Rapport sur le
prix et la
qualité du
service public
d’élimination
des déchets
Année 2010
Syndicat Intercommunal de Ramassage et de
Traitement des Ordures Ménagères de la Maurienne
SIRTOM de Maurienne
82 Avenue de la Riondaz
73870 Saint Julien-Montdenis
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 2
SOMMAIRE
Sommaire ............................................................................................................................. 2
Préambule ............................................................................................................................ 4
Historique ............................................................................................................................ 5
Les faits marquants 2010 ..................................................................................................... 8
Fiche d'identité du service public de collecte, traitement et valorisation des déchets
ménagers……………………………………………………………………………………………………………12
Localisation des sites du SIRTOMM ............................................................................... 14
Les indicateurs techniques ................................................................................................ 18
1. La collecte des déchets ménagers et assimilés .................................................... 18
A. La collecte des ordures ménagères ..................................................................... 18
B. Les collectes sélectives ......................................................................................... 22
C. Les collectes spécifiques ...................................................................................... 31
D. Les déchèteries ..................................................................................................... 36
2. Le transport des déchets jusqu’aux centres de traitement ................................. 41
A. Le transport des déchets issus des collectes ........................................................ 41
B. Le transport des déchets issus des déchèteries ................................................... 41
3. Le traitement des déchets ................................................................................... 43
A. Tableau récapitulatif des filières de traitement et de valorisation ..................... 43
B. Descriptif de filières principales .......................................................................... 45
4. Les actions de communication du SIRTOMM en 2010 ................................... 49
A. Présentation des ambassadrices du tri du SIRTOMM ...................................... 49
B. Les actions auprès du grand public .................................................................... 50
5. Synthèse des activités du SIRTOMM ................................................................ 55
A. Bilan des tonnages 2010 ...................................................................................... 55
B. Schéma de gestion globale des déchets ménagers et assimilés du SIRTOMM 56
C. Bilan global de traitement des déchets du SIRTOMM ..................................... 57
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Les indicateurs financiers .................................................................................................. 58
1. La collecte des ordures ménagères ..................................................................... 58
2. Les collectes sélectives ......................................................................................... 59
3. Les déchèteries .................................................................................................... 62
4. Le transport et le traitement par incinération des ordures ménagères .............. 63
5. Les investissements .............................................................................................. 64
État du personnel .............................................................................................................. 65
1. Le personnel ........................................................................................................ 65
2. Bilan 2010 du taux d’absence ............................................................................. 66
État des véhicules et matériels ........................................................................................... 68
1. Parc de véhicules ................................................................................................. 68
2. Parc de matériel ................................................................................................... 68
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PRÉAMBULE
e décret n° 2000-404 du 11 Mai 2000, précise le cadre d’établissement du rapport annuel
du service public de collecte et d’élimination des déchets.
Il s’inscrit clairement dans une réelle volonté de dialogue au sein des assemblées délibérantes et
de transparence en direction des usagers.
Toutes les collectivités sont tenues d’établir le rapport annuel sur le prix et la
qualité du service public d’élimination des déchets, de le mettre à la disposition du
public et de le présenter à leur assemblée délibérante. Cette dernière émet un avis
sur ce rapport.
Ce rapport doit être ensuite transmis à chaque adhérent du syndicat (EPCI ou commune) pour
communication à leur propre assemblée délibérante. Son contenu est tenu à disposition du
public au siège du SIRTOMM et dès sa transmission dans les mairies. Un exemplaire est
adressé parallèlement au Préfet pour information.
Il doit contenir les indicateurs techniques sur les opérations de collecte et de
traitement, mais également les indicateurs financiers.
Ce document présente donc le bilan technique d’exploitation pour l’année 2010, de la collecte
des déchets ménagers et assimilés et de leur traitement au sein des différentes installations de
traitement et valorisation utilisées par le SIRTOM de Maurienne. Il décrit aussi le détail des
dépenses de fonctionnement et d’investissement et les modalités de financement.
L
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 5
HISTORIQUE
e SIRTOM de Maurienne : d’hier à aujourd’hui
Dès 1972
11 communes (sur 62) se rassemblent dans un syndicat dont la compétence se limite au
traitement des ordures ménagères par broyage et mise en décharge à Saint-Julien-Montdenis sur
le site des Fontagneux.
A partir de 1983, le syndicat met en place la collecte des déchets et entame progressivement un
regroupement des communes de Maurienne.
Fin 1993, le syndicat regroupe 61 communes et devient dès lors le SIRTOM Maurienne
(Syndicat Intercommunal de Ramassage et de Traitement des Ordures Ménagères de
Maurienne). La décharge de Saint-Julien-Montdenis étant saturée, le SIRTOMM s’associe par
convention tripartite avec Chambéry Métropole (ex SIAC) et la Communauté de Communes
du Lac du Bourget (ex SILB). La construction d’une troisième ligne d’incinération permettant
d’accueillir notamment les déchets de la Maurienne est alors entreprise à l’usine de Chambéry.
Face à l’augmentation croissante du flux routier transitant par la vallée de la Maurienne et
soucieux de préserver l’environnement, le SIRTOMM imagine un concept novateur rail-route
pour le transport de ses déchets.
En 1995, il réalise une première station de transfert multimodale sur le site des Fontagneux à
Saint-Julien-Montdenis et une seconde à Modane en 2002. Les déchets, après vidage des
bennes à ordures ménagères, sont compactés dans des conteneurs spéciaux avant d’être
acheminés par le rail à destination de Chambéry, à l’usine d’incinération ou dans un centre de
tri.
C’est une première en France ! Ce concept est récompensé par la remise du Trophée de l’Eco-
acteur rhônalpin 1998 - catégorie « collectivités ». La décharge de Saint-Julien-Montdenis est
alors définitivement fermée et réhabilitée.
A partir de 1998, le SIRTOMM instaure la collecte sélective en partenariat avec Eco-
Emballages.
Le dispositif mis en place ne cessera d’évoluer, pour aboutir fin 2004, non seulement à sa
généralisation dans tous les milieux, mais aussi à une simplification du geste de tri grâce à la
collecte en multimatériaux : le conteneur jaune rassemble les emballages recyclables et les
journaux/magazines.
L
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 6
Parallèlement, le SIRTOMM est l’un des tous premiers syndicats à instaurer la collecte
sélective en stations avec la mise en place de Conteneurs Semi-Enterrés (CSE).
Fin 2002, la 62ème
commune de Maurienne adhère au SIRTOMM.
En 2005, le SIRTOMM ouvre une nouvelle déchèterie pour les communes de Fontcouverte et
de Villarembert.
A partir de 2006 et pendant 3 ans, Chambéry Métropole a procédé à la modernisation de
l’Unité de Valorisation Énergétique (UVE), pour un montant total s’élevant à 83 millions
d’euros. Pendant cette période, les ordures ménagères résiduelles (OMR) du SIRTOMM ont
été en partie exportées vers d’autres centres de traitement, hors du département de la Savoie.
Le 1er
janvier 2007 la Communauté de Communes Haute Maurienne Vanoise a délégué la
totalité de la compétence collecte et traitement des déchets ménagers au SIRTOMM. La
collecte est réalisée par un prestataire privé jusqu’en juin 2010. Ce prestataire s’est vu prolonger
d’une année supplémentaire la collecte des déchets de Haute Maurienne. Cette prestation
s’arrêtera donc en juin 2011.
En 2007, le SIRTOMM a également mis en place la filière D3E (Déchets d’Équipements
Électriques et Électroniques) dans son réseau de déchèteries : collecte des réfrigérateurs,
téléviseurs, ordinateurs, petits appareils usagés … En 2009, cette filière connaissait un réel
succès avec plus de 380 tonnes collectées. En 2010, ce sont 396 T qui ont pu être collectées
ainsi et ensuite valorisées pour la récupération de la matière…
Au second semestre 2008, les travaux de modernisation de l’UVE sont complètement achevés
et la totalité des ordures ménagères résiduelles sont renvoyées à Chambéry. Depuis 2009, la
totalité des OMR du SIRTOMM est donc incinérée pour produire de la chaleur et/ou de
l’électricité.
Depuis 6 ans, le SIRTOMM développe la mise en place des conteneurs semi-enterrés afin
d’étendre le tri sélectif (verre, déchets d’emballage) dans les stations de sport d’hiver et
d’optimiser le service de collecte pour diminuer ses coûts.
Une fois les stations de sport d’hiver entièrement équipées, le développement des CSE
continuera pour les collectes du fond de vallée. La ville de Saint-Jean-de-Maurienne dispose
déjà de quelques conteneurs semi-enterrés ou enterrés.
Ce projet de généralisation de la mise en place des CSE sur tout le territoire de la Maurienne
est le moteur de la modernisation du SIRTOMM de ces prochaines années. Il traduit
l’ambition et la volonté de ses élus à appliquer une politique de modernisation et de maîtrise
des coûts.
Pour exemple, en 2010, la commune de Villargondran a été entièrement équipée en CSE (32
conteneurs installés). Ce fut un réel changement d’habitude pour la population qui était
collectée autrefois en porte à porte et en sac.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 7
Ainsi en 2010, la politique du SIRTOMM se résume comme suit :
Agir en faveur de la prévention et de la réduction des déchets à la source.
Développer la collecte sélective.
Optimiser les services d’exploitation pour rationnaliser les coûts de fonctionnement.
Moderniser les équipements des déchèteries.
>> Ensemble, nous devons tout mettre en œuvre pour réduire et mieux valoriser nos déchets<<
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LES FAITS MARQUANTS 2010
1er
janvier 2010
Création de Savoie Déchets
Le Syndicat mixte Savoie Déchets a été créé le 1er
janvier pour exercer la compétence de
traitement des déchets ménagers. Il regroupe 13 collectivités (dont le SIRTOMM) représentant
plus de 2/3 du département de la Savoie. Sa vocation est de mutualiser les filières de traitement
et d’optimiser les coûts. L'usine d'incinération de Chambéry est désormais gérée par ce
syndicat. La mutualisation de cette installation permet ainsi de pérenniser les apports en
déchets à l'usine et de réduire ainsi les coûts d'incinération pour les collectivités membres du
syndicat. Le syndicat a aussi pour rôle de préparer l’avenir des filières de recyclage en assurant
la gestion du tri des déchets d’emballages ménagers.
18 janvier 2010
Emménagement dans les nouveaux locaux du SIRTOMM à Saint Julien-
Montdenis
Février 2010
Mise en place d’un nouveau système de facturation des dépôts des déchets des
professionnels en déchèterie : achat préalable de tickets
Mars 2010
Travaux d’évacuation et de prétraitement des eaux pluviales sur le site des
locaux du SIRTOMM
Travaux d’aménagement de « l’entrée-sortie » des poids lourds sur le site des
locaux du SIRTOMM
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Avril 2010
Réalisation d’un projet d’esquisse pour la construction d’une nouvelle déchèterie sur la
commune de Saint-Michel-de-Maurienne (cabinet SNA-PRIM)
Mai 2010
Test de compactage des déchets dans les bennes de déchèterie
LOCATION D’UN SYSTÈME « PACKMAT »
Été 2010
Embauche d’une nouvelle ambassadrice de tri suite au départ d’une des deux en poste
Démarrage d’un projet d’esquisse pour la construction d’une déchèterie sur les
communes de St-Jean-de-Maurienne/Hermillon (cabinet SAFEGE)
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Septembre 2010
Organisation, pour les élus du Comité Syndical, d’une visite de l’Unité de Valorisation
Énergétique de Savoie Déchets
Démarrage des travaux de construction de la déchèterie de Saint-Jean-d’Arves
Embauche d’une chargée de mission en charge d’études internes (règlement de
déchèterie, de collecte, dossier hygiène et sécurité…)
Octobre 2010
Embauche de deux rippeurs en Contrat d’Accompagnement à l’Emploi (6 mois)
Déroulement d’une première campagne de lavage automatisé des Conteneurs Semi-
Enterrés (CSE) (120 unités lavées)
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 11
Novembre-décembre 2010
Acquisition d’une remorque pour le transport des bennes
de déchèterie jusqu’aux centres de valorisation et
traitement
Acquisition d’un 4ème
véhicule de type Evolupac (châssis
32T, grue hydraulique et bennes à ordures ménagères)
pour la collecte des CSE
Acquisition d’armoires à Déchets Ménagers Spéciaux pour
le stockage conforme des Déchets Dangereux dans les
déchèteries
Acquisition de 6 bennes de déchèterie
Toute l’année 2010
Développement des implantations des CSE :
Saint-Jean-de-Maurienne : 10 CSE au printemps, quartier des
Chaudannes. Mise en route immédiate.
Saint-André : 15 CSE en mai. Mise en route immédiate.
Le Bourget : 10 CSE en août. Mise en route fin août.
Villargondran : 32 CSE en juillet/août. Mise en route 1er
septembre.
Valloire : 55 CSE à l’automne. Mise en route début décembre.
Haute-Maurienne : Mise en service au 1er
juin 2011.
Bonneval : 7 livrés.
Bessans : 24 livrés.
Lanslevillard : 46 livrés.
Lanslebourg : 48 livrés.
Termignon : 22 livrés.
Sollières-Sardières : 15 livrés.
Bramans : 9 livrés.
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FICHE D’IDENTITÉ DU SERVICE PUBLIC DE COLLECTE,
TRAITEMENT ET VALORISATION DES DÉCHETS MÉNAGERS
Structure SIRTOM de Maurienne
Syndicat Intercommunal de Ramassage et de Traitement
des Ordures Ménagères de Maurienne.
