Professioncoiffeur
LES CHIFFRES CLÉS 2020
La coiffure,DEUXIÈME SECTEUR DE L’ARTISANAT
L’UNEC, UNE ORGANISATION AU SERVICE
DE LA PROFESSION > 03
LES PRINCIPAUX CHIFFRES CLÉS DE LA PROFESSION > 04
IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE EN 2020 > 08
NOMBRE ET RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS > 10
CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISES > 16
DEFAILLANCES ET FERMETURES > 17
LES ACTIFS DU SECTEUR > 18
FORMATION : APPRENTISSAGE ET VOIE SCOLAIRE > 24
LOCALISATION DES ETABLISSEMENTS DE FORMATION > 28
SITUATION DES ELEVES APRES SORTIE DE CFA > 35
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UNEC | 3
L’UNION NATIONALEDES ENTREPRISESDE COIFFURE
L’ U N ION NAT IONAL E
DE S E N T R E P R I S E S
DE C OI F F U R E
E S T U N “ S Y N DIC AT
P R OF E S S ION N E L”
C R É É E N 1896
QU I A U JOU R D’ H U I
R E P R É S E N T E P L U S
DE 6000 ADH É R E N T S
À T R AV E R S 90 U N ION S
DÉ PART E M E N TAL E S
R E G R OU P É E S E N
13 R É G ION S.
Implantée dans le paysage français depuis plus de 125 ans, l’Union nationale des entreprises de coiffure a été reconnue comme représentative lors de la dernière mesure de la représentativité de 2019 avec 83% des entreprises de coiffure adhérentes à un syndicat. À ce titre, l’Union nationale des entreprises de coiffure intervient activement dans la négociation de la convention collective
nationale de la coiffure et des professions connexes ainsi que dans le champ de la formation professionnelle initiale et continue. L’Union nationale des entreprises de coiffure assure également :
> Un rôle de représentation nationale auprès des pouvoirs publics, des milieux professionnels, des médias et de l’opinion publique pour valoriser et rendre plus attractif ce secteur,
> Une mission de réflexion, d’analyse, d’étude et d’élaboration de propositions au service de la profession et de son développement,
> Une fonction d’information, de conseil et d’assistance auprès de son réseau et des entreprises adhérentes à son organisation.
Après une année de crise sanitaire inédite ayant particulièrement affecté la profession, l’Union nationale des entreprises de coiffure fait le point dans cette publication sur l’impact de la pandémie et le recours aux différents dispositifs d’aide mis en place au cours de l’année 2020.
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98 290É TABL I S S E M E N T S
R É PART I S S U R L’ E N S E M BL E
DU T E R R I T OI R E
17 722AP P R E N T I S
E T 927 C ON T R AT S
DE P R OF E S S ION NAL I S AT ION
177 769AC T I F S D ON T
109 000 S AL AR I É S
( AV E C ALT E R NAN T S)
LES CHIFFRES CLÉS DE LA PROFESSION
DE S É TABL I S S E M E N T S
N’ E M P L OI E A UC U N S AL AR I É
LE SECTEUR RÉALISE
6,2 MD€DE C H I F F R E S D’AF FAI R E S* :
S OI T U N C A MOY E N PAR S AL ON
DE L’ OR DR E DE
80,5 K€*PAR E N T R E P R I S E
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DE S É TABL I S S E M E N T S
E X E R C E N T L E U R AC T I V I T É
E N S AL ON
73%
58%
*(source INSEE/ESANE 2018)
LES CHIFFRES CLÉS DE LA PROFESSION
IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE EN 2020
Le chiffre d’affaires des salons de coiffure a chuté de 19,5 %1 en valeur sur l’année 2020 comparativement à 2019.
Une enquête2 menée par l’Union nationale des entreprises de sur la période de mai à août 2020 confirme que malgré trois semaines de forte fréquentation constatées à l’occasion de la reprise de l’activité le 11 mai, plus de 6 répondants sur 10 enregistraient une baisse significative de CA sur la période étudiée : de nouvelles habitudes prises par les clients(e) à l’occasion du 1er confinement, un espacement des visites, la généralisation du télétravail moins propice à l’entretien régulier de sa coupe ou de sa couleur, l’incertitude sur l’environnement économique, le climat anxiogène
ainsi que l’annulation de nombreuses cérémonies et fêtes familiales ont freiné fortement la consommation des services et fait chuté le visitorat.
