forte valeurajoutée notamment à l'ex-port »Pour le dirigeant d'Olmix Saga« est un projet de territoire quiintégrera les agriculteurs pourune juste rémunération et des
produits sains Avec ces pro-duits, nous pouvons faire duLVMH sur le marché de lavolaille Les débouchéspeuvent être aussi bien à l'ex-port qu'en e-commerce »
Ségolène Mahias
SOVIPOR(La Trinité-Porhoët)Dirigeant :153 salariés40 M€ de CA0297939519www.sovipor.com
Date : SEPT/OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.1,6,7,8,9,...,9Journaliste : Valérie Tessier/Valérie Tuon
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"C'est qui le patron ?', au-delà de la boutadeet de la provocation, cette phrase nous interroge tous.
Les intervenants au parcours exceptionnel issusd'environnements variés, nous font part de leur expérience.
D~UÈ!E "PATRONS. DIRIGEANTS, CHEFS...OUVERTURE Mfl|S JOUEURS DEBOUT ?"Animateur: Pascal Perri, dirigeant-fon-dateur de PNC, économiste, membre dulalk de RMC les Grandes Gueules
Pascal Perri s'interroge sur la détentionréelle du pouvoir dans l'entreprise, au-jourd'hui. Face à lui, quatre intervenantsde milieux divers témoignent de leursexpériences et apportent des réponsespersonnelles et pragmatiques.Le patron, ne serait-il pas tout simple-ment le client ? Ou bien l'État, qui par denouvelles normes, détermine les condi-tions du marché et exerce son autoritédans l'entreprise ? Ou encore, le numé-rique qui a déplacé le centre de gravitéde certains marchés ?Ne pourrait-on pas considérer que lepatron soit aussi la société des médias ?Un mauvais procès médiatique n'est-ilpas pire que tous les procès judiciaires ?Finalement, qui est le vrai patron, où setrouve le vrai pouvoir ? Le patron n'est-ilpas au fond celui qui est le propriétairede l'entreprise ?
Comment être alors patron aujourd'hui,comment rester debout dans un mondeincertain que les Américains décriventcomme VUCA (Volatility-Uncertainty-Complexity-Ambiguity). Dernier terri-toire en France qui produit de l'innova-tion, l'entreprise est obligée de concevoirde nouvelles idées afin de s'adapter poursurvivre au choc du marché. Pour resterdebout, les chefs d'entreprises doiventêtre audacieux, volontaires et ambitieux.Cette vision est-elle partagée par la so-ciété ? Et nos enfants, qu'en pensent-ils?Pour le savoir, les EDC (Entrepreneurset Dirigeants Chrétiens) ont réalisé unfilm dans lequel des enfants entre 10 et13 ans sont interrogés sur la façon dontils perçoivent les chefs d'entreprise etleur définition du patron Les réponsesprêtent à sourire dans la bouche des en-fants mais leur maturité est étonnante.En substance, le patron est une personnequi se fait entendre, qui respecte sesemployés et le travail de ces derniers.Et un jeune garçon de conclure . «Patron,pourquoi pas ? C'est vrai que cela demandebeaucoup de responsabilités, mais c'est unhonneur quand on le fait bien ». Et oui, c'estun honneur et un bonheur! On peut doncse réaliser en étant que chef d'entreprise!Pascal Perri demande aux invités quellereprésentation du rôle du patron ont-ils?Sur quoi repose ce rôle ? Sur l'autorité.Sur la connivence ? Sur l'empathie ?Quelles qualités un patron doit-il mettreen avant ?
Natacha Quester-Séméon : entrepre-neuse, co-f ondatrice et CEO de l'agenceyou ARhere, co-f ondatrice de Girl Power3.0, Club d'influence féminin indépen-dant, porte-parole du mouvement pourla mixité #JamaisSansElles
«Avoir de l'écoute, du respectmutuel afin de pouvoir créer
une collaboration de confianceavec ses salariés»
« Peut-être que les enfants imaginent unestart-up, c'est-à-dire un endroit où l'on crée,on innove et en même temps on s'amuse»s'exclame Natacha Quester-Séméon,réagissante la vidéo.À travers cet exemple, Natacha Ques-ter-Séméon souligne qu'il y a une grandedifférence entre un boss et un leader.Aujourd'hui, affirme-t-elle, «ce que l'onattend, c'est que celui qui dirige une sociétédise "c'est nous" au lieu de dire "c'est moi"».
Date : SEPT/OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.1,6,7,8,9,...,9Journaliste : Valérie Tessier/Valérie Tuon
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Ceci est encore plus vrai dans I innova-tion ou on recherche beaucoup de talents Pour elle, le patron doit convaincreles collaborateurs et leur donner enviede travailler ensemble Son autorite nerepose plus sur les diktats maîs sur uneadhésion a un projet qui doit être menéavec passion et bien-être dans le travail« La facon de diriger change Changer dereference! demande d'avoir de I ecoute, direspect mutuel afin d'instaurer une relationde confiance avec ses salaries ll est pr/mordial aussi de travailler en reseau afind echanger en toute bienveillance et depouvoir s adapter en permanence Enfin, ilfaut savoir prendre des risques et accepterde se tromper car on a confiance dans ceuxqui font ' » commente-t-elle
Pascal Rophé : directeur musical del'ONPL (Orchestre National des Paysde la Loire)
«Le patron c'est celui quitransmet le message,
donne l'impulsion, influe ladynamique à des équipes»
Pour Pascal Rophe repondre à la question « cest qui le patron ? » est uneénigme ' ll ne se I est jamais pose car «ilest musicien avant tout »Pour lui le chef d orchestre est de pas-sage au sein d un orchestre dont il a laresponsabilite pour une duree déter-minée Ce qui l'oblige a se remettre enquestion en permanence Reprenantla definition donnee par Pierre Boulezrécemment décède selon laquelle «unchef d orchestre e est d obtenir a un moment donne O concert avec seulement 2/3jours de répétition) le meilleur du groupequi est en face de vous », Pascal Rophedistingue son travail de celui des autresintervenants «je ne suis pas la pour servirle groupe ni le public ni même ma propremégalomanie maîs pour servir des génies1»
Toujours nomme avec I accord des mu-siciens le chef d'orchestre a un contactdirect et permanent avec eux «Le patron
e est celui qui transmet le message, donneI impulsion influe la dynamique a desequipes de nationalités diverses »
Patrick Dutartre : général d'aviation,pilote de chasse, ancien leader de laPatrouille de France
et Natacha Quester-Semeon
Patrick Dutartre affirme « le patron, cestle leader ' »La Patrou il le de France a un turn-over im-portant Chaque annee, elle se reconfi-gure nouveau leader tro s nouveauxequipiers et tous les pilotes changentde place ll est donc primordial d instal-ler des process pour une performanceoperationnelle quels que soient les indi-vidus Pour atteindre cette performancele leader doit exploiter au maximum lestalents de ses collaborateurs tout seul ilne peut rien faire
«Le patron,c'est le leader!»
La methode selon Patrick Dutartre «estun mélange de rigueur de maintien du capet de bienveillance » Manager pour lui estI art de conduire chacun de ses collabo-rateurs avec leurs propres limites et leurpropre rythme L ecoute est aussi un fac-teur tres importantPour illustrer ces propos la projec-tion d un film spectaculaire montre lesprouesses techniques et le comportement exemplaire des pilotes Revenantsur le rôle du patron le Genetral Dutartreexpliquequel integration sefait par cooptation Même le leader doit être acceptea I unanimité « L important e est la visionComment mettre en musique le mieux passible toute I equipe pour la performance etau service de la mission » commente-t-il
Hervé Ballusson : fondateur et P-dgd'Olmix GroupPour Herve Ballusson dingeantd une Elide biotechnologie mar ne le patron est
« Le patron est un visionnairequi voit plus loin et qui essaie
de donner de l'impulsion»
celui qui a une vision qu il faut mettre enœuvre «tout est une question de charismed image de mobilisation des energies et descompétences » explique t il ' S attaqueraussi a des defis comme celui de nourrirdemain9milliardsd individus Lamerestle plus grand champ de la planete qui n abesoin ni de fertilisants n de pesticidesCestunelementnaturel berceaudetouteune chaîne qui contribue a la nutrition eta la sante « Le patron est un visionnairequi voit plus lom et qui essaie de donner del'impulsion Le vrai sujet est de mobiliser lesequipes de trouverdesjeunes talents ll fautaussi reussir a s imposer a s adapter ll fautetre cameleon se developper en Europevendre en Asie et rebondir en Amerique duSud ' »
CONCLUSIONNatacha Quester-Séméonrecommande d etre present surles reseaux soc aux car e est unformidable outil de communicationPatrick Dutartre reste persuadeque les entrepreneurs sont lesmoteurs de notre pays a conditiond inspirer la confiance de donner dusens aux futurs entrepreneurs « lageneration Z» d être exemplaire eta I ecoute de leurs collaborateursafin d obtenir le meilleur de chacund entre euxMême s'il ne vit pas dans le monde
de I entreprise Pascal Rophépartage avec ceux avec lesquels iltravaille un amour commun pour labeaute et I humanite ll nous enjointa y prendre part en venant auxconcerts Hervé Balluson regretteque pour rester debout et passerde l'ETI a la grande entrepriseen France il faille passer par leNASDAQ i
Valerie Tessier et Valer e Tuon
Market Cadres
Date : OCT 16
Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 3798
Page de l'article : p.63-64Journaliste : Amélie Dereuder
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Amélie Dereuder, adefeudef.@edihonsdubqi5p3udfufr•«
ProjetsTrois ingrédientspour l'alimentationde demainLes résultats du 22e appel à projets FUI sont tombés cetété et trois nouveaux projets agroalimentaires ont étélabellisés. Focus sur Studima, Proveggas et Brain Booster.
ans un contexte d'augmentationet de vieillissement de la popula-tion mondiale, les industriels cher-chent des solutions Les trois pro-
jets FUI agroahmentaires retenus lors du 22e
appel a projets illustrent ces réponses auxdefis de l'alimentation de demain
Studima, des algues commealternatives aux antibiotiques
Le but du projet Studima est de developperde nouveaux additifs à base d'algues pour lasante animale (porc, volaille, vache laitiere)Les partenaires souhaitent proposer des alter-natives aux antibiotiques en stimulant lesdéfenses immunitaires des animaux d'éle-vage Les solutions ciblées porteront sur lesactivites antibactériennes, antivirales, anti-parasitaires, immunostimulantes et antioxy-dantes Ces additifs permettront ainsi d'éviterles risques d'antibioresistance chez l'animalet de rassurer le consommateur sur lesrisques de residus dans son alimentationGreensea, le porteur du projet va cultiver lesalgues marines, l'inra val de Loire s'occupedu criblage biologique in vitro et Amadeite(filiale d'Olmix) va formuler une gamme d'ad-ditifs et realiser les essais Le projet a ete co-labelhse par les pôles de competitivite Tri-matec, Mer Bretagne Atlantique et MerMéditerranée
Le projet FUI « Bram Booster » vise à développerdes ingrédients santé innovants autour du« bienvieillir » et de la sante cogmtive Leporteur du projet, Abyss'lngredients, travailleactuellement sur des coproduits de sardines
Proveggas, les protéinesvégétales de demain
Proveggas (Protéines végétales gastro-nomiques) est un projet co-labellisé par lespôles de competitivite Vitagora et CéréalesVallee ll ambitionne de réhabiliter les pro-téines végétales, en améliorant trois leviersde decision d'achat organoleptique (subli-mer le goût, la texture et le visuel des pré-parations), nutritionnel (maximiser lesapports dans le regime alimentaire et amé-liorer leur digestibihte) et pratique (faciliterla préparation des plats) Car si 93 % des
Date : OCT 16
Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 3798
Page de l'article : p.63-64Journaliste : Amélie Dereuder
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LE CAHIE
FNTS ACTUALITËS
Le projet FUIProveggasambitionnede developperune gammed'aliments à basede protéinesvégétales.
consommateurs estiment que lesprotéines végétales sont « bonnespour la sante », seul un sur quatre enachète volontairement, et seulement26 % des Français les citent commeune source de protéines Les six mem-bres du consortium (Philibert Saveurs,Brueggen, Seb, Avril, l'Inra et le Cirad)souhaitent développer une gamme deproduits alimentaires pratiques etsavoureux, adaptés à différentsmoments de consommation petit-dejeuner, snacking, plats complets,préparations, ainsi que des appareilsde préparation culinaire adaptes Apriori les nouveaux produits ne serontpas à base de soja
Brain Booster,les complémentepour IE « bien-vieillir »
Bram Booster, porté par l'entrepriseAbyss'lngredients a été co-labellise enavril 2016 par les pôles de compétitivitéValonal et Mer Bretagne Atlantique llvise à developper des ingrédients santeinnovants autour du « bienvieillir » etde la santé cognitive pour les marchésdelanutraceutiqueetdupetfood Pource faire, les cinq partenaires, Abyss'ln-
gredients, Chancerelle (marque Conné-table), SPF Diana, l'université de Brest-CNRS (UBO) et l'université de Bor-deaux-lnra (Nutrmeuro), vont travaillersur des têtes de sardines pour enextraire des complexes phosphoh-pides-biopeptides « Nous avons choisila sardine car c'est le poisson le plusnutritionnellement riche qui est dispo-nible en Bretagne D'autre part, il nes'agit pas d'une espèce menacée et ilse situe au début de la chaîne alimen-taire, ce qui évite une bioaccumulationdes métaux lourds », explique AlexisMehaignene, président d'Abyss'lngre-dients
Dans la répartition des tâches,Abyss'lngredients s'occupe des appli-cations en nutrition humaine sousforme de complement alimentaire,SPF Diana traite le petfood, Chance-relle fournit les coproduits de sardines,l'université de Brest travaille sur l'ex-traction « éco-respectueuse » et lastabilisation des ingrédients et l'uni-versité de Bordeaux se charge desapplications et des effets de l'ingré-dient sur la santé •
A. DEREUDER
Date : 10 OCT 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
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SERVIR LAVENIR, AVEC bpi J^U JJ lj ̂OLMIX :
STRUCTURER UNE CHAINE D'ALIMENTATION SANTÉ, GRÂCE AUX ALGUESOlmix, entreprise née en 1995,s'est étendue en l'espaced'une vingtaine d'années.600 collaborateurs travaillentactuellement pour le groupecontre 3 personnes lors desa création. La volonté desdirigeants était d'apporter dessolutions naturelles pour uneagriculture durable pour lasanté et l'hygiène animale, et cepar le biais d'algues ou encored'argile afin de ne plus avoir àutiliser d'antibiotiques.« Nous nous sommes progres-sivement intéressés au végétalet à l'humain en développant
notre secteur R&D, grâce àBpifrance. Il nous a permis demettre au point des gammesde produits innovants pourremplacer les antibiotiques »déclare Hervé Balusson,dirigeant du groupe.Olmix, basé à Bréhan, estaujourd'hui présent dans unecentaine de pays, possèdeune vingtaine de filiales dans lemonde et réalise 80% de sonchiffre d'affaires à l'international.« Avec un CA de 100 millionsd'euros, notre objectif est dedevenir une multinationale enmontant en puissance sur le
marché international » conclutHervé Balusson.
Hervé Balusson, dirigeant du groupe Olmix
Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital. Contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr
Date : OCT 16
Périodicité : MensuelPage de l'article : p.18,20Journaliste : Armeline Mouraud
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Matières premièresVers une autonomie en protéinesMalgré de riches ressources en céréales, la France reste dépendante des importations, Principalement pour pallierun certain déficit en protéines végétales. Des protéines qui occupent aujourd'hui une place stratégique dans leséchanges agricoles mondiaux et présentent des intérêts multiples sur les plans agronomique, économique etenvironnemental, Les initiatives ne manquent pas pour développer les approvisionnements locaux et taire émergerde nouvelles sources Made in France.
Près de 80 % des matières premièresutilisées en alimentation animale dansl'Hexagone sont d'origine française.Le secteur est le premier débouché,en termes d'utilisation interieure,des céréales françaises, avec environ9,8 millions de tonnes de grains et1,8 million de tonnes de coproduits. Surle territoire national, 53 % des agricul-teurs cultivent des céréales, soit plusde 270 DOO exploitations (dont près de9 000 en agriculture biologique). Lestrois premières régions céréalières sontle Grand Fsl avec 10,6 millions de tonnes(Mt), la Nouvelle Aquitaine avec 10,3 Mt,et les Hauts de France avec 9,6 Mt. En2015, elles représentaient 47 % des ali-ments composés fabriqués dans l'Hexa-gone, mais leur incorporation varied'une campagne à l'autre en fonction desprix, de la disponibilité et de leur qua-lité nutritionnelle. La plus utilisée resteIc blé tendre (52,2 %), suivie du maîs(24,8 %) et de l'orge (17,8 %).
Mais les élevages français restentencore dépendants des importations,pour pallier un certain déficit en pro-téines et assurer un approvisionnementcompétitif. Une dépendance jugée « pré-judiciable » par le ministre de l'Agricul-ture Stéphane Le Foil, qui a établi unPlan protéines végétales pour la France2014-2020. « La demande grandissantede produits carnés pour l'alimentationmondiale impose des besoins croissantsen protéines végétales. Elles occupentaujourd'hui une place stratégique dans leséchanges agricoles mondiaux et présententdes intérêts multiples sur les plans écono-mique (moins de dépenses, débouchés),agronomique (moins d'intrants, rotationvertueuse) et environnemental (biodiver-sité, meilleur bilan carbone). »
Oléagineux et protéagineuxLe tourteau de soja est la principale
matière première importée dans l'Hexa-gone, mais il est peu à peu remplacé par
Autres 4%
Blé tendre 22%
Utilisation des matières premières par la nutrition animale en 2015
Prémix et minéraux 4%Matières grasses 1%Déshydratés 2%
Tourteaux de Soja 13%
Tourteaux de Colza 10%
Coproduits des IM 9%
Drêchesd'éthanolerie2%
Orge 4%
Maïs 17%
Autres céréales 4%
Graines Oléoprotéagineuses 1%
les tourteaux de colza et de tournesol quireprésentent aujourd'hui près de45 % destourteaux consommés en France. Illus-tration : entre 2001 et 2014, la triturationde colza sur le territoire national est pas-sée de 38 % à 69 % contre 19 % à 9 % pourIe soja. Un phénomène de substitutiondes matières premières qui fait la partbelle aux approvisionnements locaux :I 483 000 ha de colza et 614 000 ha detournesol sont aujourd'hui cultivés surle sol français. La région Grand Est estla première productrice de colza, avec314 605 ha cultivés, devant la régionCentre avec 304 440 ha. Le tournesolest quant à lui principalement cultivé enOccitanie, avec 223 535 ha et NouvelleAquitaine avec 218 520 ha. Côté pro-téagineux, l'utilisation de pois est à sonplus bas niveau, la culture est passée de416100 ha en 2001 à 166 900 ha en 2015.La féverole, le lupin ou encore la luzernepoursuivent quant à eux leur croissance,de plus en plus valorisés par les fabri-cants d'aliments du bétail. À l'imagede Valorex qui estime avoir égalementpermis la remise en culture de près de15 000 ha de lin sur le territoire national.
« A l'heure actuelle, notre indépendanceen protéines végétales est assurée à SS % »,indique Florence Doat-Matrot, direc-trice du GIE Terres de Communicationqui pilote le déploiement de la marqueTerres OléoPro de la filière française deshuiles et protéines végétales. Une marquelancée il y a trois ans dans l'objectif deconstruire un lien étroit entre tous lesprofessionnels de la filière et soutenirleur engagement pour une agricultured'avenir, innovante et respectueuse del'environnement. « Afin de conforter notreapprovisionnement et assurer de manièreresponsable la sécurité et l'équilibre de l'ali-mentation de nos élevages. Et valoriser les
Date : OCT 16
Périodicité : MensuelPage de l'article : p.18,20Journaliste : Armeline Mouraud
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production* équitables dans le quotidien dechaque consommateur. » IOU 000 agricul-teurs ont aujourd'hui rejoint la démarcheet plus de 93 % des ménages françaisconsomment chaque jour un des pro-duits issus de la filière. Terres OléoProa également constitué un groupe de tra-vail dédié à la production de soja durableet non OGM en France. Une productionqui s'élève aujourd'hui à 97 000 ha, dont33 HO ha en Occitanie et 29 250 ha enBourgogne Franche-Comté « Au totalnous affichons aujourd'hui 2,4 millionsd'hectares d'oléagineux et protéagineux et8 millions de tonnes de graines »
Nouvelles sources de protéinesDe nouvelles sources de protéines,
Made in France, destinées à lalimentationanimale émergent également Commeles insectes, dont la start-up Ynsect, néeil y a cinq ans en région parisienne, a faitsa spécialité « Les insectes font partie desrégimes alimentaires naturels de nombreuxanimaux et êtres humains C'est la base dela chaîne alimentaire et la première diver-sité d'eucaryotes au monde Le potentielest énorme, explique Antoine Hubert,patron et cofondateur. Des essais ont parexemple démontré que la farme d'insectes,hautement nutritive, pouvait remplacer àIOU % la farine de poisson dans le régimealimentaire de jeunes truites arc-en-cielet d'autres salmonidés, tout en ayant uneffet positif sur le taux de conversion desaliments et la croissance. »
La première unité de valorisationde biomasse développée par Ynsecta ouvert ses portes cette année, prèsde Dole, dans le Jura Un bâtiment de3 000 m2 capable de fabriquer plusieurscentaines de tonnes de farines à based'insectes par an. Au total, neuf brevetsont été déposés pour le processus, lesproduits et les applications. « Des éle-vages existaient déjà pour les vers à soie,les abeilles biocontrôle, mais sans aucuneautomatisation, avec des équipements horsde prix et de qualité moindre. » Ce siteservira de vitrine et de modèle pour lesfutures unités de production de l'entre-prise. Aujourd'hui, seul débouché autorisé en union européenne le marché dupetfood. Mais la start-up espère rapide-ment évoluer en aquaculture.
DurabilitéValoriser les coproduits et écarts de production
Les algues, qui font partie de la listedes principales matières premieres pouraliments du bétail établie par la Com-mission européenne, reviennent égale-ment sur le devant de la scène commepotentielle source de protéines EnFrance, environ 80 DOO tonnes d'alguesfraîches sont produites chaque année.« Leur intérêt principal réside dans leurspropriétés biochimiques. Elles renferment,dans leur paroi, des polysaccharides sul-fatés, qui ont des propriétés antimicro-biennes et antioxydantes qui peuvent être
exploitées en nutrition animale », expliquele chercheur Mustapha Berri. « Ellescontiennent de nombreux composants,souvent originaux, présentant de multiplesbénéfices sur la santé : grande diversitéd'éléments minéraux et d'oligo-éléments,une teneur exceptionnelle en iode, fibres etprotéines, lipides. Peu de cellulose et d'ami-don, richesse en acides graspoly-insaturés,vitamines, polyphénols, pigments, etc. »,ajoute Renan Pierre, responsable du pôlealgues au Centre d'étude et de valorisa-tion des algues (Ceva) basé en Bretagne.Pour Hervé Balusson, P-DG d'Olmix,entreprise bretonne de biotechnologiespécialiste des produits à base d'alguesdestinés à l'alimentation, « elles offrentun océan de nouvelles opportunités ennutrition animale ».
Ermeline Mouraud
lllLes coproduits et écarts de production représentantaujourd'hui 40 % du tonnage des aliments composés fabri-ques en France Les tourteaux sont majoritaires (a 59,5 %)Sur les six dernières annees, la part des coproduits d'origineamidonnerie, de la valorisation du sucre et des céréales utili-sées dans les aliments composes a augmente, au détrimentde la part issue de meunerie. « Ce sont des matières pre-mieres à part entière et non négligeables d'un point de vueenvironnemental et économique (baisse des coûts de pro-duction, optimisation des rations) », souligne Olivier Guisnet,directeur general de Bonda et coprésident de Valeria, le Syndicat des professionnels de la valorisation en alimentation ani-male des coproduits et écarts de production agroalimentaire.Cette instance est née en 2003 pour sécuriser et gerer lescoproduits et écarts de production (alors appelés sous-pro-duits), afin de préserver la sante publique et respecter l'envi-
ronnement. Valeria a ainsi crée un guide de bonnes pratiques,« afin de sécuriser les activités de nos adhérents sur le plansanitaire, pour qu'ils ne mettent sur le marché de /'alimen-tation animale que des produits de qualité sanitaire et nutri-tionnelle irréprochable repondant aux besoins des utilisateurset dans le respect strict de la reglementation française eteuropéenne. » La tendance est a des contrôles renforces,en matiere de mycotoxmes par exemple, et a une applicationtrès stricte« Aujourd'hui, la filiere se retrouve également en compéti-tion avec d'autres secteurs de valorisation, energétique parexemple Notre rôle est de continuer à la structurer et dela defendre, auprès de l'administration française et des ins-tances européennes afin d'harmoniser les pratiques. Nousvoulons en faire un produit durable. »
Date : 30 SEPT 16Périodicité : Bimensuel Page de l'article : p.11
Journaliste : Thérèse Bouveret
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Solutions algo-sourcées pour l'élevage :Olmix poursuit les recherches avec ('INRA
Le Dr Mustapha Berri de LINRA de Tours présentait le 13 septembreles derniers résultats de ses travaux de recherche sur le stand d'Olmix,lors du salon des productions agricoles SPACE, à Rennes.
Le programme de recherche sur lequelnous travaillons est d'évaluer les activitésbiologiques des extraits a base d'algues
qui pourront être mis dans l'alimentationdes animaux d'élevage pour améliorer leurréponse immunitaire et leur résistance face auxinfections » explique le Dr Mustapha Berri,ingénieur de recherches au Centre de recherchedu Val de Loire, a l'UMR 1282 Infectiologie
et Sante Publique (ISP) (INRA Nouzilly-Tours/Université François Rabelais)
Ce programme est mené avec la société Olmixqui « propose des programmes completsen élevage en poulets, dindes, pondeuses,porcs ou encore vaches laitières » commel'indique Matthieu Le Goff, DéveloppementManager pour la division Algo-Ceutical d OlmixOlmix développe depuis plus de vingt ansdes activites nutrition-santé a Brehan dansle Morbihan La partie production animalesen est la base Le groupe Olmix, fondé etdirige par Hervé Balusson, réalise un chiffred'affaires de plus de 100 M€ avec SO % àlexport Ce patron hors norme a une convictionchevillée au corps, il est possible d'utiliserdes solutions naturelles algo-sourcees pouraméliorer l'élevage et promouvoir l'agriculturede demain Et notamment à partir de\'ulva armoncana, une algue verte riche enpolysacchandes sulfates Le programme Ulvans,mené avec des groupes de ('agroalimentairefrançais et des organismes scientifiques (Stationbiologique marine de Roscoff-CNRS, Universitéde Bretagne Sud, Universite de Haute-Alsace ),dote d'un budget de 25 M€ s'est achevé enfin 2015 ll a abouti à la mise sur le marched une gamme de produits, dont SEARUP®Récompensée par un Innov Space 2016, cette
gamme renforce le systeme immunitaire desanimaux et reduit ainsi I usage des antibiotiquesconformément au programme d'Olmix intitule
« One Health thanks to Algae » La société adéjà mis en pratique l'élevage de poulets sous
algues et sans antibiotiques en collaboration
avec des sites français et étrangers
COMBATTRE L'ANTIBIORÉSISTANCE
« Nous collaborons depuis 2012 avec /'INRAdans le cadre du plan EcoAntibio (2012-2017)pour mettre en évidence et faire la preuve de
l'activité antibactenenne et immunomodulatnced'une molécule MSP (Marine SulfatePolysacchandej d'origine manne, un extraitbreveté d'une algue verte Une premierepublication scientifique a mis en évidence tresrécemment en avril 2016 que ces extraits sontactifs contre des agents pathogènes rencontresdans les élevages et responsables des principauxtroubles respiratoires et digestifs Par ailleurs,
cet extrait stimule, dans des conditions delaboratoire, un ensemble de médiateurs del'immunité intestinale » poursuit Matthieu LeGoff « D'autres données ont éte obtenues etvont être publiées prochainement relatives au
mécanisme d'action du MSP pour modulerla réponse immunitaire Enfin, une etudeeffectuée sur des jeunes truies (couettes),a montre que la molecule MSP améliore letransfert immunitaire des anticorps dans le laitde la truie offrant ainsi un arsenal immunitaireplus puissant aux porcelets qui leur permettrad'être mieux protèges en maternite »
En effet, à la naissance, les porcelets ont laparticularité d'avoir un systeme immunitaireimmature et leur survie dépend essentiellementde la prise du colostrum et du lait maternel llest donc essentiel de renforcer leurs défensesnaturelles car ils vont être soumis a de nombreuxstress (separation de la mere, changements debâtiments, sevrage ) Ces challenges peuventgénérer des désordres digestifs (diarrhées) quiseront traitées avec des antibiotiques
Tout l'enjeu des recherches menées avec I INRAde Nouzilly-Tours tend a etabl r des preuvesscientifiques de ces propriétés antimicrobienneset immunomodulatrices naturelles de cettemolecule algale pour les animaux de rente «Nos donnees de laboratoire sont préliminaires,certes, maîs très prometteuses Nouscommençons, par ai/leurs, à comprendre
les mécanismes d'action de ces extraits surle système immunitaire des animaux Nousn'avons pas encore fait la démonstration maîs
il faut du temps et beaucoup d'algues pourles expérimentations sur les animaux alors
que les ramassages sur les côtes bretonnes ounormandes sont tres contrôles ll faudrait plus
de souplesse » estime Mustapha Berri.
• THÉRÈSE BOUVERET
Date : 04 OCT 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Philippe Gaillard
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Les algues, une filière nouvelle sortie de la merLe démarrage de l'algoculture a été laborieux, maîs aujourd'hui, en Bretagne, plus de 80entreprises vivent de la récolte, de la culture et de la transformation des algues.
La Bretagne, une mer d'alguesEn France, la majeure partie des72 DOO tonnes d algues produites en2015 provient des côtes bretonnes50 % d algues rouges 50 % d alguesbrunes 90 % de la recolte se fait apartir de 35 bateaux goemoniers Lereste est recueilli, a pied par 350 ré-coltants professionnels et occasionnels Et seul un petit pour cent des al-gues consommées est cultive maîsla demande et les tonnages augmen-tent 350 tonnes en 2015 contre 50tonnes en 2012
En Asie, l'alimentation d'abord75 % des algues récoltées dans lemonde sont consommées commedes legumes, notamment en Asied ou provient 96 % de la productionmondiale La recolte ne suffisant pasI algoculture y a pris le relais jusqu'àassurer 90 % de la consommationCe n'est pas le cas en Bretagne, oudepuis des siècles, le goémon a sur-tout servi pour amender les terresPourtant depuis une vingtaine dannees, les progres de la rechercheant permis de mettre en lumiere denombreuses autres vertus des al-gues Et les plats a base d'algues seretrouvent en grandes surfaces
Un secteur en pleindeveloppementLes algues contiennent ainsi des algmates, de l'agar-agar, du carraghe-nane ou des hydrocolloides principalement utilises comme gélifiants tex-turants épaississants, emulsifiantsou stabilisants Une fois extraits cessous-produits sont utilises dans I ali-mentation animale, l'alimentationhumaine la sante, les cosmetiques
Les utilisations des algues (ici des laminaires récoltées en mer) sont multiples Maîs face a la demande, la recolte ne suffitpas La culture cles algues a terre, ne demande qua se developper
comme pesticides naturels dans letraitement des maladies des plantes,voire dans la fabrication de plas-tiques biodégradables Des activitesqui, en Bretagne, sont sorties de lamer et ont donne naissance a une fihère en plein developpement
Miser sur la qualite et l'innovationLa Bretagne ne pourrajamais rivaliseravec l'Asie en matiere de productiond'algues en quantite En revanche,elle peut se placer sur des marchesde niche, a condition de miser surdes produits de qualite et innovantsC'est ce qui est ressorti de la jour-
nee consacrée aux perspectives dedeveloppement de I algoculture enBretagne organisée, hier, a I Ecolesuperieure maritime de Samt-MaloEnviron 85 entreprises des plus arti-sanales au plus industrielles se sontdéveloppées autour de la recolte dela culture et de la transformation desalgues brunes ou rouges Et elles ontbesoin de matiere premiere
Des PME dynamiquesCest le cas d Olmix a Brehan (Mor-bihan), spécialisée dans les addi-tifs pour lalimentation animale et lacroissance des plantes De Globe
Export a Rosporden (Finistere) quidepuis 30 ans vend dans le mondeentier ses plats a base de wakame,déduise ou de kombu D'Algopacka Saint Malo, qui travaille a la mise aupoint de plastiques biodégradablesa base d'algues brunes De Bret Aiga Roscoff (Finistere), reprise par unjeune couple qui recolte et produitdes algues de qualite a destinationdes entreprises de transformationOu encore de G Weed, a Saint Malospecialiste de la culture en mer desalgues
Philippe GAILLARD.
Date : 01/02 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258
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OLMIX 8342919400505Tous droits réservés à l'éditeur
Vannes
De l'originalité dans les allées de la foire-expoA chaque foire-exposition son lot d'objets insolites. Des chaussettes pour tongs au yaourtaux algues, les visiteurs de cette 50e édition, dédiée au Japon, sont servis.
Le plus fashionDifficile de mettre des chaussettesdans des tongs ' Pas avec ces chausBettes a deux orteils a vendre sur lestand du site internet < Une fille a To-kyo > Et si la majorité des visiteurs dela foire exposition découvrent cet acoessoire de mode, au pays du soleilevan! les fashionistas en raffolent« Ça s'appelle des tabis, préciseLall Mood, gérante du site Les per-sonnes passionnées par la culturejaponaise connaissent bien et ceuxqui les découvrent et en achètentne s'arrêtent plus, car c'est trèsconfortable. » Effectivement, les vi-siteurs sont nombreux a se laissertenter par ces chaussettes qui per-mettent de porter tongs, Jikatabi ousandales en bois, toute I annee
Le plus piquantAu milieu des ananas poires, et pa-payes seches du stand Choptik depetites billes vertes attirent le regardMaîs attention, papilles sensibless'abstenir même si le vendeur sou-tient que ces billes de wasabi ont ungoût tres doux, en comparaison aveccelle qu'on trouve en Asie
Le plus marinLalgue est presente sous toutesses formes au village de la foire-exposition Les curieux pourront goû-ter de la tapenade des salades etdes pates aux algues, au stand Ma-nnoe « Cela fait vingt ans que lesgens consomment des algues enBretagne », précise la vendeuse Enface, au stand Olmix, les gourmandspeuvent même déguster des yaourtsaux algues Avis aux amateurs
Le plus emblématiqueRepartir de la foire avec son petit Ma-neki Neko fait-main c'est possibleSur le stand de recrealoup com, rateher des poteries de saison de Sénéoffre aux visiteurs la possibilité de fa-briquer en céramique leur petit chat
Sur le stand du site internet « Une fille a Tokyo » Lall Mood vend des chaussettes pour tongs Les algues ont la cote a cette50e edition On la trouve sous toutes ses formes, même en yaourt Dimanche matin fes manuels pourront repartir avec leurpetit chat porte bonheur, ou Maneki Neko, en céramique La culture chinoise a aussi sa place a la foire exposition avec cestand de calligraphie
porte-bonheur, emblématique au Japon « Ils le fabriquent, le peignentet je les fais cuire a mon atelier », detaille Lucie Monnin céramiste Ioujours presente a la foire-exposition, laprofesseure a vécu plus de deux ansau Japon « Forcement, le thème decette edition m'a inspiré. » Un dernier atelier gratuit attend les apprentis artistes, dimanche, de 10 h a 12 h
Le plus personnaliséSi le Japon est l'invite d honneur decette cinquantieme foire-expositionquèlques stands sont dédies a laculture chinoise Pinceau en main,Dong, une Vannetaise de 28 anspiopose aux promeneurs d écrireleur prénom en chinois et en calhgraphie
Ce samedi foire-exposition, de 10 ha 19 h, au parc du Chorus Dimanche2 octobre, de 10 h a 19 h et lundi 3,de 10 h a 18 h Tarifs 5,50 € (gra-tuit pour les moins de 18 ans), 4 € ala billetterie en ligne ou sur justifica-tif (CE groupe, demandeur d'emplohandicape) Parking gratuit Bar etrestauration sur place Programmewwwfoire-exposition-vannes com
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1er octobre 2016 Quotidien
Foire. Du boeuf japonais aux algues
bretonnes
Publié le 01 octobre 2016 Mathieu Pélicart
Kazu, Keiko et Sébastien proposent des dégustations de boeuf wagyu et de produits bretons cuisinés à
la japonaise, ce week-end, au Village Japon de la Foire-exposition.
Parmi les nombreux trésors culinaires que l'on peut découvrir ce week-end au
Village Japon de la 50e Foire-exposition de Vannes, il y a le fameux boeuf wagyu.
Une viande d'exception nourrie aux algues... de Bretagne !
Ce dimanche, au Village Japon de la 50e Foire-exposition de Vannes, on pourra encore déguster le
fameux boeuf wagyu (littéralement « boeuf japonais »). Celui de la région de Kobe, qui est au boeuf
japonais ce qu'est le coucou de Rennes au poulet breton, s'est exporté depuis quelques années déjà
sur les tables gastronomiques du monde entier. Mais c'est toute l'île qui élève au rang d'art la
production (et la consommation) de viande de boeuf. Celle que l'on peut goûter à la foire-expo est
produite dans la région de Fujimoto, au sud du Japon, et a la particularité d'être élevé aux algues... de
Bretagne. L'histoire remonte à une dizaine d'années. Confrontés au phénomène d'antibiorésistance (la
résistance aux antibiotiques développée par les bactéries), les éleveurs de l'île de Kyushu se sont
tournés vers les produits du groupe breton Olmix, spécialiste des biotechnologies marines.
« La boucle est bouclée »
« Nourrir leurs animaux avec des algues, pour eux, c'était comme donner de la confiture à des cochons
», se souvient Alain Reocreux, un ancien collaborateur du groupe, qui conseille les entreprises
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1er octobre 2016 Quotidien
françaises à l'export. « Au Japon, l'algue est un produit noble qu'on offre aux jeunes mariés. Ils en
mangent toute la journée, et à toutes les sauces ». Une matière première transformée en Bretagne et
exportées pour produire une viande qui revient en Bretagne.
Pour Alain Reocreux, « la boucle est bouclée. Il n'y a plus qu'à ajouter un peu de fleur de sel de
Guérande pour déguster ».
À table, Bretagne et Japon, même combat
Au Japon, le boeuf wagyu se vend dans les commerces et les restaurants spécialisés autour de 100 €
les 100 grammes. En Bretagne, on peut s'en procurer pour 130 € les 100 grammes. Le Village Japon de
la Foire-expo offre donc l'occasion rêvée de goûter à ce produit d'exception. « C'est une viande très
goûtue et très tendre car très persillée, c'est-à-dire que le bon gras est mélangé avec le muscle et reste
à l'intérieur à la cuisson. On la fait juste revenir à la plancha, sans rien d'autre », explique Kasu Asai
Guihaire, qui coordonne la partie gastronomie du Village Japon et importe des produits de son pays
d'origine en Bretagne, notamment pour les restaurateurs. « J'essaye aussi de montrer que l'on peut
travailler beaucoup de produits bretons à la japonaise ». Pour elle, Bretagne et Japon, même combat :
« On aime la bonne chaire et manger très varié ».
Pratique
50e Foire-exposition de Vannes, samedi et dimanche, de 10 h à 19 h, lundi, de 10 h à 18 h, au Parc du
golfe. Entrée : 5,5 €, 4 € réduit, gratuit moins de 16 ans. Samedi : dégustation de saké à 10 h 30, 12 h
et 15 h. Dimanche : dégustation de boeuf wagyu à 11 h 30 et 16 h 30 ; dégustation d'algues à 14 h 30.
Date : 30 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4794
Journaliste : F.B.
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> SPEP-CTEF : des groupes de travail et des actions
Quatre groupes de travail ont ete constitues pour reflechir aux actions du SPEP-CTEF.
Pour répondre auxobjectifs du SPEP-CTEF deLoudéac-Pontivy, quatregroupes de travail ont étéconstitués. Et, d'ores etdéjà, un certain nombred'actions ont été enga-gées.
Le premier groupe de tra-vail, baptisé Accompagnerles mutations de la filièreagricole et agroalimen-taire (piloté par Gaetan LeSeyec, président du CEDAet agriculteur à Guern), pro-pose la création d'un abattoirmulti-espèces qui desservi-rait l'ensemble du Morbihanet le sud des Côtes-d'Armorpour l'alimentation des fi-lières courtes et l'usage desbouchers de détail. Autrepiste de travail : la diver-sification des revenus desagriculteurs grâce aux éner-gies nouvelles, filière bois,méthanisation, et photovol-taique.
Le deuxième groupe detravail, Faciliter la diver-sification économique duterritoire (piloté par RajaDaher, chef d'entreprise à
Loudéac), a lancé l'idée decréation dè pépinières d'en-treprises dédiées à l'agroa-hmentaire. Une pépinièreest à l'étude sur Pont ivyainsi qu'un module dédié àl'agroahmentaire sur Lou-déac.
Sur le secteur de Collmée àSamt-Gouéno, est projeté unabattoir pédagogique dédiéà la formation, en lien avecl'entreprise de Kermené. Unatelier relais agro-alimen-taire sera accompagné surle territoire de Baud Com-munauté.