Coordonnées
Adresse : 82 Avenue de la Riondaz Saint Julien-
Montdenis
Tél : 04/79/59/92/28
Fax : 04/79/83/26/48
Mail : [email protected]
Web : http://www.sirtom-maurienne.com/
Compétence et
missions
1. Traitement par incinération des déchets ménagers et
assimilés.
2. Mise en décharge des déchets ultimes.
3. Tri et traitement des déchets recyclables issus des
collectes sélectives.
4. Opérations de stockage et de transport vers les
centres de traitement des déchets ménagers et
assimilés.
5. Opérations de stockage et de transport vers les
centres de traitement des déchets recyclables issus
des collectes sélectives.
6. Maîtrise d’ouvrage et exploitation des centres de
transfert.
7. Collecte des déchets ménagers et assimilés.
8. Collecte des déchets recyclables issus des collectes
sélectives.
9. Maîtrise d’ouvrage et exploitation, comprenant la
collecte, le stockage, le transport et le traitement des
déchets issus des déchèteries, ainsi que le
gardiennage.
10. Maîtrise d’ouvrage et exploitation, comprenant la
collecte, le stockage, le transport et le traitement des
déchets issus des installations de stockage des déchets
inertes (ISDI), ainsi que le gardiennage.
Au 31 Décembre 2008, le SIRTOMM exerce donc la
totalité de la compétence « collecte et traitement des déchets
ménagers et assimilés » pour le compte des 62 communes
membres du syndicat.
Un déchet, c’est
quoi ?
Selon l’article L.541-1 du Code de l’environnement, est
considéré comme un déchet « tout résidu d’un processus de
production, de transformation ou d’utilisation, toute
substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien
meuble abandonné ou que son détenteur destine à
l’abandon ».
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 13
Mode de gestion du
service public
La collecte des déchets ménagers et emballages / papiers est
assurée en régie directe.
Deux prestataires privés assurent les collectes des déchets
ménagers en bas de vallée et sur le territoire de la Haute
Maurienne.
La collecte du verre est assurée par 2 prestataires privés.
La gestion des déchèteries et le transport des bennes se font
principalement en régie directe.
Les prestations de traitement et de valorisation sont confiées
en exploitation à des prestataires privés et à Savoie Déchets
(Incinération des OM et tri des déchets d’emballages).
Territoire 62 communes ont délégué la compétence collecte et
traitement au SIRTOMM.
Usagers du service
Les ménages qui habitent sur le territoire des communes
membres du syndicat (45 266 habitants en 2010, 64 238 en
population DGF)
Les professionnels (artisans, commerçants, activités
tertiaires), dans la limite de définition des déchets assimilés
et des volumes acceptés à ce titre.
Bureau
Président
Christian SIMON
Vice-Présidents
Jean Yves TOESCA : canton de la Chambre - Suppléant du Président
Louis AVANZI : canton de St Jean de Maurienne - chargé de la communication
José RICO-PEREZ : canton d’Aiguebelle - chargé des
relations avec Savoie Déchets – Démissionnaire en
septembre 2010
Christian JOËT : canton de St Michel de Maurienne - chargé de la collecte en bacs roulants
Apollon MESTRALLET : canton de Lanslebourg -
chargé de l’action sociale
François CHEMIN : canton de Modane - chargé des ISDI (installation de stockage des déchets inertes) en
Maurienne
José VARESANO : représentant la commune de St
Julien Montdenis - chargé des nouveaux locaux et des déchèteries
Bernard BALMAIN : chargé des conteneurs semi-
enterrés en Maurienne.
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LOCALISATION DES SITES DU SIRTOMM
62 communes adhérentes
45 266 habitants permanents en 2010
64 238 habitants en population DGF (= prise en compte de l’activité touristique)
Les équipements
propriété du
SIRTOMM
Adresse Horaires
d’ouverture
Fonction
Locaux techniques et
administratifs
82 Avenue de la
Riondaz
73 870 Saint Julien
Montdenis
(depuis le 18/01/2010)
Lundi à Vendredi :
8h00-12h00 /
13h30-17h15
Accueil, équipe encadrante
Locaux sociaux pour les
agents de collecte
Garage et atelier de
maintenance des véhicules
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Localisation des déchèteries Horaires d’ouverture Gardiennage Fonction
Lieu-dit « la Folesse »
73 220 BONVILLARET
Mardi-Mercredi-Samedi : 14h00-17h00
Vendredi : 9h00-12h00 Agent SIRTOMM
Accueil des usagers,
Séparation et orientation
des déchets vers les unités
de valorisation, de
traitement ou
d’enfouissement
correspondantes.
Lieu-dit « la Fassire »
73 220 SAINT LEGER
Jeudi : 14h00-17h00
Samedi : 9h00-12h00 Agent SIRTOMM
Lieu-dit “les Iles”
73 130 SAINT ETIENNE DE CUINES
Du 01/12 au 01/03 :
Lundi-Mercredi : 14h00-17h00
Samedi : 13h00-16h00
Du 02/03 au 30/11 :
Lundi-Mercredi : 15h00-18h00
Samedi : 13h00-16h00
Agent SIRTOMM
Lieu-dit « Bois feuillet »
73 300 JARRIER Accès libre, ouvert en permanence Gérée par la Commune
Lieu-dit « sur la Croix »
73 130 SAINT COLOMBAN DES VILLARDS Accès libre, ouvert en permanence Gérée par la Commune
Au plan des Chaumes
73 300 FONTCOUVERTE
De Novembre à Février :
Lundi-Mercredi-Vendredi : 14h00-17h00
Samedi : 8h30-11h30
De Mars à Octobre :
Lundi-Mercredi-Vendredi : 14h30-18h00
Samedi : 8h30-11h30
Agent SIRTOMM
Lieu-dit « Les Savoies »
73 530 SAINT JEAN D’ARVES
D’Avril à Juin et de mi-Septembre à mi-Décembre :
Vendredi 14h00-17h00
De Juillet à mi-Septembre :
Mardi-Vendredi : 14h00-17h00
Gérée par la Commune
Lieu-dit « le Merderel »
73 300 ALBIEZ-MONTROND Accès libre, ouvert en permanence Gérée par la Commune
Lieu-dit “l’Arméra”
73 450 VALMEINIER Vendredi : 7h00-12h00 Gérée par la Commune
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Rue de la Bonne Eau
73 450 VALLOIRE
Lundi-vendredi : 13h30-17h30
Samedi : 9h00-12h00 / 13h30-17h30 Gérée par la commune
Lieu-dit « l’Ile »
73 500 MODANE
Du 02/11 au 31/03 :
Lundi-Mardi-Vendredi-Samedi : 7h45-12h00 / 14h00-
16h30
Mercredi : 7h45-12h00
Du 01/04 au 31/10 :
Lundi-Mardi-Mercredi-Vendredi : 7h45-12h00 / 14h00-
17h30
Samedi : 7h45-12h00 / 14h00-16h30
Agent SIRTOMM
Route N6 Entrée Village
73 480 LANSLEBOURG
De Mai à fin Novembre :
Mardi-Mercredi-Jeudi-Vendredi : 13h30-17h00
Samedi : 9h00-12h00 / 13h30-17h00
De Décembre à fin Avril :
Mardi-Mercredi-Vendredi : 13h30-17h00
Samedi : 9h00-12h00 / 13h30-17h00
Agent SIRTOMM
Lieu-dit « Les Sorderettes »
73 140 SAINT MICHEL DE MAURIENNE
Semaine : 8h30-12h00 / 14h00-17h00
Samedi : 8h30-12h00 Agent SIRTOMM
Lieu-dit « Les Fontagneux »
73 870 SAINT JULIEN MONTDENIS Lundi à Samedi : 8h00-12h00 / 14h00-17h30 Agent SIRTOMM
Lieu-dit « Le Bugeon »
73 130 LA CHAMBRE
Lundi-Mardi-Mercredi-Jeudi-Samedi : 9h00-12h00
Vendredi : 15h00-18h00 Agent SIRTOMM
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 17
Équipements Localisation Horaires d’ouverture Gardiennage Fonction
Quai de transfert
Lieu-dit « Les Fontagneux »
73 870 SAINT JULIEN
MONTDENIS
Lund-Mardi-Jeudi-
Vendredi :
7h00-12h00 / 13h30-16h00
Mercredi : 7h00-12h00
Agent SIRTOMM Plate-forme de transit des déchets
collectés quotidiennement pour
organiser des transports optimisés vers
les centres de valorisation (Chambéry) :
-usine d’incinération
-centre de tri
Quai de transfert
Lieu-dit « l’Ile »
73 500 MODANE
Lundi au Vendredi :
8h00-12h00 Agent SIRTOMM
Installation de Stockage des Déchets Inertes (ISDI) Lieu-dit « la Folesse »
73 220 BONVILLARET
Mardi-Mercredi-
Samedi : 14h00-17h00
Vendredi : 9h00-12h00
Agent SIRTOMM Stockage des déchets inertes
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 18
LES INDICATEURS TECHNIQUES
1. LA COLLECTE DES DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS
A. LA COLLECTE DES ORDURES MÉNAGÈRES
Depuis le 1
er
janvier 2007, le SIRTOMM assure la collecte de toute la Maurienne.
Annexe 1 : liste des communes, nombres d’habitants et fréquence de collecte.
1. MÉTHODES DE COLLECTE DES ORDURES MÉNAGÈRES
Porte-à-porte
Le point d’enlèvement des déchets par ce type de collecte est situé à proximité du domicile de
l’usager ou du lieu de production. Chaque habitation devient un point de collecte.
Ce type de collecte est minoritaire sur le territoire et en voie de disparition, le ramassage en sacs
individuels ne correspondant plus aux normes d’hygiène et sécurité. En 2010, seules 2 communes
(Saint-Avre et Pontamafrey) et quelques points de communes (Bessans, Lanslebourg, Lanslevillard,
Termignon et Saint-Michel-de-Maurienne) sont collectés de cette façon. Ce type de collecte a cessé
en décembre 2009 sur la commune d’Hermillon, la collecte s’effectue désormais par points de
regroupement. Depuis septembre 2010, la commune de Villargondran est équipée en Conteneurs
Semi-Enterrés (CSE), ce qui a permis l’arrêt de la collecte des sacs en porte-à-porte. Ce changement
important pour les usagers fut un réel succès.
Point de regroupement
Ce procédé est le système le plus développé au SIRTOMM. Il s’agit de regrouper et d’équiper un
point de collecte en bacs roulants pour plusieurs habitations. Les bacs de collecte sont gris à
couvercle vert ou marron et de capacité allant de 330 litres à 750 litres (ex : Saint-Jean-de-
Maurienne, Aiguebelle, Modane…).
D’autre part, le SIRTOMM développe l’implantation des conteneurs semi-enterrés (CSE) d’une
capacité de 5m3
. Leur volume de stockage étant plus important que celui des bacs roulants, la zone
d’habitation visée par ce regroupement est plus large et par conséquent ces points sont moins
nombreux pour optimiser la collecte.
En effet, depuis 2004, le SIRTOMM a entrepris une opération visant à équiper les stations
touristiques en CSE (ex : La Toussuire, le Corbier…). L’objectif est de portée économique,
esthétique et environnementale.
Le développement de ces équipements permet de réduire les fréquences de collecte donc amoindrit
les coûts des transports et aura un impact positif à long terme sur l’environnement.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 19
La station de Saint-François-Longchamp atteste de l’efficacité de ce plan de modernisation. Après
son équipement complet en 2008, les fréquences de collecte d’ordures ménagères ont connu une
nette réduction : 3 passages au lieu de 7 par semaine pour les ordures ménagères résiduelles (en
saison) et seulement 1 passage par semaine pour la collecte sélective.
Point d’apport volontaire (PAV)
Quelques secteurs sont équipés en PAV. Ils concernent principalement des secteurs de production
diffuse de déchets (ex : Saint-Alban-d’Hurtières, Saint-Georges-d’Hurtières, Saint-André).
2. LES ACTEURS
Sur une majorité du territoire, le SIRTOMM assure la collecte en régie directe. Cependant,
l’entreprise SIBUET assure la collecte pour le compte du SIRTOMM sur les communes
suivantes :
Aiguebelle, Randens, La Chapelle, Les-Chavannes-en-Maurienne, Saint-Alban-d’Hurtières, Saint-
Georges-d’Hurtières, Saint-Léger, Saint-Pierre-de-Belleville, Épierre, Argentine, Saint-Rémy-de-
Maurienne, Pontamafrey, Saint-Etienne-de-Cuines, Sainte-Marie-de-Cuines, Aiton, Bonvillaret.
L’entreprise NANTET assure la collecte sur le territoire de la Communauté de Communes de la
Haute Maurienne Vanoise (CCHMV) : Bramans, Sollières-Sardières, Termignon, Lanslebourg,
Lanslevillard, Bessans, Bonneval. Il est prévu que le SIRTOMM reprenne en régie directe ce
territoire au 1er
juin 2011. Pour préparer cette reprise, il a été fait une première tranche d’installation
de CSE, à l’automne, en Haute-Maurienne soit 154 unités installées.
Les communes de Montricher-Albanne, Orelle (en partie), Avrieux, Le Freney et Valloire assurent
elles-mêmes la collecte des déchets pour le compte du SIRTOMM.
