Front de Terre – Zone de captage – N°36 – Ninéa : 2652776R –RC : SN DKR 2006 B 16356
Ecole Centrale des Logiciels Libres et de Télécommunications
Zone de Captage, Dakar – Sénégal
Tel : (+221) 33 867 45 90 || (+221) 77 517 17 71
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RTN / EC2LT
Réseaux et Techniques Numériques
Ecole Centrale des Logiciels Libres et de Télécommunications
TECHNOLOGIE BLUETOOTH
Réseaux et Télécommunications
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Partie 1 : PRESENTATION DE BLUETOOTH
Rôle du Bluetooth
Principe de communication
Mode de communication
Partie 2 : PROCEDURE D’ETABLISSEMENT DE LA CONNEXION
AVEC BLUETOOTH
La pile protocolaire du Bluetooth
Matériels Utilisés
Partie 3 : PARTAGE DE CONNEXION INTERNET AVEC
BLUETOOTH (Linux-Windows)
Installation des paquets
a. Installation côté serveur
b. Configuration du serveur
c. Un peu de logique
Opération de masquage (ou camouflage)
a. Avantages
b. inconvénients
Poursuite de la mise en œuvre
Côté client Windows
Partie 4 : FAITES COMMUNIQUER VOTRE TELEPHONE
MOBILE AVEC VOTRE ORDINATEUR
Prérequis
Configurer le Bluetooth
Transférer des données
Envoyer des données depuis le téléphone mobile vers le PC
Envoyer des données depuis le PC vers le téléphone
Sauvegarder sa liste de contacts
Partie 5 : AUTOMATISER LA CONVERSATION AVEC SON
TELEPHONE BLUETOOTH
Récupération des fichiers du mobile
Conclusion
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Réseaux et Télécommunications – Page 3
Public concerné
-Etudiants -Passionné du libre et du réseau
Prérequis
- Avoir des bases en réseau - Connaitre les commandes de base réseau sous linux.
- Téléphone(s) avec Bluetooth
- Ordinateurs avec ou sans Bluetooth
- Adaptateurs Bluetooth
Objectifs
- Donner la possibilité de partager une
connexion internet, non pas par wifi
mais par Bluetooth.
- Prendre connaissance des défis du
domaine du réseau sans fil.
- Faites communiquer votre téléphone
mobile avec Linux via Bluetooth.
- Automatiser la conversation avec son
téléphone Bluetooth.
Caractéristiques
Durée : 30 minutes
Formation très pratique dans la vie
courante
Niveau : 2/5
Contact : [email protected]
Proposition de :
- Samuel OUYA
- Dimitri LEMBOKOLO
(+221 77 272 95 00)
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I. PRESENTATION DE BLUETOOTH
Créé en 1994 par le fabricant suédois Ericsson, le Bluetooth est un protocole de
communication sans fil, défini en 1999 par le consortium Special Interest Group (SIG). Ce dernier a
été créé en 1998 à l'initiative de grandes entreprises des télécommunications et regroupe aujourd'hui
des sociétés comme Agere, Ericsson, IBM, Intel, Motorola, Nokia ou encore Toshiba.
Logo Bluetooth
1. Rôle du Bluetooth
Le Bluetooth permet de créer des Personal Area Network (ou PAN), reliant ainsi des équipements
entre eux sans liaison filaire, en général sur une dizaine de mètres (avec un émetteur de classe II et
jusqu'à un peu moins de 100m avec un émetteur de classe I) : ordinateurs personnels, PDA,
téléphones, imprimantes, claviers, souris ou encore oreillettes…
Les classes d'émetteurs définissent par le standard Bluetooth
Classe Puissance (Affaiblissement) Portée
I 100 mW (20 dBm) 100 mètres
II 2,5 mW (4 dBm) 15-20 mètres
III 1 mW (0 dBm) 10 mètres
Pour sa communication, le Bluetooth utilise des ondes radios dans la bande de fréquence 2.4 GHz
appelée ISM (Industrial Scientific and Medical) band (libérée dans la plupart des pays, sans
s'affranchir de droits de licence), dans la plage 2.4-2.4835 GHz. Mais cette plage étant libre, elle est
soumise aux interférences dues à d'autres protocoles comme le Wifi, le HomeRF… qui utilisent
également cette bande de fréquence.
