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non seulement d'échanger des vues,mais de concerter pratiquement leuraction.

« Les deux Gouvernement ont cons-taté que l'accord est complet entreeux et que les liens qui unissent les1

deux nations 'ont jamais été plus so-iides. Ils ont reconnu une fois ilo plusque l'entente des deux pays amis etafliés, fondée sur des intérêts 'perma-nents, consacrée par des sentimentsinvariables et progressivement adap-tée à toutes les IIITO^HI'-S que doilprévoir une alliance, esl cl demeureune f,'anuilie précieuse pour le main-tien de. la paix et de l'équilibre euro-péen. »

L'Abdicationde Moulaï-Hafid

Depuis la si^natiu'c de lu conven-tion de p r o l n i o r a l du :i(l mars I!M2,l 'abdication de Moulaï-Ilaiid pouvailêtre considérée comme inévitable etcomme une des conséquences tin pro-tectoral lui-iriéme.

Des le mois d'octobre 1011, le sul-tan du Maroc avait fait remettre à M.de Selves, a lors ministre des affairesétrangères, une lellre dans laquelle,cnlrc aiilrcs romlittons (U1 son adhé-sion à un [intlcHorai éventuel, i! re-viMi<lii|ii;:il la faculté c de céder lepouvoir à Sun hérilier », et cete con-dition élail acceptée le 7 .novembrepar le gouvernement français .

Cette décision était si bien . a r rê téedan1- I " -s—[ J i - i 1 de Moulaï-Hafid que,sans aHcndrc l 'arrivée du général! . y a u t c \ . imni i i i r r é s i d e n t g é n é r a l , il

c o u l a i 1 idnl i i [ i ie r cl si ' r e n d r e toul d<'

s i n l c n l i i i h a l . p o u r a l l e r d.e là e.n

F n m n \ M. l ' o i n e a r é . p a r les i n ^ l r u c -

t i o n s p r é c i s e ^ q u ' i l e n v o y a à M. R e -

g n a u i t , ivn*<i! à ( . •on\a ineee le s u l t a n

(le la n é c c s s i i é d ' a j o u r n e r l ' e x é c u t i o n

d ' u n e m e s u r e a e s s i i n o j i | i n r t u n e : i n n i s

ee u'iMail i''\ iileiiiiiucnt | u ' u n r c l n n l .

Il é t a i t i m p o s s i b l e de c o n t r a i n d r e un

s o u v e r a i n à r e s t e r d e f o r c e s u r le

trône.Du momoul où Moidaï-llatid refu-

sait obstiuéinenl de eonlinner à rem-plir sa mission, le général Lyautevn'avai! |this qu'à préparer les voies àsa retraite, de façon à la rendre nu^siinoffensive que possible.

Aux termes de .la convention quilaisse à Moulaï-Hafid le droil <le cé-der le pouvoir à son héritier cl nnii^oblige a prêter notre concours à ce-lui-ci n pour l'installer sur le trône deses pères n, le sullan démissionnairedoit, de son côté, nous prêter son con-cours pour faciliter la transmissiondes pouvoirs. Il doit faire en sorte quesou hérHier soit reconnu comme sonMiccc-M'ur et reçoive des aulorilés re-ligieuses l'investiture d'usage.

Le général Lyautey a pris toutesles mesures pour que toutes îles pres-criptions de cette convention soientstrictement remplies. Ce n'est qu'a-près s'être assuré que Moulaï-Hafid nepourra se soustraire à aucun des en-gageiceuts qui l'obligent, que le rési-dent général au Maroc a transmis etfait accepter au gouvernement fran-çais l'adilirnlion île Moulaï-Hafid.

Il est donc permis d'esp<>rer que latransmission du pouvoir s'effectuerasans [rouhle cl dans ce cas, la Fran-ce et le Maroc pourront se consoleraisément de la disparition de Mouilaï-Hafid.