Pour Valloire, 55 CSE ont été mis en place en 2010 et mis en route début décembre 2010. La partie
de la commune de Valloire équipée en CSE est collectée maintenant par le SIRTOMM (repris en
régie directe).
Les déchets des artisans et commerçants dans la mesure où ils sont assimilables aux déchets
ménagers et en quantités modérées, sont collectés en même temps que les ordures ménagères. Dans
le cas où les quantités seraient trop importantes, le SIRTOMM peut assurer le service de collecte de
déchets assimilés sous réserve de la signature d’un contrat spécifiant les conditions techniques et
économiques de la prestation.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 20
3. LES TONNAGES
Années 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Tonnages
d’ordures
ménagères
17 710 17 349 17 017 16 792 16 666 16 197
-2,04% -1,9% -1,32% -0,75% -2,82%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 21
4. COMMENTAIRES
Ce sont 16 197 tonnes d’ordures ménagères qui ont été incinérées à Chambéry en 2010 (provenant
de la population permanente et touristique). Ce tonnage correspond à une diminution importante
de 2,82% par rapport à 2009. La réduction de production d’ordures ménagères se confirme donc
d’année en année et depuis 2005 ce tonnage a diminué de 8,55%.
Cette diminution de tonnage peut s’expliquer par une augmentation du geste de tri des usagers,
probablement facilité par l’implantation des CSE.
En 2010, le SIRTOMM a considérablement accéléré le rythme d’implantation des CSE en dotant le
territoire de 300 CSE supplémentaires. Ces CSE regroupent sur un même lieu les trois débouchés
des déchets (ordures ménagères, verre, emballages et papiers recyclables) permettant ainsi aux
usagers de trier plus facilement leurs déchets.
D’autres facteurs peuvent aussi expliquer cette diminution :
- Le développement des actes de prévention, de communication, d’information sur le tri et la
réduction des déchets réalisés par les ambassadrices de tri du SIRTOMM,
- Un développement du compostage domestique,
- Un probable « effet crise » impactant sur la consommation des ménages et la diminution de
la population touristique dans la vallée.
Annexe 2 : répartition des tonnages d’ordures ménagères par commune
15 000
15 500
16 000
16 500
17 000
17 500
18 000
2005 2006 2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages d'ordures ménagères collectées
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 22
B. LES COLLECTES SÉLECTIVES
Pourquoi trier les déchets ?
Le tri est essentiel pour permettre le recyclage des déchets ou leur traitement adapté. Cela participe
également à la maîtrise du coût du service de collecte et de traitement. Les quantités et qualités du tri
influent directement sur les performances des processus et sur l’impact environnemental des
déchets. Des subventions et d’autres incitations sont directement liées à la mise en œuvre du tri.
C’est pour cela que le SIRTOMM met en place des moyens importants pour informer les usagers et
pour communiquer sur le tri des déchets (personnels en contact direct avec les usagers, actions
d’informations dans les communes, sur des stands d’animations…, actions de sensibilisation dans les
écoles…).
1. LES EMBALLAGES EN MÉLANGE ET LES JOURNAUX/MAGAZINES
Généralités
Ce flux permet de collecter les matériaux suivants :
- Papiers,
- Cartons,
- Flaconnages, bouteilles plastiques,
- Petits emballages métalliques.
Cette collecte est assurée par le SIRTOMM pour 60 communes, 2 communes (Valloire et
Montricher) sont en sous-traitance communale.
Cette collecte se réalise majoritairement en points de regroupements. Quasiment la totalité de la
Maurienne est équipée en bacs roulants pour le tri des « emballages et journaux/magazines »,
souvent placés à côté des bacs à ordures ménagères. Ils se distinguent par leur couvercle jaune et
sont pourvus d’une ouverture spécifique empêchant la dépose de sacs fermés.
Annexe 3 : Nombres de bacs roulants par commune
Seules quelques communes, pour des raisons de population peu dense ou d’isolement
géographique, sont équipées de conteneurs aériens de 4 m3
placés à côté des conteneurs à verre aux
points d’apport volontaire.
Les stations de ski et quelques communes sont dotées de CSE. Ce type de conteneurs participe au
développement de la collecte sélective, particulièrement en station. Désormais, la dotation en CSE a
pour principe de disposer d’un CSE pour les emballages et papiers recyclables, à couvercle jaune,
agencé à côté d’un CSE pour les ordures ménagères, à couvercle gris, et d’un CSE pour le verre, à
opercule vert. Cette organisation offre à la population une multiplication des possibilités de tri des
déchets.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 23
+ 2,1%
Annexe 4 : Nombre de conteneurs semi-enterrés et enterrés
Tonnages
Années 2007 2008 2009 2010
Tonnages
emballages +
journaux/magazines
1960 2064 2108 2201
+ 5,3% + 4,4%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 24
Les tonnages de la collecte sélective ont augmenté de 4,4% en 2010 par rapport à 2009. Cette
augmentation peut être expliquée, comme il a déjà été exposé, par la mise en place des CSE qui
facilitent l’offre de tri.
Ces bons chiffres confirment aussi que la sensibilisation et l’information effectuées par le
SIRTOMM sont efficaces. Le geste de tri devient peu à peu un geste courant.
Il faut noter aussi que la population permanente et touristique prouve chaque année sa motivation et
son implication pour un tri de qualité.
2. LE VERRE
Généralités
Le SIRTOMM délègue à deux entreprises privées, VIAL et GUÉRIN, la collecte et le transport du
verre pour un coût résiduel de 11,26 € HT/Tonne (dépense-recette de rachat de la matière).
En 2010, 474 conteneurs réservés aux verres sont répartis sur les 62 communes. Il s’agit soit de
colonnes aériennes de 4m3
ou de CSE de 4m3
.
Conformément à la politique de développement des CSE, ce nombre de conteneurs destinés au
verre va continuer à augmenter (il y avait 450 conteneurs en 2009). Les colonnes aériennes sont
progressivement remplacées par des CSE.
Les entreprises, VIAL et GUÉRIN, interviennent sur commande, elles effectuent les collectes en
moyenne 2 fois par mois pour les secteurs peuplés.
1800
1850
1900
1950
2000
2050
2100
2150
2200
2250
2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages de collecte sélective
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 25
Tonnages
Années 2007 2008 2009 2010
Tonnages du
verre 2330 2450 2610 2634
Commentaires
Après une augmentation importante entre 2007-2008 et 2008-2009, le tonnage du verre subit une
légère augmentation de 0,92%. Cela peut être expliqué par un tri du verre bien effectué et habituel
pour les usagers maintenant.
Le ratio de production de verre en kg/hab. est toujours bien supérieur au ratio national. L’activité
touristique (estivale et hivernale) a forcément un impact sur les bons résultats de cette collecte.
2150
2200
2250
2300
2350
2400
2450
2500
2550
2600
2650
2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages de verre
+ 5,15% + 6,5% + 0,92%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 26
3. LA VALORISATION DES DÉCHETS ISSUS DE LA COLLECTE SÉLECTIVE
Le territoire de la Maurienne est desservi par des collectes de différents flux de déchets. Les déchets
recyclables correspondent à deux types de flux : le verre d’un côté et les emballages,
journaux/magazines de l’autre. Ces matériaux sont soit directement dirigés vers les filières de
recyclage (pour le verre) soit vers un centre de tri où ils seront séparés selon leur nature en différents
produits (pour les emballages, journaux/magazines).
Les tonnages collectés
Produits 2007 2008 2009 2010
Verre 2330 2450 2610 2634
Emballages +
journaux/magazines 1960 2064 2108 2201
Total 4290 4514 4718 4835
Les tonnages de collecte sélective ont augmenté de 12,7% depuis 2007.
Ces augmentations peuvent être expliquées par :
- La mise en place des CSE,
- L’amélioration du tri sélectif par les usagers,
- Un réseau de captage des différents flux plus développé,
- La sensibilisation et information des agents du SIRTOMM efficaces.
+ 5,2% + 4,5% + 2,48%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 27
Les tonnages valorisés
Les tonnages valorisés sont les tonnages réellement adressés aux différents recycleurs. Ils diffèrent
des tonnages collectés dont une partie reste en stock à la fin de l’année.
Produits 2008 2009 2010
Emballages cartons 1198 1169 1209
Briques 28 30 32
Bouteilles+flaconnages
plastiques 160 154 160
Acier+aluminium 66,5 82 81
Journaux/magazines+gros
de magasins 1072 1227 1279
Verre 2544 2610 2634
TOTAL RECYCLE 5068,5 5272 5395
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
se
Evolution des tonnages de collecte sélective
Verre
Emballage+journaux/magazines
Total
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 28
À noter : le flux « carton » comprend, en plus de la collecte sélective, les cartons des commerçants
issus d’une collecte spécifique et les cartons collectés en déchèterie. Les cartons sont tous regroupés
et valorisés dans les mêmes filières.
La valorisation des déchets a augmenté de 2,3% par rapport à 2009.
Performances de la collecte sélective des déchets ménagers
Produits 2007 2008 2009 2010
Ordures
Ménagères 17 017 16 792 16 666 16 197
Produits recyclés 4 431 5 068 5 272 5 395
Total production 21 448 21 860 21 938 21 592
Taux de collecte
sélective 20,6% 23,2% 24% 25%
22% 1%
3%
1%
24%
49%
Répartition des produits recyclables issus des collectes sélectives
emballages cartons
briques
bouteilles+flaconnages plastiques
acier+aluminium
journaux/magazines+gros de magasins
verre
+1,9% +0,36% -1,6%
+2,6% +0,8% +1%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 29
Le taux de collecte sélective (rapport produits recyclés/production totale des déchets) représente la
proportion de déchets recyclés issus du tri sélectif. Ce taux a augmenté de 1% par rapport à 2009 et
de presque 8% par rapport à 2005 (taux de collecte de 2005 = 17,6%).
La production totale de déchets a diminué de 1,6% par rapport à 2009. Cette baisse et
l’augmentation du taux de collecte sélective confirment l’augmentation du tonnage du tri sélectif
chaque année grâce au développement de la capacité du tri et l’implication des usagers.
L’augmentation du tonnage de la collecte sélective ne permet pas d’expliquer, à elle seule, la
diminution du tonnage des ordures ménagères. La prévention sur la réduction des déchets
(compostage…) peut être un facteur déterminant.
Taux de refus de tri
Années 2007 2008 2009 2010
Tonnage des
déchets refusés 252 257 185 275
Total des produits
recyclés issus de la
collecte sélective
1 960 2 064 2 108 2 201
Refus de tri 12,9% 12,45% 8,8% 12,5%
Parmi les déchets triés, certains sont refusés. Ces refus de tri proviennent de la présence de déchets
indésirables dans la collecte sélective (barquettes en plastique, housses, polystyrène, pots en
plastique). Le taux de refus de tri est basé à partir d’une analyse aléatoire effectuée une fois par
semaine sur les bennes reçues au centre de tri.
Le taux de refus de tri de 2009 était anormalement bas par rapport aux autres années en raison de la
rétention des tonnages de refus au centre de tri à partir de juillet 2009.
Ce sont 89T supplémentaires qui ont été produites entre juillet et décembre 2009, ramenant le taux
de tri de 2009 à 13%.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 30
En 2010, le taux de refus de tri est de 12,5%. Cependant, dans le tonnage de refus de tri, il y a les
89T de l’année 2009 et en fin 2010, 69,2 tonnes sont stockées au centre de tri. Donc le réel tonnage
de refus de tri est de 255,2 tonnes et le taux de refus est de 11,6%.
Le taux de refus de tri est donc en baisse, il y a donc une amélioration dans la qualité du tri grâce à
une bonne communication et une bonne implication des usagers. Il faut noter que ce taux est bien
inférieur au taux de refus de tri national (23% de refus de tri en moyenne en 20091
).
Produits Ratios 2007
(kg/habitant/an)
Ratios 2008
(kg/habitant/an)
Ratios 2009
(kg/habitant/an)
Ratios 2010
(kg/habitant/an)
Moyenne
nationale2
Emballages
cartons 5,6 12,5 9,35 7,8 7,7
Briques 0,7 0,7 0,7 0,7 0,56
Bouteilles et
flaconnages
plastiques
3,6 3,8 3,7 3,6 3,88
Acier +
aluminium 1,7 1,6 2 1,8 1,64
Journaux/m
agazines +
gros des
magasins
26,4 25,8 29,5 28,8 23,88
Verre 56 61,1 62,7 59,32 30,93
Total des
déchets
ménagers
recyclés
94 105,5 107,95 102,02 68,59
Les ratios sont très bons par rapport à la moyenne nationale mais il faut les tempérer par la forte
fluctuation saisonnière, très productrice de cartons et de verre (restaurants, collectivités, fête du
nouvel an…).
1
Chiffre d’éco-emballages de 2009 2
Moyenne nationale pour l’année 2008, source = éco-emballages
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 31
4. ANALYSE DES RÉSULTATS
Emballages cartons (+40T = +3,4%)
L’augmentation du tonnage des cartons en 2010 permet de revenir au niveau de 2008 (en 2009,
légère diminution).
La collecte des cartons de commerçants connaît en 2010 une forte augmentation (passage de 388T à
420T). Ceci peut s’expliquer principalement par l’ajout de la collecte hebdomadaire, en hiver, sur
Saint-Sorlin-d’Arves et Saint-Jean-d’Arves. Cette collecte a permis d’alléger les tonnages en
déchèterie et de récupérer des cartons qui partaient autrefois dans le flux des Ordures Ménagères.
