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  • REVUE TECHNIQUELUXEMBOURGEOISEREVUE TRIMESTRIELLE DE LASSOCIATION LUXEMBOURGEOISE DES INGENIEURS, ARCHITECTES ET INDUSTRIELS 4 | 2014

    ENERGIE_ LUMIRE_

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    TERRASSEMENT TRAVAUX DE VOIRIE TRAVAUX DINFRASTRUCTURE POUR ZONES INDUSTRIELLES ET LOTISSEMENTS BATTAGE DE PALPLANCHES PAR VIBRO-FONCAGE PIEUX FORES EN BETON ARME DEMOLITIONS METALLIQUES ET DE BETON ARME TRAVAUX EN BETON ARME FOURNITURE DE BETONS PREPARES

    GENIE CIVILCONSTRUCTIONS

    BAATZBaatz Constructions S.r.l.

    1, Breedewues . L 1259 Senningerbergtel 42 92 62 1 . fax 42 92 61

  • _INDEX

    4 INDEX | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    Les auteurs sont responsables du contenu des articles

    06_ agenda_ MANIFESTATIONS ALIAI-ALI-OAI07_ livres_10_ la vie des associations_ Retour sur une anne trs politique13_ www.guide-urbanisme.lu14_ M6B2 tour de la biodiversite Edouard Franois16_ Remise du prix de la Revue Technique 201417_ Orienter les jeunes vers les mtiers de lingnieur18_ Vous tes les ambassadeurs de lconomie de la connaissance20_ Raret des mtaux, fin de la croissance verte?21_ Prix dexcellence 201424_ energie & lumiere_ ATMOSPHRE STATT MASCHINE Gert Walden, Baumschlager Eberle Wien ZT AG26_ WIR LEBEN IN EINER RASEND SCHNELLEN ZEIT ES KNNTE KEINE BESSERE GEBEN! Anita Wnschmann - Gesprch mit Ingo Maurer30_ LEICA CAMERA AG Isabel Sternkopf, Lichtvision, Berlin32_ IL NY A QUE DE LUMIRE ET PAS DOMBRE Dr. Robert L. Philippart36_ UN CONCEPT ARCHITECTURAL INNOVATEUR Mario Grotz, Conseiller de gouvernement 1re classe, Romain Becker, Ing. CEO Creos, Marc Adler, Ing., Jos Dell, Architecte, Andr Lavandier, Ing. conseil38_ NOUVEAU BTIMENT ENOVOS Laurent Magi Enovos40_ ENOVOS Miriam Oesch Jim Clemes42_ ENOVOS Jean Schmitt Engineering44_ NCUBE Olivier Louis48_ S-W-I-R-L. WE PRODUCE ESTREYA Myriam Muller52_ AUSSERGEWHNLICHES ENTSTEHT NICHT DURCH IMITATION Klaus-Peter Siemssen54_ ENERGIE ERLEBEN ENERGIE VERSTEHEN Dipl.-Ing Harald Richter59_ partenaires_ TUDE POUR VALUER LES BESOINS DE LA FILIALE DES MATRIAUX COMPOSITES60_ DES SOLUTIONS PIONNIRES EN ACIER Dipl. Ing. Christoph Radermacher, Dipl. Ing. Marc May, Dipl. Ing. Georges Axmann62_ LE PNEU HIVER DE LA 9ME GNRATION64_ INVESTITION IN NEUE ROHRFERTIGUNGSTECHNIK65_ RASSEMBLS POUR UNE RECHERCHE PLUS EFFICIENTE Sbastien Lambotte68_ tribune libre_ UN REGARD SUR LE TABLEAU PRIODIQUE Jean Lamesch, Ing. dipl.70_ WAS IST INTELLIGENTES LICHT?72_ EUROPAS ERSTE PLUSENERGIE-STADT Dipl.-Ing. Jean-Jacques Rauchs, Elio Rerman, M.Sc.75_ KUNSTLICHT STRT NACHTLEBEN UND VERTREIBT GLHWRMCHEN Stefan Ineichen Biologe, dipl. phil II76_ DER NOBELPREIS 2014 IN PHYSIK Prof. Susanne Siebentritt78_ ENERGIEAGENCE BILDET AUS UND WEITER Birgit Knoch, Dipl.-Ing.80_ INSTALLATIONSPFLICHT FR HEIMRAUCHWARNMELDER EINE KRITISCHE BETRACHTUNG Dipl. Ing. Ben Hein86_ vnements_

  • PARTENAIRES | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    cover + photos Creos

    www.al ia i . luwww.al i . lu www.oai . lu www.tema. lu

    A la mmoire de Lucien Seywert Lucien Seywert, appel Luss par ses amis et collgues, tait n le 12 juillet 1944 Luxembourg. Aprs son diplme de fin dtudes secondaires obtenu en section mathmatiques au Lyce de Garons de Luxembourg, il se lana dans des tudes dingnieur la Eidgenssische Technische Hochschule de Zurich en Suisse, o il obtint le diplme dingnieur en lectricit en 1968. Ds 1969, il rejoignit lArbed pour une carrire de sidrurgiste longue et diversifie qui devait lemmener aux quatre coins du monde. Lucien tait surtout connu et apprci par ses collgues et suprieurs pour sa participation des projets de grande envergure mens bien avec comptence et professionnalisme. La construction de trfileries en Core du Sud et aux Etats-Unis, larrt au Luxembourg des hauts fourneaux suivi du passage la filire lectrique, la construction du nouveau laminoir TMB Belval et lrection dun haut fourneau au Brsil ne sont que quelques-uns des nombreux projets que Lucien tait appel encadrer. Lucien stait aussi largement investi dans la vie associative ds son jeune ge. En 1966, il devint trsorier de lAssociation luxembourgeoise des Etudiants Ingnieurs (ANEIL). Dans la foule, il sengagea directement et trs activement dans lAssociation luxembourgeoise des Ingnieurs (ALI). En 1969, il devint membre du comit de lALI. Lorsquune nouvelle quipe fut mise en place en1995, il se vit confier le poste de vice-prsident de lassociation. Il prit cette responsabilit trs cur, comme dailleurs tout ce quil faisait dans la vie, et il sest vite avr quon pouvait compter sur lui 24 heures sur 24. Mme alors quil tait en dplacement au Brsil ou ailleurs, il envoyait de longues tlcopies pour donner son point de vue sur les activits de lALI. Lucien sengagea aussi corps et me dans la recherche de stages pour les jeunes ingnieurs et nhsita pas parcourir le monde entier pour trouver de nouvelles opportunits. Pour ses collgues et co-quipiers dans lassociation, Lucien tait une rfrence. Fin connaisseur de tout ce qui touchait au monde associatif, il jouait un rle-cl et conseillait avec professionnalisme et subtilit. Toujours partant, il organisait, grait et orchestrait, imprgnant de sa personnalit toutes les grandes dcisions qui devaient tre prises. Lucien avait des qualits indniables. Il tait dou dans lart de ngocier, attribut dont il dtenait le secret. Ceci sest avr lors des discussions avec nos partenaires de la Grande Rgion, mais galement sur le plan europen. Lucien tait de ces amis quon noublie pas. Il nous manquera, tout comme il manque son pouse Adrienne et ses enfants Claude, Vronique, Anne-Marie et Jacques. Lucien restera irremplaable et pour toujours dans nos curs. Association luxembourgeoise des Ingnieurs, (ALI)

    revue publie pour_

    partenaires de la revue_

    REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE

    www.revue-technique.lu

    revue trimestrielle dite pour

    LAssociation Luxembourgeoise des Ingnieurs, Architectes et Industriels

    Impression 4.000 exemplairesimprimerie HENGEN Print & More14, rue Robert Stumper L- 1018 Luxembourg

    dite par

    Responsable Revue Technique Sonja ReichertGraphisme Jan Heinze t 45 13 54 23 [email protected], bv. G. D. Charlotte L- 1330 Luxembourg

    5

    M O B I L I E R E T I N S T A L L A T I O N S D E B U R E A U X

    revue imprime sur du papier_

  • _AGENDA

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    A la mmoire de Lucien Seywert Lucien Seywert, appel Luss par ses amis et collgues, tait n le 12 juillet 1944 Luxembourg. Aprs son diplme de fin dtudes secondaires obtenu en section mathmatiques au Lyce de Garons de Luxembourg, il se lana dans des tudes dingnieur la Eidgenssische Technische Hochschule de Zurich en Suisse, o il obtint le diplme dingnieur en lectricit en 1968. Ds 1969, il rejoignit lArbed pour une carrire de sidrurgiste longue et diversifie qui devait lemmener aux quatre coins du monde. Lucien tait surtout connu et apprci par ses collgues et suprieurs pour sa participation des projets de grande envergure mens bien avec comptence et professionnalisme. La construction de trfileries en Core du Sud et aux Etats-Unis, larrt au Luxembourg des hauts fourneaux suivi du passage la filire lectrique, la construction du nouveau laminoir TMB Belval et lrection dun haut fourneau au Brsil ne sont que quelques-uns des nombreux projets que Lucien tait appel encadrer. Lucien stait aussi largement investi dans la vie associative ds son jeune ge. En 1966, il devint trsorier de lAssociation luxembourgeoise des Etudiants Ingnieurs (ANEIL). Dans la foule, il sengagea directement et trs activement dans lAssociation luxembourgeoise des Ingnieurs (ALI). En 1969, il devint membre du comit de lALI. Lorsquune nouvelle quipe fut mise en place en1995, il se vit confier le poste de vice-prsident de lassociation. Il prit cette responsabilit trs cur, comme dailleurs tout ce quil faisait dans la vie, et il sest vite avr quon pouvait compter sur lui 24 heures sur 24. Mme alors quil tait en dplacement au Brsil ou ailleurs, il envoyait de longues tlcopies pour donner son point de vue sur les activits de lALI. Lucien sengagea aussi corps et me dans la recherche de stages pour les jeunes ingnieurs et nhsita pas parcourir le monde entier pour trouver de nouvelles opportunits. Pour ses collgues et co-quipiers dans lassociation, Lucien tait une rfrence. Fin connaisseur de tout ce qui touchait au monde associatif, il jouait un rle-cl et conseillait avec professionnalisme et subtilit. Toujours partant, il organisait, grait et orchestrait, imprgnant de sa personnalit toutes les grandes dcisions qui devaient tre prises. Lucien avait des qualits indniables. Il tait dou dans lart de ngocier, attribut dont il dtenait le secret. Ceci sest avr lors des discussions avec nos partenaires de la Grande Rgion, mais galement sur le plan europen. Lucien tait de ces amis quon noublie pas. Il nous manquera, tout comme il manque son pouse Adrienne et ses enfants Claude, Vronique, Anne-Marie et Jacques. Lucien restera irremplaable et pour toujours dans nos curs. Association luxembourgeoise des Ingnieurs, (ALI)