Si la coiffure a fait preuve de forte capacité de rebond post confinements, elle n’a pu rattraper le chiffre d’affaires perdu à l’occasion des confinements de 2020. Les enquêtes mensuelles menées sur les 5 premiers mois de l’année 2021 par l’UNEC démontre qu’un grand nombre d’entreprises de coiffure est toujours confrontée à une baisse d’activité par rapport à 2019 et il est désormais certain que le secteur ne retrouvera pas en 2021 le niveau d’activité d’avant crise.
Pendant cette période particulièrement difficile, les entreprises de coiffure ont largement fait appel aux dispositifs d’aides mise en place par l’Etat. A l’issu du 1er confinement de printemps2, elles étaient 93 % à avoir bénéficié du Fonds de solidarité (FDS) de 1er niveau, 10 % du FDS de 2d niveau géré par les régions et 1 entreprise sur 3 indiquait avoir bénéficié d’autres aides (communes, assurance, …).Nous vous proposons ci-contre un point sur l’accès au dispositif chômage partiel et ainsi que sur le recours aux prêts garantis par l’état.
1 Source : ordre des expert comptable, SIC Magazine 2 Enquête réalisée du 16 au 30 septembre 2020 portant sur la période d’activité allant de mai à août 2020 – 1454
répondants
IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE EN 2020
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L’AN N É E 2020 A É T É
PART IC U L I È R E M E N T
DI F F IC I L E P OU R L E S
E N T R E P R I S E S DE
C OI F F U R E. J UG É E S
NON E S S E N T I E L L E S E N
2020, E L L E S ON T S U BI
DE P L E I N FOU E T L E
P R E M I E R C ON F I N E M E N T
DE P R I N T E M P S
P U I S L E S E C ON D
C ON F I N E M E N T DU MOI S
DE NOV E M BR E 2020.
Source : ASP-DGEFP-Dares – Extraction du SI APART (mars 2020 à janvier 2021)
De mars 2020 à janvier 2021, près de 248 millions d’heures de chômage partiel ont été indemnisées aux entreprises de coiffure.
Sans surprise, ce sont les mois de mars 2020 (15,6%), avril 2020 (38,1%), mai 2020 (8,9%) et novembre 2020 (29,5%) qui ont enregistré les pics mensuels d’indemnisation.
Au plus fort de la crise en avril et novembre, l’effectif moyen par demande était de 2,5 salariés et les montants indemnisés par salarié respectivement de 1 069 et 872 €. Cette différence peut notamment s’expliquer par une prise de jours de congés payés en novembre alors que cela n’avait pas été le cas en avril.
Source : ASP-DGEFP-Dares – Extraction du SI APART (mars 2020 à janvier 2021)
18 096 entreprises ont demandé un PGE dans le secteur de la coiffure soit un taux de recours global de 19,6 %. Compte tenu du montant moyen, la majorité des PGE souscrits concerne quasi exclusivement la coiffure en salon. Ce taux de recours rapporté à la coiffure en salon est aux alentours de 26%.
- 9 prêts sur 10 (89,7%) ont été souscrit entre mars et août 2020
- Le montant moyen est de 21 799 € : entre mars et août le montant moyen était de 22 087 €, et le montant moyen des prêts souscrits en septembre 2020 et février 2021 a baissé, il est de 18 300 €.
Dans une enquête3 menée par l’Union nationale des entreprises de coiffure, les entreprises interrogées ayant souscrit un PGE ont indiqué : - à 56% qu’elles l’avaient utilisé pour soulager leur
trésorerie, ce pourcentage étant de 65 % pour les salons situés dans les galeries commerciales.
- pour près de 45 % qu’elles souhaitaient le rembourser au bout d’un an. Les entreprises situées en centre commercial ne sont que 38 % à vouloir le faire.
Ce résultat se démarque très nettement des bénéficiaires du PGE tous secteurs confondus qui ne sont que 14% à vouloir le rembourser dès 20214.
