Les Éditions Sans Limites, inc. présentent :

Le troisième livre de

Martin Laporte

Pensées du Jour Tome Pas Jaune

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Catalogage avant publication (Canada) Laporte, Martin, 1980- Pensées du jour : tome pas jaune / Martin Laporte. ISBN 2-923312-02-3 I. Titre PS8623.A737P463 2006 C848’.602 Tous droits réservés. Toute reproduction, traduction, ou adaptation, en tout ou en partie, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation au préalable de l’Éditeur. Les Éditions Sans Limites, inc. Orléans (Ontario) Courriel : editions@sanslimites.ca Internet : www.sanslimites.ca Dépôt Légal – 4e trimestre 2006 Bibliothèque Nationale du Canada Conception de la couverture : Anick Bertrand Du même auteur : Pensées du jour – Tome Bleu Pensées du jour – Tome Rouge

Ce livre est dédié à mon épouse pour me faire pardonner tout ce qu’elle ne sait pas encore.

Préface Note : Avant-propos à l’introduction d’une notice au préambule de l’avis de cet avertissement : la préface qui suit n’est pas composée de mots qui pourraient être considérés comme des prolégomènes à «l’œuvre» que vous tenez entre vos mains, ce qui sous-entendrait que ce livre comporte une quelconque intelligence; ce qui n’est pas le cas. Cela dit, lorsque Martin m’a demandé d’écrire la préface de son nouveau tome, je suis passé par toute une gamme d’émotions. D’abord, je fus insulté, puis une fois la colère dissipée, je fus confus (Martin sait écrire?), puis vint le sentiment de méfiance (Il veut que je l’invite à souper pour qu’on en discute.), de circonspection (Il ne peut pas comprendre ce que ça veut dire.), de joie (Je pensais qu’il faisait une farce.), de désolation (J’ai compris qu’il était sérieux.), d’honneur (Il m’estime?), de confusion (Suis-je son ami?), puis revint ce sentiment de circonspection (Pour le dérouter.), pour finalement m’arrêter sur un sentiment semblable à celui d’honneur. J’accepte. Première tâche à titre de préfacier : connaître ce que veut dire « préface ». J’ai appris que le mot est apparu dans la langue française au XIIe siècle et qu’il venait du latin « præfatio », qui signifie « dire d’avance ». C’est bon à savoir, mais ironiquement, ça ne m’avançait pas beaucoup. J’ai donc décidé de lire d’autres

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préambules pour m’inspirer. Je voulais lire celui du roman arménien Stirök, de Frémov Paratoustapèque, mais il n’existe pas. Puis j’ai voulu lire les préambules des tomes précédents, mais je ne les trouvais pas. Ni le rouge, ni le bleu n’étaient, ni dans ma bibliothèque, ni à côté de ma passoire, ni dans mon jardin sous le cadavre de mon lapin Ti-Loup. Ils n’étaient pas non plus dans mon aquarium, mais où alors? Puis, je me suis rappelé que j’avais une étagère qui n’était pas de niveau dans ma remise, et que les deux tomes m’avaient été très utiles pour régler ce problème. Après la lecture des préfaces, Jean conclut que la barre n’était pas si haute et que je n’avais rien à craindre. Malheureusement, j’ai perdu deux heures à tout ramasser ma collection de boules de pétanques qui était tombée de mon étagère (sur ma boîte fragile de poussins vivants, pauvres bêtes, quel dégât). Bon, allons-y, ça va être plaisant. Par où commencer alors? Ça aurait été trop facile, mais ô combien plaisant, naturel et rigolo pour moi de ne faire que du « Martin bashing » dans cette préface. Or je me suis dit qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César, mais César est mort, et Martin, pas encore. De toute façon, quelle ignominie n’a-t-il pas encore dit à son propre sujet? Aucune probablement, dommage. Le talent de Martin ne réside pas forcément dans son sens inné de l’absurde, de son manque de respect pour tout ceux qui

