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> ARGU FLASH < 5 juin 2012
POUR REMPORTER LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES FRANÇOIS HOLLANDE TROMPE LES FRANÇAIS !
Jamais l’UMP ne se retrouvera dans une logique d’opposition brutale, systématique, caricaturale, comme la
gauche l'a fait, 5 ans durant, à l’encontre de Nicolas Sarkozy. L’UMP n’a donc pas hésité à reconnaître ce qui
peut aller dans le bon sens comme lorsque François Hollande est allé saluer nos soldats en Afghanistan.
Cependant, notre rôle c’est aussi de tirer le signal d’alarme quand François Hollande et son gouvernement
trompent les Français.
I. En attendant les élections législatives, les socialistes nous ont présenté leur « plan A » en multipliant les promesses de cadeaux…
François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont multiplié les promesses de cadeaux
électoralistes. Avec la gauche au pouvoir, c’est Noël au printemps ! Seule la proximité
des élections législatives explique cette avalanche de promesses dénuées de courage
politique :
� Le retour partiel à la retraite à 60 ans qui ne concernera que 100 000 personnes
est un signal inquiétant que nous envoyons à l’ensemble de l’Europe. Alors que
nous vivons plus longtemps, il est normal de travailler plus longtemps : c’est le
seul moyen de pouvoir financer notre système des retraites. Nous ne pouvons
être le seul pays en Europe à refuser de faire cet effort.
� Le coup de pouce pour le SMIC est une fausse bonne idée. Alors que l’emploi est
la priorité, cette mesure ne peut créer que davantage de chômage. En effet, toute
augmentation du SMIC en période de crise détruit les emplois peu qualifiés et
pénalise l’entrée des jeunes sur le marché du travail.
� La hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire est une supercherie : la
mesure semble généreuse sur le papier mais est révélatrice de l’idéologie
socialiste qui croit qu’on peut résoudre tous les problèmes éducatifs par du quantitatif. La vraie réponse est qualitative : il faut adapter les allocations selon
l’âge de l’enfant.
� L’encadrement des loyers ne règle en rien le problème du logement : bloquer les
prix n’est pas une solution quand le vrai problème est le manque de surface
habitable !
� Finalement, un mois de décisions socialistes, selon le chiffrage du rapporteur du
budget, Gilles Carrez, c'est 20 milliards de dépenses publiques supplémentaires,
soit l'équivalent de 1 % de la richesse nationale !
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II. La vérité, c’est que les socialistes préparent leur « plan B », leur plan caché, c’est-à-dire, dès le lendemain des législatives, un tour de vis fiscal sans précédent qui touchera durement les classes moyennes
� Martine Aubry a déjà vendu la mèche en déclarant le 4 juin sur France 2 : « Nous,
nous pensons qu'il y a d'énormes marges de manœuvre en faisant rentrer des
impôts complémentaires. » Ne nous laissons pas duper : les 20 milliards de
dépenses publiques supplémentaires prévues par les mesures socialistes, c’est la
promesse de 20 milliards d’impôts en plus !
� Le retour partiel à la retraite à 60 ans sera financé par une hausse des cotisations
de tous les salariés et des entreprises. Concrètement, un couple où chacun gagne
1600€ devra débourser 250€ de plus chaque année !
� Le coup de pouce au SMIC est à mettre en parallèle avec la hausse des
cotisations salariales, la taxation des heures supplémentaires, l’augmentation des
charges des indépendants, artisans et commerçants. Bref, tout le monde sera
pénalisé.
� La hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire sera financée par une baisse
du quotient familial, premier pas vers la remise en cause de notre politique d’aide
aux familles !
� L’encadrement des loyers risque de faire fuir les investisseurs du marché locatif et donc d’empirer le problème du logement.
� Cette politique de gribouille que nous proposent François Hollande et son
gouvernement, qui donne d’une main ce qu’elle reprend de l’autre, qui se
prétend «sociale » mais va détériorer l’emploi et le pouvoir d’achat, nous devons la refuser.
� Ce n’est pas un hasard si la Commission Européenne, la Cour des Comptes et
l’Inspection des finances ont lancé un appel à François Hollande, lui demandant
de réduire les déficits, de rendre notre pays plus compétitif plutôt que
d’augmenter les impôts et les dépenses. Seul le projet de l’UMP s’accorde avec
ces objectifs.
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