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Le mot du président
«Chacun de nous peut recevoir la part de mystère de l’autre
sans en répandre le secret». R. Char
Voici un an déjà que, muni d’une confiance dont je vous remercie, j’ai été chargé de
la présidence du Point d’Eau. L’année a paru si courte que je ne l’ai guère vue passer
… pourtant, plusieurs évènements y ont pris place, dont François Chéraz, notre
directeur, vous contera le détail. Les transformations de notre buanderie se sont
achevées, pour la plus grande commodité des usagers, ceux qui en bénéficient,comme ceux qui en assurent la bonne marche, bénévoles qui doivent être ici
remerciés chaleureusement pour leur engagement autant que leur fidélité. Cette
gratitude s’adresse également à ceux qui ont contribué à son installation concr ète oufinancière et l’ont ainsi rendue possible. Cette année voit l’édition d’un nouveau dépliant qui présente Point d’Eau : il met en
première page une merveilleuse image, celle d’un petit garçon en peignoir qui figure
tout ce que l’on peut souhaiter pour notre avenir : jeunesse, courage, ardeur,innocence, confiance … et santé! Celle-ci, on le sait, est définie par l’OMS « comme
un état de complet bien-être physique, moral et social ».Cette belle définition, qui n’a pas changé depuis 1946, ne correspond guère à uneréalité puisque l’on doit alors admettre que, selon les endroits, 70 à 99 % des gens ne
sont pas en bonne santé ; elle mériterait d’être revue à moins que, par miracle, le
monde ne s’améliore pour y satisfaire. C’est dire que dans notre petit environnement,
avec nos petits moyens, nous devons rester humbles et nous contenter – mais detoutes nos forces – de tendre vers l’utopie. L’activité du Point d’Eau aimerait
satisfaire à cette définition de la santé ou tout au moins s’en rapprocher : elle doit se préoccuper de l’hygiène, du bien-être de tous, comme assurer des conditions médico-
sociales de vie aussi bonnes que faire se peut pour chacun. Il y ait aidé par lesAutorités de notre ville, comme aussi d’autres institutions dont la collaboration
harmonieuse est irremplaçable.Que tous ceux qui œuvrent à Point d’Eau et y donnent d’eux-mêmes soient remerciés,
car ils sont tous irremplaçables. Faut-il former des vœux pour nos usagers? Il y en
aurait tant. Nos actes ne sont pas seuls à les accompagner, nos pensées les soutiennentdans les jours souvent bien difficiles qu’ils vivent ici. Comme le dit un almanach
breton : « Demain soufflera le vent de demain !».
Dr Claude Willa
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Introduction
Chères lectrices, chers lecteurs,
La nécessité de notre association n’est plus à démontrer. Depuis son ouverture, le
nombre des usagers n’a cessé de croître et de manière spectaculaire pour certaines
prestations. En 2011, ce sont près de 25'000 prestations qui ont été fournies. Cette
augmentation d’usagers nous a contraints à engager un nouveau collaborateur durantles heures d’ouverture. Sa présence a permis de soulager nos bénévoles et d’assurer
au mieux la cohabitation entre les nouveaux usagers et le voisinage. Depuis sonouverture en 1999, le Point d’Eau n’a jamais été autant sollicité, ce qui peut sembler
étonnant au vu de la situation économique du pays.
En effet, la Suisse se porte bien, très bien même, comparée à ses voisins qui nous
envient, si on se réfère, entre autres, à deux indicateurs que sont le pourcentage de
chômage et la dette publique.
Et pourtant paradoxalement, le PEL, à l’instar de la plupart des institutions sociales
n’a jamais été aussi fréquenté.
En examinant de plus près ce phénomène, deux constats peuvent expliquer ces
besoins accrus.
Au niveau fédéral, plusieurs décisions en cascade ont été prises avec desconséquences sur l’augmentation de la précarisation. Certaines prestations sociales
tendent à diminuer (prestations AI) ou sont reportées au niveau cantonal et
communal.
Nous pouvons mentionner le RI (revenu d’insertion) versé par les instances précitées.
Avec la réforme de l’assurance-chômage, votée en septembre 2010 et appliquée
depuis avril 2011, les chômeurs ont, pour la plupart, effectué leur sortie par le bas.
Tels des vases communicants, le service de l’emploi a transféré ses allocataires àl’aide sociale, qui a vu le nombre de ses bénéficiaires brusquement augmenter de
10% dans les semaines qui ont suivi l’entrée en vigueur de la LACI (loi surl’assurance-chômage). Ceci a aussi comme conséquence de charger toujours plus les
institutions caritatives comme le PEL.