3 enquête menée du 12 avril au 3 mai 2021 – 651 répondants 4 Source : Fédération Bancaire française – CP du 22/04/21)
RECOURS AU DISPOSITIF DE CHÔMAGE PARTIEL
RECOURS AU PRÊT GARANTI PAR L’ETAT (PGE)
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LES ÉTABLISSEMENTS
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NOMBRE ET RÉPARTITION
DES ÉTABLISSEMENTS DE COIFFURE SALON/HORS SALON (F IG .1 ET 2 )
(AU 31/12 DE CHAQUE ANNÉE)
Fin 2020, le secteur compte 98 290 établisse-ments soit une hausse de 2% par rapport à 2019. Parmi les salons (représentant 68 640 points de vente, dont 6 sur 10 sont employeurs), les indé-pendants représentent près de 90 % du nombre d’établissements. Les établissements exerçant leur activité sous franchise ou licence ont un poids économique important avec une moyenne d’effec-tif salarié plus importante et représentent entre 25 et 30% du CA du secteur.
Le secteur de la coiffure à domicile (25 490 activités) s’est considérablement développé depuis le début des années 2000. Le nombre d’activité a été multiplié par 2 entre 2000 et 2007 puis à nouveau par 3,3 entre 2009 et 2020. Les activités de coiffure à domicile représentent 27 % du secteur en nombre d’activité (hors statut inconnu).
NOMBRE ET RÉPARTITION DE L’ENSEMBLE DES ÉTABLISSEMENTS DE COIFFURE - FIGURE 1
LES ÉTABLISSEMENTS
2009
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
20132011 20152010 20142012 2016
53 48557 675 58 042 59 345 61 129 62 191 64 103 65 221 64 068 63 039 67 402
68 6427 726
11 331 13 69915 542
18 30920 473
16 94017 757
21 424 22 153 23 45925 489
TOTAL 74124 78 858 81 447 83 992 86 243 87 846 91 151 92 307 93 400 93 320 96 152 98 291
3 782
4 3224 789
4 500 3 5005 041
7 952 6 607 7 908 9 128 5 291 4 160
2017
SALON HORS SALON
STATUT INCONNU
2018 2019 2020
RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS DE COIFFURE PAR RÉGION - FIGURE 2SOURCE INSEE / FICHIER SIRENE 01/01/2021
38% des établissements du secteur se trouve dans les 3 grandes régions : IDF, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie.Le nombre d’établissements est en hausse (+2% au niveau national) dans l’ensemble des régions, à l’exception des Pays-de-la-Loire (-1 %) et de la Guadeloupe (-10 %).
ZOOM SUR LE RÉGIME DE LA MICRO-ENTREPRISE DANS LE SECTEUR - FIGURE 3
Au 31/12/2020, le fichier compte 26 170 Micro-Entrepreneurs (ME), soit 26,6% des établissements du secteur et 38% des TNS (Travailleurs Non Salariés). En 2020, le nombre de ME progresse de 7,5 % (+1 820), alors que le nombre d’entrepreneurs individuels non ME chute de 2% (-870) par rapport à 2019. La coiffure est le secteur dont la part des micro-entrepreneurs économiquement actifs est la plus importante.
SOURCE : ACOSS/URSSAF, travailleurs indépendants, dont conjoints collaborateurs
LES ÉTABLISSEMENTS
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2 997
7 195
9 683
11 825
17 81519 113 18 956 19 669
20 56821 821
24 34726 169
2009 20132011 20152010 20142012 2016 2017 2018 2019 2020
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
147
665
599 Guadeloupe
Martinique
Guyane
La Réunion
Mayotte
1 147
46
615
4 068
11 7769 507
10 019 9 805
8 36915 257
4 927
4 200
4 849
8 687
3 480
DENSITÉ DES ÉTABLISSEMENTS DE COIFFURE
SOURCE INSEE / FICHIER SIRENE 01/01/2021
On compte en moyenne 146 établissements pour 100 000 habitants. Cette densité est plus forte au sein des régions et départements du sud de la France avec en tête trois départements de la région PACA : les Alpes-Maritimes (224 établissements pour 100 000 habitants), le Var (211) et le Vaucluse (193).
La densité est également élevée à Paris (196), mais pas dans les autres départements franciliens : celle-ci est la plus basse dans les Hauts-de-Seine (95) ; elle atteint 101 en Val-de-Marne, 106 dans les Yvelines, 109 en Seine-Saint-Denis et 110 dans le Val-d’Oise.
DENSITE DES ÉTABLISSEMENTS DE COIFFURE POUR 100 000 HABITANTS - FIGURE 4
LES ÉTABLISSEMENTS
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DENSITÉ INFÉRIEURE À 133DENSITÉ COMPRISE ENTRE 133 ET 150DENSITÉ COMPRISE ENTRE 150 ET 169DENSITÉ SUPÉRIEURE À 169
SOURCE INSEE / Dénombrement des établissements au 31/12/2019
Les établissements de coiffure ont majoritairement (58%) un statut d’entreprise individuelle (personne physique).