Le troisième groupe detravail, Mobiliser les ac-teurs de la formation ini-tiale (de l'université et dela recherche et développe-ment), est piloté par AndréPéron, secrétaire général duCOS (Comité d'orientationpagnement des projets devalorisation des produitsde l'agriculture locale parl'innovation : accompagne-ment de l'entreprise Olmix,à Bréhan, dans la mise enœuvre d'une filière avicolesans antibiotiques avec desalgues ; production de lait
concentré à la ferme (miseau point du process au lycéedu Gros-Chêne) ; productionde sucre bio et améliorationde l'attractivité des métiersde l'agroahmentaire.stratégique Loudéac-Pon-tivy). Parmi les actions qu'ilpropose : le renforcementde la plate-forme technolo-gique Prodiabio, l'accom-
Enfin, le dernier groupede travail, Emploi-forma-tion (dont l'un des pilotes estLaurent Chevalier, proviseurdu lycée du Gros-Chêne),est assuré par les acteurs del'emploi et de la formation :Pôle emploi, mission locale,Cap emploi... Parmi les ac-tions : organiser le dialogueavec les entreprises du ter-ritoire. Proposer aux entre-prises du secteur, l'accès àune plate-forme d'offres deformations. Enfin, « au-delàdu secteur de l'agricultureet de l'agroalimentaire, cegroupe participera à l'ob-jectif de diversification del'économie des territoiresen ouvrant son action àl'ensemble des champs del'activité économique. »
F. B.
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30 septembre 2016 Quotidien
Vannes. Du boeuf japonais élevé aux algues
bretonnes
Publié le 30 septembre 2016 à 16h04
Modifié le 30 septembre 2016 à 17h49
Tout le week-end, au Village Japon de la 50e Foire-exposition de Vannes, on peut déguster le
fameux boeuf wagyu (littéralement "boeuf japonais"). Celui de la région de Kobe, qui est au
boeuf japonais ce qu'est le coucou de Rennes au poulet breton, s'est exporté depuis quelques
années déjà sur les tables gastronomiques du monde entier. Mais c'est toute l'île qui élève au
rang d'art la production (et la consommation) de viande de boeuf. Celle que l'on peut goûter à la
foire-expo est produite dans la région de Fujimoto, au sud du Japon, et a la particularité d'être
élevé au algues... de Bretagne. Confrontés il y a une dizaine d'années au problème
d'antibiorésistance (la résistance aux antibiotiques développée par les bactéries), les éleveurs de
l'île de Kyushu utilisent les produits du groupe breton Olmix, spécialiste des biotechnologies.
Les explications d'Alain Reocreux, un ancien collaborateur du groupe, qui conseille les
entreprises françaises à l'export, notamment au Japon.
http://www.lagazettemorbihan.fr/2016/09/21/nathalie-kosciusko-moriset-seduite-par-liger/
30 Septembre 2016
Locminé. Nathalie Kosciusko-Moriset séduite
par Liger
Candidate aux primaires de la Droite et du Centre, Nathalie Kosciusko-Moriset a visité ce mercredi
21 septembre, les installations de Liger à Locminé.
par Queffélec Gilles
Locminé a reçu une invitée de marque ce mercredi 21 septembre. Nathalie Kosciusko-Moriset, en
déplacement en Bretagne pour le premier jour de la campagne des primaires de la Droite et du
Centre, dans le cadres des Présidentielles 2017, a accepté l’invitation du maire Grégoire Super qui lui a officiellement accordé son soutien pour cette échéance.
NKM s’est rendue à Liger, le futur centre d’énergies renouvelables qui, avant même d’être en activité, fait la fierté des élus locminois.
Après une présentation vidéo et quelques échanges avec le directeur de Liger, Marc Le Mercier
mais également Hervé Balusson, le PDG d’Olmix, guidée par Grégoire Super, elle a visité les
installations du futur complexe qui s’étend, sur un terrain de de 40 000 m2 dont 20 000 m2 en zone protégée et 20 000 m2 en zone constructible.
Le site, actuellement en construction, comprendra une chaufferie bois qui fonctionne, elle, déjà puis
une zone méthanisation (avec un bâtiment technique, trois digesteurs, un ensemble de cuve de
stockage et bâtiment moteur) et un ligerpôle (bureau, salle, etc). Son inauguration est prévue pour début novembre.
Attentive et interrogative, celle qui a été ministre de l’écologie et du développement durable sous le
gouvernement Sarkozy a, bien évidemment, effectué cette visite avec le plus grand intérêt. Une
bonne heure sur place avant de filer sur Vannes où elle tenait, le soir même, une réunion publique.
Et tout en faisant, néanmoins, un arrêt dans une exploitation agricole à Moustoir-Ac. Celle de Yann
et Solène Guillemet, éleveurs de porcs.
Date : 29 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7562
Journaliste : Franck Fischbach
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OLMIX 2921719400524Tous droits réservés à l'éditeur
RENCONTRE. Thalasso, gare, algues, centre-bourg... la rentrée des gros dossiersL'été est presque déjàloin. Les élus ont fait leurrentrée, et c'est l'occasionde faire le point, avec lemaire Laurent Boudelier,sur les « gros dossiers »de la commune.
Thalassothérapie de SionLaurent Boudelier Actuel-
lement, le dossier est bloqué parcinq recours déposés devant leTribunal administrati f deuxrecours contre le PLU, et troiscontre le permis de construireNous sommes dans l'attente desrésultats des deux recours contrele PLU, que nous devrions avoirdans les prochains mois Je dé-plore encore une fois la lenteurdes traitements administratifs,qui fait traîner des dossiers quiauraient pu être réalisés beau-coup plus rapidement
Concernant l'activité thalas-so, je ne suis pas inquiet, elle seporte bien aux Sables d'Olonne,repart à Saint-Jean de MontsCe projet sera couplé avec unprojet d'hôtellerie classique, avecune soixantaine de chambrestrois étoiles 70 emplois sont enattente sur la thalasso de SionSerge Blanco n'est plus de la par-tie, maîs nous avons un candidattrès sérieux sur le coup, et nousdevrions vous en reparler trèsprochainement
Je conçois que, malgré lesrésultats du référendum, le pro-jet puisse encore avoir des dé-tracteurs, maîs jusqu'à présent,personne ne m'a jamais présentede projet alternatif
Casino et patrimoine deSion
Pour l 'ancien Casino, lesétudes et expertises démontrentque nous ne pouvons pas faireautrement que de le détruireNous avons également eu beau-
Laurent Boudelier, maire
coup de retours de gens quiaimeraient que l'on rase ces bâ-tisses de l'espace Gaston-PateauNotre objectif est de les raser,pas de les retaper Nous allonsassocier la population à notreréflexion, en mettant en place,en fm d'année, quatre atelierscollaboratifs Ils seront lancéslors d'une réunion publique quiaura lieu le 12 octobre à 19h,salle de la Bantaudière
Aménagement du centre-bourg
Nous abordons la phase laplus délicate, qui est celle desexpropriations J'ai demande àrecevoir les quatre propriétairesconcernés, pour leur expliquerqu'il ne s'agit pas d'une volontépersonnelle, et que sur ce projet,l'intérêt collectif prime sur celuides particuliers
Nous avons acheté l'ancienCrédit Mutuel et regardons lesacquisitions potentielles il fautvoir large en redéfinissant le plande circulation, les stationne-ments, la signalétique, avec pourobjectif de densif ler le bourg Lecabinet médical de la rue de laTouche devrait être déplacé encentre-bourg d'ici 2020
Avec 150 nouveaux habitantspar an, Samt-Hilaire est une
commune qui grandit très viteL'équipe municipale ne peut plusse permettre de réfléchir sur dixans (le temps de réaliser étudeset procédures et le projet est déjàdépassé à sa sortie) Notre plusgros challenge aujourd'hui estd'anticiper le développement dela ville, en équipements, pourl'horizon 2030
Gare SNCFDepuis deux ans et demi, la
Municipalité rencontre très régu-lièrement les représentants deSNCF Reseau, qui soutient notreprojet De même, nous avons lesoutien de l'Aslo pour le dépla-cement de la gare en centre-bourg, et nous avons mené uneétude de mobilité en lien avecla Communauté de communesMême de 200m, nous sommesconscients de la complexité dedéplacer la gare, maîs ce projets'inscrit dans notre volonté dedévelopper le centre-bourg
Ce changement serait com-plété par le double projet depôles multimodaux, à Saint-Gi l les Croix de Vie et Samt-Hilaire de Riez les deux sontcomplémentaires
Usine de traitement desalgues
Depuis l'annonce de ce projet,nous avons eu énormément deréunions avec les représentantsde l'Etat et avec la société OlmixTous les agréements (notam-ment environnementaux avecla norme ICPE ou InstallationsClassées pour la Protection del'Environnement) sont obtenusL'usine devrait entrer en pleineexploitation en avril 2017 i
Ne reste plus que les travaux àl'intérieur de l'usine, et à l'exté-rieur, la mairie va réaliser un mer-Ion acoustique pour éviter lesnuisances du coté du camping
ll faut savoir que depuis avril
2014, Samt-Hilaire de Riez est lacommune du Pays de Saint-Gillesoù il y a eu le plus de créationsou de reprises d'entreprisesCette usine sera notre 19e im-plantation
île aux JeuxComme je l'avais dit précé-
demment, je souhaite voir unprojet plus intégré, plus globalque ce qui a été proposé initia-lement Et d'ici la fm de l'année,nous serons en mesure de pré-senter un projet global
Fermetures de classesDepuis que je suis élu, j 'ai
connu deux ouvertures declasses et deux fermetures Glo-balement, nous accusons uneperte d'environ 20 élèves paran sur Samt-Hilaire, en partie àcause des rythmes scolaires quine sont pas favorables à l'écolepublique Comment peut-onparler de « Liberté, égalité, fra-ternité » quand nos enfants nesont pas traités équitablementdans les écoles ?
L'un des leviers dont nous dis-posons pour remplir les écolesest tout simplement de favoriserl'installation déjeunes ménages,avec enfants Le nombre de cer-tificats d'urbanisme a augmentede 30% en 2016, et nous avonsun objectif de 200 nouveaux lo-gements par an à Samt-HilaireDéfiscalisation Pmel, mesuresd'incitation à la constructionNous faisons tout pour favori-ser l' implantation des jeunesménages
InternetLe déploiement de la mon-
tée en débit est en cours, et en2017, 80% de la populationhilairoise devrait passer au des-sus des 40mo
Franck Fischbach
Date : 26 SEPT 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Claude Lemercier
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Pontivy
Les préfets sonnent la mobilisation pour l'emploiRaymond Le Deun pour le Morbihan et Pierre Lambert pour les Côtes-d'Armor ont installevendredi le comité territorial emploi formation Loudéac-Pontivy. Objectif : faciliter les embauches.
Jusqu'ici, les representants de l'Etatdans les Regions et les conseils re-gionaux travaillaient chacun de leurcôte a la mise en œuvre des politiques de l'emploi formations por-teuses, emplois aides, etc Désor-mais, ces deux instances mutualisentleurs moyens pour« plus d'efficacitéet plus de lactivité », expliquent lesdeux prefets 160 personnes du Paysdu Centre-Bretagne (secteur de Lou-deac) et du Pays de Pontivy ont etenvitees a décliner cette logique auplan local representants de Pôleemploi, de la Mission locale des eta-blissements de formation, elus ac-teurs economiques, maîs aussi delegués des organisations de salariesou de patrons, etc
Tous sont partie prenante du ser-vice public de lemploi de proximite- comite territorial emploi formationLoudeac Pontivy Derrière ce nombarbare se cache une volonté d'agirconcrètement Quatre gioupes detravail ont ete mis en place Le Pon-tivyen Gaetan Le Seyec (chambredagriculture du Morbihan) animerale groupe charge « d'accompagnerles mutations de la filiere agricoleet agroalimentaire ». Le LoudeacienRaja Daher (club d'entrepreneursPromouvance) mènera la reflexionpour « faciliter la diversification éco-nomique du territoire ».
Des actions concrètes
Andre Peron (universitaire, secretairegeneral du comite d'orientation strategique Loudéac-Pontivy) pilotera legroupe charge de « mobiliser lesacteurs de la formation initiale, del'université et de la recherche/déve-loppement ». Le 4e groupe de travel
Quelque 160 délègues mobilises pour la creation d'emplois sur le territoire cles pays de Pontivy et Loudeac
concerne le « volet emploi-forma-tion ». Il est pilote conjointement partrois personnes de cette filiere Lanrent Chevalier, Joëlle Durand-Moi-zant et Virginie Marie-Joseph
Des actions concrètes ont déjà eteenumerees Exemples «Lacreationd'un abattoir multi-espèces desser-vant l'ensemble du Morbihan et lesud des Côtes-d'Armor et la diver-sification des revenus des exploi-tants agricoles au travers des ener-gies nouvelles-filieres bois, metha-nisation, photovoltaique. »
En matiere de diversification, onnote la creation de pépinières dentrepnses dédiées a ('agroalimentairele projet d'abattoir pedagogique aSaint-Goueno dedie a la formationdans les metiers de la decoupe deviande, l'atelier relais agro-alimen-taire sur le territoire de Band communaute ou encore le developpementdu e-commerce pour les agriculteurset les artisans de la transformationengages dans les filieres courtes
En termes d innovation, il est ques-tion « d'accompagner l'entreprise
Olmix dans la mise en œuvre d'unefiliere avicole sans antibiotique,avec des algues ». Ceci en lien avecI implantation prochaine d un poulailler pilote de 3 DOO places au lyceedu Gros-Chêne On évoque aussi la« production de sucre biologique abase de betteraves sucrieres ». Desformations seront ouvertes pour re-pondre a tous ces projets
Claude LEMERCIER.
23 septembre 2016
22 Septembre 2016
Jeudi 22 septembre 2016
Jeudi 22 septembre 2016
Date : SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 3172
Page de l'article : p.156
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OlmixSearup, un aliment complémentaire
Les systèmes de productionactuels sont soumis à de nom-breuses remises en question, afinde garantir une compétitivitésuffisante sur le marché, tout enrépondant à divers enjeux sani-taires Parmi eux, la réductionde l'utilisation des antibiotiques
en élevage est primordiale, dufait de son impact sur la santéanimale et la santé humaine Au-delà du renforcement de la bio-sécunte et de l'adaptation de laconduite d'élevage, cette révo-lution s'appuiera sur l'utilisationde nouveaux produits naturels
actifs U aliment complémentai-re Searup s'inscrit dans cette dé-marche de réduction de l'utili-sation des antibiotiques enélevage Searup contient des Po-lysacchandes Sulfatés Marins(MSP) immuno-modulateursd'origine naturelle II est recom-
mandé pendant les périodes destress et en accompagnement desprogrammes de vaccination, etpermet de renforcer les défensesnaturelles des volailles et desporcs au cours des phases cri-tiques de leur vie •
A voir au Space Hall 9, Allee C, Stand 55
Date : 17 SEPT 16
Périodicité : HebdomadaireOJD : 6249
Page de l'article : p.27
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LATRINITÉ-PORHOËTVie loca le:
Le préfet du Morbihan en visite à la SOVIPOR
Les élus ont accueilli Raymond Le Deun, préfet du Morbihan (4e en partant de la droite).
Ce lundi, en l'absence du direc-teur Daniel Danilo, parti envacances, c'est Jean-Marie Valier,directeur adjoint, qui a dirigé lavisite de la SOVIPOR par le préfetRaymond Le Deun et les élus ducanton Après avoir rencontrequèlques soucis financiers aumoment du rachat de VOLVICO àMerdrignac, l'accompagnementpar le groupe OLMIX a permis leretour à un rééquilibrage financierde l'entreprise avec un chiffre de
production de quarante millionsd'euros à l'année.
La société des viandes duPorhoët emploie 153 personnesdont 23 sur le site de Merdrignac.Une main d'oeuvre majoritairementféminine, répartie en ateliers deréception des volailles, de découpe,de transformation et fabrication, etd'expédition. Selon les commandes,les volailles sont transformées enbrochettes, pavés, rôtis, paupiettes,jambons ou saucissons.
A la fin de la visite, MonsieurBalusson, directeur du groupe Olmix,s'est dit satisfait d'avoir découvert unemain-d'œuvre performante, maisaussi qu'il souhaitait produire de laqualité en utilisant des volailles de larégion et qu'une amélioration de l'outilde travail est envisagée. Les élus,accompagnés de Jacques Balusson,Loïc Marcadé et Yves Oger se sontensuite rendus dans les locaux de lacommunauté de communes pour uneséance de travail avec le préfet.
Actualités - http://www.boursorama.com/actualites/le-business-des-algues-surfe-sur-le-greenwashing-28f2c1422d1fc9616728ba24575812db
19 septembre 2016
Le business des algues surfe sur le greenwashing
Pharmacie, alimentaire, objets biodégradables, les possibilités des algues marines se dévoilent un peu plus chaque
jour. Surfant sur la vague du bio et de l’argument sanitaire pour vendre leurs produits, des entreprises se développent
en France et dans le monde, en s’inspirant de techniques traditionnelles ou en innovant. Découvrez tous les
débouchés, encore peu exploités, des algues marines.
Les algues dans l’alimentation
En France, douze algues sont reconnues
propres à la consommation, comme la
spiruline, la laitue bleue de mer, le haricot de
mer ou le wakamé. Encore peu utilisées en
France, elles présentent divers avantages
pour l’alimentation. Riches en antioxydants,
en caroténoïdes, en fibres et en phytostérols,
elles sont parfois qualifiées de super
aliments. On les trouve surtout comme
gélifiant naturel dans certains aliments
comme les flans, mais on peut les trouver
sous forme séchée, en tartare, en
assaisonnement de pâtés... Quelques entreprises bretonnes ont réussi à surfer sur la vague, comme la société
AlgoPlus, récoltant et transformateur d’algues alimentaires à Roscoff depuis 1993. On trouve aussi Olmix, qui
emploie 250 personnes à travers le monde, ou encore le groupe agro-alimentaire Roullier, qui compte
actuellement 6 300 salariés dans 38 pays. La filière des algues représente, aujourd’hui, une centaine
d'entreprises et 5 000 emplois en Bretagne.
L’algue comme matériau biologique
Les algues sont diverses et leurs propriétés ont été encore peu testées et exploitées. Aux États-Unis, l’entreprise
Arctic Foam s’est associée à Solazyme et au département d'énergie de Californie pour créer des planches de surf à
base d’huile d’algues, naturelles et légères. En France, un ingénieur breton a inventé Algopack, le premier matériau
rigide à base de dérivés d'algues, utilisable pour l'alimentaire, la cosmétique et la dermatologie. Récemment, les
mugs écologiques Algopack ont séduit le public, dont l’ONG Sea Sheperd, et des dizaines de milliers d'exemplaires
ont été commandés. Leur fabrication a été confiée à Europlastiques, une PME de Mayenne.
Cosmétiques, piscines naturelles, carburant...
Les débouchés potentiels des algues ne s'arrêtent pas là. Le marché des produits cosmétiques à base d’algues est
mené en France par de grosses entreprises comme Phytomer ou Daniel Jouvance. Mais des PME, comme
Activ'Alg, réussissent à se développer grâce à des aides financières pour la recherche, car le secteur est très
technique. Les lipides extraits des micro-algues peuvent également servir à la production d’algocarburant.
Productives, sans impact sur l’environnement, ne nécessitant pas de terres agricoles, les algues sont qualifiées de
« nouvel or vert ». En France, la start-up parisienne Ennesys a réussi à doter des bâtiments d’une production
d’énergie autonome et positive, assurée par la culture de phytoplancton. Ces micro-algues ont, en plus,
l’avantage de filtrer les eaux usées de l’immeuble, en s’en nourrissant.
Trucs et astuces
Le Centre d'études et de valorisation des algues, créé en 1982 avec le soutien des collectivités locales bretonnes
et d’industriels, est un laboratoire de recherche unique en Europe, destiné à développer la filière algues.
PAYSAN BRETON ED.FINISTEREDate : 16/22 SEPT 16Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.26
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LES FRUITS DE MER AU MENUI La 32e édition du salon national de la conchyliculture et des cultures marines s'est tenue la semaine passée à Vannes (56).
Rencontre avec Philippe Le Gal, ostréiculteur morbihannais et président du Comité régional conchylicole de Bretagne Sud
Ostréiculture
Nous sommes ladeuxième puissancemaritime mondiale,mais c'est unpotentiel qui n'est pasencore exploité.
PAYSAN BRETON ED.FINISTEREDate : 16/22 SEPT 16Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.26
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Quelle est la vocation dusalon de Vannes ?Ce salon s'adresse à tous les pro-fessionnels de la filière des co-quillages et des cultures ma-rines. C'est pour nous la grandemanifestation de la rentrée. L'oc-casion de faire le point sur la sai-son écoulée mais aussi d'étudierles perspectives, de découvrir lesinnovations.Au niveau national, il existedeux autres manifestations dé-diées la profession, à Saint-Maloet à La Tremblade, en Charente-Maritime. Mais ce salon deVannes est le rendez-vous leplus important.
Quels étaient les tempsforts de cette édition 2016 ?Pour cette 32e édition, la théma-tique retenue était « L'innova-tion, vecteur de développementéconomique durable ». Cela setraduisait notamment autravers d'un espace cen-tral « Innovation » animépar le Pôle Mer BretagneAtlantique. Au pro-gramme : système acous-tique répulsif de luttecontre la prédation sur lesparcs ostréicoles, présen-tation de produits trans-formés à base d'algues, nou-veaux bassins depurification, etc.Par ailleurs, l'ouverture àl'international de la mani-festation se poursuit afin defavoriser les échanges d'expé-riences entre professionnelsfrançais et étrangers. Par lepassé, le salon avait déjà ac-cueilli des délégations du Japon,d'Australie et des États-Unis.Cette fois, l'invité d'honneur
était le Québec.
Comment se situe la Franceau niveau des culturesmarines ?La France est à la pointe pourtout ce qui concerne la fabrica-tion et les innovations dans lematériel conchylicole. Mais surun plan plus global, la vision dumonde maritime dans l'Hexa-gone demeure avant tout celled'un univers de loisirs... Noussommes la deuxième puissancemaritime mondiale - ll millionsde km2, dont la moitié outre-mer- derrière les États-Unis, maisc'est un potentiel qui n'est pasencore exploité pour la majeurepartie. À l'heure où le développe-ment du monde agricole est li-mité par la surface des terresarables, nous avons là une carteà jouer. Pour prendre un exem-ple en Bretagne, le succès d'uneentreprise comme Olmix avecses produits pour l'élevage àbase d'algues démontre qu'ilexiste des complémentarités en-tre agriculture et cultures ma-rines.
Vous êtes producteurd'huîtres, quelle est lasituation de l'ostréicultureaprès plusieurs saisonsmarquées par desphénomènes desurmortalité ?Le contexte reste compliqué.Nous travaillons sur du vivantdans un milieu naturel et fragile,nous n'avons pas d'autre choixque de nous adapter à ces phé-nomènes de mortalité. Des ou-tils de gestion des risques ontvu le jour avec le soutien del'État et du Comité nationalde la conchyliculture. Il y a ladotation pour aléas...Nous sommes vraiment les pay-sans de la mer, et je constate quenous avons bon nombre de pro-blématiques communes avec lesagriculteurs.
LE PLOERMELAISDate : 16 SEPT 16Pays : France
Périodicité : HebdomadaireOJD : 4809
Journaliste : Maëva Dano
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PloërmelEconomie > En réaction à la présentation d'un projet d'hôtel 3 étoiles...
Ronsouze : une véritable « saga »Hervé Balusson, le PDGd'Olmix, sort du silence.L'initiateur du projetSaga, censé révolutionner['agroalimentaire breton,s'étonne du manque deconsidération d'un dossierqu'il estime porteur pourPloërmel...
Tout commence fin juindernier, lorsque, en conseilmunicipal, Patrick Le Dif-fon présente un projet decomplexe hôtelier sur lazone de Ronsouze, en lieuet place des actuels locauxdu Pays de Ploërmel. Porté
par la société Agro FoodDéveloppement, dirigée parCaroline Bultheel et Fran-çois Schlienger, les ancienspatrons des Gourmandisesde Brocéliande, le schémaesquissé est lom de fairel'unanimité ; auprès de l'op-position d'abord, maîs aussiauprès des professionnels dela région (à lire page 15).
Saga,le 1er projet alternatif
Très vite, Paul Anselin,leader de Ploërmel avecElan, lors du conseil com-
munautaire a dévoilé un pro-jet alternatif : le dénommé« Saga ». Une initiativequi, portée par la sociétéOlmix, implantée à Bréhan,convoite elle aussi les bâti-ments de pierres qui héber-gent actuellement le Paysde Ploermel-Cœur de Bre-tagne et l'ensemble foncierse situant à l'arrière. L'idée ?Faire de Ploërmel une placeforte, « la capitale même duprojet » en implantant à cetendroit un showroom uniqueet un centre d'e-commerce,dédiés aux produits d'Olmixet de ses partenaires.
Saga, c'est quoi ?
Qu'est-ce que Saga ? Unedénomination, un sigle, quisignifie « Sans antibiotiquegrâce aux algues ». Un pro-jet qui consiste à développerune chaîne d'ahmentation-santé sans pesticides, sansantibiotiques et sans additifschimiques grâce aux algues.L'idée ? « Lutter contrel'antibiorésistance, me-nace de santé publique »tout en offrant un nouveaulevier à l'industrie agroali-mentaire bretonne, invitée àconcentrer ses efforts sur laproduction de produits tra-
LE PLOERMELAISDate : 16 SEPT 16Pays : France
Périodicité : HebdomadaireOJD : 4809
Journaliste : Maëva Dano
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la Ville de Ploërmel ne semontre pas plus intéres-sée par mon projet, alorsmême qu'un dossier lourdde 40 millions d'euros aété déposé chez le Premierministre à Matignon, jen'hésiterai pas à me tour-ner vers d'autres localitésprêtes à m'ouvrir grand lesbras. Si c'est le cas, quePloërmel se décide rapi-dement, car je n'aime pasperdre mon temps. »
Alors qu'Hervé Balusson, le PDG d'Olmix, s'impatiente. Patrick Le Diffon attend davantage d'élé- « En attente d'JnfOS »ments probants.ces à haute valeur ajoutée.Des produits déjà convoitésen Chine et plus largementen Asie, où pourrait s'ouvrirun incommensurable mar-ché. ..
imprégnés de terroir et detradition », répond-t-il. Unargument auquel il faut ajou-ter celui de l'emplacementqui, « en entrée de ville eten bordure de quatre voies,est idéal. »
Stratégique
Pourquoi Hervé Balus-son souhaite-t-il implanterson showroom à Ploërmel,et plus particulièrement enlieu et place des bâtimentsde l'actuel Pays de Ploër-mel ? « Cet ancien corpsde ferme entre en parfaiteconcordance avec l'imageque nous souhaitons ren-voyer des produits Saga,
Ploërmel, une future« capitale » ?
Selon le PDG d'Olmix, lesélus de Ploërmel ne semblent« pas très réceptifs » à l'ini-tiative présentée. « Je suiscirconspect de la façondont on regarde ce projetautour duquel se grefferontdes emplois pour demain etqui se donne pour ambition
de révolutionner la filière« élevage », livre-t-il. Je suisconvaincu qu'il pourraitfaire parler haut et fort dePloërmel qui deviendraitainsi la capitale de produitsnouvelle génération et hautde gamme. Des produitsqui pourraient se vendrejusqu'au bout du monde...et auraient l'avantage defédérer de nombreusesentreprises. Car, rappe-lons-le, je ne suis pas seul àporter cette initiative com-mune à tout un territoire. »(Pour en savoir plus, lire lesauvetage de l'entreprise So-vipor à La Trinité-Porhoët,page 25).
Alors, il l'affirme : « Si
Contacté, Patrick Le Dif-fon réagit : « J'ai rencontreM. Balusson avec qui j'aidéjà échangé sur le sujet.A l'heure actuelle, je suisen attente d'informationsprobantes et concrètes àpartir desquelles je pour-rai me forger une opinion.En effet, aujourd'hui, je neconnais pas tous les tenantset aboutissants du dossier.Un dossier dont je ne dis-pose même pas en mairie !Une chose est sûre : M. Ba-lusson est invité à présen-ter très prochainement sonprojet devant l'ensembledes élus à qui il reviendrade prendre une décision. »
Maëva Dano
Date : 16 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7035
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Saint-Étienne-du-Gué-de-l'lsleBreizh Algae School > La Côte d'Ivoire à l'honneur
Une visite ministérielleDans le cadre des échangesentre la société Olmix,fabricant de complé-ments alimentaires à based'algues pour animaux etplantes et la Côte d'Ivoire,la Breizh Algae School re-cevait M. Kobenan KouassiAdjoumani, Ministre desressources animales ethalieutiques.
L'objectif de la rencontreétait dè montrer les avan-cées réalisées, notammentl'intérêt que présentent lesalgues en substitution des
pesticides et antibiotiquesutilisés dans les grands éle-vages bovins et porcins.
La Bretagne étant à lapointe de la production lai-tière et porcière, il sembleévident qu'elle soit la mieuxplacée pour apporter desconseils sur les problèmesde transition pour une agri-culture plus saine. Olmix ad'ailleurs implanté des bu-reaux de conseils en Côted'Ivoire avec un rayonne-ment sur tout l'Ouest del'Afrique.
Dans ce cadre a donc étéinvité M. Kobenan Kouassi
Adjoumani reçu au sein de laBreizh Algae School qui luia réserve un chaleureux ac-cueil, en présence de HervéBalusson, directeur d'Olmixet fondateur de l'école et dusous-préfet de Pontivy Mi-kaël Doré. Après une courteréunion d'informations surles différentes formationsque propose l'école, un buf-fet a été dressé, présentantdifférentes spécialités culi-naires à base d'algues pré-parées notamment par Mar-tine, Christine et Pascale, lesdames du commerce multi-services « La Boutique » dePlumieux.
Une courte réunion a précédé le buffet auquel les invités ont fait honneur.
http://www.leploermelais.fr/2016/09/14/sovipor-l-algue-l-avenir-de-la-volaille/
14 SEPTEMBRE 2016
Trinité-Porhoët. Sovipor : l'algue, l'avenir de la volaille ?
Alors que l'unité de production Sovipor battait de l'aile, Breizh Algae Invest, l'une des filiales de la
société Olmix, basée à Bréhan, n'a pas hésité à prendre l'outil de production en main. Résultat : en
danger, 153 emplois ont finalement été sauvés !
L’histoire de la Sovipor, la « Société des Viandes du Porhoët », remonte à 1983. Cette année-là, à La Trinité-Porhoët, Daniel Danilo crée « de toutes pièces » l’établissement qu’il spécialise d’emblée dans la découpe et la confection de produits élaborés à base de volaille.
« La société est rapidement devenue l’un des fleurons de l’univers de la dinde, raconte Hervé Balusson, le PDG d’Olmix, le récent « sauveur » de l’entreprise. Il faut dire qu’à l’époque, la Bretagne avait réussi à s’imposer comme la première région européenne en la matière. Une évolution spectaculaire. »
Un déclin progressif
Rapidement, des pays « comme l’Allemagne, la Pologne, le Brésil ou encore la Thaïlande » partent à la conquête du marché. « Ils ont commencé à produire en masse, puis à monter des outils bien mieux industrialisés et très performants. » Les conséquences sont alors sans appel : plus concurrentiels, ils ont commencé à grignoter le marché… pour finalement l’envahir.
Résultat, à La Trinité-Porhoët, d’année en année, la production du site Sovipor dégringole. « La chute s’accompagnera malheureusement d’un mauvais choix stratégique : le rachat de l’entreprise Volvico de Merdrignac. » Le « gros outil industriel », au lieu de redorer le blason du groupe, ne contribuera finalement qu’à « plomber les finances » de l’entreprise.
Résultat : la Sovipor, qui souffre déjà vivement de la crise de la volaille, s’enfonce. Au fil du temps, une seule issue se dessine : la fermeture définitive…
http://www.leploermelais.fr/2016/09/14/sovipor-l-algue-l-avenir-de-la-volaille/
14 SEPTEMBRE 2016
153 emplois sauvés
C’était sans compter sur l’implication de la société Olmix qui, « soucieuse de préserver l’emploi du pays », fait le choix, via Breizh Algae Invest, l’une de ses filiales, de racheter la Sovipor.
« Il y avait incontestablement un savoir-faire à sauvegarder, du personnel motivé qui malgré les difficultés n’avait jamais lâché, et aussi une clientèle, en majeure partie liée à la restauration collective, qui lui était particulièrement fidèle. »
Aidé par Michel Pichard, conseiller départemental et président de la communauté de communes, déterminé à « sauver l’une des dernières grandes entreprises du Porhoët », mais aussi de l’Etat « qui n’a pas hésité à geler un temps les charges sociales », Hervé Balusson réussit à sauver l’entreprise et ses 153 emplois. Parmi eux, 130 sont localisés à La Trinité-Porhoët, toujours spécialisée dans la découpe et la transformation de la viande de volaille, et 13 à Merdrignac, dans la fabrication de produits panés.
http://www.leploermelais.fr/2016/09/14/sovipor-l-algue-l-avenir-de-la-volaille/
14 SEPTEMBRE 2016
« Que chacun se rassure, la situation est aujourd’hui régularisée. La Sovipor va beaucoup mieux puisqu’elle gagne à nouveau de l’argent. »
Rénover ?
Afin de pérenniser l’activité du site « vieillissant et peu moderne », une rénovation des outils serait nécessaire… D’où la venue de Raymond Le Deun, nouveau préfet du Morbihan, invité par Michel Pichard à découvrir l’entreprise et ses problématiques d’avenir en présence des élus du territoire. « Notre souhait : intégrer la Sovipor au projet Saga*, dont le dossier a récemment été déposé sur le bureau du Premier ministre à Matignon », explique Hervé Balusson. Une initiative qui consiste à développer une chaîne d’alimentation-santé sans pesticides, sans antibiotiques et sans additifs chimiques grâce aux algues, l’or noir étudié et exploité depuis près de 20 ans par sa société bréhannaise.
« L’idée est de monter une nouvelle filière en Centre-Bretagne en fédérant de multiples partenaires, des éleveurs aux coopératives en passant par les sites de transformation. »
Ce projet se voudrait être un nouveau levier de l’industrie agroalimentaire bretonne, invitée à concentrer ses efforts sur la production de produits tracés à haute valeur ajoutée… et donc exportables à l’international, notamment en Asie où les consommateurs seraient demandeurs.
La solution d’avenir ?
Le site de la Sovipor ? toujours dirigé par Daniel Danilo ? pourrait, dans un futur plus ou moins proche, « se concentrer sur la découpe de volailles élevées à partir d’une alimentation alguée, sans antibiotiques et donc proposer des produits transformés où les algues remplaceraient une multitude de substituts chimiques. »
C’est la solution d’avenir proposée à la Sovipor par Hervé Balusson, et à laquelle la filiale Breizh Algae Invest réfléchit déjà en termes de possible extension.
Maëva Dano
56490 La Trinité-Porhoët
Pratique : *En savoir plus sur le projet « Saga » page 14.
Date : 12 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Patrice Moyon
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Prendre soin des animaux en limitant les antibiotiquesLes antibiotiques sont indispensa-bles pour soigner les hommes et lesanimaux Maîs leur usage massif etabusif a favorisé le developpementde bactéries de plus en plus résis-tantes Une bombe a retardementa lechelle de la planete. L'Europe aete la premiere a reagir en interdisantles antibiotiques de croissance dansles élevages. Pas les Etats-Unis ni lespays asiatiques qui continuent a lesutiliser
En France, le plan Ecoantibio pre-voit une reduction de 25 % dans lesélevages sur la période 2012 2017 Etça marche « En Bretagne, le suivid'un panel qui associe l'Agence na-tionale de sécurité sanitaire de l'ali-mentation (Anses), les Chambresd'agriculture et les groupementsd'éleveurs fait état d'une baisse de35 % entre 2008 et 2013, expliquePascal Fourchon vétérinaire pour lacooperative bretonne Triskaha. On aaujourd'hui des vaccins contre tousles pathogènes majeurs. »
S'appuyer sur les plantes
Pour les antibiotiques dans les éle-vages de porc, la France se situedésormais dans le milieu de clas-sement des pays européens. Moins
•V*-T«-*x*
La France se situe au milieu de Classement des pays européens en termesd'antibiotiques dans les élevages de porc.
bien que le Danemark maîs nette-ment mieux que les deux leaders dela production porcine : l'Allemagne et'Espagne
Une demarche payante sur le plancommercial. Associe au groupe Avril,Fleury Michon a lance il y a un anavec une trentaine d'éleveurs, unegamme de jambon J'aime, sans anti-biotiques post-sevrage et sans OGM
Essai concluant. Idem pour la Coo-perl avec son jambon Bien eleve.
Associée a l'Inra, la societe bre-tonne Olmix basée a Brehan (Mor-bihan) s'appuie de son côte sur desextraits d'algues pour renforcer lesdéfenses immunitaires des animaux
« On peut aller encore plus loin »,estime David Bravo Le directeurscientifique de Panscosma pane sur
les extraits de plantes en associantles decouvertes les plus récentessur l'intestin « C'est notre deuxièmecerveau, poursuit le chercheur, pu-blie dans la revue Nature en 2013Cet organe sensoriel intelligents'adapte et réagit en permanence ason environnement. »
Pancosma a ainsi montre qu unemolecule issue d'epices peut reduireles reactions inflammatoires Pancos-ma se spécialise aujourd hui dansdes molecules végétales qui pour-raient être associées au menu despoulets ou des cochons.
« Avec la philosophie des Lu-mières, la médecine occidentales'était détournée de la phytothéra-pie », ajoute cet ingénieur d AgroPa-nsTech, titulaire d'un doctorat en nu-trition Les Chinois, eux, n'ont jamaisabandonné cette médecine a basede plantes « Ils ont même lancé unplan de modernisation de ce sec-teur. »
L idée séduit « Dix personnes sui-vaient une communication sur cesujet en 2010 lors d'un congrès surla nutrition. Elles étaient 600 à SaitLake City aux États-Unis en juillet »,se réjouit David Bravo
RM.
GRANDS TROUPEAUX MAGAZINEDate : SEPT 16Pays : France
Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.42-43Journaliste : SLB
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JOURNÉES TECHNIQUES OLMIX
BIEN CONNAÎTRELES MYCOTOXINES POUREN LIMITER LE RISQUE
LES JOURNEES DE FORMATION ORGANISEES A LA BREIZH ALGAE SCHOOL SONT UNF FAÇON POUR OLMIX OF TRANSMETTRE SON
SAVOIR FAIRE EN TANIT OU EXPERT DE LA CARAC ŒRISA10N DES ALGUES FACE AU RISQUE N^COTOXINES TOUTES LES ESPECES
NE SONT PAS EGALES LES RJMINANTS ETANT PAR EXEMPLE PLLS RESISTANTS DE FAÇON GENERALE
-LU
GO-LUI—OO
Lors cfe ses journées techniques organiséesmi-juin, Olrnix o présente aux acteurs de lanutrition animale les nouveaux outils développéspour lutter contre le risque mycotoxines.L'entreprise bretonne a aussi rappelé l'urgenced'investir dans l'utilisation des algues pour unenouvelle approche de la production.