Heureusement, le Bluetooth a été pensé pour contrer ces interférences. En effet, le Bluetooth utilise ce
que l'on nomme le frequency hopping (ou saut de fréquence). En quoi cela consiste-t-il ? En fait, la
plage de fréquence est découpée en canaux utilisés aléatoirement par le Bluetooth. Ce dernier change
de canal fréquemment (toutes les 625 ms en mode connecté, ou toutes les 312,5 ms lors d'une
tentative de connexion), et en utilise en tout et pour tout 79. Ainsi, si un paquet n'arrive pas à
destination à cause d'une interférence, il sera réémis sur une fréquence différente et aura par
conséquent plus de chance d'arriver à son destinataire.
Question sécurité, le Bluetooth n'est pas en reste. En effet, la sécurisation passe par deux étapes :
l'identification et l'authentification (avec l'échange d'un code PIN ou Personnal Identification
Number). Les données peuvent être cryptées en créant des clés de liaison partagées par les deux
périphériques, c'est le pairing ou couplage.
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2. Principe de communication
Le Bluetooth est basé sur une architecture maître/esclave. Un réseau, constitué d'un périphérique et de
tous les périphériques présents dans son champ d'action est appelé un « piconet ».
Un piconet se crée instantanément et automatiquement lorsque plusieurs appareils Bluetooth sont
dans le même rayon. Il est constitué d'un maître et au maximum de 7 esclaves actifs (ce nombre passe
à 255 en mode « parked »).
Un piconet constitué d'un maître, de 3 esclaves actifs et de 2 esclaves « parked »
En effet, les adresses logiques des périphériques d'un piconet sont codées sur 3 bits, ce qui permet
ainsi un maximum de 23 = 8 appareils.
Concernant les appareils en mode « parked », ils ne possèdent pas d'adresse physique sur le réseau
Bluetooth, ils sont simplement synchronisés.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un maître ne peut communiquer avec tous ses esclaves en
même temps. Il commute très rapidement de l'un à l'autre donnant l'impression d'une communication
simultanée avec tous les esclaves dans son rayon.
Par ailleurs, deux piconets peuvent être relié ensemble. En effet, les périphériques esclaves peuvent
avoir plusieurs maîtres. Ce qui forme un scatternet
Un scatternet
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3. Mode de communication
On distingue deux situations pour pouvoir communiquer :
Les périphériques ne se connaissent pas : dans ce cas, le périphérique initiateur de la
communication doit d'abord faire une recherche des périphériques qui l'entourent (phase
d'inquisition ou inquiry). A la suite de quoi, il dispose d'une liste de périphériques de son
voisinage. Puis, il doit rechercher les services proposés par les autres périphériques, la liste
est alors présentée à l'utilisateur ou il se connecte seul au périphérique distant adapté. Les
périphériques peuvent être couplés (pairing) en échangeant un code PIN (ceci reste
optionnel).
Les périphériques se connaissent déjà : dans cette situation, la connexion entre les deux
périphériques peut se faire immédiatement. On ne contrôle, cependant, pas la disponibilité
du périphérique distant, ce qui peut engendrer une tentative de connexion de plusieurs
dizaines de secondes avant de renvoyer un message d'erreur. Une fois connectés, les
périphériques font ce qu'ils ont à faire, puis l'un des deux peut demander la déconnexion.
Là encore une authentification et/ou un chiffrement peuvent être nécessaires, suivant les
souhaits des utilisateurs.