    AGENDA | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    16 18 janvier 2015Prsentation de la 2me dition dArchitectour.luLieu: stand du Ministre de lEconomie la Foire Vakanz (LuxExpo)

    20 - 22 mars 2015Myenergy daysLieu: LuxExpo (Luxembourg-Kirchberg)

    Formations continues OAI / CRP-Henri Tudor Infos sous www.oai.lu/formation15 janvier 2015 de 14:00 - 18:00Module Confort visuel: couleurs et matires Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: CRP-Henri Tudor, Luxembourg- Kirchberg

    22 janvier 2015 de 14:00 - 18:00Module Sick Building Syndrome: analyse et prvention Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: CRP-Henri Tudor, Luxembourg- Kirchberg

    27 janvier 2015 de 14:00 - 18:00Module Lgislation, dontologie et contrats spcifiques aux professions OAI; documentation/outils OAI - Res-ponsabilit, droit des socits

    Evnments ALIAI et ALI au Forum da Vinci

    24 janvier 201556e Journe de lIngnieurProf. Dr. Rainer KLUMP, recteur de lUniversit de LuxembourgDie Universitt Luxemburg als nationaler Wettbewerbsfaktor

    11 mars 2015Assemble gnrale

    15 janvier 20151ire Assemble gnrale extraordinaire 18:002ime Assemble gnrale extraordinaire 18:15

    23 - 30 mai 2015Voyage en Pologne

    Exposition25 novembre 2014 23 janvier 2015 Wawing stills Photographie de Gery Oth

    Confrence14. Januar 2015Prof. Dietmar EberleVon der Zukunft der Vergangenheit

    25 janvier 2015Edouard FranoisInventer la matire

    24 mars 2015Robert Wagner, Ing. NCRAArchologie, amnagement, construction

    Cycle de confrences en coopration avec le Fonds BelvalRECHERCHE & INNOVATION A BELVALbtiment massenoire 19:30

    28 janvier 2015Diego De Biasiodirecteur du Technoport, et les reprsen-tants de trois start upTechnoport S.A.

    18. Februar 2015Rudi Balling, Direktor des LCSB LuxembourgCentre for Systems Biomedicine (LCSB)

    25 mars 2015Marc Lemmer, Chief Strategy and Innova-tion Officer du LISTLuxembourg Institute for Science and Tech-nology (LIST)

    Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: Sige OAI

    28 janvier 2015 de 14:00 - 18:00Module Lgislation et jurisprudence dans un projet de construction, dinfras-tructure et durbanisme Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: Sige OAI

    05 fvrier 2015 de 14:00 - 18:00Module La programmation: une mthode de dfinition des projets au bnfice de la qualit architecturaleFormations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: Sige OAI

    10 fvrier 2015 de 8:30 - 18:00Module Formations en matire de concours: manuel OAI Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: Sige OAI

    26 fvrier 2015 de 14:00 - 18:00Module Production et gestion de linformation: mthodes, outils, inves-tissements Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: CRP-Henri Tudor, Luxembourg- Kirchberg

    03 mars 2015 de 14:00 - 18:00Module Gestion des risques et rgles de lart dans la construction Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: Sige OAI

    06 mars 2015 de 8:30 - 17:30Module Durchfhrung von Bau-vertrgen nach VOB und CRTI-B fr Baupraktiker Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: CRP-Henri Tudor, Luxembourg- Kirchberg

    13 mars 2015 de 8:00 - 18:00Module Gestion de projet de construc-tion et dinfrastructure dans le cadre de la collaboration Architectes-Ingnieurs Formations continues OAI / CRP-Henri TudorLieu: CRP-Henri Tudor, Luxembourg- Kirchberg

    www.oai.lu

  • LIVRES_

    7LIVRES | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    LIBRAIRIE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE

    14, rue Duchscher (Place de Paris)L-1424 Luxembourg - Gare

    T 48 06 91 F 40 09 [email protected]

    promocultureL I V R E S E N V E N T E C H E Z

    clairage des espaces publicsInstaller des quipements conomes et performants

    Roger Couillet

    Lclairage public est en pleine mutation technologique (quipements, sources lumineuses), dans un cadre politique imposant le respect de nouveaux enjeux environnementaux et nergtiques. Tout en matrisant les critres conomiques lis au cot global, les collectivits doivent installer des quipements performants et assurer la scurit des installations. Lclairage ncessite des connaissances technologiques, dans un cadre

    LNERGIE AU CUR DU PROJET URBAIN

    Ariella Masboungi

    Pour que lnergie soit au centre de la villeDans un contexte o la demande dnergie ne cesse de crotre, malgr les efforts dconomies engags, ce livre fait le point sur ltat de la production, de la diffusion et de la consommation des nergies, renouvelables ou non. Croisant des sujets habituellement traits sparment nergie, projet urbain et projet territorial , il milite pour linvention dun urbanisme organis autour de la question nergtique et pour la mutualisation des diffrentes nergies en vue dune meilleure performance globale. lappui de nombreux exemples, franais et internationaux, de projets urbains, de politiques de villes et dutopies, ce livre prsente galement lvolution du jeu des acteurs et le passage dune centralisation forte de la gestion de lnergie une approche plus contextuelle et locale. Des concepteurs urbains de renom, des chercheurs et dminents acteurs travaillant sur le lien nergie / ville composent un livre multiples voix, vritable guide pour laction. Lobjectif est de rendre accessibles aux non-spcialistes des savoirs aiss mettre en uvre et douvrir ainsi des perspectives davenir.Les plus de louvrage:_Un point prcis et complet de lavenir de lnergie_De nombreux exemples franais et internationaux de projets urbains_Les mutualisations en matire nergtique au sein doprations urbainesPour qui? Cet ouvrage sadresse aux professionnels de lurbanisme, de lamnagement, aux collectivits locales, aux bureaux dtudes en dveloppement durable et aux universits.

    Lge des low techVers une civilisation techniquement soutenable

    Philippe Bihouix

    Face aux signaux alarmants de la crise globale? Croissance en ber-ne, tensions sur lnergie et les matires premires, effondrement de la biodiversit, dgradation et destruction des sols, changement climatique et pollution gnralise? On cherche nous rassurer. Les technologies vertes seraient sur le point de sauver la plante et la croissance grce une quatrime rvolution industrielle, celle des nergies renouvelables, des rseaux intelligents, de lconomie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D.Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantes nous conduisent pourtant dans limpasse. Ce livre dmonte un un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les basses technologies. Il ne sagit pas de revenir la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agrables tout en vitant les chocs des pnuries venir. Sil met bas nos dernires illusions, cest pour mieux explorer les voies possibles vers un systme conomique et industriel soutenable dans une plante finie.

    Philippe Bihouix est ingnieur. Spcialiste de la finitude des ressour-ces minires et de son troite interaction avec la question nerg-tique, il est coauteur de louvrage Quel futur pour les mtaux?

    Creos

    rglementaire et administratif o diffrents acteurs interviennent. Ce guide propose une synthse de toutes les dispositions constructives relatives aux installations dclairage extrieur en tenant compte des dernires normes._Il expose les contraintes du cadre rglementaire et juridique dune installation._Il dtaille les principes et les techniques dclairage pour chaque type dinstallation: voirie, tunnels et points spciaux, mise en lumire des paysages et des btiments._Il analyse les composants dune installation: supports, fondations, armoires de commande, luminaires (leds, lampes dcharge, auxiliaires dalimentation), matriels lectriques._Il explique les tapes de conception dun projet, depuis les tudes photomtriques jusquaux vrifications rglementaires._Il prcise les oprations de contrle et de maintenance indispensables pour assurer les performances nergtiques attendues et la matrise des cots.Les plus de louvrage:_La structure en fiches pratiques offre une synthse complte des connaissances utiles pour russir les projets dinstallations dclairage des espaces publics._De nombreuses illustrations._Toutes les tapes de conception dun projet runies dans un seul ouvrage.

    Eclairage dexpositionMuses et autres espaces

    Jean-Jacques Ezrati

    Cet ouvrage sadresse tous les tudiants et jeunes professionnels -quils soient concepteurs lumire ou clairagistes, architectes, scnographes, chefs de projets culturels, conservateurs ou techniciens- qui sintressent lclairage dexposition et souhaitent sapproprier les notions essentielles de cette activit.Parce que la pratique de lclairage tire ses origines du ct du thtre, cest ce modle historique qui est dabord interrog, afin de permettre aux lecteurs de dcouvrir diffrentes applications professionnelles et de les transposer.Lclairage est ensuite abord dans sa dimension conceptuelle, car il est avant tout lun des supports du message de lexposition. Lauteur le dcompose en de multiples variables lumineuses (plastiques, gomtriques, spatiales et temporelles) quil faut apprendre utiliser et combiner.Du point de vue technique, les rgles principales de conservation prventive et dergonomie visuelle sont bien sr dtailles, ainsi que les diffrents aspects technologiques de lclairage dont la connaissance

    est essentielle. Ceux-ci comprennent la description des multiples sources artificielles (lampes fluorescentes, halognes et LED), lutilisation des filtres ou encore lemploi de lclairage dynamique avec lusage des protocoles, tel le DALI.Plusieurs tudes de cas, tires des expriences de lauteur, et des entretiens avec des professionnels donneront des pistes concrtes pour exploiter toutes ces notions essentielles, des degrs diffrents en fonction des situations.

  • is a natural color

    Source dnergie La couleur est une forme daudace Les systmes damnagement USM dynamisent votre intrieur.

    Revue techniq

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    eoise, 2014

    210 x 297 mm

    Demandez-nous une documentation dtaille ou visitez nos distributeurs.

    Distribution Luxembourg: BUROtrend S.A., 5, rue de lEglise, L-1458 Luxembourg-HollerichShowroom USM: 5, rue Beck, L-1222 LuxembourgTl. +352 48 25 68 1, Fax +352 48 29 66, [email protected], www.buro.lu www.usm.com

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  • RETOUR SUR UNE ANNE TRS POLITIQUE_

    LOAI a publi son Bulletin OAI INFO n81 / rapport dactivits 20132014, sur base duquel lassemble gnrale a exprim sa pleine confiance au Conseil de lOrdre pour lexercice coul, ainsi que pour les perspectives et le programme dactions en 2015. Prs de 190 personnes ont assist lassemble gnrale de lOAI au sige OAI - Forum da Vinci. Elle a t suivie dune confrence trs intressante et instructive de Monsieur Franois BAUSCH, Ministre du Dveloppement durable et des Infrastructures, au sujet des projets des 4 plans directeurs sectoriels.