Specialiste de la question myco
toxine avec le developpement
en 2004 d'un mélange à base
d'argile et d'algue, Olmix affine depuis
des outils susceptibles d'apporter
« une réponse technique », plutôt que de
« vulgariser des recommandations sur
ces ques lions complexes », p rec i se J u I la
Laurain, responsable technique Europe
du groupe « La présence de mycotoxines
dans la ration provoque différentes pathe
logies menaçant le système immunitaire »,
rappelle la spécialiste, maîs un niveau
élevé de contamination, c'est-à-dire
dont la concentration dépasse les
5 ppm, reste rare Lesfumonismeset
tnchothécènes, principales familles
de mycotoxines retrouvées en France,
sont a priori immunodepressives.
maîs « leur degré d'action dépend aussi
beaucoup du statut sanitaire de l'élevage,
d'où l'importance d'un outil permettant
d'évaluer les facteurs de risques »
Olmix a ainsi développe le « Myco'
Evaluator », comprenant un question-
naire (à remplir sur une plateforme en
ligne) avec une liste de critères qui, une
fois renseignes, permettent de calculer
automatiquement le pourcentage de
risque d'avoir une forte contamination
en mycotoxines « Le calcul du risque
s'établit d'après les options cochées,
précise Julia Laurain L'interprétation
se fait ensuite avec l'aide du technicien,
qui recommande éventuellement une
analyse puis oriente l'éleveur dans le
choix de la stratégie à prendre » Le
dosage précis de capteur peut aussi
être évalué a l'aide d'un autre outil, le
Myco'calculator, en tenant compte
du degré de contamination, du stade
physiologique, de la sensibilité de
l'espèce cible
RUMINANTS RÉSISTANTSLa structure même des mycotoxines
influe sur le choix de cette stratégie,
d'où l'importance de travailler avec
un capteur à large spectre, car le
déoxynivalenol (DON) et les fumo-
nismes ont par exemple une taille
et une structure qui rendent difficile
leur adsorption Toutes les espèces
n'ont pas la même sensibilité non
plus comme est venu l'expliquer
« LA S i RUCTU^L O UNi MYCOIUXINE
JOUE BEAUCOUP SUR LEFftCACITE O UNE
SOLUTION UNE PAROI Dr LEVURE NE
'MAINS! °AS ÊTRF FFUCACF SUR UNE
MOLECULE Pl ATE » PREC'SF JULIA LAJRAIN
RESPONSABLE DEVELOPPEMENT DES
SOLUTIONS ULM X bUR LEUROPE
GRANDS TROUPEAUX MAGAZINEDate : SEPT 16Pays : France
Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.42-43Journaliste : SLB
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L'IMPORTANCE DE L'ECHANTILLONNAGE
ll existe deux types d'analyses pour évaluer le risque mycotoxme la methode quantitative, a même de traiter tous types d'échantillons,
toutes les mycotoxmes et leurs dérives et la methode rapide, type Elisa « La methode rapide est une methode simple et, bien sûr, moins
chere », presente Gurvan Le Pivert, du laboratoire public d analyses Labocea, a Ploufragan « L'étape de I échantillonnage est responsable
de la plus grande source d erreur, car il rt existe pas de contamination uniforme dans un champ de maîs ou de ble, ni au sem d un echantil
Ion » D'où l'intérêt d'effectuer des sous échantillons « Prelever pendant le transfert s'il s'agit d'un lot dynamique, ou collecter a différents
endroits sur des lots statiques, ou encore pendant la distribution d'aliment et ce pendant trois jours », indique l'expert
D'après le profil de contamination en France de 2013 a 2016, toutes les matrices sont contaminées, indique-t-il encore « Maîs c'est la
dose qui fait le poison » Le DON, qui apparaît tres fréquemment dans les échantillons maîs a des niveaux peu toxiques, est un « excellent
marqueur » « S'il n'y a pas de DON, les autres fusanotoxmes ne seront pas non plus présentes » Laflatoxme est la seule mycotoxme pour
laquelle il existe une dose reglementaire a respecter, maîs elle n'est pas ou peu presente en France « En revanche elie est assez presente
en Espagne ou en Italie, attention donc aux maîs d importation ' »
Philippe Guerre de I ecole vétérinaire
de Toulouse ll s avère que les rumi-
nants sont beaucoup plus résistants
au DON que les porcs tres sensibles
et que les volailles « La sensibilité des
espèces s explique selon I absorption et
la biotransformation or // s avère que les
molecules ne sont pas absorbées chez
la vache maîs qu elles sont au contraire
partiellement transformées en metabo
/iles explique le professeur (alors que
chez le porc I absorption est forte et la
biotransformation limitée) Dautrepart
toute perturbation forte des capacites
enzymatiques de biotransformation de
I animal pourra avoir des repercussions
sur la toxicite de la molecule DON pro
voquant par exemple des subacidoses
chez les bovins »
[.échantillonnage reste par ailleurs le
point le plus critique pour quantifier le
niveau de contamination des myco
toxines qui sont souvent reparties de
façon hétérogène dans les denrees
alimentaires Ainsi « il est pertinent de
constituer un échantillon final a partir de
sous échantillons collectes a différents
endroits du silo du stockage ou des man
geoires » précise encore Julia Lauram
""SLB
ALGOLIFE, UN PROJET POUR STRUCTURERLA FILIÈRE ALGUES
« Les algues marines constituent une source de polysacchandes
sulfates qui pourraient être utilises dans I alimentation des
animaux d'élevage pour inhiber la croissance des agents
pathogènes et stimuler la réponse immunitaire Ceci pourrait
améliorer la robustesse des animaux face aux infections et
reduire l'utilisation des antibiotiques dans les élevages »
C est ce qu'affirmé l'Inra dans ses conclusions tirées
d expériences menées avec Olmix et publiées dans Journal of
Applied Phycology en mars 2016 Cependant les essais terrain
sur l'activité des polysacchandes restent encore trop rares,
déplore Mustafa Bern, de l'Inra de Tours
Dans la continuité du projet Ulvans, visant a initier une
filiere industrielle de valorisation des algues, le projet
Algolife approfondit la demarche et cherche a améliorer les
connaissances sur les macroalgues, en particulier les différentes activites biologiques et
leur combinaison Démarre en septembre 2014, le projet est finance par BPI France et a ete
labeille par le Pôle Mer Bretagne Atlantique ll réunit un consortium breton constitue de quatre
entreprises la cooperative agricole Sica Samt-Pol-de-
Leon, Amadeite (societe du groupe Olmix), Diana SPF
et Triballat Noyai, et deux partenaires académiques :
k f. ('Anses et la station biologique de Roscoff (CNRS)
LESALbUhb SON COLLECTEES SUR LES WILS BRETONNESET IISERIENNES LA COLLECTE SE DEROULE DE MA/ A JUILLETPOUR LES ALGUES VERTES ET S EFFECTUE NOTAMMENT A LAIDED AUTOMOTEURS QUI LES RAMASSE DANS 30 40 CV O EAUA VAHEE DE^ENDAN E
LUTILISATION Dr
POLYS/\rrHAR/DFS Si LFATFS
POURRAIT AMEL ORER LA
ROBUSTESSE DtS ANIMAUX FACE
AUX INFECTIONS ET REDUIRE
^UTILISA'ION DES ANTIBIOTIQUES
DANS LES ELi VAGES AFfiRMc
^ INRA A LA SUITE D EXPERIENCES
v/x
Septembre 2016
http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/alimentation/article/olmix-invente-le-searup-contre-le-stress-vaccinal-des-porcs-et-volailles-1172-120888.html
10 septembre 2016
TERRA ED.COTES D'ARMORDate : 09 SEPT 16Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire
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en breP
Après celui de Paris, les Vil-lages by CA commencent àvoir le jour partout en France.Mardi matin, au siège duCrédit agricole des Côtesd'Armor, des acteurs écono-miques du territoire ont dé-couvert celui de Ploufragan ;étaient invités notammentla Cooperd, Le Gouessant,Olmix, KPMG, Armor Angels,Orange, Philips, la CCI, Côtes d'Armor Développement,.. Le principe de ladémarche consiste à accueillir des "start-up" porteuse d'un projet inno-vant maîs qui ont besoin d'aide pour se développer et se faire connaître.Un animateur sera chargé de mettre en relation start-up et partenaires,notamment ceux des secteurs agricoles et de ^agroalimentaire du terri-toire. Se considérant comme "accélérateur de business", le Crédit agricoleinaugura son village d'ici fin 2016. Trois start-up sont déjà sélectionnées, àterme le site pourra en accueillir quinze.
Des bureaux muuei nes pour accueillirles futures start-up et leurs partenaires.
Date : 09 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7035
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BréhanBattages > Une première réussie
Les « vieux rouges »en nombre
Engins et chauffeurs bénis sur
La jeune association « Lesvieux rouges » a organisé sapremière fête des battages,à Bréhan. Dès le début desfestivités, le succès semblaitassuré, avec l'arrivée d'unetrentaine de vieux tracteurs,restaurés ou « en l'état ».
Ils étaient tous prêts à défi-ler dans les rues. Et prêtspour la bénédiction par lepère Philippe, sur le parvis.Un moment très apprécié parles nombreux spectateurs,amassés devant l'église.
le parvis de l'église.
A midi, le camion cuis-son des poulets du groupeOlmix a fourni 130 repas,servis sous le préau del'ancienne école publique.Enfin, l'après-midi s'estpoursuivi avec les battagesà l'ancienne. La batteuseMerlin de Mickael Glais (LaTrinité-Porhoet) a été trèsadmirée.
L'exposition des vieuxtracteurs, revenus de leurbénédiction, et de matérielagricole a duré toute la jour-née.
Date : 09 SEPT 16Périodicité : HebdomadaireOJD : 98589
Page de l'article : p.54
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TECHNIQUE Nouveautés Spécial Space
OLM1X
Des algues pour les défenses naturelles
D ans un contexte de réduction du recours aux antibioti-ques, Searup trouve tout son intérêt Ce complement ali-mentaire a base d'extraits d'algues marines (des poly-
sacchandes complexes ou MSP) a comme objectif de renforcerles défenses naturelles des animaux Ces polysacchandes com-plexes, ramifiés et constitués de sucres différents parfois rares(comme le rhamnose), peuvent être sulfatés, ce qui leur confèredes activités biologiques particulières De récents travaux me-nés avec l'Inra ont montre que le MSP immunomodulateur utilisedans Searup permet d'activer certains récepteurs immunitairesde cellules intestinales, induisant l'expression de plusieurs mé-diateurs de l'immunité (cytokmes et chimiokines) Ce produits'administre dans l'eau de boisson ll est disponible sous plu-sieurs formes (liquide et galet effervescent) et plusieurs dosesHall 9 stand CK au air libre stand D46
Date : SEPT 16
Périodicité : MensuelOJD : 2785
Page de l'article : p.62
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SPACE
Innov'Space £016
25 DISTINCTIONS lnnov'EN PORCPour cette 30e édition du Space, 25 produits ou services primés par les jurysdes Innov'Space ont retenu l'attention de la rédaction de Porcmag
space* 0~
\ I Comme chaque annee, quèlques produits comme le Trac R\l de Calipro ou le bâtiment Isotek d I-Tek Solutions, primes
deux etoiles du jury, ressortent du lot Maîs, ce sont surtout lesoutils de gestion numenque qui ont le vent en poupe Kt qui, au fildes annees, prennent une place prépondérante Sous diversesapplications, ils peuvent vous permettre de mieux maîtnserI alimentation, l'énergie, le transfert des animaux, les mise-bas,les stocks d'aliments et la qualite de l'eau Et ne vous inquiétez pas,il existe même des solutions pnmees pour collecter et valonseïl'ensemble de toutes ces donnees récoltéesBientôt l'élevage sera gere d'un simple mouvement de doigtRappelons que les distinctions « une » ou « deux etoiles » sontattribuées en fonction du degré d ingéniosité et d'innovation Les« trois etoiles » appelées « coup de cœur du jury » seront, elles,dévoilées lors de la soiree de remise des trophees le mardi13 septembre 2016
Rendez-vous sur les stands des exposants du Space 2016 pouidecouvrir, plus en délai], Lous ces produits etoiles •
I25 distinctions retenues pour cette édition 2016
ExposantAdisseo FranceAsservaBeiser EnvironnementCalipro Socobati-CalimatEvalo'FancomHarmand CarrosserieIDT BiologfcIjmusI-TekI-Tek SolutionsKerhisOceneOlmixOrange LabsPorc Armor EvolutionRidder Drive SystemsRV Biotech Veng SystemRV Biotech Veng SystemSemiokeysSkiold AcemoTecr-mapTheseoWedaWmdwest
Produit ËRovabio® AdvanceEasy Pat hMirhpa porcs isoléeTrac RBoostMototreuil IM 125Beth@CleanSmart KitTelemetrie des silos d élevagesEvolutek®Batiment IsotekDomopigOptidosSearupPig Data SolutionSEEPMotoreducteur RLDPorte d allaitement alternéeLisaSecurepigModulo WeanTechmapAquascopeFermi 4PXWmdwest
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DescriptionAdditif nutritionnel^Aiguillage automatise pour les déplacements des animauxNiche a porcs pour les élevages olem airTraitement des déjections animalesOutil de mcthansationÉquipement de ventilationEqutuemen. de lavage pour bétaillèreKit de diagnostic des diarrhées neonatalpsEquipement de mesure des stocks de s los d alimentsSous bassement évolutif pour ventilationBatiment d élevage nouvelle generationOutil de collecte de valorisation des donneesBac mélangeur pour traitements medicamenteuxAliment complementaire naturel actifOutil de collecte et de valorisation des donneesOutil d aide a la decision pour la maitrise de I energieÊquioemeit de ventilationOutil de qestion de I allaitementOutil de gestion des mise basPheromone synthétiques pour diminuer le stress de la truieNournsseur motorise pour porceletsRécupérateur de chaleurLogiciel de gest on de Id qualite de I eauLogiciel de fermentation d alimentMateriel de traitement de I eau
Hall98774
2 3
Air libre848844948
2 3
88478484
Allee64030e;oi873107146107086?5755611Z34161620091958OI63
StandeAAAeeAABAABBeBADAAABABAB
Date : 06 SEPT 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Christophe Violette
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Agriculture
Grâce à ses algues, Olmix évite les antibiotiquesEn améliorant le bien-être animal, on améliorera la santé humaine. C'est le credod'Olmix. Le groupe breton passionne les scientifiques. Et intéresse la Chine.
a w jr.fi
Hervé Balusson devant sa Breizh Algae School Qui n'est autre que la ferme familiale, son berceau
Breizh Algae School, la premiereecole au monde entierement de-diee aux algues, est ce jour-lapleine comme un œuf. Une ecoleétonnante, perdue en pleine cam-pagne, entre Morbihan et Côtesd'Armor Des chercheurs de haut ni-veau - Inra, Inserm - sont venus detoute la France pour rencontrer leséquipes de recherche et développe-ment d Olmix. Leur sujet du jour : l'ex-plosion des maladies de l'immunitéqui inquiète toute la planete
« Superbug »
« ll y a quinze jours, les États-Unisont découvert un superbacille, lesuperbug. Il résiste absolument àtout. Obama lui-même s'en est in-quiété : on est au pied du mur. »Hervé Demais, vétérinaire de forma-tion, chercheur chez Olmix, en estpersuade « depuis plus de quinzeans », l'antibiorésistance est unrisque majeur.
Mustapha Berri, chercheur a linra,confirme . « ll faut désormais abso-lument limiter le recours aux anti-biotiques. >>
Depuis quatre ans, son labo deMnra a noue un partenariat de re-
cherche avec Olmix. En cherchant adevelopper des molecules naturellesqui stimulent le système immunitairedu cochon pour éviter le recours auxantibiotiques C'est « passionnant,juge Mustapha Car le métabolismedu cochon est extrêmement prochede celui de l'être humain... >>
ll n'y a pas que les antibiotiquesque les algues peuvent permettred'éviter « Elles sont un gisement ex-traordinaire de molécules mécon-nues. » Des antioxydants contre lecancer, des anticoagulants contre lesthromboses. « Et sûrement contrebien d'autres maladies chroni-ques », insiste Michel Neunhst, di-recteur de recherches a linserm deNantes spécialiste du microbiote denotre systeme digestif. Il a d'ailleursete le conseiller technique du docu-mentaire sur Le deuxième cerveau.
Maladies auto-immunes
« Les maladies auto-immunes ex-plosent sur la planète, enumere Mi-chel Neunhst. Autisme, Alzheimer,obesité, cancers, asthme et aller-gies. » Notre environnement en estla cause Avec, notamment, un rôlecentral joue par le microbiote : « La
muqueuse intestinale représenteune surface de 300 m2, l'équivalentd'un court de tennis. Contre 100 m2
pour les poumons. C'est la plus ex-posée à notre environnement. »
Nous sommes le produit de ce quenous avons été tout au long de notrevie, « car il n'y a pas que les genes,il y a aussi notre nutrition. »
Voila qui rencontre pleinement lesintuitions d'Olmix, qui veut proposer aux agriculteurs et aux éleveurs« des alternatives à la chimie desynthèse »
Des animaux en bonne sante,« c'est aussi une alimentation hu-maine plus saine », plaide son PDGHerve Balusson Depuis un an, ilmène un essai grandeur nature avecle producteur de volailles Duc.
Deux millions de poulets ont déjàete produits, dans I Yonne, « despoulets sans antibiotiques, hautde gamme », exclusivement nourrisavec des aliments naturels et les pro-duits Olmix. Resultat ? « Moins 40 %de pododermites, moins 40 % demortalité, moins de saisies à l'abat-tage », repond Herve Balusson.
Christophe VIOLETTE.
LA TRIBUNEDate : 03/05 SEPT 16Pays : France
Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.12-13Journaliste : Giulietta Gamberini
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L'ENQUETE
LA MER, TRESOR FRANCAIS (9/14): LESALGUES, A LA CONQUETE DE L'OUEST
G I U L I E T T A G A M B E R I N I
Consommées comme « légumes » en Asie depuis des siècles, les algues suscitent uneattention croissante de la part des industriels occidentaux, notamment dans les secteursagroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique. En France, leur production ne parvient pasà satisfaire l'ensemble de la demande.
Certains les appellent déjà « l'or vert ». Ingrédient incontournable dans l'alimentation traditionnellede nombreux pays asiatiques, les algues ont été, depuis quèlques décennies, « découvertes » parl'Occident en raison de leur concentration en molécules aux propriétés intéressantes pour plusieurssecteurs industriels. Si leur apport dans la fabrication de gélifiants, stabilisants et épaississantspour les secteurs agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique est le premier à avoir étéexploité, leur concentration en protéines, antioxydants, vitamines, tensio-actifs et autres nutrimentsen font des matières premières de plus en plus recherchées.
UNE PANACÉE POUR L'INDUSTRIE DE DEMAIN
Les microalgues notamment, à savoir ces algues microscopiques qui évoluent du fond à la surfacede l'eau, dont les plus connues sont la spiruline et la chlorelle, semblent pouvoir résoudre tous lesdéfis de l'industrie de demain : de la production d'énergie propre - elles peuvent être transforméesen biocarburant -, à la faim dans le monde - la FAO et l'Unicef s'y intéressent de près pour leurspropriétés nutritives comme d'enrichissement des sols agricoles. Leur culture étant intégralementbiologique et permettant une séquestration du CO2, elles pourraient aussi contribuer à la luttecontre le réchauffement climatique.
LA TRIBUNEDate : 03/05 SEPT 16Pays : France
Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.12-13Journaliste : Giulietta Gamberini
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Face à ce potentiel, la France s'y met donc aussi. Globalement, plus de 1 600 emplois sontconsacrés à l'exploitation d'algues dans l'Hexagone, avec près de 80 entreprises en production ettransformation, surtout en Bretagne, pour une valeur estimée à 424 millions d'euros, apprend-onsur le site du projet de recherche Idealg. La compétence française dans l'utilisation des extraitsd'algues pour les produits cosmétiques est reconnue mondialement. Et deux entreprisesaméricaines spécialisées dans l'extraction et la commercialisation de gélifiants, stabilisants etépaississants, Cargill et DuPont, sont notamment installées en Bretagne, où l'Agence régionale dedéveloppement et d'innovation a d'ailleurs identifié les algues comme une filière d'avenir.
DEVELOPPER LA CULTURE DE CES PEPITESNATURELLES
L'or vert stimule d'ailleurs la créativité de jeunes innovateurs, tels les fondateurs d'Algama, startuptout juste sélectionnée pour intégrer le premier incubateur parisien de la food-tech, Smart FoodParis. Elle espère faciliter l'accès à ces joyaux nutritifs que sont les microalgues, notamment dansles pays occidentaux où elles ne répondent pas au goût commun, en les intégrant à des produits deconsommation courante comme l'eau ou les sauces. Dans la même veine disruptive, à Saint-Malo,une autre entreprise, Algopack, propose de substituer le plastique par une matière rigide fabriquéeà 100 % à partir d'algues, compostable en fin de vie. Le groupe Olmix étudie pour sa part, depuis2012, l'intégration des algues dans la nutrition et santé végétale, animale comme humaine.
Ainsi, bien que la consommation alimentaire d'algues en tant que « légumes » reste encore trèsmarginale en France - alors qu'elle absorbe 75 % de la production mondiale -, la demande interne,venant pour trois quarts de l'industrie agroalimentaire et chimique, n'est pas satisfaite par l'offre. LaFrance, qui, à l'échelle européenne, constitue pourtant le deuxième pays producteur après laNorvège, ne met sur le marché que 90 DOO tonnes de macroalgues fraîches par an, contre quelque14 millions au niveau mondial - venant surtout de Chine, Indonésie, Philippines, Corée et Japon.
L'équivalent de 55 DOO tonnes d'algues fraîches supplémentaires doit donc être importé chaqueannée, principalement à partir du Chili et des Philippines, calcule Idealg. Un écart entre offre etdemande dû essentiellement à la structure de la production française, dont la quasi-totalité estissue de la récolte de populations naturelles, alors que les algues cultivées ne représentent quequèlques centaines de tonnes. Au niveau mondial, les proportions sont inversées : 90 % des alguessont issues de l'aquaculture. Ce qui a poussé la région Bretagne à prôner, dans le cadre duprogramme Breizh'Alg, de développer leur culture.
News p 21
Aug - Sep 2016
ZEPROS METIERS RESTODate : JUIL/AOUT 16Périodicité : Mensuel
OJD : 55009 Page de l'article : p.22
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FOCUS ALGUES ALIMENTAIRESFOCUS NDU5TR ELS
Olmix en « Human care »Leader mondial en biotechno-
logies bleues pour l'alimenta-
tion et la santé animale, Olmix
Croup développe depuis trois ans
un projet tourné vers la nutrition
humaine, sous la marque Ama-
deite. L'objectif : s'appuyer sur son
expertise pour s'adresser à ce mar-
ché, en proposant au secteur de
l'agroalimentaire des ingrédients
algo-sourcés basés sur les pro-
priétés naturellement texturantes
des algues (gélifiante, émulsif iante,
épaississante). Des produits bruts
et naturels avec des variétés
comme l'Ulva sp ou laitue de mer,
Cou encore algue verte], pour ré-
pondre à la problématique de la
back to basics » ^
amadeite
réduction de sodium et d'additifs
et d'offrir une alternative à certains
allergènes [exemple : remplacer
les œufs dans des sauces émul-
sionnées]. « Mais Hyo encore une
méconnaissance des algues et de
leurs valeurs bienfaitrices. Il nous
revient de faire passer un message
clair auprès des professionnels et
du grand public», remarque Tony
Da Cruz, chef de projet applica-
tions food d'Amadéite. •
Date : JUIL/AOUT 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.37-38Journaliste : Sarah Le Blé
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Breizh Algae School
L'eldorado acs alguesn'attend pasOlmix, largement tourné vers l'international (85 °/o de son chiffre d'affaires), a organisécette fois une journée de formation à l'attention de ses clients et distributeurs françaisLa Breizh Algae School ouverte depuis un an - sur les fondations de la ferme familiale d'Hervé Balusson, directeurdu groupe - a accueilli ainsi sur deux jours les partenaires d'Olmix (confirmés ou à venir) pour participer à desateliers et sessions de formation consacrés aux algues et leur utilisation dans l'alimentation animale
« Le savoir faire d'Olmix est mal connuen France, or, en tant qu expert de la caractensation des algues il est important demontrer nos resultats sur le marche français ou I intérêt pour les algues esr gran-dissant », annonce Sylvain David, chef demarche sur la France Outre les exposes,tres fournis et pédagogiques des visitesde l'usine d'Olmix basée a Brehan étaientégalement prévues « Ces journees de formotion de la Brei/h Algae School sont unefaçon de transmettre notre savoir faire »
Pour Herve Balusson directeur dugroupe il cst plus que temps pourles industries agroalimentaires de semobiliser massivement autour de lavalorisation des algues don! les ver-tus immunitaires antioxvdantes, etcsont a la hauteur des enjeux marketing« Pourquoi ne pas porter un jour des ailegâtions anti cancer sur des produits a based algues ?, annonce le directeur Noussommes tres en avance, ici en Bretagne Hya vingt ans les Américains nous riaient aunez quand on parlait du rôle immunitairedes algues Aujourd'hui, ils sont acheteursde telles solutions ça serait dommage queles brevets aillent aux htats-Lms ' » Etde lancer un appel aux laboratoires etscientifiques pour realiser dcs essais chniques qui « coûtent une fortune » mdispensables pour developper un marche
Résultats prometteursSi les essais in vitro sont assez nom
breux les essais terrains se mettenten place tomme est venu I expliquerMustapha Bern, de l 'Inra Centre Val deLoire de Nouzilly* « Lactivite biologiqueregenerative de cellules antimicrobienneanticoagulant, anti cancer antioxydant
Gestion du risque mycotoxinesLe groupe breton a fait de la lutte contre les mycotoxines son cheval de batailleen mettant notamment sur le marche en 2004 le MTX+ un mélange a based argile el d'algue pour une efficacité optimisée », explique Julia Lauram, responsable technique Olmix La societe a mis au point un nouveau type de distributionsous forme de semoulette (M M i S) afin de garantir I homogénéité du produit dansI aliment ou la ration (tout spécialement la ration mélangée pour les ruminants)Olmix a presente également lors de ces journees techniques un nouvel outil,le Myco Calculator, permettant d optimiser la dose de capteur nécessaire enfonction de la contamination selon le stade physiologique Elabore en part eullera destination des fabricants d'aliments cet outil de calcul est accessible sur uneplateforme privee ou l'utilisateur renseigne le type d analyse effectue (Elisa ouchromatographie), la nature de I aliment contamine et la contaminât on en mycotoxines relevée Loutil de calcul indique alors une recommandation de dosage,tenant compte de la sensibilité de I espèce e ble du stade physiologique et facteurs de toxicite entre les différentes mycotoxines meres et leurs metabolitesEnfin, Olmix met à disposition un guide mycotoxines indiquant le niveau d occurrence selon la zone géographique et la culture ainsi qu'une newsletter trimestnelle d informations sur les mycotoxines recensant les publications scientifiquesde façon résumée
Date : JUIL/AOUT 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.37-38Journaliste : Sarah Le Blé
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etc des polysacchandes sulfates issus demacroalgues (MSP pour marine sulfatedpolysacchandes) a pu être mise en évidencein vitro maîs les tests restent a prouver invivo » souligne Ic chercheur Les combinaisons de deux polysacchandes sontquant a elles tres prometteuses, maîs iln'existe a ce jour qu'une quinzaine d'cx-penences in vivo, « ce qui est assez peu »Ces essais, réalises en grande majoritésur I espèce porcine, ont néanmoins misen évidence des effets notables sur « lessignes cliniques la digestibihte dei, nutnments, la reduction des enterobactenes etI immunomodulatwn avec une reductionde l'infection du côlon » Des essais surcochettes, présentes aux IRP 2015 ontégalement permis de montrer l'âme
horation du transfert dc I immunitélactogene de la truie au porcelet « Lesperspectives consistent a évaluer la capa-cite des MSP a préserver I intégrité de labarriere intestinale en inhibant I adhésionet l'invasion de lepithelium intestinal parles bactéries enteropathogenes », annonceMustapha Bern, soulignant par ailleursque le savoir faire industriel de fractionnement des algues est tres important carles différentes fractions sont difficilement accessibles
Extraits algauxaux intérêts multiples
Le programme Ulvans mené parOlmix a vise (il s est termine en 2016)justement a industrialiser le process per
AlgolifeDans la continuité du projet Ulvans
Dans la continuité du projet Ulvans visant à initier une filière industrielle devalorisation des algues le projet Algolife approfondit la démarche et cherche aaméliorer les connaissances sur les macroalgues en particulier les différentesactivites biologiques et leur comb naison Démarre en septembre 2014 le projetest finance par BPI France et a été labeille par le Pole Mer Bretagne Atlant quell réunit un consortium breton constitue de quatre entreprises la cooperativeagricole Sica Saint Pol de Leon, Amadeite (societe du groupe Olmix), Diana SPFet Triballat Noyai , et deux partenaires académiques I Anses et la station biologique de Roscoff (CNRS)
mettant d'isoler les différentes fractionsMSP pour les utiliser en sante animaleet vegetale Le projet Mgolife qui vientprolonger celui d Ulvans \ isc quant alui a approfondir les connaissances surles différentes fractions et identifier lesactivites biologiques agissant sur toutesles espèces animales (lire aussi encadre) Les algues représentent en effet« une ressource inépuisable, a la croissancerapide et a I origine de 70 % de l'oxygènesur la terre » rappelle Pt Nv/vall eolien,responsable R&D Olmix et docteuren physiologie des algues Les extraitsalgaux présentent de nombreux intérêts(glucides vitamines, mineraux etc) etnotamment les polysacchandes solublesqui constituent la paroi cellulaire deI algue Les propriétés physicochimiqucset biologiques de ces MSP présentent desapplications potentielles dans I indus-trie pharmaceutique et biomédicale encosmétologie en agriculture ou commeadditifs pour lalimentation humaine etanimale « Les algues renferment égale-ment des metabolites secondaires intéres-sants, tels que les polyphenols ou steroides,maîs en plus faible quantite » souligne lachercheuse « II nous reste énormémentde choses a decouvrir sur les algues »,conclut-elle en se réjouissant
Sarah Le Ble
*Un partenariat de recherche entre le groupeOlmix et I unite mixte de recherches infect ologieet sante publique du centre Inra Val de Loire apermis d étudier in vitro un MSP afin de testersa capacite a inhiber la croissance des baclenes et stimuler la production de médiateurs deI immunité Le pouvoir mn biteur de la croissancebactérienne du MSP a ete observe sur un panelde 42 souches de bactéries pathogènes isoleesdi ectement d animaux d élevage ou de leur environnement Pasteure/la rn iltocida Msnheimiahaemolyfica Erystpelothnx rhusiopathiae Sfaphylococcus aureus Streptococcus suis sont plussens bles a I act on du MSP que Sa/mone/fa ou Ecolt De plus le MSP induisait une augmentationde la production de cytokmes des med ateursde la réponse immunitaire dans un systeme invitro de cellules epithehales intestinales porcinesdifférenciées indiquant une potentielle actionstimulatnce de I rnmumte intestinale par le MSP
Date : 22 / 23 JUIL 16
Périodicité : HebdomadaireOJD : 5086
Page de l'article : p.6
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OLMIX 8569468400507Tous droits réservés à l'éditeur
DISTINCTIONS
GRAND PRIX DES ENTREPRISES DE CROISSANCE 2016Olmix Group et Lou Légulice, les lauréats bretons
Organisé par le Ministere de l'Economie et des Finances et le Groupe Leaders League editeur du magazine Decideurs, le Grand Prix desEntreprises de Croissance décerne pour la troisieme fois le 29 juin, a pour but de mettre en lumiere les entreprises en plein essor.
Sont associes a cet evenement le MEDEF, laCGPME, CroissancePlus et Parrainer la crois-sance, la soiree s'est déroulée devant un parterrede plus de 400 dirigeants Transport, service,agroalimentaire, robotique, tourisme, 14 caté-gories dans ce palmarès, avec 3 lauréats parsous catégories en fonction du Chiffre d'affaires
Olmix GroupCatégorie GREENTECH & ENERGIES,
CA 20-100 M€La PME créée en 1995 est specialiste des solu-
tions naturelles a base d'algues pour l'agricultureet l'élevage L'entreprise de Brehan (56) compte400 salaries et est désormais presente dans
Hervé Balusson, Pdg d'Olmix Group
150 pays Olmix a ete retenue pour le Grand Prixdes Entreprises de Croissance pour la croissancede ses effectifs de 60% entre 2012 et 2015, les14 depôts de brevets, et l'intérêt societal de l'acti-vité recherche sur la sante, creation d'une ecoledédiée aux pratiques des algues
Herve BALUSSON,Presidentd'OlmixGroups'estdit « tres fier de recevoir ce prix qui recompensel'audace d'entreprendre Quand j'ai cree Olmix il y a20 ans au coeur du boccage breton, je n'imaginaispas devenir si vite l'un des leaders mondiaux dessolutions naturelles pour l'élevage Maîs ce succesest avant tout un succes collectif »
Lou-LéguliceCatégorie AGROALIMENTAIRE & BIO,
CA 5 - 20 M€La societe rennaise créée en 2009 est spé-
cialisée dans le conditionnement et la vente dechampignons de Paris frais pre-emballes, etconnue sous sa marque « Lou » Elle a ouvertune champignoniere a Poilley, au nord de l'Ille-et-Vilameen2015 L'entreprise a ete retenue pourle Grand Prix des Entreprises de Croissance,car 98 postes ont ete crées en CDI entre 2012et 2015 Son modele de developpement est axesur la passion du produit, et l'entreprise envisage20 M€ d'investissement dans les 24 prochains
GRANDS TROUPEAUX MAGAZINEDate : JUIL/AOUT 16Périodicité : MensuelPage de l'article : p.60-61
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OLMIX 1830568400504Tous droits réservés à l'éditeur
Y for a better life
olmjx.
OlmîxZA du Haut du Bois56580 Bréhanà 02 97 38 81 03contactcs'oimix.com
www.olmix.com
Laurain Julia,Responsable ServiceTechnique EuropeQ 06 82 90 05 64J ÎOJt aEEiVyuUMIA.LUMI
Toute la France
La production et la com-mercialisation de sul-
fate de fer et de sulfate
de cuivre constituent lemétier historique de lasociété Olmix. L'entre-
prise bénéficie de plu-sieurs sites industriels en
Europe : France (4 usines).Allemagne (I usine), Rou-manie (I usine), et Rus-sie (I usine). Les usinesintervenant dans le sec-
teur de l'alimentationanimale sont certifiéesGMP+, FAMI-QS ou ISO
22000, garantissant ainsi
à ses clients une qualité
irréprochable.
Aujourd'hui, ses com-
pétences se sont élar-
gies et elle commercia-lise des produits pour
limiter l'impact desmycotoxines. Il s'agit
du MT.X+ et du MMi.S.Olmix investit beaucoupdans la recherche sur
les algues et cherche àvaloriser ses composés
en alimentation animaleet dans le domaine de lanutraceutique.
Maritime
25 juillet 2016
Agrival. La collecte des algues vertes
devient un modèle
L’Ouest breton qui sert de modèle sur la gestion des algues vertes à des
représentants de Jersey, l’image en fera sourire quelques-uns. Et pourtant. Mardi
19 juillet, Agrival a accueilli à Douarnenez une délégation du Ministère de
l’Infrastructure et de l’Environnement de Jersey venue s’inspirer du système de
collecte d’algues proposé par la société de Plouénan. L’île anglo-normande est
confrontée à la verte invasion : 5000 tonnes ont été ramassées là-bas l’année
dernière.
L’équipage jersiais a donc fait le déplacement dans le Finistère pour découvrir la
nouvelle machine utilisée par Agrival. Développée pendant quatre ans, en
collaboration avec B2MH CONCEPT de Plouigneau, l’engin permet de récolter les
algues vertes avant qu’elles ne s’échouent. Un avantage indéniable pour le
traitement postérieur, puisqu’il n’y a quasiment plus de sable à filtrer. Et une
avancée technologique unique qui attire donc jusqu’à l’outre-manche ou du
moins, pour l’instant, la mi-Manche.
Maritime
25 juillet 2016
Agrival valorise les macro-algues depuis 2011
Agrival qui sert de modèle aujourd’hui donc, c’est tout sauf un hasard. Dès 2011,
l’entreprise s’est lancée dans la valorisation des macro-algues. Au-delà de la
récolte, sa spécialité, elle s’est entourée d’industriels bretons, dont Olmix qui
transforme le produit récolté, broyé et pressé par Agrival. Olmix en fait ensuite
des nutritifs pour les animaux et les végétaux. Le circuit est rôdé.
Evidemment, parler d’algues vertes en Bretagne, c’est risquer d’ouvrir une
discussion animée façon jour de marché dans un célèbre village gaulois. En
écoutant néanmoins André Edern, le directeur d’Agrival, on attendra peut-être
avant de mouliner de l’avant-bras. Si sa production repose sur les algues vertes
qui arrivent sur nos plages, il voit plus loin :
« Nous sommes comme les Bretons en général, nous espérons également que les
quantités d’algues vertes échouées diminuent. C’est pour cela que nous travaillons
à une culture de l’algue à terre, dans des bassins et sous des serres. Les futurs
plans anti-algues vertes prévoient une disparition des algues vertes en Bretagne
pour 2027. Nous serons alors en phase par rapport à ce que nous produisons à
terre ».
Réactions immunitaires chez les animaux et les végétaux
Car au de-là de la discussion sur la présence souvent invasive de l’algue verte, c’est
la question de ses qualités qui mérite d’être posée. « Comme les algues en
général, les algues vertes sont riches en sucres sulfatés (qui lorsqu’ils fermentent
donnent le fameux hydrogène sulfuré toxique). Or, ces sucres sulfatés
développent des réactions immunitaires chez les animaux et les végétaux.
Et l’homme ? « L’algue est un aliment reconnu en Asie, à qui l’on prête certaines
vertus. Chez Agrival, nous avons commencé à travailler dessus ». C’est notamment
le cas avec Agrolife, un consortium breton constitué de la PME Amadéite (Olmix),
de trois ETI – la coopérative agricole SICA Saint-Pol-de-Léon (Agrival est une filiale),
SPF Diana et Triballat Noyal – et deux partenaires académiques, l’ANSES et le
CNRS . « Notre objectif dans ce cadre est d’identifier et tester des molécules issues
des algues vertes, mais également des algues rouges et brunes, en nutrition et
nutrition-santé animale et humaine ». Et ainsi mettre une fois de plus en avant les
vertus des algues.
Julien Perez
Date : 01 JUIN 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.52-55Journaliste : Mustapha Berri /Pi Nyvall Collen
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Biotechnoloqie rn
Les algues vertes, l'alternativeaux antibiotiques qui stimulela réponse immunitaire
I es antibiotiques ont étélongtemps utilisés dans lesélevages comme facteurs
de croissance pour protéger lesanimaux contre les agents patho-gènes. Cependant, des directiveseuropéennes ont été adoptées envue de mettre en place des pro-ductions durables sans adjonctiond'antibiotiques ( I ) . Il est doncimportant de disposer de stratégiesprophylactiques alternatives effi-caces pour améliorer la résistancedes animaux aux infections.
FILIERE DU FUTURLa filière des algues marines
suscite un intérêt croissant depar la qualité nutritionnelle ct larichesse en molécules bioaetivesde ces organismes, eucaryotes pourla plupart et procaryotes dans lecas des cyanobactéries. Les alguespeuvent être soit unicellulaires(microalgues), soit multicellulaires(macroalgues). Ces dernières sontdivisées en trois lignées évolutives :les algues vertes, les algues rougeset les algues brunes. Leur diffé-rence d'évolution leurs confèreune très grande diversité, à la foisphénolypique - leur taille varie dcquèlques millimètres à 70 mètres -et métabolique.
Les macroalgues renferment unerichesse de molécules diverses etspécifiques. Du point de vue deleur composition, la plupart d'entreelles sont constituées de glucidesdits « pariétaux*1 » - essentiel-lement des polysaccharides -, deprotéines, de minéraux de natureinfiniment variée, de lipides,
*' Qui ferment leur enveloppe externe
Dans le cadre d'un
partenariat avec
le groupe Olmix, des
chercheurs de Mnra ont
montré qu'un extrait
d'algues vertes inhibe
in vitro la croissance
de bactéries pathogènes
et stimule la production
de médiateurs de
l'immunité par des
cellules épithéliales
intestinales.
Prometteurs, ces
résultats préliminaires
montrent qu'une telle
préparation pourrait
être utilisée dans
l'alimentation des
animaux d'élevage pour
améliorer leur robustesse
face aux infections et
ainsi réduire l'utilisation
des antibiotiques.
Mustapha Berri1
et Pi Nyvall eolien2
'UMR 1282 lifec! ologicet sante publique,Inra Universite rie tours,Nouzi y
20lmixBrerian
de vitamines et dc pigments. Lanature des polysaccharides sul-fatés marins (PSM) qui constituentles parois cellulaires varie selonla famille d'algues considérée.Ce sont majoritairement des algi-nates dans les algues brunes, descarraghénanes et des agars dansles algues rouges, et des ulvanesdans les algues vertes. Leur contri-bution s'étend entre 4 °/o et 76 °/odu poids sec (2).
La particularité des PSM résidedans leur complexité : ils peuventètre ramifiés, par opposition auxpolysaccharides linéaires commela cellulose. Ils sont constituésd'unités saccharidiques variées(acides uroniques, xylose, fucose),contrairement aux homo-poly-saccharides comme l'amidon,qui est constitué uniquementde glucose. De plus, ils peuventcontenir des glucides rares, durhamnose par exemple. Enfin,certains de leurs glucides peuventêtre sulfatés, une caractéristiqueessentielle pour leur activité bio-logique. L'ensemble de ces para-mètres indique une similitudephylogénique avec les polysaccha-rides du règne animal, l'héparinenotamment. Ce qui explique leursactivités biologiques uniques pourdes organismes photosynthétiques.Par ailleurs, les PSM présententune très grande variabilité defonctions et de structures selon lanature des glucides qui les com-posent, de la répétition des motifsoligosaccharidiques dans le poly-saccharide, de la nature de leursliaisons oligosaccharidiques, deleur niveau de ramification, deleur poids moléculaire ou encorede leur degré de sulfatation. Denombreux PSM ayant des activitésbiologiques distinctes peuvent ainsi
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Page de l'article : p.52-55Journaliste : Mustapha Berri /Pi Nyvall Collen
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«N Preparation de MSP,un extrait d'algues auxpropriétés antimicrobienneset immunomodulatrice
être trouvés dans les macroalgues.Des publications dc plus en plusnombreuses mettent en avant lespropriétés biologiques uniques de cespolysacchandes (ann-infectieuses,antioxydantes, antithrobiques,modulatnces de la réponse immu-nitaire ), qui trouvent dcs applica-tions dans les domaines de la santéanimale, végétale et humaine (3).
UN RSM À LESSAIDans le cadre d'un partenariat
de recherche entre le groupeOlmix et l'Inra Centre Val deLoire, un PSM de faible poidsmolécula i re A été p répa ré apartir de l'algue verte Viva armo-ricana, récoltée en Bretagne.Cet extrait, sobrement nommé« MSP » - pour Marine SulfatedPolysacchandes, la version anglo-phone de PSM -, a eté testé invitro pour évaluer son activitéantimicrobienne vis-à-vis d'unlarge panel dc souches d'agentspathogènes isolés chez des ani-maux d'élevage. Par ailleurs, las l imuld t ion des médialeurs dela réponse immunitaire au niveauintestinal de l'hôte a ete évaluéeen utilisant des cellules IFEC I*2,une lignée cellulaire épithehaleintestinale porcine (4) Utilisécomme additif alimentaire, Ic MSPpourrait constituer une nouvellestratégie prophylactique pour
*2 Intestinal Porcine Lpithdial Ce/ft
améliorer la santé des animauxd'élevage et permettre ainsi dereduire l'utilisation d'antibiotiques,face auxquels les agents patho-gènes opposent de plus en plusde résistance.
Des algues vertes du genre Ulvasp. ont été collectées sur la plagebretonne de Plestm-les-Greves,
en juin 2012. L'extrait initial deMSP contenait 30,6 °/o dc cendrescorrespondant a la matiere miné-rale et 69,4 D/o de matière organi-que, composee principalementde carbohydnites et de protéines.Une etape d'ultraflltration, visantà éliminer les sels, a permis d'amé-liorer la teneur en sucres, dont
Composition
Globale (%)
Cendres
Sucres neutres
Protéines
Acides uroniques
Groupes sulfates
Sucres (%)
Arabmose
Galactose
Glucose
Xylose
Manose
Rhamnose
Acide glucuronique
Composition élémentaire (%)
er H[ N
ori
Poids moléculairePm (Da)
Mn (Da)
lp(Mw/Mn)
Extrait brut MSP •
30,6 ± 0,1
11,6 ± 1,6
7,3 ± 1,1
12,2 ±3,5
3,6 ± 1,5
n.d.
n?d.
n.d.
n.d.n.d.n.d.n.d.
20,58+ 0,03
4,44 ± 0,02
1,62 ±0,11
39,06 ± 0,10
3,69 ± 0,03
n.d.
n.d.,
n.d.