La pauvreté en Suisse ne ressemble bien sûr pas au tiers-monde. C’est une pauvreté
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cachée, une pauvreté de l’exclusion sociale, de celle que l’on n’ose pas avouer. Maiscertaines enquêtes relèvent des faits inquiétants. Selon un sondage réalisé entre mai et
juin 2010, par la fondation américaine d’utilité publique Commonwealth, 18% des
Suisses ont renoncé pour des raisons financières à se procurer des médicaments
prescrits sur ordonnance, à aller chez le médecin ou à suivre un traitement. Certains
choisiront des franchises élevées puis hésiteront à se faire soigner. Et si des maladesvont trop vite chez le médecin, d’autres risquent de trop attendre. Suivant les
pathologies, les coûts seront finalement plus élevés.
D’autres études réalisées par Caritas et confirmées par la Confédération relèvent
qu’une personne sur dix vit avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté.
Le deuxième constat concerne les migrants dont le nombre depuis deux ans ne cessed’augmenter. Beaucoup viennent d’Espagne. Quittant leur pays, ils risquent, une fois
leurs indemnités épuisées dans leur pays d’origine, leur va-tout avec leurs dernièreséconomies en poche, en espérant décrocher le Graal, c’est-à-dire un contrat de travail.
Si certains vont peut-être réussir à s’installer et s’intégrer en Suisse, beaucoup vont
devoir repartir, faute d’un contrat de travail et/ou d’un logement.
Afin de répondre au mieux à l’augmentation des usagers, 2011 a aussi été une annéecaractérisée par d’importantes transformations des locaux. Nous en profitons pour
remercier vivement la Loterie Romande qui, grâce à un don important, nous a permis
de proposer une nouvelle buanderie plus apte à répondre à la demande croissante de
ce secteur. D’autres travaux importants ont également été faits dans le cabinetdentaire pour répondre aux normes de la santé publique. Nous avons également pu
continuer à mettre à jour tout le système informatique avec des programmesspécifiques aux activités du centre grâce à la collaboration de l’ESVIG (écolesupérieure vaudoise d’informatique et de gestion) et à l’investissement important de
M. Kien Truong, bénévole informaticien, à qui va toute notre gratitude.
Nous avons également continué à développer notre plan comptable afin d’affiner la
précision des coûts de nos différentes prestations. Ce travail s’est fait grâce àl’engagement
de notre comptable bénévolequi s’est aussi beaucoup investie
depuis ledébut de son activité, fin 2010. Un grand merci.
En résumé, nous nous préparons à une demande encore plus importante des
prestations à fournir.
Seule une accentuation de la récolte de dons, la recherche de bénévoles
supplémentaires et une aide financière importante de la Ville de Lausanne nous permettront d’y répondre. En n’oubliant pas évidemment de remercier celles et ceux
qui font déjà partie de cette belle aventure, unique en son genre en Suisse, en les
remerciant pour leur temps et leurs compétences indispensables à la pérennité ducentre.
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François Chéraz
Directeur
Nous avons à ce jour une petite équipe de salariés autour de laquelle gravite environ
cent quarante bénévoles.
Au total, l'équipe est composée de :
- presque cinquante bénévoles d’accueil (ce chiffre fluctuant au cours de
l’année)
- douze médecins consultant au centre
-une quarantaine de médecins spécialistes à qui nous adressons des patients
- sept médecins dentistes
- deux techniciens dentaires- une vingtaine de thérapeutes (ostéopathes, masseurs(es), podologue) qui
exercent au centre
- dix personnes salariées
un directeur à 100%
une adjointe à la direction à 70% (à 40% dès son retour de congé maternité
en avril 2012)
un adjoint à la coordination à 72.3%, (dès septembre 2011) une réceptionniste à 72.3%, taux qui correspond aux heures d’ouverture
trois infirmières pour un total de 140%
une hygiéniste dentaire à 20%
deux assistantes dentaires à 30%
Le fonctionnement du PEL se répartit autour de cinq axes :
1. l’hygiène
2. l’orientation sociale3. les consultations infirmières et médicales
4. les soins dentaires
5. l’ostéopathie, les massages, la podologie et la coiffure
6. les bénévoles d’accueil
Les tableaux statistiques annexés donnent les chiffres essentiels relatifs aux diverses
prestations.
1. Hygiène
Ce secteur géré par les bénévoles d'accueil comprend la buanderie et les douches.
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1.1 Buanderie
La buanderie et les douches, sont ouvertes tous les jours de la semaine avec toujours
les mêmes horaires, soit six heures par jour, ce qui correspond aux heures d'ouverture
les lundis et jeudis de 14h00 à 20h00 et les mardis, mercredis et vendredis de 10h00 à16h00. Ces deux horaires différents permettent ainsi de toucher un plus grand nombre
d'usagers.
Un nouveau local, plus approprié pour le bon fonctionnement de cette prestation, a vu
le jour en mai 2011. Ceci a nécessité des travaux importants qui ont pu être réalisésgrâce à un don important de la Loterie Romande, sous la conduite de l’architecte
Laurent de Boccard qui a accepté de travailler bénévolement et à qui va toute notregratitude.