    10 LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    Ce rapport constitue loccasion dun retour sur une anne trs politique: lOrdre a rencontr les ministres du nouveau Gouvernement en charge des dossiers touchant les professions OAI afin de leur prsenter ses propositions Construisons ensemble notre cadre de vie. 1_Dans ce contexte, lOAI a soulign le bnfice pour les pouvoirs publics dintgrer en amont, dans llaboration des projets de lois, lexpertise et lexprience pratique dont bnficient les femmes et hommes de terrain, de tester ces projets de loi au pralable sur des cas concrets, surtout les textes qui ont un fort impact procdural et conomique.Au niveau de la simplification administrative, les contributions de lOrdre - visant viter tout blocage ou incohrence par la mise en place, entre autres, de phases de transition intelligentes et efficientes - ont t accueillies favorablement par les instances publiques.En tmoignent les conventions de collaboration de lOAI pour le compte de lEtat relatives au Guichet Urbanisme (www.guichet-urbanisme.lu) et ltablissement de recommandations en matire de constructions intgres pour lducation des jeunes enfants et enfants scolariss.

    Lors du prochain exercice, des dossiers dj entams seront amens leur terme: citons notamment lamendement de la loi rgissant lOAI, les contrats-types ABP, le manuel OAI

    sur les concours darchitecture. La promotion de la matrise duvre OAI sera poursuivie en rponse aux besoins des matres douvrage. La 2me dition du guide Architectour.lu et la brochure Export membres OAI seront publies.Pour les activits de ses 25 ans en 2015, lOrdre communiquera davantage sur la plus-value des prestations intellectuelles de ses membres pour notre socit. Il faut encore renforcer notre culture du bti: en effet, Chacun qui construit, construit pour nous tous. Pour assumer ce rle majeur, le matre douvrage a tout intrt sadjoindre le bon conseil pour suivre les principes Life Cycle Cost et Economie Circulaire.

    Mais un conseil comptent et indpendant ne peut tre gratuit.

    Les dcideurs publics ou privs doivent disposer dun conseil impartial et responsable pour assurer un dveloppement quitable de notre socit.Revenons au dbat lanc lors de la prsentation du budget de lEtat sur la forfaitisation des honoraires.LOrdre accueille favorablement cette dmarche, dj souvent pratique ce jour, condition que le cadre de forfaitisation soit clairement tabli. Cette discussion met laccent sur une programmation dtaille et ltablissement en toute transparence du concept constructif et du devis y affrent avec le matre douvrage. Ainsi pourra tre vite la pratique minoritaire mais dplorable des devis politiques ou de complaisance pour faire accepter un projet par lopinion publique.

    Le Conseil de lOrdre est compos de

    President, Jos DELL, architecteVice-Prsident, Andrea DE CILLIA, ingnieur-conseilSecrtaire gnrale, Sala MAKUMBUNDU, architecteTrsorier, Marc FEIDER, ingnieur-conseil

    Membres, Gilles CHRISTNACH, ingnieur-conseilMax VON ROESGEN, architecteSteve WEYLAND, architecte

    Administration: Pierre HURT, Directeur.Yann JEGU, Charg de missions

    Le bulletin OAI n81 peut tre consult sur le site www.oai.lu la rubrique bulletin/avis/newsletter OAI => bulletin oai

    Pierre HurtDirecteurwww.oai.lu

    Assemble gnrale de lOAI 2014

    Christof WEBER

    1_Disponible sur www.oai.lu, rubrique bulletin/avis/newsletter oai => avis oai.

  • www.oai.lu/formation

    Organis par / Organisiert von

    Afin de pouvoir offrir des formations innovantes rpondant aux dfis actuels, une rflexion approfondie a t ralise avec la participation active dacteurs institutionnels, sectoriels et issus des professions OAI : Service des Sites et Monuments Nationaux | Muse dHistoire de la Ville de Luxembourg | EnergieAgence | MyEnergy | CRTI-B | Administration des Btiments Publics | Universit du Luxembourg | INFPC

    HISTOIRE DE LARCHITECTURE ARCHITEKTURGESCHICHTE

    MANAGEMENT DE BUREAU ET GESTION DE PROJETSBRO- UND PROJEKTMANAGEMENT

    CONSTRUCTION DURABLENACHHALTIGES BAUEN

    CONFORT ET BIEN-TREKOMFORT UND WOHLBEFINDEN

    MATRIAUX DE CONSTRUCTIONBAUMATERIALIEN

    CYCLE DE FORMATION POUR ARCHITECTES ET INGNIEURS-CONSEILS

    WEITERBILDUNGSREIHE FR ARCHITEKTEN UND BERATENDE INGENIEURE

    NOUVEAU PROGRAMME2014-2015

    FORMATION CONTINUE | WEITERBILDUNG OAI - TUDOR

    ^ Save the date: AGENDA

    !

  • 12 LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    CONTACT | KONTAKT VALRIE MULLER | CENTRE DE RECHERCHE PUBLIC HENRI TUDOR | 29, AVENUE JOHN F. KENNEDY | L-1855 LUXEMBOURGTEL: +352 42 59 91 - 300 | FAX: +352 42 59 91 - 777 | [email protected]

    FORMATION CONTINUE | WEITERBILDUNG OAI - TUDOR

    PROGRAMME 2014-2015

    THME | THEMAHISTOIRE DE LARCHITECTURE, CULTURE AU LUXEMBOURG ET VALORISATION DU BTI ARCHITEKTURGESCHICHTE & KULTUR IN LUXEMBURG, AUFWERTUNG VON GEBUDEN

    Histoire de larchitecture au Luxembourg 06/11/14 14:00-18:00

    Btiments anciens : techniques, matriaux de construction, pathologies de la maonnerie ancienne 11/12/14 14:00-18:00

    Pratiques et lgislation en matire de conservation du patrimoine bti au niveau national et au niveau des communes 21/11/14 14:00-18:00

    Ueberlegungen zum Umgang mit unserem baukulturellen Erbe: Aktuelle Herausforderungen und Beispiele TBD 14:00-18:00

    CONFORT, SANT ET BIEN-TRE KOMFORT, GESUNDHEIT UND WOHLBEFINDEN

    Larchitecture bioclimatique 04/12/14 08:00-18:00

    Confort acoustique des constructions en bois 08/01/15 08:00-18:00

    Confort visuel : couleurs et matires 15/01/15 14:00-18:00

    Sick building syndrome: analyse et prvention 22/01/15 14:00-18:00

    MANAGEMENT DE BUREAU, GESTION DE PROJET ET COLLABORATION BRO-, PROJEKTMANAGEMENT UND ZUSAMMENARBEIT

    Lgislation, dontologie et contrats spcifiques aux professions OAI ; documentation/outils OAI - Responsabilits, droit des socits

    27/01/15 14:00-18:00

    Lgislation et jurisprudence dans un projet de construction, dinfrastructure et durbanisme

    Formation en matire de concours : manuel OAI

    Production et gestion de linformation : mthodes- outils- investissements

    Gestion des risques et rgles de l'art dans la construction

    Durchfhrung von Bauvertrgen nach VOB und CRTI-B fr Baupraktiker

    Gestion de projet de construction et dinfrastructure dans le cadre de la collaboration Architectes-Ingnieurs

    28/01/15 14:00-18:00

    05/02/15 14:00-18:00

    10/02/15 08:30-18:00

    26/02/15 14:00-18:00

    03/03/15 14:00-18:00

    06/03/15 08:30-17:30

    13/03/15 08:00-18:00

    CONSTRUCTION DURABLE ET ENERGIE NACHHALTIGES BAUEN UND ENERGIE

    La ville post carbone : les formes urbaines et la transition nergtique - le concept transition towns 20/03/15 14:00-18:00

    Suffizienz - Die Frage nach dem rechten Ma im bebauten Raum 26/03/15 14:00-18:00

    Gebudeplanung im Sinne eines selektiven Rckbaus 02/04/15 14:00-18:00

    Dossiers PAP : Principaux problmes rencontrs et lments de rponse 23/04/15 08:30-17:30

    Les certifications environnementales, dfis et spcificits : DGNB, BREEAM, HQE 07/05/15 14:00-18:00

    MATRIAUX, TECHNIQUES DE CONSTRUCTION ET INNOVATION BAUMATERIALIEN, BAUTECHNIK UND INNOVATION

    Sichtbeton in der Architektur - Nachhaltig und kreativ einsetzbar

    05/06/15 08:00-18:00L'acier dans la construction

    11/06/15 13:00-18:00

    Natrliche Baumaterialien: technische Kriterien und kologische Bewertung - sind natrliche Baumaterialien wirklich so umweltfreundlich?

    25/06/15 14:00-18:00

    Plus dinformations : www.oai.lu/formation

    La programmation : une mthode de dfinition des projets au bnfice de la qualit architecturale

  • WWW.GUIDE-URBANISME.LU_Communiqu de presse du MFPRA

    Ce nouvel outil du Ministre de la Fonction Publique et de la Rforme administrative (MFPRA) a t mis en place en collaboration avec lOrdre des Architectes et des Ingnieurs-Conseils. Dans la logique engage dune dmarche de simplification administrative dans les domaines de lurbanisme et de lenvironnement, le Ministre de la Fonction Publique et de la Rforme administrative entend miser sur un nouvel outil de communication rpondant aux besoins des porteurs de projet.

    Le Guide Urbanisme sadresse aux particuliers et aux professionnels qui dsirent sinformer sur les rgimes dautorisation propres lurbanisme et aux secteurs connexes.

    Face un environnement rglementaire et procdural complexe, il permet un accs simplifi lensemble des aspects procduraux en rapport avec lamnagement communal, la permission de voirie, la protection de la nature, les rglementations lies leau et lnergie, les tablissements classs, les dchets, ainsi que les prescriptions lies lair et au bruit.Plus quune simple encyclopdie thmatique, le Guide Urbanisme propose deux accs diffrencis:En mode consultation libre, il permet didentifier et de comprendre les diffrentes situations qui exigent des autorisations.En mode consultation par projet, il permet de sinscrire gratuitement et dencoder ses projets damnagement pour bnficier dune analyse particulire.

    Les objectifs viss par le Guide Urbanisme sont notamment:

    _didentifier les contextes pour lesquels une autorisation est obligatoire;_de diriger lutilisateur vers les textes lgaux et rglementaires en rapport avec chacun des contextes identifis;_de diriger lutilisateur vers lautorit administrative comp tente;_de fournir une feuille de route personnalise permettant dinitier les dmarches administratives ncessaires.

    Le Guide ne remplacera pas le contact direct avec les admi-nistrations, mais assurera une information pralable per-mettant de faciliter les contacts directs avec les administra-tions directement concernes.Communiqu par le ministre de la Fonction publique et de la Rforme administrative.

    LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014 13

  • 14 LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    M6B2 TOUR DE LA BIODIVERSITE_

    Ses projets actuels sont tous emblmatiques dans leur contexte: M6B2 Tour de la Biodiversit, qui favorise la rgnration du vgtal dans la mtropole parisienne, Samaritaine Cheval Blanc LVMH Paris, rhabilitation dun btiment historique en palace, Socialisation de la hauteur Grenoble, qui radicalise lexprimentation cologique et sociale en dsolidarisant faades et balcons, Les Jardins dAnfa, premires tours vgtales de Casablanca Sa confrence portera sur la matire en architecture, considre comme un infini de possibles.

    Dans le cadre du projet damnagement de la ZAC Paris Rive Gauche, Paris Habitat ralise une opration de construction neuve de 3 btiments comptant au total 140 logements sociaux familiaux, 100 logements pour jeunes travailleurs, 1200 m de commerces et une crche associative de 250 m. Parmi ces trois btiments, la tour vgtalise abritera des logements sociaux et des commerces en rez-de-chausse.

    Par loriginalit du projet, sa complexit technique et afin de valider la faisabilit de planter et dentretenir de la vgtation sur les faades, Paris Habitat a souhait lexpertise de paysagistes. LOffice a ainsi nou un partenariat avec lEcole Du Breuil, situe dans le Bois de Vincennes et spcialise dans lenseignement de lamnagement paysager. Cette dernire a dores et dj commenc lexprimentation et plant les premires jeunes pousses dans les tubes qui seront terme fixs sur les faades.

    La hauteur est le sujet cologique dbattu dans toutes les municipalits: la ville ne peut stendre indfiniment sur les espaces libres, et la densification passe alors par une surlvation du tissu urbain. En France pourtant, lurbanisme villageois semble rsister ici et l, et sopposer diamtralement lide de hauteur, avant mme den considrer les potentialits.Bnficiant dune exception au plafond parisien des 37 mtres, ldifice culminant de M6B2 Tour de la Biodiversit atteint les 50 mtres. Vgtalise laide despces issues de milieux sauvages, elle devient semencire: elle permet aux vents de diffuser des graines de rang 1 dans son environnement immdiat, devenant alors un outil damnagement mais aussi de rgnration lchelle de la mtropole parisienne, sur laquelle elle distille une aura green. Loin de lexploit ou de la provocation, la hauteur permet ici de rejoindre une aspiration primordiale pour lenvironnement urbain: la biodiversit. Son revtement de titane gnre des effets de moirage qui contribuent son aspect changeant. Si sa morphologie organique illustre sa fonction, sa vture redonne ses lettres de noblesse son programme: car il sagit l de 18 tages de logements sociaux dans Paris intra-muros, dots de balcons filants en plein ciel.Le cur dlot stend, lui, comme une prolongation de la faade vgtale, drapant jusquaux pieds des autres btiments. Ces derniers, plus bas, aux gomtries franches et aux faades mtalliques (zinc, aluminium), sont posts

    Confrence Inventer la matire par Edouard Franois, 25.02.2015, 19h00 au Forum da VinciRive gauche, Paris

    Edouard Franois, architecte

    Ancien lve de lEcole Nationale des Beaux-Arts de Paris et de lEcole Nationale des Ponts et Chausses, Edouard Franois cre sa propre agence darchitecture, durbanisme et de design en 1998. Il est remarqu pour des oprations telles que LImmeuble qui Pousse (Montpellier, 2000) Tower Flower (Paris, 2004), et lHtel Fouquets Barrire (Paris, 2006). Son architecture questionne les fondements de notre socit contemporaine, comme le dveloppement durable, le local, la mise en valeur du patrimoine et du site, la saisonnalit et la temporalit.

    Maison Edouard Franois

    REVUE TECHNIQUELUXEMBOURGEOISE

    Maison Edouard Franois

  • 15TOUR DE LA BIODIVERSITE I REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    de part et dautre, tenant les angles des rues. On peut alors dambuler dans un jardin protg, comme hors de la ville, entre arbustes et tapis de bruyre.Lambition architecturale de ce projet na dgale que la prouesse technique que reprsente sa ralisation. En effet, dans une emprise restreinte borde par le tramway, le tunnel de raccordement de la future ligne LGV Sud Europe et de logements rcemment construits et en construction, le groupement Bouygues Btiment IDF Habitat Social / SEFI Intrafor ralise un projet mixte: logements sociaux, foyer de jeunes travailleurs, crche, commerces et parking souterrain. Le projet phare de ce chantier est la ralisation de la tour de la Biodiversit dont le gros-uvre sest termin en octobre 2014. Premire tour de logements sociaux construite Paris depuis les annes 70, la tour M6B2 intgre les servitudes de passage de la Petite Ceinture au niveau du rez-de-chausse et du tunnel de raccordement de la LGV Sud Europe au sous-sol. Ces contraintes ncessitent ladaptation de modes opratoires complexes: barrettes de fondations en parois moules, parois lutciennes, installation sur tout le premier tage de boites ressorts pour absorber les fibrations de la LGV et de la future petite ceinture, . Autant de sujets qui font de ce chantier un chantier dexception.Dbut dbut 2013, ce chantier emploie un peu plus de 120 personnes, compagnons, sous-traitants, chefs de chantier et bureaux dtude.La livraison de lopration Paris Habitat est prvue en 2 phases: La tour pour fin dcembre 2015 et le reste pour fin fvrier 2016.

    www.edouardfrancois.com

    ProgrammeConception et construction de 3 btiments de logements familiaux (R+17, R+7,

    R+5), 1 foyer jeunes travailleurs (R+9), crche et commerces en RDCMatre douvrageParis Habitat OPH

    EQUIPEMaison Edouard Franois, BASE (paysagiste), Ecole Du Breuil (partenariat vgtalisa-

    tion), BET TCE, ARCOBA (quipe de matrise duvre), ArcadisEntreprise genrale

    Bouygues Btiment IDFSurface

    13 830 m SHONMontant des travaux

    32 M Concours 2010

    Permis de construire 2012Livraison 2015-2016

    Maison Edouard Franois

    Maison Edouard Franois

    Maison Edouard Franois

  • 16 LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    REMISE DU PRIX DE LA REVUE TECHNIQUE 2014_

    Le Prix de la Revue Technique Luxembourgeoise 2014 a t dcerner par le Prsident honoraire de LAliai, Monsieur Jean-Pierre Wagener Mithat Basli, tudiant en Bachelor Professionnel en Ingnierie (professionnel), filire Electrotechnique, lequel sest particulirement impliqu dans ses tudes. Le Prix de la Revue Technique lui a t remis loccasion de la remise officielle des diplmes de Bachelor de lUniversit du Luxembourg.

    Dj titulaire dun Master en Physique de la Ruhr Universitt de Bochum, Mithat Basli rejoint lUniversit du Luxembourg, en 2012, pour entamer ses tudes dans la filire Electrotechnique du Bachelor en Ingnierie (professionnel).

    Il ralise son travail de fin dtudes lUniversit du Luxembourg sous lgide du Professeur Jean-Rgis Hadji-Minaglou, son tuteur. Ce travail a eu pour titre Feldrientierte Regelung eines Permanentmagnet-Synchronmotors in Labview.

    Actuellement, il poursuit ses tudes lUniversit du Luxembourg, en Master Professionnel en Sciences de lingnieur Efficacit Energtique et Economique.

    Un abstract de son travail sera publi dans le cahier scientifique 022014.

    REVUE TECHNIQUELUXEMBOURGEOISE

    uni.lu

  • La crmonie de clture de la quatrime dition des Engineering Trainee Days sest droule au Forum da Vinci fin novembre. Cette initiative conjointe de lAssociation luxembourgeoise des Ingnieurs (ALI) et de Jonk Entrepreneu-ren (JEL) donne aux lves des classes suprieures de lenseignement secondaire lopportunit de partager deux journes du quotidien dun ingnieur avec ses exigences et ses dfis. Elle vise ainsi promouvoir la diversit de ces mtiers porteurs davenir.

    17LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    ORIENTER LES JEUNES VERS LES MTIERS DE LINGNIEUR_

    Yves Elsen, Prsident de lALI, a accueilli la bonne soixantaine dinvits surtout des lves, professeurs et ingnieurs en qualifiant cette dition 2014 de bon cru, avec presque 40 participants. Cette initiative permettait de nouer, soulignait-il, des premiers liens avec les futures gnrations dingnieurs. Il a aussi exprim le souhait de pouvoir un jour accueillir les participants au sein de lALI, leur diplme en mains.

    Charles Denotte, Prsident de la JEL, a relev que ce programme encadrait lorientation des lves et leur permettait davoir une premire approche du mtier et de les conforter dans le choix de leurs tudes qui, esprait-il, sorienteront vers lingnieur, dont le Luxembourg manque cruellement.

    Eric Goerens, reprsentant du Ministre de lEducation nationale, a quant lui relev un autre point fort des Engineering Trainee Days: Une bonne orientation est uniquement possible avec des partenaires prts accompagner les jeunes.

    Jean-Marc Zahnen, ingnieur en gestion de projets chez Paul Wurth - Geprolux, a ensuite partag la passion de son mtier au quotidien. Les architectes, disait-il, ont une bonne image, maintes constructions - comme le Muse Pei par exemple - portant leur nom, alors que lingnieur civil est un Nobody, uvrant majoritairement dans lanonymat. Et pourtant, de nombreuses structures rputes mondialement - comme par exemple le Golden Gate ou les pyramides gyptiennes - nexisteraient pas sans les ingnieurs civils, de vritables multi-talents.

    Lartiste islando-luxembourgeoise Thorunn Egilsdottir a alors interview sur scne deux lves et deux ingnieurs ayant particip ldition 2014 des Engineering Trainee Days. Ils taient unanimes saluer les plus-values de cette initiative pour toutes les parties prenantes. Un ingnieur, insistaient-ils, ne peut se contenter dune bonne base scientifique certifie par un diplme. Pour russir, il lui faut aussi une communication aise, un esprit dquipe dvelopp et des connaissances linguistiques avres.