Composition de l'extrait MSPtes valeurs sont expriméesen % du poids sec
Pm poids moléculaire en masse ,Da Dalton ,Pn • poids moléculaire en fonctiondu nombre de chaînes ,Ip (=Pm/Pn) indice de polydispercite,donne un aperçu de l'hétérogénéitéd'un échantil lon dont toutesles molecules ont la même taille
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Sensibilité des bactenesau MSP évaluée parles valeurs de la GMI
Numero
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Souches
Pasteurella multocida subsp septica
P multocida subsp gallicida
Manheimia hœmolytica
P multocida
P multocida subsp multocida
M hœmolytica
Erysipelothrix rhusiopathiae
Staphy/ococcus aureus
5 aureus
S aureus
5 aureus
Streptococcus suis
Enteroccocus cecorum
Staphylococcus chromogenes
Streptococcus dysgalactia;
S dysgalactice
S dysgalactiœ
S dysgalactia;
Corynebactenum bovis
Trueperel/a pyogenes
Bordetella bronchiseptica
Listeria monocytogenes
L monocytogenes
L monocytogenes
Streptococcus ubens
S ubens
Klebsiella pneumoniae
Serratia morcescens
Salmonella ssr Entent/dis
S ser Typhimunum
S serHadar
S ser tnf arius
S serVirchow
Escherichia coll 02
E coll Or
E coll CS31A
E coll K99
E coll K85
E coll Fl 7
E coll K88 lf 4)
E coll 078K80
E coll 078K80
GMI (mg/mL)
0156
0391
0391
I 56
3,125
3,125
3,125
3125
3,125
3125
3125
625
25
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^ _ ! ° L l>50
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F >50
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I inalyse a montre la presence deresidus de rhamnose, de xylosed acide glucuroniquc, ainsi quedc groupes sulfates une carac-téristique des polysacchandesisoles des algues vertes ulvanes(tableau p 51)
MSP INHIBELA CROISSANCEDES BACTERIESPATHOGENES .
lactivite antimicrobicnnc dcI extrait MSP a ete étudiée contre42 souches bactériennes Gram-posirives et Gram négatives (tableauci-contre) isolees a partir de prèlevements biologiques d animauxd élevage infectes entre 2007 et2014 dans les regions Centre,Bretagne et pays de Loire (4) Cetteactivite a ete déterminée par unsysteme d inoculation multipomt- dans de la gélose et a différentesconcentrations - qui permettait detester ?0 souches en même tempsLa sensibilité des bactéries dI extrait a, elle, ete évaluée par ladétermination de la concentrationminimale inhibitnce (CMT), définiecomme la concentration la plusfaible nécessaire pour inhibertotalement la croissance des micro-organismes testes apres 24 heuresd incubation
I es resultats obtenus dans cetteetude ont révèle que le MSP estcapable d inhiber sélectivement lacroissance des micro-organismestestes avec des valeurs de CMIvariant de O 156 a 50 mg/ml(tableau p 51) Les bactenes Grampositives tout comme les bactenesGram-negatives ont ete sensiblesa I action du polysacchandePasteurella multocida Staphy-lococcus aureus, Mannheimiahœmolytica Erysipelothrvc rhusiopathiœ Streptococcus suis et lessouches d Enterococcus cecorumse sont révélées etre les bactenesles plus sensibles a I expositionau MSP Laction de ce dernier estcependant différente entre desespèces appartenant au même genrebactcncn Streptococcus chromogenes, S ubens et S dysglacttœ ysont en effet moins sensibles queS suis Par ailleurs le MSP sembleprésenter une activite antibacte-nenne limitée vis a vis des bactenesdes genres Salmondla et listeriaainsi que d Escherichia coll
AI inverse les resultats obtenusin vitro dans cette etude montrentque le MSP inhibe la croissance
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•""•'"e f̂nTNFa
IL1a
IL8
CCL20
IL6
ILIa
IL12p40
TGFp
PPARY
IL12p35
moCCL25
CCL28
TLR2
TLR4
^^Mf~J™8™l>TCgîe!*i'Spressîon
82,63 ± 1 5 7 9
22 96 ±3,1 6
313,53 ±47 54
159,44 + 4252
30,58 ± 7,03
4,92 ± 1,63
3 88 ± 0,66
4,83 ± 0,66
3,71 ± 0,78
4,19 ± 0,63
2,54 ± 0,61
6,20 ± 2,47
3,24+ 1,11
11,29 ± 1,66
3,24 ± 0,54
"**** ISignîffcatMtê "
P < 0,01
P < 0,01
P < 0,01
P < 0,01
P < 0,01
P < 0,01
P < 0,01
P < 0,01
P < 001
NS
NS
NS
NS
P < 0,01
NS
Stimulation in vitro
de l'expression
des médiateurs de
l'immunité intestinale
d'agents pathogènes responsablesde troubles respiratoires, digestifset de la reproduction des animauxde rente conduisant tres fréquem-ment a des pertes economiquesdans les élevages (5) Le méca-nisme exact de cette activite anti-bactcnenne reste cependant encoreinconnu D autres etudes sont,par conséquent, nécessaires pourclarifier l'action du MSP
... ET STIMULEL'EXPRESSION DESMEDIATEURS DE LAREPONSE IMMUNITAIREPAR DES CELLULESINTESTINALES
Lactivite biologique de ce PSMmacroalgal a également ete étudiéeen testant sa capacite a stimulerla réponse immunitaire de l'hôte,a I aide d un systeme in vitrode cellules epithclialcs polariséesd intestin de port (IPtCl) Apres4 heures de mise en contact de cescellules avec I, 0,1 et O OI mg/mlde MSP, k quantification relativede I expression de IARN messager(ARNm) d'un panel dc médiateursdc la réponse immunitaire a eteanalysée par RT-qPCR Le traite-ment des cellules polarisées IFEC Iavec MSP induit la regulationdcs ARNm d'une large gamme dccytokincs telles que l'intcrlcukmcla (IL la), IL I p, H.6, IL8 et le TNFa(tableau ci-dessus) Ces resultatssuggèrent que MSP pourraitactiver les cellules épithehalesintestinales pour que celles-ci
produisent des cytokmes de laréponse immunitaire a mediationcellulaire, lesquelles vont initier etamplifier les reponses immunitairesprotectrices de l'hôte et reguler ainsiI immunité mucosale contre lesagents pathogènes intestinaux (6)Par ailleurs, I expression de lachirmokine CCL20 (MIP3a) - dontI interaction avec son récepteur,CCR6, est impliquée dans le recru-tement dc cellules dendntiqucsdes cellules B et T, et dans la regulation de I immunité intestinale al'homeostasie ou dans des Lundilions inflammatoires (7) estégalement fortement régulée parle MSP Celui ci induit égalementune accumulation de I ARNm deTGFfî suggérant que cet extraitpourrait participer efficacementa la réponse immunitaire humo-rale a immunoglobuhnes A etau processus anti-inflammatoiredans I intestin (8) Le MSP stimuleaussi I expression de I ARNm dePPARy, un facteur de transcriptionimplique a la fois dans I inhibiton de I expression des cytokmesinflammatoires et la différenciationdes cellules du systeme immuni-taire vers dcs phenotypes anti-mflammatoircs [9) Ces resultatsin vitro sont comparables a ceuxd etudes précédentes qui ont montreque les polysacchandcs sulfatesdérives d algues ont une activiteimmunomodulatnce capable dcstimuler la réponse immunitaireet de contrôler le processus inflam-matoire (10) Cependant, le récep-teur reconnu par cet extrait sur la
cellule epithehale intestinale ainsique le mécanisme d'action restentencore a decouvrir.
LA FIN DESANTIBIOTIQUES ?
L'ensemble des resultats dc I etudede I Inra montre que I extrait d algueverte riche en polysacchandcssulfates a une activite contre dcsagents pathogènes bactériensrencontres dans les élevagesII a aussi la capacite de stimuler,in vitro, l'expression des cytokmesimpliquées dans I activatioii, lerecrutement et la migration deslymphocytes et des cellules den-dntiques pour moduler la réponseimmunitaire Cet extrait pourraitdonc etre utilise dans l'ahmenta-tion des animaux d élevage pourinhiber la croissance de certainesbactéries pathogènes et stimuler laréponse immunitaire dcs animauxhôtes Tres prometteurs, ces resultats rn vitro préliminaires doiventcependant etre confirmes par desessais in vivo, directement surI animal cible Ceci permettra des'assurer que I administration deces extraits algaux par voie oraleproduira des effets bénéfiques, sansperturbation du fonctionnementnormal du tube digestif, en garan-tissant une croissance normale desanimaux et leur bien-être Dc tellesmethodes d'appoint pourraientreduire I incidence de situationsnécessitant des approches théra-peutiques, donc, potentiellement,I usage d antibiotiques. •
(1) Reglement (CE) n° 1831/2003 du Parlement
europeen et du Cense I du 22 septembre 2003
re stif aux add tifs destines a I al mentation
des an maux
tmyurt com/CE add al™ anim2003
(2) Lahaye M Rob e A (2007)
S/omocromo/ecu/es 8 1765-74
(3) Rioux LE cf al (2007) Carbohydrate
fWymei569 530 7
(4) Be MetalQmeiJAppiPhyail
do 10100WOB11 0160822 7
(5) Economou V Gausia P (2015) Infect on and
Drug Résistances 49 61
(6)05waldlP(2006)l/ctto37 35968
(7) W ll anis IR (2006] Arm WV/todSo 1072 52 61
(8) Stavnezer J fang J (2009) I Immuno! 182,5-7
(9) Tyagi S ct of (2011) J Atlv Pharm Techno!
fies 2 23640
(10) Chen D st al (2008) Rirmirerva
Med SO 177 183
Date : 18 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Antoine Irrien
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Station biologique de Roscoff, relais d'une traditionReconnue au niveau national et européen, la Station biologique de Roscoff (SBR) va construireun complexe de 2,3 hectares. Retour sur un lieu de recherches unique en son genre.
20 août 1872Henri de Lacaze-Duthiers, titulairede la chaire de Zoologie de la Sorbonne, a Paris, fonde la Station biolo-gique de Roscoff (SBR) En y créantle laboratoire de Zoologie expérimen-tale, il veut faire rayonner la sciencefrançaise
1881La construction du vivier est termi-née La reserve d eau de mer presente encore aujourd hui sur la plagedevant la station, s'élève a 1 100 m3
De 1901 à 1920Apres la mort d Henri de Lacaze-Du-thiers en 1901, Yves Delage prend sasuccession ll contribue a plusieursagrandissements dont l'aile nord dulaboratoire A l'intérieur, plus de vingt-trois laboratoires individuels modernes sont installes Cest en 1909que la station prend le nom de Sta-tion biologique de Roscoff
De 1921 a 1946Charles Perez alors nouveau direc-teur fait construire un aquarium pubhc Le 27 mai 1946, son successeurGeorges Teissier cree un laboratoiredu CNRS appelé Centre detudesd océanographie et de biologie ma-rine L'océanographie vient s ajoutera lexpertise en biologie marine déjàdétenue par la SBR Elle fixe aussi ledébut a Roscoff des recherches surles mécanismes océaniques
De 1971 à 1981Longtemps restée station de terrainpour laccueil tempoiaire de scienti
rt*if i Ai
En pres de 150 ans la S a'ioi b/oloyiut e -~fe Roscoff a bien évolue
fiques du monde entier, la SBR ac-cueille des chercheurs residentspermanents Chacune se spécialisedans un domaine de recherche spé-cifique
1985Pendant le nouveau mandat de PierreLasserre la station devient une ecoleinterne de I universite Pierre et Mane-Curie (UPMC) et un observatoiredes sciences de I univers du Centrenational de la recherche scientifique
(CNRS)
De 1993 à 2003Andre Toulmond rénove la plupartdes batiments La SBR devient alorsun veritable campus, accueillant presde 200 chercheurs, ingénieurs ettechniciens
Depuis 2004Bernard Kloareg est directeur Aujourd hui, la station accueille 270 étu-diants en licence et master Environ
350 étudiants viennent égalementchaque annee du monde entier EnEurope la SBR a réussi a s'imposerdans le domaine de l'écologie et dela biologie marine La recherche quiy est faite contribue notamment a lacreation d entreprises spécialiséesen biotechnologies Lacquisition dusite du Laber confirme la construc-tion du projet Blue Valley (lire ci des-sous)
Antoine IRRIEN
Le site du Laber a des allures de futur technopôleDeux questions à
Bernard Kloareg directeurde la SBR de Roscoffet Andre Toulmond, ex directeurde la station de 1993 a 2003
Qu'est ce que la Blue Valley ?Cela fait plus de vingt ans quon ypense A l'origine de ce complexede 23 hectares le CNRS I UPMCles collectivites territoriales des ban-ques et des entreprises C'est un sitea deux aspects ll s'agit d abord d unlieu physique qui nous permettrad affiner notre qualite de rechercheen termes dequipements ll s agitégalement d'être au centre d'unmaillage territorial, composee d'en-treprises évoluant dans le domaine
Andre Toulmond et Bernard Kloareg, respectivement ex-directeur et directeurde la Station biologique de Roscoff
des biotechnologies On pense notamment a Olmix, qui propose dessolutions naturelles a base d algues
marine pour l'hygiène, la nutrition etla sante des plantes des animaux etdes humains
Quel lien avec les acteurslocaux ?
Les investissements des collectivites,et notamment du Fonds europeende developpement economique re-gional (Feder) ont démarre dansles annees 1990 Lopinion des col-lectivites locales a change a notreégard La Sica de Saint Pol de Leonrecherche plus de collaboration Lespaysans leonards, qui se servent desalgues comme engrais depuis desgénérations veulent mettre en oeuvreune application plus sophistiquée abase de molecules
Recueilli parA I.
Date : 16 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 203298
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Écologie. L'océan, une formidablesource d'énergie
L'entreprise Algosource cree des micro algues a partir de dechets de type C02 pouren faire des complements alimentaires ou encore des cosmetiques
Au Quai des Sciences, scientifiqueset entreprises présentent les innovations de demain en faveur de Penvironnement Au pôle « agir », cesont les questions de l'énergiepropre et de l'utilisation des alguesqui sont notamment abordées
De nouvelles technologiesDans les oceans, une des stars desenergies renouvelables, Peolienne,commence a se faire une place Flottante en mer, elle est en cours dedeveloppement en France « D'ici lafm de l'année, on saura s'il y enaura au sud de l'île de Croix,témoigne Philippe Perves dugroupe DONS Si c'est le cas, plusieurs pieces seront assemblées aBrest» L'autre source d'énergie endevenir est sa sœur Phydrolienne« C'est une sorte d'eolienne maîssous l'eau et qui cree de l'énergiegrâce aux courants marins, décritun salarie de la PME Sebella, fabricante d'hydroliennes C'est plus
dur a installer que Peolienne maîsles avantages c'est que ca ne sevoit pas et qu'on peut prévoir lescourants, donc les quantites d'energies produites »Pour limiter la pollution marine,des solutions aussi existent desbateaux naviguant grâce a descerfs volants ou encore des pemtures de navires non polluantes
La magie des alguesMaîs la solution phare du pôle pourpréserver l'environnement est etonnamment l'algue Entre Algosource, qui recycle certainseffluents industriels (C02, nitrate,phosphates ) en micro algues puisen cosmetiques ou complements alimentaires et Olmix, qui fabrique dela nourriture pour animaux,humains et plantes a base d'algue,l'algue est LA nouvelle ressourcetendance et ecologique Ces vegetaux jonchant les plages sont finalement pleins de surprises
FLASH INFOS ECONOMIE EDITIONBRETAGNE/PAYS DE LA LOIRE Date : 11 JUIL 16Pays : FrancePériodicité : Quotidien
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56 / BIOTECHNOLOGIES : Le Grand Prix des entreprises de croissance remis àOlmix
La société OLMIX/ T : 02.97.28.10.10, à Bréhan, est spécialiste des solutions naturelles algo-sourcées. La société morbihannaise a reçu le Grand prix des entreprises de croissance. CeGrand Prix est organisé parle MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES/T : 01.40.04.04.04et par le groupe Leaders League, www.olmix.com/fr
http://www.breizh-info.com/2016/07/10/46257/brehan-56-olmix-group-laureat-grand-prix-entreprises-de-croissance
10 Juillet 2016
Bréhan (56). Olmix-Group, Lauréat du
Grand Prix des Entreprises de Croissance
10/07/2016 – 07H00 Bréhan (Breizh-info.com) – Olmix Group a reçu mercredi 29 juin le Grand Prix
des Entreprises de Croissance dans la catégorie Greentech et Énergies (CA 20-100M€) au Pavillon
d’Armenonville à Paris.
Organisé par le Ministère de l’Économie et des Finances et le Groupe Leaders League, le Grand Prix des
Entreprises de Croissance décerné pour la troisième fois a pour but de récompenser et de mettre la
lumière sur des entreprises françaises en fort développement.
L’ambition de cet événement est double : apporter une reconnaissance publique aux champions de
l’économie et contribuer à l’émergence d’entreprises de taille intermédiaire en France. Etaient
associés à cette évènement le MEDEF, la CGPME, CroissancePlus et Parrainer la croissance.
Hervé Balusson, Président d’Olmix Group, a reçu le Grand Prix des Entreprises de Croissance devant un
parterre de 400 chefs d’entreprise, les partenaires et membres du jury. Hervé Balusson s’est dit «très
fier de recevoir ce prix qui récompense l’audace d’entreprendre. Quand j’ai créé Olmix il y a 20 ans au
cœur du boccage breton, je n’imaginais pas devenir si vite l’un des leaders mondiaux des solutions
naturelles pour l’élevage. Mais ce succès est avant tout un succès collectif, construit jour après jour
avec les hommes et les femmes de l’entreprise et je tiens particulièrement à les associer à ce prix. Il faut
une équipe soudée et engagée pour que nos entreprises avancent.»
http://www.breizh-info.com/2016/07/10/46257/brehan-56-olmix-group-laureat-grand-prix-entreprises-de-croissance
10 Juillet 2016
Olmix Group, expert des biotechnologies marines, développe des produits à base d’algues et d’argiles
pour la nutrition et la santé animale, végétale et humaine, proposant ainsi des alternatives concrètes
aux additifs chimiques, aux phytosanitaires et aux antibiotiques. Leader dans le développement de
l’économie bleue en Bretagne, Olmix Group a créé en septembre 2015 la Breizh Algae School, premier
centre de formation dédié aux algues et à leurs applications pratiques.
Olmix était par ailleurs partie prenante en 2014, dans le rachat de l’entreprise Tilly-Sabco de
Guerlesquin. Mais depuis novembre 2015, c’est terminé, la CCI de Morlaix ayant racheté les parts de la
société qui, selon Jean-Paul Chapalain son président, n’allait pas assez vite pour produire son poulet
aux antibiotiques. La société Tilly-Sabco est à nouveau en péril depuis, le président du directoire et
actionnaire de la société, Idriss Mohammed (Ms Foods) faisant preuve d’une absence regrettée par les
salariés (nous n’avons pas pu en savoir plus à ce sujet, Corinne Nicole, déléguée du personnel chez Tilly
et par ailleurs Conseiller Départemental du Finistère, n’ayant jamais répondu à nos sollicitations). La
production n’est d’ailleurs pas au niveau de ce qui avait été promis par ce membre de la société MS
Foods, société sur laquelle nous avions émis de larges doutes dès la promesse de rachat ; des doutes
confirmés par une longue enquête du Télégramme à ce sujet. Des doutes qui n’ont jamais semblé
inquiéter ou faire changer de stratégie la CCI de Morlaix, très discrète depuis le début par rapport à
cette société « halal » basée en Angleterre …
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source
d’origine
Date : 07 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
Page de l'article : p.9
Page 1/1
OLMIX 7202158400524Tous droits réservés à l'éditeur
-»Olmix
L'expert des biotechnologiesmarines vient de recevoirle Grand prix des entreprises
de croissance dans la caté-gorie Greentech et énergies,organisé par le ministère del'Economie et des Financeset le groupe Leaders League.Implanté à Bréhan (56), legroupe Olmix, dirigé parHervé Balusson, développedes produits à base d'algueset d'argiles pour la nutritionet la santé animale, végétaleet humaine.
Date : JUIL/AOUT 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.7
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OLMIX 6780058400505Tous droits réservés à l'éditeur
VIEDUMEDEF
UNIVERSITÉ JULES VERNEetNtmu.
Co-organisée par une Union desentreprises de Loire-Atlantique composéede 35 Clubs et réseaux d'entreprises,l'Université Jules Verne 2016 vouspropose une nouvelle réflexion autour dela question : « Aujourd'hui, c'est QUI lepatron ? ». Volontairement provocatrice,cette interrogation concerne tous lesdirigeants en termes de management,d'organisation, de croissance. Le 7 juillet.. , _, l'Université Jules Verne vouspermettra de partager des expérienceset de vous donner de nouvelles clés pourfaire avancer votre entreprise mais aussivous-même.
LES INTERVENANTS DES PLÉNIÈRES
Edith CressonAncienne
Premier ministre
Pascal KopheDirecteur musical
delONPL
Hervé BalussonP-dgOlmix
Mathieu DetchessaharProfesseur de management
(Universite de Nantes)
Général PatrickDutartre
Ancien commandantde la Patrouille de France
Didier Reinach
Conférencier formateurcoach de direction et expert
en leadership
Pascal PerriEconomiste dirigeant
fondateur du Cabinet PNCEconomies, membre du talk
Les grandes gueules de RMC
Emmanuel Jaffelin
Philosophe
Informationset inscriptions
David ROUÉTél. 02 40 20 40 25
Inscriptions:
NOS PARTENAIRES ET MÉDI AS 2016
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PROGRAMME :
8 h ACCUEIL CAFÉ9 h PLÉNIÈRE D'OUVERTURE• "Patrons, dirigeants, chefs
bouscules maîs toujours debout7"Avec Edith Cresson Pascal Rophe HerveBalusson et le General Patrick DutartreAnimée par Pascal Perri econom ste membredu talk Les grandes gueules de RMC
ll h TABLES RONDES• "Le digital, nouveau patronde la relation client 'Avec Khadija Nemr Oliv erdeMangnanMichel Giraud Matthieu Aubusson JeromeMarguerite Vincent Roux et Mar e FranceBurgaudAnimée par Canne Rocharri
•'Sexismeet puuvuit uiAvec Edith CressonAnimée par Eric Warin
mal dominant'"
• 'Comment manager son patron7"Avec Armel Cus n GogatAnimée par Jean MarcJannelloet Stephane Bruel
U h DEJEUNER, ANIMATIONS(segway drones min montgolfières paletsmoiki simulateurs de conduite massagecardiaque )
14 h 30 TABLES RONDES• "Dirigeant dérangeant
Patron au service de ses salaries"Avec Philippe de ClervilleEdouard Chambon et Pascal LebertAnimée par Mathieu Tanguy
• 'PME ET ETt patrimoniale et familiale,qui est vraiment le patron7"Avec Miruna Radu Lefebre Valer e DenisJulien Burgaud et Philippe QuelennecAnimée par Benoit Roch
• "L Uberisation face a I experience oui serale patron7'Avec Maxime Delauney Anais V vionCyrille Corlay Marie DelaruelleAnimée par Jean SebastenGrapperonCibois Frederic Aumon Geoffrey BurrowsDam en Durrleman et Camille P et
16 h TABLES RONDES• "Moi Patron ' Une nouvelle dynamique
d'entreprise pour se sentir légitime"Avec Jean Luc Castro et Nicolas JeanieanAnimée par Jean Huges Weise
• " L'implication des salariesa la gouvernance de l'entreprise commeI acteur de performanceAvec Vincent Roquebert Pierre VoilletHubert de Boisredon An-nee par AnneBlanche et Geoffrey Nguyen Virgin e Loion
• ' Patron ailleurs comment font-ils,s l'étranger"Avec Benoit Van OsselOlga Kapitska a Jean Pierre SimonAnimée par David Gerard
17 h 30 PLENIERE DE CLÔTURE• "Serais-je encore patron demain?"
Avec Emmanuel Jaffelm MathieuDetchessahar et Didier ReinachAnimée par Pascal Perriéconomiste membre du talk Les grandesgueules sur RMC
19 K COCKTAIL
21H DIFFUSION DU MATCH DE L'EURO
Date : 07 JUIL/07 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
Page de l'article : p.14Journaliste : Giulietta Gamberini
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OLMIX 2867058400507Tous droits réservés à l'éditeur
FOCUS @ LA MER, TERRE D'ENTREPRENEUR
Consommées comme « legumes » en Asie depuis des siècles, les algues suscitent une attention croissantede la part des industriels occidentaux, notamment dans les secteurs agroalimentaire, cosmetique etpharmaceutique En France, leur production ne parvient pas à satisfaire l'ensemble de la demande.
Les algues, à la conquête de l'OuestPARGIULIETTAGAMBERINI
t ©GiuGamberim
Certains les appellentdéjà « l'or vert ».Ingrédient incontour-nable dans l'alimen-tation traditionnellede nombreux paysasiatiques, les alguesont été, depuis quèl-
ques décennies, « découvertes » par l'Oc-cident en raison de leur concentration enmolécules aux propriétés intéressantespour plusieurs secteurs industriels. Si leurapport dans la fabrication de gélifiants,stabilisants et épaississants pour lessecteurs agroalimentaire, cosmétique etpharmaceutique est le premier à avoir étéexploité, leur concentration en protéines,antioxydants, vitamines, tensio-actifs etautres nutriments en font des matièrespremières de plus en plus recherchées.
UNE PANACÉE POURLINDUSTRIE DE DEMAINLes microalgues notamment, à savoir cesalgues microscopiques qui évoluent dufond à la surface de l'eau, dont les plusconnues sont la spiruline et la chlorelle,semblent pouvoir résoudre tous les défisde l'industrie de demain : de la produc-tion d'énergie propre - elles peuvent êtretransformées en biocarburant -, à la faimdans le monde - la FAO et l'Unicef s'yintéressent de près pour leurs proprié-tés nutritives comme d'enrichissementdes sols agricoles. Leur culture étantintégralement biologique et permettantune séquestration du CO2, elles pour-raient aussi contribuer à la lutte contrele réchauffement climatique.Face à ce potentiel, la France s'y met doncaussi. Globalement, plus de 1600 emploissont consacrés à l'exploitation d'algues
dans l'Hexagone, avec pres de So entre-prises en production et transformation,surtout en Bretagne, pour une valeur esti-mée à 424 millions d'euros, apprend-onsur le site du projet de recherche Idealg.La compétence française dans l'utilisationdes extraits d'algues pour les produits
cosmétiques est reconnue mondialement.Et deux entreprises américaines spéciali-sées dans l'extraction et la commercialisa-tion de gélifiants, stabilisants et épaissis-sants, Cargill et DuPont, sont notammentinstallées en Bretagne, où l'Agence régio-nale de développement et d'innovation ad'ailleurs identifié les algues comme unefilière d'avenir.DÉVELOPPER LA CULTUREDE CES PÉPITES NATURELLESL'or vert stimule d'ailleurs la créativitéde jeunes innovateurs, tels les fondateursd'Algama, startup tout juste sélectionnéepour intégrer le premier incubateur pari-sien de la food-tech, Smart Food Paris.Elle espère faciliter l'accès à ces joyauxnutritifs que sont les microalgues, notam-ment dans les pays occidentaux où ellesne répondent pas au goût commun, enles intégrant à des produits de consom-mation courante comme l'eau ou lessauces. Dans la même veine disruptive,à Saint-Malo, une autre entreprise, Algo-pack, propose de substituer le plastiquepar une matière rigide fabriquée à 100 %à partir d'algues, compostable en fin devie. Le groupe Olmix étudie pour sa part,depuis 2012, l'intégration des algues dansla nutrition et santé végétale, animalecomme humaine.Ainsi, bien que la consommation alimen-taire d'algues en tant que « légumes »reste encore très marginale en France- alors qu'elle absorbe 75 % de la pro-duction mondiale -, la demande interne,venant pour trois quarts de l'industrieagroalimentaire et chimique, n'est passatisfaite par l'offre. La France, qui, àl'échelle européenne, constitue pourtant
Date : 07 JUIL/07 SEPT 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
Page de l'article : p.14Journaliste : Giulietta Gamberini
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le deuxième pays producteur après laNorvège, ne met sur le marché que90000 tonnes de macroalgues fraîches paran, contre quelque 14 millions au niveaumondial - venant surtout de Chine, Indo-nésie, Philippines, Corée et Japon.L'équivalent de 55000 tonnes d'alguesfraîches supplémentaires doit donc êtreimporté chaque année, principalement àpartir du Chili et des Philippines, calculeIdealg. Un écart entre offre et demandedû essentiellement à la structure de laproduction française, dont la quasi-tota-lité est issue de la récolte de populationsnaturelles, alors que les algues cultivéesne représentent que quèlques centainesde tonnes. Au niveau mondial, les propor-tions sont inversées : 90 % des algues sontissues de l'aquaculture. Ce qui a poussé larégion Bretagne à prôner, dans le cadredu programme Breizh'Alg, de développerleur culture.
LA RECHERCHE FRANÇAISEEN POINTE SUR LA SPIRULINEQuant aux microalgues, la filière étantencore peu structurée, les chiffresrestent peu fiables, souligne AlvynSeverien d'Algama, vice-président del'association professionnelle du secteur,France Microalgues. Selon Idealg, laFrance est toutefois le seul pays euro-péen, avec la Hongrie, à produire de laspiruline - qui vient à 50 % des États-unis, et « la recherche française dans cedomaine est très développée », ajoute AlvynSeverien. Au niveau mondial, la produc-tion annuelle globale de ce produit deniche - estimée autour des 10000 tonnespar an - ne cesse d'augmenter régulière-ment depuis les années 1990. •
Au niveaumondial, 90 %
de la productiond'algues sont
Issus del'aquaculture.
En France,cette culture
ne représenteque quèlques
tonnese ISTOCK
Date : 08 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4794
Journaliste : Maëva Dano /Yann Clochard
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Pays de PontivyAgroalimentaire breton > Olmix tente de fédérer les forces industrielles de la région
La Chine, booster de notre économie ?Conquérir la Chine pourbooster ['agroalimentaire,en panne, de la région Bre-tagne C'est l'idée insuffléepar la societé Olmix quitente de fédérer les forceseconomiques du paysautour d'un vaste projetde conquête du marchéasiatique .
La Chine doit devenir l'undes partenaiies privilégiesde l'agioalimentaire bie-ton C'est en tout cas ce quecroît dur comme fer HervéBalusson, le fondateur etprésident-directeur générald'Olmix Group, societe spe-cialiste des solutions natu-relles algo-sourcees baséea Brchan, se donnant pourambition de contribuer anourrir durablement 9 mil-liards d'hommes en 2050...grâce aux algues !
La Chine sensible à lasécurité alimentaire
Partie de rien il y a vingtans, la PME est désormaispresente dans 150 paysPai mi eux. la Chine, quilui a d'ailleuis valu de re-cevoii le Pi ix d'excellenceBretagne-Chine en 2013 IIfaut dire que les solutionsnaturelles Made in Bre-tagne, élaborées à partir desressources naturelles renou-velable que sont les algues,en collaboration avec descentres de recherches Bre-tons de renommée interna-tionale (UEO, UBS, CNRSRoscoff ), correspondentaux enjeux du marche mon-dial et notamment chinois,a savoir la productivite et lasécurité alimentaire
Booster les relationssino-bretonnes
Aussi, fort de son succescommercial en Chine, Ol-mix, partenaire de la Bank
Soutenu par Paul Ansehn, Herve Balusson, PDG d'Olmix, souhaite que {'agroalimentaire bretonse tourne davantage vers la Chine.
of China depuis bien des an- verte », malgrè une « poli- rèze »> aJ°ute avec humourtique toujours plus pousséenées, a invité, au siège d'Ol-
mix, les plus grands noms del'industrie agroalimentairebretonne L'idée '> Échangeravec le directeur France del'un des plus puissants eta-blissements financiers : le 2e
en Chine, le 4e au monde .Rien que ça '
L'objectif de cette ren-contre est simple : « Fairemonter en puissance les re-lations entre la Bretagne etla Chine ». explique en pré-lude Herve Balusson Car,il en est sûr . « La Chine,c'est 20 % dc la populationmondiale, mai seulement9 % des terres cultivables.Ce pays offre donc desperspectives, dcs oppor-tunités de développementincroyables. »
« Participerà la transitionde l'industrie »
Dans un Français presqueparfait, Phan Nhay, direc-teur France de la Bank ofChina, confirme « Notrepays cst en passe d'entrerdans une nouvelle phasedc developpement. » Moinsd'exportations, « pour da-vantage de consomma-tion intérieure » , le toutpour une economie « plus
l'ancien maire de Ploermel.de l'urbanisation » C'estpourquoi, « la Bretagne, larégion agricole la plus im-portante de France, peutparticiper à la transitionde l'industrie chinoise ence sens que le domaineagroalimentaire, secteurd'avenir de part ses en-jeux, notamment en termede santé publique, retientl'attention des consomma-teurs chinois. »
« Un tapis rougedéroulé devant vous »
Pour ce faire, la Bank ofChina, au-delà de ses strictesprérogatives financieres,entend jouer un rôle facih-tateur entre les entreprisesbretonnes et d'éventuels par-tenaires qu'elle se dit prêtea leur présenter en ChineNotamment dans la regionde Shaanxi, région nataledu Président chinois « Unechance extraordinaire detoucher le sommet du pou-voir chinois, analyse PaulAnselm, « à la manœuvresur ce dossier » selon HervéBalusson C'est le tapisrouge qui est déroulé de-vant vous ! Comme si leprésident Hollande lançaitun appel à projets poursa région de cœur, la Cor-
Pour peser, les acteursde l'agroalimentaire bretonle savent il faut se fcdc-rer « Tout est possible,note Herve Balusson Pourouvrir les portes, tout re-posera sur l'histoire deshommes et de leurs rela-tions. »
Miser sur la qualitéet la traçabilité
Pour accéder a cet énormemarche. « il est nécessairede s'organiser, de se coor-donner », « de réussir àun être concurrent sur leterritoire national, maispartenaire à l'cxport. »Autre strategie, de taille .« Adapter nos produitsaux caractéristiques de lademande » Oi, il s'avéreraitqu'en Chine, la qualite de cesderniers est amenée a primersur la quantite L'idée donc« Proposer des produitsde qualité, à haute valeurajoutée, garant d'une véri-table traçabilité » Le touten s'appuyant sur une imagede terroir forte, reconnue,appréciée et bien installéedans l'imaginaire collectif :Brocéliande.
Si « l'eldorado » chinoissemble globalement faiiel'unanimité, quèlques léti-cences sont malgre tout
signifiées, notamment le« risque de sino-dépen-dance » ou encore la crainteque les besoins de la Chinesoit plus conjoncturels questructurels .. « Quellesperspectives, finalement,sur le long terme ? »
Un départ en Chinefin août
En attendant des reponses,les chefs d'entreprises pré-sents ont été convies par laBank of China a se rendre enChine, fm août, plus précisé-ment dans la province agri-cole de Shaanxi, « en quêtede savoir-faire agroali-mentaires et de nouvellestechnologies », afin de de-couvrir la réalité du terrainet, si possible, nouer des par-tenariats « Une opportu-nité qui ne se représenterapas deux fois. »
Maëva Dano
Date : 08 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4794
Journaliste : Maëva Dano /Yann Clochard
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> Les Bretons mobilisésLa rencontre qui s'est dé-
roulée au siège d'Olmix arassemblé les poids-lourdsde l'industrie agroalimen-taire bretonne. Parmi eux,Michel Boulaire, à la têtedu groupe Jean Floc'h, baséà Moréac, depuis 10 ans :« Cela fait plusieurs an-nées que nous sommes enrelation avec la Chine.Nous avons des clients là-bas. Cette réunion per-met de discuter, d'établirun contact. Et peut-êtreque d'autres choses serontmises en place. »
Le PDG reste évasif. Maissa présence, comme celled'autres entreprises d'agroa-limentaire, démontre leurintérêt pour la Chine. Etinversement. Les Chinoisont beaucoup d'estimepour les produits français.« Nous avons une façon
Michel Boulaire, PDG dugroupe Jean Floc'h à Moréac.
de travailler qui répond àleurs attentes. En Europe,le marché est saturé. Maisle savoir-faire français estreconnu », explique JeanDano, président du conseild'administration de CCFAgroupe, situé à Janzé (35),spécialisé dans la nutritionanimale.
Les Chinois pointentnotamment du doigt lesméthodes de nutrition pra-tiquées en Amérique avec
des poulets nourris aux hor-mones et l'utilisation d'anti-biotiques. Or, d'ici 10 ans,le marché devrait exploseravec un besoin de 10 mil-lions de tonnes de pouletssupplémentaires. D'où l'in-térêt pour les industriels bre-tons de s'implanter dans larégion agricole du Shaanxi.
Pour la Bretagne, il nefaut donc pas rater le coche.« Là, nous sommes sur dugagnant-gagnant, analyseJean Dano. Les réglemen-tations en France nousforcent à innover. Notreproduction diminue. Ilfaut donc en profiter avantcertains pays opportu-nistes. Au début, ce seraun échange à pérenniser.On ne s'installe pas du jourau lendemain. »
Yann Clochard
Date : 08 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7053
Journaliste : Yann Clochard
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> Les Bretons mobilisésLa rencontre qui s'est dé-
roulée au siège d'Olmix arassemblé les poids-lourdsde l'industrie agroalimen-taire bretonne. Parmi eux,Michel Boulaire, à la têtedu groupe Jean Floc'h, baséà Moréac, depuis 10 ans :« Cela fait plusieurs an-nées que nous sommes enrelation avec la Chine.Nous avons des clients là-bas. Cette réunion per-met de discuter, d'établirun contact. Et peut-êtreque d'autres choses serontmises en place. »
Le PDG reste évasif. Maissa présence, comme celled'autres entreprises d'agroa-limentaire, démontre leurintérêt pour la Chine. Etinversement. Les Chinoisont beaucoup d'estimepour les produits français.« Nous avons une façonde travailler qui répond àleurs attentes. En Europe,le marché est saturé. Maisle savoir-faire français estreconnu », explique JeanDano, président du conseild'administration de CCFAgroupe, situé à Janzé (35),spécialisé dans la nutritionanimale.
Les Chinois pointentnotamment du doigt lesméthodes de nutrition pra-tiquées en Amérique avec
Michel Boulaire, PDG dugroupe Jean Floc'h à Moréac.
des poulets nourris aux hor-mones et l'utilisation d'anti-biotiques. Or, d'ici 10 ans,le marché devrait exploseravec un besoin de 10 mil-lions de tonnes de pouletssupplémentaires. D'où l'in-térêt pour les industriels bre-tons de s'implanter dans larégion agricole du Shaanxi.
Pour la Bretagne, il nefaut donc pas rater le coche.« Là, nous sommes sur dugagnant-gagnant, analyseJean Dano. Les réglemen-tations en France nousforcent à innover. Notreproduction diminue. Ilfaut donc en profiter avantcertains pays opportu-nistes. Au début, ce seraun échange à pérenniser.On ne s'installe pas du jourau lendemain. »
Yann Clochard
Date : 08 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7053
Journaliste : Maëva Dano
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Agroalimentaire breton > Olmix tente de fédérer les forces industrielles de la région
La Chine, booster de notre économie ?Conquérir la chine pourbooster l'agroalimentaire,en panne, de la région Bre-tagne. C'est l'idée insuffléepar la société Olmix quitente de fédérer les forceséconomiques du paysautour d'un vaste projetde conquête du marchéasiatique...
La Chine doit devenir l'undes partenaires privilégiésde l'agroalimentaire bre-ton. C'est en tout cas ce quecroit dur comme fer HervéBalusson, le fondateur etprésident-directeur générald'Olmix Group, société spé-cialiste des solutions natu-relles algo-sourcées baséeà Bréhan, se donnant pourambition de contribuer ànourrir durablement 9 mil-liards d'hommes en 2050...grâce aux algues !
La Chine sensible à lasécurité alimentaire
Partie de rien il y a vingtans, la PME est désormaisprésente dans 150 pays.Parmi eux, la Chine, qui lui a
d'ailleurs valu de recevoir lePrix d'Excellence Bretagne-Chine en 2013. Il faut direque les solutions naturelles« Made in Bretagne », élabo-rées à partir des ressourcesnaturelles renouvelable quesont les algues, en colla-boration avec cles centresde recherches Bretons derenommée internationale(UEO, UBS, CNRS Ros-coff...), correspondent auxenjeux du marché mondial etnotamment chinois, à savoirla productivité et la sécuritéalimentaire.
Booster les relationssino-bretonnes
Aussi, fort de son succèscommercial en Chine, Ol-mix, partenaire de la Bankof China depuis bien des an-nées, a invité, au siège d'Ol-mix, les plus grands noms del'industrie agroalimentairebretonne. L'idée ? Echangeravec le directeur France del'un des plus puissants éta-blissements financiers : le 2e
en Chine, le 4e au monde...Rien que ça !
L'objectif de cette ren-contre est simple : « Faire
Date : 08 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7053
Journaliste : Maëva Dano
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Soutenu par Paul Anselin, Hervé Balusson, PDG d'Olmix, souhaite que ('agroalimentaire breton se tourne davantage vers la Chine.
monter en puissance les re-lations entre la Bretagne etla Chine », explique en pré-lude Hervé Balusson. Car,il en est sûr : « La Chine,c'est 20 % de la populationmondiale, mai seulement9 % des terres cultivables.Ce pays offre donc desperspectives, des oppor-tunités de développementincroyables. »
« Participer à la transi-tion de l'industrie »
Dans un Français presqueparfait, Phan Nhay, direc-teur France de la Bank ofChina, confirme : « Notrepays est en passe d'entrerdans une nouvelle phasede développement. » Moinsd'exportations, « pour da-vantage de consomma-tion intérieure » ; le toutpour une économie « plusverte », malgré une « poli-tique toujours plus pousséede l'urbanisation ». C'estpourquoi, « la Bretagne, larégion agricole la plus im-portante de France, peutparticiper à la transitionde l'industrie chinoise en
ce sens que le domaineagroalimentaire, secteurd'avenir de part ses en-jeux, notamment en termede santé publique, retientl'attention des consomma-teurs chinois. »
« Un tapis rougedéroulé devant vous »
Pour ce faire, la Bank ofChina, au-delà de ses strictesprérogatives financières,entend jouer un rôle facili-tateur entre les entreprisesbretonnes et d'éventuels par-tenaires qu'elle se dit prêteà leur présenter en Chine.Notamment dans la régionde Shaanxi, région nataledu Président chinois. « Unechance extraordinaire detoucher le sommet du pou-voir chinois, analyse PaulAnselin, « à la manœuvresur ce dossier » selon HervéBalusson. C'est le tapisrouge qui est déroulé de-vant vous ! Comme si leprésident Hollande lançaitun appel à projets poursa région de cœur, la Cor-rèze », ajoute avec humourl'ancien maire de Ploërmel.
