Plan Local d’Urbanisme de
SAINT-VRAIN
PROJET D’AMENAGEMENT ET DE
DEVELOPPEMENT DURABLES
PIÈCE 2
Approbation du PLU par délibération du Conseil Municipal
en date du 15 janvier 2018
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SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................... 5
1.1. Cadre général ................................................................................................................................. 5
1.2. La notion de développement durable ............................................................................................. 6
1.3. L’objectif de développement durable dans le PLU ........................................................................ 7
1.4. La mise en œuvre du développement durable à Saint-Vrain ......................................................... 8
2. LES ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT
DURABLES ...................................................................................................................... 11
2.1. Les enjeux transversaux du PADD : ............................................................................................ 11
2.2. Les grands axes de développement .............................................................................................. 11
Axe 1 : Valoriser l’environnement et le paysage pour un cadre de vie de qualité ........................... 12
Axe 2 : Gérer la Terre, ressource de qualité pour l’économie agricole ........................................... 16
Axe 3 : Appuyer le développement urbain sur l’identité territoriale issue de l’architecture et du
patrimoine ......................................................................................................................................... 17
Axe 4 : Assurer une économie locale qui rayonne à l’échelle territoriale : tourisme et santé ......... 23
Axe 5 : Repenser les déplacements pour assurer un partage de la voirie et limiter les nuisances et
pollutions ........................................................................................................................................... 26
3. CARTE DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES ................. 30
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1. INTRODUCTION
1.1. Cadre général
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) est un volet du Plan Local
d’Urbanisme, introduit par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13
décembre 2000.
Elaboré à partir d'un diagnostic et d'une analyse de l'état initial de l'environnement exposés
dans le rapport de présentation, le PADD du PLU exprime les éléments du projet communal
sur lesquels la commune souhaite s'engager. Il est l'une des pièces obligatoires du PLU, son
contenu est défini par l’article L. 151-5 du code de l’urbanisme.
La loi Urbanisme et Habitat du 2 Juillet 2003 a supprimé l’opposabilité directe du PADD aux
autorisations d’urbanisme prévue à l’origine par la loi SRU. Néanmoins le PADD demeure un
outil juridique contraignant, ainsi que l’élément central du PLU, dans la mesure où il impose
aux orientations d’aménagement et de programmation de le respecter et au règlement d’être
cohérent avec les orientations qu’il énonce.
La vocation du PADD est d’exprimer et d’expliquer le projet communal en matière
d’urbanisme et d’aménagement pour les années à venir. Il doit respecter les objectifs inscrits à
l’article L 101-2 du code de l’urbanisme.
Document d’impulsion stratégique, le PADD a pour finalité, au sein du PLU :
▪ De définir les orientations générales des politiques d’aménagement, d'équipement,
d'urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et
de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques, d'habitat, les
transports et les déplacements, les réseaux d'énergie, le développement des
communications numériques, l'équipement commercial, le développement
économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de la commune.
▪ De mettre en évidence les options stratégiques retenues.
▪ D’inscrire la commune dans une démarche de développement durable.
▪ De fixer des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l'espace et de
lutte contre l'étalement urbain.
Le PADD fixe par ailleurs la limite entre les procédures de modification et de révision en
obligeant la commune, pour tout changement qui remettrait en cause les orientations définies
par le PADD, à réviser son PLU.
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Le PADD est un cadre de références à l’intérieur duquel doivent s’inscrire et s’accorder
les interventions des différents acteurs tout au long de la vie du PLU, pour concourir,
ensemble, à l’évolution souhaitée du territoire.
1.2. La notion de développement durable
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) s’inscrit dans les principes
du développement durable.
La notion de développement durable apparaît pour la première fois dans le rapport
Brundtland, publié en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le
développement des Nations Unies. Elle devient alors la définition référence, selon laquelle le
développement durable serait « un mode de développement qui répond aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
Autrement dit, il a pour finalité d’assurer le bien-être de tous les êtres humains dans le présent
comme dans l’avenir, en harmonie avec l’environnement. De grandes orientations sont
préconisées à ces fins, et qui ont pour objectif de trouver un équilibre vivable, viable et
équitable entre la protection de l’environnement, l’équité sociale et l’efficacité économique,
autour d’une démarche de gouvernance. Ces grands principes fondamentaux sont :
▪ La solidarité intergénérationnelle locale, nationale et internationale
▪ La responsabilité, la cohérence des comportements
▪ La diversité culturelle
▪ La participation active de chacun à l’engagement citoyen de tous
▪ L’application du principe de précaution
Face aux problèmes planétaires comme le réchauffement climatique, ou encore l’épuisement
des ressources naturelles, le développement durable apparaît aujourd’hui comme un moyen
d’assurer la pérennité de l’espèce humaine et de son environnement. Il encourage l’intégration
de ses enjeux chez tous les individus et groupements d’individus, que ce soit le citoyen, la
collectivité territoriale ou l’entreprise, et ce dans toutes les activités.
Sa portée s’exprime principalement par une série de textes découlant de ce nouveau défi
planétaire, auquel vont adhérer les collectivités territoriales. Nous pouvons citer à titre
d’illustration l’Agenda 21 adopté lors du Sommet de la Terre de Rio de 1992, la Charte
d’Aalborg en 1994, ou encore la Charte de Leipzig sur la ville européenne durable en 2007.
Toutes ces démarches ont pour vocation d’encourager les collectivités à entreprendre des
actions visant à lutter contre les problèmes qui entravent la mise en place d’un développement
durable : la pollution, le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources naturelles,
etc.
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Ce défi a entraîné l’émergence d’une nouvelle notion, la notion de « ville durable », qui
appelle à reconsidérer la métropole dans son entière complexité pour qu’elle puisse entrer
dans le cercle vertueux du développement durable. Ceci implique une prise en compte par les
divers acteurs, de la transversalité des enjeux qu’ils soient à la fois locaux et globaux. Les
inégalités économiques, écologiques, sociales s’entrecroisent alors, constituant un réel défi
pour les acteurs du développement urbain.