Journaux/magazines et gros de magasins (+52T = +4,2%)
L’augmentation du tonnage des journaux, magazines, papiers continue cette année encore. Cela peut
s’expliquer par l’amélioration du tri des papiers au centre de tri, où ont été effectués des travaux sur
des process de tri.
L’amélioration du tri des papiers, journaux…par les usagers peut aussi expliquer cette augmentation.
Le tonnage des autres déchets recyclables ne connait pas de fluctuation particulière.
C. LES COLLECTES SPÉCIFIQUES
1. LA COLLECTE DES CARTONS DES COMMERÇANTS
Généralités
Le SIRTOMM se charge de récupérer les cartons des commerces de Saint-Jean-de-Maurienne.
Cette collecte spécifique s’exécute une fois par semaine durant toute l’année. Pour cela, les
commerçants doivent vider, plier et stocker leurs cartons dans des rolls mis à disposition par la ville
de Saint-Jean-de-Maurienne.
Ce type de collecte a également lieu sur les stations équipées pour le tri sélectif pendant les saisons
d’hiver et d’été (le Corbier, la Norma, Aussois, la Toussuire, Valfréjus, Valmeinier, Saint-Sorlin-
d’Arves, Saint-Jean-d’Arves et en Haute-Maurienne).
Les communes de Saint-Sorlin-d’Arves, Saint-Jean-d’Arves, Albiez-Montrond et Montricher assurent
aussi en régie la collecte de ces cartons. Saint-François-Longchamp a repris cette collecte en régie
communale en Décembre 2009.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 32
Tonnages
Années 2007 2008 2009 2010
Tonnage des
cartons des
commerçants
281 333 388 420
Commentaires
Une nouvelle augmentation de 8,2% est constatée entre 2009 et 2010.
Ces collectes connaissent un réel succès. Ce service se rajoute à celui des déchèteries
en périodes hivernale et estivale pour les commerçants situés en zone touristique.
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages de cartons des commerçants
+ 18,5% + 16,5% + 8,24%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 33
2. LA COLLECTE DES VÊTEMENTS
Généralités
En 2010, on compte 31 conteneurs pour vêtements sur le territoire du SIRTOMM. L’association
Relais les met gracieusement à la disposition des communes, les installe et en assure gratuitement la
collecte hebdomadaire. Les produits issus de ces collectes sont ensuite transportés au dépôt de
Grenoble où ils seront revendus ou recyclés selon leur état.
Tonnages
Années 2006 2008 2009 2010
Tonnage de
vêtements 142 148 143 160
Commentaires
Le tonnage des vêtements a augmenté de presque 12% en 2010.
Par ailleurs, il existe d’autres structures locales qui récupèrent ces vêtements usagés. Il s’agit de :
- La vêtementerie de Saint-Jean-de-Maurienne,
- La vêtementerie de Modane.
130
135
140
145
150
155
160
2006 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages de vêtements
+ 4,2% -3,4% + 11,9%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 34
3. LA COLLECTE DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX (DASRI)
Généralités
Les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) sont les déchets dangereux issus
d’activités de diagnostics, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de
la médecine ; ce sont des matériels et matériaux piquants ou coupants dès leur première utilisation
(scalpels, seringues, stylos injecteurs…). La collecte des DASRI a été intensifiée par le SIRTOMM
en 2006. Elle s’effectue sous forme de service itinérant afin de pouvoir récupérer les déchets des
particuliers suivant des traitements en automédication.
Les particuliers concernés peuvent donc stocker leurs déchets thérapeutiques dans un conteneur
adapté à ce type de composants et les apporter gratuitement tous les trois mois au Médibus®.
Ce véhicule conforme et équipé, est garant de la collecte trimestrielle sur les 6 cantons. Ne disposant
pas du véhicule adéquat pour cette collecte, le SIRTOMM délègue cette opération à la société
VEOLIA. Les DASRI ainsi récupérés dans les normes de sécurité sanitaires, sont ensuite traités par
incinération à Chambéry.
Tonnages
Années 2007 2008 2009 2010
Tonnages des
DASRI 0,44 0,57 0,78 0,76
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages de DASRI
+ 29,5% + 36,8% -2,6%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 35
Commentaires
Une légère diminution est visible en 2010. Néanmoins, ce service est bien utilisé par la population
concernée. La communication par l’intermédiaire des communes et des professionnels de la santé
est indispensable.
Même si les tonnages ne sont pas très élevés, cette collecte spécifique est indispensable pour éviter la
présence de déchets dangereux (seringues…) dans les bacs à ordures.
4. LA COLLECTE DES DÉCHETS VERTS DE SAINT-JEAN-DE-MAURIENNE
Généralités
De fin Mars à fin Novembre, un service est mis en place sur la commune de Saint-Jean-de-
Maurienne afin de récupérer les déchets verts (branchages en fagots, feuilles et pelouses en sacs
ouverts…). Ceux-ci sont collectés sur des points de regroupement où ils sont déposés par les
particuliers et ramassés une fois par semaine.
Tonnages
Années 2007 2008 2009 2010
Tonnages de
déchets verts
collectés
106 136 110 122
0
20
40
60
80
100
120
140
2007 2008 2009 2010
To
nn
ag
es
Evolution des tonnages des déchets verts de St Jean de Maurienne
+ 28,3% -19,1% +10,9%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 36
Commentaires
Une augmentation de 10,9% est visible en 2010 après une baisse en 2009. Cette baisse était liée aux
consignes de collecte pas toujours respectées par les usagers.
L’augmentation des déchets verts de Saint Jean est conforme à celle constatée en déchèterie (voir
§D les déchèteries).
5. LA COLLECTE DES ENCOMBRANTS
Cette collecte ne s’opère que dans certaines communes et ce sont exclusivement les agents des
communes qui réalisent cette collecte. Les encombrants sont recueillis en porte à porte puis déposés
dans une déchèterie du SIRTOMM. Certaines communes sollicitent également 1 à 2 fois par an une
benne auprès du SIRTOMM.
D. LES DÉCHÈTERIES
1. DÉFINITION DE LA DÉCHÈTERIE
Généralités
La collecte en déchèterie par apport volontaire permet le tri des déchets lourds, volumineux ou
spécifiques (déchets toxiques des ménages, D3E, huiles alimentaires, lampes, piles…) lesquels ne
sont pas concernés par les tournées d’ordures ménagères.
Pour une part importante, les déchets déposés, à savoir ferrailles, déchets verts ou bois, sont
valorisés. Les déchèteries permettent également de trier et d’orienter des déchets spécifiques vers
des filières particulières de traitement (piles, solvants, huiles usagées, produits chimiques…). En effet,
mêlés dans le circuit traditionnel de collecte, ces déchets amèneraient des contraintes et des surcoûts
d’exploitation ; de plus, ils présentent des risques pour l’environnement.
Au sens de la loi du 13 Juillet 1992 et conformément au plan départemental, la part marginale que
le SIRTOMM fait enfouir constitue bien des déchets ultimes, c’est-à-dire des déchets qui ne sont
pas susceptibles d’être traités, ni valorisés dans les conditions techniques et économiques du
moment.
Un réseau de 15 déchèteries est en place sur le territoire du SIRTOMM, il est accessible à
l’ensemble des usagers. La surveillance de celles-ci est assurée soit par un employé communal ou
intercommunal du lieu d’implantation (pour 6 d’entre elles), soit directement par un agent du
SIRTOMM (pour 9 d’entre elles).
Le tri des déchets en déchèterie s’effectue via des bennes ou conteneurs disposés autour d’un quai
de déchargement. Les usagers déposent leurs déchets en suivant les recommandations du gardien.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 37
Le SIRTOMM assure en régie le transport des bennes de déchèterie jusqu’aux centres de
valorisation ou de traitement. Il fait appel à des opérateurs privés pour le transport des déchets plus
spécifiques (déchets dangereux, huiles…). La déchèterie accepte les déchets des artisans,
commerçants et entreprises dans une limite de 2m3
par apport et par jour.
Toutes les déchèteries sont soumises à un règlement intérieur daté du 1er
janvier 2004. Celui-ci
prévoit une redevance selon le type de déchets et le cubage après signature d’un protocole d’accord
avec les professionnels.
Depuis le 1er
janvier 2010, le SIRTOMM organise différemment les modalités de paiement des
apports des professionnels dans le cadre d’une « régie de recette ». Ils doivent désormais acheter
préalablement des tickets de dépôt pour pouvoir accéder aux déchèteries. Ce nouveau système ne
modifie pas les conditions économiques des dépôts des professionnels mais permet d’alléger le suivi
administratif de ces opérations et de mieux maîtriser ces dépôts.
Quelques communes demandent ponctuellement au SIRTOMM la mise à disposition de bennes
pour leur population pour la collecte des encombrants : deux bennes (ferrailles et divers) sont
déposées par le SIRTOMM pour une durée d’une semaine et évacuées à la demande.
2. TONNAGES COLLECTÉS EN DÉCHÈTERIE
Années 2008 2009 2010
Tonnages des
déchèteries 8 141 8 266 8 755
Les tonnages ci-dessus intègrent la part des cartons des commerçants (420 tonnes), issus de la
collecte spécifique, dont les apports sont normalement effectués en déchèterie.
Ils incluent aussi les tonnages des batteries, des piles et des huiles de vidange, qui ont été
comptabilisés en déchèterie à partir de 2008.
Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Tonnages des
déchèteries (sans
batteries, piles et
huiles de vidanges)
3400 4300 5250 5500 6100 6472 7624 8107 8231 8732
+ 1,5% +5,9%
+ 1,5% +6,1%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 38
Tonnages
2007
Tonnages
2008
Tonnages
2009
Tonnages
2010
Variation par
rapport à
2009
Cartons 315 T 374 T 392 T 442 T +12.7%
Ferraille 1509 T 1224 T 1307 T 1236 T -5.4%
Encombrants incinérés
par l’UVE 501 T 374 T 290 T 295 T +1.7%
Encombrants incinérés
par SIBUET
(cimenterie)
949 T 1180 T 1148 T 1290 T +12.4%
Encombrants non
incinérables
SIBUET+LAUROT
609 T 831 T 946 T 865 T -8.6%
Bois 822 T 977 T 1020 T 1180 T +15.7%
Déchets verts 2099 T 2130 T 2066 T 2243 T +8.6%
Plâtre 323 T 260 T 124 T 200 T +61.3%
PVC 15 T 8 T 8 T 16 T +100%
Pneus 58 T 46 T 75 T 74 T -1.3%
DMS (Déchets
Dangereux) 45 T 54 T 61 T 54 T -11.5%
Piles 6 T 4 T 5 T 5 T
Huiles de Friture 9 T 5 T 9 T 9 T
Amiante 9 T 6 T 15 T 12 T -20%
D3E (déchets
d’équipements
électriques et
électroniques)
93 T 305 T 381 T 396 T +3.9%
Batteries 6 T 9 T 2 T -77.8%
Huiles de Vidange 24 T 21 T 16 T -23.8%
Total Collecté 7362 T 7808 T 7877 T 8335 T +5.8%
Gravats 1328 T 836 T 2613 T +212.6%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 39
Depuis 10 ans, on observe une augmentation continue des tonnages en déchèterie. Entre 2009 et
2010, l’augmentation est importante, d’environ 6%.
La déchèterie est devenue un équipement incontournable de plus en plus utilisé par la population
pour répondre à leur sensibilisation au tri. Il faut noter que les petites et moyennes entreprises sont
des utilisateurs réguliers des déchèteries.
Commentaires
Dans ce graphe ne figure pas la part des gravats.
La ferraille est en diminution en 2010, - 5,4% par rapport à 2009. Le coût de reprise de la
ferraille est élevé en 2010, les déchèteries sont donc souvent vandalisées pour la récupérer,
ce qui peut expliquer cette diminution.
Répartition des tonnages 2010 en déchèterie (hors gravats)
Cartons
Ferraille
Encombrants incinérés par l’UVE
Encombrants incinérés par SIBUET (cimenterie) Encombrants non incinérables SIBUET+LAUROT Bois
Déchets verts
Plâtre
PVC
Pneus
DMS (Déchets Dangereux)
Piles
Huiles de Friture
Amiante
D3E (déchets d’équipements électriques et électroniques) Batteries
Huiles de Vidange
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 40
Les tonnages des déchets encombrants incinérables ont augmenté, ils sont valorisés
énergétiquement. Les déchets encombrants non incinérables sont en diminution, ce qui est
préférable car ils ne suivent aucune valorisation.
Le plâtre est en forte augmentation. En effet, le tri du plâtre a été généralisé sur la majorité
des déchèteries en 2010, ce qui a permis de capter un plus gros flux.
Les filières D3E sont encore en augmentation cette année. C’est une réussite puisqu’il y a
une valorisation quasi-totale de ces déchets. Néanmoins, certains de ces déchets sont en bon
état de marche, le rappel de l’existence de certains organismes repreneurs de ces déchets
peut être nécessaire (secours catholique, Emmaüs…)
Les déchets verts représentent toujours un tonnage important d’année en année. Ces déchets
sont valorisés grâce au compostage. Le SIRTOMM a vendu 89 composteurs en 2010.
Désormais, il ne vend plus de composteur aux usagers, mais la promotion du compostage
individuel est toujours d’actualité.
Les gravats ont énormément augmenté par rapport à 2009. Cependant, en 2010 les bennes
de gravats ont été comptabilisées précisément, ce qui n’était pas le cas les autres années.