Celui-ci n'a. en effet, jamais nourrià l'égard de la France qu'une médio-

FEUILLETON DU LITTORAL

Le Brosseur NoirDrame des Ténèbres d'Afrique

ARMAND DE LANROSE

Le bach-agha se servait d'Anna ut deKoch pour supplanter Snoussi en laissantentendre qu'il dirigerait, une fois grand ma-rabout de tout l'Islam africain, les mil-lions et encore les millions de musulmansdans un sens favorable à la colonisation, aumarché allemands, quitte à n'en rien faire,

Et Fritz Koch comme Anna se servaientdu bach-agha contre la France.

Pcroz/i, lui, essayait comme les fouines,de trouver une fissure quelconque pour s'yglisser et d'agripper quelques bribes du festinau profil de la famélique Italie.

Frit Koch était solide parce que les or-dres dont il était porteur émanaient aussibien du Sultan de Constantinople que deson Empereur.

L'un comme l'autre répétaient : « Agran-dissez le domaine de l'Islam en Afrique, etun Islam farouche, ennemi acharné des Rou-mis, excepté dans les régions cédées à l'Alle-magne parce qu'en revanche les Allemandsdéfendront, en Europe, le cafile de Constan-tinople ».

Mais Anna fut encore bien plus forte quelui quand elle dit :

ère synipiilliH1. <'.V-i lui ipii a provo-qué les pr rn i i r r^ uramK trouhU's duMaroc en ^'insur^eant contrf son frr-vv Alxl-ol-A/.iz; c'est lui qui, en 1908,s'est fait l'instrument, de l'Allemagnecontre nous, et nous sommes encoremal édifiés sur la nature du rô-le .pilu-UM louche qu'il a joué pendant lestroublés du 'inoLs d'avril dernier. Nousn'avons pas à regretter un personna-ge de Ja fourberie duquel nous avionstout à redouter.

REVUE DE LA PRESSELa République Française : sur la si-

tuation dans les Balcans :L'œuvre à accomplir en Macédoine de

façon à permettre aux diverses nationallités cl religions d'y vivre côte à côte etsans heurtsera en tout casdes plus dé-licates. Comme expression géographiquela Macédoine désigne Se vilayet de Salo-que ei une notabie partie des vilayets deMonastir,de Kossovo et d'Andrinople.Au point de vue des races, la Macédoi-ne abrite des Slaves (Serbes et Bulgares)des Gréco-Latins (Grecs et Roumains),des Albanais, des Turcs et des Sémites.Les Grecs prédominent surtout a Salo-nique et occupent une bande étroite dulittoral maritime, mais ne se trouventqu'isolés dans l'intérieur. Les Turcs sontsurtout fonctionnaires ou soldats, et par-fois propriétaires du sol. Les juifs setrouvent un peu partout, mais surtout àSalonique ; venus d'Espagne et du Por-tugal, iis ont généralement prospéré.

L'Aurore, môme sujet :II est excellent de formuler, tant à la

Russie qu'aux autres Etats, des conseilsqui ne peuvent qu'être profitables à lapaix du monde ; mais il me semble bienque la première chose à faire, c'est detout tenter pour ramener la paix entrela Turquie et l'Italie. Il en aété, dit-on,question à St-Péui'bourg, au cours desentrevues de M.Poincaréet de M.Syzonoffrien ne peut être conduit à bonne fin,soii en Turquie, soit dans les Balkans,si la paix n'est signée. On parlait depourparlers entre divers mandatairesoHicieux turcs et italiens à l'effet de trou-ver une formule qui satisfasse l'amour-propre des deux parties ; qu'y a-t-il devrai dans ces nouvelles? Nous n'en sa-vons rien. Le nouveau cabinet turc quis'est donné comme mission de rétablirl'ordre dans les affaires, ne peut, tome-lois, manquer de reconnaître que laguerre actuelle est sans issue. L'Italie necédera pas, et elle ne pourrait le faire.

La France, à propos de l'initiative ducomte Berchtold :

Lecomlc Berchtold, internationalise leproblème et s'accommode d'une ententedor.t son prédécesseur, M. d'j^hrenthal,redoutait singulièrement les conséquencesà l'époque où il exécuta son mauvais coupsur la Bosnie-Herzégovine. Les assu-rances que l'Autriche nous donneraitmaintenant si elles nesont guère valablespour l'avenir, n'en méritent pas moinsd'être considérées dans le présent. En-tendons-nous donc pour remettre del'ordre en Turquie et calmer les peuplesbalkaniques dont rffervescence d'opéra-comique pourrait tout de même enflam-mer l'univers. Au reste, les conseils desagesse leurs sont distribués de tous lescoins du monde. Les ogres n'étant pasencore prêts à se metire à table, veulentéviter le zèle des gàte-sauces.