C’est donc dans ce nouveau local, plus approprié et spacieux que nous avons pu
augmenter le parc des machines, passant ainsi de douze à seize machines de type
industriel (sept machines à laver et neuf séchoirs). Avec l’achat de nouvellesmachines plus performantes et de plus grande capacité, nous avons aussi réglé le
problème récurrent de la chaleur inconfortable qui s’y dégageait. Avec la nouvelleinstallation, l’air chaud des séchoirs n’est plus diffusé dans le local mais pulsé àl’extérieur au grand soulagement de nos bénévoles, engendrant également moins de
pannes pour nos machines.
Grâce à ces transformations, nous pouvons aussi mieux répondre à la demande qui a
explosé cette année pour les prestations d’hygiène, avec quarante à cinquante
machines par jour actuellement contre vingt à trente machines précédemment.
Cette nouvelle buanderie a par contre engendré un besoin accru de bénévolesd’accueil. Pour gérer au mieux cette prestation, il faut compter, la plupart du temps,
deux bénévoles au lieu d’un seul auparavant.
Le principe lui n'a pas changé : pour 1 franc, les usagers reçoivent un ticket avec unnuméro qui correspond à leur arrivée leur permettant de laver et sécher leur linge. La
poudre à lessive est toujours comprise dans le prix.
Vu la forte affluence, nous continuons à n'autoriser qu'une machine par personne
présente. Les enfants, même en bas âge, peuvent également recevoir un ticket.
Bien que les bénévoles d’accueil soient toujours présents pour garantir le bonfonctionnement de la buanderie, nous demandons aux usagers de s’occuper eux -
mêmes de leur linge, soit de le mettre et de le sortir des machines et des séchoirs.
Le nombre de machines a sensiblement augmenté, passant de 5759 en 2010 à 7937 en
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2011, soit une augmentation de 38%.
1.2 Douche
Le changement du local de la buanderie s’est fait au détriment du nombre de douches.
En effet, nous avions en tout huit douches, quatre pour les hommes et dans un localbien séparé quatre autres pour les femmes. Comme nous l’avons régulièrement
signalé, peu de femmes sollicitent cette prestation. En 2010, par exemple, nous avonsconstaté qu’en moyenne, un peu moins de 1.5 douche par jour avait été utilisée. Dès
lors, nous avons décidé de transformer les douches des femmes pour faire place à la
nouvelle buanderie.
Avec la nouvelle configuration des locaux, nous avons actuellement trois douchespour les hommes et une pour les femmes. L'utilisation des douches reste gratuite.
Si la plupart du temps les usagers respectent les consignes d’hygiène, nous nesommes jamais à l’abri de surprises. Parfois des mœurs différentes ou du manque de
respect peuvent nous choquer. Ce qui nous semble, en terme d’hygiène des évidences
pour nous, l’est moins pour certains usagers qui ne font, par exemple, pas toujours la
distinction entre les douches et les WC. C’est, en général, avec un travail continu de
pédagogie et de patience que nous arrivons à faire respecter nos normes d’hygiène.
C’est d’ailleurs une des tâches de notre nouveau collaborateur de faire appliquer nos
directives.
Devant la forte demande, nous avons introduit, comme dans la buanderie, le système
des tickets que les usagers reçoivent en fonction de leur ordre d’arrivée. Nous
mettons à disposition de nos usagers du savon, du shampooing, un nécessaire de
rasage, un linge de toilette.
Le manque d’hygiène est symptomatique d’une forme d’exclusion sociale . Parmi les
usagers les plus démunis, certains n’ont pas d’autres vêtements que ceux qu’ils
portent sur eux. Pendant que leur linge se lave, ils en profitent pour prendre unedouche. Nous leur prêtons un peignoir pendant le temps d’attente.
Nous donnons également des vêtements, ainsi que des produits de toilette à despersonnes particulièrement nécessiteuses.
Même si une entreprise de nettoyage vient tous les jours nettoyer l'ensemble du
centre, nous demandons aux usagers de nettoyer le local après chaque utilisation.
Le nombre de douches a fortement augmenté, passant de 4286 en 2010 à 6243 en
2011 soit 46 % de plus.
2. Orientations et conseils
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Un des enjeux principaux au centre cette année au niveau de l’accueil social a été de
s’adapter à la grande augmentation de demandeurs avec une progression du nombre
de personnes de passage. En proportion, la part de personnes connues, qui ont des
dossiers suivis chez nous, a nettement diminué. Les personnes de passage étaient en
majorité des hommes, en âge de travailler. L’augmentation de la fréquentation s’estfait surtout en faveur d’une population d’hommes qui écument les villes, d’un pays à
l’autre à la recherche de travail. Ils ne savent pas combien de temps, de jours, de
semaines ils resteront à Lausanne. Cela dépend s’ils y trouvent du travail. Ils sont
sans projets fixes et évoluent comme une main d’œuvre nomade, sans identité,
déshumanisés. Et au long de leur transhumance ils se retrouvent dépouillés de leurdignité. Certains s’arrêtent quelques instants au Point d’Eau et se réfugient dans leur
mutisme. Ils avancent vers un Eden auquel ils ne croient plus. Plus aucun espoir neles habite. Parmi eux quelques-uns, dépouillés de leurs illusions, ont fait des choses
qui les dégoûtent du monde et d’eux-mêmes. Ceux-là sont des loups, prêts à tout carils n’ont plus rien à perdre, des loups humiliés et épuisés.