RÉPARTITION TERRITORIALE DES ETABLISSEMENTS - FIGURE 6
SOURCE INSEE / FICHIER SIRENE 01/01/2021
Les établissements de coiffure sont localisés aussi bien dans les communes rurales (17%) que dans les petites, moyennes et grandes agglomérations. Toutefois, la progression du nombre d’établissements est plus importante dans l’agglomération de Paris et dans les unités urbaines de plus de 200 000 habitants.
LES ÉTABLISSEMENTS
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STATUT JURIDIQUE DES ÉTABLISSEMENTS DE COIFFURE - FIGURE 5
Personne physique
58%
Personne morale
(société)42%
14%
6%
9%
6%
7%
17%
26%
Agglomération de Paris
UU de 200 000 à 1 999 999 habitants
UU de 100 000 à 199 999 habitants
UU de 50 000 à 99 999 habitants
UU de 20 000 à 49 999 habitants
UU de 10 000 à 19 999 habitants
UU de 5 000 à 9 999 habitants
UU de 2 000 à 4 999 habitants
Commune rurale
7%
7%
+4%
+3%
+2%
+2%
+1%
+2%
+2%
+1%
+2%
RÉPARTITION DES IMMATRICULATIONS EN 2020 - FIGURE 8SOURCE INSEE / FICHIER SIRENE 01/01/2021
En 2020, seule la région Centre-Val de Loire enregistre une hausse du nombre d’immatriculation dans la région (+3 %), par rapport à l’année précédente. Les baisses les plus importantes sont enregistrées dans les régions des Pays-de-la-Loire (-18 %) et de PACA (-20 %).
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EN 2020, ON DÉNOMBRE 7 200 NOUVELLES IMMATRICULATIONS - FIGURE 7
Après l’envol du nombre des immatriculations depuis 2009 (dû à l’arrivée du régime de l’auto-entreprenariat), le secteur a maintenu un niveau d’immatriculations élevé supérieur à 9000 jusqu’en 2015. La baisse des immatriculations est amorcée depuis 2016, mais leur nombre est reparti à la hausse en 2018 et en 2019.
Les immatriculations sont en baisse en 2020 (-9 %). Cette baisse est certainement un impact de la crise sanitaire. S’agissant du taux de création (nombre de nouvelles immatriculations par rapport au nombre total d’établissements), il est de 7,3 % et diminue de 1 point par rapport à 2019.
LES CRÉATIONS ET REPRISES D’ENTREPRISES
2009
4 000
6 000
8 000
10 000
20132011 2015
9 331
2017
CRÉATION
2018 2019 2020
9 5419 122 9 031
7 261 7 443 7 9377 203
656
287
279
717
791 746
839
249250
1 184 598334
Guadeloupe
Martinique
Guyane
La Réunion
Mayotte
44
9
119
11
46
30
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ÉVOLUTION DES DÉFAILLANCES – FIGURE 9
En 2020, on comptabilise 560 défaillances d’entreprises. Ce nombre diminue de moitié par rapport à 2015, et ce en raison de la crise sanitaire et des mesures de soutien aux entreprises qui ont été mises en place. Pour mémoire, en 2019, 4 entreprises défaillantes sur 5 avaient moins de 2 salariés avec un taux de défaillance de 1%. En 2020, le taux de défaillance est de 0,5%.
LES DÉFAILLANCES
Source : Banque de France
Remarque : les défaillances d’entreprises couvrent l’ensemble des jugements prononçant soit l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire soit la liquidation judiciaire (procédures collectives)
2015
0
1 000
500
2016 2017 2018 2019 2020
1 099 955 921 908 908
561
EVOLUTION DES FERMETURES D’ETABLISSEMENTS –
FIGURE 10
en 2020 peut également être liée aux mesures de soutien aux entreprises mises en place en raison du contexte sanitaire.Le taux de fermeture est de 5,4% en 2020, il était de 7,0% en 2019 et de 7;6% en 2018.