L'Autorité, sous le titre : La Francedésarmée :

On a cru longtemps que le principedémocratique de l'obligation nous don-nerait une armée formidable. C'étaitpeut-être vrai avec le service de cinq ansou môme avec celui de trois ans ; cen'est plus vrai avec celui de deux ans.Mais que faire ? Revenir au service detrois ans, tout au moins pour la cavale-

— L'Afrique du Nord, c'est bien, mais il ya l'Afrique du Sud, il y a des centaines deroyaumes noirs où l'Islam s'étend chaquejour connue se répand la lave qui coule duvolcan ; c'est cette Afrique des Noirs qu'ilfaut tenir en mains, soulever, jeter par hor-des épaisses comme des bandes de sauterel-les contre nos ennemis...

— Oui, oui, objecta Fritz Koch, maiscomment ?

— J'ai cherché et j'ai trouvé !— Diable, diable, c'est un gros morceau...

et...— Le paiera-t-on cher ?— Oh je crois que les grands patrons ne

lésineront pas... Diable, diable, si on pouvaitembêter les Français avec leur Sénégal, leurGuinée, leur Mauritaine, leur Congo, et em-bêter encore les Belges avec leur Congo aussi,trouver le truc pour nous annexer les coloniesde ces oiseauù-là, diable, belle affaire !

— Ça arrivera!... J'y marche avec deuxagents merveilleux que j'ai déniches : l'uncoupera toutes les routes de l'Afrique cen-trale et l'autre mettra en feu les deux Congo,français et belge... Est-ce un résultat, cela,colonel ?

— Oui, oui, si c'est vrai !... Il faudra queje voie, que je touche comme saint Thomas,moi... Moi, je me défie toujours...

— Eh bien, bach-agha, remettez votremasque, puisque vous avez toujours peur devous noyer dans un crachat, et ne bougezpas, ne dites rien, je vais introduire un demes hommes qui vous exposera lui-mêmeses projets.,. L'autre viendra plus tard... IIfaut doser les bonnes choses comme les mau-vaises et ne pas faire avaler tous les nectarsni tous les poisons à la fois...

rie et pour l'artillerie ? Il n'est pas unGouvernement qui oserait le proposer ;il n'est pas un député qui l'inscrirait àson progrmme. A cause de ce régime dela surenchère électorale, qui engendretous les vices, toutes les faiblesses^ ettoutes les absurdités, on traînera d'ex-pédient en expédient jusqu'à ce qu'unevoix autorisée dise carrément : II iautrevenir à l'armée de métier, et demandeà l'ancienne méthode la restaurationde notre puissance affaiblie.

Chronique LocaleLe temps à Cannei.Communiqué par la Maison B. Alexan-

dre, opticien, 24, rue d'Antibea.

Hier, belle journée.Mininia : 1 (i.o .\ l a x h n a : •..'(.'!•] ï ; i r o n i r | r r : - H 3 . 5 .I lyj . 'nHjir lre : -2.Tnnn« probable : Beau.

Ephémérides CannoisesT 7 \oùl 1S71. — Le Conseil approuve

une. di'lihrnilinn rie la ComTnisst-.nîiilministrntivf' {lu Bureau de Bien-faisance, portant acceptation d'unlegs -de IÔ.OOO francs, fait à cet éta-blissement par feu M. Oh iris, drCuilliin.

iS Août iSrn. — .Vpri- drliU'iaticm, leConseil iixi1 ;'i vin^l-riiui le nombrede rûvi'i-bi'ir?. MiHi^mis « quant àpré-rnl iln mnin< J> pour les be-oin.--de la ville.