La définition de l’ICLEI1 (1994) est plus pratique pour les projets communaux :
« Le développement durable est le développement qui procure des services économiques,
sociaux et environnementaux fondamentaux à tous les habitants d’une commune sans
compromettre la viabilité des systèmes naturels, immobilier et social dont dépend la
fourniture de ces services. »
1.3. L’objectif de développement durable dans le PLU
L’article L. 101-2 du code de l’urbanisme consacre l’impératif de respect des objectifs du
développement durable comme présidant à l’ensemble des objectifs que doivent chercher à
atteindre les collectivités publiques en matière d’urbanisme :
« Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités
publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants :
1° L'équilibre entre :
a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ;
b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des
espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;
c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés
aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages
naturels ;
d) La sauvegarde des ensembles urbains et la protection, la conservation et la
restauration du patrimoine culturel ;
e) Les besoins en matière de mobilité ;
2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;
3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en
prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la
1 International Council for Local Environmental Initiatives
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satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes
d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt
général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte
en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi,
habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de
développement des communications électroniques, de diminution des obligations de
déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage
individuel de l'automobile ;
4° La sécurité et la salubrité publiques ;
5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques
technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;
6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de
l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des
écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon
état des continuités écologiques ;
7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la
réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la
maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. »
Le développement durable n’est ainsi plus un concept mais un cadre contraignant dans lequel
doivent s’inscrire les documents d’urbanisme. La structuration de l’espace d’aujourd’hui est
le cadre de vie des générations futures.
Les perspectives de l’aménagement du territoire engagent l’avenir social, économique et
environnemental des communes et de leur population. Le développement durable s’inscrit
donc au cœur de la démarche de planification et en particulier du PADD du PLU.
1.4. La mise en œuvre du développement durable à Saint-Vrain
A l’échelon de la commune de Saint-Vrain, la mise en œuvre de l’idée de développement
durable signifie très concrètement la recherche d’un développement de la commune fondé sur
la qualité de vie de ses habitants, le maintien d’un dynamisme de l’économie et de l’emploi,
sans compromettre l’environnement naturel et sans en épuiser les ressources.
Les composantes du développement durable s’intègrent au projet de développement de Saint-
Vrain en matière de :
compatibilité entre les différentes vocations de la commune : résidentielles,
économiques, agricoles, de loisirs et environnementales ;
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mixité sociale et intergénérationnelle, diversification du logement et valorisation du
patrimoine bâti ;
préservation du patrimoine architectural et urbain ;
limitation de l’étalement urbain :
o investir les dents creuses en priorité avant d’ouvrir de nouvelles zones à
l’urbanisation ;
o ne pas densifier les hameaux, moins équipés et reliés que le centre, pour
préserver leur identité ;
recherche d’une meilleure fluidité des déplacements pour éviter la congestion et ses
effets sur la pollution de l’air, les nuisances sonores et la santé des habitants ;
préservation de l’espace naturel en tant qu’outil de production agricole et en tant
qu’élément déterminant du cadre de vie ;
prise en compte des risques naturels.
Cette approche citoyenne s’est traduite lors de l’élaboration du PLU par des étapes de
concertation qui ont permis à chacun de pouvoir s’exprimer sur le projet urbain de la
commune.
Le projet de la commune de Saint-Vrain a pour ambition de poser les axes de développement
conformes à une approche durable, qui seront développés sur la durée par ajustements
successifs et déclinés en actions dans le temps, notamment par une évolution du PLU, si
nécessaire.
Il s’agit d’établir des principes directeurs qui guideront les interventions de l’ensemble des
acteurs sur le temps long pour les intégrer à l’émergence d’une ville et d’un territoire au bien-
être de tous.
Le PLU d’aujourd’hui doit préserver la capacité d’évolution de la commune pour lui
permettre de s’adapter aux besoins de demain.
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2. LES ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET
D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT
DURABLES
2.1. Les enjeux transversaux du PADD :
Trois enjeux principaux pour l’avenir du territoire ont été déclinés dans ce PADD en
traduisant une image prospective de Saint-Vrain comme :
Saint-Vrain, effet miroir : placer la culture et l’environnement au cœur de
développement communal ;
Un patrimoine culturel, historique et naturel vecteur de l’identité communale :
les fermes, le Parc et les châteaux de Saint-Vrain sont des éléments patrimoniaux sur
lesquels la commune souhaite bâtir un pôle touristique au rayonnement
intercommunal, voire régional ;
Une commune dynamique au développement économique et résidentiel
équilibré : assurer l’accueil de nouveaux habitants et le renouvellement de la
population en favorisant la densification du tissu existant et l’accès aux équipements
publics.
2.2. Les grands axes de développement
Ces orientations découlent du diagnostic communal et des grands enjeux transversaux définis
dans la partie précédente. Elles seront mises en œuvre dans un souci de respect de
l’environnement (espaces et milieux naturels), de la protection de l’eau (cours d’eau, nappes
phréatiques, assainissement), de recherche d’économie d’énergie et de lutte contre l’effet de
serre (habitat, transport…), de gestion et de traitement des déchets et de la prévention des
risques..
1. Valoriser l’environnement et le paysage pour un cadre de vie de qualité
2. Gérer la Terre, ressource de qualité pour l’économie agricole
3. Appuyer le développement urbain sur l’identité territoriale issue de l’architecture et
du patrimoine
4. Assurer une économie locale qui rayonne à l’échelle territoriale : tourisme et santé
5. Repenser les déplacements pour assurer un partage de la voirie et limiter les
nuisances et pollutions
De ces grands axes se déclinent des orientations appliquées au territoire de Saint-Vrain, qui
elles-mêmes se composent de différentes actions concrètes
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Axe 1 : Valoriser l’environnement et le paysage pour un cadre de vie de qualité
1 - Valoriser et protéger la Juine, arête centrale de la trame bleue de Saint-Vrain
Protéger la rivière des pollutions
La rivière Juine est un affluent de l’Essonne. La qualité de l’eau de la rivière se répercute sur
l’ensemble de son bassin versant, et à ce titre, tout aménagement ou toute activité ayant des
conséquences négatives directes ou indirectes sur la qualité de l’eau doit être limité à son
maximum. L’implantation d’une activité polluante à proximité des berges est à proscrire. De
même, les activités de sport ou de loisir liées à la Juine sont à réguler afin d’éviter une sur-
fréquentation du milieu. Parmi les conséquences préjudiciables, peuvent être cités
l’implantation de trop nombreuses cabanes de pêcheurs, le rejet de déchets à la rivière, la
dégradation des berges…
Gérer les coupures de la trame bleue
Les ouvrages hydrauliques sur la Juine génèrent des coupures de la trame bleue, contraignant
la circulation de l’ensemble des poissons et réduisant la qualité des habitats. Des mesures de
réduction des impacts générés par ces coupures seront mises en place pour atteindre les
objectifs de bon état écologique de la Juine.
Donner à la Juine une valeur patrimoniale et identitaire
La Juine et sa vallée témoignent de l’histoire de Saint-Vrain : les anciens moulins relatent
l’activité économique liée à la rivière, le paysage boisé et la végétation sont le support d’un
cadre naturel qui a permis l’implantation des châteaux et du parc. Des sentiers de promenade
permettent de parcourir les abords de la Juine : celle-ci doit être mise en valeur dans un
objectif de valorisation du patrimoine naturel et culturel de la commune, et à plus petite
échelle, du territoire de la vallée de la Juine et de l’Essonne.