Annexe 5 : déchèteries, communes et nombres d’habitants desservis
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 41
2. LE TRANSPORT DES DÉCHETS JUSQU’AUX CENTRES DE
TRAITEMENT
A. LE TRANSPORT DES DÉCHETS ISSUS DES COLLECTES
Les camions du SIRTOMM effectuant les collectes d’ordures ménagères, de collecte sélective et de
cartons, vident quotidiennement les déchets au niveau de deux quais de transfert appartenant au
SIRTOMM.
Les usines, basées à Saint-Julien-Montdenis et à Modane, permettent le regroupement de ces
déchets par catégories puis le compactage en ce qui concerne les déchets issus de la collecte
sélective. Un système de pesée des déchets permet la gestion des flux entrants et sortants.
Depuis 2009, le SIRTOMM a choisi de transporter par la route ses déchets en sortie de ses quais de
transfert grâce au groupement des entreprises VFE-SOFATRANS. Ce sont des véhicules équipés de
remorques de grand volume (90 m3
) qui assurent quotidiennement les transports entre nos quais de
transfert et Chambéry.
Concernant le verre, les deux prestataires VIAL et GUERIN en charge de la collecte, assurent
également le transport du verre jusqu’à leur centre de regroupement (Loire et Savoie). Ces volumes
regroupés sont ensuite dirigés vers la filière de recyclage. Cette prestation est donc totalement sous-
traitée. Le verre ne transite pas dans nos centres de transfert.
Déchets Opérateur Destination
Ordures Ménagères Transport par route VFE-
SOFATRANS
Usine de Valorisation Énergétique
de Savoie Déchets
Collecte sélective Transport par route VFE-
SOFATRANS
Centre de tri de Valespace
(Chambéry)
Cartons Transport par route VFE-
SOFATRANS
Centre de tri de Valespace
(Chambéry)
Verre Transport par route VIAL /
GUERIN Verriers (Labégude Béziers)
B. LE TRANSPORT DES DÉCHETS ISSUS DES DÉCHÈTERIES
Le SIRTOMM assure en grande partie le transport des bennes « grand volume » de déchèterie
jusqu’aux centres de valorisation et de traitement.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 42
Les exutoires principaux sont deux sites distincts de l’entreprise SIBUET :
Chamoux-sur-Gelon (73), pour les déchets incinérables, les déchets non incinérables, plâtre,
PVC, amiante…
Francin (73), pour les déchets verts et bois.
Pour ce faire, le SIRTOMM dispose de 4 camions de type Ampliroll (à bras hydraulique) et d’une
remorque pour assurer les rotations des bennes. L’organisation générale se résume ainsi :
Toutes les bennes de déchèteries à évacuer sont transportées jusqu’à une zone de
stockage temporaire soit à l’usine de Saint-Julien-Montdenis, soit sur une plateforme
située à proximité de la déchèterie de La Chambre.
Elles sont ensuite transportées par convoi de deux bennes jusqu’à Chamoux-sur-Gelon
ou Francin : un chauffeur assure quotidiennement ces transports mais ce poste est
doublé en « haute saison » de déchèterie (Mai à Septembre).
Concernant les autres catégories de déchets plus spécifiques (vêtements, pneus, DMS…) des
opérateurs privés se chargent des prestations de transport.
Le tableau ci-dessous détaille chaque prestataire ainsi que la destination de chaque déchet.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 43
3. LE TRAITEMENT DES DÉCHETS
A. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES FILIÈRES DE TRAITEMENT ET
DE VALORISATION
Le tableau ci-dessous détaille les lieux et les types de traitement pour chaque déchet produit en
Maurienne.
Il faut signaler que la majorité des déchets sont pris en charge dans des installations pour la
plupart basées en Savoie ou dans des départements limitrophes.
Déchets Opérateur Destination
Ferraille SIRTOMM LAUROT
(Saint Jean de Maurienne)
Bois SIRTOMM SIBUET
(Chamoux-sur-Gelon)
Déchets verts SIRTOMM Plateforme SIBUET
(Francin)
Vêtements ASSOCIATION RELAIS Grenoble
Pneus GRANULATEX Perrignier (74)
Déchets Ménagers Spéciaux VALESPACE Chambéry
Huile de vidange POUGET-VEOLIA
PROPRETE Albens (73)
Huile de friture TRIALP TRIALP
(Chambéry)
Piles EXCOFFIER Groisy (74)
Encombrants non
incinérables SIRTOMM SIBUET ou LAUROT (73)
Plâtre SIRTOMM SIBUET
(Chamoux-sur-Gelon)
D3E SIBUET SIBUET
(Chamoux-sur-Gelon)
Amiante SIRTOMM SIBUET
(Chamoux-sur-Gelon)
PVC SIRTOMM SIBUET
(Chamoux-sur-Gelon)
Gravats SIRTOMM Stockage Maurienne
Encombrants incinérables SIRTOMM SIBUET
(Chamoux-sur-Gelon)
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 44
Déchets Unité de traitement Mode de traitement
Ordures ménagères
UVE Savoie Déchets Incinération avec récupération de
chaleur
Cartons + emballages et
journaux magazines
Centre de tri Valespace (Chambéry) Tri et recyclage / Garantie de reprise –
contrat Eco-emballages
Verre
Usine de Lavilledieu (07) Recyclage
Encombrants non incinérables
CSDND déchets non dangereux LELY
(38) via SIBUET (73) et LAUROT (73) Enfouissement en décharge homologuée
Encombrants incinérables
UVE Savoie Déchets ou broyage
SIBUET (73) cimenterie VICAT (38)
Incinération avec récupération de
chaleur ou broyage des déchets pour
combustible de cimenterie
Vêtements
Relais Grenoble Récupération et recyclage
Bois
SIBUET à Chamoux/Gelon (73) Broyage et recyclage
Déchets verts
Plate forme de compostage SIBUET à
Francin (73) Compostage
Fer
LAUROT à St Jean de Mnne et
PERONNON à Aiguebelle Recyclage
Pneus
SARL Les Bougeries à Perrignier (74)
(Granulatex) Broyage et recyclage
Déchets ménagers toxiques
Valespace à Chambéry puis traitement
TREDI (38)
Traitement physico-chimique ou
incinération / valorisation
Huile de vidange
VEOLIA PROPRETE (73) Valorisation énergétique
Huile de friture
TRIALP (73) Valorisation en bio diésel
Amiante
SIBUET (73) Stockage en décharge homologuée
DASRI
UVE Savoie Déchets Incinération
D3E
SIBUET (73) Démantèlement et valorisation matière
Plâtre
SIBUET (73) Valorisation matière
PVC
SIBUET (73) Valorisation matière
Piles – batteries
EXCOFFIER (74) ou TRIALP (73) Dépollution et valorisation matière
Gravats
SIRTOMM Stockage en installation de stockage de
déchets inertes (ISDI)
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 45
B. DESCRIPTIF DE FILIÈRES PRINCIPALES
1. SAVOIE DÉCHETS
Savoie Déchets est un syndicat mixte opérationnel depuis le 1er
janvier 2010. Le SIRTOMM fait
partie de ce syndicat depuis cette date.
Pourquoi la création de Savoie Déchets ?
Les quatre raisons majeures de cette création sont :
- Se mettre en conformité avec la réglementation notamment sur la compétence
traitement,
- Sécuriser les apports sur les installations existantes et ainsi réduire le coût d’incinération
à la tonne,
- Assurer une filière pérenne pour les différentes collectivités du territoire,
- Assurer un traitement local des déchets dans le respect du principe de proximité.
Le territoire concerné
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 46
Quelles sont les compétences de Savoie Déchets ?
Savoie Déchets gère le traitement des déchets ménagers et assimilés, et le tri et la valorisation
des collectes sélectives. Il peut aussi assurer des prestations de service et répondre à des
consultations liées à sa compétence.
L’organisation institutionnelle
Ce syndicat est composé d’un président et de quatre vice-présidents. Le fonctionnement est
assuré par un Comité Syndical composé de 28 membres appartenant à chacune des 13
collectivités.
L’organisation opérationnelle
Les opérations de fonctionnement sont assurées par :
- une équipe de 50 agents pour la maintenance et l’exploitation de l’Unité de Valorisation
Énergétique et de Traitement des Déchets (UVETD),
- une équipe administrative (directeur, responsable administrative, assistante
administrative, assistante comptable et chargé de mission « tri des collectes sélectives »)
L’unité de valorisation énergétique et de traitement des déchets
Savoie Déchets gère l’UVETD à Chambéry qui brûle les déchets ménagers et assimilés des
collectivités adhérentes en produisant de l’énergie. Pour la première année de gestion,
l’UVETD a fonctionné pratiquement à pleine charge : 108 850 tonnes de déchets incinérés
pour une capacité maximale de 115 000 tonnes. Cela a permis de fournir les besoins annuels
en électricité de 5000 foyers et les besoins annuels en chauffage urbain de 7500 foyers.
Le tri des collectes sélectives
Savoie Déchets est aussi en charge du tri des collectes sélectives des collectivités adhérentes. Ce
tri est effectué dans deux centre de tri : Valespace à Chambéry (dont est client le SIRTOMM)
et Val’Aura à Gilly-sur-Isère. Ces centres traitent les flux de journaux/revues/papiers,
emballages en mélange pour Valespace ou séparés pour Val’Aura. Ces centres ont trié en 2010,
18 897,43 tonnes (15 668,10 tonnes pour Valespace et 3329,35 tonnes pour Val’Aura).
Source : Rapport annuel de Savoie Déchets
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 47
2. LA PLATEFORME DE BROYAGE POUR CIMENTERIE DE L’ENTREPRISE SIBUET
L’entreprise SIBUET a réfléchi à une solution de valorisation énergétique des déchets de type
encombrants et incinérables venant de déchèteries. Elle s’est tournée vers une co-incinération
en cimenteries avec une étape initiale de broyage des déchets entrants.
Le fonctionnement de ce processus
Les déchets apportés (DIB) subissent un premier traitement de broyage, il s’agit d’enlever les
ferrailles et les métaux. Ceux-ci correspondent aux métaux ferreux : ferraille, fonte, etc., et
métaux non ferreux : aluminium, inox, cuivre, zinc, etc. Ces déchets sont valorisés : recyclage
de la ferraille et des métaux dans les secteurs de la sidérurgie, la métallurgie, les fonderies ...
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 48
Les débris ainsi obtenu sont brûlés en cimenterie à plus de 2000 °C (température qui permet
une parfaite destruction de tous les résidus). Ce processus permet de ne produire aucun déchet,
le produit final étant du ciment normalisé.
Quels sont les déchets valorisés ?
Les déchets acceptés correspondent à tous les objets encombrants et objets comprenant :
plastiques, textiles, tissus, chaussures, maroquinerie, mousses, caoutchouc, polystyrène, déchets
à fort pouvoir calorifique (PCI), sommiers, matelas, canapés, fauteuils, pneumatiques hors
Aliapur (sans jante), tapis, rouleaux de films, dérivés de bois, papiers, cartons, armoires, clic-
clac, mobilier de jardin …
Les plâtres et placo plâtres et le PVC rigide que l’on peut retrouver dans les bennes à
encombrants sont triés et dirigés vers une valorisation matière.
Pourquoi ce processus ?
- Une solution pour les déchets : Ayant une valorisation de l’ensemble des déchets banals
entrants en déchèterie allant du compost pour les végétaux à la valorisation matière pour la
ferraille, il était important de trouver des solutions pour ces encombrants et incinérables
qui étaient soit enfouis en CET de type classe 2 soit incinérés avec des contraintes fortes et
sans valorisation énergétique.
- Des économies d’énergies « fossiles » : Au niveau des cimenteries, les déchets sont utilisés
en tant que combustibles de substitution donnant lieu à une véritable politique de
développement durable.
Source : Documents SIBUET
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 49
4. LES ACTIONS DE COMMUNICATION DU SIRTOMM EN
2010
Pour diminuer la quantité de déchets produits, optimiser la collecte sélective et améliorer le
recyclage il est important de sensibiliser les différents publics, des plus jeunes aux plus vieux en
passant par les divers groupes socioculturels. Les employés chargés de cette activité sont appelés
les « ambassadeurs ».
Leurs objectifs sont :
Responsabiliser les citoyens sur la réduction à la source des déchets
Développer le tri sélectif
Améliorer la qualité du tri
Être à l’écoute du public pour adapter le matériel mis à disposition
Diffuser des informations sur le rôle du SIRTOMM.
A. PRÉSENTATION DES AMBASSADRICES DU TRI DU SIRTOMM
En août 2010, le SIRTOMM a procédé au recrutement d’une personne supplémentaire à
partir du 16 août, afin de pallier à l’absence longue durée d’une des 2 ambassadrices présente
habituellement.
Ces ambassadrices ont consacré en moyenne 70% de leur temps de travail à la communication
de proximité sur le tri des emballages ménagers, réparti entre :
- des sensibilisations en porte-à-porte auprès des habitants,
- des animations auprès du public lors d’évènements locaux,
- des rencontres des publics relais, notamment les agents d’accueil des
résidences touristiques,
- des animations en écoles maternelles, primaires et collèges.
Le temps restant a été consacré à la réalisation de supports pour les interventions en milieu
scolaire, à des suivis de qualité et de taux de remplissage des bacs de la collecte sélective sur le
territoire du SIRTOMM ainsi qu’au renouvellement de la signalétique des bacs.