II. PROCEDURE D'ETABLISSEMENT DE LA CONNEXION AVEC
BLUETOOTH
Pour pouvoir se connecter, les périphériques suivent une procédure bien définie :
Mode passif : le périphérique est à l'écoute du réseau
Phase d'inquiry : le périphérique maître envoie une requête d'inquisition à tous les
périphériques présents dans son rayon (on les appelle des points d'accès). Les
périphériques présents répondent ensuite avec leur adresse.
Synchronisation avec le point d'accès (paging) : le périphérique maître choisit une
adresse et se synchronise avec le point d'accès, notamment son horloge et sa fréquence
Découverte des services du point d'accès : suivant le protocole SDP
Création d'un canal avec le point d'accès : en utilisant le protocole L2CAP. Un canal
supplémentaire, RFCOMM, pourra être créé, en fonction des besoins du service. Ce canal
fonctionnera au-dessus de L2CAP et pourra fournir un port série virtuel.
Pairing à l'aide d'un code PIN : il est possible que le point d'accès intègre un système de
sécurité pour restreindre l'accès au réseau aux seuls utilisateurs autorisés.
Utilisation du réseau : le pairage établi, le périphérique maître peut librement utiliser le
canal de communication ainsi créé.
La procédure utilise un certain nombre de protocoles (SDP, L2CAP, RFCOMM). Ils font partie de ce
que l'on appelle la pile protocolaire du Bluetooth. Voyons cela d'un peu plus près.
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1. La pile protocolaire du Bluetooth
Pour pouvoir communiquer avec le Bluetooth, il faut un driver ou pilote de périphérique. Une fois ce
dernier développé (en général, nous n'avons pas à le faire nous-même), on peut envoyer des données à
la puce. Pour cela, un langage est défini dans le protocole Bluetooth. C'est la Host Controller
Interface (ou HCI), et c'est en utilisant ce langage que les couches supérieures de la « pile » Bluetooth
sont implémentées (L2CAP, RFCOMM…). Détaillons un peu tout ceci :
HCI : c'est à travers cette couche que la communication avec le matériel s'effectue. Elle est
composée de commandes envoyées par le périphérique à la puce Bluetooth et
d'événements reçus en retour de ces commandes
L2CAP (Logical Link Control & Adaptation Protocol) : c'est le protocole minimal
d'échange de données de la spécification Bluetooth. C'est aussi à partir de lui que sont
implémentées les plus hautes couches du protocole Bluetooth (SDP, RFCOMM)
SDP (Service Discovery Protocol) : permet à un « client » d'interroger un « serveur » sur
les « services » proposés. La réponse indique si le service en question existe ou non. S'il
existe, la réponse contient également les « attributs » du service (les prérequis nécessaires
à l'utilisation de ce service).
RFCOMM (Radio Frequency COMMunication) : c'est « un protocole de remplacement
de câble » émulant et multiplexant des ports séries (RS232), on parle de ports série
virtuels.
OBEX (OBject EXchange) : c'est un protocole de communication permettant l'échange
d'objets binaires entre deux appareils Bluetooth. Il est similaire au HTTP, dans le sens où
un client utilise une couche transport pour se connecter à un serveur, pour envoyer des
requêtes et fournir des objets.
Nous venons de faire un peu le tour en ce qui concerne le Bluetooth. Le but de cet article n'étant pas
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de faire un cours complet sur le Bluetooth, nous n'irons pas plus loin, mais si vous désirez plus
d'informations à ce sujet, nous vous renvoyons aux différents liens proposés dans l'encadré « Sur
Internet ».
C'est bien de présenter le Bluetooth, mais ce qui nous intéresse surtout, c'est comment l'utiliser avec
notre distribution Linux. C'est ce que nous allons voir dans la suite.
Pour pouvoir bénéficier du Bluetooth sur votre distribution Linux, il vous faudra installer un certain
nombre de paquets.
2. Matériels utilisés
En dehors de ces équipements il y a aussi des baladeurs mp3, appareil photo numérique, caméra
numérique etc qui intègrent le Bluetooth, juste pour dire que la liste est longue.