Pour peser, les acteursde l'agroalimentaire bretonle savent : il faut se fédé-rer. « Tout est possible,note Hervé Balusson. Pourouvrir les portes, tout re-posera sur l'histoire deshommes et de leurs rela-tions. »
Miser sur la qualitéet la traçabilité
Pour accéder à cet énormemarché, « il est nécessairede s'organiser, de se coor-donner », « de réussir àun être concurrent sur leterritoire national, maispartenaire à l'export. »Autre stratégie, de taille :« adapter nos produitsaux caractéristiques de lademande ». Or, il s'avéreraitqu'en Chine, la qualité de cesderniers est amenée à primersur la quantité. L'idée donc :« proposer des produitsde qualité, à haute valeurajoutée, garant d'une véri-table traçabilité » Le touten s'appuyant sur une imagede terroir forte, reconnue,appréciée et bien installéedans l'imaginaire collectif :
Brocéliande.Si « l'eldorado » chinois
semble globalement fairel'unanimité, quèlques réti-cences sont malgré toutsignifiées, notamment le« risque de sino-dépen-dance » ou encore la crainteque les besoins de la Chinesoit plus conjoncturels questructurels... « Quellesperspectives, finalement,sur le long terme ? »
Un départ en Chinefin août
En attendant des réponses,les chefs d'entreprises pré-sents ont été conviés par laBank of China à se rendre enChine, fin août, plus précisé-ment dans la province agri-cole de Shaanxi, « en quêtede savoir-faire agroali-mentaires et de nouvellestechnologies », afin de dé-couvrir la réalité du terrainet, si possible, nouer des par-tenariats. « Une opportu-nité qui ne se représenterapas deux fois. »
Maëva Dano
Date : 06 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2880
Journaliste : Emmanuel Verdeaux
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OLMIX 7818948400508Tous droits réservés à l'éditeur
PAYS DE PLOËRMEL
DES ALGUES POUR SAUVER^AGROALIMENTAIRE
La société Olmix utilisera le symbole de l'arbre d'or pour commercialiser ses produits à based'algues. Un secteur porteur appelé à redynamiser l'agroalimentaire, auquel les financeurs chi-nois croient. De même que Paul Anselin, qui voudrait voir la société d'Hervé Balusson s'im-planter à Ploërmel, zone de Ronsouze.
Date : 06 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2880
Journaliste : Emmanuel Verdeaux
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OLMIX 7818948400508Tous droits réservés à l'éditeur
PLOËRMEL COMMUNAUTÉETAT-OVILNaissances. Simon Annie, Helléan ; EnnLe Serre, LIZIO ; Léonie Gillet, Bohal ;Léna Edy, Plémet ; Marguerite Barus-saud, Arzal ; Elie Lesguer, Samt-Onen-la-Chapelle ; Victor Karmowski, Pleuca-deuc ; Arwen Freeman, Plumieux ;Candice Coché, Samt-Léry ; Jayson Ge-nevieve Le Maree, Ploermel ; AngèleMenier, Merdrignac ; Cassandre San-chez, Rennes ; Ethan Coudé, Néant-sur-Wel ; Marthe Brun Laforge, MaxentDécès. Denise Thebault veuve Lebreton,92 ans, Mauron ; Roger Michel, 93 ans,Ploermel ; Jean-Claude Boulair, 68 ans,Sérent ; Georges Josse, 85 ans, Loyat ;Claude Lefebvre, 71 ans, La Chapelle-Caro ; Rémi Le Clamche, 79 ans, Jos-selm.
Amélioration de l'habitat Pour des projetsd'amélioration thermique, d'adaptationdu logement ou pour des projets loca-tifs, dans le cadre du programme d'Inté-rêt Soliha Morbihan assure une perma-nence à Ploermel les vendredis, de 10hà 12h, à l'hôtel communautaire. Contact :029740.9696 ou [email protected] wwwsoliha-morbihan.fr. Prochainepermanence vendredi 8 juillet
Olmix : pour unevitrine d'un projetà P international
Le second porteur de projetqui s'était fait connaître pourl'acquisition des bâtiments ins-tallés à Ronsouze, et que sou-haitent acquérir FrançoisSchlienger et Caroline Bultheelpour leur hôtel restaurant, n'estpas un inconnu. Hervé Balus-son confirme être intéressé parcet emplacement, qu'il verraitparfaitement accueillir une vi-trine des activités de son entre-prise, Olmix.
« L'ancien Super U de Josse-lin était pressenti », explique lechef d'entreprise. Mais entredes bâtiments de type indus-triels, et l'implantation même,l'idée « ne correspondait (fina-lement) pas » à son projet :créer un show-room des activi-
tés de sa société. Une sociétéqui se positionne sur le marchédes algues, en guise d'alterna-tive au "tout-antibiotiques",notamment dans l'alimenta-tion animale. Mais aussi dansle circuit de l'alimentation hu-maine. Saucisses aux algues,ou bientôt des gammes demayonnaise et ketchup sanssel, produits dans la mêmeveine, font ainsi partie des pro-jets portés par l'entreprise deBréhan.
Pourquoi ce choix de Ploer-mel ? Alors qu'il cherchait tou-jours un lieu d'implantation deson show-room, décliné égale-ment en lieu de restauration oùpourraient être goûtées les spé-cialités aux algues développées
Date : 06 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2880
Journaliste : Emmanuel Verdeaux
Page 3/3
OLMIX 7818948400508Tous droits réservés à l'éditeur
Hervé Balusson, patron d'Olmix, confirme son intérêt pour les bâtiments situés zone de Ron-souze. Il y implanterait une vitrine de sa société et de son projet SAGA (Sans antibiotiques gâceaux algues).
par Olmix, « Paul Anselin m'aparlé des bâtiments de Ron-souze. D'anciens corps deferme » qui correspondent plus,aux yeux du chef d'entreprise,à l'image qu'il veut véhiculer. Ey voit très bien son enseigne s'yimplanter. Avec, même, d'au-tres idées : dans le lieu de res-tauration, un aquarium de cul-ture d'algues, pour resituer lesvisiteurs au cœur même de sonprojet
Ces confirmations quant àson intérêt pour une implanta-tion ploërmelaise ont été faitesau pied de l'arbre d'or. « Sur leterritoire, il y a du savoir-faire », expliquait Hervé Balus-son, en référence aux talentsemployés au développement deses produits. « Mais pas forcé-ment le faire-savoir ». Claire-ment, il est question ici de pro-motion des produits créés parla société. Alors que la sociétéest présente dans une centainede pays, elle réalise 80 % deson chiffre d'affaires (d'unmontant total de 120 millions àl'international). Une forte partqui implique une image expor-table et connue partout. D'oùl'idée d'y associer Brocéliandeet l'arbre d'or. A ce titre, la
proximité d'un show-room àPloërmel s'inscrirait dans lamême logique.
LA BANQUE DE CHINE
EN SOUTIEN FINANCIER
La société Olmix s'appuiedonc sur deux piliers : l'imagede marque de l'imaginaire ar-thurien et de Brocéliande,connue dans le monde entier ,et le poids financier de la Bankof China, partenaire privilégiéengagé dans le développementde l'alimentation aux algues,tout comme elle s'était engagéedans l'industrie laitière, récem-ment, dans la région de Ca-rhaix, avec l'usine de lait enpoudre Synutra.
Emmanuel Verdeaux
LE PLOERMELAISDate : 08 JUIL 16Pays : France
Périodicité : HebdomadaireOJD : 4809
Journaliste : Maëva Dano
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OLMIX 3412158400507Tous droits réservés à l'éditeur
> Ronsouze : un showroom à la place d'un hôtelPour contrer le projet hô-telier présente à Ronsouze,Paul Anselin a joué unenouvelle carte: un pro-jet alternatif dénommé« Saga ».
Paul Anselin, qui s'estd'emblée insurgé contre leprojet hôtelier du fait « d'undéfaut de publicité » etde « l'absence de mise enconcurrence », n'a pas hésitéen conseil communautaire àdévoiler un projet alternatif :« Saga. »
Une initiative qui, portéepar la société Olmix, im-plantée à Bréhan, convoiteelle aussi les bâtiments depierres qui hébergent actuel-lement le Pays de Ploërmel-Cœur de Bretagne et l'en-semble foncier se situant àl'arrière. L'idée ? Faire dePloërmel une place forte,« la capitale même du pro-jet » en implantant à cet en-droit un showroom uniqueet un centre d'e-commerce,dédiés aux produits d'Olmix
et à ceux de ses partenaires.
Saga, c'est quoi ?Qu'est-ce que Saga ? Une
dénomination, un sigle, quisignifie « Sans antibiotiquegrâce aux algues ». Un pro-jet qui, piloté par la sociétéOlmix de Bréhan, consiste àdévelopper une chaîne d'ali-mentation-santé sans pes-ticides, sans antibiotiqueset sans additifs chimiquesgrâce aux algues. L'idée ?« Lutter contre l'antibioré-sistance, menace de santépublique » tout en offrantun nouveau levier à l'indus-trie agroalimentaire bre-tonne, invitée à concentrerses efforts sur la productionde produits tracés à hautevaleur ajoutée.
Une initiative qui sembleactuellement profiter d'uncoup d'accélérateur (lireplus haut) puisque, très ré-cemment, une réunion deprésentation s'est dérouléeà Bréhan, en présence desgrands noms de l'agroali-mentaire breton et d'inves-
tisseurs chinois de la Bankof China. En effet, la popu-lation chinoise, sensible àla problématique du « bien-manger », et notamment à lathématique de la résistanceaux antibiotiques, seraitprête à payer plus cher pourmanger des produits de qua-lité. Un « gros » marché estdonc présagé...
Ronsouze : « Je suistrès intéressé »
Hervé Balusson, le PDGd'Olmix, qui s'apprêteactuellement à sortir de lamayonnaise ou du ketchup,« avec des ingrédientsplus naturels, plus sains »[toujours grâce aux algues],confirme : « Je suis en effettrès intéressé par ces bâti-ments. Cet ancien corpsde ferme entre en parfaiteconcordance avec l'imageque nous souhaitons ren-voyer des produits Saga,imprégnés dè terroir et detradition. » Le chef d'en-treprise ne le cache pas :
« L'emplacement, à l'en-trée de ville et en bordurede quatre voies, est idéal. »Pour autant, insiste-il, « jene souhaite pas être pointédu doigt comme l'hommequi pourrait faire capoterun projet hôtelier... »
« Porteur pour toutun territoire »
Le dossier Saga a été dé-posé sur le bureau du Pre-mier ministre à Matignon.« Ce projet, j'y crois for-tement. Dans ce cadre, onpourrait faire parler hautet fort de Ploërmel quideviendrait la capitale deproduits nouvelle généra-tion et haut de gamme. Desproduits qui pourraientse vendre jusqu'au boutdu monde... et auraientl'avantage de fédérer denombreuses entreprises.Car, rappelons-le, je nesuis pas seul à porter cetteinitiative, commune à toutun territoire. »
Maëva Dano
LE PLOERMELAISDate : 08 JUIL 16Pays : France
Périodicité : HebdomadaireOJD : 4809
Journaliste : Maëva Dano
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Agroalimentaire > Pays de Ploërmel
Objectif : viserla Chine !
Conquérir la Chine pour booster ('agroalimentaire de la région. C'est l'idée insufflée par Olmix qui tentede fédérer les forces économiques du pays autour d'un vaste projet de conquête du marché asiatique...
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Journaliste : Maëva Dano
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Agroalimentaire breton > Olmix tente de fédérer les forces industrielles de la région
La Chine, moteur de notre économie ?Conquérir la Chine pourbooster l'agroalimentaire,en panne, de la région Bre-tagne, c'est l'idée insuffléepar la société Olmix quitente de fédérer les forceséconomiques du paysautour d'un vaste projetde conquête du marchéasiatique...
La Chine doit devenir l'undes partenaires privilégiésde l'agroalimentaire bre-ton. C'est en tout cas ce quecroit dur comme fer HervéBalusson, le fondateur etprésident-directeur générald'Olmix Group, société spé-cialiste des solutions natu-relles algo-sourcées baséeà Bréhan, se donnant pourambition de contribuer ànourrir durablement 9 mil-liards d'hommes en 2050...Grâce aux algues !
La Chine sensible à lasécurité alimentaire
Partie de rien il y a vingtans, la PME est désormaisprésente dans 150 pays, dontla Chine, qui lui a d'ailleursvalu de recevoir le Prixd'Excellence Bretagne-Chine en 2013. Il faut direque les solutions naturelles« Made in Bretagne », élabo-rées à partir des ressourcesnaturelles renouvelablesque sont les algues, en col-laboration avec des centresde recherches bretons de
Soutenu par Paul Anselin, Hervé Balusson, PDG d'Olmix, souhaite que l'agroalimentaire bretonse tourne davantage vers la Chine.
internationale en Chine, le 4e au monde...renommée(UEO, UBS, CNRS Ros-coff...), correspondent auxenjeux du marché mondial etnotamment chinois, à savoirla productivité et la sécuritéalimentaire.
Booster les relationssino-bretonnes
Fort de son succès com-mercial en Chine, Olmix,partenaire de la Bank ofChina depuis bien des an-nées, a invité, en son siège,les plus grands noms del'industrie agroalimentairebretonne. L'idée ? Echangeravec le directeur France del'un des plus puissants éta-blissements financiers : le 2e
Rien que ça !L'objectif de cette ren-
contre est simple : « Fairemonter en puissance lesrelations entre la Bretagneet la Chine », explique enprélude Hervé Balusson. Caril en est sûr : « La Chine,c'est 20 % de la populationmondiale, mais seulement9 % des terres cultivables.Ce pays offre donc desperspectives, des oppor-tunités de développementincroyables. »
« Un tapis rougedéroulé devant vous »
Dans un français presqueparfait, Phan Nhay, direc-
teur France de la Bank ofChina, confirme : « Notrepays est en passe d'entrerdans une nouvelle phasede développement. » Moinsd'exportations « pour da-vantage de consomma-tion intérieure », le toutpour une économie « plusverte », malgré une « poli-tique toujours plus pousséede l'urbanisation ». C'estpourquoi « la Bretagne, larégion agricole la plus im-portante de France, peutparticiper à la transitionde l'industrie chinoise ence sens que le domaineagroalimentaire, secteurd'avenir de par ses enjeux,notamment en termes desanté publique, retientl'attention des consomma-
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Journaliste : Maëva Dano
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tours chinois. »Pour ce faire, la Bank of
China, au-delà de ses strictesprérogatives financières,entend jouer un rôle facili-tateur entre les entreprisesbretonnes et d'éventuels par-tenaires qu'elle se dit prêteà leur présenter en Chine.Notamment dans la régionde Shaanxi, région nataledu président chinois. « Unechance extraordinaire detoucher le sommet du pou-voir chinois », analyse PaulAnselin, « à la manœuvresur ce dossier » selon HervéBalusson. « C'est le tapisrouge qui est déroulé de-vant vous ! Comme si leprésident Hollande lançaitun appel à projets poursa région de cœur, la Cor-rèze », ajoute avec humourl'ancien maire de Ploërmel.
Miser sur la qualitéet la traçabilité
Pour peser, les acteurs del'agroalimentaire breton lesavent : il faut se fédérer.« C'est possible, note HervéBalusson. Pour ouvrir lesportes, tout reposera surl'histoire des hommes et deleurs relations. »
Pour accéder à cet énormemarché, « il est nécessairede s'organiser, de se coor-donner », « de réussir àun être concurrent sur leterritoire national, maispartenaire à l'export. »Autre stratégie de taille :« adapter nos produits aux
caractéristiques de la de-mande ». Or il s'avère qu'enChine la qualité de ces der-niers est amenée à primersur la quantité. L'idée donc :« proposer des produitsde qualité, à haute valeurajoutée, garants d'une vé-ritable traçabilité » Le touten s'appuyant sur une imagede terroir forte, reconnue,appréciée et bien installéedans l'imaginaire collectif :Brocéliande (lire article ci-dessous).
Un départ en Chinefin août
Si l'opportunité chinoisesemble globalement fairel'unanimité, quèlques réti-cences sont malgré toutsignifiées, notamment le« risque de sino-dépen-dance » ou encore la crainteque les besoins de la Chinesoient plus conjoncturelsque structurels... « Quellesperspectives, finalement,sur le long terme ? »
En attendant des réponses,les chefs d'entreprise pré-sents ont été conviés par laBank of China à se rendre enChine, fin août, plus précisé-ment dans la province agri-cole de Shaanxi, « en quêtede savoir-faire agroali-mentaires et de nouvellestechnologies », afin de dé-couvrir la réalité du terrainet, si possible, de nouer despartenariats. « Une oppor-tunité qui ne se présenterapas deux fois. »
Maëva Dano
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Journaliste : Maëva Dano
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> « Marque » Brocéliande
Brocéliande devrait faire parler
Pour mieux vendre lesproduits et savoir-faire deî'agroalimentaire breton enChine, les acteurs ont choiside se fédérer autour d'unemarque commune : Brocé-liande.
Lait infantile empoisonné,plats à base de rats, viandecoupée avec morceaux ava-riés. .. Ces dernières années,la Chine a connu de nom-breux scandales alimen-taires. Aussi, les Chinoissont devenus très méfiantsvis-à-vis de la manière des'alimenter. Au point que laclasse moyenne, faisant de lasécurité alimentaire l'une deses priorités, préfère payerplus cher pour des produits
d'elle jusqu'en Chine !
de qualité.
Les grands noms deI'agroalimentaire, tel HervéBalusson, l'ont bien compris.Aussi, en proposant des pro-duits nouvelle génération,à partir de solutions natu-relles, comme les algues,ils comptent bien conqué-rir le marché chinois. Pource faire, Paul Anselin leura souffle l'idée d'emprunterle nom d'un territoire ancrédans l'imaginaire collectif :Brocéliande. « Une déno-mination parfaite pourvendre, partout dans lemonde, des produits bre-tons enracinés dans un ter-roir. »
E-LETTRE APIDate : 07 JUIL 16Périodicité : QuotidienPage de l'article : p.21
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Olmix, lauréat du Grand prix des entreprises de croissance56-Expert des biotechnologies marines, Olmix, à Bréhan, vient de recevoir le Grand prix des entreprisesde croissance dans la catégorie Greentech et énergies, organisé par le ministère de l'Economie et desFinances et le groupe Leaders League. Implanté à Bréhan, le groupe Olmix, dirigé par Hervé Balusson,développe des produits à base d'algues et d'argiles pour la nutrition et la santé animale, végétale ethumaine.
LE JOURNAL DES ENTREPRISESLOIRE-ATLANTIQUE - VENDEE Date : JUIL 16Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.26
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• EN BREF
OlmixConstruction d'un site en 2017En septembre 2014, Le Morbihannais Olmix annonçait lacréation d'une unité de valorisation d'algues du côté deSaint-Hilaire-de-Riez, indiquant que l'unité effectuerait àterme des opérations de broyage et raffinage des algues,jusqu'à réaliser des produits finis. Des débouchés dansl'alimentation animale et la cosmétique étaient envisagés.Selon nos sources, les travaux devraient débuter enjanvier 2017 pour une mise en route en septembre.
Date : 07/13 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 17063
Journaliste : Christophe Ganne
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Line semaine dans Le TfégOf
ENVIRONNEMENT. En 24 h, la seconde vie des algues vertes
Date : 07/13 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 17063
Journaliste : Christophe Ganne
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En moins de 24 h une partie des alguesvertes de la baie de Saint Michel viventune seconde vie. Ramassasés fraîches,lavées, elles sont ensuite transformées.On en retire les principales moléculespour élaborer des produits de bienêtre animal et demain pour la santéhumaine.
Lin parcours que les sociétés Agnval etOlmix veulent valoriser Après dix ans de re-cherches leur technologie est au point Lesmolécules entrent dans le circuit de l'alimen-tation animale « notamment pour éviterl'emploi des antibiotiques » souligne HervéBalusson, le Pdg d'Olmix group
10 jours en juin, pas en juilletLa société bretonne est présente dans le
monde entier et traite déjà des milliers detonnes d'algues en Chine ou au Brésil Depuisseptembre 2015, avec une nouvelle machine,l'autorisation a été accordée de ramasserdans le premier filet d'eau à Saint Michel LTCet les elus ont mis des conditions Seulementdeux heures a 20 minutes du point le plusbas de la marée Entre le 20 et le 30 juin, lasociété a ramassé les algues au rythme d'unetrentaine de m3 à chaque fois 250 m3 ontété récoltés Trop peu « nous pourrions enramasser beaucoup plus pour les exploi-ter car la demande est là » note FrançoisGalissot de la société Agnval en charge del'exploitation du site
ll n'y aura pas de ramassage en juilletLes rotations reprendront, s'il y a des algues,entre le 1er août et le 30 novembre « nous
sommes des pragmatiques, les alguessont là on les ramasse, s'il n'y en a plus onira sur un autre site » Une nouvelle usined'abattage de poulets traités aux algues esten cours de réalisation en Vendée Demain lasociété annonce que les recherches en courspour la lutte contre certains cancers et mala-dies neurologiques pourraient être validésDes avancées technologiques considérables
5790 m3 à fin juinPour autant, les algues continuent de
s'échouer sur le sable de la baie de Saint-Michel La collectivité les ramasse De grosefforts ont été fournis par les agriculteurspour réduire les pesticides en partie à l'ori-gine de ces marées vertes. « Cette annéenous avons récoltés au 28 juin et depuisla mi-mai 5790 m3. C'est moins qu'en 2015mais les chiffres avant saison ne veulentpas vraiment dire quelque chose. Il peuty avoir des pics ensuite. L'an dernierau final nousa vions récolte 23295 m3
d'algues » note Jean-Claude Lamandé, viceprésident de l'agglomération en charge dece dossier « C'est chaque année très légè-rement moins tout de même » précise l'éluLes algues non valorisées sont acheminéespour de l'épanadge sur les terres agricolesen totalité
Le débat reste toujours vif entre entre-preneurs qui souhaitent valoriser cette pol-lution et élus qui défendent le traitement enamont Dans d'autres zones un compromis aété trouvé Les algues, elles, continuent derévéler, l'étendue de leurs richesses
Christophe Canne
Date : 07/13 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 17063
Journaliste : Christophe Ganne
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Après de nombreux essaiset dix ans de recherche, lamachine pour ramasser lesalgues, construite par B2MHà Plouigneau, est opération-nelle. Après des essais enseptembre 2015, la campagnea pu débuter entre le 20et le 30 juin. La machine n'aque deux heures d'autorisa-tion pour collecter les alguesvertes à chaque marée.12m3 sont extraits à chaquerotation. Elle en fera troispendant les deux heures.
Le ramassage est interromputout le mois de juillet selonl'arrêté du préfet de Région.Il reprendra le 1er aoûtjusqu'au 30 novembre. Uneréglementation très strictea été demandée par lesautorités. « Et pourtant nousne ramassons que 1 à 2 %de sable avec alors que sur laplage cela peut aller jusqu'à50 % » estime les spécialistesde la société Agrival quisuivent le chantier sur place.
Après deux heuresde ramassage, lesalgues sont trans-portées à Plouénandans l'usine Agrival.Là, elles seront net-toyées des impure-tées et du sable. Surplace, elles peuventêtre soient stockéesou congelées.
Date : 07/13 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 17063
Journaliste : Christophe Ganne
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i~-SA
Moins de 24 h après leur ramassage à Saint-Michel, les algues arrivent à l'usine de traite-ment de Bréhan, Morbihan. On en extraitdes molécules qui servent ensuite dansle traitement animal afin de limiter et même
'éviter les traitements par antibiotiques.
Créée \\y a vingt ans par Hervé Balusson,la société Olmix, a beaucoup investi enrecherche et développement. Ses produits issusdu traitement des différentes algues permet-tront bientôt d'entrer dans la compositiondu traitement de certaines maladies humainesdu système nerveux et de certains cancers.
La première bio raffinerie a été créée à Plouénanpar la Sica de Saint-Pol de Léon et la société Olmixen septembre 2013. Quinze millions ont été investis.Le centre peut traiter 100 tonnes d'algues par jour.
Les produits pour animaux issus des alguesou de l'argile sont distribués dans le monde entierparmi lesquels le produit phare, le Mistral.
Date : 09/15 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 564956
Page de l'article : p.64Journaliste : Eléonore Colin
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Vertes, rougesou brunes, marinesou d'eau douce,sauvages ou cultivées,elles sont antivirales,antioxydantes.A vos assiettes I
a 20.40 Ushuaïa TV Documentaire
Aux algues et caeteraI Documentaire de Nicolas Milice (France, 2016)155 mn InéditEt si les algues constituaient la fontaine dejouvence du futur? Ce documentairescientifique de Nicolas Milice démontreleurs vertus antivirales, antioxydantes,anticoagulantes et immunostimulantessur les mondes végétal et animal. Et l'êtrehumain, par extension... Verte, rouge oubrune, cette espèce aquatique pourraitnon seulement servir de pesticide naturelpour les plantes, garantir la bonne santédes animaux d'élevage en se substituantaux antibiotiques, mais aussi nous prému-nir de certaines tumeurs cancéreuses.
Une série de découvertes étayées ici,tests et infographies à l'appui, par des bio-logistes du CNRS et des vétérinaires, etmises en pratique avec succès dans desfermes françaises, américaines ou ivoi-riennes. Forte de huit cents variétés, laBretagne recèle une ressource d'alguesinépuisable. Les frères Balusson, diri-geants d'Olmix Group, ont eu la richeidée de développer des solutions natu-relles à destination des éleveurs et desagriculteurs. Dotée d'un laboratoire in-terne, leur entreprise ne connaît pas lacrise et s'apprête à conquérir les Etats-unis. Un comble, au pays de Monsanto !
Cette enquête édifiante met en lu-mière l'émergence d'une industrie inno-vante, durable et plus respectueuse del'environnement. Encore faut-il que lespuissants lobbies de l'agrochimie netuent cette belle promesse d'avenir dansl'œuf. - Eléonore ColinRediffusions. 15/7 à 6h, 20/7 à 6h.
Date : 06 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 203298
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Agroalimentaire. La Chine offredes débouchés pour les producteursCertains producteurs de l'agroahmentaire bretons l'ont bien comprisdepuis une dizaine d'années, la Chineoffre des débouches providentiels pourleurs produits Une opportunite encorepeu connue des professionnelsAfin d'encourager les échanges commerciaux entre la Bretagne et la Chine, desrepresentants de la filiere agroalimentaire bretonne recevaient la semainederniere Phan Nhay, directeur generalFrance de Bank of China La rencontrese tenait au siege d'Olmix Group, a Ereban, et a mis en lumiere les enjeuxd'un developpement de partenariatsPhan Nhay a souligne la « fortedemande des consommateurs chinois »et a manifeste son souhait de voir « desentreprises bretonnes venir s'installeren Chine Ma banque a un rôle de facilitateur », a t il ajoute
Se fédérer et créer une marque« ll y a une demande durable de laChine maîs nous sommes totalementdesorganises », déplorait Herve Balusson, dirigeant d'Olmix « Viandes,céréales, produits prépares ll y a unmarche potentiel énorme, il faut sefédérer, y aller de facon coordonnée »Pour l'ensemble des intervenants,aucun doute « Nous avons la legitimite pour investir ces nouveaux mar
Phan Nhay directeur general France deBank of China a souligne la «fortedemande des consommateurs chinois »
ches », a résume l'un d'eux « Les produits francais offrent une qualite quen'ont pas tous les concurrents internationaux Nous n'avons pas un problèmede qualite maîs de quantite », est intervenu un representant de chez Doux Lacreation d'une marque estampillée Eretagne a ete évoquée, pour « creer unaffect avec le produit et une valeur a|outee »
Date : 01 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2599
Page de l'article : p.3
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UNIVERSITÉ JULES VERNE 2016
Aujourd'hui, c'est qui le patron ?Le 7 juillet 2016, à Polytech, l'Université Jules Verne invite les salariés, dirigeants, in-dépendants et toutes personnes sensibles à l'entrepreneuriat de notre territoire à vivreune journée d'échanges et de réflexions portant sur le rôle du patron.
L'événement est co-organisé par d'une réflexion globale sur la place Nombreux intervenantsune union de 35 Clubs et réseaux qu'occupé aujourd'hui le patron au sein Quarante intervenants sont attendus
d'entreprises du territoire pour parla- f son entreprise, la place du digital Hervé Ba|u Fonda., . dans la relation client, I implication des r
r,~' .,«. . ^ _ ,., ^ger, apprendre, echanger et devenir sa|arjés a |a gouvernance de .^reprise teur et PDG d Olmix GrouP = Edlth Cres-acteur d'une réflexion globale. comme facteur de performance, la place son> Ancien Premier Ministre ; Mathieu
Deux séances plénières et neuf tables des patrons à l'étranger... La diversité des Detchessahar, Professeur à l'Institutrondes sont ainsi proposées par les clubs thèmes abordés doit permettre à chacun, d'Economie et de Management de l'Uni-co-organisateurs. Plus de quarante inter- quelque soit son prof il et son expérience, versité de Nantes ; Patrick Dutartre,venants, choisis pour leur qualité, leur de recharger ses batteries et de voir plus Général d'aviation, pilote de chasse, etexpertise et leur créativité sont attendus. loin sur cette thématique liée au patron ancienleaderdelaPatrouilledeFrance...
Lopération propose de devenir acteur dans un contexte global complexe. Inscription et programme : www.ujv44.fr
Date : 03 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258
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Une marque « Brocéliande » pour exporterPDG du groupe de nutrition Olmix, Hervé Balusson souhaitepartager une marque autour de ce lieu pour se faire connaître.
« Avec Brocéliande, vous avez unemarque, avec un territoire derrière,une légende connue, Merlin l'en-chanteur... Cette histoire, elle m'in-téresse ! »
Venu visiter la forêt de Brocéliandeet son arbre d'or avec l'associationSauvegarde du Val-sans-Retour, lePDG du groupe de nutrition Olmix,Herve Balusson, a fait savoir, same-di, qu'il aimerait utiliser l'image de cetarbre et le nom de sa forêt légendairepour communiquer mondialementsur ses produits sans antibiotiqueconçus en Bretagne.
Une marque qu'il ne souhaite pasaccaparer, maîs au contraire parta-ger avec d'autres industriels qui ont lamême ambition que lui. « Nous avonsbeaucoup d'entreprises en Bre-tagne qui ont un très grand savoir-faire, mais très peu de faire-savoir »,explique l'entrepreneur qui comptesur la renommée mondiale de Brocé-liande pour pallier cette lacune.
Sauvegarde du Val-sans-Retour etde Brocéliande a déjà prévu de dé-poser la marque « Broceliande arbred'or ». Cette association présidée parl'ancien maire de Ploermel Paul Anse-lin a permis de reboiser la forêt aprèsles incendies des années 90 et veille
PDG d'Olmix, Hervé Ballusson souhaiteutiliser l'image de la forêt de Broce-liande et de son arbre d'or pour faireconnaître ses produits a l'étranger.
depuis a eviter de nouvelles catas-trophes en maintenant un réseau deveille et d'entretien des landes. Elleproposera aux entreprises de parta-ger sa marque.
Lin projet de showroom à Ploermelest également dans les cartons. Sur-plombant la quatre-voies a l'entrée dela ville, une ferme, propriété de Ploer-mel communauté, pourrait être utili-sée pour présenter les produits agroa-hmentaires bretons sans antibiotiquesni pesticides, comme le ketchup et lamayonnaise aux algues développéepar Olmix.
Date : 02/03 JUIL 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Christophe Violette
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La Chine, nouvel Eldorado pour la BretagneC'est là-bas que ça se passe, les éleveurs de porcs l'ont bien compris, ils y trouvent une boufféed'oxygène salvatrice. Olmix et la Bank of China encouragent ('agroalimentaire breton à les suivre.
La fine fleur de l'agroalimentaire bre-ton s'est reunie, hier soir au sieged'Olmix, a Brehan en centre-Bre-tagne, aux confins du Morbihan etdes Côtes-d'Armor À l'invitationd'Hervé Balusson, PDG d'Olmix, legroupe de nutrition et sante, qui leurpresente Nhay Phan directeur ge-néral de Bank of China Ltd, ParisBranch, son partenaire financier
Dans un francais impeccable, NhayPhan explique a ce parterre de chefsd entreprise que la Chine est entree« dans une nouvelle phase de nor-malité économique ». Moins d'ex-portations, « mais davantage deconsommation intérieure » Uneeconomie « plus verte », malgre une« forte urbanisation », et donc ungros appétit de technologies et desavoir-faire Apres une industrialisa-tion a marche forcée, la Chine arrive-ra bientôt dans une phase « post-in-dustrielle » Et va devoir savoir « ré-pondre aux attentes très fortes desconsommateurs chinois » Notamment sur les questions sanitaires,avec un grand intérêt aux produc-tions sans antibiotique ni hormonede croissance
Savoir-faire et partenariats
Autant d'opportunités pour les PME-PMI qui veulent importer, maîs sur-tout « qui veulent nouer des parte-nariats en Chine, voire s'y implan-ter » C'est le rôle de sa banque, quau-delà de la seule finance, se veut« facilitatrice », dans tous les as-
Nhay Phan, directeur general de Bank of China, et Herve Balusson, PDGd'Olmix
pects du business, explique NhayPhan Une banque puissante la 2S
en Chine, la 4e au monde, excusezdu peu... Du fiable.
La Bretagne, 1rp region agroalimen-taire de France, elle-même 2e puis-sance agroalimentaire au mondeest donc « particulièrement bienplacée » pour répondre a de tellesattentes C'est ce que plaide HervéBalusson, dont le groupe est depuisvingt ans déjà implanté en Asie « La
Chine, c'est 20 % de la populationmondiale, mais seulement 9 % desterres cultivables... » L'équation deJean-Paul Simier, de Bretagne deve-bppement international, est simplees opportunités, immenses, y sontmathématiques À condition de savoir « s'organiser, de se fédérer, dese coordonner », msiste-t-i
Et de ne plus se contenter d'expor-ter Maîs de savoir nouer des vraispartenariats « Être attentif à ce que
la Chine peut nous apporter en re-tour », complète Thomas Pavie, d'Ol-mix longtemps conseiller agricole aambassade de Pekin « Le groupe
chinois Lenovo vient de racheterIBM. Et les vergers d'Amérique duSud. » Le lien "? « La traçabilite... »Ce qu on vendra, demain, ce n estpas tant un produit « qu'une infor-mation, une marque avec sa garan-tie de traçabilité et de sécurité sani-taire », previent-il.
Maîs les réticences, voire lescraintes sont vives face a la puis-sance financiere de la Chine faceaux risques de « sino-dépendance »Synutra a Carhaix et déjà, « plus de300 millions d'euros » investis dansla seule Bretagne par Bank of China,les rachats de terres, de vignoblesDe quoi inquiéter ? « Venez voir enChine. Nouez-y des partenariats »,réplique Nhay Phan, qui organise-ra fin août, dans la tres agricole pro-vince du Shaan Xi au nord de Pekin,un grand carrefour d'entreprises
Le Shaan Xi, cest précisémentla region de Xi Jinping, l'actuel pre-sident de la Republique populairede Chine. Et « donc l'équivalent denotre Correze... », décrypte avechumour Paul Anselm, ancien mairede Ploermel, conseiller regional, etsurtout ancien officier parachutisteAvant de conseiller « Foncez !» Il ya des trams qu'il faut, en effet, savoirne pas rater
Christophe VIOLETTE.
Date : 01 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : O. C.
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Le projet d'hôtel à Ronsouze ajournéEn présentant un autre projet, Paul Anselin a fait ajourner la ventede la ferme Ronsouze prévue pour accueillir un complexe hôtelier.
Paul Anselin et Patrick Le Diffon ont chacun un projet différent sur l'avenir de laferme du Ronsouze, dont la vente n'ava/t fait l'objet d'aucune publicite.
Au Ronsouze, un projet peut en ca-cher un autre. Après avoir créé lasurprise, la semaine dernière, enannonçant son projet de vendre lesbâtiments de la ferme du Ronsouzepour y permettre l'installation d'uncomplexe hôtelier, Patrick Le Diffona eu la surprise de découvrir le pro-jet de Paul Anselin, lors du conseilcommunautaire de mercredi soir.
Restaurateurs en colère
L'ancien maire de Ploermel y a pro-posé l'installation d'un espace deprésentation des produits de la so-ciété morbihannaise Olmix, qui fa-brique des produits à base d'alguepour l'agriculture et l'élevage. « Cettesociété a déjà sauvé 160 emplois àla Trinité-Po rh cët ! Ce serait l'occa-sion de faire de Ploermel la capitalede la lutte contre la dépendanceaux antibiotiques. »
Surpris par ce projet dont il n'avaitpas connaissance, Patrick Le Diffona ajourné le vote de la vente du ter-rain de la ferme de Ronsouze.
Venus manifester leur opposition,les hôteliers et restaurateurs sontsoulages, maîs leur bras de fer ne faitque commencer. « ll y aura toujoursde la concurrence, les a prévenus lemaire. Sinon, il ne faut plus de nou-
veaux logements, car il en reste encentre-ville, pas de nouveau doc-teur, pas de commerce... Un nou-veau lycée et c'est la mort des ly-cées en place ? Ça me rappelle l'im-plantation des grandes surfacesqui allaient tuer le centre-ville. Maistous ces projets concourent à l'at-tractivité de Ploermel. Beaucoupde gens préfèrent venir à Ploermelplutôt que de perdre du temps dansles bouchons à Vannes. C'est lechoix qui fait l'attractivité. »
Pour Béatrice Le Marre, qui avaitdéjà planche sur un projet d'hôteld'entrée de gamme à Ploermel, leproblème vient plutôt du projet lui-même, porté « par un fonds d'inves-tissement au capital de 150 DOO €et qui n'a pas eu d'activité de-puis deux ans... » Elle rappelle aus-si que son projet portait sur un hô-tel sans restaurant ni salle de sémi-naires. Quant aux chambres d'hôteselle doute du sérieux du projet.« Avec vue sur la quatre voies oule McDo ?... » Les deux projets ontl'été pour faire preuve de leur sérieuxavant le prochain conseil commu-nautaire de septembre.
O.C.
Date : 01 JUIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7035
Journaliste : Véronique Bonnet
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Pays de Loudéac EstPlumieux - La Boutique > Encore plus... au 1er juillet
Des nouveautés aux alguesLes dames de la boutiquene cessent d'innover pourproposer une gamme deproduits locaux toujoursplus large à leurs clients.
« Hervé Balusson voulaitdes saucisses aux algues.On a commencé à faire destests dans notre labo et ona été prête à temps... pourson anniversaire », raconteChristine Bienne. Le patrond'Olmix Group - qui re-cherche des solutions inno-vantes à base d'algues pourl'agriculture et l'élevage etdont le siège est à Bréhan - aété séduit. I
I a donc demande aux troisdames : Christine Bienne,Pascal Limoux et MartineLe Huidoux de lui concocterd'autres recettes de charcu-terie. Celles-ci ont été pré-sentées et dégustées en sep-tembre 2015, lors de l'inau-guration de la Breizh AlgaeSchool (dédiée aux applica-tions pratiques des algues),installée dans sa ferme fami-liale de St-Etienne-du-Gué-de-L'Isle.
Toujours améliorer« Des gens ont alors com-
mencé à nous en demanderà la Boutique ». ChristineBienne est retournée dansson labo pour encore peau-
..^»Pascale Limoux, Christine Bienne et Tony Da Cruz.
finer, améliorer les troisproduits : saucisses, pâté etrillettes, et envisager, en plusdes produits frais, dont lavente a commencé au prin-temps, de réaliser aussi desconserves en pots, qui serontlancées début juillet.
« A Plestin-Les-Grèves,nous avons rencontre unerestauratrice qui utiliseles algues, ainsi que Ré-gine Quéva, qui organise
des sorties sur l'Estran eta écrit des ouvrages sur lacuisine aux algues. Ellesnous ont montre les alguesconsommables en alimen-taire, soit fraîches, soiten paillettes, en flocons,congelées, en saumure...de fournisseurs bretons ».
A la charcuterie, Christinea privilégié les flocons, tan-dis que Pascale au rayon trai-teur a préféré les paillettes,
pour des recettes ponc-tuelles, comme ses beignetsde pommes de terre.
Sel : éviterla surconsommation
Mais pourquoi utiliser desalgues ? « Sur la charcute-rie, on a gagné 30 % de selsur les saucisses et SO %pour les rillettes », expliqueChristine Bienne. « II y adu sodium dans les alguesmais aussi des minérauxqui sont exhausteurs degoût », complète Tony DaCruz (Olmix développementproduits destinés à la nutri-tion humaine).
Des algues aussidans le poulet
A partir du 3 juillet, lestrois dames proposeront unnouveau service : des pou-lets élevés sans antibiotiquesse feront griller dans la rôtis-soire qui fonctionnera tousles dimanches.
« Les poulets sont élevésen Bretagne, sans antibio-tiques du début jusqu'àla fin, grâce aux produitsOlmix à base d'algues bre-tonnes », souligne Tony DaCruz.Le dimanche, la Boutique estouverte de 9 h à 12 h 30.
Véronique Bonnet
FORMULE VERTEDate : JUIN 16Périodicité : BimestrielPage de l'article : p.36-37Journaliste : Baptiste Cessieux
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[PRODUITS]
PIGMENTS
Cachés derrière le bêta-carotène,1200 caroténoïdes sont à exploiterDu violet au jaune, lescaroténoi'des colorentles fruits et les légumes.Ils sont principalementutilisés comme pigmentsalimentaires, maisl'essor cles alicamentset cles complémentsalimentaires multiplientleurs utilisations. Tête dèpont de ce mouvement :le bêta-carotène.Protecteur du stressoxydant et précurseurde la vitamine A, cecaroténoïde est pourl'instant le plus connu.Il reste pourtant plus deI 200 molécules de lamême famille à mettre envaleur.