Enfin, les ambassadrices ont également :
- poursuivi les suivis de tournée qui ont lieu régulièrement depuis 2007
- géré le service de facturation en régie de l’accès des professionnels en
déchèterie.
Ces suivis ont une utilité précieuse dans le cadre de la politique de développement des
conteneurs semi-enterrés, afin d’identifier au mieux les lieux de production des ordures ainsi
que les volumes produits.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 50
B. LES ACTIONS AUPRÈS DU GRAND PUBLIC
Le porte-à-porte en 2010 a de nouveau été principalement axé sur l’information des
populations concernées par les changements de collecte. Des conteneurs semi-enterrés ont en
effet été implantés, entraînant des modifications dans les habitudes des usagers.
Cette occasion a permis de sensibiliser à nouveau certains quartiers aux consignes de tri.
Le restant du porte-à-porte a eu lieu consécutivement aux analyses de bacs jaunes effectuées par
les ambassadrices, dès qu’elles constataient une perte de qualité ou un débordement de bacs
consécutifs à une mauvaise utilisation des bacs jaunes.
Les communes concernées par un changement de mode de collecte en 2010 ont été :
Hermillon, Saint André, les villages de Villarodin et du Bourget ainsi qu’une partie de la
commune de Valloire, plus grande station de ski de la vallée.
Lors du porte-à-porte réalisé par les ambassadrices, différents documents sont laissés aux
habitants rencontrés :
- Une fiche mémo reprenant les différents matériaux à apporter au conteneur jaune,
mais rappelant également les consignes de tri du verre. Cette fiche présentait
également les différents interdits du tri, afin d’optimiser la qualité de celui-ci.
- Un sac de pré-collecte du verre ou des emballages (sur demande), reprenant les
informations déjà présentes sur la fiche mémo,
- Pour les volontaires, un autocollant Stop Pub permettant d’afficher son refus de
recevoir des publicités non adressées.
1. BILAN DES RENCONTRES EN PORTE-À-PORTE
Commune Foyers
contactés
Foyers vus
au premier
passage
Foyers vus au
deuxième
passage
Nombre
total de
foyers vus
Pourcentage de
foyers vus par
rapport au total
contacté
Hermillon 199 114 0 114 57%
Saint André 258 152 29 181 70%
Villargondran 409 226 0 226 55%
Villarodin-Bourget 122 57 0 57 47%
Valloire 500 150 0 150 30%
La Chambre 47 17 3 20 43%
TOTAL au 31/12/2010 1535 716 32 748 49%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 51
2. PRÉSENCE DU SIRTOMM SUR DES ANIMATIONS LOCALES
Sur la période concernée, le SIRTOMM est intervenu sur différents évènements locaux :
- Participation à la Foire aux Plants à Saint Michel de Maurienne (16 mai 2010)
Cette manifestation, orientée sur le jardinage et le compostage, n’empêche pas le SIRTOMM
de sensibiliser les visiteurs intéressés à d’autres bonnes pratiques, comme le tri. Le stand du
SIRTOMM présente ainsi des animations relatives au tri sélectif, avec la présence du bac jaune
emblématique, la distribution de sacs de pré-collecte et la mise à disposition de consignes du
tri !
- Participation à la « Fête du jeu » à Aiguebelle (29 mai 2010)
Pour la 2ème
édition de cette manifestation, le SIRTOMM a de nouveau participé en mettant à
disposition sur son stand divers jeux autour du recyclage (jeu de l’oie, quizz, jeux tactiles) afin
de familiariser les plus jeunes avec la thématique du tri et du recyclage des emballages.
- Participation au Festi’Bio d’Orelle (11 juillet 2010)
Tenue d’un stand autour du recyclage, avec jeux pour les plus jeunes et bien sûr l’ensemble des
outils nécessaires à la sensibilisation des estivants et des habitants à la nécessité de trier ses
déchets.
- Participation à une journée de sensibilisation au tri à Modane (04 septembre 2010)
Réalisée en coordination avec les services techniques et les élus de la commune de Modane,
cette journée de sensibilisation a connu un très vif succès auprès de la population, venue en
nombre au cours de ce samedi (plus de 200 visiteurs).
3. LES ACTIONS AUPRÈS DU PUBLIC SCOLAIRE
Interventions en collèges
Après un cycle d’animations et de visites réalisé avec le collège de St Michel de Maurienne en
2009, les ambassadrices du SIRTOMM ont sensibilisé 2 autres classes de 6ème
, celle du Collège
privé St Joseph (St Jean de Mnne) et celle du Collège Vanoise (Modane). Chacun de ces cycles
s’est achevé par une visite des élèves au centre de tri Valespace à Chambéry.
Interventions en écoles primaires
Le SIRTOMM a continué de proposer son offre d’animations relatives à la gestion des déchets,
sous différentes formes.
Différents modules ont été proposés, au choix, aux écoles. Afin de coller au mieux aux attentes
des professeurs, une part du temps des ambassadrices est consacrée à la mise à jour et à
l’évolution de ces animations.
Animation tri : durant ce module, les enfants apprennent quels sont les emballages recyclables,
leur seconde vie, les faux-amis … En fin d’intervention, à eux de jouer ! Ils peuvent ainsi trier le
contenu d’un sac, comme de vrais agents valoristes ! Cette animation connaît une déclinaison
en maternelles avec la réalisation d’un train du tri.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 52
Animation papier : après avoir appris l’histoire du papier et quelques données « clés »
concernant ce dernier, les enfants peuvent fabriquer eux-mêmes leur propre papier recyclé, à
partir de vieux journaux qu’ils ont fait préalablement mariner.
Animation verre : cette animation est destinée aux plus grandes classes compte tenu de la
partie orale plus importante. Il s’agit d’une explication du cycle du verre, de son histoire, qui
s’achève par un petit jeu de mémorisation du cycle en image.
Animation éco citoyenneté : Lors de cette animation, les enfants prennent du recul sur leur
comportement, notamment à la maison ou durant les courses. Les différentes explications
relatives aux suremballages et autres thèmes liés, les amènent à réfléchir sur leurs actes, mis en
pratique à l’aide d’un petit supermarché où les pièges sont à éviter et les bons choix à faire.
Bilan 2010 des interventions SIRTOMM en écoles
Classes Enfants Tri Papier Verre
Eco
citoyen Compostage Écoles (P-primaires, M-
maternelles)
Modane (M) 5 121 5 2 - - 1
Le Châtel (M) 1 19 1 1 - - -
Épierre (P) 2 43 2 - - - -
St Jean de Mnne-St Joseph (P) 1 21 1 - - - -
Hermillon (M) 1 20 1 1 - - 1
Hermillon (P) 1 27 1 1 - 1 1
St Jean de Mnne-St Joseph (M) 1 20 1 - - - -
St Jean de Mnne- Clapeys (P) 5 151 4 1 1 1 -
Pontamafrey (P) 2 41 - 2 - 2 -
Fontcouverte (Mixte) 1 15 1 - - 1 -
Aiton (M) 1 27 1 - - - 1
Aiton (P) 1 20 1 - - - 1
Avrieux (M) 1 23 1 - - - -
Avrieux (P) 1 21 1 - - - 1
Villarodin-Bourget (P) 1 18 1 - - - 1
Villarodin-Bourget (M) 1 15 1 - - - -
Modane (P) 7 170 3 2 - 2 -
Fourneaux (M) 1 32 1 - - - -
Randens (M) 1 21 1 1 - - -
St Rémy de Mnne (M) 1 13 1 - - - -
St Julien Montdenis (P) 4 106 - - - - 4
Valloire (P) 3 72 - - - - 3
St Etienne de Cuines 2 36 - - - - 2
St Martin d’Arc (P) 1 20 - - - - 1
Autres établissements
Collège Vanoise - Modane 2 40 2 - - - -
Collège St Joseph- St Jean Mnne 4 96 2 - - 4 -
Colonie CIS Lanslebourg 2 51 2 - - 1 -
TOTAL 54 1 259 35 11 1 12 17
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 53
2010 est très probablement une année record en terme d’animations scolaires pour le
SIRTOMM, avec 54 classes ou groupes d’enfants rencontrés, représentant 1260 jeunes trieurs
et éco-citoyens ! Au total, le SIRTOMM aura mené 76 animations, dont plus de la moitié
consacrée au recyclage des emballages et papiers.
On peut noter également une émergence de la demande en interventions sur l’écocitoyenneté
qui, au-delà du tri, implique d’autres notions environnementales.
Visites de sites et interventions sur d’autres publics
Certains cycles d’animations se sont soldés par une visite du centre de tri Valespace.
En 2010, le SIRTOMM à donc permis à 9 classes de primaire et de collège, représentant 146
enfants et une quinzaine d’accompagnateurs, de découvrir l’aboutissement de leur geste de tri.
Au-delà de ce jeune public, le SIRTOMM est également intervenu auprès d’adultes. On
dénombre ainsi :
- 1 visite organisée pour le personnel saisonnier de la station des Karellis, suite à la
relance de la démarche de tri dans cette station (16 personnes)
- 1 sensibilisation au tri auprès d’un public étranger en demande d’asile au CADA
(Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) de St Michel de Maurienne (20
personnes)
- 1 visite des différents sites de traitement des déchets pour des adultes en formation
Corefor (8 personnes)
- 1 sensibilisation au tri auprès d’un personnel handicapé léger en CAT (10
personnes).
4. ACTIONS AUPRÈS DES PUBLICS-RELAIS
C’est désormais une habitude, chaque année, au SIRTOMM, apporte son lot d’évolutions dans
les modes de collecte, entraînant un besoin d’information de la population, mais aussi auprès
d’acteurs économiques et de publics-relais.
Ce besoin est d’autant plus important dans une région touristique comme la Maurienne, où
seuls ces relais peuvent toucher un public très « mobile ».
La mise en service de CSE sur la station de Valloire à de nouveau donné l’occasion aux
ambassadrices d’aller à la rencontre de ces relais.
Elles ont donc rencontré les différents acteurs jouant un rôle dans le bon fonctionnement des
conteneurs et la transmission de l’info :
Offices de tourisme,
Syndics et gestionnaires de locations,
Gardiens d’immeubles et personnel des résidences.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 54
Des documents ont été distribués tels que des « fiches mémo » dans les appartements, des
affiches dans les halls d’immeubles …
Le développement des conteneurs semi-enterrés en station ayant permis la création de collectes
de cartons des commerçants et restaurateurs, les ambassadrices ont également effectué une
sensibilisation des professionnels à ce sujet.
Les ambassadeurs sont donc allés à la rencontre de ceux-ci pour les informer des consignes de
propreté pour favoriser la collecte et le recyclage, avec également un rappel sur le tri des
emballages qu’ils peuvent générer (briques, verre, bouteilles plastiques, canettes, boîtes de
conserves …)
5. ACTIONS NON LIÉES À LA COMMUNICATION ORALE DE PROXIMITÉ
Les ambassadrices ont effectué de nombreux suivis de tournées, afin de réaliser la cartographie
des circuits et des moyens de collecte mis en œuvre et la rentrée en données informatiques. Ces
suivis permettent également de dimensionner au mieux les futurs équipements en Conteneurs
Semi-Enterrés.
Par ailleurs, elles se sont également consacrées au contrôle de la qualité des bacs jaunes et plus
généralement au suivi des taux de remplissage sur certains circuits, afin d’étudier les
réaménagements à effectuer pour supprimer les débordements. Elles ont également procédé à
la remise à jour de la signalétique des bacs, et à l’amélioration de celle-ci en tentant des
expériences d’affichage sur les refus et les encombrants, afin de voir la compréhension des
usagers sur ces thématiques parfois trop complexes.
Ces actions ont parfois donné suite à une nouvelle sensibilisation en porte-à-porte des habitants
d’un quartier où une pollution du tri était constatée (cf. porte-à-porte).
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 55
5. SYNTHÈSE DES ACTIVITÉS DU SIRTOMM
A. BILAN DES TONNAGES 2010
Déchets Tonnages collectés
Ordures ménagères 16 197
Emballages recyclables, journaux/magazines 2 201
Verre 2 634
Déchèterie (hors gravats) 8 335
Gravats (estimation) 2613
Divers
- Déchets d’entreprises
- Textile+DASRI+cartons commerçants
183
581
Total 32 744
Ordures ménagères 50%
Emballages recyclables,
journaux/magazines 7%
Verre 8%
Déchèterie (hors gravats)
25%
Gravats 8%
Divers 2%
Bilan des tonnages 2010
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 56
B. SCHÉMA DE GESTION GLOBALE DES DÉCHETS MÉNAGERS ET
ASSIMILÉS DU SIRTOMM
Incinération/ valorisation Energétique
18 320 tonnes
16 197 tonnes
Ordures ménagères
0,76 tonnes
DASRI
1585 t d'encombrants
incinérables+25t d'huiles+54 t
DMS
183 tonnes
Déchets des entreprises
275 tonnes
Refus de tri
Centre de tri
3 063 tonnes
2 201 tonnes
Collectes Sélective
420 tonnes
Cartons des commerçants
442 tonnes
Cartons déchèteries
Compostage / Recyclage
2 243 tonnes
2 243 tonnes
Déchets Verts dont 122 t de St Jean de Mnne
Centre de stockage
3 490 tonnes
877 tonnes
Déchets non incinérables +
Amiante
2 613 tonnes
Gravats
Récupérateurs / Recyclage
8 691 tonnes
2 634 tonnes
Verres
160 tonnes
Vêtements
3 109 tonnes
Ferrailles, bois...