Téléphone
Adaptateur Bluetooth (Clé Bluetooth)
Ordinateur
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III. PARTAGE DE CONNEXION INTERNET AVEC BLUETOOTH
(Linux-Windows)
Figure 1 : schéma complet de partage de connexion internet, et dialogue PC- Téléphone
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1. Installation des paquets
Les paquets à installés (pour le partage de connexion internet) sont les suivants:
Blueman
Dnsmasq
a. Installation coté serveur
b. Configuration du serveur
Nous allons éditer le fichier /etc/dnsmasq.conf,et on décommette l'interface en lui donnant un nom
(pan1)
#vim /etc/dnsmasq.conf
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On décommette dhcp-range, en précisant la plage d'adresse et la durée
dhcp-range=192.168.2.50, 192.168.2.150, 255.255.255.0, 12h
Puis enregistré (échappe :wq ou :x entré)
Maintenant nous devons activer l’interface réseau de Bluetooth
c. Un peu de logique
Nous devons être quelques millions dans le monde et peut-être plus à utiliser les même classes
privées, elles sont faites pour ça ! Ces adresses ne transitent JAMAIS sur l'internet. Mais alors
comment faire? C'est l'objet de la fonction de masquage, appelée MASQUERADE chez LINUX.
Génériquement, c'est du NAT (Network Address Translation), associé à du PAT (Port Address
Translation). Par extension, on parle systématiquement de NAT.
2. L'opération de masquage (ou camouflage)
Récupère votre socket ;
Remplace votre adresse IP par la sienne, côté extérieur ;
Remplace votre port de réponse X par un qu'il choisit lui-même (Y) ;
Tient à jour une table avec votre socket et le numéro de port Y ;
Transmet la requête à votre place, avec le socket qu'il a construit ;
Récupère la réponse sur son port Y ;
Remet dans la réponse votre adresse à la place de la sienne ;
Vous transmet la réponse sur votre port X.
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a. Avantages
Votre machine est inaccessible directement depuis l'Internet puisque votre IP est inconnue, seule celle
du camoufler est visible. Vous n'avez besoin que d'une seule IP “officielle”, celle fournie par votre
FAI, pour accéder à l'Internet depuis toutes les machines de votre réseau privé. L'opération est
complètement transparente pour le client de votre réseau privé, il suffit de configurer correctement
votre pile IP. (Adresse IP interne, masque de sous réseau qui, dans notre cas serait 255.255.255.0, et
adresse du DNS de votre FAI pour avoir la résolution des noms).
b. Inconvénients
Mais en est-ce un ? Votre machine est inaccessible (par IP) directement depuis l'Internet puisque
votre IP est inconnue.
Vous ne pouvez donc pas placer un serveur derrière votre passerelle, du moins pas très simplement.
Des solutions existent cependant, comme nous le verrons.
Attention toutefois, cette protection ne vous met pas à l'abri de toutes les formes d'intrusions. Si un
malveillant ne peut accéder directement par IP à votre poste de travail, il peut toujours arriver à vous
faire installer une « porte dérobée » par un moyen où un autre, qui lui donnera tout de même l'accès à
votre machine.
Mais pour intéressante que soit cette question, elle ne fait pas partie du sujet qui nous occupe ici.
Ensuite nous devons procéder à l’activation du partage réseau internet en utilisant iptables avec
l’interface du réseau (pan1).
3. Poursuite de la mise en œuvre
Activer le partage de connexion internet en utilisant iptables avec l’interface du réseau (pan1).
Même chose pour l’interface wlan0 ou eth0, pour notre cas c’est wlan0
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Redémarrer dnsmaq
On fait ifconfig pour vérifier l’adresse IP sur l’interface pan1
On peut aussi paramétrer pan1 sur interface graphique pour cela (clic droit sur la deuxième icône du
Bluetooth puis cliqué sur Local Service).