Cette population sans attache, sans rêve, sans attente porte en elle une forte chargeagressive, de colère et de rébellion face au poids de ces trajectoires injustes et
imméritées, face à ces trajectoires condamnées. Nous le savons, un ordre de passage,
un linge de moins, moins de poudre dans la machine ou le linge qui ne sort pas propre, toute aspérité ou sentiment d’injustice peut faire exploser l’agressivité. Nous
sommes alors extrêmement vigilants que chacun ait la même quantité de chaque
chose, nous désamorçons les conflits à l’ouverture pour l’ordre de passage à la buanderie. C’est un peu comme de jongler avec des torches et certaines fois on se
brûle : un usager jette son linge en criant, renverse le seau, claque une porte, menace
un autre de se battre. Et bien sûr on intervient, on fait un espace à la direction pourécouter l’homme blessé qu’une injustice mineure a fait exploser révélant la bien plus
profonde injustice portée depuis souvent des années dans ses tribulations : né sousune mauvaise étoile.
Heureusement les cas durs ne surviennent pas tous les jours. Ils sont comme les bulles d’un vin pétillant doux. La majorité des personnes venant au centre nous
remercient pour ce qu’on peut leur apporter, sont reconnaissants. Nous essayons de
garder ici une ambiance chaleureuse et teintée d’humour et les usagers jouent le jeu
avec plaisir.
Un autre enjeu explosif de l’année a été la prise en charge et l’intégration de la forte
population rom qui s’est présentée quotidiennement au Point d’Eau. L’accueil social
de cette po pulation est particulier pour plusieurs raisons. Tout d’abord les roms ne
parlent en général pas un mot de français, ni d’anglais ni d’aucune langue « courante»
avec laquelle nous pourrions communiquer. Cet élément a nettement complexifié le
nécessaire dialogue que nous avons fait avec eux.
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L’offre d’hygiène au Point d’Eau a pris tout son sens face à cette population qui,
vivant généralement de la mendicité dans la rue, arrive au centre avec corps et
vêtements sales. A ce niveau, leur offrir cet espace où ils ont pu se doucher, se coiffer,
laver leur linge et les voir repartir propres était essentiel.
Pourtant il a été difficile de cadrer cette population. Difficile d’expliquer nos règles,difficile de voir qu’elles étaient transgressées dans l’heure qui suivait, difficile de
savoir si nous n’étions pas compris, si celui ou celle qui avait transgressé était l’un oul’autre, s’ils se moquaient de nous, ou si tout simplement ils ne voulaient pas
respecter notre cadre. Nous nous sommes réunis avec l’équipe à de nombreuses
reprises, afin de poser un cadre cohérent entre tous. Nous avons sanctionné l’irrespect
par des sermons, des suspensions du centre, fixé un nombre maximum pour les
groupes qui venaient. Nous avons dialogué avec d’autres institutions de Lausanne,pris des traducteurs. Beaucoup de démarches ont été entreprises pour tenter
d’harmoniser la relation entre notre équipe et la population rom qui vient au centre.Avec du temps, certains sont devenus proches, on sait qu’on peut compter sur eux
maintenant pour respecter le cadre, mais la difficulté est face à cette population
tournante, toujours renouvelée.
Globalement la part de travail social est devenue plus «policière ». Nous devonsaujourd’hui passer une grande partie de notre temps dans la pose du cadre. Nousfaisons des rondes dehors pour éviter de trouver des usagers à l’avant du bâtiment
afin de prévenir des conflits avec le voisinage ou la gérance. Nous demandons aux
personnes qui ne sont pas là pour des prestations de sortir et de laisser de la place àd’autres car le centre est souvent plein et il arrive que les usagers doivent attendre
debout leur tour pour la douche ou pour la buanderie. De la même façon nousdemandons aujourd’hui un objet de valeur en dépôt en échange du prêt du fer à
repasser.
Malgré ces nouvelles difficultés, on voit arriver sereinement les temps à venir. La
diminution des taux de travail pour la réceptionniste comme pour moi, et surtoutl’arrivée d’un deuxième homme à temps presque plein à la coordination transforme la
constellation formée par l’équipe qui se trouve « au front ». Nous nous retrouvons
aujourd’hui plus solides, plus à même d’encaisser l’intensité des journées du Point
d’Eau, sachant que l’on peut au besoin se relayer, sachant que l’on a à nos côté une
équipe robuste pour nous soutenir.
Le nombre de consultation a augmenté de 48% passant de 591 en 2010 à 875 en
2011.