Beaucoup de bruitpour rien

I l >• i l , à O i n u r s , u n ( j u m i e r n i i il ' i i ! -

11 ! v i ( 1 u s (\ 11 î t ' s -. ; i y c 111 t l i 1 n ' 11 n 11 v f ' 11 • i '

l V x p l u i i M e s m e - i l u f.;i n i l n l i ' a v i i c c e t -

U 1 i l i l ï r r c i . r i 1 i | i h ' ! r > p a h n i p r i i e z i o -

i i n ; i i n > r i ' i n ' c u l ; i v < r I V u i l , ! a i i d i > ' [ L i e

n o s i l l n > l c e s i n c u i i i u i s s 1 n t x i t o . n l d a n s

J e v i d e r ! [ i r r u i T n l I m i ' s ( h 1 p r o p o s

s a n s M 1 il n u U T d e l e u r ^ l u [ M ' H a n t e

SOI 1 I M \

N i M i s v o u l o n s p a r i * 1 ! 1 î l e c e l l e r é u -

nion ternir à la Maison Dorée où quel-ques blackboulés du suffrage .n'inver-se! essayèrent de se consoler en s'éri-gea nt en une sorte de conseil miinici-pnl... in parfibus, et n'hésitèrent pasà d r l i b c i ' i ' i 1 a v e c u n e l i i l a r a n i e a r d e u r

s u r le p o r t W la v ie c l i è i v .

M. Paul .iennenni découvi-il sou-dain que l'éternelle (jiiestiou du portétai toujours pendanie. 11 découvritmême une solution que d'autres onttrouvée avant lui. Et il s'engagea àintéresser la Chambre die Commercede Nice au sort de Cannes. Nous iuiferons observer en passant qu'il n'au-rait pas dû attendre jusqu'à eo jourppour défendre nos intérêts. Il n'avaitété éhi à la Chambre de Commenteque pour cela. Il l'avait oublié jusqu'àprésent. C'était une faute,, un man-quement à son devoir. Il a promis <!<•ne pas recommencer. Nous eu prenonsacte. Après tout, mieux vaut tard qtipjamais.

A la vérité, la Chambre de Commer-ce de Nice, présidée par M. AlexandreDuramly, n toujours négligé la villede Canni's. 11 serait temps qu'elle s'a-ijMjrenive qnr notre cité mérite autantque Nice d'être outillé*1 Miffisannn^nfen vue du développement de M'S trae-

Elle sortit pendant quelques minutes.Puis elle rentra en poussant devant elle

le Touareg au masque noir.Le bach-agha s'était prudemment voilé à

nouveau.Il craignait toujours qu'un traître, un ja-

loux le dénonçât aux autorités françaises.C'était un géant que ce Touareg.Un géant mince et souple et résistant, com-

me une épée d'acier bien tremper.Il n'était point affilié à la confrérie des

Snoussia.Néanmoins, sur un geste dominateur

d'Anna.le gros pontife lui souhaita la bien-venue et l'invita à s'asseoir, à boire du café,^ fumer.

Le Touareg trempa, par politesse et pourmontrer qu'il ne craignait point qu'on l'em-poisonnât, les lèvres dans une tasse de café.

Mais il resta debout.Et masqué 1Toujours il le restait, au dehors à cause

de l'étouffante poussière du désert, au de-dans avec les gens qu'il ne connaissait point.

Et pourquoi se serait-il dévoilé puisqu'unautre homme, et même non Saharien dessables brûlants, continuait à cacher sonvisage en sa présence, puisqu'il y avait làdeux Roumis suspects ?

Snoussi, quoique réduit à un rôle de sim-ple auditeur, présidait néanmoins.

Et ce fut lui qui invita le Touareg à s'ex-pliquer, à exposer ses plans.

ïl lui rivait adressé la parole en arabe.Celui-ui répondit en arabe.Arabe que tous comprenaient du reste,

même Perozzi qui s'était mis à l'étudier de-puis qu'on l'avait chargé de menées téné-breuses en Afrique, et dont la compréhen-

tations commerciales. Et si <M. PaulJeancard arrive à convaincre son amiDurandy de cette vérité, nous seronsles premiers à le féliciter.