Protéger les zones humides
Les zones humides sont nombreuses à Saint-Vrain, et entraînent généralement un périmètre
de protection. Il s’agira alors de prendre en compte ce paramètre pour tous nouveaux projets
d’aménagement, avec l’élaboration d’études d’impact sur l’environnement afin de limiter les
effets néfastes sur le fonctionnement des zones humides. L’ensemble des massifs boisés
comprend des zones humides. Il s’agira de trouver l’équilibre entre protection et valorisation.
La commune devra se munir d’un inventaire précis des zones humides présentes sur le
territoire communal en vue d’une protection optimale.
Appuyer la trame verte sur la trame bleue
La trame verte à Saint-Vrain s’inscrit dans un schéma plus global qui relie les réservoirs de
biodiversité entre eux via les corridors écologiques. La Juine, boisée sur l’ensemble de son
parcours à Saint-Vrain, forme un support de ces réservoirs et de ces corridors. A ce titre, les
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espaces naturels et agricoles bordant la Juine ne doivent pas être aménagés ou altérés de sorte
à fragmenter la trame verte et bleue.
2 - Valoriser les poumons verts de Saint-Vrain selon leurs spécificités
Faire de la forêt régionale de Saint-Vrain un espace dédié aux loisirs et à l’accueil du
public
La forêt régionale de Saint-Vrain, gérée par l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France
(AEV), est aménagée à destination récréative et touristique des espaces boisés. Plusieurs
itinéraires parcourent le massif pour permettre au public de s’y promener. La proximité de la
forêt depuis le centre de Saint-Vrain permet d’en faire un élément naturel destiné aux activités
de loisirs et sportives, à l’image des équipements de la commune. Dans son développement, la
commune doit conserver les aménagements réalisés pour les accès à la forêt, l’accueil des
visiteurs, les circulations. La signalétique et tout élément d’information à destination des
visiteurs doivent permettre d’identifier la forêt comme un espace accessible au public.
Mettre en scène les boisements de la vallée de la Juine
Les massifs boisés de la vallée de la Juine constituent un réservoir de biodiversité et un
corridor écologique associé à l’armature de la trame verte et bleue. Ils sont également le
support du paysage de la plaine agricole au sud de Saint-Vrain. Ces massifs viennent fermer
la plaine au nord, à l’est et au sud, formant une zone calme est préservée qu’il s’agit de
préserver. Le traitement des lisières doit donc se faire dans le respect de l’environnement
local, en étant le support des circulations douces et le point d’accroche des éléments de
patrimoine (châteaux, fermes, hameaux…).
Repenser le Parc de Saint-Vrain comme une articulation écologique au cœur de la trame
verte
Le Parc de Saint-Vrain est au cœur de la trame verte de Saint-Vrain tout en faisant office de
tampon entre le bourg et les espaces naturels. Sa réouverture doit permettre une connexion
entre les espaces urbains et naturels tout en préservant la continuité de la trame verte le long
de la Juine et vers la forêt régionale de Saint-Vrain. Les aménagements envisagés doivent
permettre la remise en état du site pour assurer le bon fonctionnement des écosystèmes de la
trame verte.
Préserver le bois de Feularde comme espace naturel et paysager en entrée de ville
Avec le Parc de Saint-Vrain, le bois de Feularde constitue l’armature boisée en limite est de la
commune. Cet espace boisé est un réservoir de biodiversité qui assure la continuité de la
trame verte à l’échelle intercommunale. Le bois de Feularde doit être préservé pour ses zones
humides, sa valeur paysagère d’entrée de ville et son rôle de maillon vert à Saint-Vrain. Il doit
permettre la libre circulation de la faune et participer, par la gestion de ses lisières, à limiter
l’étalement urbain sur l’est de la commune.
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3 - S’appuyer sur le potentiel écologique du Parc de Saint-Vrain pour l’intégrer à la trame
verte
Conserver les espaces boisés de haute valeur environnementale
L’aménagement du Parc doit se faire en respect de la valeur écologique du site en tant que
réservoir de biodiversité. L’aménagement du parc ne doit pas entrainer de rupture de la trame
verte. A ce titre, les continuités écologiques doivent préserver les éléments constitutifs des
corridors écologiques le long de la vallée de la Juine (au sud et à l’est) et vers le bois de
Feularde (au nord).
Proposer un aménagement qui revalorise et accroit la biodiversité au sein du parc
Le Parc de Saint-Vrain bénéficie d’une richesse écologique, d’un patrimoine naturel et
culturel qui a permis d’en faire un site touristique majeur. Cette richesse est aujourd’hui mise
en péril par le manque d’entretien qu’il serait nécessaire de faire sur le site, en partie à l’état
de friche. Ce potentiel doit être le support de tout projet d’aménagement ou d’exploitation
dans un objectif de valorisation économique et patrimonial. Le cadre préservé, la présence
d’aménagements existants, sont des éléments à réutiliser dans la mesure du possible. L’état
actuel du Parc de Saint-Vrain ne permet pas de remplir les objectifs de protection de la
biodiversité. Sa mise en valeur par le biais d’aménagements durables et résilients est
indispensable au bon fonctionnement du Parc comme réservoir de biodiversité.
4 - Préserver les continuités écologiques structurantes de la trame verte
Relier les réservoirs de biodiversité par des corridors écologiques
En amont de la mise en place d’actions visant à relier les réservoirs de biodiversité, la
commune se munira d’un inventaire local exhaustif des réservoirs de biodiversité et des
corridors écologiques (haies, cours d'eau) présents sur la commune. Cet inventaire permettra
d’avoir une connaissance précise du territoire en matière de support de biodiversité, et
assurera les bonnes conditions de renforcement et de protection de la trame verte et bleue.
Une fois répertoriés, la commune s’attachera à relier ces réservoirs de biodiversité entre eux,
par le maintien ou le renforcement de corridors écologiques existants, et la création de
nouveaux corridors. Ils peuvent prendre plusieurs formes : noues, rues plantées, haies… et
doivent permettre la dispersion animale et végétale entre différents habitats.
Prendre en compte la localisation de l’espace urbanisé de Saint-Vrain dans un corridor
écologique en favorisant les liaisons vertes et écologiques au sein de la ville
En tant qu’espace attenant aux massifs boisés, le centre bourg de Saint-Vrain devra renforcer
sa végétalisation pour conforter la trame verte. Plusieurs aménagements seront mis en place à
cet effet : rue plantée, perméabilisation de l'espace public, traitement des lisières, etc. Tous les
projets de construction devront ainsi comporter des plantations, et pourront bénéficier des
avantages de la végétation : épuration de l’air, régulation thermique, biodiversité…
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Gérer les coupures de la trame verte
Les routes à grande circulation, les espaces urbanisés denses et l’absence de bosquets dans les
espaces agricoles ouverts sont des éléments qui génèrent des coupures de la trame verte. Ils
limitent le déplacement de la faune. Des actions devront être engagées pour limiter au
maximum l’effet de coupure ou bien des aménagements doivent être envisagés pour proposer
des solutions alternatives. Le maintien des talus enherbés le long de la D17 permet de
conserver ces espaces comme refuge pour la biodiversité.