Améli Pistorius
3. Consultations infirmières et médicales
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La démission en octobre 2010 avec effet immédiat du président précédent a laissétoute l'équipe un peu désemparée. Cela n'a pas empêché chacun de fonctionner en
donnant le meilleur de lui-même. D'autant plus que le bilan établi par l'audit mandaté
par ce même président s'est révélé fort positif. Les différentes réflexions et remises en
question durant la période de transition ont conduit à créer un groupe de travail afin
d'établir une charte. Son élaboration est en cours.Dès 2011, c'est sous la présidence du Docteur Claude Willa, que l'équipe formée de
trois infirmières a poursuivi ses fonctions. Sous le signe d'une grande confiance, elles
ont pu ainsi développer leur créativité, et poursuivre leur mission.
Le système de consultations infirmières instauré dès l'ouverture du Point d'Eau en1999 a fonctionné sous la même dynamique avec une adaptation constante selon
l'évolution du Centre et de la patientèle.
Chacune des infirmières a acquis de l'expérience; complétée par diverses formationsannexes telles que santé communautaire, médecine tropicale, praticienne formatrice,
thérapie systémique, nutrition, conseillère en santé, entre autres.
Les cours dispensés par la PMU pour les infirmières du CSI sont aussi ouverts
gratuitement aux infirmières du PEL, ainsi que d'autres cours tels que "Migration et
santé". Ces cours sont très pertinents et utiles pour notre pratique. Nous remercions la
PMU, en particulier le Docteur Bodenmann de nous y inviter.
Prise en charge à l'intérieur même du Point d'EauLe patient se présentant au PEL voit, sur rendez-vous ou en urgence, une infirmière
qui fait une évaluation de sa santé, une anamnèse, un recueil de tout élément pouvant
conduire à une amélioration de celle-ci. En partant de la situation socio-affective, du
parcours de vie de chacun, les infirmières tiennent compte de tous les aspects de sa
précarité, et font tout un travail d'accompagnement.
Tout soin ambulatoire est possible, tel que pansements, injections, prises de sang,
ECG, etc.
La prévention et la promotion de santé sont des aspects importants dans l'approche
faite au Point d'Eau. L'accueil, le respect, le professionnalisme font partie intégrantede nos valeurs.
Les infirmières ont à cœur d'offrir une prise en charge adéquate et complète pour
chaque patient.
Pour ce faire, elles ont mis en place tout un réseau. Actuellement, six médecinsgénéralistes, deux médecins orthopédistes, deux gynécologues et une chirurgienne
accordent chacun quelques heures par mois, bénévolement, pour des consultations
dans les locaux du PEL.
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Un médecin psychiatre supervise l'accompagnement psychologique effectué par lesinfirmières; il évalue la demande ou la poursuite d'un traitement.
Une psychologue faisait partie de notre équipe jusqu'à cette année. Elle a pris congé
pour des raisons de surcharge professionnelle. Tant appréciée par ses patients que par
l’équipe, nous regrettons infiniment son départ. Nous n’avons toujours pas trouvé de
remplaçant(e).
Une approche multidisciplinaire est appliquée à chaque patient qui a ainsi la
possibilité d'être soigné par nos ostéopathes, nos masseurs, nos dentistes, ou notre
podologue. Une réunion de concertation est organisée régulièrement entre les
professionnels de la santé.
Collaboration avec partenaires extérieursUne quarantaine de médecins spécialistes, des laboratoires et des instituts de
radiologie (deux à trois par spécialité) ont été contactés et acceptent de recevoir unpatient du Point d'Eau gratuitement, en moyenne un par mois.
Il est à noter qu'environ 20 % du nombre de patients vus par les infirmières sontprésentés à un médecin.
Le rôle autonome des infirmières est important. La confiance entre le corps médical
et l'équipe d'infirmières est primordiale. Les patients devant recourir à une
consultation médicale afin de poser ou d'affiner un diagnostic, instaurer un traitement,
sont ensuite suivis par les infirmières et ne seront revus par un médecin qu'en cas denécessité.
L’équipe du Docteur Patrick Bodenmann de la Policlinique médicale universitaire est
d'un grand appui; l'Unité des populations vulnérables, (UPV) reçoit certains de nos
patients aux pathologies complexes et nécessitant des soins multiples ainsi quecertaines de nos urgences. La PMU, de son côté, suivant la condition sociale ou la
pathologie du patient, nous l'adresse.
Cette année a débuté au PEL, en partenariat avec la PMU, une étude avec dépistagede la maladie de Chagas.
Maintenir un réseau exige des soins et les infirmières ont encore cette année contacté
à nouveau des institutions et des professionnels collaborant avec le PEL depuis des
années. Elles ont aussi pour mission de poursuivre leurs recherches dans ce sens.
Actuellement, nous manquons de dermatologues.
Dans le cadre de ces nombreux contacts de réseau, il est à noter que sont sollicités
régulièrement les réseaux sociaux tels que la Fraternité, le service social du CHUV,
les Centres sociaux régionaux et Point d'Appui, etc.
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Le réseau « santé mentale et précarité » créé il y a cinq ans et auquel participe le PEL,se réunit quatre fois l'an.