    Yves Elsen et Charles Denotte ont cltur la crmonie par la remise des certificats aux participants prsents.

    www.ali.lu

    Clture des Engineering Trainee Days

    A la mmoire de Lucien Seywert Lucien Seywert, appel Luss par ses amis et collgues, tait n le 12 juillet 1944 Luxembourg. Aprs son diplme de fin dtudes secondaires obtenu en section mathmatiques au Lyce de Garons de Luxembourg, il se lana dans des tudes dingnieur la Eidgenssische Technische Hochschule de Zurich en Suisse, o il obtint le diplme dingnieur en lectricit en 1968. Ds 1969, il rejoignit lArbed pour une carrire de sidrurgiste longue et diversifie qui devait lemmener aux quatre coins du monde. Lucien tait surtout connu et apprci par ses collgues et suprieurs pour sa participation des projets de grande envergure mens bien avec comptence et professionnalisme. La construction de trfileries en Core du Sud et aux Etats-Unis, larrt au Luxembourg des hauts fourneaux suivi du passage la filire lectrique, la construction du nouveau laminoir TMB Belval et lrection dun haut fourneau au Brsil ne sont que quelques-uns des nombreux projets que Lucien tait appel encadrer. Lucien stait aussi largement investi dans la vie associative ds son jeune ge. En 1966, il devint trsorier de lAssociation luxembourgeoise des Etudiants Ingnieurs (ANEIL). Dans la foule, il sengagea directement et trs activement dans lAssociation luxembourgeoise des Ingnieurs (ALI). En 1969, il devint membre du comit de lALI. Lorsquune nouvelle quipe fut mise en place en1995, il se vit confier le poste de vice-prsident de lassociation. Il prit cette responsabilit trs cur, comme dailleurs tout ce quil faisait dans la vie, et il sest vite avr quon pouvait compter sur lui 24 heures sur 24. Mme alors quil tait en dplacement au Brsil ou ailleurs, il envoyait de longues tlcopies pour donner son point de vue sur les activits de lALI. Lucien sengagea aussi corps et me dans la recherche de stages pour les jeunes ingnieurs et nhsita pas parcourir le monde entier pour trouver de nouvelles opportunits. Pour ses collgues et co-quipiers dans lassociation, Lucien tait une rfrence. Fin connaisseur de tout ce qui touchait au monde associatif, il jouait un rle-cl et conseillait avec professionnalisme et subtilit. Toujours partant, il organisait, grait et orchestrait, imprgnant de sa personnalit toutes les grandes dcisions qui devaient tre prises. Lucien avait des qualits indniables. Il tait dou dans lart de ngocier, attribut dont il dtenait le secret. Ceci sest avr lors des discussions avec nos partenaires de la Grande Rgion, mais galement sur le plan europen. Lucien tait de ces amis quon noublie pas. Il nous manquera, tout comme il manque son pouse Adrienne et ses enfants Claude, Vronique, Anne-Marie et Jacques. Lucien restera irremplaable et pour toujours dans nos curs. Association luxembourgeoise des Ingnieurs, (ALI)

  • VOUS TES LES AMBASSADEURS DE LCONOMIE DE LA CONNAISSANCE_

    Au cur de la rencontre qui avait attir quelque 120 participants de la Grande Rgion: la Maison du Savoir de lUniversit du Luxembourg.

    Yves Elsen, prsident de lALI qui avait invit lvnement dans le cadre de la FDIS - fdration regroupant par ailleurs les sarrois du VDI et les lorrains de lURIS -, soulignait limportance, voire la ncessit daccorder une meilleure visibilit aux dveloppements technologiques et la recherche, ainsi quaux mtiers scientifiques en gnral. Un vent de renouveau souffle sur les mtiers scientifiques. Des journes comme celle-ci offrent une belle opportunit pour partager sur la pnurie en ingnieurs et en spcialistes des sciences naturelles dans nos rgions. Louverture prochaine de la FDIS nos collgues de Belgique francophone et germanophone et de Rhnanie-Palatinat ne peut quajouter la richesse de ces changes au sein de notre grande famille.

    Ces propos ont t repris par Corine Cahen, Ministre la Grande Rgion, Ministre de la Famille et de lIntgration, dans son allocution en ouverture de la journe: La prosprit du Luxembourg sest pendant de longues annes base sur la richesse dans nos sols. Aujourdhui, notre pays mise davantage sur la richesse dans nos cerveaux.

    La 30e dition de la Journe de lIngnieur Saar-Lor-Lux sest droule le 18 octobre 2015 dans le nouveau quartier urbain de Belval, un des plus grands projets durbanisation dEurope de lOuest. Ce lieu est mythique par son his-toire, puisquil se dveloppe lombre des hauts-fourneaux. Il est aussi promis un bel avenir et symbolise limpor-tance croissante dune conomie base sur la connaissance, puisquil abrite de nombreuses institutions ddies la recherche et hbergera dans un futur proche les campus de lUniversit du Luxembourg.

    30e Journe de lIngnieur Saar-Lor-Lux

    Vous, en tant quingnieurs, et les mtiers scientifiques en gnral, tes les ambassadeurs de ces mtiers davenir qui offrent de nombreux dbouchs. Pour conclure, Corine Cahen a soulign que la Grande Rgion offre le cadre idal pour multiplier les contacts entre scientifiques et le dveloppement de nouveaux projets conjoints.

    Un programme bien charg attendait ensuite les participants, avec de nombreuses visites, pied, co-responsabilit oblige!

    La matine tait rserve des prsentations illustrant comment le projet urbain Belval marie harmonieusement pass et avenir.

    Premire tape: la visualisation, maquette lappui, du projet urbain Belval par Agora, socit charge du dveloppement de cette ralisation brownfield sur danciens terrains industriels. Quatre quartiers sarticuleront sur une surface de 120 ha, misant sur la diversit fonctionnelle et sur la mobilit douce. Belval hbergera terme jusqu 25 000 emplois et 7 000 habitants. Linvestissement se situe plus de 200 millions deuros.

    Etape suivante: le btiment Massenoire pour une rencontre entre pass et futur avec un expos sur le quartier Terrasse des Hauts-Fourneaux et ses emblmes architecturaux. Parmi

    18 LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    A la mmoire de Lucien Seywert Lucien Seywert, appel Luss par ses amis et collgues, tait n le 12 juillet 1944 Luxembourg. Aprs son diplme de fin dtudes secondaires obtenu en section mathmatiques au Lyce de Garons de Luxembourg, il se lana dans des tudes dingnieur la Eidgenssische Technische Hochschule de Zurich en Suisse, o il obtint le diplme dingnieur en lectricit en 1968. Ds 1969, il rejoignit lArbed pour une carrire de sidrurgiste longue et diversifie qui devait lemmener aux quatre coins du monde. Lucien tait surtout connu et apprci par ses collgues et suprieurs pour sa participation des projets de grande envergure mens bien avec comptence et professionnalisme. La construction de trfileries en Core du Sud et aux Etats-Unis, larrt au Luxembourg des hauts fourneaux suivi du passage la filire lectrique, la construction du nouveau laminoir TMB Belval et lrection dun haut fourneau au Brsil ne sont que quelques-uns des nombreux projets que Lucien tait appel encadrer. Lucien stait aussi largement investi dans la vie associative ds son jeune ge. En 1966, il devint trsorier de lAssociation luxembourgeoise des Etudiants Ingnieurs (ANEIL). Dans la foule, il sengagea directement et trs activement dans lAssociation luxembourgeoise des Ingnieurs (ALI). En 1969, il devint membre du comit de lALI. Lorsquune nouvelle quipe fut mise en place en1995, il se vit confier le poste de vice-prsident de lassociation. Il prit cette responsabilit trs cur, comme dailleurs tout ce quil faisait dans la vie, et il sest vite avr quon pouvait compter sur lui 24 heures sur 24. Mme alors quil tait en dplacement au Brsil ou ailleurs, il envoyait de longues tlcopies pour donner son point de vue sur les activits de lALI. Lucien sengagea aussi corps et me dans la recherche de stages pour les jeunes ingnieurs et nhsita pas parcourir le monde entier pour trouver de nouvelles opportunits. Pour ses collgues et co-quipiers dans lassociation, Lucien tait une rfrence. Fin connaisseur de tout ce qui touchait au monde associatif, il jouait un rle-cl et conseillait avec professionnalisme et subtilit. Toujours partant, il organisait, grait et orchestrait, imprgnant de sa personnalit toutes les grandes dcisions qui devaient tre prises. Lucien avait des qualits indniables. Il tait dou dans lart de ngocier, attribut dont il dtenait le secret. Ceci sest avr lors des discussions avec nos partenaires de la Grande Rgion, mais galement sur le plan europen. Lucien tait de ces amis quon noublie pas. Il nous manquera, tout comme il manque son pouse Adrienne et ses enfants Claude, Vronique, Anne-Marie et Jacques. Lucien restera irremplaable et pour toujours dans nos curs. Association luxembourgeoise des Ingnieurs, (ALI)

    Christian Zeyen Christian Zeyen

    Monique Mller-Haas

  • ceux-ci, les deux hauts-fourneaux dont la restauration a t finalise rcemment. A noter que le haut-fourneau B fait figure de monument dans la ville et restera ldifice le plus haut du projet urbain Belval.

    Retour ensuite la Maison du Savoir pour la prsentation de la liaison Micheville entre le Luxembourg et la France, avec ses ponts et tunnels et son Park & Ride de 3600 places.

    Avec un investissement total de 329 millions deuros pour une longueur de 3,3 km, il sagit de lautoroute la plus chre du Luxembourg, mais justifie de par sa complexit urbaine. Sa finalisation dici 2015 ne devrait pas manquer dajouter la vitalit de Belval et au dchargement des quartiers rsidentiels voisins.

    Les visites de laprs-midi taient, quant elles, davantage orientes sciences.Premire descente: les galeries souterraines de lignes hautes tension de Creos, un tunnel infini de cbles impressionnants alimentant avant tout lacirie lectrique dArcelorMittal Belval et la Sotel.

    Place ensuite au CRP Gabriel Lippmann, spcialis dans la recherche applique interdisciplinaire, et son dpartement des sciences des matriaux. Le CRP Gabriel Lippmann est dailleurs en phase de finaliser sa fusion avec le CRP Henri Tudor. Laboutissement en 2015 de cet accord donnera naissance LIST, Luxembourg Institute of Science and Technology, qui deviendra ainsi le plus grand centre de recherche au Luxembourg.

    Halte suivante: le Luxembourg Centre for Systems Biometrics, LCSB, de lUniversit du Luxembourg, pour des exposs sur ses recherches dans le cadre de la maladie de Parkinson.

    Aprs les visites, retour la Maison du Savoir pour lexpos final de la journe, le tout premier cours dailleurs donn par un professeur la Maison du Savoir. La prsentation portait sur les sciences des matriaux, une technologie-cl gnrique que le Professeur Jens Kreisel du CRP Gabriel Lippmann a expose avec vivacit et de nombreuses touches dhumour.