5 - Valoriser le paysage et limiter les nuisances visuelles
Intégrer le poste EDF et les stations d’épuration au paysage
Le grand paysage fait partie de l’identité de Saint-Vrain. Certains éléments viennent générer
des nuisances visuelles : le poste électrique EDF se démarque du paysage ouvert du plateau
agricole et les stations d’épuration sont implantées en bordure de la Juine. La butte plantée
autour du poste électrique est à conserver pour limiter les nuisances visuelles. Cette butte est
également un refuge pour la biodiversité. Des aménagements spécifiques et le maintien des
espaces boisés autour des stations d’épuration devront également être respectés.
Conserver les bosquets et les haies implantés sur les terres agricoles
Les petits bosquets et les haies sont représentatifs du paysage agricole de Saint-Vrain, et
viennent donner du relief au paysage de plateau agricole. Ils sont à conserver et à protéger.
Ces petits espaces boisés se concentrent principalement dans la partie sud de Saint-Vrain.
Leur implantation est à valoriser dans la partie nord de la commune.
6 - Mettre en avant la biodiversité locale comme un patrimoine à découvrir
Aménager les espaces naturels pour valoriser la biodiversité locale
La vallée de la Juine est un espace riche en biodiversité. En valorisant ces espaces et en
mettant à disposition de la population des équipements prévus à cet effet (observatoires,
sentiers balisés, panneaux d’information…), la commune de Saint-Vrain participe à l’accès
pour tous aux espaces de loisirs et récréatifs tout en sensibilisant à la valeur de la biodiversité.
7 - Encourager la production d'énergies renouvelables, notamment la géothermie et le solaire
Elargir et promouvoir la géothermie pour chauffer les équipements et les logements
La commune devra encourager les initiatives de chauffer les logements et équipements avec
une énergie issue de la géothermie. Le potentiel très élevé de cette ressource doit être valorisé
dans tout nouveau projet d’aménagement ou de réhabilitation. Un travail d’information pourra
être mené vers les particuliers et professionnels du secteur. Les besoins et le potentiel
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d'exploitation de la géothermie devront alors être estimés afin d’assurer une gestion cohérente
de cette énergie (haute et basse énergie).
Permettre et encourager l’installation de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques
Le potentiel de la région est suffisant (photovoltaïque) voire bon (thermique) pour la
valorisation de l’énergie solaire sous forme d’électricité ou de chaleur. La commune doit
encourager la production d’énergie renouvelable en incitant la pose de panneaux solaires, tout
en veillant que ceux-ci ne génèrent pas de nuisances visuelles ou dénaturent la qualité
paysagère et architecturale de la commune.
8 - Améliorer le traitement des déchets et réduire leur production
Améliorer la gestion des déchets
Le traitement des déchets est géré par un syndicat spécifique. La commune de Saint-Vrain
doit participer au bon fonctionnement de la filière. Il s’agit de réduire la production à la
source, de consolider l’organisation du tri et d’encourager un traitement et une valorisation
optimale. Les déchets de chantier feront l’objet d’une attention particulière. Enfin, la
commune veillera à encourager la valorisation des déchets périssables en encourageant le
compostage individuel et collectif. La gestion des déchets doit également éviter la création de
décharges sauvages, qui sont sources de nuisances, de pollution et nuisent à la qualité du
cadre de vie.
Renforcer l’information et la sensibilisation quant à la nécessité de limiter la production de
déchets
La réduction de la production des déchets passe également par des campagnes d'information
et de sensibilisation auprès de la population. Ces campagnes présenteront l’enjeu et l’impact
du traitement des déchets sur l’environnement, et feront l’inventaire des bonnes pratiques tout
en permettant leur application dans la ville.
Axe 2 : Gérer la Terre, ressource de qualité pour l’économie agricole
1 - Conserver l’espace agricole sur le territoire communal
Limiter au strict nécessaire la consommation des espaces agricoles
La qualité des terres agricoles du plateau de Brétigny est reconnue. Dans la mesure où
suffisamment d’opportunités foncières sont disponibles au sein de la ville, les terres agricoles
devront être préservées au maximum. Pour cela une délimitation nette des espaces urbanisés
et non urbanisés est nécessaire pour éviter le mitage.
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Promouvoir les produits issus de l'agriculture au sein de la ville comme à l'extérieur
Le développement du tourisme et la création de circuits touristiques seront l’occasion de
promouvoir les produits issus de l’agriculture. L’implantation de commerces et de restaurants
dédiés à la promotion de ces produits, la création d’évènements et animations permettra de les
faire connaître notamment à l’extérieur de la commune et du département. Cette action sera
menée en concertation avec l’office du tourisme.
2 - Valoriser les terres de qualité et les préserver de toute artificialisation du sol
Tirer profit de la qualité des sols pour l’agriculture et la ressource en eau
Saint-Vrain bénéficie d’une qualité des sols propice à l’agriculture. Protéger et continuer à
tirer profit de ces ressources qui sont un atout pour la commune est une nécessité pour
maintenir son image rurale. L’objectif de limiter l'urbanisation sur les terres agricoles via un
zonage restrictif et cohérent correspond à l’une des déclinaisons de cette orientation.
3 - Permettre la diversification et l’évolution de l’agriculture
Appuyer le développement des projets d’horticulture
Les activités actuelles ou à venir (après une reprise ou une reconversion d’une exploitation)
tournées vers l’horticulture ou le maraîchage sont à encourager en autorisant l’évolution des
bâtiments à usage agricoles, le changement d’usage éventuel, l’implantation de serres… Ces
projets sont à valoriser en priorité sur les terres les moins productives pour l’agriculture
céréalière.
Axe 3 : Appuyer le développement urbain sur l’identité territoriale issue de
l’architecture et du patrimoine
1 - Fixer des objectifs cohérents de modération de la consommation de l’espace agricole
Répondre aux besoins en logements à l’horizon 2030 pour un taux de croissance de la
population de 0,9 % : prévoir l’ouverture à l’urbanisation de 5,90 ha, dont 3,86 ha pour
l’habitat avec une densité moyenne de 19 logements par hectare.