Source insee / fichier sirene 01/01/2021
En 2020, on comptabilise 5 360 fermetures d’établissements. Ce nombre diminue de 20% par rapport à l’année précédente. Cette baisse
0
8 000
4 000
2018 2019 2020
7 0746 727
5 360
LES FERMETURES D’ÉTABLISSEMENTS
LES ACTIFS DU SECTEUR
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TYPOLOGIE ET RÉPARTITION DES ACTIFS
La mutation de l’emploi se poursuit dans le secteur : le nombre d’actifs (figure 11) continue de diminuer en 2020 : 177 769 comptabilisés en 2020 (alternants inclus). Sur la période 2010- 2020, le secteur a perdu 14500 actifs soit une baisse de 7,6% : 2,7% de 2010 à 2015 et - 4,9% de 2015 à 2020.
En 2020, s’agissant des actifs hors alternance, le nombre d’actifs diminue de 2 250 salariés (l.6.3) ; le secteur perd 870 travailleurs non salariés non micro-entrepreneurs (ME) (l.6.4), alors que l’on constate à nouveau une progression de 1 820 ME par rapport à 2019. Le transfert du salariat vers le micro-entreprenariat se poursuit et le ME progresse au détriment de l’entreprise individuelle classique (l.6.5).
LES ACTIFS DU SECTEUR
L’effectif annuel en 2020 est de 90 330 salariés (figure 12), un nombre en baisse ces dernières années. Sur la dernière décennie (2010-2020), le secteur a perdu 14140 salariés représentant une baisse de 13,5%.
Le nombre d’établissements employeurs (figure 13) est de 39 130 en 2020. Stable par rapport à 2019, il est toutefois en chute de de 2 300 unités sur la période 2010-2020, avec un effectif moyen par établissement qui est passé 2,52 à 2,31 sur la période.
ZOOM SUR LES EFFECTIFS SALARIÉS HORS ALTERNANTS
(FIGURES 12 À 14, PAGE 16)
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LES ACTIFS DU SECTEUR
FIGURE 11
60 000
70 000
80 000
90 000
100 000
110 000
Le nombre moyen de salariés par établissement employeur (hors alternant) est passé de 2,36 à 2,31 (soit une baisse de 2,4% par rapport à 2019. C’est la plus forte baisse depuis 2013.
Le poids de l’alternance dans l’emploi est conséquent, il représente 17% des salariés.
ZOOM SUR LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR (ALTERNANTS INCLUS)
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
58 058 57 753 57 35353 658 52 950 52 595 50 822 49 236
45 669
169 673 169 298 168 188 168 119 167 130 166 936 165 869 163 764 160 061Total actifs du secteur
hors alternance
Total actifs du secteur
avec alternance192 241 191 550 189 537 190 532 187 302 187 026 186 037 184 506 179 743
7 195 9 683 11 82517 815
19 113 18 956 19 669
95 37895 38595 06799 64699 010101 862104 420
20 568 21 821
93 960 92 571
SALARIÉS (SOURCE ACOSS HORS ALTERNANCE)
ACTIFS NON SALARIÉS HORS MICRO-ENTREPRENEUR (SÉCURITÉ SOCIALE DES INDÉPENDANTS)
ACTIFS MICRO-ENTREPRENEURS (SÉCURITÉ SOCIALE DES INDÉPENDANTS)
(l.6.1)
(l.6.2)
(l.6.3)
(l.6.4)
(l.6.5)
20132011 20152010 20142012 2016 2017 2018 2019 2020
160 416 159 120
180 465 177 769
92 57790 331
43492 43 620
24 34726 169
92 000
90 000
94 000
96 000
98 000
100 000
102 000
104 000
106 000
108 000
39 000
39 500
40 000
40 500
41 000
41 500
42 00041 430 41 421 41 499
41 317
40 546
39 979 39 866
39 570 39 474
39 181 39 157 39 125
LES ACTIFS DU SECTEUR
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2009 20132011 20152010 20142012 2016 2017 2018 2019 2020
105 738104 420
101 862
99 010
96 64695 067 95 385 95 378
93 96092 571 92 577
90 331
2009 20132011 20152010 20142012 2016 2017 2018 2019 2020
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS - FIGURE 12
(HORS APPRENTIS ET STAGIAIRES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE)
ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS EMPLOYEURS - FIGURE 13
(HORS APPRENTIS ET STAGIAIRES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE)
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RÉPARTITION DES SALARIÉS* PAR RÉGION EN 2020 - FIGURE 14
HORS APPRENTIS ET STAGIAIRES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLESOURCE BASE DE DONNÉES SÉQUOIA ACOSS/URSSAF
LES ACTIFS DU SECTEUR
7 052 7 561
7 857 10 269
3 5013 1625 198
4 4138 439
4 478
7 026-2,4%
-3,6%
19 446
493
69
-0,8%
353
257
757
Guadeloupe
Martinique
Guyane
La Réunion
+7,1%
-2,6%
-4,1%-2,9%
-2,2%
-3,7%
-1,0%
+1,4%
-3,2%
-2,0%
+0,3%
-9,2%
-1,0%
NB : figure pour chaque région l’évolution en pourcentage des effectifs salariés par rapport à 2019. Les effectifs (hors alternants) sont en baisse de 2 246 salariés (- 2,4%) par rapport à 2019. Toutes les régions accusent une baisse (de 0,8 à 4,1%) à l’exception de la Bretagne (+1,4%), de la Guadeloupe (+7,1%) et de la Martinique qui stabilise ses effectifs (+0,3%). La Guyane enregistre la plus forte baisse (-9,2%).