    La Journe de lIngnieur Saar-Lor-Lux sest termine sur un interlude musical parfois un rien mlancolique, interprt avec brio par le celliste luxembourgeois Andr Mergenthaler.

    www.ali.lu

    19JOURNE DE LINGNIEUR SAAR-LOR-LUX | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    Christian Zeyen

    Michel Pundel

  • RARET DES MTAUX, FIN DE LA CROISSANCE VERTE?_

    Partant du constat que les minerais sont de moins en moins concentrs, que nous avons donc besoin de plus dnergie pour les extraire, mais que lnergie est de moins en moins accessible et que sa production requiert des mtaux de plus en plus rares pour la production de nouvelles nergies, nous nous trouvons dans un cercle vicieux. Se pose alors la question de savoir si une conomie circulaire, fonde sur le recyclage gnralis, est la bonne rponse. Tandis que le recyclage fonctionne bien pour certains mtaux trs rares comme lor par exemple, dont 90 % de la quantit jamais extraite est toujours disponible , le recyclage des mtaux dits industriels se heurte des limites: la thermodynamique; la dgradation raison de 30 % 35 % en termes dalliages et de puret qui rsulte de lusage; ainsi que des usages dispersifs comme par exemple lutilisation de mtaux en articles de cosmtique et dhygine, en peinture, dans les pigments, dans les encres, dans le papier, dans lagriculture, etc.

    Lensemble de nos conomies contribue ce cercle vicieux, que ce soient la recherche du graal de lautomobile propre, la lutte high tech pour baisser les missions de CO2 des btiments, la machinisation, le jetable contre le rparable, lobsolescence culturelle ou encore le high tech tout prix.Comment dans ce contexte rduire les pertes? Selon Philippe Bihouix, il faut dabord bannir le jetable et le dispersif inutile, revoir en profondeur le systme de gestion des dchets et privilgier le low tech par rapport au high tech.

    Ensuite, il faut standardiser les produits industriels et prolonger la dure de vie des objets en les rendant rparables ou rutilisables.

    Enfin, il faut dmachiniser les services, dsurbaniser et sortir de la civilisation de la voiture.

    Selon Philippe Bihouix, la croissance verte a fait long feu, il faut travailler sur la demande autant que sur loffre. Le bon temps des ingnieurs thaumaturges, faiseurs de miracles, est rvolu, lheure en est privilgier le low tech par rapport au high tech.

    Les sept commandements du low techPour russir ce dfi, Philippe Bihouix a cr ce quil appelle les sept commandements du low tech:

    _Remettre en cause les besoins selon la mthode colo- liberticide de classement des besoins en trs utile moins utile dun ct, et en facile difficile lcher de lautre ct.

    Fin novembre, une trentaine dintresss stait retrouve linvitation de lAssociation luxembourgeoise des Ing-nieurs pour une confrence sur La raret des mtaux, fin de la croissance verte? Le confrencier Philippe Bihouix, ingnieur centralien, est coauteur de Quel futur pour les mtaux? qui traite de la rarfaction et de la finitude des ressources minires, un nouveau dfi pour la socit, et de leur troite interaction avec la question nergtique. Philippe Bihouix est aussi lauteur de Lge low tech qui met en cause la course en avant technologique et ouvre des pistes vers une civilisation techniquement soutenable.

    Confrence de Philippe Bihouix

    _Concevoir et produire durablement._Orienter le savoir vers lconomie des ressources._Accepter de dgrader le cahier des charges fonctionnel (par exemple accepter un peu de perte de rendement et de performance, renoncer en partie lesthtique), car avec une consommation voue la miniaturisation et aux nanomatriaux, nous avons atteint les limites du recyclage. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles recycler, trop complexes et trop minuscules, ces nouvelles technologies tant vantes nous conduisent en fin de compte dans une impasse._Relocaliser sans perdre les effets dchelle positifs, cest-- dire analyser quelles manufactures il convient de rapatrier dans nos conomies occidentales._Dmachiniser les services._Savoir rester modeste, viser davantage de sobrit. Nous devons reconnatre que sur cette terre, tout a un impact. Comme le disait dj Ismal, le narrateur de Moby Dick: Soyez donc conomes de vos lampes et de vos bougies! Il nest pas un litre dhuile que vous brlez qui nait cot une goutte de sang.

    Mme si Philippe Bihouix ne prne pas un retour la bougie, ses propos doivent nous inciter conserver un niveau de confort et de civilisation agrables tout en vitant la course au high tech et les chocs des pnuries qui pourraient laccompagner et explorer les voies possibles vers un systme conomique et industriel soutenable sur une plante confronte la finitude des ressources. Nous avons externalis nos pollutions, vers la Chine notamment. Mais nous nen avons pas pour autant changer nos habitudes de consommation.

    www.ali.lu

    20 LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    A la mmoire de Lucien Seywert Lucien Seywert, appel Luss par ses amis et collgues, tait n le 12 juillet 1944 Luxembourg. Aprs son diplme de fin dtudes secondaires obtenu en section mathmatiques au Lyce de Garons de Luxembourg, il se lana dans des tudes dingnieur la Eidgenssische Technische Hochschule de Zurich en Suisse, o il obtint le diplme dingnieur en lectricit en 1968. Ds 1969, il rejoignit lArbed pour une carrire de sidrurgiste longue et diversifie qui devait lemmener aux quatre coins du monde. Lucien tait surtout connu et apprci par ses collgues et suprieurs pour sa participation des projets de grande envergure mens bien avec comptence et professionnalisme. La construction de trfileries en Core du Sud et aux Etats-Unis, larrt au Luxembourg des hauts fourneaux suivi du passage la filire lectrique, la construction du nouveau laminoir TMB Belval et lrection dun haut fourneau au Brsil ne sont que quelques-uns des nombreux projets que Lucien tait appel encadrer. Lucien stait aussi largement investi dans la vie associative ds son jeune ge. En 1966, il devint trsorier de lAssociation luxembourgeoise des Etudiants Ingnieurs (ANEIL). Dans la foule, il sengagea directement et trs activement dans lAssociation luxembourgeoise des Ingnieurs (ALI). En 1969, il devint membre du comit de lALI. Lorsquune nouvelle quipe fut mise en place en1995, il se vit confier le poste de vice-prsident de lassociation. Il prit cette responsabilit trs cur, comme dailleurs tout ce quil faisait dans la vie, et il sest vite avr quon pouvait compter sur lui 24 heures sur 24. Mme alors quil tait en dplacement au Brsil ou ailleurs, il envoyait de longues tlcopies pour donner son point de vue sur les activits de lALI. Lucien sengagea aussi corps et me dans la recherche de stages pour les jeunes ingnieurs et nhsita pas parcourir le monde entier pour trouver de nouvelles opportunits. Pour ses collgues et co-quipiers dans lassociation, Lucien tait une rfrence. Fin connaisseur de tout ce qui touchait au monde associatif, il jouait un rle-cl et conseillait avec professionnalisme et subtilit. Toujours partant, il organisait, grait et orchestrait, imprgnant de sa personnalit toutes les grandes dcisions qui devaient tre prises. Lucien avait des qualits indniables. Il tait dou dans lart de ngocier, attribut dont il dtenait le secret. Ceci sest avr lors des discussions avec nos partenaires de la Grande Rgion, mais galement sur le plan europen. Lucien tait de ces amis quon noublie pas. Il nous manquera, tout comme il manque son pouse Adrienne et ses enfants Claude, Vronique, Anne-Marie et Jacques. Lucien restera irremplaable et pour toujours dans nos curs. Association luxembourgeoise des Ingnieurs, (ALI)

  • 21LA VIE DES ASSOCIATIONS | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    PRIX DEXCELLENCE 2014_

    Marc Solvi (prsident de la Fondation Enovos et de lALIAI), Marc Reiffers (COO Enovos Luxembourg), Yves Elsen (prsident de lALI), Venant Pirrotte (Vice-prsident de lANEIL), Prof. Dr. Uwe Leprich (Wissenschaftlicher Leiter Institut fr ZukunftsEnergieSysteme IZES) ainsi que Michel Pundel (prsident du jury) ont assist la crmonie qui a eu lieu au Forum Da Vinci.

    Cette initiative, qui a pour but de valoriser les tudes et carrires professionnelles de lingnieur, sinscrit dans la ligne de lengagement de la Fondation Enovos en faveur du progrs des sciences et des nouvelles technologies permettant damliorer la qualit de vie de manire durable.

    Un jury indpendant compos de quatre ingnieurs a slectionn parmi douze candidatures les six travaux dtudes qui ont t prims avec 2.500 euros par laurat pour leur excellence:

    Mention Excellent:Gilles Nies: Untersuchungen zum Langzeitverhalten von WiB-Brckenbauwerken

    Mention Trs Bien:Raoul Schmitz: Interfacing and Real Time Monitoring of an Electric Vehicle

    Sandy Pelletier: Widerstandsschweiverfahren: Analyse und Optimierung der einflussreichsten Prozessparameter beim Widerstandsschweien von Hartmetallzhnen auf Stahlbandsgen

    Mention Bien:Eric Gonderinger: Aufwandsoptimierte Konzeption einer elektrifizierten Dreirad-Variante unter Rckgriff auf die Entwicklung eines Zweirad-Pedelecs fr den Zustellbetrieb

    Raoul Meisch: Untersuchung unterschiedlicher Schall schutzmanahmen zur Reduktion des Luftschalls an einer bestehenden Eisenbahnstrecke

    Roberto Palumbo: Ermittlung der Eigenspannungen aus dem Schweien bei einseitig geschweiten Stumpfnahtver-bindungen von Rundhohlprofilen

    La troisime dition du Prix dexcellence de la Fondation Enovos sest clture par une agape sympathique o les ingnieurs en herbe ont eu loccasion de ctoyer le monde des ingnieurs affirms.

    La Fondation Enovos rcompense six tudiants ingnieurs

    Membres du jury:Michel Pundel, prsidentThierry FliesLaurent HeinenMarc Schiltz

    www.fondation-enovos.eu

    Norbert Fischels

    La Fondation Enovos, sous lgide de la Fondation de Luxembourg, ensemble avec ses partenaires lALI (Association Luxembourgeoise des Ingnieurs a.s.b.l.) et lANEIL (Association Nationale des Etudiants Ingnieurs Luxembourgeois a.s.b.l.), a remis le 15 novembre 2014 pour la troisime fois le Prix dexcellence des tudiants pour rcompenser les meilleurs travaux de fin dtudes dingnieur.