Les zones agricoles repérées pour être urbanisées à moyen et long terme sont contenues dans
l’enveloppe urbaine du bourg de Saint-Vrain, sans empiéter sur les terres agricoles de qualité.
La construction de nouveaux logements se fera préférentiellement en zone urbanisée
(potentiel de 205 logements environ), avant de recourir à l’artificialisation des sols sur 3,86 ha
(74 logements).
Entrée de ville nord-ouest : 1,71 ha
Butte aux prêtres : 2,15 ha (espace agricole classé A)
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Butte aux prêtres : 0,20 ha (parcelle agricole classée U)
Petit Saint-Vrain : 0,62 ha (parcelles agricoles classées U)
Une superficie de 2,04 ha sera ouverte à l’urbanisation pour permettre la construction d’une
salle des fêtes et ses abords (stationnement, accès…) en entrée de ville sud.
Récapitulatif des surfaces agricoles et naturelles consommées pour l’urbanisation :
Superficie Destination Densité log/ha Nombre de logements
prévisionnels
Entrée nord ouest 1,71 ha Habitat 15 log/ha
environ
26
Butte aux prêtres 2,35 ha Habitat 20 log/ha
environ
43
Entrée sud 2,04 ha Equipement
Petit Saint-Vrain 0,62 ha Habitat 20 log/ha
environ
12
TOTAL 6,72 ha 18 log/ha 81
2 - Aménager le centre bourg en respectant l’identité rurale
Préserver le caractère rural de la commune dans ses projets d’aménagement et de
construction
Saint-Vrain est une commune rurale qui cherche à maintenir cette identité. Tout projet
d’aménagement ou de construction doit s’inscrire dans une logique de valorisation de
l’identité locale par sa qualité urbaine, architecturale et paysagère. L’utilisation de matériaux
représentatifs de style architectural local est à préférer plutôt que des matériaux participant à
la banalisation du paysage. De même, le style architectural doit permettre la différenciation de
la commune en mettant en avant son caractère rural. Les opérations d’ensemble devront
veiller à ne pas appauvrir la qualité générale du tissu urbain, a fortiori dans le centre bourg.
Aménager les espaces publics en valorisant le paysage urbain de la commune
L’aménagement des espaces publics de la commune de Saint-Vrain doit participer à la mise
en valeur de l’identité territoriale. La programmation de ces espaces et leur conception
urbaine, doivent correspondre aux besoins tout en participant à l’amélioration du cadre de vie.
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Ces espaces doivent être pensés pour permettre la mixité sociale, le développement
d’animations et d’activités temporaires (marchés, foire, regroupements…)
3 - Densifier l’existant pour répondre aux enjeux de croissance démographique de la
commune
Urbaniser les dents creuses
Le but affiché de cette action est de permettre un développement de la ville tout en évitant
d’empiéter sur de nouveaux terrains agricoles. Cette action sera à adapter en fonction des
quartiers : alors que le centre ancien doit être densifié en maintenant des espaces de
respiration, les quartiers péricentraux seront quant à eux densifiés de manière raisonnable par
l’investissement des dents creuses et la division possible des grandes parcelles.
Diversifier le parc de logements pour répondre aux besoins en matière de mixité sociale
La création de logements sociaux à Saint-Vrain doit se faire dans une logique d’ensemble.
Leur localisation doit être compatible avec l’accès aux services et aux transports. La
diversification du tissu est à rechercher afin de favoriser la mixité sociale.
Diversifier le parc de logements pour répondre aux besoins en matière de mixité
intergénérationnelle
Dans son profil de commune résidentielle orientée vers les familles, les opérations
d’aménagement et de renouvellement devront adapter la taille des logements proposés aux
besoins de la commune. Cette diversité est à rechercher dans l’ensemble des quartiers de
Saint-Vrain. Une part plus importante de petits logements pourra être recherchée dans le
centre-bourg, destinés aux jeunes ménages, familles sans enfants et personnes âgées.
Optimiser les possibilités de mutation du foncier
Dans cette optique de densification et de développement de la ville sur elle-même, la mutation
du foncier constitue un levier d’action important. Elle peut se caractériser de diverses
manières : division des parcelles de grande taille, autorisation de densification sur une même
parcelle...
4 – Construire les logements nécessaires selon un phasage en cohérence avec le
développement communal
Prioriser le développement urbain en dent creuse
Le secteur « Le Village » dans sa partie est sera le premier secteur destiné à recevoir les
logements nécessaires à l’accueil de la population. Ce secteur est retenu pour sa centralité
géographique et l’opportunité foncière qu’il représente.
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La partie ouest sera ouverte à l’urbanisation dans un second temps, en fonction des
opportunités foncières qui permettront son raccordement viaire à la rue de la Libération.
L’urbanisation du secteur fait l’objet d’une Orientation d’Aménagement et de
Programmation.
Urbaniser les secteurs en extension urbaine selon une logique de projet de développement
Le secteur en entrée de ville ouest sera le premier retenu pour l’accueil de nouveaux
logements en zone à urbaniser. Ce secteur en entrée de ville gardera un cadre de vie et
paysager en cohérence avec le tissu existant et la densité y sera limitée à 15 logements par
hectare.
Le secteur de la « Butte aux prêtres » sera urbanisé en dernier, en commençant par sa partie
sud en contact avec le tissu urbain actuel, puis dans sa partie nord jusqu’au cimetière.
L’urbanisation de ce secteur est soumise à une Orientation d’Aménagement et de
Programmation.
Résumé du phasage prévisionnel :
1) « Le village » - est
2) Entrée de ville nord-ouest
3) « Le village » - ouest (selon opportunité foncière)
4) « Butte aux prêtres » - sud
5) « Butte aux prêtres » - nord
5 - Réguler la densification des hameaux et des zones à risques
Prendre en compte l’aléa élevé pour le risque inondation dans le secteur de l’Epine
Le secteur de l’Epine, le long de l’entrée de ville est, est soumis au risque inondation par
remontée de nappes. Les projets de construction ou de réhabilitation peuvent être réalisés sous
réserve d’une étude sur les risques, et la prise de mesures suffisantes pour répondre à l’aléa
inondation. Toute mutation du tissu devra prendre en compte cet aléa et le limiter en
favorisant autant que possible la végétalisation des sols.
Limiter la densification des hameaux à l’intérieur de l’enveloppe déjà urbanisée
Les hameaux sont caractéristiques de l’image rurale de la commune de Saint-Vrain. Excentré
du bourg et enclavé dans un espace naturel et/ou agricole, ils ont été construits autour d’une
ferme ou d’un château. Afin de ne pas consommer d’espace naturel ou agricole, leur
densification ne peut se faire que par mutation de l’existant (rénovation, division parcellaire,
urbanisation de dent creuse) dans la mesure où l’ensemble des réseaux déjà présents sont en
capacité de supporter les nouveaux besoins envisagés.