Ce réseau a pour objectif d'améliorer l'accompagnement de patients présentant des
troubles dans leur comportement. Dans ce cadre, la Mozaïque a organisé pour tous les
participants, un cours sur la confidentialité dispensé par une juriste spécialisée dans
ce domaine.
Les infirmières (une par séance) participent aux réunions de la Plate-forme des "sans-
papiers", du DSB (Dispositif seuil bas) mis en place par la ville de Lausanne, ainsi
qu'à celles de l'UPV et de la PMU.
En 2011, quatre étudiantes-infirmières ont pu effectuer un stage au Point d'Eau. Ces
étudiantes bénéficient d'un suivi par chacune des infirmières et sont encadrées etévaluées plus particulièrement par l'une d'elle, praticienne formatrice. Ces stages sont
reconnus par les deux écoles d'infirmier-ères de Lausanne.
Des liens avec "Pharmaciens sans frontières" ont permis de recevoir ou d'échanger
des médicaments. Quelques pharmacies de la ville ainsi que des médecins nous ontencore cette année donné bon nombre de médicaments. Le tri se fait sur place par les
infirmières. Une pharmacienne et une infirmière à la retraite gèrent la mise en place
et les échéances.
Tous les travaux annexes tels que gestion du matériel, intendance, stérilisation,
rangements, etc. sont aussi assurés par les trois infirmières
L'excellente atmosphère qui règne entre les différents intervenants du PEL a fait que
l'immense travail à accomplir s'est fait de façon dynamique et enthousiaste.
Le nombre de consultations s’est stabilisé passant de 2'683 en 2010 à 2'651 en 2011.
Danielle Kohler
4. Médecine dentaire
Comme chaque année, les prestations offertes par le service dentaire mobilisent
fortement le secrétariat par une demande qui dépasse largement l’offre. Pour cette
raison et uniquement pour cette prestation, nous continuons à ne donner des rendez-vous qu’aux usagers du grand Lausanne et aux itinérants. Nous rappelons aussi que
les personnes au bénéfice du RI ont droit à une aide pour les soins dentaires et parconséquent, nous ne les prenons pas en charge.
Notre équipe est composée de huit dentistes, d’une hygiéniste dentaire, deuxtechniciens dentaires et deux assistantes dentaires.
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Notre tarif n’a pas changé, soit CHF 40.- par rendez-vous. Ce tarif comprend une
demi-heure de traitement y compris l’anesthésie et une radiographie si nécessaire.
Les soins prodigués par les dentistes sont principalement des traitements de racine,
des petites reconstitutions et des amalgames. Face à la forte demande, nous ne
donnons pas de rendez-vous pour de simples contrôles. Seuls les usagers quiressentent une douleur peuvent obtenir un rendez-vous, tout en sachant que face à la
douleur, il faut bien admettre une part de subjectivité. Chaque fois qu’il est possible,
nos dentistes font tout leur possible pour éviter les extractions malgré les vœux
parfois insistants de certains usagers.
Les consultations se font sur rendez-vous. Le temps d’attente peut être de plusieurs
semaines. Cependant, en exigeant le paiement de la consultation à l’avance, lesrendez-vous non réglés au plus tard une semaine avant celui-ci libèrent des places,
permettant ainsi à un certain nombre d’usagers nécessitant un réel traitementd’urgence d’obtenir rapidement les soins appropriés à leur état. De plus, pour chaque
présence des dentistes, nous essayons de prendre, en plus des usagers qui ont un
rendez-vous, une à deux réserves.
Nous pouvons également compter sur la collaboration de deux techniciens dentaires
pour les usagers qui nécessitent une prothèse.
Le cabinet dentaire est maintenant bien équipé avec des installations récentes. De
plus, pour être parfaitement en règle avec les nouvelles normes de la santé publique,nous avons entrepris des travaux pour changer la configuration du cabinet. Nous
avons ainsi séparé la partie des soins et celle de la stérilisation.
Nous pouvons également compter sur la précieuse collaboration d’Alexandre de
Saugy qui non seulement nous fait profiter de tarifs avantageux, mais sensibiliserégulièrement des dentistes pour venir compléter l’équipe actuelle.
Le cabinet dentaire a un taux d'occupation d'environ 55% (20% pour l’hygiéniste
dentaire et 35% pour les dentistes). Nous tenons à remercier les dentistes pour leurinvestissement et leur réactivité face aux nombreuses urgences qui se présentent. La
demande ne cessant d'augmenter, nous continuons à chercher d'autres thérapeutes.Nous rappelons que chaque thérapeute décide de son temps d'investissement qui peut
être de quelques heures par mois ou plus s'il le souhaite et qu'il peut se libérer de son
engagement très rapidement s'il le désire. De plus, pour faciliter la venue de
nouveaux dentistes, le centre met à disposition des assistantes dentaires et unesecrétaire qui s’occupe de la prise des rendez-vous.
Pour des raisons professionnelles ou privées, quelques dentistes ont dû réduire leur
taux d’activité. Pour cette raison, le nombre de consultations a diminué de 14%passant de 1416 en 2010 à 1215 en 2011.