  • 5997

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  • Gebude brauchen immer weniger Energie, der Aufwand fr diese Reduktion wird durch Unterhalt und Wartung immer hher. Die gegenwrtigen Versprechungen vom Haus als Kraftwerk erinnern stark an die nie erfllten Verheiungen der Moderne, Strfaktor in der Leistungsbilanz der heilen Welt ist nur noch der Mensch. Weniger Energie mit weniger Technik ist dagegen die planerische Absicht von be baumschlager eberle. Es geht konkret beim Haus in Lustenau darum, sinnvolle Zusammenhnge fr den Nutzer zu finden, nicht aber die Natur durch eine technische Umwelt zu ersetzen. Das Ziel bei der Planung des Hauses 226 war es, mehr Komfort mit weniger Energie zu erreichen. Einer solchen Intention liegt die elementare Haltung von be baumschlager eberle zu Grunde, den Einsatz von Ressourcen beim Bauen zu reduzieren und parallel dazu die Lebensqualitt zu erhhen. Diese Haltung hat generell viel zu tun mit Verantwortung der Architekten gegenber der Zukunft und gegenber jenen, die nicht mitentscheiden knnen.

    24 ENERGIE & LUMIRE | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    ATMOSPHRE STATT MASCHINE_Lustenau, sterreich

    Gert Walden, Baumschlager Eberle Wien ZT AG

    Das Gebude kommt ohne Heizung, Lftung und Khlung aus. Investitions- und Wartungskosten fr die bisher ntige Gerte-Hardware fallen weg, wie auch die Energieausgaben deutlich zurckgenommen werden. Eine neu entwickelte Software sorgt im 2226 fr die Steuerung der Energiestrme. Ganz wesentlich: Das Haus bietet optimale Voraussetzungen fr eben diesen Fluss der Energie. Es ist ein Haus aus Stein, mit Wnden, Tren und hohen Rumen. Es bentigt wenig graue Energie und sorgt auf Grund der elementaren Mittel der Architektur fr ein Wohlbefinden, wie es dank der guten Proportionen und dem selbsterklrenden Gebrauch entstehen kann. Es ist also das erklrte Ziel, ein Haus zu bauen, das auf eine angenehme Atmosphre fr die Bentzer ausgelegt ist. Apropos Proportionen: Die Auenmae des Gebudes umfassen 24x24x24 Meter. Dieses Seitenverhltnis ist im klassischen Sinn ideal-harmonisch, aber auch im energetischen, weil am wenigsten Oberflche fr das meiste Volumen bentigt wird. Fr die Fensterformate, welche fr visuelle Streckung des Hauses und seiner Wahrnehmung als Turm verantwortlich sind, wurde ein Regelformat von gerundet 5:3 gewhlt. Ein solches Maverhltnis ist aus der Cinematographie bekannt, und bewirkt die optimale Ausleuchtung fr eine Trakttiefe von 12 Metern in den Regelgeschoen, deren Rume wiederum 3,36 Meter hoch sind. Der Fensteranteil an der gesamten Gebudehlle macht lediglich 24 Prozent aus, ein Verhltnis, das in den

    europischen Stadtzentren blich ist und dazu beitrgt die Wrmeverluste zu minimieren.

    Die konstruktiv-energetischen Grundlagen fr die Zielsetzung, Komfort und Energiesparen zu verbinden, reflektieren das gesammelte Wissen von be baumschlager eberle seit nunmehr 29 Jahren. Die Grundidee ist eigentlich ganz einfach, erklrt dazu Dietmar Eberle: Statt eines Gebudes, das auf die Haustechnik reagiert, antwortet es auf den Eintrag des Menschen. Auf seine Krperwrme, auf seine Humiditt, auf seine Umwandlung von Sauerstoff in CO2: Das Ziel, ein wartungsarmes, nachhaltiges Gebude mit weniger Technik zu schaffen, wurde von be baumschlager eberle wie ein Forschungsprojekt angegangen. Simulationsprogramme wurden von Bauphysikern und dem Forschungsinstitut von Lars Junghans berechnet.

    Die Steuerung der Energiestrme im Haus ersetzt dabei die Gerte-Hardware, massive Baukonstruktionen dienen als Speichermasse. Die langlebigen Kalkputzfassaden sorgen fr die Diffusion nach auen hin. Dabei zeigt sich, dass mit diesen Manahmen, die Abwrme im Inneren von Menschen und Maschinen ausreicht, um die Transmissionsverluste der Auenbauteile zu kompensieren. Berechnungen von Peter Wiederin kamen noch vor Baubeginn zu dem Ergebnis, dass selbst ein unreguliertes Gebude (ohne internen Wrmeeintrag von Menschen, Beleuchtung und Computern) ber das Jahr gerechnet im Inneren lediglich eine Temperaturschwankung von +/- 5 Grad Celsius aufweist.

    Die thermische Trgheit massiver Baukonstruktionen, ihre Wrmespeicherkapazitt und ihre Fhigkeit, Wrme abzustrahlen, wurden in den heutigen Berechnungsmethoden bisher nicht ausreichend beachtet. Dazu leistet 2226 als Prototyp fr energiearmes Bauen Pionierarbeit. Nutzer schtzen dagegen derartige Phnomene, die man auch Behaglichkeit benennen kann, intuitiv seit jeher.

    Wie erreicht be baumschlager eberle nun dieses Gefhl des Wohlbefindens? Von auen betrachtet, fllt zunchst die massive Hlle des 2226 auf. Sie verfgt ber einen Wandaufbau aus jeweils 38 Zentimetern Ziegel, miteinander verzahnt, sorgt dabei die innere Schicht fr hohe Druckfestigkeit, die uere isoliert effizient. Aus der Strke der Hlle resultiert die Tiefe der Fensterlaibungen. Gemeinsam mit der Drehung des Baukrpers tragen sie dazu bei, die Eindringtiefe des Sonnenlichts abhngig von den Jahreszeiten zu steuern. Es ist also vorrangig die architektonische Konzeption, welche die Atmosphre im

    Eduard Hueber / archphoto

  • 25HAUS LUSTENAU 2226 | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    Inneren mittrgt. Dazu zhlt auch die Wahl der Materialien: Es sind langlebige Werkstoffe von hoher physikalischer und haptischer Qualitt, die hier zum Einsatz kommen. Gelschter Kalk an den Fassaden, geschliffene Kalkgltte im Inneren, versiegelter, fugenloser Fliemrtel am Boden und die gelte Weitanne der Fenster. Diese Werkstoffe knnen unmittelbar aus der Umgebung bezogen werden und bedrfen keiner aufwendigen Veredelung, der Anteil grauer Energie bleibt damit sehr niedrig. Wie man sieht, sind es also durchaus einfache Materialien, die gemeinsam mit den Proportionen dazu beitragen, dass die Architektur einen ruhigen Hintergrund im alltglichen Arbeitsleben bildet und als einladend empfunden wird. Die Luft ist das einzige Medium, das fr den Energietransport zustndig ist. Die Energiestrme in diesem Ambiente werden von den innen angeschlagenen Lftungsflgel ber Sensoren gesteuert, um das Raumklima konstant angenehm zu halten.

    Ein Beispiel, wie das funktioniert: Im Winter sorgt die Abwrme fr hohen Energieeintrag, die Lftungsflgel gehen erst auf, wenn der CO2-Anteil im Raum steigt. Bei sommerlicher Hitze ffnen sich die Flgel nchtens, um mit Zugluft natrlich zu khlen. Sensoren machen etwas, das zur alltglichen Ttigkeit in einem blichen Haus zhlt. Im neuen 2226 wird der Alltag optimiert und konzeptuell wie sthetisch aufgewertet. Normal auf anspruchsvollem Niveau ist dieses Haus. Rume mit 3,36 Metern Hhe, gute Belichtung und das wohltemperierte Innenklima erfllen einen Komfortanspruch, wie er weltweit erhoben wird. Lustenau leistet aber mehr: Dauerhafte Architektur definiert die Rahmenbedingungen fr diesen Komfort, ebenso wie sie den konkreten Ort in einem Gewerbepark aufwertet.

    Das Haus in Lustenau geht also vom traditionellen Bauen, vom traditionellen Gebrauch als Paradigma aus. Es soll aber auf Grund seines gesamtheitlichen Konzepts, der skulpturalen Form und im Gebrauch wesentlich lnger gltig sein, weil die messbaren Quantitten des Gebrauchs sich mit der Qualitt eines kulturellen Mehrwertes verbinden. So sind die Wnde aus energetischen Grnden massiv und gewinnen damit zugleich an plastischer Wirkung. So sind die Fenster - belichtungstechnisch richtig - hoch gestellt und bewirken die erwhnte Wahrnehmung eines Turmes. Immer im Blick, dass Bauten im wahrsten Sinn des Wortes ber hundert Jahre Bestand haben, entwickelt be baumschlager eberle gerade in den jngst vergangenen Jahren eine Architektur, die das wrtlich zu begreifen Stehen thematisiert. Es gewinnt also ihr skulpturaler Aspekt

    stndig an Bedeutung, womit die rumliche und kulturell sublime Belegung eines Ortes gemeint ist. Beim 2226 wird diese Plastizitt bis an ihre Grenzen ausgelotet. Die Drehung des Turmes reduziert nicht nur den Wrmeeintrag durch Sonnenlicht, sie bildet die Elastizitt, die hchstmgliche Spannung der Materialien ab.

    Emotional gesehen ist dies eine aufregende Sache, Ruhe kehrt in der Betrachtung des 2226 aus der Blickrichtung der zentralperspektivischen Mittelachse ein klassische Proportionen, authentische Wirkung des Materials und skulpturale Tiefe gehen eine Synthese ein, die aus den elementaren Mglichkeiten der Architektur abgeleitet wird. Die grundlegende Selbstverstndlichkeit der Architektur kann durchaus als angenehm empfunden werden, womit die Bezeichnung 2226 eine weitere, neue Bedeutung erhlt.

    Der Name 2226 bezieht sich brigens auf die weltweit akzeptierte Wohlfhltemperatur von 22 bis 26 Grad Celsius. Das Wohlfhlen wird im 2226 ganz konsequent umgesetzt auch auf kultureller und kulinarischer Ebene: Neben den Brorumlichkeiten von be lustenau und branchennahen Fremdmietern befinden sich hier eine anerkannte Galerie und last but not least die attraktive Cafteria.

    ber diese makroskopischen Aspekte hinaus ist das 2226 als Prototyp zu verstehen. Experiment, Zukunftsforschung und wirtschaftlicher Glaubwrdigkeit als Grundlagen der Arbeit von be baumschlager eberle ist ohne das Moment der stndigen Weiterentwicklung kaum vorstellbar. 2226 gibt jetzt schon eine (mgliche) Antwort auf die Frage, was Architekten fr die Nachhaltigkeit leisten, und wie knftig das Verhltnis Haus-Technik-Mensch aussehen kann.

    www.baumschlager-eberle.com

    Eduard Hueber / archphoto Eduard Hueber / archphoto

    Eduard Hueber / archphoto

  • 26 ENERGIE & LUMIRE | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    WIR LEBEN IN EINER RASEND SCHNELLEN ZEIT ES KNNTE KEINE BESSERE GEBEN!_

    Herr Maurer, knnen Sie die Kritik derjenigen verstehen, die gegen Lichtverschmutzung polemisieren und den Verlust der natrlichen Dunkelheit im Umraum der Stdte beklagen?