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l’entourent, ni dans l’autodérision qu’il pratique pour cacher sa mésestime (quoi que justifiée), ni dans sa ganacherie, ni dans son béotisme, ni dans ses maladresses, ni dans son crétinisme ou son manque de... voyons, où est-ce que je m’en allais avec tout ça, moi? Nitram, c’est Martin à l’envers! (mais c’est plus drôle avec Luc) Quoique que Nitram, c’est aussi le nom d’un gnome de Dungeons & Dragons, mais là, je ne suis pas en train de prétendre que les rumeurs que « les parents de Martin sont des gnomes et qu’ils auraient procédé à sa conception pendant une messe noire dans la terre du milieu avec une grue blanche d’Amérique (espèce menacée) », sont vraies. Leurs avocats m’interdisent même d’aborder le sujet, la mise en demeure était très claire, merci. Bref, déjà le troisième tome. Fallait s’y attendre, après tout on dit bien : « Jamais deux sans trois! » et « Trois, c’est un de trop! » et ce tome respecte très bien ces deux adages populaires. J’ai dû corriger l’auteur sur un point cependant, c’est que « tome » ne se prononce pas tôme, mais tom. Ça semblait bouleverser son univers : « Ah shit, a-t-il dit, ça fait des années que j’écris tome partout!!! Je vais perdre toute ma crédibilité comme éditeur!!! ». Je l’ai rassuré, d’abord en soulignant l’évidence, qu’il n’a jamais eu de crédibilité, puis en lui faisant remarquer que ça s’écrit de la même façon, que c’est juste au niveau de la prononciation que c’est différent. Il a essuyé ses larmes de crocodile obèse en me

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demandant : « Prononci quoi? »... Il pouvait poursuivre son œuvre. Ce que j’apprécie aussi dans les divers tomes des PDJ, c’est la rigueur constante de Martin : les pages sont toujours numérotées dans le bon ordre... Eh... Puis... Eh... Jamais on ne trouve des mots en yiddish mal écrits, ce qui démontre un grand respect pour le peuple thaïlandais. Parlant de thaïlandais, Martin n’a jamais hésité à dénigrer sa famille (des gnomes aux dires de certains) pour prouver qu’il a des parents légitimes. Or, à ma grande surprise, ce côté familial de son écriture a trouvé écho dans ma propre famille. D’abord mon père apprécie le personnage puisqu’il lui fournit (comme plusieurs d’entre nous) matière à réflexion lors de ses séjours biquotidiens au trône familial. Ma mère quant à elle, graphologue diplômée, a analysé son écriture (via la dédicace qu’il m’avait faite dans le dernier tome), pour me faire réaliser que nous avons affaire ici à un cas de psychose avancée (pour ceux qui en doutait encore). Mon plus grand frère, confiseur de profession, à Wakefield (Oui, oui je parle du propriétaire de la Confiserie Wakefield (point C A), les meilleurs fabricants de fudge, chocolat et confitures de la région!) voit en Martin un potentiel élevé pour son chiffre d’affaire$. C’est peut-être bien grâce à des clients comme lui qu’il pourra payer à ses enfants des études postsecondaires. Puis enfin, mon autre grand frère est un fabricant de percussions. Cet artisan construit des tam-tams, natte le cordage et tanne lui-même les

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peaux. Puisque Martin a signé sa carte de don d’organes, mon frère s’est mis sur une liste d’attente pour récupérer sa peau à son décès. Il croit en avoir assez pour fabriquer une douzaine de djembés. Pensez-y : un jour, vous pourriez avoir un tam-tam avec de la peau de Martin et frapper dessus comme le cœur vous en dit. C’est présentement possible de le frapper, mais malheureusement, il ne se laisse pas faire et il est loin d’être accordé. Bon, voilà que je tombe dans la facilité, mais que voulez-vous, il m’inspire. L’art de l’autodérision, Martin le maîtrise à fond. Il faut dire que des années d’insultes l’ont beaucoup aidé; dans le fond s’il réussit, c’est peut-être juste qu’il a beaucoup de mémoire. Quoique non, on voit qu’il se renouvelle, qu’il réussit à nous amener ailleurs et même parfois qu’il est encore pire. Même quand on croit qu’il a touché le fond, il nous montre qu’il peut toujours y avoir un double-fond... il me semble. Évidemment, les PDJ ne sont pas là pour faire appel à notre intelligence; parfois elles réussissent même à l’insulter. Mais je crois que ce genre de petit bouquin nous rappelle qu’il ne faut pas se prendre trop au sérieux dans la vie. Ça fait parfois du bien de se débrancher; Martin c’est comme une panne de courant. Au dire de sa douce, au lit comme à l’écrit, entre les couvertures, il fait rire (même si souvent c’est involontaire). D’ailleurs, rien n’arrête Martin, même pas le filtre anti-spam que j’ai sur ma boîte de réception de courriel.