LA FORMATION
L’APPRENTISSAGE, VOIE ROYALE POUR LA PROFESSION
2ème secteur de l’artisanat formant des apprentis en CFA, la coiffure a perdu 27% de ces effectifs en formation depuis 2007/08. Cette baisse amorcée à la rentrée scolaire 2007/08 s’est considérablement accélérée sur les rentrées scolaires de 2012 à 2014. Sur les quatre dernières années (rentrées scolaires 2015 à
2019), le nombre d’apprentis tend à se stabiliser - figure 16.Si l’on additionne les 17 722 apprentis et les927 contrats de professionnalisation, ces 18 649 alternants représentent 17% de l’emploi salarié dans le secteur qui emploie au total 108 980 collaborateurs.
NOMBRE D’APPRENTIS FORMÉS - FIGURE 16
ZOOM SUR LA RÉPARTITION DES APPRENTIS PAR CURSUS (ANNÉE SCOLAIRE 2019/20) - FIGURE 15
Seule la formation au brevet de maîtrise en-registre une baisse de 7,5% (532 contrats en 2019/2020), la formation au CAP est stable. La formation au brevet professionnel augmente de 2,6% par rapport à la précédente rentrée sco-laire. Le nombre d’apprentis en Mention Complé-mentaire est également en hausse +6,6%, soit 50 étudiants en plus, de même que les effectifs d’étudiants en BTS (le diplôme peut se préparer depuis 2016).
CAP • 9 125
51,5%(-0,4% VERSUS 2018-19)
BREVET PROFESSIONNEL
7 134
40,3% (+2,6%)
MENTION COMPLÉMENTAIRE • 817
4,6% (+16,5%)
BREVET DE MAÎTRISE • 532
3,0% (-7,5%)
2019-20
BTS • 113
0,6% (+31,4%)
UNEC | 26
LA FORMATION
2007- 08
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
2011- 12
2009- 10
2012- 13
24 263
2013- 14
2014- 15
2015- 16
23 924 23 245 22 571 22 250 21 36819 801
2016- 17
2017- 18
2018- 19
2019- 20
2010- 11
2008-09
17 639 17 752 17 610 17 754 17 541 17 722
LA FORMATION
NOMBRE D’ÉTUDIANTS FORMÉS PAR VOIE SCOLAIRE - FIGURE 18
LA FORMATION PAR LA VOIE SCOLAIRE : LES EFFECTIFS POURSUIVENT UNE FORTE BAISSE À LA RENTRÉE 2020
Au niveau de la formation par la voie scolaire, la coiffure a perdu 50% des effectifs en formation depuis 2008/09 (figure 18). Cette baisse amorcée à la rentrée scolaire 2008/09 s’accélère considérablement depuis la rentrée scolaire de 2014.
La baisse se poursuit en 2020 : -14,1% représentant une baisse de 884 élèves scolarisés dans la filière.84% des élèves se préparant au métier de coiffeur préparent un CAP.
ZOOM SUR LA RÉPARTITION DES ÉLÈVES PAR CURSUS (ANNÉE SCOLAIRE 2020-21) - FIGURE 17
Les effectifs sont en baisse à l’exception du BTS qui poursuit son développement (création du diplôme en 2014) et du Bac Pro Perruquier posticheur qui se stabilise. Cette importante baisse est portée par le CAP (-17%), qui accuse la plus grosse chute d’effectif (baisse de 931 élèves). La mention complémentaire est en baisse de 9%.A noter pour cette rentrée 2020, l’arrivée du bac pro Métiers de la coiffure, nouveau diplôme du secteur.