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On a ceci
Cocher point d'accès réseau (NAP)
Activer dnsmasq (qui est activé par défaut)
Adresse IP:192.168.2.1 (Il est possible de prendre une adresse IP qui n'appartient pas au réseau
de l'interface wlan0, mais à condition de donner la même plage au client)
Laisser les options à "Network Manager" pour le PAN support
Laisser les options à "Network Manager" pour le DUN support
Rendre visible le serveur en double cliquant sur l’icône de Bluetooth puis adaptateur, et on choisit
toujours visible.
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Puis dans le même lancer nous allons faire la découverte des voisins en cliquant sur Rechercher
(toujours côté serveur):
Côté client Linux
Du côté client nous allons initier la connexion au serveur et faisant un clic droit sur l’icône de
l’ordinateur (CSR-bc4 pour notre cas)
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Côté serveur on a ceci
Cliquer sur (Saisir le numéro d’identification personnel)
Entrer la clé (a1) puis valider.
Côté client (Linux) on ceci après que le serveur ait entré la clé (a1) puis valider
Cliquer sur suivant.
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Après avoir entrée la clé, le serveur doit pouvoir accorder la demande d’autorisation
Remarque : c’est personnel ; nous constatons que le nom de la machine est passé de
« LEMBOKOLO-PC » à « dhkll-0 » juste les caprices de la machine virtuelle (dhkll) à la machine
physique (LEMBOKOLO-PC).
On a ce qui suit du côté client (Linux).
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Connexion établie avec succès (c’est là où on dépasse)
Lancement automatique de la connexion sur l’interface bnep0
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Reprendre le terminal et saisir la commande ifconfig pour voir si l’interface bnep0 existe et si une
adresse lui est donnée par le serveur:
On constate qu’une adresse lui a été attribué (192.168.2.94) compris dans la plage d’adresse définie
dans /etc/dnsmasq.conf (dhcp-range=192.168.2.50, 192.168.2.150, 255.255.255.0, 12h).
Teste d’ouverture d’une page yahoo
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4. Coté client Windows
Pour commencer nous allons cliquer sur l’icône du Bluetooth sur la barre de tache.
Cliquer sur « Ajouter un périphérique »
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Cliquer sur « suivant »
Cliquer sur « Créer mon code de couplage.
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IV. FAITES COMMUNIQUER VOTRE TELEPHONE MOBILE AVEC
VOTRE ORDINATEUR
Prérequis
Il est évident que vous devez disposer d'un téléphone mobile équipé de la technologie Bluetooth. Le
modèle que nous avons utilisé pour écrire cet article est un Samsung GT-E2652 (figure 2), équipé de
la technologie Bluetooth, d'un appareil photo numérique, d'un lecteur MP3…
Figure2 : Le Samsung GT-E2652 utilisé pour notre article
Si votre ordinateur ne dispose pas du Bluetooth, il vous faudra l'équiper d'un adaptateur Bluetooth.
Nous avons opté pour un dongle USB Bluetooth BlueSoleil, générique.
Le matériel utilisé pour écrire cet article ayant été présenté succinctement (nous n'avons pas besoin
d'entrer plus loin dans les détails, car chacun de nous ne disposons pas du même équipement), il nous
reste à parler du plus principal : les outils logiciels sous Linux permettant de disposer du Bluetooth
sous notre système préféré.
La pile officielle Bluetooth, intégrée dans les sources du kernel Linux, s'appelle BlueZ. Il s'agit d'une
extension au système d'exploitation composée d'une partie rattachée au noyau (ou modules du noyau)
et d'une partie « cliente », c'est-à-dire des utilitaires s'exécutant dans l'espace utilisateur.
Pour pouvoir bénéficier du Bluetooth sur votre distribution Linux, il vous faudra installer un certain
nombre de paquetages :
bluez-libs
bluez-utils
bluez-hcidump
bluez-pin
bluez-firmware
bluez-hciemu
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Les deux derniers paquets sont optionnels. bluez-firmware n'est nécessaire que pour charger le
firmware dans votre périphérique Bluetooth si, bien entendu, ce dernier le nécessite. Quant à bluez-
hciemu vous permettra d'émuler un périphérique Bluetooth lors de vos différents tests.