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6 - Définir une enveloppe urbaine au bourg et traiter ses lisières avec le grand paysage
Limiter l’étalement urbain
L’objectif de limiter l’étalement urbain est au cœur des préoccupations environnementales
actuelles est un enjeu fort pour la commune, qui fait de cette orientation une mesure phare de
son PADD. Y parvenir implique de privilégier la densification et la centralité dans les
opérations d'aménagement et de renouvellement urbain et par la définition d’un mode
d'occupation du sol favorisant la densification raisonnée. Saint-Vrain s’attachera à définir par
ailleurs une « enveloppe » à l’urbanisation, au-delà de laquelle tout étalement urbain ne sera
pas autorisé. Cette « enveloppe » contiendra l’urbanisation dans son périmètre et favorisera la
densification et le renouvellement urbain. Elle a pour but de protéger les terres agricoles
situées au nord de l’espace urbanisé, et l’ensemble des espaces naturels situés sur le territoire
communal.
Traiter les lisières en fonction du paysage
Les lisières urbaines sont des espaces clé pour la lecture du paysage urbain et naturel. Leur
traitement donne une orientation paysagère forte à la commune, composante intrinsèque de
l’identité communale. Saint-Vrain souhaite préserver l’identité rurale de son centre-bourg. A
ce titre, les lisières seront traitées de manière à valoriser l’environnement immédiat. Les
parcelles limitrophes d’espaces naturels ou boisés devront être traitées dans l’esprit d’un
paysage « fermé », en privilégiant les fond de parcelle boisés afin d’assurer une perméabilité
entre espace naturel et urbain. Le traitement des parcelles limitrophes d’espaces agricoles
devra être orienté vers un paysage plus ouvert, qui valorise les vues sur les constructions
visibles et leur aménagement paysager. Un regard attentif sera porté sur la qualité
architecturale du bâti et l’organisation des fonds de parcelles afin de ne pas générer un effet
de moindre qualité sur la perception de l’image communale.
7 - Faire des entrées de villes des secteurs stratégiques de l’identité communale
Soigner les entrées de ville dans leur aménagement urbain
Les entrées de ville sont les vecteurs de la première image perçue de la commune. Leur
aménagement nécessite une attention toute particulière. L’entrée est par le bois de Feularde
doit être marquée par un caractère boisée, qui devra transparaitre dans l’aménagement de la
voirie, de la zone d’activités et des habitations. L’entrée nord par la ferme des Renouillères
doit valoriser le patrimoine local et mettre en avant la ferme. Les entrées ouest et sud doivent
être soignées dans la gestion des lisières agricole.
Gérer les circulations
Les entrées de ville supposent la réduction de vitesse des automobilistes. Les aménagements
de la voirie doivent inciter à respecter la limitation de vitesse et permettre le partage de la
voirie avec les modes doux.
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8 - Valoriser le patrimoine architectural, support identitaire et touristique
Valoriser les monuments protégés au titre des monuments historiques
Les monuments classés présents sur la commune de Saint-Vrain font la richesse identitaire et
patrimoniale de la commune. Ils présentent de nombreux enjeux, en termes de paysage, de
cadre de vie, de tourisme et d’image. Les valoriser devient alors un objectif incontournable
pour conforter l’image d’une ville fière de son passé et soucieuse d’en conserver leur rôle au
sein de la ville. Cet enjeu de valorisation passe d’abord par la volonté de protéger ces
monuments. Il s’agira de prévoir des travaux d’entretien pour les monuments nécessitant
d’être rénovés et de les mettre en scène dans la ville (jeu de lumière, signalisation, fiche
touristique et circuit, communication par exemple).
Optimiser les vues sur les éléments naturels, paysagers et identitaires
Les vues sont un moyen de valoriser le patrimoine, qu’il soit bâti, paysager ou naturel aux
yeux des habitants et passants. Elles sont un moyen de se repérer dans l’espace, grâce aux
éléments identitaires qui forment le paysage de la ville. La commune de Saint-Vrain devra
veiller à préserver ces vues qui font aussi son image, et à les encourager dans le cadre des
projets d’aménagement. Dans cette optique, les vues sont à prendre en compte en tant
qu’éléments sensoriels dans tout projet d’aménagement. Il s’agira notamment d’encourager
les vues sur la forêt par l’aménagement de ses lisières.
9 - Ouvrir le Parc de Saint-Vrain sur la ville
Traiter les entrées du Parc pour favoriser la connexion avec le centre
Les entrées du Parc sont des points de passage qui marquent sa connexion avec le centre
bourg. Elles doivent marquer une transition en douceur entre les espaces publics et le Parc,
privé. Des aménagements adaptés doivent permettre « d’étendre » le Parc dans le centre
bourg : un traitement paysager particulier et une continuité boisée est recherchée. L’entrée
principale au Petit Saint-Vrain, l’entrée nord dans l’axe du château et dans le cadre du
réaménagement, l’ancienne entrée pour les touristes, sont particulièrement importantes à
valoriser.
Aménager les circulations périphériques au parc
Pour ouvrir le Parc sur la ville, des aménagements le long des murs de clôture doivent être
prévus pour permettre d’intégrer le Parc au reste de la commune. La route reliant le bourg à
Brateau doit également être aménagé pour permettre la circulation autour du Parc, et une
éventuelle ouverture sur sa partie sud.
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Axe 4 : Assurer une économie locale qui rayonne à l’échelle territoriale : tourisme
et santé
1 - Appuyer le développement touristique de la commune sur les projets du Parc de Saint-
Vrain et de la ferme des Renouillères
Faire de Saint-Vrain un pôle touristique
Saint-Vrain appuie son développement économique sur le tourisme grâce à la richesse de son
patrimoine et à la renommée du Parc. Pour rayonner à l’échelle du territoire, voire régionale,
doit encourager le développement d’activités liées au tourisme (restauration, hébergement) et
veiller à la qualité de son image. Le développement touristique de la commune s’appuie
notamment sur le réaménagement du Parc de Saint-Vrain et du patrimoine local. La ferme des
Renouillères, bien qu’actuellement elle ne fasse pas l’objet d’un projet de requalification,
reste un potentiel touristique remarquable qui viendrait s’appuyer sur la valeur patrimoniale
du site.
Soutenir les projets de valorisation du patrimoine
Pour atteindre ses objectifs, la commune encourage tout projet de valorisation du patrimoine
dans la mesure où celui-ci apporte une plus-value économique, culturelle et environnementale
sans nuire au cadre de vie ou aux intérêts généraux de la population. Toute dégradation du
patrimoine par un manque d’entretien est à éviter et par un projet incompatible est à proscrire.