A son tour, M. May, faisant allu-sion à un article de documentation'économique du Petit Parisien estimaque notre grand confrère parisienavait attenté au bon renom de Can-nes, en constatant le renchérissementdes vivres. Décidément, Montesquieuavait raison quand il disait que l'in-telligence des foules n'équivaut pasau quart de l'intelligence individuelle.

Voyons. De quoi s'agit-il ?I e Petit Parisien a ouvert une en-

quête dans foutes les principales vil-•les d e F r a n c e à l ' e f fe t i l ' i ' t a b J i r q u e la

v i e c h è r e s é v i l p a r l o u l , q u ' e l l e e s t u n

•mal universel. Notre confrère a voulu,snirtaut, appeler ^'attention des pou-voirs publics sur cette question an-goissante afin, qu'il soit porté remèdeà une situation qui obscurcit l'avenir.I,e bu Lest louable. Les hommes sérieuxdevraient remercier la grande pressed'avoir de telles initiatives qui force-ront, la main an Parlement. Mais, àCannes, ce n'csi pas ainsi qu'on envi-sage les eho^c-,. Les espriU y snnl( p l u s r l r u i l s , plu-- i i i e - n i i i n s . \< iu< v o u -

I n n s p a r l e r <!>•. <<>pnN ( i a z a g i w i r i s t e s .

T a n l q u e le l'riif parisien a p a r l é

i l r I A U M . île T o u l o u s e , d e B o r d e a u x ,

d e V i r h y . on n ' a r i e n ( i i [ . P n r b l e u , ce<

g r a i n K e r i l i q u o ne p r e n u e n l m ê m e

\\\\> la p i ' i n r d e l i r e le.-, j n n n i a u x . M a i s

l o r s q u e h' t o u r H1 • ( ' . a i i n r - e s ! v e n u ,

a I n r ^ 1 !-, <r s o n t 1 IHI IU ' IH 1 ^ .

•• Lu \ ie n V - t p a s plu*; c l n V e à

C a n n e - - q u ' a i l l e i n ^ », M' s o n t - i l s

é c r i é s .

— Q u i d o n c v o u s d i t l e c o n t r a i . - o , ô

I M V M I H M H ' S d u fil à c o u p e r le b e u r r e !

( lu i n n IKIII . lr-, vi v re> mi t -1N r e n -

c h é r i , n o n ^ ' n l e m e n l à l ' a n ne--, m a i s

p a i ' l i i n l a i l l e u r > ? iMii nu n o n , !e p a i n

e s l - i ! à 0 f r . '<:> le k ï l n : le b - e n f à '2 f r .

5 0 ; le v e a u a :S \v. :>() ; le l a i t à 0 f. ' iO

le l i l r e ; le l e u r r e à î f r . le k i l o ; i e s

o ' u l \ (Vais à I) i ï . i n la p i i Y e , e ! r . ?

1 lu 1 nu m i n , 1011 l e s l e s m t ' u l i è v r e s n e

M1 p l a i g i H ' n l - e i l e s pu s \\\\ r e ne h é r i s s e -

•meut d e s d e n r é e s ''

La Mille e u n l r e la v ie c h è r e n ' e s l - e l -

le p a s i i t M T i l r a u p r o g r a m m e d'e t o u s

le> partis politiques, notamment dupurli radical ".'

Kl la '-impie riHist^atalinn de ce faitbrûla i , que la vie, en HH2, eM pbischère- qu'il y a dix' -ans, p-eul-elle être•considérée comme une [icni'-alinnmalheureuse '.'

Allons, il l'a ut ne pas avoir le senscommun pour nier ce qui crève lesyeux et ee que Imites lr> ménagèresde tous les coins de la France nmstci-teni chaque matin en faisant leurmarché.

Si les femmes de ces .messieurs1

-nchèk'ii! les marchandises à dos prixinférieurs à ceux indiqués ci-dessus,nous leur serions reeoiinai>s;int> denous indiquer l 'adresse <le leur- four-nisseurs. Où donc sont-ils, ces com-merçants a imables qui vendent- àporte 7 Que nous y courions !