CAP • 4 552
84,3%(-17%
VS 2019/2020)
MENTION COMPLÉMENTAIRE
512
9,5%(-9%)
BAC PRO • Perruquier posticheur
2,2%(-0%)
BTS • 125
2,3%(+8%)
BTS • Métiers de la coiffure •
1,7%
2020-21
UNEC | 27
2008- 09
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
2012- 13
2010- 11
2013- 14
10 808
2014- 15
2015- 16
2016- 17
10 439 10 097 10 008 9 517 9 343 8 684
2017- 18
2018- 19
2019- 20
2020- 21
2011- 12
2009-10
7 901 7 394 6 795 6 574 6 282 5 398
UNEC | 28
RÉPARTITIONDES ÉLÈVES (5 182)PAR RÉGION - FIGURE 20
(RENTRÉE SCOLAIRE 2020/21)
DEPP & Doc, Portail de la statistique sur l’éducation et la formationLe diplômes BTS Métiers de la coiffure n’est pas pris en compte
RÉPARTITION DES APPRENTIS (17 722) PAR RÉGION - FIGURE 19
(RENTRÉE SCOLAIRE 2019/20)DEPP & Doc, Portail de la statistique sur l’éducation et la formation
RÉPARTITION RÉGIONALE DES EFFECTIFS EN FORMATION – FIGURE 20
RÉPARTITION DES EFFECTIFS ÉTUDIANTS
LA FORMATION
1 422
1 681 2 106
1 692
107
8711 280
1 031
1 198
1 839
1 454
732
1 903
49
80
79
191
7
0
0
114
79
46
0
408
581
17619
397
819658
760
404
220
219
373
Guadeloupe
Martinique
Guyane
La Réunion
Mayotte
Guadeloupe
Martinique
Guyane
La Réunion
Mayotte
UNEC | 29
TAUX DE PÉNÉTRATION DES APPRENTIS PAR DÉPARTEMENT – FIGURE 21
Source : MEN-MERS DEPP, SIFA 2019-2020, traitement Institut Supérieur des Métiers
LA FORMATION
Le taux de pénétration* des apprentis se formant à un diplôme de la coiffure est de 26%, soit 1 apprenti pour 3,8 établissements exerçant en salon.C’est dans la partie Nord-Ouest du territoire que le taux de pénétration est le plus important.
En tête, on retrouve les départements de la Manche, de l’Eure-et-Loir et de la Mayenne qui forment 1 apprenti pour 2 établissements exerçant en salon, suivi par la Vendée (1 apprenti pour 2,1 établissements).
*le taux de pénétration correspond au ratio « Effectif des apprentis /Nombre d’établissements exerçant en salon ».
TAUX INFÉRIEUR À 20%TAUX ENTRE 20 À 28%TAUX ENTRE 28 À 35%TAUX SUPÉRIEUR À 35%
LOCALISATION DES ÉTABLISSEMENTS DE FORMATION ET NOMBRE D’APPRENTIS FORMÉSFIGURES 22-35
UNEC | 30
LA FORMATION
Source : Institut Supérieur des Métiers, d’après MEN-MERS DEPP, SIFA 2019-2020.
