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.4 tm premier niveau, le sujet est caract6ris6 par tin besoin aigu de recevoir l'assistance, la bienveillance, des gr~tces et des gratifications scnsibles de la part de la divinit6.

A un second niveau, lo sujet est caract6ris~ par une impulsion ~, se m~ler activement aux prcscriptions et ~ la manipulation des fonctions- religieuses, et cela, soit darts sa propre vie, soit darts la vie des autres.

A tm rroisikrne niveau, le sujet e-st caractdris~ par m', fort besoin de valorisation personnelle, qui se rdalise par le truehement du eomportement religieux et qui le pousse 5. ~tre te meilleur (ou du moins 'h se fake remarquer cornme tel) de tous les pr6sents, dans /es rapports avec la divinitd.

1l y a enfin un quatriOme niveau de dfvelopperaent de la persom~alit6, auquel la religiosit6 est v6cue avec des manifestations ext~Sfieures tr~s sobres et objectives; Ie sujet est p]ttt6t port6 ~ la rechereche de valeurs int~rieums, tout en se soumettant fld~lement attx exigences ext6rieures du cure en rotate leur extension. �9 L'dtude globale de la personnalitg de ces sujets permet de comparer les

quatres niveaux d'expression de la religiositd, aux 1fiveaux de d6veloppe- ment de la personnalitd que Ia psychoanalyse a proposals. Le premier niveau correspond au niveau dit a oral *, le second au niveau dit ~ anal et le troisi/:me au niveau ~ phallic ~.

La religiositd des personnalitds du quatri~me niveau, par contre, dolt se rdfdrer au niveau de FEgo mfir, au niveau <~ g6nital �9 et eomme telle, elle, dolt 6tre considdrde eomme une manifestation de e FEgo libre de tout conflit *, de FEgo dit ~ productif ~.

La ri:ligion est, en tout cas, ind6pendante du ph~nom~ne psychologique de l'expression de la religiositY, et c'est partant b. la th6ologie qu'appar- tient le probbSme de son explication et de son 6valuation morale.

PSYCHOLOGICAL .APPROACH TO ZEN

KOJI SATO

Kyoto (Japan)

I. HISTORY

At the Fifth international Congress of Psychology in Rome (1905) Prof. Y. Motora of Tokyo University read a paper on the "Idea of Ego in Eastern Philosophy". At the time of the domination of associationisfic

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psychology, he exposed a pioneering view on the nature of the mind by his own highest experience in Zen training. About thirty years ago, T. Chiba, K. Sakuma ,and R. Kuroda developed very interesting similar psychological thoughts on certain kinds of the unconscious, and they discussed Zen in their framework. A little earlier, S. Morita, psychiatrist, had developed a psychotherapy in the line of Zen, but without any knowledge of Zan himself. Following them, the reporter has taken up Zen as a psychologist and employed it as a method of personality training. In Germany, Prof. W. Metzger has shown much interest in the problem of Zen training, and also in America interest in Zen has become very popular among psychotherapists, general semantists, and others recently.

II. WAYS OF PSYCIIOLOGICAL APPROACH TO ZEN

Zen is a way of personality training toward a highest way of living. Prof. D. T. Suzuki emphasized the satori (enlightenment) aspect of Zen training, but from the psychological, point of ,,'Jew the aspect of psycho- physiological adjustment should not be neglected.

1. Phenomenological approach. Zen is a way of personality training, but in the phenomenologicM experience there aie also very interesting changes during training. We were examining Master lshiguro's five-days' intensive course to attain Zen enlightenment, and could confirm the special experience just before the seeing one's own nature, i.e. an experience "as if si~ting in ttue crystal vm'e." This may be assumed as one experience of reintegratinn of dissociated personality.

2. Psychophysiological approach. One important characteristic of Zen is its involvement of body. It is one of the highest wisdoms of psycho- physiological training, as Rentan in Taoism, Seiza in Confucianism and Yoga in Hinduism. It has functions of promoting vitality, adjusting nervous functions, changing temperaments, heightening will.control, increasing work efficiency, clarifying intellectuM functions, integrating the whole personality, and further attaining the fundamental peace of mind together with fostering deep compassion. The mainland of China has taken up the first two virtues as the cure of chronic diseases since 1955. Dr. S. Kobayashi of Kyoto was a pioneer in this line. Recently Kasamatsu (Tokyo University), Sato (Kyoto University), Akishige (Kyushu University) and their groups have started psychophysiological studies of Zen training, and have already got some interesting results.

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3. Behavior study. We should trace the personality change system- atically through behavior study.

4. Psychotherapeutfc approach. Zen is more than Morita therapy or psychotherapy in gcneral. But there may be some aspects which may help to develop the treatment of psychotics (a suggestion from Ishiguro technique).

5. Approach from genera| semantics. Cf. Dr. Hayakawa's journal "ETC", which has published a number of related articles.

EMPLOI LEGITIME ET LIMITES DE LA PSYCblOTHERAPIE

JUNGIENNE DANS LE DOMA1NE ILELIGIEUX

EDMOND ROCHEDIEU Genkce (Suisse)

La psychoth6rapie jungienne, qui culmine darts le processus d'indivi- duation (I), v6ritable rdalisation spontan~e de l'homme total (2), amine le malade b. devenir r ce qu'il est au tr6fonds de lui-m~me ~, (3) b. faire l'exp6riencc du �9 Soi �9 (4), lequel repr6sente l'id6al du + toni :~. Toutefois le processus d'individuation ne d6termine pas uniquement une unification avec soi-m~me, gr~lce ~ laquelle les contrastes s'harmonisent (5), mais aussi une unification avec ,, l'humanit6 dont chacun de uous porte en lui une parcelle ~, (6). Autrement dit, la r6adaptation se produit sur deux plans, individuel et colleetif.

Nous sommes aiusi fondus attentifs ~t l'importance de l 'adaptation: non seulement la santa mentale la suppose, mais l'efficaeit6 de notre action en d6pend. Un individu inadapt6 u'obtient pas les r6sultats qu'fl escompte : les maladresses qu'il commet, dues aux refoulements et inhibi- tions, entravent son comportement.

Pouvous-nous transposer ce tableau de l'homme id6al sur le plan reli- gieux et d6elarer que seule une adaptation paffaite au mifieu permet un croyant de vivre sa fei et de la propager car, ne l'oublions pas, toute religion v6cue tend ~, gagner des adeptes ? Nous ne le pensons pas, et c'cst ici que nous placerions l'une des limites de la psychoth6rapie jun- gienne, cello qui touche '3. l'iut6gratiou an groupe social.

E~ effet le fid~le qui r6pond h l'appel secret d'une vocation religieuse - - or la foi authentique voit darts l'existence quotidienne le lieu mSme off se r6afise la vocation - - salt que cot appel comporte aussi le devoir de