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Ses PDJ réussissent toujours à se retrouver dans mes indésirables. Nous savons que ça prend des gens pour s’intéresser à tout ce qui ne va pas bien dans ce monde, mais nous avons aussi besoin d’individus qui nous disent à quoi goûte le savon. Martin est un de ceux-là. Par ces journées déprimantes où tout semble gris et morose, on peut lire quelques PDJ pour se rendre compte que la vie est plutôt... brune. Ce tome est comme un rayon de soleil pour lequel il n’y a pas de protection, sauf la logique. La meilleure façon de le lire reste de gauche à droite. Bonne lecture malgré tout, Jean Fournier

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Introduction Comme préambule à votre lecture, et surtout pour prouver aux gens que je pouvais utiliser le mot « préambule » dans une phrase, voici une entrevue que j’ai réalisée à l’émission « Les faces à faces de Didier Dubuc », une émission qui n’existe pas encore. DD : Didier Dubuc ML : Martin Laporte DD : Alors ce soir, nous recevons un auteur

franco-ontarien qui va lancer son tout nouveau livre bientôt, Martin Laporte.

(Applaudissements, ovation debout et émeute) ML : Bonsoir Didier DD : Alors Martin, ton livre s’intitule

« Pensées du Jour – Tome Pas Jaune », pourquoi?

ML : Parce que « Dictionnaire Larousse 2006 » était déjà pris.

DD : Dommage! Parlons des pensées du jour. Je suppose que c’est une tradition qui a débuté en 1998 et que cette tradition consiste à envoyer par courriel, à une liste de personnes inscrites, un texte composé de 5 parties : la salutation, le premier paragraphe, la pensée du jour, la chronique et la signature?

ML : Wow, vous en savez plus que moi! DD : La salutation sert à saluer le lecteur? ML : Ou la lectrice… et son frère.

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DD : Le premier paragraphe vous permet de parler et surtout d’écrire sur n’importe quoi?

ML : Et de plein d’autres sujets! DD : La troisième partie, la pensée du jour,

est une pensée qui vient des profondeurs de votre cerveau, cerveau qui sert notamment de terrier à un renard des plus sympathiques. Cette pensée prend souvent la forme d’un jeu de mots?

ML : Ou le contraire! DD : La chronique est conçue pour nous

rendre service. Vous nous donnez des conseils riches en expériences personnelles qui nous incitent à ne pas faire ou ne pas dire certaines choses à certains endroits?

ML : Ou ailleurs. DD : Vous terminez souvent en citant votre

mère. Ses mots d’amour sont une inspiration pour toutes les mères du monde et aideront sûrement à la paix dans le monde.

ML : Ou pas. DD : La seule partie que je ne comprends

pas, c’est la signature. Vous signez souvent en vous donnant un sobriquet qui n’a aucun lien avec quoi que ce soit et qui n’a aucun sens. Pourquoi écrivez-vous des choses qui ne veulent rien dire?

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ML : Parce que je peux. DD : Qu’est-ce qui vous inspire? ML : Habituellement, une fourchette et un

haut-parleur dans la neige. DD : Et l’été? ML : Il fait chaud! DD : Que portez-vous lorsque vous écrivez? ML : Tout, sauf des mitaines de four. DD : En supposant que quelqu’un ait le goût

de s’intéresser à vous, où peut-il rassasier sa soif de savoir?

ML : En se rendant au transcendant site Internet www.sanslimites.ca

DD : Avez-vous un avertissement à donner aux gens qui entreprendraient la lecture de votre livre dans le prochain siècle?

ML : Il y en a trois. Premièrement : il y en a en fait quatre. Deuxièmement : lisez avec modération! Pas plus de 6 pensées par jour… sinon… vous n’aurez pas de dessert! Troisièmement : les propos contenus dans ce livre ne reflètent aucunement l’opinion des Éditions Sans Limites et du reste du monde en fait; elle ne reflète même pas celles de l’auteur. Dans le cas où vous seriez offensé par quelque chose écrit dans ce livre, veuillez adresser vos plaintes à quelqu’un qui n’existe pas. Et quatrièmement : bien que ce livre contienne des fibres, il est déconseillé de l’utiliser comme repas.

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DD : Autre chose? ML : Pour éviter les blessures de lecture,

portez un casque et attachez votre ceinture.

DD : Qu’est-ce qui s’en vient pour Martin Laporte?

ML : La fin de l’entrevue et le lundi de Pâques, mais pas nécessairement dans cet ordre.

DD : Monsieur Laporte, vous êtes un excellent parleur alors parlez-nous de vous.

ML : Je suis l’auteur du livre « Pensées du Jour – Tome Pas Jaune ».

DD : Incroyable! Je reçois un invité ce soir qui a également écrit un livre intitulé « Pensées du Jour – Tome Pas Jaune »!