Ce package nécessite que vous installiez également openobex.
Déjà en mode super utilisateur, saisissons la commande :
Nous savions installer des logiciels sous Linux, et nous ne reviendrons pas dessus dans cet article.
Nous allons donc passer à la configuration du Bluetooth.
1. Configuration du Bluetooth
La configuration du Bluetooth passe par l'outil hciconfig.
Les commandes suivantes vont nous permettre d'initialiser notre PC équipé de son d’ongle USB
Bluetooth et de le rendre découvrable :
Les modules hci_usb et bluetooth ont dû se charger automatiquement. Sinon, chargez-les avant
d'utiliser hciconfig ; ici, nous pouvons constater que nous disposons bien d'un module USB (Type:
USB) et nous voyons son adresse (BD Address: 00:18:E4:0B:F1:DC). L'interface a été montée (UP),
est découvrable (ISCAN) et est connectable (PSCAN).
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Voyons maintenant qui se trouve autour de nous. Pour ce faire, nous allons maintenant utiliser l'outil
hcitool. La recherche des périphériques Bluetooth nous entourant ne prend qu'une dizaine de secondes
si l'on ne cherche pas les noms des périphériques. Sinon, si l'on souhaite chercher les noms des
périphériques, cela va ajouter au délai précédent, puisque nous devons interroger chacun des
périphériques de notre entourage.
L'option inq permet de découvrir l'ensemble des périphériques Bluetooth proches de notre PC, et
affiche l'adresse (ici CC:05 :1B :13 :3A :F5 et autre), le clock offset (0x1abc et autres) et la classe
(0x180204 et autres) du périphérique.
Ici, l'option scan nous permet de rechercher le nom de chaque périphérique de notre entourage. Dans
notre cas, le périphérique trouvé s'appelle manuella et autres.
Par exemple comme ce qui précède La classe 0x180204 nous renseigne sur le type du périphérique
Bluetooth. Ici, il s'agit d'un téléphone, représenté par le 02 dans la classe. Le 04 signifie que notre
téléphone est un téléphone cellulaire (ou mobile) – ce qui est bien le cas.
Vérifions les services offerts par notre téléphone. Pour cela, utilisons la commande sdptool :
Il faut au préalable ajouter le téléphone pour taper la commande précédente.
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Ajout du mobile
Sur le téléphone lancé la connexion
On a ceci au niveau de l’ordinateur
Entrer la clé inscrit sur le téléphone pour l’authentification, puis « valider ».
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On voit qu’il y a maintenant l’icône de la clé sur le téléphone manuella
Cliquer sur l’icône du téléphone manuella, puis cliquer sur « Installation » en haut à droite.
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On a ce qui suit.
« Suivant »
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Là c’est bon hein !!!
D'autres options sont disponibles pour toutes ces commandes. Nous n'avons utilisé que celles qui
nous intéressent le plus. Mais si vous voulez en savoir davantage, nous vous renvoyons vers leur page
de manuel :
man hciconfig
man hcitool
man sdptool
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Nous venons de voir ce que nous devions installer sur notre PC pour que nous puissions faire la
communication dans le sens PC → Téléphone. Mais le « dialogue » sera complet lorsque notre
téléphone connaîtra notre PC, afin que la communication se fasse dans le sens
Téléphone → PC. C'est ce que nous allons voir maintenant. Bien entendu, tout ce que nous allons dire
ici, concerne le téléphone manuella. Pour un autre téléphone mobile, nous vous conseillons de vous
reporter vers le manuel d'utilisation de votre téléphone pour voir comment procéder à la
reconnaissance d'un périphérique Bluetooth par votre téléphone.