2 788 tonnes
(3 063-275)
Collectes d'ordures ménagères (inclus
entreprises)
16 380 tonnes
Collectes sélectives (verre+tri)
4 835 tonnes
Collectes spécifiques (DASRI
+ Textiles + Déchets verts de St Jean + cartons des
commerçants)
582 tonnes
Déchèteries
8 335 tonnes
Gravats
2613 tonnes
Centre de tri
3 063 tonnes
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 57
C. BILAN GLOBAL DE TRAITEMENT DES DÉCHETS DU SIRTOMM
Production totale
32 744 tonnes
Enfouissement
3 490 tonnes
10,7%
Valorisation matière
10 934 tonnes
33,4%
Valorisation énergétique
18 320 tonnes
55,9%
Enfouissement 11%
Valorisation matière
33%
Valorisation énergétique
56%
Bilan global de traitement des déchets
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 58
LES INDICATEURS FINANCIERS
1. LA COLLECTE DES ORDURES MÉNAGÈRES
Années 2008 2009 2010 Variation
Coût total de la
collecte des
ordures
ménagères
1 626 467€ 1 561 632€ 1 545 316€ -1,05%
Une légère diminution du coût de collecte est encore visible cette année, liée au développement
des CSE et donc à la diminution des fréquences de collecte.
Le coût de collecte a bien diminué pour la Communauté de Communes Cœur de Maurienne
(environ 5%). Cette baisse peut s’expliquer par :
- La diminution de la fréquence de collecte des OM en bacs roulants sur la commune
de Saint-Jean-de-Maurienne (passage de 5 à 4 fois par semaine (avril 2010)).
- La mise en route de la collecte en CSE sur la commune de Villargondran.
La diminution du coût de collecte la plus significative est celle du SIVOM de St François
Longchamp. Le coût de collecte a, en effet, diminué de 32%. Cette baisse est liée à
l’optimisation des tournées en CSE après une première année d’exploitation et à la suppression
de la collecte des cartons en Benne à Ordures Ménagères (BOM) en saison (remplacée par la
mise à disposition d’une benne de déchèterie).
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 59
Détail des coûts par collectivités :
Collectivités Coût
CC Cœur de Maurienne 295 822 €
CC de l’Arvan 230 568 €
CC Vallée du Glandon 30 184 €
CC Maurienne Galibier 410 092 €
CC Haute Maurienne Vanoise 191 699 €
SICM 125 123 €
CC Porte de Maurienne 94 459 €
Montricher 11 550 €
SIVOM St François 28 898 €
St Martin la Chambre 9 254 €
Notre Dame du Cruet 2 997 €
La Chambre 23 646 €
St Rémy de Maurienne 23 399 €
St Etienne de Cuines 24 700 €
Épierre 13 108 €
St Avre 12 383 €
Les Chavannes 3 573 €
Pontamafrey 5 945 €
La Chapelle 5 236 €
Montaimont 2 680 €
TOTAL 1 545 316 €
2. LES COLLECTES SÉLECTIVES
Années 2008 2009 2010 Variation
Coût de collecte
résiduel (dépenses-
recettes)
354 183 € 448 416 € 376 186 € -16,11%
Ce poste comprend :
les coûts liés aux collectes sélectives :
- le coût de la collecte sélective (bacs jaunes),
- le coût de la collecte du verre (prestataire privé),
- le coût de la collecte des Déchets d’Activité de Soin à Risques Infectieux,
- le coût de transfert et transport des déchets recyclables jusqu’au centre de tri ,
- le coût de tri des déchets recyclables,
- les coûts liés à la communication.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 60
Les recettes :
- L’ensemble des recettes des matériaux triés,
- La recette liée au soutien de l’éco-organisme Eco Emballages.
Il faut noter que le coût de collecte résiduelle est mutualisé pour être ramené à l’habitant, soit
un coût 2010 de 8,30 € par habitant permanent.
2008 2009 2010
Soutien "Valorisation Matière" 317 300 € 309 400 € 332 200 €
Soutien "Valorisation énergétique" 13 600 € 68 400 € 65 000 €
Recettes matériaux (tt mat. compris) 275 700 € 199 149 € 360 000 €
TOTAL 606 600 € 576 900 € 757 200 €
Le soutien d’Eco Emballages concerne deux parties détaillées dans le tableau ci-dessus :
- Le soutien à la valorisation matière concerne le recyclage des matériaux. Il a
augmenté de 7,4% en 2010 par rapport à 2009. 2009 fut une année de crise, les
matériaux ont été moins valorisés que les années précédentes. En 2010, la demande
en matériaux repart, le soutien d’Eco Emballages suit.
- Le soutien à la valorisation énergétique concerne le fonctionnement de l’Unité de
Valorisation Énergétique (UVE) de Chambéry. Pour 2010, le soutien à prendre en
compte est celui de 2009 (soit 68 400 €). Le chiffre indiqué pour l’année 2010
(65 000 €) correspond à la subvention touchée par le SIRTOMM en 2011.
Le soutien d’Eco Emballages pour la valorisation énergétique a fortement augmenté
en 2009 par rapport à 2008 car, en 2009, l’UVE fonctionnait en plein régime
(contrairement à 2008). Les seuils énergétiques justifiant le versement des soutiens
sont atteints et on retrouve des montants de soutien corrects.
Le rachat des matériaux a augmenté de près de 81% en 2010 par rapport à 2009. Il y a plus de
tonnes de matériaux vendus et à meilleur prix.
Les recettes engendrées par matériaux sont détaillées dans le tableau suivant.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 61
2006 2007 2008 2009 2010
Verres 76 582 € 74 768 € 82 316 € 85 778 € 93 200 €
Flacons
plastiques 21 767 € 29 089 € 34 987 € 14 299 € 32 700 €
Emballages
cartonnés 18 143 € 52 459 € 64 498 € 33 867 € 113 500 €
Acier 3 621 € 7 864 € 12 474 € 7 733 € 11 800 €
Aluminium 1 555 € 1 486 € 1 628 € 1 022 € 2 300 €
Journaux,
Revues,
Magazines
51 433 € 79 460 € 79 797 € 56 450 € 106 500 €
Total 173 101 € 245 126 € 275 700 € 199 149 € 360 000 €
Cette année, le coût de la collecte sélective a subi une diminution de plus de 16%. Les recettes
et rachats ont augmenté de près de 46% par rapport à 2009 ce qui explique la diminution du
coût de collecte sélective.
0
50000
100000
150000
200000
250000
300000
350000
400000
2006 2007 2008 2009 2010
Evolution 2006/2010 des recettes par matière
JRM
Aluminium
Acier
Emballages cartonnés
Flacons plastiques
Verres
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 62
Depuis 2006, le SIRTOMM s’est engagé dans la démarche de la « reprise garantie » pour
l’ensemble des matériaux issus du centre de tri. En compagnie d’autres collectivités, au sein
d’un groupement appelé « Groupement de Savoie », cela lui permet de bénéficier de prix de
reprise des matériaux très intéressants.
Les entreprises choisies par le Groupement de Savoie sont les suivantes :
- EPR-Véolia pour les flacons plastiques,
- Norske Skog Golbey pour les journaux, magazines et revues,
- SITA Négoce pour les emballages en carton et l’acier,
- Cornec SA pour l’aluminium.
Le verre est quant à lui récupéré par la société OI-Manufacturing (ex-BSN).
Les recettes générées par le rachat des matières recyclables permettent ainsi d’alléger la facture
globale de la gestion des déchets. Sur ces 5 dernières années, le recyclage des emballages a
permis une économie de 1 125 000 €.
3. LES DÉCHÈTERIES
Ces coûts comprennent :
- Le temps de gardiennage des déchèteries,
- Le coût des enlèvements des bennes (camions et chauffeur),
- Le transport de ces bennes jusqu’aux différents centres de traitement,
- Le coût de traitement et/ou les recettes de certains matériaux (ferraille, carton).
Années 2008 2009 2010 Variation
Coût des
déchèteries 935 195 € 1 055 391 € 1 005 027 € - 4,78%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 63
Détail des coûts par déchèteries :
Déchèteries Coûts
Saint Michel de Mnne 107 902 €
Valloire 75 855 €
Valmeinier 33 074 €
Saint Sorlin d’Arves 9 382 €
Jarrier 7 259 €
Saint Colomban des Villards 16 455 €
Albiez 12 236 €
Modane 148 711 €
Lanslebourg 70 321 €
Aiguebelle + Saint Léger 110 259 €
Saint Julien Montdenis-Pontamafrey 222 975 €
La Chambre + Saint Etienne des Cuines 149 929 €
Fontcouverte/Villarembert 40 669 €
TOTAL 1 005 027 €
En 2010, le coût des déchèteries diminue de 4,78% par rapport à 2009.
Toutefois, les tonnages en déchèterie ont augmenté de 5,8%. Cette diminution du coût des
déchèteries peut s’expliquer par l’augmentation du prix de revente de la ferraille et des cartons
(le tonnage des cartons ayant augmenté de 12,7%).
4. LE TRANSPORT ET LE TRAITEMENT PAR INCINÉRATION
DES ORDURES MÉNAGÈRES
2008 2009 2010 Variation
Coût à la tonne 181 € 173,50 € 167,50 € - 3,5 %
Détail Observations
Incinération 142,50 € 149,80 € 142 €
Transport 22 € 16 € 16 €
Frais généraux 19,30 € 10,50 € 9,50 €
Déduction
provision
antérieure
-2,80 € -2,80 € 0 €
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 64
Ce poste comprend :
- Le traitement par incinération des ordures ménagères à l’Unité de Valorisation
Énergétique et de Traitement des Déchets (UVETD),
- Le transport par route des ordures ménagères jusqu'à l’UVETD (à Chambéry),
- Le fonctionnement des deux usines de transfert du SIRTOMM.
Ces coûts sont ramenés à la tonne produite par territoire.
Les frais généraux comprennent notamment les charges du personnel, ainsi que toutes les
dépenses de fonctionnement des deux quais de transfert de Saint Julien Montdenis et Modane.
De manière globale, les coûts de « transport-traitement » ont diminué de 3,5% entre 2009 et
2010 et diminuent chaque année.
La création de Savoie Déchets permet d’envisager des quantités supplémentaires de déchets à
traiter dans l’usine d’incinération pour réduire l’impact « vide de four » subi ces dernières
années et ainsi tendre vers un fonctionnement optimum de l’usine pour une maîtrise des coûts
d’incinération (d’où la diminution des coûts d’incinération).
5. LES INVESTISSEMENTS
Années 2008 2009 2010 Variation
Dépenses
résiduelles 475 080 € 580 500 € 716 838 € +23,5%
Ces dépenses comprennent notamment les amortissements, les remboursements de prêts…
Soit un coût de 11,16 € / habitants DGF.
Toutes les dépenses sont financées par les participations des collectivités concernées pour
chaque poste.
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 65
ÉTAT DU PERSONNEL
1. LE PERSONNEL
L’année 2010 a été marquée par :
- Le changement de fonction de 2 rippeurs ayant obtenu le permis poids lourd,
devenu chauffeurs.
Au 31/12/2010.
Direction
1 ingénieur
Service Administratif
1 rédacteur chef
1 adjoint administratif de 1ère
classe
1 adjoint administratif de 2ème
classe
Service technique
1 technicien principal de 1ère
classe
1 technicien principal de 2ème
classe
2 agents de maîtrise principaux
1 adjoint technique principal de 1ère
classe
6 adjoints techniques principaux de 2ème
classe
11 adjoints techniques de 1ère
classe
13 adjoints techniques de 2ème
classe (dont un en CDD)
2 ambassadeurs de tri
1 agent de service horaire
1 CAE agent de collecte
1 CAE chargé de mission
Ponctuellement, recours à du personnel temporaire (AMIES pour les rippeurs)
Annexe 6 : Organigramme des services du SIRTOMM
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 66
Activités du personnel Nombre de journées
Variation 2008 2009 2010
Collecte OM
Collecte sélective
Déchèterie
Usine
4866,6
1076
2053
755,5
3856
1099
2149,5
554
3498,5
1174
2190
545,5
-9,27%
+6,82%
+1,88%
-1,54%
Activités du SIRTOMM 8751,6 7658,5 7408 -3,27%
2. BILAN 2010 DU TAUX D’ABSENCE
Pour calculer les taux d’absence, les jours d’absence comptabilisés sont (hors weekend et
jours fériés) :
- Accident du travail,
- Congé maladie ordinaire,
- Congé longue maladie et longue durée,
- Congé maternité,
- Jour de grève,
- Autorisation d’absence,
- Absence injustifiée.
47%
16%
30%
7%
Activités du personnel
Collecte OM
Collecte sélective
Déchèterie
Usine
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 67
Années 2008 2009 2010 Variation
Nb de jours
d’accident de travail
(AT)
629 580 228 -61%
Nb de jours
d’absence autres
qu’AT
1422 702 1212,5 +73%
Nb total de jours
d’absence 2051 1282 1440,5 +12%
Nb total de jours
travaillés sans
absence
10 117,5 9224 9185,5
% d’absentéisme lié
aux AT/jours
travaillés
6,22 % 6,29 % 2,48 %
% d’absentéisme
global/jours travaillés 20,27 % 13,90 % 15,68 %
De 2009 à 2010, il y a une diminution des jours d’absence liés aux accidents de travail (-61%),
ce qui est une bonne évolution. Cependant, les jours d’absence globale (donc liés aussi bien à
une absence non justifiée, un congé maladie…) augmentent de 12%.