CAP MÉTIERS DE LA COIFFURE
LYCÉES PROFESSIONNELS ET AUTRES ÉTABLISSEMENTS FORMATEURS
NORD-OUEST
SUD-OUEST
NORD-EST
SUD-EST
8796
50
64
164
122
23<5
119
110
95
97
118157
173
7938
76
3933
107
135
96
50
6951
108
45
168
39
44 17
26
2839
89
3151
5143
46
23
18
19 318
3236
133
3035
15
19
19
47
26
21
44
85
82
36 8859
53141
5026
91
100
98
5210
1048
45
4625
88
33
18
56
36
31
1859 60
1849
<5
14
225
71
<534
92
60 52
51
3572
777530
50
2816
32
199
130
53 181
251
10983521213
ÎLE-DE-FRANCE
ÉTABLISSEMENTS FORMANT AU CAP COIFFURE
780
12416
23
6
<5
<5
<5
UNEC | 31
LA FORMATION
CFA FORMANT DES APPRENTIS ET NOMBRE D’APPRENTIS EMPLOYÉS
LYCÉES PROFESSIONNELS ET AUTRES ÉTABLISSEMENTS FORMATEURS
29
60
<5
<5
21
10 <5
<5
26<5
<5
6
17
13
228
7
8
<5
<5
9
8<5
<5
<5
15
<522 6
9
15
13 <524
7
20
6
7
14
13
<5
24
17
7
10
23
23
15
1829
18
89
22
<5
15
41
24
9
ETABLISSEMENTS FORMANT AU MC COIFFURE COUPE COULEUR
7
11
9
UNEC | 32
9786
43
86
108
74
53
110
101
56
82
83126
174
5415
46
27
65
98 29
23
37
22
70
15
32
20
13
42 34
1026
24
36
40
30
2355
766521
27
148
14
5
537
40
17
25
34
119
84
<591
115116
10998
67
57 31
109
106
51
17
50
52
35
24
918
16
23
3828
48 28
76
776
624422
6111
24
30
CFA FORMANT DES APPRENTIS ET NOMBRE D’APPRENTIS EMPLOYÉS
LYCÉES PROFESSIONNELS ET AUTRES ÉTABLISSEMENTS FORMATEURS
ÉTABLISSEMENTS FORMANT AU BP COIFFURE
NORD-OUEST
SUD-OUEST
NORD-EST
SUD-EST
ÎLE-DE-FRANCE
LA FORMATION
<5
534089<5
54
141
35
2910
12 4030
17
8
38
3436
1811
1477
<532 21
50
61
40
33
11 140
29
22
<5 9
CFA FORMANT DES APPRENTIS ET NOMBRE D’APPRENTIS EMPLOYÉS
LYCÉES PROFESSIONNELS ET AUTRES ÉTABLISSEMENTS FORMATEURS UNEC | 33
<5
47<5
8
37 9
11
14
9
1814
29
22 6
155
6
5
17
1613
12
127
12
12
8
<5
11
11
ÉTABLISSEMENTS FORMANT AU BM COIFFEUR
LA FORMATION
<5
<5
UNEC | 34
LP A Pourrière
INFORMATIF Ecole privée de coiffure et d’esthetique Joe’s Art Concept
Ecole Futura
LP de coiffure
LP H Boucher
5
<55
<5
<5
7
5
8CFA régional de ‘Accadémie
de NiceCFA coiffure esthétique Jasmin
CFA de la CMA du Loiret
URMA Mayenne
CFA de la coiffure et de l’esthétique
CFA Faculté des métiers de l’Essonne - site d’Evry
IMA Val Parisis-Eaubonne
CFA Académique de Lille
ÉTABLISSEMENTS FORMANT AU BAC PRO PERRUQUIER POSTICHEUR
ÎLE-DE-FRANCE (DÉTAIL)
ÎLE-DE-FRANCE (DÉTAIL)
ÉTABLISSEMENTS FORMANT AU BTS MÉTIERS DE LA COIFFURE
CFA FORMANT DES APPRENTIS ET NOMBRE D’APPRENTIS EMPLOYÉS
LYCÉES PROFESSIONNELS ET AUTRES ÉTABLISSEMENTS FORMATEURS
Lycée E. Lemonnier
CFA IFPMCFA de la CMA du Val de Marne
16
32
LA FORMATION
Lycée Nord Grande-Terre
UNEC | 35
SITUATION DES APPRENTIS 7 MOIS APRÈS LEUR SORTIE DE CFA – FIGURES 37
Source : DEPP, InserJeunes
En 2019, 45% des apprentis ayant obtenu un diplôme de la coiffure en apprentissage sont en emploi 6 mois après leur sortie de CFA, contre 38% des élèves sortants de la voie scolaire. Cette proportion est similaire 12 mois après la sortie de formation.
L’accès à l’emploi est plus élevé pour les diplômés du BP Coiffure qu’elle ne l’est pour les détenteurs d’un CAP : 3 ex-apprentis sur 4 ayant obtenu le BP sont en emploi 6 mois après.
BP COIFFURE SORTANTS D’APPRENTISAGE EN 2019 (EN %)
18%
71% 73%
CAP COIFFURE SORTANTS DE FORMATION EN 2019 (EN %)
63% 63%
Poursuite d’études
Poursuite d’études
En emploi 6 mois après la sortie
En emploi 6 mois après la sortie
En emploi 12 mois après la sortie
En emploi 12 mois après la sortie
APPRENTISSAGE VOIE PROFESSIONNELLE SCOLAIRE
45% 38% 45% 40%
SORTIE DE FORMATION
24 rue Erlanger75016 Paris01 42 61 53 [email protected]
www.unec.fr