OUT le grand public, les carotenoides nment avec cosmetiquept akcaments Les laboratoirescommuniquent énorme
ment sur ces molecules aux vertus « antioxydantes » et sources de vitamine APourtant, la pnncipale utilisation des 1300tonnes produites chaque annee reste lescolorants alimentaires les E161 Plus desdeux tiers de la production mondiale sontissus du raffinage du petrole En valorisantainsi un coproduit I industrie du petrolepropose des prix imbattables, maîs limitele choix dcs molecules aux chaînes dunequarantaine de carbones comme le lycopêne ou le bêta carotène Un frein qui pourrait faire le jeu de la chimie biosourcee Leschaines carbonées des caroténoïdes sonten fait des enchaînements alternant unedouble liaison puis une simple liaison etcette structure est omniprésente dans lespigments du règne vegetal et animalC'est leur consommation qui donne lescouleurs orangées dcs rouges gorges ou desmésanges par exemple Ils sont synthétisespar toutes les algues toutes les plantes de
nombreux champignons et bactenes maîsaussi, et c'est une exception, par le puceronPour les vegetaux les caroténoïdesapportent des pigments par un systemeparallèle a la photosynthèse « Tous lesorganismes qm utilisent la photosynthèsecontiennent également des caroténoïdes »,explique Bruno Robert, president de lasociete internationale des caroténoïdeset chercheur du Commissariat a lenergie atomique « la pigmentation orangéevient en fait de I alternance entre doubleset simples liaisons de la chaîne carbonéePlus il y en a et plus les pigments vont versle jaune » Et les plantes ne s amusentpas a porter ces robes vanant du violetau jaune pour le plaisir « Si levolution asélectionne ces molecules cest pour dissiper l'énergie excedentaire », précise lechercheur qui a publie une etude surle sujet dans Nature en 2007 « Lesplantes sont idéalement programméespour fonctionner avec un minimumdenergie solaire Lete elles recoivenltrop denergie et elles synthétisent alorsces longues molecules pour l'éliminer »
FORMULE VERTEDate : JUIN 16Périodicité : BimestrielPage de l'article : p.36-37
Journaliste : Baptiste Cessieux
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Malgre la richesse de ces I 200 caretenoides peu d entre eux sont utilisesspécifiquement (voir encadre) La liste estcourte maîs la societe internationale descarotenoides entend y remédier Fonde ily a tout juste vingt ans I organisme creedes ponts entre industriels et chercheursObjectif avoue du president Bruno Robertpermettre aux chercheurs de se fournirau meilleur prix « Nous travaillons surdes produits a faible tonnage et a hautesvaleurs ajoutées > explicite le chercheur< L astaxanthme par exemple n est produitequ a hauteur de trois tonnes chaque annee »Cette production de niche permet unemultiplication de nouveaux moyens deproduction Face au petrole émergentplusieurs chimies verte (vegetal) bleue(marine) maîs également blanche (microorganisme)
Demove, un spécialiste dechimie blanche
Specialiste de cette chimie blanchelentreprise Deinove a annonce quelledéveloppait des concepts de productionde carotenoides a partir de bactériesnotamment de Demococus geothermalisSelon Emmanuel Petiot directeur generalde I entreprise deux licences de conceptseront commercialisées en 2018 « Nousavons sélectionne ces bactéries par irradialions successives de rayons X les bactériesqui survivent sont celles qui ont appris a sedefendre en synthétisant plus de pigmentrouge pour se proteger des rayons » précisele directeur « Nous sommes maintenantrentres dans un processus de validationde nos organismes genetiquement medifies auprès de la Food & Drug Admmistration »Du cote des algues les productions sontdéjà plus importantes et dores et déjà
LES CAROTÉNOÏDES QUI
SORTENT DU LOTParmi les carotenoides les plus produits,
on retrouve bien sûr le bêta carotène
dont la dégradation débouche sur la
vitamine A, maîs aussi l'astaxanthme
chere aux pisciculteurs qui l'utilisent
comme additif dans l'alimentation des
truites et des saumons pour leur donner
une couleur plus éclatante, ou encore la
luteine, un complement alimentaire qui
colore la peau des poulets et le jaune
des oeufs Comme la plupart des carole
noides produits en quantite industrielle,
ces trois la possède 40 carbones
LES AVANTAGES DES ISOMÈRES
La biomasse peut se vanter de posséder
une gamme de carotenoides beaucoup
plus large que celle offerte par le raffinage
du petrole Maîs ce n'est pas tout La
distillation du petrole produit plusieurs
isomères d'une même molecule, des struc
tures images les unes des autres dans un
miroir Ce n'est pas forcement dangereux,
maîs ce n'est pas le même produit et des
etapes de purification ou de transforma
lion sont nécessaires Le cas de l'astaxan
thme est révélateur Les producteurs
industrialisées La plus grosse production de carotenoides vient des lagunessalines australiennes « Elfes/ont plusieurscentaines d hectares et BASF les utilisentpour produire du bêta carotène a partird algues brunes les Dunahella Sauna. Cesont ces mêmes algues qui colorent lesmarais salants » précise le directeur deAlgoSources Plus proches de nos latitudessur les cotes bretonnes deux manieresde conjuguer algues et carotenoides secôtoient Du cote des algues la multinationale Olmix vient de lancer unegamme de complements alimentaires abase de goémon Le but n est pas d extraire tel ou tel carotène maîs plutôt devaloriser I ensemble de la plante marinesous forme de poudre Du cote des microalgues en revanche les ingénieurs visentles molecules a haute valeur ajouteePour Jean Michel Pommet la finalité estplus ambitieuse < Nous visons I ecologieindustrielle I utilisation des effluents deI industrie pour alimenter nos reacteurs amicro algues aurait un tres bon impactcarbone » Lidee étant de produire descarotenoides utilises par I industrie quialimentent les reacteurs De I astaxanthme pres des piscicultures et de la luteinecogeneree par des fermes de volailles leconcept est séduisant maîs reste encoreun projet « Cest un marche émergent quireste margmalface aux carotenoides de lachimie verte Une commande de 100 kge est déjà énorme » tempère Jean MichelPommet Maîs les micro algues ontplusieurs avantages elles sont des millionsdéfais moins encombrantes qu un champet elles peuvent consommer le CO2 a lasortie d une usine » Des profits qui sontjustement tres intéressants pour les deuxplus gros clients du secteur les industriescosmetique et agro alimentaire
BAPTISTE CESSIEUX
ISSUS DE LA BIOMASSE
d'astaxanthme vegetale aime raient que
la legislation europeenne vah de, non pas
la molecule, maîs l'isomère trans de l'as
taxanthme En effet, la biosphère selec
lionne rigoureusement l'isomère désire
De quoi donner un sacre argument com
mercial et législatif aux carotenoides issus
du vegetal, selon Jean Michel Pommet,
directeur de l'entreprise AlgoSources
Pour ce specialiste des micro algues « lalegislation se dirige vers la validation d'unisomère plutôt que d'une molecule »
Astaxanthme (i), bêta carotène (z)
et luteine (3), trois molecules
de la même famille
Date : JUIN 16
Périodicité : MensuelOJD : 6438
Journaliste : Raphaëlle Maruchitch
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DECRYPTAGE
Les mentalités changent : certains éleveurs remettent enquestion leur usage des antibiotiques et s'orientent vers desmedecines alternatives. Quia de leur relation avec les vétéri-naires et les pharmaciens 7
Par Raphaëlle MaruchitchPhotos Miguel Médina
Les éleveursfont de larésistance
Le reportage a été réalisé dans la ferme d Yves de FromentelaPecy(Seine et Marne)
CB est une tendance qui se ressent' jusque dans le rayon viande des
supermarches le « sans antibiotiques » A l'image de I en-seigne Carrefour, I un des
pionniers du genre, qui a développe une filierede poulets élevés sans antibiotiques Le packaging de la volaille fait évidemment mention decette particularité, c'est même devenu un puis-sant argument de vente D abord sensibilisespar les campagnes en medecine humaine pourune meilleure utilisation de ces molecules lesconsommateurs seraient ils devenus responsables au point d être attentifs a ce qu ingèrentles animaux de rente ? La resistance aux antibiotiques qui ne se transmet pas uniquemententre hommes maîs aussi par les animaux etl'environnement commence a marquer lesesprits D autre part, I utilisation abusive decertaines molecules en sante animale a delourdes conséquences sur notre arsenal théra-peutique La prise de conscience s'est aussiopérée chez les politiques En France, le plan
« Nous nous sommes laissépiéger par le système. »Yves de Fromentel, éleveur (Seine-et-Marne)
EcoAntibio lance fin 2011 a ainsi fixe l'objectifambitieux d une reduction des antibiotiquesvétérinaires de 25 % en cinq ans « ll s'agit d unindicateur d exposition des animaux et non pasd un tonnage » précise Olivier Debaere, chef debureau a la direction generale de l'alimentation(DGAL) Tonnage ou exposition la distinction ason importance selon I indicateur, les chiffresne sont pas les mêmes (voir encadre p 26) «Nousétions déjà sur une dynamique descendante etvertueuse depuis 2007, baisse accentuée depuisle lancement du Plan qui témoigne des changements de pratiques » fait valoir Olivier Debaere
Nouvelle donneChez les éleveurs ces changements transparaissent Remi Gounou est éleveur de porcs dansles Cotes d'Armor II y a quèlques annees unmatin, il retrouve plusieurs bêtes mortes dansson troupeau Appelé a la rescousse son vété-rinaire désigne le coupable un streptocoqueLes autres cochons sont traites avec de l'amoxicillme Maîs, cinq jours apres, nouvelle héca-tombe De nouveau, un traitement antibiotiqueEt de nouveau des animaux terrasses quèlquesjours plus tard alors que le vétérinaire préconisetoujours la même solution Remi Gounou afterre comprend qu'« jl faut travailler différemment »Depuis un an non sans crainte au depart il a
Date : JUIN 16
Périodicité : MensuelOJD : 6438
Journaliste : Raphaëlle Maruchitch
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Yves de Fromentel est passé à l'élevage biologique pour retrouver un equilibre dans son élevage notamment pour reduire I utilisation des antibiotiques
décide de supprimer « tous les antibiotiques dansles aliments premier age » En particulier, il veutarrêter d'utiliser la colistme injectable tres utili-sée en medecine vetennaire maîs qui est classéepar I agence de securite du medicament (ANSM)parmi les antibiotiques critiques chez I hommeil s'agit d'un antibiotique de dernier recours visa vis des bactéries a Gram négatifSouvent lorsque les professionnels de l'élevagesortent des sentiers battus, leur demarche faitsuite a une remise en question Gilles Miossecqui gere un élevage de 200 truies meres dansle Finistere n a pas attendu de se retrouver aupied du mur D'une epoque pas si lointaine ou« il y avait une grande systématisation d'ajoutd'antibiotiques dans les aliments », il a « supprime un certain nombre de problèmes » grâcea la vaccination « II ne suffit pas juste d éteindrele feu avec les antibiotiques », juge-t- i laujourd hui A force d'essais, l'éleveur a réussia dépasser le stade du sevrage, particulièrementcritique, sans employer d'antibiotiques maîsavec d'autres molecules II a par exemple utilise un produit compose d huiles essentielles(HE), d'extraits hydro alcooliques de plantes etd'ohgoelements Ce cocktail spécifiquementdestine aux porcs est produit par la societebretonne Dmastim, dont Jean Jacques Rénauxest le fondateur Ancien éleveur il a cree la
societe en 2006 « J'ai essaye de comprendrepourquoi, dans certains élevages, il y avait desécarts aussi importants alors que les animauxétaient nourris de la même façon », explique-t-ilII passe une grande partie de son temps a fairede la recherche de la bibliographie, et compteétoffer sa gamme prochainement Pour autant,changer les pratiques n est pas chose aisée « IIy a dix ans, les gens me prenaient pour un fou,admet il Maîs, petit a petit, il y a une prise deconscience chez les éleveurs de porcs »
Déprescrire chez les animauxCertains éleveurs se tournent même carrémentvers des medecines dites « douces », sans pourautant diabohser les antibiotiques « Les HEviennent compléter un traitement, équilibrer uneflore, améliorer le systeme digestif maîs sontadministrées en complement d'autres reglesd'usage », rappelle Eric Darley éleveur de brebislaitières, d ovins et de bovins, dont I activiteprincipale est la production de HE et la formationen aromatherapie Les societes qui proposentcomplements alimentaires et autres aides aubien être animal se multiplient Le groupe Olmixpar exemple, propose « des produits de preven-tion sans vocation curative maîs pour aider l'ani-mal a ne pas tomber malade », détaillePi Nyvall-Collen, sa responsable Recherche
25%C'est l'objectif de réductiond'utilisation des antibiotiques,prévue par le plan ÉcoAntibioentre 2011 et 2016.
Date : JUIN 16
Périodicité : MensuelOJD : 6438
Journaliste : Raphaëlle Maruchitch
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Pour pallier les éventuelles déficiences en elements nutritionnels de ses bêtes,Yves de Fromentel utilise dorénavant des huiles essentielles et des plantes.
Les antibiosvétérinaires en baisse !En France, l'expositiondes animaux aux anti-biotiques décroît .Cependant, les indica-teurs doivent être ana-lyses avec précaution.Toutes espèces animaleset toutes familles d'anti-biotiques confondues, ycompris les animauxdomestiques, le niveaud'exposition a ete en 2013,pour la premiere fois, infé-rieur de 5,5% a celuide 1999, premiere anneede calcul par l'Anses d unindicateur d'expositiondes animaux aux antibio-tiques Par rapport aI annee précédente, l'ex-position globale en 2013a diminue de 7,3% Entermes de tonnage d an-
tibiotiques, en revancheune augmentation de11,8% a ete constatéeen 2014 ll ne s'agit pasd une surprescriptionmaîs d un surstockageLAnses explique en effetque la hausse soudainepeut s'expliquer par ceteffet de « stockage desmedicaments par tes dis-tributeurs ou les vétéri-naires afin d'anticiper lafm des remises, rabais etristournes mise en œuvreau r janvier 2015 par laloi d'avenir pour l'agricul-ture, l'alimentation et laforêt» D'ailleurs afin delisser ce biais survenuen 2014, le prochain rap-port de l'Anses sur l'expo-sition des animaux aux
antibiotiques portera surles années 2014 et 2015Aux côtes de la medecinevétérinaire française ver-tueuse, la question restede savoir ce qu'il en estde la consommationd'antibiotiques dans lereste du monde AuxEtats Unis, la Food andDrug Administrationl'agence américaine desproduits de santé veutlimiter l'utilisation desantibiotiques en tant quefacteurs de croissanceLine pratique qui semblevenir d un autre âge,puisqu'elle est interditeen Europe depuis de|à dixans Les temps changentSource Agence nationale de securitesanitaire I alimentation, deI environnement et du travail (Anses)
et Développement La vente de ces pro-duits (dont 80 % à l'exportation) fait partie d'unconcept l'optimisation des conditions d'élevagepar des mesures d'hygiène et d'asepsie « Sinoncela ne marcherait pas », indique Pi Nyvall-Collén.« Les éleveurs ne sont plus dans leur zone deconfort, ils sont prêts aujourd'hui a prendre cerisque car ils ont un cadre, un environnementtechnique », juge Thomas Pavie, vétérinaire etdirecteur One Health chez Olmix Yves de Fro-mentel, éleveur en Seine-et-Marne, possèdequant a lui un élevage laitier biologique « Nousnous sommes laissé piéger par le systeme danslequell'agriculture a eté conduite après-guerre »,analyse-t-il. Il faut veiller néanmoins, a resterdans le cadre reglementaire En effet, l'autome-dication n'est pas autorisée dans les élevages(voir encadre, p. 27). « Nous nous plaçons dansle champ des complements alimentaires, tout enayant conscience du caractère hypocrite de cetterevendication, concède Éric Darley. Car il s'agitde produits multiactifs, qui devraient avoir unstatut a part » Pour Guy Barrai, président del'Union nationale pour la pharmacie vétérinaired'officine (UNPVO), « ceux qui traitent avec del'homéopathie ou des huiles essentielles se fontparfois superieur subvention ou se retrouvent enproces car ils ne rentrent pas dans le cadre »À côte de ces petites révolutions dans les éle-vages, quelle place pour les vétérinaires?
AGRA FILDate : 03 JUIN 16Périodicité : QuotidienPage de l'article : p.2
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La coopération au coeur du premier forum des entrepreneurs du G20 agricoleLe premier forum des entrepreneurs du G20 agricole s'est tenu le 2 juin à Xi'an, en préambule de la ministérielle qui devaitavoir lieu le lendemain. Plusieurs tables rondes ont réuni des dirigeants de grands groupes chinois (Cofco, Viii, Shanghai,JingDong...) et étrangers (BASF, Bayer, DuPont, Aria...), ainsi que des institutionnels (Phil Hogan, IFAD, FAO...) maisaussi quèlques PME. La France était ainsi représentée avec une intervention du Pdg d'Olmix, Hervé Balusson. Lesdifférents intervenants ont souligné la nécessité de coopérer pour s'engager dans la voix de l'agriculture durable. Undiscours en ligne avec les attentes des autorités chinoises, qui mettent l'accent sur la coopération pour ce G20 agricole.
Date : 02 JUIN 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 203298
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PONTIVY. ACTUS
Entreprises. Des parrainspour aider les demandeurs d'emploi
m^^^^^^^^^^^^^^^^^^m^^^^^m&^^^^^^^m^^mPartenaires economiques et acteurs de I emploi ont signe, mardi, la convention qui officialise le dispositif Cap parrainage
Des chefs d'entreprise quiparrainent des chômeursdans une optique deretour à l'emploi.C'est le dispositif originalque lance le Départementdans le pays de Pontivy.Une initiative qui fait sespreuves à Vannes,précurseur depuis 2015.
Sanders, Suez, Olmix, Ehpad TyNoal, la biscuiterie loubard, leCentre hospitalier Centre Bretagne,Triskalia ce sont quèlques unesdes 30 entreprises du pays de Pontivy qui viennent de rejoindre le dispositif Cap Parrainage, initie par leconseil departemental du Morbi
ban Lance en mars 2015 sur le bassm de Vannes, avec un bilan satisfaisant (60 % des personnes suiviesont retrouve un emploi ou une formation qualifiante), il est desormaîs étendu au pays de Pontivy
« Redonner confiance »« Ce n'est pas révolutionnaire, simplement une pierre de plus pour lemarche de l'emploi On s'aperçoitque des personnes qui envoient desCV décrochent petit a petit apresavoir reçu des reponses type negatives Leur donner des conseils peutleur redonner confiance », expliqueBenoît Quero, president de la commission insertion et emploi duconseil departemental D'où l'idéede les mettre en relation avec unparrain, dirigeant d'entreprise, quiassurera du coaching Ses conseilspermettront aux demandeurs d'emploi en difficulté de retrouver le chemm de l'emploi Sachant « qu'il n'ya pas d'engagement d'embauchédu chef d'entreprise, ce qui est tresimportant L'objectif, c'est de faire
un premier bilan dans six mois,début decembre »
Entre 30 et 40 parrainspour débuterLa signature, mardi, de la convention entre les partenaires economiques et les acteurs est le coupd'envoi du dispositif D'autres parramages pourront être mis en placepar la suite « ll y en a entre 30 et40 pour débuter On espère pouvoirétendre au monde agricole maîsc'est complique Ce sont des chefsd'entreprise, ils ont un rôle a jouerPour ceux qui ont du mal a recruter, c'est une opportunite de trouver de bons profils » Concrète-ment, les demandeurs d'emploisont orientes par un professionnelde l'insertion vers le centre medicosocial (127, rue Nationale) A l'issued'un premier entretien, uneconseillère en insertion sociale etprofessionnelle organise la mise enrelation avec l'une des entreprisesdu reseau et le suivi de la recherched'emploi, en lien avec le parrain
Monde
03 Juin 2016
La coopération au cœur du premier forum des
entrepreneurs du G20 agricole
Le premier forum des entrepreneurs du G20 agricole s'est tenu le 2 juin à Xi'an, en préambule à
la ministérielle qui devait avoir lieu le lendemain. Plusieurs tables rondes ont réuni des
dirigeants de grands groupes chinois (Cofco, Yili, Shanghui, JingDong...) et étrangers (BASF,
Bayer, DuPont, Arla...), ainsi que des institutionnels (Phil Hogan, IFAD, FAO...) mais aussi
quelques PME. La France était ainsi représentée avec une intervention du p.-d.g. d'Olmix,
Hervé Balusson. Les différents intervenants ont souligné la nécessité de coopérer pour
s'engager dans la voie de l'agriculture durable. Un discours en ligne avec les attentes des
autorités chinoises, qui mettent l'accent sur la coopération pour ce G20 agricole.
Hervé PLAGNOL
Date : MAI/JUIN 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.13
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VIEDU
UNIVERSITÉ JULES VERNECo-organisée par une Union cles entreprises de Loire-Atlantique composée de 35 Clubs et réseaux d'entreprises,
l'Université Jules Verne 2016 vous proposeune nouvelle réflexion autour de la question :« Aujourd'hui, c'est QUI le patron ? ».Volontairement provocatrice, cetteinterrogation concerne tous les dirigeantsen termes de management, d'organisation,de croissance. Est-ce que le patron a un rôletoujours aussi fort ? Quelle place pour lessalariés ? Quel pouvoir ont les clients, lesprestataires, les organismes financiers maisencore ('administration ? Comment évolue lepatron aujourd'hui ? Quels sont ses nouveauxdéfis ? uillet 2O16, l'Université Jules
Verne vous permettra de partager des expériences et de vousdonner de nouvelles clés pour faire avancer votre entreprisemais aussi vous-même.
LES INTERVENANTSnEdith Cresson
AnciennePremier ministre
•i OUPascal RophéDirecteur musical
del'ONPL
Hervé BalussonP-dgOlmix
Mathieu DetchessaharProfesseur de management
(Universite de Nantes)
Général PatrickDutartre
Ancien commandantde la Patrouille de France
Emmanuel JaffelmPhilosophe
Didier ReinachConférencier formateur,
coach de direction et experten leadership
Clara GaymardAssociée du Fonds Raise,
ex-présidente de GE Franceet VP de GE Monde
Claude PosternakCommunicant,
journal web L important,la Transition
NOS
PARTENAIRESET MÉDIAS
2016.U »'?
entr«prte«s44
PROGRAMME :
f ACCUEIL CAFÉ• PLÉNIÈRE D'OUVERTURE"Patrons dirigeants, chefsbousculés maîs toujours debout7"Avec Edith Cresson, Pascal Rophé,Herve Balusson et le GéneralPatrick Dutartre Animé par PascalPern,membre du talk "les grandesgueules de RMC"
TABLES RONDES• "Le digital, nouveau patron
de la relation client"• "Sexisme et pouvoir
un mal dominant '• "Comment manager son patron?
12 h DÉJEUNER, ANIMATIONS
TABLES RONDES• "Dirigeant dérangeant
Patron au service de ses salariés"• 'PME et Eli patrimoniale
et familiale, qui est vraimentle patron7"
• "L'Ubensation face à I experience •*"qui sera le patron ?"
I" TABLES RUN DES• "Moi Patron 7 Une nouvelle
dynamique d'entreprisepour se sentir légitime "
• "L'implication des salariés àla gouvernance de l'entreprisecomme facteur de performance ."
• "Patron ailleurs «comment font-ils à l'étranger7
17 h 30 PLÉNIÈRE DE CLÔTURE"Serais-je encore patron demain ?"Avec Emmanuel Jaffelm, MathieuDetchessahar, Claude Posternak jjClara Gaymard et Didier Reinach *Animée par Pascal Pern, membre dutalk "les grandes gueules de RMC "
19 h COCKTAILI
REJOIGNEZ-NOUSPOUR VIVRE UN
ÉVÉNEMENT UNIQUE!Pour toutes demandes
d'information ou de réservation
de places, contactezDavid ROUÉ Tél 02 40 20 40 25
communication@medef44 fr
www ujv44 fr
Actualités > Les algues bretonnes à l’honneur sur France Télévisions
24 MAI 2016
Bretagne
18 MAI 2016
Bretagne
18 MAI 2016
Date : 24 MAI 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258
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Aux algues et caeteraLes algues sont l'un des atouts dela Bretagne explique Nicolas Milicedans un documentaire diffuse surFrance 3 ce soir. Dans les eaux bras-sées de l'Atlantique, les chercheursen recensent 800 espèces. Une res-source en or pour la Bretagne et donton est lom d'avoir exploré toutes lespropriétés. Des éleveurs les utilisentdéjà pour diminuer ou supprimerles antibiotiques. Dans ce documen-taire, Nicolas Milice fait rayonner laBretagne sur tous les continents.Rencontres avec les chercheurs nan-tais d'Effimune qui utilisent des mo-lécules d'algues pour reprogrammerdes cellules. Embarquement avecHervé Baluson, le Pdg d'Olmix quivend ses solutions à base d'alguesà des agriculteurs sur tous les conti-nents... Toute une économie est aconstruire. Vivant et pédago.
Pratique. Aux algues et caetera surFrance 3, ce soir à 23 h 30.
Date : 21/27 MAI 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2401
Journaliste : M.J.
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DU côté des antibiosDes algues marines pour réduirel'utilisation des antibiotiques en élevageRECHERCHE
Dans le cadre d un partenariat avec le groupeOlmix, des chercheurs de I Inra* ont montrequ'un compose extrait d algues vertesinhibe in vitro la croissance de bactériespathogènes et stimule la production demédiateurs de I immunité par des cellulesepithehales intestinales
Dans l'alimentation ?
Une telle preparation pourrait étre utiliséedans l'alimentation des animaux d'élevagepour améliorer leur robustesse face aux
infections et ainsi reduire l'utilisation des Collecte d'ulves surantibiotiques la côte Bretonne.
Le groupe Olmix a prépare, a partir d algueverte marine Ulva armoricana récoltée enBretagne, un extrait de polysacchandes sul- «A partir d'alguefates appelé MSP (Manne Sulfated Polysac- verte marinechaudes) récoltée enLe pouvoir inhibiteur de la croissance bacle- Bretagne, unrienne du MSP a ete observe sur un panel extrait dede 42 souches de bactéries pathogènes polysaccharidesisolees directement d'animaux d'élevage ou sulfatés a étéde leur environnement Parmi elles, Pasteu- testé.»relia multocida Manheimia haemoly-tica Erysipelothrix rhusiopath/ae, Staphylo-coccus aureus Streptococcus suis se sont
révèles sensibles a l'action du MSP etcelles-ci étaient plus sensibles que Salmo-nella ou E coll
De plus, le MSP a induit une augmentationde la production de cytokmes, des média-teurs de la réponse immunitaire, dans unsysteme in vitro de cellules epithehalesintestinales porcines différenciées, indiquantune potentielle action stimulatnce de l'im-mumte intestinale par le MSP
Ces resultats ont ete publies le 8 mars 2016dans le Journal of Applied Phycology M.J.
* Inra Institut national de la recherche agronomique
Date : MAI 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
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LES ALGUES VERTES PEUT-ETRE BONNES POUR LES COCHONS• Tout n'est peut-être pas mauvais dans les envahissantes algues vertesDans le cadre d un partenariat de recherche entre la société Olmix111, basée àBréhan (Morbihan), et I Inra, à Tours, le biologiste Mustapha Bern a étudiéleffet d un extrait d'algue U (va armor/cana sur les agents pathogènes desanimaux d élevage La croissance de bactéries, qui entraînent notamment destroubles respiratoires et digestifs chez le porc et le poulet, est inhibée121
Et l'algue renforce I immunité de l'intestin du porc« ll faut rester prudent, note Mustapha Bern Ce sont des résultatsprometteurs maîs préliminaires, caries expériences ont été réalisés in vitro,dans des conditions de laboratoire » La recherche se poursuit désormaisin vivo sur des animaux
'"Olmix est un groupe international (£00 salaries dans 100 pays] spécialise dans les ^technologies marines21 Letude a ete publiée dans Journal of Applied Phycology 8 mars 2016
Rens. : Mustapha Berri, [email protected]
Date : 13 MAI 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7715
Page de l'article : p.22
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BLUE TRAIN: DÉVELOPPER LAFORMATION EN BIOTECHS BLEUES
B lue comme la couleur,train comme le trainingau sens de la formation
l'université Pierre et Marie Curieporte un projet dedie a la formation initiale et continue dansle secteur des biotechs bleuesafin de « mettre en place desformations innovantes dans cesecteur repondant au marchéde l'emploi », a fait savoir EricThiebaut, professeur a l'UPMC aRoscoff et directeur adjoint de lastation biologique
Monte avec des partenairesprives et académiques bretons(universite de Bretagne occi-dentale, Agefos-PME Olmix ),Blue train disposerait, s'il étaitretenu, d'un budget global de14 millions d'euros pour soute-nir l'ingénierie pedagogique etla mise en place des formationssur cinq ans ll serait finance parles partenaires (8 millions) etle programme investissements
d'avenir (6 millions) Le dossier,dépose le 4 mai, est en coursd'instruction dans le cadre del'appel a projets Partenariatspour la formation profession-nelle et l'emploi
La mise en œuvre de ce pro-gramme, en lien avec la futureBlue valley, répondrait a plu-sieurs carences le manque desavoirs transverses dans le cur-sus des étudiants, l'absenced'un cursus de biotechs dedieau milieu mann, et la nécessited'une offre de formation conti-nue dans un domaine ou l'obso-lescence des connaissances esttres rapide
Selon une enquëte deCapbiotek menée en 2013, lesentreprises bretonnes saluentla qualite scientifique des formalions maîs regrettent un déficitde formations courtes en relationavec le monde de l'entreprise
Date : 13 MAI 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7448
Journaliste : J.-M. F.
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> Des collégiensen immersion chez OlmixLe spécialiste de la valo-
risation des algues marinesa reçu pendant un peu plusde deux jours, des élèvesd'une classe de troisième ducollège Langlais de Pontivy,dans le cadre de l'opérationClasse en entreprise, misesur pied par l'UÊ-Medef duMorbihan, la Direction desservices départementaux del'Education Nationale et leconseil général.
Partaged'expériences
« Classe en entreprise apour objectif de permettreà des jeunes de découvrirl'activité et le fonction-nement d'une entrepriseet ses métiers, dont cer-tains peuvent rester assezméconnus du public. » Al'issue des journées passéesen milieu professionnel, lescollégiens partagent leur vi-sion de l'entreprise visitée,moment d'échanges souventinstructif. Une rencontre aainsi été organisée dans leslocaux du groupe, en pré-sence des responsables d'Ol-
mix Group mais égalementde représentants de l'Educa-tion nationale, du Medef...Fondé en 1995 par Hervé Ba-lusson, Olmix Group déve-loppe depuis vingt ans, unegamme dè produits naturelsà base d'algues, destinés auxanimaux, aux végétaux etaux humains.
Des métiersbien différents
L'immersion dans cegroupe spécialiste des bio-technologies a été l'occasionpour les collégiens de sefamiliariser aux nombreuxmétiers que propose OlmixGroup : chercheur, laboran-tin, responsable de produc-tion, télé-commercial etc.Ils ont aussi retenu qu'uneentreprise implantée enplein coeur de la Bretagne,arrive néanmoins à exporterses produits dans le mondeentier (100 pays). En 2015,Olmix a réalisé un chiffred'affaires de 80M€ dont 80%à l'export.
J.-M. F.
LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION FINISTERE Date : MAI 16Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.5
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PM B A. Mettre en avantl'économie bleue• Le pôle mer Bretagne Atlantique vient de récompenser quatre de ses membresGepea, Olmix, Sabella et IXBlue. Objectif : valoriser le travail des entreprises.
Pascal Jaouen, Gepea, Christian Giroussens, IXBlue, Dominique Sennedot, président du PMBA, Hervé Balusson, Olmix, Patrick Poupon, directeur PMBA etJean-François Daviau, Sabella.
R euni pour son assem-blée générale à l'Are-na à Brest, le PôleMer Bretagne Atlan-
tique (PMBA], en a profité pourremettre quatre prix « Bluechallenge » à des adhérentsUne première pour le pôle decompétitivité « C'est un moyende mettre en avant le travail dupôle et de ses membres dansl'économie bleue », expliquePatrick Poupon, le directeur duPMBA
Le prix « collaboratif » a ainsiété remis au labo nantais duCNRS Gepea 1220 personnes)Le prix « Business » au Morbi-hannais Olmix ; spécialisé dansles algues 1400 salariés ,80 M€ de CA) Le prix « interna-tional » au groupe IXBlue (500salariés ; 100 M€ de CA), basénotamment à Brest et LannionLe groupe développe des sys-tèmes dédiés à la navigation, àl'imagerie, à la phonétique, etcEnfin, le prix « coup de cœur »
a ete attribue a Sabella Le pro-jet d'hydrolienne a été l'un despremiers labellisés par le pôleen 2005
16 nouveaux projetslabellisésAujourd'hui, le pôle compte337 adhérents, dont 194 PME231 projets ont été labellisésen 10 ans pour un investisse-ment total de 757 millions d'eu-ros en R & D En 2015, 45membres ont rejoint le PMBA
et 16 nouveaux projets ont etelabellisés dans les domainesde la pêche, des biotechs, desressources énergétiquesmarines, des infrastructures,du naval et de l'environnement
PÔLE MER BRETAGNEATLANTIQUE
Président : DominiqueSennedotDirecteur : Patrick Pouponwww.pole-mer-bretagne-atlantique.com
LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION COTES D'ARMOR Date : MAI 16Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.3Journaliste : Ségolène Mahias/ Isabelle Jaffré
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• ZOOM
Ces bretons ont investien Chine... ou ils y pensent
ll n'y a pas que les investissements chinois en Bretagne.L'inverse est aussi vrai. L'ambassadeur de Chine, ZhaiJun, a donc découvert des entreprises dont les ambi-tions se tournent vers la Chine. Le 7 avril, il visitait ainsile siège social de Solina (1.000 salariés, 315 M€ de CA),en Ille-et-Vilaine.Présent depuis 2014, avec l'ouverture d'un bureau à
Shanghai, Solina y a ses premiers clients depuis 1997.Le spécialiste breton des goûts et textures pour l'indus-trie agroalimentaire dispose depuis cette année, surplace, d'une équipe dédiée de deux Européens et quatreChinois. « C'est un marché à fort potentiel pour nous.L'industrie de la viande est récente en Chine, mais avecdes investissements massifs. Il y a un travail à faire surles ingrédients, les technologies des produits... Nouspouvons aider à ce travail de savoir-faire », indique ÉricTerré, président de Solina.Solina a déjà 11 sites de production partout ailleurs ettravaille avec 75 pays pour 18.000 clients. « Nous avonsouvert à Shanghai il y a trois ans, explique-t-il. À ce jour,la Chine représente 1.500 tonnes pour Solina. Pourouvrir une usine, il nous faut 3.500 tonnes. Nous savonsque nous allons devoir discuter d'une usine pour le mar-ché chinois d'ici deux à trois ans », ajoute Éric Terré, quia sollicité le soutien de l'ambassadeur face aux régle-mentations chinoises.Côté finistérien, ouvrir une usine en Chine est un pasqu'a franchi Ronan Pérennou, P-dg d'Actuaplast, en2014. Objectif de l'entreprise spécialisée dans la fabrica-tion de pièces automobiles en plastique : s'attaquer aumarché chinois à partir d'une usine de 4.000 m2 à Dong-guan, au Sud de la Chine, où 50 ouvriers en moyenne tra-vaillent. Un investissement d'un million d'euros. « C'estune filiale à 100 % d'Actuaplast. J'apporte le marché etle capital ce qui me permet de contrôler un minimum laqualité », expliquait à l'époque Ronan Pérennou.
« Des écureuils face au mammouth »Hervé Balusson, P-dg d'Olmix Group
Olmix et ses algues ont tou-jours eu de l'appétit pourl'international. Qu'en est-ilde la Chine ?Sur 400 salariés au sem d'Ol-mix (80 M€ de CA], 250 sontAsiatiques La Chine est l'unde nos plus gros marchés
Ils ont notamment une grosse problématique desécurité alimentaire ll y a aujourd nui une vraieprise de conscience La nutrition santé est impor-tante dans leur culture Et I émergence desclasses moyennes ouvre un potentiel énorme
L'investissement de Synutra en Bretagne en est-il une illustration selon vous ?
Synutra a pris conscience de cela depuis dix ansIls ont ciblé le haut de gamme et le lait, deux cré-neaux porteurs La possibilité d avoir un secondenfant en Chine va aussi changer les choses
Pensez-vous que la Bretagne a d'autres cartes àjouer auprès des Chinois ?Le marché chinois est un mammouth quand nousne sommes que de petits écureuils Maîs pour per-cer, une orientation haut de gamme sur I alimen-taire sera primordiale La réouverture du tram dela Soie IWuhan-Lyon] pourrait permettre de leurlivrer en U jours des poulets, des cochons et desœufs frais bretons La qualité que nous offrironsfera la différence face aux Brésiliens qui inondentle marché de produits peu qualitatifs
LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION MORBIHAN Date : MAI 16Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.5
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PRINTEMPS DE L'ENTREPRISEDans le sillage de Carnac Thalasso et ln Vivo NSA, Olmix aaccueilli des collégiens pontivyens pour l'opération classe enentreprise dont est partenaire l'UE - Medef Morbihan. Duranttrois jours, les jeunes ont pu découvrir cette entreprise orientéesur le créneau de la valorisation des algues sous forme deproduits naturels destinés aux animaux, végétaux et humains.Ils ont pu également mesurer la dimension internationale de laPME qui réalise plus de 80 M€ de CA dont 80 % à l'expert.
LES MARCHES HEBDODate : 29 AVRIL 16Périodicité : HebdomadairePage de l'article : p.21
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au cœur de l'entreprise
BrèvesOlmix prêchela culture de l'algueSpécialiste de la valorisationdes algues, Olmix a invité80 riverains dans sa «BreizhAlgae School » deSaint-Etienne-du-Gué-de-l'Isle (Côtes d'Armor),le 12 avril. Les élèves ontconsomme ou achetédes laitues de mer, du pâté,des rillettes aux algues ainsique du «poulet aux alguessans antibiotiques» etdes gélules. Olmixa remporté fin mars le prixdu pôle Mer Bretagne dansla catégorie «Business».
Bréhan
29 AVRIL 2016
Date : 29 AVRIL 16
Périodicité : HebdomadaireOJD : 5170
Page de l'article : p.17Journaliste : Sabine Huet
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RECHERCHE
Moins d'antibiotiques grâceaux algues marines
L es algues vertes bre-tonnes n'ont pas quedes inconvénients i
La société Olimx a trouvéavantage à exploiter cesplantes des fonds marinsBasé à Bréhan (Morbihan),le groupe Olmix, créé il ya vingt ans, développe etcommercialise des produitsa base d'algues, maîs aussid'argile et d'oligo-élémentspour la nutrition et la san-té végétale, animale et hu-maine "Nous récoltons desalgues vertes l'été sur le lit-toral breton avec des ramas-seuses adaptées à un travailsur la plage", raconte JuliaLauram responsable tech-nique chez Obmx Des alguesrouges sont aussi collectéesen Pays-de-la-Loire Lavées,broyées puis hydrolysées, lesalgues rentrent dans la for-mulation des produits sousforme d'extraits "Le processde fabrication est le plus na-turel possible "Trois formessont mises au point despoudres à ajouter aux ali-ments, des produits liquideset des galets effervescents àdiluer dans l'eau de boisson
Des animaux plusrobustesEn partenariat avec la socié-té bretonne, le centre InraVal de Loire a étudié un ex-trait de polysacchandes sul-fatés appelé MSP (MarineSulfated Polysacchandes)issu de l'algue verte manneViva armoncana ObjectifTester sa capacité à freinerla croissance des bactérieset à stimuler l'immunité Etles résultats sont positifs"Le MSP inhibe la croissancebactérienne d'un panel de42 souches pathogènes isoléesd'animaux d'élevage ou deleur environnement", indiquele communiqué de l'Inra "Deplus, le MSP induit une aug-mentation de la production decytokmes, des médiateurs dela réponse immunitaire, dansun système in vitro de cellulesintestinales porcines " Unepiste donc pour réduire lesantibiotiques dans les éleva-ges Intégrer la préparationdans l'alimentation des ani-maux pourrait "améliorerleur robustesse face aux in-fections et aussi constituer un
Les algues récoltées dans l'eau sont plus fraîches, plus saines etmoins ensablées que celtes ramassées sur la plage.
adjuvant potentiel dans desstratégies vaccinales " Le tra-vail de recherche se poursuitpour comprendre le moded'action du MSP, identifierles récepteurs et confirmerles résultats obtenus in vitropar des tests in vivo
Déjà des produitssur le marchéL'extrait MSP étudié parl'Inra, associé à des vi-tamines et des acides ami-nés, rentre déjà dans laformulation du "Searup""C'est un produit surtout uù-hsé en monogastriques pourrenforcer le système immu-nitaire En ruminant, les ap-plications sont en cours dedéveloppement", expliqueJulia Laurain Les produitsmis au point à destinationdes bovins visent les fonc-tions digestives Les extraitsd'algues du "DigestSea"augmentent les sécrétionssalivaires et enzymatiques,protègent le foie et stimu-lent l'activité des rems "Ad-ministré après le vêlage, leDigestSea prévient les pro-blèmes métaboliques commela cétose ou l'engorgementhépatique " Pour les veaux,le "Diet" composé d'argilemicromsée et d'extraits d'al-gues, agit sur les troubles di-gestifs de type diarrhée " llprotège la paroi intestinaleen stimulant la productionde mucines, booste l'animalpar l'apport d'énergie et évitela déshydratation grâce auxélectrolytiques "
Sabine Huet
COURRIER PICARDDate : 29 AVRIL 16Pays : France
Périodicité : QuotidienOJD : 58038
Journaliste : Raphael Nappey
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Antoine dans le sillage de Tabarly
Sous un nom «commercial» lié à un sponsor titre, c'est unetraversée de l'Atlantique mythique qui renaît cette année.Remportée en 1964 et 1976 par Eric Tabarly, la Transatanglaise, ou «The Transat» va s'élancer lundi dè Plymouth,en Angleterre, direction New York. Samedi dernier, les 25bateaux étaient regroupés à Saint-Malo pour un prologuevers l'Angleterre. Un départ doublement symbolique pourPierre Antoine, malheureux lors de la dernière Route duRhum à l'automne 2014. Le navigateur amiénois avait viteabandonné, après avoir vu son bateau frappé par la foudrequèlques jours seulement après le départ de Saint-Malo.Hélitreuillé par les sauveteurs espagnols, Antoine et sonéquipe Olmix se sont alors battus pour sauver le trimaranbleu et blanc : «Heureusement, on avait pu le faire assurer,souffle l'Amiénois. Le bateau a été ramené à Lorient oùil a fallu plusieurs mois de chantier.» Construit en 1991et anciennement «Crêpes Whaou», avec lequel Frank-YvesEscoffier a remporté deux fois la classe 50 pieds de laRoute du Rhum, Olmix a finalement été remis à l'eau avecsuccès: en 2015, il a remporté sa classe sur le TrophéeSNSM (Saint-Nazaire - Saint-Malo) et fini troisième de
la réputée Fastnet en mer d'Irlande. «C'étaient de bonstests, savoure Pierre Antoine. Olmix a été remis à neufet on a refait deux mois de chantier à Lorient pour sepréparer tôt à la Transat. Les 600 milles de qualificationse sont bien passés, de même que la traversée Saint-Malo- Plymouth. Tout tient !» Avec trois équipiers, le skipperlicencié à Amiens Voile s'est même tiré la bourre avecdes monocoques de dernière génération, tailles pour leVendée Globe, tel celui de Jean-Pierre Dick. Mais c'esten solitaire qu'il s'attaquera lundi à l'Atlantique Norddans des conditions toujours délicates à cette périodede l'année. «L'Atlantique Nord n'est jamais facile. Onpeut prendre des claques à tout moment à cette périodeinstable. Contre les vents dominants, c'est un défi pour lesmulticoques.» Un défi que Pierre Antoine espère terminer,au mieux, troisième de sa classe. Probablement après deuxsemaines de traversée : «Je prends des vivres pour 15 jours.Je vais commencer à étudier la météo et les différentesoptions. Je sais par expérience que ce n'est pas la peinede s'y mettre trop tôt.» Et que la traversée sera forcémentmusclée. RAPHAEL NAPPEY
Biologie & Biochimie
27 AVRIL 2016
Biologie & Biochimie
27 AVRIL 2016
Date : 25 AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
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L'ERP, la clé d'un développement réussi à l'international ?