Dans ce sens, le Parc de Saint-Vrain devra être réaménagé pour en s’appuyant sur une
ouverture culturelle et patrimoniale sur la ville, une mise en valeur du château, ses
dépendances et du l’ancien Parc animalier, actuellement à l’état de friche. Des aménagements
de qualité doivent être recherchés, et dans la mesure du possible, profiter des aménagements
déjà réalisés. Le réaménagement du parc devra a minima être compatible avec les enjeux de
protection de l’environnement liés à la vallée de la Juine, et plutôt rechercher un
enrichissement et une mise en valeur de la biodiversité. Lors de l’approbation de la révision
du PLU, début 2018, le projet de valorisation et de requalification du Parc n’est pas
suffisamment précis et n’a pas été validé par les autorités concernées, il n’a donc pas été
traduit dans les documents opposables du PLU: OAP, zonage et règlement. Il est présenté
sous la forme d’orientation générale dans le PADD et sera intégré ultérieurement dans les
pièces réglementaires du PLU, par le biais d’une procédure adaptée.
Une éventuelle requalification de la ferme des Renouillères devra s’inscrire dans le cadre
d’une mise en valeur de l’entrée de ville nord, avec une valorisation des bâtiments de la ferme
dans leur traitement architectural et paysager. Un futur changement de destination du
bâtiment, actuellement agricole, impliquera une évolution ultérieure du document
d’urbanisme.
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Diversifier l’offre touristique à Saint-Vrain
Pour assurer une économie basée sur le tourisme, la commune cherchera à diversifier l’offre
touristique sur son territoire. Elle s’appuiera sur une offre d’activités de loisirs ou sportifs
(randonnées, vélo, VTT, sentiers de découverte…) et culturels (Histoire de Saint-Vrain,
patrimoine…). Cette offre doit correspondre à divers profils touristiques.
Les offres en hébergement, restauration et services divers doivent également venir compléter
les activités touristiques proposées. Les services valorisant le terroir et les spécificités
territoriales seront privilégiées.
2 - Animer les pôles de vie autour des services administratifs, culturels, cultuels et des
commerces
Renforcer l’offre commerciale dans le centre-bourg
Pôle de vie, le centre doit concentrer l’ensemble des commerces et services à la population.
Une politique de maintien et de développement de l’offre commerciale doit être mise en place
dans le centre de Saint-Vrain. La répartition des services administratifs devra également se
faire autour de la place de l’église et des rues principales, avec objectif d’animer l’espace
public dans un cadre de vie adapté.
Requalifier la place de l’Eglise et ses alentours
La place de l’église est aujourd’hui utilisée pour la circulation et le stationnement. Un
réaménagement doit permettre d’affirmer le rôle de centralité de la place, en valorisant
l’espace public dédié aux circulations douces et à l’implantation des commerces et services.
La circulation automobile et le stationnement ne doivent pas y être omniprésents. Son
environnement immédiat, l’esplanade du presbytère et le square Jean-Loup Chrétien seront
réaménagés en accueillant un espace de jeux pour enfants, le kiosque et les futurs bâtiments
administratifs.
Rééquilibrer l’offre en équipements culturels et cultuels sur le territoire communal
Le centre bourg doit permettre le développement d’une offre culturelle et cultuelle.
L’implantation des équipements dans le centre est à privilégier sauf en cas de contraintes
particulières (grande fréquentation, accès, nuisances avec le voisinage…)
L’éloignement de l’Orme de la Prévôté justifie que certains équipements soient implantés
dans ce lotissement pour offrir à ses résidents une offre similaire à proximité.
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3 - Permettre le développement des activités économiques et artisanales à Saint-Vrain
Maintenir la zone d’activité à l’entrée est de la commune
L’actuelle zone d’activité de Saint-Vrain se situe en entrée est de la ville. Cette zone est
entièrement occupée, et ne permet plus l’accueil de nouvelles activités économiques ou
artisanales. Elle doit donc permettre l’évolution ou la mutation des activités actuellement
installées. Son implantation sur la D17 génère deux enjeux : traitement paysager et
accessibilité. D’une part les activités installées doivent s’insérer dans le cadre boisé de la zone
et ne pas nuire à l’environnement. D’autre part des aménagements adaptés à la circulation de
véhicules, leur entrée et sortie sur les espaces privés doivent être pensés pour assurer des
conditions de circulation sûres aux abords de la zone.
Permettre l’évolution de l’activité installée à l’entrée nord de la commune
Une entreprise est actuellement installée en entrée nord de la commune. Ce secteur contraint
entre plaine agricole et tissu urbanisé n’est pas destiné à être étendu, mais le règlement doit
assurer la viabilité de l’entreprise en lui laissant une marge d’évolution : extension, mutation,
reconversion, tout en assurant son insertion paysagère, la limitation des nuisances et le respect
de l’environnement.
S’inscrire dans le développement des communications numériques
Le département de l’Essonne a adopté un Schéma Directeur Territorial d’Aménagement
Numérique. Celui-ci prévoit l’installation progressive des technologies de communication
haut débit. La CCVE a décliné ce schéma selon un plan d’action visant à équiper l’ensemble
des communes d’ici 2020. Saint-Vrain ayant bénéficié d’installations améliorant la connexion
aux réseaux récemment, la commune sera équipée au cours de l’année 2020. La commune
devra profiter de l’accès au très haut débit pour valoriser ses services et entreprises.
4 - Développer la politique sociale de la commune en s’appuyant sur les équipements publics
sportifs et de loisirs
Renforcer le pôle d’équipements en entrée de ville sud
La commune souhaite se doter d’une salle des fêtes en capacité d’accueillir des événements
importants. L’implantation de cet équipement en entrée de ville sud, à proximité du stade,
permet de grouper les équipements d’importance en mutualisant la gestion du stationnement
avec le parking existant.
Assurer l’activité du centre d’éducation canin
Le projet communal doit permettre le développement de l’activité du centre d’éducation canin
situé au nord de la commune dans la mesure où celui-ci ne génère pas de nuisances et
participe à la diversité de l’offre en équipements.
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5 - Faire de Saint-Vrain un pôle de santé à l’échelle intercommunale pour répondre aux
besoins futurs
Développer une maison de la santé en capacité de recevoir des patients du territoire
intercommunal
La diminution des cabinets médicaux dans les communes voisines entraîne une pénurie de
l’offre de santé. Pour pallier à ce manque en devenir, l’aménagement d’un pôle de santé dans
le centre de Saint-Vrain doit être envisagé en veillant à son accessibilité. Ce pôle doit venir
compléter l’offre de services qui se concentre sur le centre bourg.