ML : J’ai hâte de le rencontrer! DD : Martin Laporte, merci! ML : Oui! DD : Après la pause, nous recevons Martin

Laporte, auteur du livre « Pensées du Jour – Tome Pas Jaune ». Soyez-y!

Vous êtes maintenant prêts à revivre mon été 2004 comme si vous y étiez. Bien sûr, ce qui se passe en 2004, reste en 2004.

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Le 3 mai 2004 Bonjour mes chaleureux et mes chattes leureuses, Étant donné que c'est la première Pensée du Jour du tome, je ne vais pas commencer avec la meilleure; comme ça, ce sera plus facile de m'améliorer en cours de route. Plusieurs personnes utilisent cette tactique. D'ailleurs, nous attendons toujours que Céline Dion et José Théodore1 commencent à s'améliorer. Je suis comme ça moi. Je baisse vos attentes jusqu'à ce que vous soyez satisfaits. Toujours est-il qu’hier soir, j'étais en train de faire une faute d'orthographe en parlant et j'ai pensé à l'inutilité du message suivant de Bell Canada : « Le numéro composé n'est pas en service, veuillez raccrocher et composer de nouveau. » Si je compose de nouveau, il n’y aura quand même pas de service... C'est pour ça que je n’appelle plus jamais personne. Voici la pensée du jour :

--- On dit que la guerre ce n'est pas drôle, mais la cavalerie, l'infanterie, l'artillerie,

tout le monde rit! ---

1 Les Canadiens de Montréal ont déjà connu des heures de gloire avec José Théodore dans les buts; pour Véronique Cloutier, c’est une autre histoire de beau-frère qui cause du trouble.

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Je suis allé me chercher un café aujourd'hui et je me suis dit « Ouin... ». Donc, voici une chronique qui s’intitule « Les choses à ne pas dire au Tim Horton's » : - Je vais prendre un beigne pis la petite serveuse cute là-bas. - Un gros café avec du lait maternel S.V.P. - J’aimerais parler à l’enfant qui a cueilli mon café. - Comme ça, c’est toi l’employé du mois... J’aurais juré que c’était une photo « avant » pour une pub de Clearasil. et finalement : - J’ai ma deuxième année. Je suppose que je suis surqualifié pour travailler ici? Ben c'est ça qui est ça pour aujourd'hui. Je terminerai en disant comme ma mère me disait toujours : « Je ne sais pas où aller en vacances... C'est où déjà la place où les enfants se font kidnapper? » et je vous souhaite tout ce que je veux. Publiquement vôtre, Martin « je suis juste assez pas pire » Laporte

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Le 4 mai 2004 Bonjour mes courtiers en assurance brebis2, Je me suis fait tatouer un mamelon sur mon sein. Ça ne parait pas du tout. Ce qui m’amène à vous parler de mon chat. Ceux et celles qui ont un chat vont comprendre... En fait, les autres aussi parce que ce que je vais dire n’est pas trop compliqué. Franchement, ne vous sous-estimez pas comme ça. Bref, j’ai l’impression que mon chat ne comprend pas exactement ce que je lui dis. En fait, je suis sûr que pour lui, la phrase « Descends de là maudit chat!!! » veut dire « Reste là beau petit minou, tu ne déranges pas pantoute! »; la phrase « Arrête de miauler!!!! » veut dire « Miaule, c’est joli et ça met de l’ambiance dans la nuit! » et bien sûr la phrase « Attaque!!! » veut dire « Reste assis et regarde-moi, l’air confus! ». En tout cas, peut-être que je devrais me trouver d’autres passe-temps. Voici la pensée du jour :

--- Quand on pêche, est-ce qu’on est retiré après trois prises? ---

2 Nous sommes tous des courtiers en assurance brebis dans l’âme… N’est-ce pas?

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Pour que vous compreniez davantage la formule des Pensées du Jour, nous allons faire une chronique. C’est une chronique, semblable à ce que vous avez lu il y a deux pages, mais pas pareille. La chronique de cette page-ci s’intitulera « Les choses à ne pas faire si on est un clown » : - Faire apparaître un lapin mort de l’oreille d’un enfant en chaise roulante - Lancer une tarte à la crème dans la face d’un motard - Faire du monocycle3 sans siège - Jongler avec des porcs-épics4 en feu (C’est juste une suggestion que je donne.) et finalement : - Faire des armes de destruction massive en ballons pour les enfants La fin approche, et pour qu’elle approche plus vite, je dirai comme ma mère disait très régulièrement : « Tiens, prends ta pôle de métal pis va jouer dans le champ là, l’orage s’en vient! » et je vous souhaite de multiples bonheurs. Tremblement vôtre, Martin « Jésus n’utilisait jamais de DVD » Laporte 3 Le mot unicycle est un anglicisme! C’est incroyable ce qu’on apprend des fois! 4 Le mot porcs-épics ne l’est pas.