Kl h1 correspondant du Petit Pr<>-rencfij, qui se pourléche les babinesen rurini laut ces niaiseries, vmtdrail-il nous, dire, lui qui est marchand deveaux, chez quel boucher un se pro-n i r " la noix de veau à 'i fr. le kilo, parexemple 7 Kst-il puéril d 'avoir à dis-cuter SUT' ces chiisrs cnnnue-, de toutesîles ménagères .

Les touche-;'i-luiil de la Maison Du-rée veul-enl-ils insinuer que les coni-Miereants cannoi.s volent leurs clients 7Nous leur répondons : Non !

La vie devient de plus en plus chè-

sion rapide et l'orgueilleuse ténacité avaienteu vite raison des rudiments de la langue.

Le Touareg, Sidi ag Othman, était un desprinc ipau x chefs des Touaregs AoucUimi-den, ceux i[iii commandent là-bas, là-basaux routes allant vers Tombouetou, le Sou-dan et. le Niger comme vers Agadès, le Bor-nou, l'Oouadaï, le Congo.

T.es routes des caravanes, c'est-à-dire toutl'avenir, tout le commerce dans ces régions ;les roules des caravanes, c'est-à-dire la paixou la guerre, les croyances, la barbarie oula civilisation en marche.

Et seuls acclimatés, approvisionnés, mon-tés, armés pour ces exceptionnelles régions,les Touaregs tiennent donc, par les routes,qu'ils coupent ou laissent libres à qui leurplaît, à qui les paie, tiennent en main lesclefs de l'Afrique du Sud et celles de l'Afri-que du Nord, quand elles veulent aller l'unevers l'autre pour leur progrès, leurs intérêtscommuns.

Ce n'était point un sauvage que Sidi agOthman.

Son pure, ses <.m ]<•-. !<••• virïllards du con-seil de sa uïlui tUii.'.-n d-|.i li-, difficultés del'avenir avei- !<• m H >U-S h,ii.iilles, la. des-cription des machines qui arrivaient jusqu'àeux, l'avaient envoyé en éclaircur, aux ren-seignements.

Il avait quitté le costume et les alluresde sa région saharienne, s'était mêlé aux tra-fiquants du Mzab, avait rem on té jusqu'àAlger, et même, par les suin- d'un oftiriers'intéressant à lui, était venu jusqu'à Taris.

Mais si son intfllii;enrr ,iv;iit -.aisi les su-in.UrHclVs (i,. l'Kiintpr, son ."une

re : c'est un fait qui -e p n w à Can-nes comme ailleiir-. <.'<->l un \'i\\[ ;|uia des causes multiples et qui se posecomme une question sociale.

Or, constater ee fait, le souligner,le montrer au\ pouvoirs publics, le•discuter afin de mnédHT a une situa-tion qui empire chaque jour, n'estpas une faute, mais un devoir.

Les bourdonnements des imouchesdu coche Gazagnairiste ne changentrien, hélas, aux prix des choses.

Nous nous bornons à espérer que laMunicipalité Capron, se préoccupantde la vie chère, fera tous ses effortspour ramener à un taux raisonnabletoutes les denrées alimentaires dont laconsommation dm^he surtout les mé-nages pauvres et ICN familles d'ou-vriers.

Pour ce qui est des critiques imbé-eiles crue les gens de mauvaise foi sepcnneiieni dans an but de mesquinepolémique électorale, nous n'auronsipa.s la naïveté de les relever. On nediscute pas avec les gens qui ne sa-vent pas ce qu'ils disent.

Rn fait de ilégumes, ces messieursde la Maison Dorée nous font l'effetde fameux navets.

CIVIS.

Adjudication.\in-i que nous

r i duS j M v . z i . i , n u - ( I r a i n l e . t - n l i v ht-hés cM lit maison Isnard.

Montant d«s travaux : nÇa u |i nullement, /joo franc-.

inpal.

iinurict!, hier,eu lieu, dansVille, l'adju-]iorphyriqnes

dalles de lanie des Miir-

.noo francs ;

MM. Ilit . i n \ ;

illc, i-l '1',,,!

Itam

r M. lii1 • • ! M . i l

imin, iii f l , rfyc

•ll;i.• • 1 . - 1 .