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4.1 L’hygiéniste dentaire
Tous les jeudis, notre hygiéniste dentaire propose des détartrages et fait de la
prévention auprès de nos usagers en complément de nos médecins dentistes. Ce
travail de prévention est essentiel au sein d’une population qui trop souvent néglige
les soins les plus élémentaires. En agissant par la prévention, et pas seulement en
urgence, nous encourageons les usagers à devenir le plus possible acteurs du maintiende leur état de santé. La pratique de plusieurs langues de notre hygiéniste est un atout
pour faire passer le message auprès de nos usagers.
Le prix de la consultation reste inchangé, à savoir CHF. 20.-
Outre le détartrage qui reste sa principale activité, l’hygiéniste peut, grâce à sa
formation de dentiste dans son pays d’origine, déjà juger de la prise en charge ou non
de nos patients qui se présentent, en cas de doute quant à leurs problème dentaires.
Le nombre de consultations a augmenté, passant de 220 en 2010 à 430 en 2011 soit
une augmentation de 195%. Cette augmentation est due au fait que notre hygiéniste
était en congé maternité en 2010.
5. Ostéopathie, massages, podologie et coiffure
5.1 Ostéopathie
Le Point d’Eau continue à être un lieu de stage pour les élèves de 5ème année del'école suisse d'ostéopathie de Belmont, à notre grande satisfaction.
Tout au long de l'année, ces élèves, sous la supervision d'un ostéopathe diplômé, sont
présents du lundi au jeudi dans les salles mises à disposition par le centre. Nous pouvons aussi compter sur la collaboration d’un ou deux ostéopathes qui ont connu le
centre lors de leur formation et qui une fois diplômé, souhaitent continuer en tant quebénévoles.
La consultation débute pour chaque nouveau patient par une anamnèse comportant lemotif ainsi que l’investigation de la symptomatologie présentée par le patient, sa
chronologie et la recherche d’événements pouvant y être associés. Les antécédents
personnels et familiaux sont également examinés.
Au Point d’Eau, les principaux traitements concernent des cas de lombalgies,dorsalgies, cervicalgies, douleurs articulaires, problèmes viscéraux, céphalées etc.
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Nous continuons également les prestations d’ostéopathie en pédiatrie, destinées aux
femmes enceintes et aux nouveau-nés jusqu’aux adolescents, initiées en 2010 avec
des superviseurs qui se sont formés en postgrade pour cette discipline. Pour lesfemmes enceintes, tout un travail d’explication, de sensibilisation et de valorisation
des compétences maternelles se fait durant les consultations.
Le nombre de consultations s’est stabilisé passant de 1652 en 2010 à 1697 en 2011.
5.2 Massage thérapeutique
Le massage thérapeutique est sans doute une des méthodes les plus prisées dans lemilieu des médecines naturelles. De par son approche douce, d'une part, et de par
l'absence d'intervention autre que le contact humain ensuite, elle est très appréciéedans les médecines préventives. De plus, elle est réconfortante et relaxante. Sa
pratique s'étend à un grand nombre d'individus, des très jeunes enfants auxpersonnes âgées.
Nous savons que les effets du massage sont non seulement physiologiques maisaussi psychologiques. En exerçant à la surface de la peau toute une gamme de
pressions et de manipulations, on peut stimuler un nombre important d'éléments
douloureux ou en phase de dysfonctionnement à l'interne. Muscles, vaisseaux
sanguins, vaisseaux lymphatiques, système neurologique ainsi que quelques organes
internes, sont au nombre des éléments de l'organisme qui répondent le mieux aux
traitements par massage. Les gens souffrant de constipation chronique, par exemple,recourent souvent aux massages.
Le massage peut avoir un effet calmant ou stimulant, selon l'orientation que l'on
souhaite lui donner.
En étroite collaboration avec les ostéopathes, les infirmières et la coordination, ces
consultations peu nombreuses sont réservées aux usagers qui en ont le plus besoin.Les massages au PEL n’entrent donc pas dans la catégorie «luxe». Au cours de leur
parcours de vie souvent difficile, certains usagers ont accumulé d’énormes tensions
et sont depuis longtemps déconnectés de leur corps.
Le nombre de consultations est passé de 180 en 2010 à 195 en 2011.
5.3 Podologie
Cette année encore, nous continuons à proposer cette prestation avec notre fidèlepodologue.
Rappelons, étant donné la confusion constatée auprès de certains usagers, qu’il s’agitau PEL de prestation de podologie et non de pédicure. En effet, si cette dernière
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concerne surtout l’aspect esthétique, la podologie par contre est une disciplineparamédicale qui soigne les cors, les durillons, les ongles incarnés, les callosités ainsi
que diverses mycoses.
Les soins de la podologie ne sont remboursés ni par l’assurance de base ni par les
assurances complémentaires. Au PEL, nous demandons une modeste participation deCHF 5.-.