0
5
10
15
20
25
2008 2009 2010
Evolution des absences
% d'absentéisme lié aux AT/jours travaillés
% d'absentéisme global / jours travaillés
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 68
ÉTAT DES VÉHICULES ET MATÉRIELS
1. PARC DE VÉHICULES
4 Véhicules légers
2 fourgons
4 Ampliroll (porteurs équipés d’un bras de levage dont un équipé aussi d’une grue)
6 bennes à ordures ménagères
4 Evolupac (pour la collecte des CSE, un acquis en décembre 2010)
1 chargeur JCB
Utilisation des véhicules Nombres de journées
Variation 2008 2009 2010
Collecte OM
Collecte sélective
Déchèterie
Usine
1935,6
536
572,5
295
1743,5
560
661
52
1632
595,5
723
52
Activités du SIRTOMM 3339,1 3016,5 3002,5
2. PARC DE MATÉRIEL
Plus de 150 bennes de déchèteries,
Plus de 4500 bacs roulants (Annexe 2),
Environ 800 Conteneurs semi-enterrés, (Annexe 3),
Plus de 450 colonnes aériennes.
54%
20%
24%
2%
Utilisation des véhicules
Collecte OM
Collecte sélective
Déchèterie
Usine
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 69
ANNEXE
Annexe 1 : liste des communes, nombre d’habitants et fréquences de collecte
Annexe 2 : répartition des tonnages d’ordures ménagères par commune
Annexe 3 : nombres de bacs roulants par commune
Annexe 4 : nombres de conteneurs semi-enterrés et enterrés
Annexe 5 : déchèteries, communes et nombre d’habitants desservis
Annexe 6 : organigramme des services du SIRTOMM
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 70
Annexe 1 : listes des communes, nombre d’habitants et fréquences de collecte (C1=fréquence
de collecte une fois par semaine)
Communes Nombre d’habitants permanents Fréquences de collecte
Saint jean de Maurienne 9 186 C2 circuit intérieur/C2 circuit extérieur
Aiguebelle 1 069 C2
Aiton 1 164 C1
Argentine 860 C1
Epierre 663 C2
Hermillon 543 C1
La Chambre 1 197 C2
Notre Dame du Cruet 182 C1
Pontamafrey 361 C1
Randens 817 C2
Saint Avre 752 C1
Saint Etienne de Cuines 1 250 C2
Saint Julien Montdenis 1 672 C2
Saint Martin/La Chambre 468 C2
Saint Rémy de Maurienne 1 184 C2
Sainte Marie de Cuines 730 C1
Villargondran 1 000 C1
Bonvillaret 92 C1
Jarrier 476 C1
La Chapelle 318 C1
Le Châtel 184 C1
Les Chavannes en Maurienne 217 C1
Montaimont 152 C0,5 / C1 en saison
Montgilbert 111 C1
Montsapey 70 C1
Montvernier 204 C1
Saint Alban d’Hurtières 301 C1
Saint Georges d’Hurtières 267 C1
Saint Léger 223 C1
Saint Pierre de Belleville 148 C1
Albiez Le Jeune 101 C1 / C2 en saison
Albiez Montrond 360 C1 / C3 à C4 en saison
Saint Sorlin d’Arves 349 C1 / C3 à C4 en saison
Saint Jean d’Arves 230 C1 / C3 à C4 en saison
Saint Alban des Villards 64 C1 / C2 en saison
Saint Colomban des Villards 185 C1 / C2 en saison
SIVOM Saint François
Longchamp/Montgellafrey 284 C0.5 / C3 en saison
Villarembert/Le Corbier 268 C2 / C4 à C5 en saison
Fontcouverte/La Toussuire 563 C2 / C4 à C5 en saison
Saint Pancrace 310 C1
Saint Michel de Maurienne 3 018 C2
Valmeinier 597 C1 / C3 en saison
Saint Martin La Porte 706 C1
Saint Martin d’Arc 364 C1
Modane 3 882 C3
Fourneaux 822 C3
Villarodin-Bourget/La Norma 498 C1 / C3 en saison
Aussois 691 C0.5 / C3 en saison
Saint André 474 C1
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 71
Annexe 2 : répartition des tonnages d’ordures ménagères par commune
COMMUNES 2007 2008 2009 2010
Saint Jean de Maurienne 3 016 2 926 2 824 2 673,5
Saint Michel de Maurienne 796 766 751 717,5
Saint Martin la Porte 102 102 104 102
Saint Martin d'Arc 67 67 68 67
Aiguebelle 990 1 024 1 037 1 007
Epierre 177 168 172 170
Le Chatel 32,5 33 31 41
Montvernier 34 34 31 44,5
Saint Etienne de Cuines 323 327 330 321
Saint Avre 160 158 164 167
Sainte Marie de Cuines 156 158 164 187
Notre Dame du Cruet 34,5 33 31 40
La Chapelle 78 78 71 77,5
Les Chavannes 49 50 51 56
Saint Rémy de Mnne 330 334 340 305
Villargondran 236 234 242 222
Pontamafrey 81,5 76 77 91
Hermillon 129 129 134 121
La Chambre 277 274 284 266
Saint Martin/la Chambre 107 106 114 104
Montaimont 55 45 39 37
SIVAV 936 980 1 010 969,5
SIDEL-Saint Pancrace 1 140 1 129 1 134 1 141
Valmeinier 578 577 575 508
Valloire 1 150 1 079 1 106 1 081
Montricher 451 455 454 431,5
Saint Julien Montdenis 338 328 328 337
Orelle 83 84 99 107,5
Haute Maurienne 1 474,5 1 494 1 517 1 507
Mongellafrey 23 19 18 19,5
Villarodin Bourget 354,5 304 273 244
Aussois 399 375 382 384
Le Freney 30 20 18 15,5
St André 102 100 101 98
Avrieux 77 76 81 79,5
Saint François Longchamp 552 527 419 445
Modane 1 378 1 378 1 339 1 296
Fourneaux 305 305 302 299
Aiton 318 343 344 315
Saint Colomban des Villards 98 97 107 101,5
Tonnage total 17 017,5 16 792 16 666 16 196,5
Variation 2009 - 2010 -2.82%
Variation 2005 - 2010 -8.55%
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 72
Annexe 3 : répartition des bacs roulants par commune
Bacs ordures ménagères Bacs emballages recyclables
Communes 750
litres
660
litres
330
litres
120 à
240
litres
750
litres
660
litres
330
litres
120 à
240
litres
Total/
commune
Aiguebelle 48 - 5 - 28 - 18 - 99
Aiton 10 - - - - - - - 10
Albiez-le-Jeune - - - - - - - - -
Albiez-Montrond 15 13 5 1 - - - - 35
Argentine 65 8 4 4 18 - 20 - 119
Aussois - - - - - - - - -
Avrieux 13 - - - 17 - - - 30
Bessans 26 45 12 22 25 - - - 130
Bonneval 42 - - - 12 - - - 54
Bonvillaret 11 - - - - - - - 11
Bramans 3 32 1 - 10 2 2 - 50
Epierre 28 25 5 - 23 - 31 - 112
Foncouverte 21 2 - - - - - - 23
Fourneaux 7 30 5 1 26 - - 69
Hermillon 25 - - - 20 - 2 - 47
Jarrier 16 14 4 - - - - - 34
La Chambre 26 2 29 4 45 - 15 - 121
La Chapelle 21 - - - 15 - 7 - 43
Lanslebourg 18 49 44 85 13 6 14 60 289
Lanslevillard 26 54 84 76 33 2 25 - 300
Le Châtel 5 - - - - - - - 5
Le Freney 9 - - - 1 - - - 10
Les Chavannes 24 - - - 17 - 4 - 45
Modane 109 64 64 6 93 - 49 - 385
Montaimont - - - - - - - - -
Montgellafrey - - - - - - - - -
Montgilbert - - - - - - - - -
Montricher-Albanne 85 1 2 1 20 - 6 - 115
Montsapey - 1 - - - - - - 1
Montvernier 8 - - - - - - - 8
Notre Dame du Cruet 12 9 - - - - - - 21
Pontamafrey 1 - - - - - - - 1
Randens 54 - 13 - 34 - 35 - 136
Sollières Sardières 10 13 5 7 8 - 5 - 48
Saint Alban des Villards 5 9 2 - 7 - 3 - 26
Saint Alban d'Hurtières 20 - 2 - - - - - 22
Saint Avre 1 2 - - - - - - 3
Saint Colomban des V. 7 30 7 - 10 - 7 - 61
Saint Etienne de Cuines 86 - 12 - 50 - 18 - 166
Saint François
Longchamp - - - - - - - - -
Saint Georges d'H. 20 - - - - - - - 20
Saint Jean d'Arves 22 13 4 - - - - - 39
Saint Jean de Maurienne 450 - 44 - 214 - 83 - 791
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 73
Saint Julien Montdenis 60 19 4 - 57 - 26 - 166
Saint Léger 26 - - - - - - - 26
Saint Martin d'arc 7 27 1 - 25 - 60
Saint Martin La Chambre 26 27 - - 26 - 8 - 87
Saint Martin La Porte 30 11 2 - 35 - 12 - 90
Saint Michel de Mne 100 47 5 5 63 - 17 - 237
Saint Pancrace 14 2 1 - - - - - 17
Saint Pierre de Belleville 17 - 3 2 - - - - 22
Saint Rémy de Mne 89 - 4 1 35 - 26 - 155
Saint Sorlin d'Arves 23 15 6 2 - - - - 46
Sainte Marie de Cuines 48 - 2 - 40 - 7 - 97
Termignon 17 23 14 47 25 3 6 - 135
Valmeinier 21 14 3 1 - - - - 39
Villarembert 21 1 1 - - - - - 23
TOTAL 1 848 602 398 265 1 045 13 446 60 4 677
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 74
Annexe 4 : nombre de conteneurs semi-enterrés et enterrés
Communes Ordures
ménagères Verre Emballages TOTAL
La Norma / Villarodin 31 17 15 63
Valfréjus 28 13 13 54
Saint Sorlin d’Arves 39 15 15 69
Saint Jean d’Arves 17 5 3 25
Albiez-Montrond 17 7 11 35
Albiez le Jeune 3 2 2 7
La Toussuire /
Fontcouverte 57 16 14 87
Le Corbier /
Villarembert 30 10 9 49
Valmeinier 47 19 26 92
Saint François
Longchamp 38 20 21 79
Aussois 32 18 18 68
Orelle 4 3 2 9
Les Bottières 3 2 2 7
Saint Jean de Maurienne 22 12 19 53
Villargondran 12 10 10 32
Valloire 22 16 17 55
Saint André 6 3 6 15
TOTAL 408 188 203 799
Dont enterrés 10 3 8 21
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 75
Annexe 5 : Déchèteries, communes et nombre d’habitant desservis
Déchèterie de Communes desservies Population communale
Saint Michel de Maurienne
Saint Michel de Maurienne
Orelle
Saint Martin La Porte
Saint Martin d’Arc
3 018
408
706
364
Total 4 496
Valmeinier Valmeinier 597
Valloire Valloire 1 329
Modane
Modane
Fourneaux
Avrieux
Villarodin
Aussois
Le Freney
Saint André
3 882
822
367
498
691
114
474
Total 6 848
Les Arves
Saint Sorlin d’Arves
Saint Jean d’Arves 349
230
Total 579
Saint Léger
Aiguebelle
Saint Léger
Epierre
Saint Pierre de Belleville
Saint Alban d’Hurtières
Saint Georges d’Hurtières
Aiguebelle
Bonvillaret
Montgilbert
Montsapey
Randens
Argentine
Aiton
223
663
148
301
267
Total 1 602
1 069
92
111
70
817
860
1 164
Total 4 183
Total général 5 785
Lanslebourg
Lanslebourg
Bessans
Bonneval
Bramans
Lanslevillard
Sollières-Sardières
Termignon
619
344
247
393
466
192
439
Total 2 700
Jarrier Jarrier 476
Les Albiez
Albiez Montrond
Albiez Le Jeune
360
101
Total 461
C.C. Vallée du Glandon
Saint Colomban des Villards
Saint Alban des Villards
185
64
Total 249
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 76
Déchèterie de Communes desservies Population
La Chambre
Saint Etienne de Cuines
Saint Avre
La Chambre
Notre Dame du Cruet
Saint Martin la Chambre
Les Chavannes
La Chapelle
Saint François Longchamp
Montaimont
Montgellafrey
Saint Etienne de Cuines
Saint Rémy de Maurienne
Sainte Marie de Cuines
752
1 197
182
468
217
318
212
152
72
Total 3 570
1 250
1 184
730
Total 3 164
Total général 6 734
Saint Julien Montdenis et
Pontamafrey
Saint Jean de Maurienne
Saint Pancrace
Hermillon
Saint Julien Montdenis
Montricher
Villargondran
Pontamafrey
Le Chatel
Montvernier
9 186
310
543
1 672
721
1 000
361
184
204
Total 14 181
Villarembert/Le Corbier et
Fontcouverte/La Toussuire
Villarembert/Le Corbier
Fontcouverte/La Toussuire
268
563
Total 831
Rapport d’activité du SIRTOMM - 2010 Page 77
Annexe 6 : organigramme du SIRTOMM