*1-- charge?.

l t - < . d l i r r . - Y - t p p ' ^ - l l l r . l ii n l j n d i c i i l i i i n - , : i \ f c u n r ; i l i : iles prix fixés par !e cahier <

# # #Adjudication de la Fourniture de Gra-

viers Calcaires pour rechargement dediverses voies communales.

Le Maire de la Ville de Cannes donne avisaux entrepreneurs de Travaux publics quec'est ce soir Samedi 17 Août, à trois heu-res précises, qu'il sera procédé en séance pu-blique à l'Hôtel-de-Ville, par devant lui ouson délégué, assisté de deux membres duConseil Municipal, et en présence de l'Archi-tecte de la Ville et du receveur Municipal,dans les formes réglementaires à l'Adjudica-tion au Rabais sur soumission cachetée, desfournitures ci-après :

Objet de l'Adjudication ; Fourniture degravier calcaire pour rechargement de diver-ses voies communales.

Désignation des voies à recharger : l° Ruedu Titien, 244 mètres cubes ; 20 Avenue desAnglais, 217 mètres cubes ; 30 BoulevardCarnot, 200; 40 rue des Chênes, 84 ; 50 rueLecerf, 75 ; 6° rue d'Alger, 56 ; 70

rue Saint-Honoré, 88. ; 8° rue de Pro-vence, 80 ; g° rue du Cercle Nautique,42 ; io° rue Louis-Blanc, 80 ; i i ° rue Jean-de-Riouffe, 20; 120 Chemin vicinal,ordinairede la Californie, 392.

Cube total : 1.578 mètres cubes.Montant des fournitures : 7.890 francs.Cautionnement à déposer : 300 francs.Consulter le cahier des charges, au Bureau

dr la Voirie, à la Mairie.

P.-L.-M.Lu l'.'-ulc (/'*> Mf)cs ( N i c e - T h o n o n -

Kvi;ni i . - Alin d ' é v i t e r tout fv | ;ml d a n sla ( l r ! i \ r ; m c e d e , billet*, el t i c k e t - de p l ace

t-1 il -

perm,était

Ile .h- l:i merde

r.nuul Srn-ir,- .fonln-rnrs il.' h / ' " " ' < ' <'<'*l//>rs, - ' . U I I V - M T .UI Hurra-i di- K i ' iw igne -

inenl - île la LMIV P. I.. M., fi Fsice, où seIn u n e , vu p e n n . m e u r e , un représen tan t<te la .Société >iroise «le t r anspor t s p a rantnmnl>ile>.

il en préférait la liberté, l'air pur, les che-vauchées à tout le fatras de cette civilisa-tion ou il ne voyait que de la corruption, desmenaces pour les siens.

Ce qu'avaient été ses pères depuis dessiècles il le voulait rester, rester au prix detous les sacrifices, au prix de la vie même.

Parce qu'il saisissait admirablement quele jour où l'on pénétrerait dans leur domaines a h a r i e n p m n 1 !•• n m d i l i e r . Ir-. T in i ; i i ' egs n es e r a i e n t p !u^ i i . n , K ;ir-. < , > I I U H ; H - s e r a i e n tbouleversées, leur race disparaîtrait commea disparu peu à peu la race de ces vaillants,de ces guerriers fiers et libres, de ces chas-seurs nomades de l'autre bout du monde,les Indiens des prairies et des grands lacsd'Amérique.

Alors autant mourir.Kl mourir les armes à la main.De là la haine irréductible de Sidi ag Oth-

man pour les Européens, quels qu'ils fussent.Français et autres.

Ce n'était point à leurs personnes, à leursidées qu'il en voulait, c'était à leur pousséeen avant, à leurs prétentions de cultiver,bâtir, faire rouler des machines là où on neles appelait nullement, de transofrmer lanature saharienne et par le fait même seshabitants, sinon les éliminer, les détruire.

Et d'une voix âpre, gutturale, par phraseshachées mais avec des gestes ayant l'ampleurdes horizons de son désert, il cria ses terreurset demanda que les Snoussia lui tendissentla main dans sa lutte contre l'Européen en-vahisseur, puisque comme lui, quoique pourdes raisons différentes, ils avaient eux aussila terreur et la haine des Roumis, de leurpénétration.

(A suivre)

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