2. Transférer des données
Plus haut en introduction, nous avons parlé d'APN, de lecteur MP3 qui équipent de plus en plus nos
téléphones mobiles. Nous avons dit également que la capacité de stockage de ces téléphones était
limitée, ne nous permettant pas ainsi de stocker de grandes quantités de fichiers, et ce malgré les
extensions possibles grâce aux cartes mémoires. Si nous voulons utiliser ces deux fonctionnalités, il
nous faut transférer les photos prises par l'APN de notre téléphone vers un emplacement plus
important (en d'autres termes, le disque dur de notre PC), et transférer des fichiers musicaux au
format MP3 (obtenus légalement bien sûr) vers notre téléphone. Nous voyons ici que la
communication entre nos deux appareils est bi-latéral. Nous allons donc étudier ces deux sens de
communication.
3. Envoyer des données depuis le téléphone mobile vers le PC
Si vous êtes fans de photos et que vous utilisez régulièrement l'APN de votre téléphone mobile, vous
constaterez assez vite qu'il vous faudra « décharger » vos photos vers votre PC pour récupérer la
place manquante. Nous allons donc voir comment envoyer des fichiers depuis votre téléphone mobile
vers votre PC.
Figure 3 : Le transfert de fichiers est en cours sur le mobile
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Bien entendu, ici, nous utilisons toujours notre Téléphone manuella, et les menus peuvent différer
suivant votre modèle de téléphone. Nous vous conseillons donc de vous référer au manuel de votre
téléphone pour voir exactement comment faire.
On clique sur « Accepter » pour accepter les fichiers envoyés par la téléphone manuella
Cliquer sur « open » pour voir la photo transférée.
Voici le résultat
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Chez moi les fichiers ce trouve dans mon répertoire personnel
Cependant, bien que le transfert ait été effectué, n'espérez pas trouver vos fichiers dans votre
répertoire personnel comme pour notre cas (car cela peut dépendre la distribution linux). En effet, les
fichiers que vous transférez de votre téléphone mobile vers votre PC sont, par défaut envoyer dans le
répertoire /var/lib/bluetooth/opd.
Figure 4 : Le transfert de fichiers est en cours d'exécution
4. Envoyer des données depuis le PC vers le téléphone
Ici, nous sommes dans une autre situation que précédemment. Vous voulez écouter de la musique
avec le lecteur MP3 de votre téléphone.
Vous ne devez donc plus envoyer des fichiers vers votre PC mais depuis ce dernier. Nous allons voir
comment procéder.
La méthode est toute aussi simple que précédemment, voire même plus simple.
Sur notre PC, nous disposons d'un répertoire nommé Documents contenant un certain nombre de
fichiers texte au format odt (nous le rappelons encore une fois, ces fichiers ont été obtenus
légalement). Sélectionnons un (ou plusieurs) fichier(s) à envoyer à notre téléphone.
Dans notre cas, nous n’utilisons qu’un téléphone mobile appelé Dimitri.
Si vous possédez plusieurs appareils Bluetooth, sélectionnez celui vers lequel les fichiers seront
transférés, puis faite de même.
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Le téléphone manuella est actuellement occupé voilà pourquoi on utilise maintenant Dimitri.
Clic droit sur l’icône du téléphone Dimitri puis sur
« Envoyer un fichier »
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Puis cliqué sur « valider » après avoir sélectionné le fichier à transférer.
Transfère du fichier vers le mobile encours.
Rappel pour l’installation de certains paquets
5. Sauvegarder sa liste de contacts
Avoir une copie de sauvegarde de sa liste de contacts peut s'avérer utile en cas de perte ou de vol de
son téléphone. Mais également pour pouvoir la synchroniser avec un carnet d'adresses comme
KAdressBook. La procédure n'est pas très compliquée puisqu'elle reprend les principes énoncés
précédemment dans le transfert de données.
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Avec notre Samsung SGH-M620 (Dimitri), il nous suffit d'aller dans la liste des contacts enregistrés,
de sélectionner le premier contact, puis de choisir le menu Options → Envoyer via → Bluetooth.