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Le 5 mai 2004 Bonjour mes héros soviétiques, Aujourd’hui j’ai réalisé que j’ai de la difficulté à m’exprimer. C’est un peu comme un gars qui voudrait... en fait, ça pourrait être une fille qui voudrait… ou les deux… ben en fait ce n’est pas comme ça du tout, c’est un peu comme, ben, vous savez à un moment donné dans une vie y’a des moments où… comme... Dans le fond, c’est plus dans le genre de comme... mettons que... bon, des fois, quand tu commences une phrase pis, comme ça te prend, comme, du temps à la finir, comme, pis après tu réalises que t’as rien dit... Vraiment, ce n’est pas vraiment comme ça, mais proche. Bref, j’ai de la difficulté à m’exprimer.5 Voici la pensée du jour : --- Ne t’inquiète pas si tu as une voix aiguë,

ce n’est pas grave. --- Jeudi est une journée extrêmement idéale pour parler de sports, mais puisque nous sommes mercredi, nous allons faire une chronique du genre « Les phrases que tu ne veux pas entendre ton médecin te dire » :

5 Au moins, ça c’était clair.

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- Ah mon dieu!!!! Sauvez-vous tout le monde!!!!! - Inquiète-toi pas, je bois toujours quand j’opère. Ça m'aide à accepter la mort de mes patients. - J’ai vu que tu as signé ta carte de dons d’organes, je t’ai donc pris un rein pour mon beau-frère pendant que tu dormais. - Hmmmm t’es donc ben beau en p’tite jaquette bleue... Hmmmm viens voir le docteur!!! et finalement : - Ça te dérange-tu si je prends des photos pendant l’opération. C’est pour mon site Web www.patientsmorts.ca Ben c’est ça qui disent. Je vous souhaite de gagner un comptoir postal et je vous laisse en disant comme ma très chère mère adorée me disait toujours : « Je te frapperais, mais je ne veux pas me salir. » Titanesquement vôtre, Martin « mon fémur a un disque d’or » Laporte

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Le 6 mai 2004 Bonjour mes vinaigrettes et autres condiments, Quossé ça du jojoba? J’ai vu ça sur une des 15 bouteilles de shampoing qui hantent l’étagère accrochée à ma pomme de douche. Extrait de myrtille, de tournesol, de lilas et de lavande; ce n’est pas un jardin botanique que je veux, c’est me laver les cheveux. On peut-tu S.V.P. revenir au bon vieux temps où tout ce qu’il y avait dans le shampoing, c’était du xenylphalananine, du benzoide de crotazone pis de la glycérine pseudoéphédrique? C’est rendu qu’il y a plus de fruits et légumes dans le shampoing que dans une épicerie. Quand c’est rendu que mon shampoing goûte le guacamole aux fraises, je pense qu’on peut se poser des questions. La fête des Mères s’en vient bientôt. « Tiens môman, une bouteille de shampoing. Y’a l’équivalent de trois bouquets là-dedans. » Finalement je me suis lavé les cheveux avec du Irish Spring. Voici la pensée du jour :

--- Dans le monde des gaufres, tout le monde est Eggo. ---

Étant donné que je me suis attardé sur le shampoing, voici une chronique toute courte

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qui se nommera « Comment ne pas dire à un enfant que le père Noël n’existe pas » (Je m’excuse auprès de ceux et celles qui ne le savaient pas encore.) : - Ben non, ce n’est pas parce que tu as été méchant, c’est parce qu’on t’aime pas assez pour t’acheter des cadeaux. - T’as cru à ces niaiseries-là!!! Tu peux ben ressembler à ta mère! - HAHAHAHA maudit épais!!! Ah oui pis Joyeux Noël mon grand! - Tu ne trouvais pas ça bizarre qu’à chaque année, le père Noël sentait la crème de menthe? et finalement : - Ben c’est ça, le père Noël existe pas, mais va te coucher là, le bonhomme Sept heures s’en vient! C’est tout pour aujourd’hui, mais avant, j’aimerais vous laisser en vous disant comme ma mère disait quand elle faisait une vente de garage : « Donne-moi 25 cents pour la tasse d’Acapulco, pis je te donne mon jeune en prime, gratis, 20 cents, 10 cents? SVP!! Laisse faire la tasse, pis prends juste le jeune!!! » Simplement vôtre, Martin « mon fruit préféré, c’est la brebis » Laporte