Encourager les projets destinés à renforcer le pôle santé
Tout projet destiné à dispenser une offre de service dans le domaine de la santé est à valoriser
dans la mesure de sa faisabilité. La commune cherche à proposer une offre diversifiée qui
serait bénéfique à l’ensemble de la population.
Axe 5 : Repenser les déplacements pour assurer un partage de la voirie et limiter les
nuisances et pollutions
1 - Assurer une circulation de desserte et de transit en sécurité tout en limitant les nuisances
Repenser les déplacements automobiles dans le centre
La rue Saint Caprais est un point noir de la circulation automobile dans Saint-Vrain. Des
mesures pour fluidifier la circulation, réduire la vitesse et sécuriser le déplacement des modes
doux sont à prévoir, sans perturber la circulation des engins agricoles sur ce tronçon.
Les rues étroites du centre ne se prêtent pas à une circulation dense. Un plan de circulation
devra être mis en place pour minimiser les nuisances, fluidifier le trafic, et sécuriser l’espace
public. Ce plan de circulation devra inciter à l’utilisation des parkings publics de report,
aménagés à cet effet.
Un aménagement pertinent de la voirie doit effacer la place de la voiture et permettre le
déplacement des modes doux en toute sécurité, notamment à proximité de l’école et des
commerces du centre.
Développer un réseau secondaire efficace
Le réseau secondaire de Saint-Vrain est un réseau de desserte. Les aménagements de ces
voiries doivent correspondre à leur fréquentation, en privilégiant la vitesse réduite afin de
limiter les nuisances sonores et les pollutions à proximité des zones résidentielles.
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Réduire la part d’automobilistes en transit dans Saint-Vrain
La fréquentation du réseau à l’échelle du territoire est telle que certains automobilistes
empruntent des itinéraires secondaires qui se substituent au réseau principal lorsque celui-ci
est saturé. Pour éviter un effet de report trop important, des aménagements et le plan de
circulation doivent privilégier les déplacements depuis et vers Saint-Vrain et dissuader
d’emprunter les routes départementales comme parcours de transit.
2 - Anticiper le projet de déviation d’Itteville dans le plan de circulation communal
Gérer les futurs flux de déplacements avec la déviation
Le projet de déviation d’Itteville a pour objectif de relier l’entrée est de la commune à
Itteville, pour reporter une part de la circulation de transit. Le plan de circulation à définir doit
anticiper le report des flux vers cette nouvelle voie pour calibrer au plus juste les
aménagements.
3 - Développer la part modale des modes doux sur le territoire communal
Développer les pistes cyclables
Le schéma de déplacement des modes doux proposé par la Communauté de Communes du
Val d’Essonne prévoit d’aménager une piste cyclable le long de la D8 vers Marolles-en-
Hurepoix. Le réseau cyclable actuel sera donc développé dans ce sens. Deux liaisons sont
prévues : une au sud du Parc, permettant de relier Itteville, et une le long de la D8 vers
Leudeville. Selon les emprises disponibles, l’aménagement des pistes cyclables se fera de
façon préférentielle en voie verte. La voie partagée sera retenue sur des portions contraintes
ou à faible circulation.
Aménager une voirie sécurisée pour la cohabitation des différents usagers
Le déplacement des piétons doit être prioritaire sur celui des véhicules motorisés dans le
centre de Saint-Vrain. Des trottoirs adaptés aux personnes à mobilité réduite, zone de
rencontre ou zone partagée peuvent être envisagée pour renforcer le caractère « doux » de la
circulation dans le centre.
L’aménagement des centralités doit se faire de sorte à privilégier les espaces de rencontre
entre les usagers, favorisant ainsi les échanges et l’animation.
Développer des liaisons piétonnes dans le centre et une signalétique adaptée
La circulation des piétons dans le centre doit être facilitée à l’aide d’une signalétique adaptée
destinée aux visiteurs. Les équipements publics, points d’intérêts touristiques, services et
commerces, et stationnement doivent être aisément repérables. Des aménagements adaptés
doivent être prévus pour la circulation des piétons entre les points d’intérêts et les espaces de
stationnement, afin d’encourager à leur utilisation.
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4 - Repenser la place du stationnement dans le centre de Saint-Vrain
Redistribuer les zones de stationnement en cohérence avec les projets communaux
Le stationnement public doit pouvoir répondre aux besoins de la fréquentation des
équipements communaux, des commerces et des visiteurs sans nuire aux déplacements des
autres usagers ni au cadre de vie. Les projets d’aménagement doivent dans la mesure du
possible gérer leurs besoins en stationnement (pôle santé) ou en mutualisation (salle des
fêtes).
Libérer la place de l’église du stationnement
La place de l’église est contrainte par la circulation et le stationnement. Son réaménagement
doit permettre une réappropriation de l’espace par la population. Une alternative au
stationnement sera aménagée à proximité, rue Desjardins, pour assurer le bon fonctionnement
des commerces et autres équipements dans le centre. Ce parking à proximité sera aisément
identifiable comme le parking du centre-ville.
Supprimer les stationnements gênants pour la circulation des engins agricoles
La largeur réduite de certaines voies ne permet pas la circulation des engins agricoles en cas
de stationnement gênant. Des aménagements adaptés devront être mis en place aux points
noirs (entrée vers le Petit Saint-Vrain notamment).
5 - Aménager des circuits de promenades et de randonnées pour promouvoir la découverte du
territoire
Développer l'offre en commerces spécialisés et touristiques tout en créant des circuits
touristiques
La création de circuits touristiques sera une opportunité pour orienter le développement de
l’offre commerciale en direction des touristes lors de la saison touristique. Une étude de
marché spécifique sur le potentiel commercial des espaces situés à proximité des circuits
touristiques sera nécessaire pour préciser au mieux les actions à engager (circuit des
fermes…).
Créer des liaisons douces entre les pôles touristiques de la commune
Le réseau secondaire de la commune doit être le support de liaisons douces qui relient les
pôles touristiques de la commune aux stationnements, commerces, hébergements et points de
restauration du centre. En ce sens, le Parc de Saint-Vrain, les accès à la forêt régionale et la
ferme des Renouillères, devront être des destinations facilement accessibles depuis le centre.
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6 - Organiser les déplacements et migrations pendulaires en cohérence avec la proximité de
la gare de RER de Bouray-sur-Juine et des équipements des communes riveraines
Repenser la circulation des transports en commun
Le réseau de transport en commun permet de relier les gares de RER voisines et le réseau de
transport scolaire assure la desserte des équipements aux enfants de Saint-Vrain. Ce flux
concentré aux heures de pointe le matin et le soir génère des difficultés de circulation dans le
centre de Saint-Vrain. Le réaménagement de la place de l’Eglise doit permettre de déposer de
gérer l’arrivée des bus et cars tout en permettant une circulation fluide dans le centre.