Quel est le rôle de l'ERP dans le développement international des PME ? Sage a voulu répondre àcette question et a interrogé 320 entreprises privées de 50 à 249 salariés dans différents secteursd'activités. Toutes avouent que l'ERP est l'un des facteurs clé du succès.
Aujourd'hui, 85% des PME françaises ont un lien avec l'international (notamment à travers des échangesavec des fournisseurs à l'étranger) et plus de 50% sont concrètement présentes à linternational, que cesoit par leur chiffre d'affaires, leurs collaborateurs ou encore l'implantation de bureaux. Essentiellementdans le secteur industriel, avec 76% de présence à l'international. 35% des PME ont même l'intention derenforcer leur présence à linternational et seules 12% n'y sont pas encore présentes, mais entendent s'youvrir dans un futur proche.
En revanche, plus de 3 entreprises sur 4 déplorent la complexité liée à l'internationalisation et savent lesdifficultés qui les attendent. 63% s'estiment cependant plutôt bien armées pour affronter lesproblématiques d'internationalisation, même si elles ne refuseraient pas de l'aide afin de conclure despartenariats locaux et des conseils d'experts sur les réalités terrain de chaque pays visé. Malgré cela,l'ouverture à linternational est perçue comme une voie de développement de l'entreprise et 21% la jugentmême incontournable. 66% des entreprises perçoivent l'internationalisation comme un véritable levier decroissance et de rentabilité.
Enfin, les technologies de linformation sont citées de manière positive par la grande majorité desdirigeants de PME : l'accessibilité aux données, la communication à distance, la gestion des projets et desressources sont considérées comme essentielles pour prospérer dans un contexte international. « D'unpoint de vue administratif, nous voulions bénéficier des procédures standardisées et des normes dequalité homogènes sur l'ensemble de nos zones d'activité, explique Jean-Marie Bucher, DAF d'Olmix. C'estpourquoi nous avons choisi d'installer un ERP commun à toutes les entités, en l'occurrence Sage X3. Celanous a paru indispensable pour contrôler à distance l'ensemble des sites et maîtriser la chaîne de valeur.Disposer d'une visibilité sur les indicateurs de croissance reste primordial et permet de piloter l'entreprisede manière plus efficace. En ce sens, notre ERP est un outil précieux d'aide à la décision pour effectuernos prévisions, monter en charge sur les gammes et optimiser notre gestion des devises ».
Les entrepreneurs présents à linternational se disent confiants pour leur activité dans les douzeprochains mois, en France (77%) comme à l'export (82%). « Ces chiffres montrent à quel pointinternationalisation et numérique sont liés : 80% des PME exportatrices déclarent que les ERP facilitentl'internationalisation, ajoute Serge Masliah, Directeur Général de Sage France. Les entrepreneurssoulignent unanimement qu'ils leur ont permis d'optimiser leur gestion et d'accélérer leur développement.En effet, 87% d'entre eux soulignent le bénéfice du temps réel sur les mises à jour, 87% la facilité de miseà disposition des solutions et 85% l'accessibilité de l'information pour tous, y compris à l'étranger. Les ERPsont donc devenus des outils de développement incontournables pour les PME ».
Date : 24 AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258
Journaliste : Stéphanie Bazylak
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Saint-Malo
Saint-Malo
La foule s est massée le long ae I ecluse pour saluer les bateaux lors de leur passage avant le depart vers I Angleterre lin par un fes bateaux ont qu ite les qua spour rep ndre I ed jse
The Transat : départ sous les hourras de la fouleLes bateaux ont quitte Saint Malo, hier soir, pour rejoindre l'Angleterre Le depart de la courseau large aura lieu le 2 mai Direction New York
ll fallait jouer des coudes pour sefrayer un chem n jusqu a I ecluse duport de Saint Malo hier soir La fou es est massée dans lepres rn di pourne ren manquer du passage des navires partie pant a la course a j largeThe Transat Baker y
A 18 h une dizaine de bateaux attendaient déjà dans le sas parmi lesquels les plus grands comme ActualArkema French Tech Saint Malo ouO/mix Dans leur sillage quèlques pnvilegies sur deo navires a passagersaffrètes spec a ement pour su vre edepart au plus pres Loperation ses!renouvelée a 19 h pour le secondsas reserve aux monocoques
Apres es avoir admires le long desqua s du bass n Vauban le pub es est précipite e long de I ec use poursaluer une dern ere fois les skippersCest sous les hourras que les bateaux de course ont french ecluseCeux qui n avaient pas pu sapprocher ont regarde le spectacle du hautdes remparts et du Mo e des Noires
Les partie pants de I he I ransat Bakerly font ma ntenant route mer versPlymouth dans le sud de I Angleterreou le depart de la course sera donne lundi 2 ma Ils devront parcourir3 500 mil es a travers I Atlant q je jusqua NewYork
Stephanie BAZYLAK Uern er au revo r du publ e aux skppeurs de the transat tiakerly
COURRIER PICARDDate : 23 AVRIL 16Pays : France
Périodicité : QuotidienOJD : 58038
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Antoine repart en transat
Le navigateur amlénois Pierre Antoine quitte aujourd'hui Saint-Malo pour rejoindrePlymouth en Angleterre lors d'un prologue précédant le départ effectif de la Transat Bakerly le 2 mai. Lacourse en solitaire, anciennement « the Transat » remportée deux fois par Eric Tabarly, ralliera l'Angleterre àNew York par la route nord de l'Atlantique. L'Amiénois la dispute à bord de son trimaran de 50 pieds « Olmix». Le bateau a été remis en état après avoir été frappé par la foudre lors de la route du Rhum à l'automne2014. Depuis, l'Amîénois l'a remis à l'eau pour remporter sa classe au Trophée SNSM et finir deuxième de laFastnet. En monocoques ou en multicoques, de nombreux marins renommés participent à la Transat Bakerly,tels Thomas Coville, Loïc Peyron, François Gabart, Vincent Riou ou Jean-Pierre Dick.
Date : MARS/AVRIL 16Pays : FrancePériodicité : Bimestriel
Page de l'article : p.24
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LES ANTIBIOTIQUES REPLACES PARLES ALGUES VERTES?Dans le cadre d'un partenariat avec le groupe Olmix,des chercheurs de linra ont montré qu'un composé ex-trait d'algues vertes inhibe in vitro la croissance de bac-téries pathogènes et stimule la production de médiateursde l'immunité par des cellules épithéliales intestinales.Cette préparation pourrait être utilisée dans l'alimenta-tion des animaux d'élevage pour améliorer leur robus-tesse face aux infections et ainsi réduire l'utilisation desantibiotiques.
Date : AVRIL 16
Périodicité : Mensuel
Page de l'article : p.20-22Journaliste : Claudine Gérard
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Du silo à l'auge, cinq mesurespour progresser
Corentin Bourdonnay et son technicienAliOuest ont engagé il y a deux ans unedémarche de progrès pour améliorer lesperformances en engraissement. Pas à pas et encontrôlant chaque étape, ils ont réussi leur pari.
En moins de deux ans, les per-formances en engraissementde la SCEA Bourdonnay, àGlomel, ont toutes progressé :le GMQ (30-115 kg) est passé
de 716 g/j à 824 g/j, l'indice de 2,78 à2,55 et le taux de pertes et saisies de3,2 % à 2,3 % (voir tableau)Ce jeune naisseur-engraisseur de 310truies a Glomel, dans les Côtes-d'Armor,travaillant avec ses parents depuis juil-let 2013 a fait appel à Thierry Pichard,responsable service Innofaf, Ahouest,fournisseur de minéraux pour la fabri-cation des aliments à la ferme. Lobjectifétait de voir progresser les performancesen engraissement. Jugées insuffisantes,elles devaient être améliorées d'un pointde vue economique, maîs aussi parcequ'elles étaient sources de surcharges,compte tenu de l'âge des porcs au départà l'abattoirOutre l'intérêt de mesures prises de laconfection des silos de maîs humidejusqu'à la distribution de la soupe, cetteexpérience est d'autant plus intéressantequelle s'est accompagnée de pesées sys-tématiques, tous les 21 jours, de 7 augesde 22 a 32 porcs. « Je choisis une case" moyenne " de chaque bande et celle-ciest pesée à environ 80 jours, puis a 109,puis à 130 et 151 jours Apres, la pesée nesignifie plus grand-chose car les têtes delot sont déjà parties », précise CorentinBourdonnay « Soit à ce jour plus de 4 DOOporcs charcutiers pesés pour contrôler etmesurer l'impact des mesures mises enplace », précise Thierry Pichard. •
Claudine Gérard
UAméliorer la qualité du maïs ensilage
Des analyses de mycotoxinesrégulières réalisées eninterne par AliOuest ont prouvéla présence de DON en quantitésgénéralement toujours supérieuresau seuil recommandé en nutritionporcine : a l'exception d'un lot à81 ppb, tous les autres ont affichedes valeurs comprises entre 1070et 3130 ppb. Avec un taux moyend'incorporation de 40 % de maïsdans les formules croissanceet finition, le seuil de 500 ppbdans laliment reconstitué étaitdonc toujours dépassé.Ce qui expliquait des difficultésà faire consommer les porcs,
, surtout en début d'engraissement.
I a décision fut donc prised'incorporer un capteur demycotoxines (Olmix) à raisonde I a 2 kg/t selon le niveaude contamination du maïsSoit un coût de 10,5 C/tonned'aliment reconstitue pour 2 kg/tParallèlement, les éleveurs (200 hade SAU dont 70 ha de maîs) ontopté pour des varietés plus précocesdans ce centre Bretagne plutôtfrais et pluvieux.. Par ailleurs, unconservateur d'ensilage (Biomin)est appliqué via une pompe (prêtéepar AliOuest) pour améliorerla qualité des ensilages Corentinet sa mère Patricia sont formelscette pratique, nouvelle surlexploitation, s'est traduite par uneconservation parfaite des tas.Coût du conservateur 2 €/tonnede maîs, soit environ 0,80 €/tonned'aliment reconstitué. •
Date : AVRIL 16
Périodicité : MensuelOJD : 3020
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OLMIX 3001167400501Tous droits réservés à l'éditeur
ALGUESMARINES VSANTIBIOTIQUES
Des chercheurs de l'Inra en par-
tenariat avec Olmix, viennent de
montrer qu'un compose extrait
d'algues vertes inhibe in vitro la
croissance de bactéries patho-
gènes et stimule en même temps
la production de médiateurs de
l'immunité par des cellules épi-
thehales intestinales Ces avan
cées permettent d'imaginer l'uti-
lisation de ces algues en tant
qu'adjuvant pour les vaccins, ou
comme préparation dans l'ali-
mentation permettant de reduire
l'usage des antibiotiques
Lien vers le communique
http.//bit \
Date : AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Page de l'article : p.14
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OLMIX 6008857400503Tous droits réservés à l'éditeur
Des algues vertespour reduire l'utilisation des antibiotiques
Dans le cadre d'un partenariat de recherches scientifiquesavec le groupe Olmix, des chercheurs de l'Inra ont montré qu'uncomposé extrait d'algues vertes inhibait in vitro la croissance
de bactéries pathogènes et stimulait la production de média-teurs de l'immunité par des cellules épithéliales intestinales.Une telle préparation pourrait être utilisée dans l'alimentationdes animaux d'élevage pour améliorer leur robustesse face auxinfections et ainsi réduire l'utilisation des antibiotiques. Ellepourrait également constituer un adjuvant potentiel dans desstratégies vaccinales.
Les résultats de ces recherches, publiés le 8 mars dans leJournal of Applied Phycology, sont encourageants pour la stra-tégie du groupe Olmix, spécialisé dans la valorisation desalgues vertes en Bretagne, qui vise à mettre sur le marché despréparations innovantes et naturelles à base d'algues pour lesaliments des animaux d'élevage.
Date : AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Journaliste : Frédéric Moncanyde Saint-Aignan
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OLMIX 4927757400524Tous droits réservés à l'éditeur
FREDERIC MONCANY DE SAINT-AIGNAN président du Ciuster maritime français
LES MULTIPLES FACETTESi DES BIORESSOURCES MARINESLes bioressources marinesoffrent un vaste champ devalorisations essentielles à
l'avenir de l'humanité. Bienau-delà des produits de la
pêche et de l'aquaculture, ellessont une clé de notre avenir et
un pilier de la croissance bleue,comme l'a souligné le rapport
Blue Growth de l'Unioneuropéenne.
L A MER, avenir de la terre. Derrièrecette assertion se déploie toutl'éventail des riches promessesque por tent les ressources
marines. L'augmentation des besoinsde l'homme, en particulier pour sonalimentation, sa santé, son mode de vie,en même temps que l'évolution des tech-nologies, permettent de découvrir tout lepotentiel des ressources présentes en meret dans les sous-sols.Ainsi, des activités traditionnelles (lapêche en premier lieu) aux activités nou-velles (aquaculture, bio technologies), cesont des filières industrielles complètesqui se transforment et se créent pourse positionner surdes marchés etpermet t re à desindustries françaisesd'excellence d'êtrecompétitives, nonseulement dans lesecteur maritime,
« Le marché mondial
des biotechnologies bleues
est estimé à 2,8 milliards
de dollars »
mais aussi dans l'agroalimentaire, lasanté, la chimie, les matériaux, etc. Il estdonc fondamental pour toute notre éco-nomie de se donner les moyens d'avoiraccès aux ressources marines pour mieuxles connaître, afin de mieux les valoriser,notamment avec les biotechnologies.
LES PROMESSESDES BIOTECHNOLOGIESMARINESLes biotechnologies bleues sont un moded'avenir de valorisation des bioressourcesmarines. L'OCDE définit les biotechno-logies comme « l'application des scienceset des techniques à des organismes vivants
pour transformer lesmatériaux vivantsou non, dans lebut de produire desconnaissances, desbiens ou des ser-vices ». Les biotech-nologies sont répar-
REPERESSeuls 15% de la biodiversité marineseraient connus (300000 espèces],lors même que la mer recouvre 70 %de notre planète. La faune et la floremarine, des microorganismes auxorganismes supérieurs, n'ont cessédepuis des décennies de fasciner leschercheurs qui découvrent chaque jourde nouvelles espèces et molécules dontles applications peuvent être multiples.De même, le poisson, ressource ali-mentaire essentielle (15,7 % de l'apportprotéique dans l'alimentation), voire vi-tale, ouvre des marchés prometteursgrâce à la valorisation des coproduits.
Hydratantes, detoxifiantes ou antiseptiques, les algues sont une source de principes actifs à découvrir.Aléor produit des espèces spécifiques à haute valeur ajoutée comme la Lammaria ochroleuca,pour répondre à la demande sur un marché en pénurie d'offre, notamment dans la cosmétique.
Date : AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Journaliste : Frédéric Moncanyde Saint-Aignan
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DES ENTREPRISES DE POINTELa France possède des entreprises et reseaux d'enfde recherche et des laboratoires extrêmement performants qui ont déjà produit delnombreuses solutions aujourd'hui commercialisées grâce a la découverte du potentiel!des bioressources marines Plusieurs acteurs illustrent ce dynamisme Aléor, Algo-pack, Copalis, Fermentalg, Groupe Roullier, Hemanna, Olmix, Station biologique deRoscoff, Tnmatec, Valonal, etc
ries entre blanches (applications indus-trielles spécialement la chimie), rouges(domaine de la santé) et vertes (domainede l'agroalimemaire, biomaténaux, éner-gie). Les biotechnologies bleues désignent,quant à elles, les biotechnologies dont les« ressources utilisées ou les cibles viséessont d'origine marine ' ».Si le marché mondial des biotechnologiesbleues est estimé à 2,8 milliards de dollars(croissance de 10-12 % par an), c'estparce qu'il est difficilede mesurer la part desbiotechnologies bleuesdans les biotechnolo-gies, et parce que lesressources marinestrouvent leurs appli-cations dans des mar-chés qui ne sont pas « maritimes » eneux-mêmes.Ainsi, nombre de marchés sont deman-deurs en ressources marines dont ondécouvre depuis des décennies, et plusparticulièrement depuis les années 1990,un potentiel qui reste encore à exploiter.
PALLIER LA RARÉFACTIONDE RESSOURCESTRADITIONNELLESTrois raisons expliquent ce développe-ment : tout d'abord la raréfaction des res-sources terrestres et la demande croissantede nouvelles puissances industrielles ; en
« En France, 86 %
du poisson consomme
est importé »
second lieu, la raréfaction de ressourcesalimentaires et la forte demande d'unepopulation mondiale qui s'accroît ; enfin,la réduction des émissions et le besoin desolutions alternatives issues de la nature.Au vu des nombreuses applications, onpeut prendre toute la mesure d'un nou-veau champ économique non seulementpour les filières de l'économie bleue,maîs aussi pour l'ensemble des filièresde l'économie. Ainsi, au moins trois des
neuf secteurs de « l'in-dustrie du futur » lan-cée en mai 2015 parEmmanuel Macronsont concernés : ali-menta t ion in te l l i -gente, médecine dufutur, nouvelles res-
sources.Pour répondre aux besoins des marcheset notamment des biotechnologies, ilfaut comprendre qu'il est essentiel d'avoiraccès aux ressources.
DU FILET DE POISSONAUX COPRODUITSSelon la FAO, la production mondialede poissons en 2013 s'établissait à 158,8Mt (92,5 Mt pour la pêche et 66,3 Mtpour l'aquaculture) et est estimée à 186,1Mt en 2023 (respectivement 94,5 Mt et91,6 Mt). L'essentiel de la productionest destiné à l'alimentation humaine avec
Dans le Pôle Aquimer. Copalis, chef de filedu projet PepSeaNov, a déjà développédes extraits peptidiques qui jouent un rôledans le contrôle du poids, l'hypertensionet le bien-être cardiovasculaire.
une consommation mondiale passée de9,9 kg par habitant en 1960 à 19,2 kgen 2012. En France, la consommationannuelle est d'environ 37 kg, en sachantque 86 % du poisson consomme estimporté.Désormais, dans un souci d'utiliser l'en-semble du produit, de nombreuses entre-prises innovantes et des laboratoires derecherche, notamment autour du pôlede compétitivité Aquimer, valorisentles coproduits (peaux, arêtes, carcasses)sur les marchés demandeurs: nutraceu-tique, cosmétique, santé, etc. En effet,
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Journaliste : Frédéric Moncanyde Saint-Aignan
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Î150000 TONNESÀ VALORISERFrance Agnmer a estimé à 150000tonnes le gisement de biomasse qui
'pourrait s'accroître du fait de l'entréeen vigueur de l'obligation de débar-
quement qui impose aux pêcheurs1 de rapporter à terre tout ce qui a été
prélevé, donc les prises accessoires.Elles pourraient alors bénéficier despremières expériences de valorisation
ides coproduitsi
outre les farines et huiles de poisson,de nombreux composés sont désormaisextraits (collagène, sulfates de chondroï-tine, enzymes, dérivés de la chitine, etc.)pour entrer dans lacomposi t ion, parexemple, de complé-ments alimentaires,de cosmétiques ouencore de traitementsmédicaux.L'enjeu est désormaisde maintenir un outilde pêche essentielaussi bien à l'accès à la ressource qu'àla connaissance du milieu marin et àl'alimentation, de développer l'aqua-culture pour répondre aussi aux besoins
« En 2013,
la production mondiale
d'algues s'établissaità25Mt»
alimentaires et aux matchés associés, maissurtout de créer les filières des nouvellesvoies de valorisation de l'ensemble duproduit, une diversification pour nombred'entreprises.
LES TRÉSORS DE LALGUEParmi les végétaux marins, les macroal-gues ont suscité la création de nombreuxprogrammes de R & D (Breizh'Alg,Sens'Aig, etc.) pour répondre aux for-midables potentiels de valorisation àpartir des trois grandes familles d'hy-drocolloïdes qu'elles produisent (algi-nates, carraghénanes et l'agar-agar). Ledomaine le plus ancien et déjà connu estla cosmétique, mais on recense aussi l'ali-mentation humaine et animale (avec les
gélifiants et épaissis-sants), la nutraceu-tique (comme lescompléments ali-mentaires), la santé(traceurs pour exa-mens médicaux), etd'autres applications(bioplastiques, colo-rants, baguettes de
soudure, textiles).L'augmentation de la consommationd'algues pour répondre aux besoins desmarchés à forte valeur ajoutée exige
désormais une production de masse suf-fisante sans laquelle des projets industrielséchouent. En 2013, la production mon-diale d'algues s'établissait à 25 Mt dont95 % en provenance d'Asie. La Franceproduit quant à elle 71 DOO tonnes, dont50 tonnes issues de l'algoculture, endépit de la demande et d'espaces mari-times importants. Le trop lent déve-loppement de l'algoculture s'expliquenotamment par les difficultés d'implanterdes fermes sur les côtes, tant pour desraisons d'image, de conflits d'usage quede règlementations encore inadaptées.Deux solutions sont envisagées. La pre-mière est l'aquaculture multitrophiquedéveloppée par le CEVA, pour favoriseren toute complémentarité dans un mêmeespace l'élevage de plusieurs espèces etla culture d'algues. La seconde solutionserait d'aller au large pour créer des parcsaquacoles, grâce aux projets de plate-formes offshore multiusages portés pardes industriels du génie maritime et dugénie civil.
LES MICROORGANISMESMARINSPour reprendre les termes de BertrandThollas, aujourd'hui « une infime partiedes microorganismes marins a été décrite,ce qui laisse un potentiel énorme de
LES ALGUES ALIMENTAIRES BRETONNES,LINE RÉALITÉ INDUSTRIELLEL'objectif premier du projet Sens'Atg (20U-2Û16) est de développer des produits alimen-taires intermédiaires (PAI) à partir d'une gamme d'algues (brunes, vertes, rouges] et deplantes halophytes récoltées et produites en Bretagne, afin de faciliter leur appropriationpar les industriels de l'agroalimentaire Porté par le CEVA depuis 20U, le projet fédèreun réseau de centres techniques agn-agro bretons avec IDmer, Adna Développementet Vegenov, dans ce qui préfigurait la nouvelle structure Act Food Bretagne, ainsi que leCentre culinaire contemporain de RennesCôté industriel, le cluster Bnt'lnov et un solide réseau d'entreprises de ^agroalimentairefournissent certaines algues et plantes marines de culture, font remonter les besoinset testent les produits Ils bénéficient aussi en avant-première de tous les résultats duconsortium, avant une diffusion plus large prévue dès 2017 Procédés de transforma-tion et de conservation, analyses nutritionnels et sensorielles, cartographie culinaire,études consommateurs, etc, tout est mis en œuvre pour une maîtrise totale du produit etla mise en évidence des meilleures pistes d'innovation
Préparation de juliennes d'alguessur un outil industriel.
Date : AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : Mensuel
Journaliste : Frédéric Moncanyde Saint-Aignan
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recherche et de développement à partirde cette biomasse ». « Les microalguesont un énorme potentiel de création devaleur et représentent un réservoir d'in-novation important », poursuit PatrickDurand. Ces organismes de taille infé-rieure à 2 mm ont un rôle déterminantdans les écosystèmes comme l'ont révéléles premières études menées par Tara etrendues publiques dans la revue Scienceen mai 2015. En synthétisant les molé-cules, il est possible de trouver encore denombreuses applications dans l'ensembledes secteurs mentionnés jusqu'ici, ensoulignant leur rôle dans l'énergie, ladépollution et la chimie verte.L'enjeu est aussi bien de poursuivre lesrecherches scientifiques pour découvrirces ressources et comprendre leur fonc-tionnement et leur rôle, que de trou-ver des financeurs pour les programmesde R & D et les projets industriels.Ainsi, la plateforme Algosolis, lancée enoctobre 2015 par le Gepea de l'universitéde Nantes avec les pôles de compétitivitéMer Bretagne Atlantique et Valorialainsi qu'Atlanpole, a pour ambition dedévelopper la filière des microalgues enrassemblant académiques et industriels.
PENSER LA VALORISATIONL'essentiel est de comprendre qu'il fautpenser les différentes valorisations desressources marines en filières et chaînes devaleur. En effet, de l'accès aux ressources àl'utilisateur ou au consommateur final, enpassant par la transformation, de multiplesmétiers et compétences sont essentiels.Ainsi, par exemple, pour la pêche, lepoisson fait vivre tout un écosystème quirepose aussi bien sur la construction etla réparation navale des navires que surles mareyeurs, les transformateurs, lesdistributeurs, sans oublier les servicesassociés (formation, recherche, logis-tique, communication, équipementiers).
Atlantic Limpet Development pêche un coquillage proliférant, la crépidule, et peut valoriser la coquille(35 t/semaine) sur trois marchés : amendement calcaire pour l'agriculture maraîchère ; alimentationanimale pour les poules pondeuses et dans le BTP sous forme de granulats pour réaliser des pavésdrainants.
Enlever des compétences à un niveauremet en cause l'équilibre socio-écono-mique de route la filière. Il en va de mêmepour les autres ressources marines.À tous les stades, lecadre jur idique etfiscal ainsi que lesmoyens de finance-ment doivent accom-pagner le développe-ment de ces indus-tries, en même tempsqu'il faut miser surla formation, indis-pensable au maintienet à l'acquisition descompétences clés.
DES MILLIERS D'EMPLOISENJEUEn partant des marchés demandeurs quirépondent aux besoins de nos sociétés,on se rend compte du caractère straté-gique de la maîtrise de ces filières qui
« Penser les différentesvalorisations
des ressources marinesen filieres et chaînes
de valeur »
représentent déjà aujourd'hui près de65 DOO emplois directs, chiffres incluantla pêche, l'aquaculture (dont les algues),le mareyage et les industries de transfor-
mation de produitsde la mer et une esti-mation du nombred'emplois dans lesecteur des biotech-nologies bleues. À ceschiffres il faut ajou-ter tous les emploisinduits. Demain,ce sera beaucoupplus. Si la France setargue de posséder
le deuxième espace maritime mondial,il serait temps d'adopter une véritablestratégie de connaissance, d'accès et devalorisation des bioressources marines. •
I. Boyen, Jaouen et al. (2015), Les Biotechmarines dans le Grand Ouest, Europôle Mer Ed , p. 8
Date : 08 AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 5056
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OLMIX 9778557400505Tous droits réservés à l'éditeur
Des étudiants au VietnamLes BTS NRC I du lycée
Jeanne-d'Arc-Saint-Ivy sesont rendus au Vietnam dansle cadre d'un échange avecl'université de Khanh Moa,dans la ville de Nha Trang.Au programme de ce séjour :participation à des coursavec des étudiants vietna-miens, conférences avec desdirecteurs de grands hôtels etvisite d'une filiale d'Olmix àSaigon.
VIPHAVET )
LE PROGRES L'HEBDO DU FINISTEREDate : 08 AVRIL 16Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.6
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OLMIX 5897557400507Tous droits réservés à l'éditeur
En bref
Pôle mer récompense 4 entreprisesLors de sa dernière assemblée généra Le, Le PôLe mena dévedéLes Lauréats du premier BLue challenge. Olmix (valonsaitondes algues] a été récompensé dans la catégorie business,GEPEA dans La catégorie collaboratif; Ixblue dans L'interna-tional; Sabella a obtenu le coup de cœur. Depuis sa création,le PôLe Nera labeille 231 projets représentant un budget glo-bal de 757 millions d'euros de R&D.
Date : 01 AVRIL 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7715
Page de l'article : p.19Journaliste : Lucie Lautrédou
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OLMIX 9790057400502Tous droits réservés à l'éditeur
SCIENCES ETTECHNIOUES
pôle mer Les Bretons veulent collaboreractivement à la réforme promise
Le pôle Mer Bretagne Atlantique entend bien participer au renouveau des pôles de competitivite annonce par le ministrede l'Economie Même si la mer n'apparaît pas directement dans le projet de reforme
Avec 337 adhérents (332 en2014) et 231 projets labellisesdepu s sa creation en 2005 lepole Mer Bretagne Atlantique(PMBA) a presente e mercredi30 mars un b lan 2015 positifa I occasion de son assembleegenerale a Brest Maîs des changements se profilent
Emmanuel Macron ministrede I Economie a annonce le4 janvier un renouveau despo es de competitivite avec unereforme attendue au prem ersemestre de cette annee afin« d assurer une plus grandecohérence avec les objectifsde la politique de la nouvelleFrance industrielle notam-ment l'industrie du futur et unemeilleure lisibilité de lorganisation des poles de competitivite en identifiant les pôles lesplus en lien avec chacune desneuf solutions industrielles »peut on lire sur le site du gouvernement Pour DominiqueSennedot president du PMBA« c'est une évolution de lapolitique que I on va vivre et alaquelle on va collaborer activement pas passivement »
Pourtant parmi ces « neufsolutions mdustnelles » ontrouve les transports de demainla medec ne du futur les riouvêles ressources lalimentationintelligente « La mer n apparart pas, ils en sont bien lom a
Paris » a relevé Herve BalussonPDG d Olmix a I issue de I assemblée generale
• Certes la mer n est nomméenulle part maîs si on y regardede plus pres on peut voir lamer partout » a tenté de rassurer Lo g Chesnais Girard prern er vice president de la regionBretagne depu s la tribuneNavires du futur pour les transports EMR pour les ressourcesenergetiques biotechnologiespour la sante aquaculture pourlalimentation < Ce que nousfaisons en Bretagne peut nour-rir I industrie du futur a t il dit
« UN PÔLE QUI
FONCTIONNE BIEN »
Que pourrai contenir lareforme f Fusion de poles 9
Fermetures 9 Retrait des subventions de fonctionnementétatiques 7 Trop tôt pour ledire « Nous sommes dans uncontexte de reforme qui impac-tera directement les politiquesdes poles » a reconnu PatrickPoupon directeur du PMBAqui reste « vigilant » maîs veutavant tout « tirer une opportunrté de ce remue menage »D autant plus qu outre la reformedes poles « les regions et lesmétropoles montent en puissance avec la loi Notre -
Patrick Poupon (ici au premier plan) veut avant tout « tirer une opportunite de ce remue menage >
Par ailleurs le pole a recemment fait I objet d une evaluationqu a suscite des craintes » sesouv eni Cecile Guyader secretaire generale aux affaires regionales auprès du prefet de regionmaîs il en ressort que le PMBA« est un pôle qui fonctionnebien » a t elle salue en conclusion de I assemblée
Un peu plus tôt en séancequatre projets labellises ont été
primes dans le cadre du Bluechallenge Olmi* specalistedela valorisation des algues a remporte le prix business Gepeaunite mixte de recherche duCNRS le prix collaboratif IxblueETI qui conçoit deve oppe etproduit des systemes dédiesa la navigation au positionnement a I imagerie et a la photonique celui de I internationalet le coup de coeur est revenu
a Sabel a PME specialiste desEMR
Parmi les 17 projets abeillesen 2015 Patrick Poupon retientnotamment Genormeau quivise a améliorer la productivitéde I élevage d ormeaux (FranceHaliotis) et Melodi techn qued exploration des minerais sousmarins (Creocean)
Lucie LAUTREDOU
Date : 31 MARS 16
Périodicité : QuotidienOJD : 749258Edition : Toutes éditions
Journaliste : Yannick Guérin
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Les lauréats 2016 du Pôle Mer BretagneLes entreprises de l'Ouest. Quatre sociétés innovantes ont été distinguées hier à Brestlors de l'assemblée générale du Pôle de compétitivité Mer Bretagne Atlantique.
Le labo Gepsa de NantesUnite mixte de recherche du CNRS aNantes, le laboratoire Gepea compte220 personnes ll a reçu le prix collaboratif Le laboratoire fait de la re-cherche et du developpement dansl'ingénierie des procedes appliquesaux bioressources marines notamment les micro-algues « À ce prix,nous associons en tout premier lieunos doctorants et nos personnels »,a déclare Pascal Jaouen l'un desdeux dirigeants
Olmix a Bréhan (56)Specialiste mondial de la valorisationdes algues Olmix a ete cree a Bre-han (Morbihan) en 1995 Elle porte leprojet Ulvans valorisation des alguesde la recolte jusqu'à la transformationpour la nutrition et la animale et ve-getale La societe a reçu le prix busi-ness « Aujourd'hui, nous sommescapables de faire du business avecdes algues. Il y a dix ans, on nousprenait pour des fous, aujourd'hui,l'Inra est en tram de démontrer lapertinence de notre technologie,alternative aux antibiotiques », notele PDG Herve Balusson a la tête decette PME de 400 salaries, presentedans 150 pays
Les quatre lauréats en compagnie du directeur et du president du Pole Mer Bretagne Atlantique reunis a Brest
Ixbluea BrestCette societe de 500 salaries pre-sente a Brest et Lannion, conçoit etdéveloppe des systemes dédies ala navigation, au positionnement, aI imagerie et a la photonique « Lechiffre d'affaires, de 100 millionsd'euros, a plus que double en sixans et 80 % sont réalises a l'ex-port », selon le dirigeant Christian
Giroussens La societe a obtenu leprix international
Sabella à QuimperLe Pôle a attribue son coup de cœur aSabella, la petite societe qui a conçula premiere hydrolienne qui alimenteactuellement l'île douessant Le prototype de la Dl O fut le premier projet labeille par le Pôle Mer Bretagne
Atlantique « Ce prix Coup de cœurest la reconnaissance de l'innova-tion portée par les TPE et PME », es-time Jean François Daviau le fondateur de Sabella pionnieie des ener-gies marines renouvelables
Yannick GUÉRIN
Date : 31 MARS 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 203298
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Economie bleue. Le Pôle Merdistingue quatre entreprises
Les lauréats de la premiere edition du Blue Concours lance par le Pole Mer
Le Pole Mer Bretagne Atlantiquetenait, hier, son assemblee generalea l'Arena de Brest Environ 400 personnes y ont participe ll a attribuequatre trophees Olmix (400 salaries),specialiste mondial de la valorisationdes algues, base a Brehan (56), a reçule prix business Gepea (Saint Nazaïre, 44), unite mixte de recherchedu CNRS (220 personnes), qui œuvredans l'interaction avec les entreprises, a ete distingue dans la categone « collaboratif » A l'international,c'est IXblue (Brest, plus de 550 salaries dans le monde) qui a décroche ladistinction Avec ses sept filiales al'étranger, elle développe, fabrique etcommercialise des produits, systemeset logiciels associes pour la navigation, le positionnement, l'imagerie,la photonique Enfin un coup de coeura ete adjuge a Sabella (Quimper),pionnière dans la filiere des energies
marines renouvelables, qui a mis enservice une hydrolienne a Ouessant
Réseau et effet levierLe pole de competitivite Mer Eretagne Atlantique compte 337 adherents dont 45 nouvelles inscriptionsen 2015 Finance par les collectivitesterritoriales et l'Etat, il tire 53 % deses finances (1,8 M€ de budget) deses adhérents (cotisations, mise a disposition de personnel a temps partiel), de partenaires et de projets europeens ll tisse désormais des liensavec la Normandie Ses six salaries(14 équivalents temps plein avec lescontributions d'entreprises membres)aident a la mise en relation de professionnels et de diverses structures travaillant dans le domaine maritime,aide a l'instruction de projets, a trouver des financements et valoriserensuite des projets
LA LETTRE ECONOMIQUE DEBRETAGNE NEWSLETTER Date : 31 MARS 16Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.2
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OLMIX 2878647400501Tous droits réservés à l'éditeur
Le club des partenaires du Pôle MerBrest Atlantique à Brest a permis unelevée de fonds de 40 millions d'euros. Ila en effet contribue a une levéed'investissement de 40 millions d'eurosau profit des entreprises du pôle Depuissa création, le Pôle Mer BretagneAtlantique a labeille 231 projetsrepresentant un budget global de 757millions d'euros Pour accompagner lesjeunes entreprises innovantes, a etelance le Blue Challenge La premiereedition a eu lieu hier avec 4 lauréats lls'agit du groupe Olmix, specialistemondial de la valorisation des algues, dulaboratoire GEPEA d'IXblue dont lastrategie est bâtie pour l'exportation et deSabella, specialiste des hydrolie nnes LePôle Mer Bretagne Atlantique regroupe337 adhérents dont 45 nouvellesinscriptions en 2015 Pole Mer BretagneAtlantique
Date : 31 MARS 16
Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 749258Edition : Toutes éditions
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Pays de la Loire en bref
Le Pôle Mer Bretagne distingue le labo nantais GepeaQuatre entreprises ont été distin-guées par le pôle Pôle Mer Bretagne,hier a Brest, lors de l'assemblée gé-nérale du pôle de competitivite. Lelabo Gepea de Nantes figure par-mi les lauréats. Unité mixte de re-cherche du CNRS à Nantes, le Ge-pea compte 220 personnes. Il a reçule prix collaboratif.
Le laboratoire fait de la rechercheet du developpement dans l'ingé-nierie des procédés appliques auxbioressources marines, notammentles micro-algues. « À ce prix, nousassocions en tout premier lieu nosdoctorants et nos personnels », a
déclare Pascal Jaouen, l'un des deuxdirigeants.
Les trois autres lauréats sont Olmixà Bréhan (Morbihan), recompensépour le projet Ulvans, de valorisationdes algues. La société Ixblue, 500salariés à Brest et Lannion, conçoitet développe des systèmes dédiés ala navigation, au positionnement, àl'imagerie et à la photonique. Elle aobtenu le prix international.
Enfin, le Pôle a attribué son coupde cœur à Sabella, la petite socie-té qui a conçu la première hydro-lienne qui alimente actuellement l'îled'Ouessant.
Date : 18 MARS 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
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É T I E RPROJET SYPPRE
Construire les systèmes de culture de demain
I nitié par les instituts tech-niques (ARVALis-Institut duVégétal, Terres INOVIA etl'iTB) le projet Syppre a pour
objectif d'accompagner la miseau point de systèmes de grandescultures innovants répondant àun objectif de triple perfor-mance : productivité physique,rentabilité économique et excel-lence environnementale. Le pro-jet repose sur une méthodeoriginale qui combine des obser-vatoires, des plateformes expéri-mentales et des réseaux d'agri-culteurs. L'observatoire suitrévolution des pratiques et desperformances des systèmes deproduction actuels. Il est fondé,entre autres, sur des enquêtesauprès de plus de mille agricul-teurs répartis à travers toute laFrance.
Cet observatoire a contribué àmettre en place des plate-formesexpérimentales dans cinq milieuxagricoles contrastés de grandescultures, à savoir limons pro-
fonds de Picardie, terres de craiede Champagne, argilo-calcairessuperficiels du Berry, argilo-cal-caires des coteaux du Lauragaiset terres humifères du Beam.
Inscrit dans la durée, jusqu'en
ELEVAGE
2025, il doit faire émerger lessystèmes de culture de demain,en alliant les sciences de l'agro-nomie et de l'écologie dans uneapproche de développementdurable.
Algues marinespour moins d'antibiotiques
Dans le cadre d'un partenariatavec le groupe OLMIX, spé-cialisé dans la valorisation
des algues vertes en Bretagne,des chercheurs de I'!NRA ontmontre qu'un composé extraitd'algues vertes inhibe in vitro lacroissance de bactéries patho-gènes et stimule la production demédiateurs de l'immunité par descellules épithéliales intestinales.
Une telle préparation pour-rait être utilisée dans l'alimenta-tion des animaux d'élevage pour
améliorer leur robustesse faceaux infections et ainsi réduirel'utilisation des antibiotiques.Elle pourrait également consti-tuer un adjuvant potentiel dansdes stratégies vaccinales. La col-laboration entre I'!NRA et OLMIXse poursuit pour déterminer lemécanisme d'action du MSP,identifier les récepteurs cellu-laires impliqués dans la recon-naissance du Msp et confirmerces résultats obtenus in vitro pardes tests in vivo.
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enquetesRÉGIONS
BRETAGNE
LES ALGUESSÉDUISENTLES INDUSTRIELSL'une des principales réserves mondiales d'alguesmet en appétit les industriels Ils visent desapplications en cosmétologie en alimentationet pour la fabrication de matériaux innovantsDE NOTRE CORRESPONDANT, STANISLAS DU GUERNY
LES ALGUESBRETONNES
• 65 DOO tonnesrécoltées chaque annee
• SO tonnes produitesen aquaculture
• 26 entreprisestransforment les algues
.5000 salaries travaillentdansla filiere
Qui a l'occasion de naviguer le longdes côtes bretonnes peut se rendrecompte de l'ampleur des réservesen algues de cette région La merregorge de toutes les espèces, avec700 variétés différentes, faisant dela Bretagne l'un des tenitoires lesplus riches en algues sauvages surla planète. Cette richesse naturellemet de plus en plus en appétit lesporteurs de projets innovants. ÀVern-sur-Seiche, près de Rennes
(Ille-et-Vilaine), l'entreprise de fabrication de peintures Félora fait breveter son nouveau produit Algo.
«Il s'agit, explique Lionel Bouillon, le dirigeant de Félor,d'une peinture biosourcée dont la composition est princi-palement à base d'extraits d'algues et de résines. » Plus dedeux années de travaux de R&D ont été nécessaires pourstabiliser son produit désormais distribué dans une cin-quantaine de magasins de bricolage. Une levée de fonds de800000 euros est en cours pour accompagner Félor dans sacroissance, poursuivre sa R&D et fabriquer en plus grandequantité ses références Algo avec un nouveau marché, celuides professionnels du bâtiment et de la décoration.
