1
La mobilité est-elle une valeur soutenabledans le monde contemporain ?
made on a PC with LibreOffice
2
introduction : l'approche technoéthique
technoéthique du monde contemporain
la relation entre
nouveaux systèmes technologiques l'évolution de la technosphère
nouveaux systèmes de valeurs l'évolution sociétale, mais aussi culturelle, psychologique, morale
deux régimes de fonctionnement entre ces deux systèmes :
3
introduction : l'approche technoéthique
synergie
exemples :
le viaduc de Millau
le smartphone
Wattway Colas (Bouygues) 13/10/2015 : des dalles pour des routes photovoltaïques
4
introduction : l'approche technoéthique
problèmes d'acceptabilité
exemples :
l'aéroport de N.D. des Landes
les puces RFID dans les produits
5
introduction : l'approche technoéthique
possibilité de crises :
le « Dieselgate » → un Fukushima de l'industrie automobile ?
fabriquer des voitures ou rouler en voiture → une faute morale ?
6
les ambiguïtés du « développement durable »
« tout changer à la base » ou bien
« changer le moins possible pour que le système industriel puisse durer » ?
« penser le changement » ou « changer le pansement » ?
BOUTAUD Aurélien, thèse, Mines St-Etienne et Université Jean Monnet, 2005, http://wwwv1.agora21.org/entreprise/sommaire4.html
des questions de sincérité (greenwashing) et des ambiguïtés « diplomatiques » depuis l'origine du DD
→ idée : définir une notion de soutenabilité plus large et plus solide
7
la notion de « mobilité »
la mobilité comme valeur smart... en téléphonie
son apparition récente pour parler...
des voitures et des (auto-)routes
des trains et des avions
de leurs infrastructures
(sans oublier les vélos)
8
la notion de « mobilité »
une sémantique « politiquement correcte »
parce que la réalité industrielle correspondante n'est plus « présentable » ?
ou bien un nouvel angle de vue qui offre des opportunités de soutenabilité ?
hypothèse : les deux, mais c'est à nous d'insister sur l'une des possibilités ou sur l'autre
9
la notion de « mobilité »
un « droit » à la mobilité ?
→ un droit humain fondamental : la liberté de déplacement
un droit relatif, limité par les États-nations, le droit de propriété (limite juridique)
sa propre contre-productivité (limite systémique)paradoxe d'Illich : les voitures nous empêchent de rouler en voiture (…)
la soutenabilité de la mobilité (limite éthique)au sens écologique, économique et surtout sociétal
→ contexte actuel de limitation d'autres droits humains : à la reproduction, à la consommation d'énergie, de toxiques, etc.
10
une mobilité soutenable3 paramètres spécifiques :
l'« individualisme méthodologique » soutenabilité éthique
= une éthique des décisions individuelles éclairées et responsables en matière de déplacement
escalier / escalator
comment aller de Paris à Toulouse ?
application : la maîtrise de son rythme dans les mouvements « slow »
→ le besoin d'alternatives qui permettent la prise en responsabilité de sa propre mobilité
une éthique qui est l'essentiel mais qui n'est possible que dans un cadre →
11
une mobilité soutenable
légitimité et acceptabilité des acteurs de décision et de régulation soutenabilité institutionnelle
éviter les effets d'indignation qui font échouer les tentatives de réforme profonde en style « descendant » (exemples...)
inventer une citoyenneté partagée par tous, y compris les entreprises
≠ la logique administrative + la logique économiqueplutôt : créer des espaces d'information et de décision non-confrontationnels entre toutes les parties prenantes
= ne pas « hériter » passivement de la légitimé institutionnelle descendante mais construire de la légitimité « remontante »
12
une mobilité soutenable
identifier les « biens communs » soutenabilité environnementale
I environnement ≠ nature
les infrastructures de mobilité, ou urbaines, font partie de l'environnement humain
écosphère et technosphère sont en symbiose
les comprendre comme des « biens communs »
en un sens différent des biens communs « naturels » mais inclus dans une même gestion globale de la soutenabilité
≠ « droit » à la mobilité
13
conclusion
ma réponse à la question-titre : « la mobilité peut devenir soutenable »
moyen : un double travail de fond
identifier les « biens communs »sortir de la seule gestion confrontationnelle de parties prenantes et de leurs « droits »
créer des collectifs acceptables pour les gérerinventer un ou des « agents publics/collectifs » compatibles avec les normes d'acceptabilité sociétale de la technosphère actuelle
14
plus
http://michel.puech.free.fr