Le téléphone vous propose alors différents choix :
Sélectionné : n'envoie que le contact sélectionné,
Tous les contacts : envoie tous les contacts enregistrés dans la mémoire du téléphone et dans la
carte SIM,
Tous les contacts téléphones : n'envoie que les contacts enregistrés dans la mémoire du
téléphone,
Tous les contacts SIM : n'envoie que les contacts enregistrés dans la carte SIM.
Choisissez l'option qui correspond à ce que vous voulez effectivement sauvegarder. Nous allons
choisir Tous les contacts. Nous validons notre choix en appuyant sur le bouton Sélect.
Le téléphone nous demande ensuite le périphérique vers lequel envoyer les contacts.
Les contacts sont alors envoyés vers le PC sous la forme de cartes de visite (ou vCard) se présentant
sous la forme d'un fichier texte contenant :
Lancement de l’envoie du contact « Charwel » depuis le téléphone et sur l’ordinateur.
Cliquer sur « Accepter »
Cliquer sur « Open » pour voir le fichier.
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Création et envoie d’un vcard depuis l’ordinateur (Linux).
On a ceci :
Puis enregistré (échappe :wq ou :x), n’oublié pas par la suite de donner tous les droits au fichiers
« dimi.vcf » via la commande (#chmod 777 dimi.cvf)
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Recherche des périphériques disponible, puis la vérification de services offerts par notre téléphone.
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Vérification détaillée des services du téléphone Dimitri L.
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Taper la commande suivante pour l’envoie de la vcard via le « channel 11 » c’est le but de la
commande précédente:
V. AUTOMATISER LA CONVERSATION AVEC SON TELEPHONE
BLUETOOTH
Vérifions donc les périphériques clientes visibles (ici le téléphone) :
Parfait, mobile en vue, son adresse Bluetooth est donc 1A :F0 :0C :9D :66 :12. Voyons maintenant ce
que ce téléphone sait faire en interrogeant son serveur SDP. La commande suivante sans le grep
donnerait plus d'information, mais là nous cherchons à obtenir la liste des services disponibles, et
surtout le canal Bluetooth associé à chaque service. En effet en Bluetooth c'est comme en TCP/IP, à
l'adresse IP correspond notre adresse Bluetooth, les services du périphérique peuvent être vus comme
des serveurs et enfin les ports qu'écouteraient ces serveurs sont appelés des canaux (Channels).
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6. Récupération des fichiers du mobile
Il faut pour cela installé le paquet obexftp ce qui est déjà fait.
Première chose à faire est donc de récupérer la liste des dossiers à la racine du téléphone :
Récupérons maintenant la liste des fichiers contenus dans le dossier "Images téléchargées".
De plus, notez-le slash final en et les doubles guillemets sans quoi la liste sera vide.
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Conclusion
Cet article, nous a permis d'aborder l'utilisation du Bluetooth sous Linux en environnement pour
partager la connexion internet par Bluetooth, et d'échanger les fichiers avec son téléphone mobile,
mais aussi de sauvegarder sa liste de contact. Certes, nous nous sommes concentrés sur KDE, et les
utilisateurs d'autres environnements pourraient se sentir lésés, il n'en est rien. Tout comme il existe
une applet KDE (kdebluetooth), il existe également une applet Gnome. Elle se nomme gnome-
Bluetooth, et permet à peu près les mêmes choses que son homologue KDE : nous pouvons voir l'état
d'avancement de l'envoi ou de la réception de fichiers au travers d'une boîte de dialogue. Pour ceux
qui ne souhaiteraient pas dépendre des bibliothèques QT (KDE) ou GTK (Gnome), il existe des outils
en ligne de commande pour tout ce qui concerne le transfert de fichiers, notamment ObexFtp. Vous
trouverez les liens dans l'encadré « Sur Internet ». Nous espérons que cet article vous aura été
bénéfique et que vous pourrez plus que jamais profité à fond de votre téléphone mobile en compagnie
de votre Tux.
Comme souvent la ligne de commande démontre sa capacité à nous permettre d'automatiser des
tâches complexes à réaliser en mode graphique.