Débouchés dans la cosmétologieÀ Saint Malo (Ille et Vilaine), Algopack, née en 2010, a
choisi les algues brunes pour se substituer aux plastiquesGrâce à la découverte d'une molécule naturelle dans l'alguequi se comporte comme les matériaux à base de pétrole,Algopack multiplie les créations de produits. Rémy Lucas,son dirigeant, a développé des mugs a base d'algues, descaissettes de transport, des montures de lunettes, des boîtiersde portables et des coques de clés USB. Pour disposer d'unematière première en volume suffisant, Algopack s'est allié à
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Algopack a mis au point un bioplastique pour fabriquerdes montures de lunettes, des mugs...
une autre entreprise malouine, C-Weed Aquaculture, sur unprojet de culture d'algues brunes d'une surface de 150 hec-tares au large de Samt-Malo Cette concession, si elle leurest attribuée, permettra de sécuriser les approvisionnementsd'Algopack en matière première Cette annee, lajeune sociétedevrait utiliser 2 DOO tonnes d'algues pour ses produits tousbiodégradables en seulement douze jours
Au total, une quarantaine d'entreprises bretonnes ex-ploitent le filon des algues À côté des start-up innovantesqui s'engagent dans des applications de rupture technolo-gique maîs créent encore peu d'emplois, des entreprisesplus matures continuent d'utiliser ce produit naturel pourses vertus nutritives et en cosmétologie C'est le cas dugroupe normand Batteur qui va prochainement inaugurersa nouvelle usine de fabrication de gammes de soins pourle corps à Plouedern (Finistère) Huit millions d'euros sontinvestis dans ce nouveau site qui crée vingt emplois venants'ajouter aux quarante déjà existants de l'usine voisine deLanderneau, jugée obsolète
Dans le domaine de l'alimentation animale et humaine, lesalgues reservent aussi de bonnes surprises Dans la petitecommune de Brehan, au centre du Morbihan, le groupe Olmix(80 millions d'euios de chiffie d'affaiies en 2015) lévolutionnel'utilisation des algues Son dirigeant Hervé Balusson s'estengage dans une croisade pour convaincre elus, étudiants,chercheurs et industriels que les algues sont un véritable «orvert et brun» II les utilise poui ses compléments nutiitionnelsdédiés à l'alimentation animale et a très récemment ouvert laBreizh Algae School dans la commune de Samt-Étienne-du-Gué de l'Isle (Côtes d'Armor) « On y sensibilise le monde
économique et de la recherche aux potentialités très impor-tantes des algues », indique Nathalie Morice, la responsablepédagogique de la nouvelle école Elle vient d accueillir desChinois et des Thaïlandais pour les former a l'alimentationporcine à base d'algues et sans antibiotiques
Vers une filière de production d'algues de culture
Hervé Balusson est également à l'origine du projet Ulvansde valorisation des tonnes d'algues vertes qui s'échouent tousles étés principalement sur les plages des Côtes-d'Armor«Ce projet de R&D financé par les pouvoirs publics est désormaîs achevé, piécise-t-il Avec nos partenaiies, notamment lasociété d'intérêt collectif agricole (Sica) de Samt-Pol-de-Léon,nous avons mis au point une technologie de ramassage desalgues en mer, notamment les algues vertes, puis de "cracking"des produits afin d'isoler les molécules et de récupérer labiomasse pour la production d'aliments naturels destines auxpoissons d'élevage » D'autres étapes sont à venir puisqu'unnouveau projet de R&D s'ouvre avec le groupe laitier TriballatNoyai (Noyal-sur-Vilame, Ille-et-Vilame) pour produire desyaourts a base d'algues Olmix a aussi démarré l'élevage devolailles dont les aliments sont issus des algues
Face à la demande qui ne cesse de grandir, une filière deproduction d'algues de culture se met progressivement enplace avec des débouchés de portée internationale Installéeà Riec-sur-Bélon (Finistère), lentreprise Algolesko disposedepuis l'an passé d'une concession de 150 hectares situéeau large de la commune de Lesconil pour une productionannuelle de 150 tonnes d'algues fraîches -des «Saccharinelatissima» qui sont séchées puis conditionnées, voire
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« De sérieux atoutsdans l'alimentaire »
MARCDANJON,directeur du Centre d'étude etde valorisation des algues [Ceva]à Pleubian [Côtes-d'Armor]
Sur quels segments de marchéles algues bretonnes sont-ellesles plus prometteuses?La concurrence est très rudeavec la Chine et l'Indonésiesur les algues brunes sau-vages dédiées à l'industrieMaîs la Bretagne disposede sérieux atouts dans lesalgues alimentaires, avecdes espèces bien adaptéesen raison de la qualité del'eau et de sa températureLa cosmétologie trouve aussiun intérêt à s'approvision-ner en algues dans la régionLa plupart des espècessont sauvages, les produitsde culture sont balbutiantscar les riverains contestentsouvent des projetspourtant indispensablespour pérenniser la filière
Croyez-vous en l'avenir dubiosourcé à base d'algues?Oui, c'est une opportunitépour la Bretagne, si les
entreprises innovantesse spécialisant dansles produits biosourcésdisposent d'une matièrepremière en quantitésuffisante, toute l'annéeet à un prix raisonnableII leur faudra donc passerpar la culture d'alguesElle nécessite des investis-sements pour informer,bien expliquer aux riverainset associations de défensede l'environnement l'intérêtde ce type de projet
Où en est-on de la luttecontre les algues verteset de leur valorisation ?Le plan de lutte conte lesalgues vertes initié il y aquèlques années porte sesfruits Les volumes d'algueséchouées sur le littoralbreton se réduisent depuisplusieurs printemps et étésOn était à 46000 tonnesd'algues ramassées surles plages en 2015 conte87000 tonnes en 2009Maîs restons prudentsLe phénomène n'estpas encore éradiqué Lavalorisation de ces alguesme paraît ête difficileà engager car ellesn'ont pas vocation àêtre pérennes Elles sontdéjà utilisées dans lesmélanges de déchets vertspour la fabrication decompostage agricole u
congelées Algolesko a obtenu du préfet du Finistère le droitd'exploiter une seconde concession à Moélan-sur-Mer sur300 hectares Plus de 400 000 euros ont été investis dansces deux exploitations qui devraient, à terme, produire ente5000 et 7000 tonnes d'algues par an pour des industrielsfrançais, maîs également japonais et chinois, qui apprécientla qualité des algues bretonnes, u
http://www.bretagne-info-nautisme.fr/Le-trimaran-Olmix-retrouve-son-%C3%A9l%C3%A9ment-_optimis%C3%A9-pour-les-transats-sur-l'Atlantique-en-2016.html?lang=fr&retour=back
9 MARS 2016
http://www.bretagne-info-nautisme.fr/Le-trimaran-Olmix-retrouve-son-%C3%A9l%C3%A9ment-_optimis%C3%A9-pour-les-transats-sur-l'Atlantique-en-2016.html?lang=fr&retour=back
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9 MARS 2016
Olmix, 2 transats au programme
Sport > Voile
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PALAIS DES ARTSOUBLIÉE, UNE SALLEDE 100 PLACESVA ÊTRE AMÉNAGÉE
REFUGIES EN MORBIHAN
Simone deBollardière
Numéro 125/ Mars 2016/4,40€/ lemensuel.com
U U HlinhCEUX QUI INNOVENT EN MORBIHAN
DANS LE SECRET, LES ENTREPRISESAGROALIMENTAIRES MORBIHANNAISES CONCOCTENTLES ALIMENTS DE DEMAIN. L'INNOVATION EST-ELLE UNE
SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE AGRICOLE ?
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La fin dugreen bashingEncore boudée il y a peu, l'algue fait son apparition dans('agroalimentaire en Bretagne Si la production échappe au Morbihan,des entreprises du departement sont pionnières dans la transformationde cette ressource millenaire et pourtant méconnue
u fil des siècles les 700espèces d algues quijonchent le nvage bleton ont ete récoltées ades fins diverses Ellesont selon les époquesservi de combustible
d engrais ou de fourrage pour le betail Lasoude extraite du varech sechee puisbrûlée a. ete utilisée dans la fabricationdu verre puis de la teinture d lodejusquaumilieu du XXe siecle Etrangement lesvegetaux marins nont finalementéchappe guère qu aux radars de I industriealimentaire Un oubli que la Region adécide de reparer en lançant en 2012l'ambitieux programme BreizhAlg dans
le sillage de quèlques entreprises pionmeres Objectif affiche parla collectiviteimpulser le developpement d une filierede I algue comestible en Bretagne
Je nirai pas jusqua dire quon étaitassis sur un tas dor sans le savoir maîscest certain les possibilités qu offrent lesalgues ont ete négligées » estime Tony DaCruz ingénieur de recherche en chargedu developpement « Food > chez OlmixGroup Fondée par Herve Balusson en1995 la societe basée a Brehan a eteI une des premieres en France a devineret a exploiter le potentiel des laitues demer et autres goémons Une ressourcequelle recolte notamment sur les cotesdu Finistere et des Cotes d Armor ou se
concentrent les echouages plusieurscentaines d hectares couverts par lesulves dans la baie de Saint Bneuc centrea peine dix a Quiberon ou Gavres selondes chiffres du Ceva (Centre detude etde valorisation des algues)
Réduire le taux de selGrace a une equipe de trente personnesen labo et des investissements en R&D ahauteur de 5% de son chiffre daffaires legroupe Olmix valonse sur son site morbihannais des extraits d algues a destinanon de trois secteurs le bien etre (sante etalimentation) animal vegetal et humain< Les algues sont incroyables car elles sonttransversales Elles apportent des solutions
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naturelles et saines a tous les maillons de lachaine alimentaire poursuit Tony Da CruGrace aleurs propriétés quistimulentlimmumte des animaux on peut par exemplemanger des poulets élevés sans antibiotiques » Les plantes mannes permettentégalement de reduirele taux deseldanslesaliments (par exemple de la charcutene)ou encore de stabiliser certaines texturesdans des plats prépares
f f LESPOSSIBILITÉSQU'OFFRENTLESALGUES ONT ETENÉGLIGÉES flTONY DA CRUZingenieu aOmixGroup
Des applications invisibles qui ne rebuterent pas le consommateur rétif a mangerdes algues Si les Japonnais en consomment depuis des siècles et en quantitegargantuesque elles souffrent encored une réputation de nuisible en Franceet peut etre plus encore en BretagneUne impopularité renforcée ces dermeres annees par la pollution des alguesvertes, qui aura marque I inconscient collectif « Les mentalités sont en tram dechanger maîs cela prendia du temps »ajoute Tonv Da Cruz qui précise que le« metier » d Olmix nest pas de « travailler » I algue entière maîs bien d en extraireles richesses intrinsèques Avant que sedémocratisent la salade césar a la laituede mer ou encoie la galette saucisseaccompagnée au lestauiant de son bolde varech, il faudra patienter
Pâtes dè fruitsaux micro-alguesMettre a profit les vertus des algues touten faisant oublier au consommateurqu il en mange G est I une des délicateséquations que I entreprise vannetaiseAlgae Green Value a du resoudre Dansquèlques mois elle commercialiseravia sa filiale PhycoSport une gamme deproduits a destination des sportifs des
pates de fruits des boissons en poudre,des barres de céréales Des aliments enapparence normaux Seule une couleur\ erte prononcée trahit la presence dansleur composition dune micro algue laspirulme Protéines antioxydants acidesaminés vitamine BIZ laspiralineest< un cocktail de composes intéressantsqui forment une association naturellement vertueuse » résume PhilippeSignes president dAlga Green Value Siles publications scientifiques sur cetteressource sont rares la societe espèreprochainement prouver ses bienfaits surla recuperation des athlètes grace auxtravaux d un laboratoire rennaisDes propriétés qui n avaient pas échappeaux tnbus nverames des lacs du Tchad,ou pousse naturellement la spirulme Ala difference des espèces que valoriseOlmix la micro algue ne s épanouit pasnaturellement en Bretagne Pour recréerles conditions de son biotope les ingemeurs agronomes d Algae Green \alueonteu I idée de mettre a profit les unites demethanisation qui commencent a s'implanter au sein des exploitations agncoles« Elles produisent une chaleur dite fatale,qui nest pas recuperee, et du dioxyde decarbone Deux elements dont abesomlaspirulme» indique Philippe Signes
Le futur pétrole breton ?Un premier site de production expenmental a vulejoui eii2014sui une fermede Moustoir Remungol Puis un seconden Vendee Bien que son modele economique soit fragile car dépendant dusucces des unites de methanisation et dela politique energetique qui favonse leurinstallation lentreprise espère a termepioduueSOOtdespirulme conne 500kgactuellement et ainsi concurrencer le leader chinois Sa force face a I Empire dumilieu selon ses dmgeants7 La qualite< Ce nest pas pour rien que notre projeta vu le jour en Morbihan note PhilippeSignes On bénéficie d un ventable savoirfaire tourne vers la mer dans la regionavec des laboratoires des universitairesdes entrepnses G est un atout de poids »De quoi faire des algues une ressourcemoteur pour la Bretagne dans les anneesa venir ' Seront elles a la region ce que le
1. En Bretagne, larécolte des alguesse concentre sur lelittoral septentrionaldu Finistère et desCôtes-d'Armor (ici àPlestin-les-G rèves).
2. Bien qu'implanté àl'international, OlmixGroup garde un fortancrage local avec sonsite de Bréhan, quiabrite aussi bien deslabos de R&D que deslignes industrielles.
petrole est a lArabie saoudite ou le cafeau Bresil7 Les avis divergent Aux optimistes les plus prudents letorquent quele marche asiatique est indéboulonnableet que la Bretagne ne ferajamais le poidsLa filiere offre a coup sur des possibilitésintéressantes estiment néanmoins I ensemble des acteurs de I agroalimentaireinterroges D autant que I etude des alguesnen est qua ses balbutiements conclutTony Da Cruz, du groupe Olmix « Ellesnont pas encore dévoile tous leurs secretsElles cachent certainement encore denombreuses potentialités » •13 m I DH d eu o en 2015
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SE NOURRIR DEMAIN
Le laboratoired'analyses d'InVivoNSA a Samt-Nolff
Des solutionsà la sourceMieux nourrir les animaux pour mieux nourrir les hommes.Telle est la volonté qui anime des chercheurs et des entreprisesdu Morbihan. Si l'alimentation animale a un impact sur la santé humaine,elle représente en plus des enjeux écologiques et économiques.
n est ce que l'on mange,selon l'adage Ipso facto,on est également ce quemange ce que l'onmange Comprendre lanourriture que les ani-maux d élevage
absorbent, quils soient terrestres ouaquatiques, a une incidence sur la santehumaine La crise de la vache folle et desfarines animales en ont ete la triste illus-tration dans les annees 90« La bonne alimentation des hommescommence par la bonne alimentationdes animaux qu'ils consomment »,résume le docteur Bernard Schmitt. Cenatif dAlsace est a la tête depuis 1988 duCentre d'enseignement et de rechercheen nutrition humaine (Cernh) de Lorient
Sa mission 7 « Apporter la preuve des allé-gations nutiitionnelles des industrielsde I alimentaire en réalisant des essaiscliniques » En d'autres termes, si unfabricant souhaite inscnre sur un embal-lage que son produit lutte contre tellemaladie ou quil fournit telle vitamine,il fait appel au Cernh Lequel mènera uneetude auprès de consommateurs testspour confirmer ou nonSon expertise dans l'alimentaire, BernardSchmitt la met également au service de lademarche Bleu-Blanc-Cœur, dont il estlecoprésident Créée en 2000 a l'initiativenotamment du nutritionniste, cette asso-ciation développe sur toute la France unefiliere d élevage fondée sur une alimen-tation animale diversifiée Les bovins etles porcs de son « reseau » ne carburent
^POUR LESELEVEURS, MOINSD'ALEAS, C'EST UNGAGE DE STABILITÉFINANCIERESMATHIEU TOURNATDirecte jr de la Maison de I innovation
plus seulement aux habituels maîs etsoja, ils se nourrissent également de lin,de luzerne et de féverole. Des plantessources domega-3, un acide gras quiprévient l'obésité, les maladies cardio-vasculaires ou encore le diabete Tout
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l'inverse des oméga-6. « Dans l'idéal, nousne devrions pas manger plus de quatreoméga-6 pour un oméga-3, expliqueBernard Schmitt. Mais actuellement,le ratio est de 20 contre un. Le meilleurmoyen de réduire ce déséquilibre, c'estd'augmenter les oméga-3 dans l'alimen-tation des animaux que l'on mange. » Parricochet, les « bonnes graisses » finirontdans les assiettes puis dans les orga-nismes des consommateurs.
Elevage sans antibiotiquesReconnue par l'Etat d'intérêts nutrition-nel et écologique (elle permet égalementde réduire les émissions de méthane), ladémarche Bleu-Blanc-Cœur séduit et lenombre de ses adhérents grandit d'an-née en année. Une liste dans laquelle leMorbihan est bien représenté puisqu'ony retrouve, outre une dizaine d'exploita-tions agricoles et des poids-lourds de latransformation (Jean Floc'h, Procanar...),les principaux pourvoyeurs en nutritionanimale du département : Evialis dugroupe InVivo NSA, Nutréa de la coopé-rative Triskalia, Sanders Bretagne, Sofral...Les entreprises du secteur ont saisil'importance d'innover pour répondreaux exigences des consommateurs,toujours plus attentifs à la qualité deleur nourriture. A Bréhan, Olmix Group,spécialisée dans la valorisation desalgues à destination notamment del'alimentation animale (lire plus loin),a ainsi contribué au développementd'une filière de poulets élevés sansantibiotiques. « Démédicamenter »la chaîne alimentaire, c'est aussi l'undes objectifs que s'est fixés InVivonutrition santé animale (NSA), dont lesiège social est implanté à Saint-Nolff.Présente dans plus de soixante pays àl'export et forte d'un chiffre d'affairesd'environ 1,5 milliard d'euros l'an der-nier, la société met au point des additifset des gammes d'aliments enrichis encomposés divers. Des produits dont ellecontrôle scrupuleusement la qualité etl'efficacité sur son site morbihannais, ausein d'un laboratoire d'analyses.
La réponse à la crise ?Mais l'innovation dans la nutrition ani-male n'apporte pas uniquement des
LA MAISON DE LINNOVATION D'INVIVO NSABIENTOT OPERATIONNELLELancé en 2015 pour un investissement d'environ 5 millions d'euros, lechantier de la Maison de l'innovation d'InVivo nutrition santé animale(NSA) touche à sa fin. Implanté face au siège social de l'entreprise, àSaint-Nolff, le bâtiment de 2 100 m2 pourrait être opérationnel fin mars oudébut avril et sera officiellement inauguré en juillet.Au coeur de la structure certifiée haute qualité environnementale, nilaboratoire, ni centre technique, mais de simples open space où les forcesvives de la société pourront partager leurs idées et se réunir. Axé surla proximité et le bien-être des employés, le projet emprunte la métho-dologie des entreprises de la Silicon Valley, telles Apple ou Google. Sonobjectif ? Faciliter et accélérer le développement des prototypes. « Qu'unprojet échoue, ce n'est pas grave. L'important, c'est d'en initier un nouveaudans la foulée et d'aller vite », explique Mathieu Tournât, le directeur de laMaison de l'innovation.Une fois que son navire amiral aura atteint un rythme de croisière, InVivoNSA pourrait y accueillir « en résidence » des start-up extérieures augroupe. Lentreprise espère également que le bâtiment favorisera eninterne l'émergence de spin off (produits dérivés).
solutions sanitaires, écologiques ou entermes de sécurité alimentaire. Elle peutégalement servir de levier pour l'écono-mie de l'agriculture. Exemple : InVivoNSA optimise des aliments qui renforcentl'état de santé des animaux. Les cher-cheurs ne peuvent pas « tout prévoir »,reconnaît Mathieu Tournât, directeur duprojet de Maison de l'innovation au seinde l'entreprise. « Néanmoins, on peutréduire les imprévus pour les éleveurs,comme les maladies. Moins d'aléas, c'estun gage de stabilité financière. »Autre application de la démarche enR&D de la société, qui emploie près de
400 salariés à Saint-Nolff: des produitsqui augmentent la période de pondaisondes volailles et qui améliorent la résis-tance des coquilles d'œuf. Ou quand l'ali-mentation animale permet d'améliorerla rentabilité d'une exploitation agricole.Peut-elle résoudre la cnse que traversentles éleveurs de porcs elles producteurslaitiers en Bretagne ? « La nutrition desbêtes n'est et ne sera pas le remède àtous les problèmes que rencontrent lesagriculteurs, en particulier celui des prix,tranche Mathieu Tournât. Pour autant,elle fera partie de la solution, c'est unecertitude. » •
News p 8
Feb- March 2016
http://www.pigprogress.net/Nutrition/Articles/2016/2/Algae-to-help-reduce-usage-of-antibiotics-2762686W/
Feb 2016
http://www.pigprogress.net/Nutrition/Articles/2016/2/Algae-to-help-reduce-usage-of-antibiotics-2762686W/
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http://www.pigprogress.net/Nutrition/Articles/2016/2/Algae-to-help-reduce-usage-of-antibiotics-2762686W/
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Date : 01 Mars 2016
http://www.sage.fr/fr/temoignages-clients/sage/grandes-entreprises/olmix
Date : 01 Mars 2016
http://www.sage.fr/fr/temoignages-clients/sage/grandes-entreprises/olmix
Company news P60
Jan-Feb 2016
Supplier update P44
Jan-Feb 2016
LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION MORBIHAN Date : FEV 16Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.10
Journaliste : Ségolène Mahias
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MORBIHAN
Conjoncture.Quelles attentes pour 2016• Comment les acteurs du monde économique morbihannais envisagent-ils cettenouvelle année ? Si la prudence est de mise, la tendance est plus à l'action.
Dans le bâtimentStéphane Le Teuff, chef de filede la FFS du Morbihan pèseses mots au sens proprecomme au sens figuré pourlivrer sa vision de 2016. « Fré-missement 9 Retournement detendance ? Éclaircies ? Maîsces mots ne sont pas accompa-gnés d'un point d'affirmation.Ils restent toujours suspendusà un point d'interrogation. » Etd'ajouter. « Personne ne pro-nonce le mot reprise. » Les pro-fessionnels observent une aug-mentation des permis deconstruire et des mises enchantier de logement neuf.« La FFS annonce + 0,9 % deprévision d'activité pour2016. » Une vision positive sansêtre euphorique que relaie Yan-nick Morin de la cellule écono-mique de Bretagne « Cetteannée, révolution sur le loge-ment sera positive y comprisdans le Morbihan. » Satisfaitsd'un certain nombre de disposi-tifs comme le prêt à taux zéro,les professionnels du bâtimentrestent prudents maîs offensifsen optant notamment pour latransition numérique avec leSIM, la modélisation des don-nées du bâtiment. L'avenir, laFFB56 le voit aussi dans sonnouveau bâtiment qui sera livréau printemps De quoiaccueillir dans de bonnes condi-tions ses adhérents dont lenombre dépasse les 500. L'ob-jectif est d'atteindre 800membres d'ici quatre ans.
Au sein du patronatEn ce début d'année, le Medef
Jean-François Le lallee a choisi la cérémonie des vœux de la CCI pourannoncer qu'il se représenterait pas.
du Morbihan affiche saconfiance et son optimisme.« Nous devons avoir confianceen nos capacités. Notre terri-toire regorge d'idées et d'mitia-tives », avance Jean-PierreRivery, président de l'Uniondes entreprises Medef Morbi-han. Le patronat départemen-tal opte pour l'exemplarité met-tant en avant les success sto-nes du territoire : InVivo, BCF,Sigmaphi, Coralis, FenêtréA,D'Aucy, Olmix,..« Cet esprit conquérant est unatout formidable dans unepériode économique profondé-ment marquée par la mondiali-sation. » Le Medef morbihan-nais va poursuivre la mutualisa-tion des services avec les
autres Medef afin de répondrele plus largement possible auxdemandes de ses adhérents.Sur sa feuille de route figureun autre dossier collaboratifqui touche aux difficultés derecrutements. En partenariatavec InVivo et Vipe, le mouve-ment travaille sur une actionqui permettra de faciliter l'em-bauche des conjoints desfuturs cadres en passe d'êtrerecrutés dans les entreprisesmorbihannaises et celles deBretagne Sud. L'autre dossiermajeur va être les électionsdes représentants des entre-prises au sem de la CCIM. « Cedossier sera suivi de très trèsprès en étroite collaboration etpartenariat avec tous les repré-
sentants du monde de Lentre-prise », avertit Jean-PierreRivery.
Dans le réseau consulaireC'est justement dans le mondeconsulaire et plus particulière-ment du côté de la CCI du Mor-bihan que le calendrier serachargé. En effet, les électionsauront lieu en fm d'année.Après quatre mandats donttrois en tant que président dela CCIM, Jean-François Le lal-lee a annonce qu'il ne seraitpas candidat pour le prochainscrutin. Il se satisfait enrevanche que « quelque 60 %des actuels membres élus quil'accompagnent depuis 2011 sereprésentent. » A Vannes,Pierre Montel, président de ladélégation de Vannes de laCCIM, a confirmé comme atten-du qu'il sera « candidat à cescrutin Je souhaite conduireune liste d'union au service dudéveloppement économique duMorbihan. »En 2016 comme en 2015, lesregards se tourneront vers l'aé-roport. Si Ryanair reconduit saligne vers Porto et queEnhance Aero est la nouvellecompagnie a opéré sur la ligneLonent-Lyon, le financementde la liaison demeure com-plexe. Pour 2016, la baisse dela subvention publique a étépalliée par l'aide de LorientAgglomération et la Région. LaCCI s'est engagée à verser,comme par le passé, le tiers dela contribution.
Ségolène Mahias
Date : 05 FEV 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 7325
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Comice agricole > Ce sera à Crédin
Rendez-vous le 18 juin
Les membres du bureau du comice agricole.
Le comice agricole du paysde l'Oust et du Lié (canton deRohan, Les Forges, Lanouéeet Guégon) aura lieu à Cré-din le 18 juin prochain sur lesite de Kérel.
Au programme : concoursde vaches laitières Holsteinet montbéliardes, présen-tations de petites génisses,show-génisses de 6 à 12 mois
(nouveauté), chevaux de traitbreton, diverses animations.
Le bureau : président,Guénael Le Trionnaire ;secrétaire, Aurélie Julian ;trésorier, Benoit Le Blanc.Des vestes sans manche avecle logo du comice ont étéremises aux responsables,elles sont sponsorisées parOlmix Group.
L'OBSDate : 28 JAN/03 FEV 16Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 460780
Page de l'article : p.34Journaliste : Véronique Radier/ Bérénice Rocfort-Giovanni
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FI i I ,. ELIQU JACesteganise
y
Misant sur les ennemis naturels desbactéries, des chercheurs inventent denouveaux médicaments ou réhabilitentdes méthodes délaisséesHb VÉRONIQUE RADIERET BÉRÉNICE ROCFORT-GIOVANNI
ous auriez Iehorn du cher-
rqui travailleces nouvelles
bactéries résis-tantes ? J'aimerais bien
_§ avoir quèlques'souches... » L'antibio-
résistance, Nestle businessde Xavier Duportet, cher-
cheur entrepreneur auxallures de hipster, pantalonmoulant, chemise blanche etmèche blonde. Très affairé, nelâchant jamais son iphone, ilrépond d'un « yes » enthou-siaste aux questions. A 28 ans,le PDG d'Eligo, start-up très envue, possède un pedigreeimpressionnant Bidouilleurcompulsif, il a été lauréat denombreux prix, notamment,excusez du peu, celui d'innova-teur de l'année, décerné par larevue du MIT en 2015. Eligo, sajeune pousse, est née pendantqu'il finissait sa thèse, avecDavid Bikard, guère plus âgéque lui, aujourd'hui directeurdè recherche à l'Institut Pas-teur où ils se sont rencontres
Leur idée : pirater les méca-nismes naturels de défensedes bactéries pour les retour-ner contre elles et éradiquerainsi les germes les plus résis-tants. Grâce aux nouveauxoutils de manipulation, ilsarment ainsi des virus pourque ceux-ci s'attaquent defaçon très précise à certainsgermes. « Nous développonsune sorte de robot moléculaire,un virus sur mesure, capable deséquencer le génome de la bac-térie pour la détruire ou blo-quer l'expression de certainscomportements, afin déjouerles snipers là où les antibio-
tiques actuels sont des bombes nucléaires qui éradiquent toutes lesbactéries présentes dans le corps, y compris celles qui sont utiles »,explique-t-il. Les bactéries sont en effet elles-mêmes victimesde virus, appelés bactériophages, ou plus couramment phages,il s'agit donc de les améliorer et d'en faire des outils de précisionau service de la médecine. Ceci, et c'est là aussi une grande nou-veauté, sans endommager le précieux microbiote, ce bouillon debactéries qui mijote dans notre système digestif et dont le rôlecrucial sul- notre organisme est chaque jour mis en lumière.
Xavier Duportet a en fait décliné en version high-tech une curevieille d'un siècle : laphagothérapie, soit l'utilisation de virus bacté-riophages naturels pour traiter des maladies infectieuses. Un peu
L'OBSDate : 28 JAN/03 FEV 16Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 460780
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Journaliste : Véronique Radier/ Bérénice Rocfort-Giovanni
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la préhistoire des antibiotiques, en somme. Un Britannique, Fre-derick Twort, est à l'origine de sa découverte en 1917, mais c'est enUnion soviétique qu'elle connaît ses heures de gloire. Là, elle soigneavec succès toutes sortes de maladies et notamment la redoutabledysenterie. Ça marche, les médecins russes le constatent, maisaucun essai clinique ne vient apporter de reconnaissance officielle.La découverte de la pénicilline dans les années 1930 achève deplonger la phagothérapie dans l'ombre. Jusqu'à la fin des années1970 quand, confrontés à la première superbactérie, le SARM, unstaphylocoque doré résistant à la méticilline, les scientifiques setrouvent soudain désarmés. Ils repensent alors à la phagothérapie.Après la chute du Mur, des chercheurs américains se rendentmême à Tbilissi, en Géorgie, où le remède n'a jamais cessé d'êtreutilisé - les soldats soviétiques en portaient même des flacons lorsde la guerre d'Afghanistan.
La France se lance elle aussi dans la course. C'est l'entreprise Phe-recydes Pharma, société d'une douzaine de salariés nichée dansune pépinière de start-up à Romainville, en banlieue parisienne,qui est désormais le plus en pointe. A l'affût, tout comme sonconfrère Xavier Duportet, des virus les plus prometteurs, son PDGJérôme Gabard traque ces derniers dans lesmilieux les plus infestés. « C'est dans leségouts de Paris, sous les hôpitaux, que nousrécupérons les plus beaux spécimens! Récem-ment, on nous a apporté un litre d'eau uséeen provenance d'Inde, pour élargir notrecollection», s'enthousiasme Jérôme Gabard.
Cet été, la société a lancé le premier essaiclinique du genre sur une vingtaine degrands brûlés souffrant de plaies infectées.Elle espère aussi démontrer le pouvoir desphages contre certaines infections respira-toires. «On reproche souvent à laphagothé-rapie de n'être fondée que sur des observa-tions, c'est pourquoi nous voulons prouverscientifiquement son efficacité », insisteJérôme Gabard. Les premiers résultatssont attendus début 2016. Ces prédateursmicroscopiques pourront-ils un jour rem-placer nos bons vieux antibiotiques ? « Nosantibiotiques nouvelle génération ont per-mis de débarrasser des souris de souchesmultirésistantes de staphylocoques dorés et^Escherichia coll particulièrement viru-lentes déclenchant des hémorragies intesti-nales », explique, optimiste, Xavier Dupor-tet Mais leur fabrication est encore austade expérimental, et les transformer envéritable traitement coûte très cher. « S'ilssont autorisés, les phages deviendront àterme abordables, explique Jérome Gabard.Mais, dans les premiers temps, ce sera unantibiotique haut de gamme, il faudradébourser entre 2 DOO et lû 000 euros pouruntraitementdequatorzejours,pourdescasd'extrême résistance, donc. »
En attendant, les patients n'ont d'autrechoix que de sortir des clous pour tenterce remède de la dernière chance. CarolineLemaire, quadragénaire en cours dereconversion pour devenir sophrologue au
"Ils rn ont dhque j'étais
un cas tropcomplique
pour la science,qu'il fallait
m'amputer"Caroline Lemaire
Touquet, a frôlé l'amputation. A la suite d'une grave chute en 1995,elle est hospitalisée pour de multiples fractures. Un staphylocoquedoré vient alors se nicher dans son pied droit Les antibiotiques n'yfont rien, la plaie ne cicatrise pas. «On m'a present de l'Augmentin,donné habituellement aux enfants! », s'indigne-t-elle. Le début d'unvrai cauchemar. Dans son appartement cosy Caroline, encore trèsémue, fait dénier sur son ordinateur les photos éprouvantes de lablessure béante et suppurante qui creuse le dessus de son pied etlui cause d'atroces douleurs. Elle enchaîne les séjours à l'hôpitaldans le Nord-Pas-de-Calais et à Paris. Le menu est toujours lemême : curetage de la blessure, antibiotiques par intraveineuse,sans aucun résultat. En 2009, les médecins finissent par jeterl'éponge. « Ils m'ont dit que j'étais un cas trop compliqué pour lascience, qu'il fallait m'amputer. Ancien mannequin, sportive, je nepouvais me résoudre à cela. J'étais révoltée. » Un ami lui conseillede contacter Le Lien, une association de victimes d'infections noso-comiales. Le temps presse, car une amputation juste au-dessousdu genou est programmée trois jours plus tard.
Le président du Lien, Alain-Michel Ceretti, la dirige versl'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges où le Dr Alain Dublanchet
pratique la phagothérapie, hors de toutcadre légal. Il importe en urgence desphages de Géorgie. «Son équipe a dû fairedes cultures pour trouver ceux qui étaientefficaces contre les quatre germes qui colo-nisaient mon pied. » Les phages sont dépo-sés directement dans la plaie. Au fil desjours, la lésion rétrécit comme par miracle.Et, en trois mois, son pied est totalementguéri. Aucune récidive depuis.
VACHES ET POULETSSANS ANTIBIOTIQUES
La riposte s'organise dans le monde del'élevage, cloué au pilori pour son usageimmodéré des antibiotiques. Olmix, unepetite entreprise bretonne, cartonne avecsa gamme de produits naturels à based'algues et d'argile. « Ils ne se substituentpas aux médicaments, explique ThomasPavie, vétérinaire chez Olmix, mais per-mettent d'en limiter la prescription. Nousproposons ainsi une poudre à saupoudrersur la paille pour absorber l'humidité etdonc limiter les infections. Nous élaboronsaussi des compléments alimentaires pourrenforcer l'immunité des bêtes. Douzeéleveurs du Morbihan ont testé nos pro-duits sur un million de poulets; 90% desanimaux n'ont pas eu à prendre d'antibio-tiques. » Olivier Marcoux, éleveur biod'une trentaine de vaches laitières dansla Loire, s'est, lui, associé à un grouped'agriculteurs et de vétérinaires pourlaisser au maximum les antibiotiques auplacard. « Je soigne les mammites [infec-tions des mamelles, NDLR] et les panarisde mes animaux grâce à l'homéopathie età la phytothérapie. C'est très efficace et peucoûteux. » Mais pas sûr à 100%. Q
Date : N 0/2016
Périodicité : Parution Irrégulière
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EN BREFBreizh Algae School
La « premiere ecole au mondedédiée aux applications pratiques desalgues » a ouvert en septembre 2015a Saint Etienne-du-Gue-de-L'lsle(22) L'initiative en revient a HerveBalusson, president d'Olmix, specia-liste breton « des solutions naturellesalgo-sourcees », et a son frere Se-bastien Au programme comprendreles dernieres decouvertes et leur rôlepour la sante et l'alimentation
NOUVELLES SEMAINESDate : 22/28 JAN 16Périodicité : HebdomadairePage de l'article : p.1,18,19,20,...,21Journaliste : Karen Brun
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[ Les projets aidés par I'Ademe ]
Que faire des sargasses ?Des produits additifs pour la nutritionet la santé animale ou végétale De l'énergie
La societé Olmix, implantée dans le Morbihan (Bre-tagne], envisage, à partir de l'extraction des mo-
lécules des algues sargasses, de créer puiscommercialiser des additifs naturels, li-
quides et en poudre, et se positionnercomme une solution alternative sur lemarché des pesticides, fongicides etantibiotiques La réalisation de ceprojet est conditionnée à la com-
patibilité des algues avec le marché.
Des produits cosmétiques, pharmaceutiquesou agroalimentaires
La commune de Saint-François, qui a déjà entrepris des étudespour explorer les potentialités de la biomolécule contenue dans
les sargasses, va poursuivre ses recherches et procéderà une analyse plus qualitative et quantitative. À terme,
Saint-François souhaite favoriser l'implantation dela première usine d'extraction de molécule de sar-
gasses en Guadeloupe et vendre cette molé-cule active a des groupes pharmaceutiques,
cosmétologiques ou agroalimentaires. Lesétudes qui seront réalisées dans les pro-
chains mois détermineront quel marchécibler Un groupe pharmaceutique
breton, coté en bourse, et d'autresgrosses entreprises sont déjà sur lesrangs pour financer ce projet devalorisation de l'algue brune.
La Sarl ID de Guadeloupe projette de créer uneusine de méthanisation qui produirait de l'éner-gie à partir d'un processus technologique de dé-gradation des algues, a l'image de ce qui se faitdéjà à la distillerie Bologne, à partir de la canneà sucre La création de cette usine dépend encoredes résultats de l'étude de faisabilité en cours,maîs les premiers résultats sont encourageants.
Une nouvelle matièrepremière pour le compostL'entreprise SitaVerde (Guadeloupe)poursuit un objectif :l'intégration, quali-tative et quantita-tive des sargassesdans les formulalions de compostde la plate-formede compostage deGardel, de façon maîtrisée et dans le respect desnormes réglementaires À terme, l'enjeu est de pro-duire, à partir des algues, une nouvelle matière pre-mière, comme celle produite par les déchets vertsdéjà utilisés pour le compost, les engrais et lesamendements organiques Cette matière pre-mière pourrait également servir l'agriculture, lesaménagements paysagers et composer des pro-duits chimiques naturels.
Des substrats pour sol et des alicamentsUn consortium composé de l'équipe d'Harry Ozier Lafontaine, président de linstitut Na-tional de la Recherche Agronomique (INRA) des Antilles-Guyane et de celle de Jean-Louis Mansot, de l'Université des Antilles, va travailler sur deux projets. Le premier concer-nera la caractérisation des propriétés biochimiques et chimiques des algues qui nousenvahissent, et qui sont très différentes de celles qui s'échouent en Europe L'étudeportera notamment sur révolution des propriétés de l'algue, depuis sa zone de pro-duction et tout au long de son trajet, où elle peut potentiellement se charger de mi-neraux et de métaux Le consortium étudiera également, en parallèle, le potentiel devalorisation agronomique de l'algue en tant que substrat organique pour les sols, ouencore dalicament pour soigner certaines pathologies.
• Karen Brun
Date : FEV / MARS 16Pays : FrancePériodicité : Bimestriel
Page de l'article : p.22
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ECHOS DES PONTONS
THE TRANSATNous vous l'avions annonce The Transat est deretour La célèbre transat anglaise, la premiere etla plus mythique de toutes, va donc a nouveaunous faire vibrer Le parcours est maintenantarrête la course partira de Plymouth (UK)pour rejoindre New York, soit 3 DOO milles dansl'Atlantique NordLa course sera précédée d'un "warm-up" entre
St-Malo et le village officiel de la course a Ply-mouth II sera donc possible de voir les bateauxdans le village qui sera également installe a St-Malo quatre jours avant le depart de la flottePour l'instant, deux Ultime (Sodebo et Actual) etquatre MultiBO (Pierre Antoine - Olmix , Gilles La-mire - French Tech Rennes - St Malo Erwan LeRoux - FenetrA Lalou Roucayrol - Arkema) sontinscrits Depart de Plymouth le 2 mai 2016.A suivre sur www thetransat com
Date : 15/28 JAN 16
Périodicité : BimensuelPage de l'article : p.8
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FILIERES^____EN HAUSSE SUR UN AN
OI rn ixUnibel
Fromageries Bel
Nature/
Fleury MichonLOCEurogermBonduelle
DanoneSavencia
TipiakCarrefour
IAN+82*
+51*
+50*+44*
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+17*+16%
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+23%
+30*
+89*
+33*
SANS+48*
+208*+182*
+74%
+107*
+137*+61*+29*
+30*JP
+43*
-IT-
31/12/159,50€
999,50€436,90€71,70€63,86€
178,02€17,55€23,04€62,28€59,73€74,00€26,65€
îles baic
Lannée boursière 2015 a été excellente pour l'alimentaire. On notera les envoléesde Bel, Naturex, Fleury Michon et LOC.Sur 5 ans, plusieurs entreprises affichent des performances exceptionnelles.Bel (+182%) devance LOC (+13F-) et Fleury Michon (+107*)
* cours au 31/12 de l'année
FNBATSSFSIJRUNAN
Perco
Franck Deville
Sapmer
Casino
Les Toques Blanches
Vilmorin
Sabeton (Saint Jean)
Carnivor
Iou pa reel
Poulaillon
Agropeneration
DucChristian Potier
IAN
-81*-64*-46*
-45%
-45*-15%
-ll*-lû*-10*-7*-5*-2*
3ANS-92*
-28%
-66*-43*
-15*+6*
-30*-15*
-75*-70*-20*
BANS-97*
-39*-43*
-6*+3%
+fr-66*
-81*-73*+12*
31/12/1 S
0,09€
2,90€8,32€
42,41€5,30€
66,20€13r10€14,50€4,75€4,80€0,40€1,1**!/«€
Mauvaise année pour les petites valeurs : Perco est en liquidation, L 2$ ToquesBlanches (gastronomie,-45 ), pâtissier Franck Deville (-64 ), Sannier (-46*)Toupargel,de nouveau en recul, a perdu 66 sur 5 ans! Introduit en novembre2015, Poulaillon recule de T'.Canino chute lourdement à cause de jon endettementqui inquiète certains analystes.* cours au 31/12 de l'année
Date : 05 JAN 16
Pays : FrancePériodicité : Bi-hebdomadaireOJD : 5057
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Rétro 2015L'EVENEMENT DU MOIS A BAYEUX...
ENVIRONNEMENT
Le groupe breton Olmixs'intéresse aux algues deGrandcamp. L'expérimen-tation d'une collecte de 300tonnes d'algues a débutédans le cadre d'un projetde valorisation. Les alguessont une source naturellepour la nutrition et la santéanimale et végétale.