Ce service est très demandé et génère un temps d’attente assez long. Nous sommes
d’ailleurs à la recherche d’un(e) podologue afin d’épauler notre bénévole.
Le nombre de consultations est passé de 134 en 2010 à 140 en 2011.
5.4 Coiffure
Cette prestation est proposée aux usagers selon la disponibilité d’un bénévole, ce quin’est pas toujours le cas. Cette année, nous avons eu à un moment donné la chance de
pouvoir compter sur deux coiffeuses pour ce service. Nous rappelons que nousproposons des coupes simples autant pour les hommes que pour les femmes et les
enfants. Ce service est fort apprécié et nous souhaitons le maintenir.
Le nombre de consultations est passé de 45 en 2010 à 121 en 2011.
6 Bénévoles d'accueil
Les bénévoles d’accueil du Point d’Eau sont une peti te cinquantaine et ce nombre est
stable depuis plusieurs années.
Leur mission d’accueil, de renseignements aux usagers sur le fonctionnement ducentre, de gestion de la buanderie, de la surveillance de la salle d’attente (mise en
place et renouvellement des boissons et des verres sur les tables, eau ou thé en hiver,
biscuits, etc.) est toujours la même. Et pourtant leur travail a changé.
Il a changé en raison de l’importante augmentation de la fréquentation du Point
d’Eau. En effet nous sommes passés de 480 machines à laver par mois à maintenant à
peu près 900 par mois, depuis septembre 2011.
Et bien que le local buanderie soit après les travaux vaste et bien équipé, la tâche n’en
est pas moins compliquée.
Pour résumer, le service des bénévoles ressemble à un film (non muet !!) passé en
accéléré !
Il y a donc fallu prendre des mesures car les bénévoles étaient submergés. Un adjoint
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à la coordination a donc été engagé en la personne de Pablo Tanner. Il effectue untravail de surveillance, car vu le nombre importants d’usagers, les motifs de conflit
sont plus fréquents, il aide à la buanderie si nécessaire et surtout il a pris la
responsabilité des douches ! Lourde tâche…
Nous formons toujours une bonne équipe, un groupe soudé qui se retrouve avec
plaisir et qui fait bon accueil aux nouveaux venant rejoindre l’équipe.
J’espère que nous arriverons un jour comme au début de l’activité du Point d’Eau à
travailler à deux, c’est-à-dire à être deux bénévoles ensemble (et non qui se
succèdent) au moins en première partie de journée (la plus difficile).
Mais pour cela, il nous faudra être beaucoup plus nombreux.
Christine Landolt.
7. Relation avec la Ville de Lausanne
Une fois de plus, la subvention de la Ville de Lausanne a été indispensable pour lefonctionnement du Point d’Eau. Nous tenons à exprimer aux autorités de notre villenotre très vive reconnaissance pour leur soutien, qui s’adresse également à Monsieur
Michel Cornut, chef du service social de Lausanne et à son adjointe Mme Eliane
Belser.
8. Finances
L’exercice 2011 s’est terminé avec un excédent de recettes de CHF 14'811.49. La
subvention de la Ville s’est établie à CHF 570’000.-, ce qui a permis de maintenir des
prestations diverses et de qualité.
Le compte d’exploitation et le bilan au 31.12.2011, dûment révisés par la Fiduciaire
Roger et Claude Stoudmann SA, à Morges, sont annexés à ce rapport.
9. Conclusion
Au terme de ce rapport, nous souhaitons exprimer notre vive reconnaissance à toutesles personnes qui se relaient au Point d’Eau tout au long de l’année pour apporter de
l’attention, des conseils, des soins et du soutien à des personnes démunies.
Mai 2012 L’Association Point d'eau Lausanne
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Prestations hygiène et orientation
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Prestations médicales et paramédicales
-
500
1'000
1'500
2'000
2'500
3'000
Ostéopathie Dentis te Hyg iénis te Massage Infirmerie Podologie Psychologue
2008
2009
2010
2011
Année Ostéopathie Dentiste Hygiéniste Massage Infirmerie Podologie Psychologue
2008 1'777 1'397 523 174 2'842 168 59
2009 1'603 1'545 501 267 2'582 171 222
2010 1'652 1'416 220 180 2'683 134 86
2011 1'697 1'215 430 195 2'664 140 43
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Comité
Mesdames et Messieurs
*Dr. Claude Willa Président
*Francois Landolt Vice-président
*Christine Landolt Secrétaire
*Sonsoles Riba Membre
*Christine de Saugy Trésorière
Brigitte de Mandato Membre
Béatrice Dallèves Membre
Dr. Patrick Bodenmann Membre
Hélène Küng Membre
Roselyne Righetti Membre
Diane Barraud Membre
* membres du Bureau
Nous remercions également les membres de l’association et les généreux donateurs pour leur
soutien tout au long de l’année.
Toute personne intéressée par les activités du Point d’Eau Lausanne peut devenir membre del’association en versant une cotisation annuelle de CHF 100.- pour une personne seule et de CHF
150.- pour un couple.