    Ingo Maurer: Ja, natrlich. Mit Verlaub, jeder kleine Furz wird heute beleuchtet! Ganz belanglose Dinge und Gebude muss man nicht mit einer Art Hollywood Glamour herausstellen. Eine komplexe Lichtgestaltung fr eine Stadt - das ist eine andere Frage, eine Herausforderung, der ich mich auch gern stellen wrde.

    Welche Stadt hat fr Sie das schnste Leuchten, New York?

    Ingo Maurer: Paris ist sehr gelungen.

    Belval ist Ihr jngstes Auenprojekt. Es wirkt recht khl und ist eine Reminiszenz an die Industriegeschichte. Aber bleiben zuknftige Nutzer, die sich ja auch wohlfhlen sollen, dabei nicht auf der Strecke?

    Ingo Maurer: In Luxemburg habe ich mich von Sergej Eisenstein und F.W. Murnau leiten lassen. Der Einfluss bestand darin, hier unbedingt ganz weies Licht zu machen, also aus einem Schwarz-Wei-Kontrast heraus zu arbeiten. Ich finde sogar, dass noch immer zu viel Rot im Licht enthalten ist. Allerdings mssen diese Lampen auch richtig eingestellt sein. Es rgert mich, wenn ich hinkomme und das Licht ist falsch.

    Die Gudde Vols fr den Place des Haut Fourneaux hneln in ihrem Design den Ufos aus dem Atomium in Brssel. Gab es da einen Transfer?

    Ingo Maurer: Ich finde die Gudde Vols sehr gelungen und stehe dahinter. Wir konnten etwas auf die Form vom Atomium zurckgreifen, aber kaum auf die Frage des Lichts. Da konnten wir nichts bernehmen.Wir haben diese fliegenden Untertassen entwickelt, um eine Spannung zu schaffen. Auf keinen Fall wollten wir Teile aus Rost herstellen und damit Licht fabrizieren.

    ...und man kann hindurchschauen und es gibt berraschende Blickachsen.

    Ingo Maurer: Ja, das ist genau berechnet.

    Vor allem auch bei den Hochfen sollte das Spektakulre aus maximaler Sachlichkeit entstehen?

    Ingo Maurer: Auf gar keinen Fall durfte zum Beispiel die Illuminierung der Hochfen bunt sein. Man kann mit farbigem Licht alles machen, aber hier durfte es nichts Verkitschtes sein. Ich wollte mit dem Licht ein Monument schaffen und an die Menschen erinnern, die hier geschuftet haben. Wir knnen Nebelwolken erzeugen, auf die Portrts der einstigen Arbeiter projiziert werden. Ich habe mich dafr aus Respekt

    Interview mit Ingo Maurer im Auftrag der Revue Technique

    Anita Wnschmann, Journalistin, Berlin

    Hagen Sczech Ingo Maurer_Birdie

  • 27LEDs OLEDs | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    entschieden. Wir wollten die Menschen zeigen hinter dem groen Kapitalismus, von derer Arbeit wir bis heute profitieren.

    ben Sie Kapitalismuskritik?

    Ingo Maurer: Ich empfinde den Kapitalismus als eine Art Krankheit. Aber er schliet ein, dass wir sehr besondere Einzelstcke, die auch technisch sehr aufwendig gemacht sind, fr Milliardre produzieren. Sie haben das Geld dafr, dass wir experimentieren knnen und neue Mglichkeiten studieren. Es besteht da also eine emotionale Durchmischung.

    Sie agieren auf den internationalen Mrkten von Asien. Amerika, Europa. Gibt es lichtsthetische Differenzen?

    Ingo Maurer: Vielleicht ist der asiatische Markt ein ganz klein wenig anders. Der Architekt Richard Meier baut in Korea ein Wellness-Hotel an der Kste und wir haben ganz aktuell Vorschlge fr den Innenraum gemacht. Man entwickelt immer wieder neue Ideen oder benutzt neue Technologien, weil hier die Zeit ganz besonders rasend schnell voranschreitet.

    Wie vereinbaren sich Ihre legendre Kritik an der Abschaffung der Glhbirne mit dem nicht weniger pro-minenten praktischen Statements bei Technologieent wicklungen bzw. deren Anwendung?

    Ingo Maurer: Die Glhbirne steht fr eine unglaubliche Symbiose aus Poesie und Technik. Mit ihrem Sterben starb das letzte Feuer. Das Licht hat ja mit dem Feuer angefangen und nun sollte es gnzlich verschwinden und dafr kam ein schreckliches Licht.

    Inzwischen gibt es eine Glhbirne mit LED, die mir auerordentlich gut gefllt. Ihr Design ist fabelhaft, obwohl wir noch immer ganz am Anfang stehen.

    Menschen bentigen warmes Licht, heit es, bentigen Sie es immer?

    Ingo Maurer: Dazu eine Geschichte: Ich habe mal eine wunderbare Lichtoper von James Turell gesehen. Sie war hinreiend, sanft, lautlos. Man sah die Bewegungen in zauberhaften Pastelltnen. Eine grandiose Lichtmischung. Technisch wirklich hervorragend! Aber ich htte da auch einmal gern einen harten weien Strahl gesehen.

    Ihre erste OLED-Leuchte aus dem Jahr 2006 schwebt behutsam unter der Decke und heit Flying Future. Dann kam 2008 die ebenfalls aus Modulen gefertigte Tischleuchte Early Future.

    Stehen beide fr Zukunftsoptimismus?

    Ingo Maurer: Wir gelten als Avantgarde und die Produzenten kommen zu uns und bitten uns gemeinsam etwas zu entwickeln. Auch mit den organischen Leuchtdioden waren wir die Ersten. Ich bin einfach extrem neugierig.

    Sie haben zuerst mit Modulen von Merck, dann mit Osram Opto Semiconductors und schlielich mit transparenten OLEDs von Novaled gearbeitet. Worin besteht das jeweils Besondere?

    Ingo Maurer: Die OLEDs, die wir bisher bekommen haben, waren immer in der Stckzahl begrenzt, sie kamen nicht aus der Serienproduktion, sondern sozusagen aus dem Labor. Schon deswegen war es immer spannend und etwas besonderes, damit arbeiten zu knnen. Auch von unserer Seite waren es gestalterische Experimente. Sie hatten verschiedene Formen und andere Eigenschaften wie die Transparenz, oder Flexibilitt.

    Dieses Jahr haben wir ein Objekt mit OLEDs von Konica-Minolta gemacht, in dem sich die Leichtigkeit und Flexibilitt dieser Panels widerspiegelt. Whisper Wind ist wie ein Ast mit OLED-Blttern, die sich im Wind bewegen.

    Stagniert die OLDED-Branche?

    Ingo Maurer: Nein, sie stagniert nicht. Es wird gebaut und gebaut. Nur der Preis ist immer noch zu hoch. Ich glaube an OLED.

    Das Licht der Organic Light Emitting Diode hat sich in letzter Zeit stark verbessert. Fr mein Empfinden fehlt es aber noch an Tiefe. Es ist zu monoton. Ich mchte, dass es uns gelingt, eine Symbiose aus Poesie und Funktion herzustellen.

    OLED oder LED? Kann man sagen die Leuchtdioden avancieren zum Leuchtmittel des 21. Jahrhunderts oder geht die Zeit darber hinweg?

    Ingo Maurer: Alles ist in Bewegung. Es gibt keine besseren Zeiten! OLED wird eine Rolle spielen aber nicht die gleiche wie LED. Alle machen jetzt in LED. Man kann es kaum noch hren. Ich habe meine erste LED-Lampe 1997 fr das Wohnen Belissima Brutta getauft - die Schne Hssliche.

    In Anlehnung an Le Corbusiers Bton Brut?

    Ingo Maurer: Ja, man kann es so bersetzen.

    Mssen wir alle Physiker werden, um das richtige Licht fr das Zuhause zu finden und Watt und Lumen zu unterscheiden?

    Ingo Maurer

    Ingo Maurer

    _Birdie

    _Flying Future

  • 28 ENERGIE & LUMIRE | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    Ingo Maurer: Nein, nein! Wenn wir uns zu sehr mit diesen Dingen beschftigen, wrde uns das total berfordern. Es wrde uns belasten. Wir mssen unser Zuhause genieen mit gutem und mglichst langlebigem Licht.

    ...und den Designern vertrauen, dass Sie neue Leuchtmittel und E 27-Fassung in bereinstimmung bringen?

    Ingo Maurer: Natrlich sind wir Lichtmacher darum bemht, dass es auch einfach zu handhaben ist. Ganz wichtig ist, dass eine Lampe dimmbar ist. Vor mehr als 20 Jahren haben wir beispielsweise TouchTronic entwickelt und als Patent angemeldet. Heute benutzt es jeder.

    Wie ehrgeizig sind Sie bezglich Nachhaltigkeitsaspekten?

    Ingo Maurer: Wir versuchen immer an die Grenzen zu gehen und auszuloten, was mglich ist. Ich habe da hellwache Leute, die reagieren darauf, dass ja quasi jeden Monat etwas Neues auf den Tisch kommt. Die sagen mir dann, das machen wir so oder so. Zum Beispiel durften jahrelang fr den Auenraum in Mnchen nur Fluoreszenzleuchten benutzt werden. Da war mal ein Machtwort ntig, so dass wir dann erstmalig fr die U-Bahn-Zwischenstation am Marienplatz mit LEDs arbeiten konnten. Ein Vorteil besteht darin, deutlich weniger Mll zu produzieren, weil LEDs quasi nie gewechselt werden mssen.

    Was leistet IRC, das sogenannte Infrared Reflective Coating?

    Ingo Maurer: Es macht die Dinge ertrglicher. IRC ist eine Technik, welche die Leuchtkraft der Halogenbirnen erhht und damit effizienter macht. Das ist mittlerweile Standard. LEDs sind aber immer noch deutlich sparsamer im Verbrauch.

    Mit welchem Licht kann man sich zu Hause wohlfhlen?

    Ingo Maurer: Ich glaube, dass ein gutes Licht die Seele zum Summen bringt. Es ist oft noch ein weiter Weg dahin, weil die Leute sich nach wie vor einfach ein Oberlicht an die Decke hngen und sich wundern, dass sie sich nicht wohlfhlen. Gnstig ist es, das Licht unterhalb der Augenhhe zu positionieren oder zu mischen. Es ist dabei kein Diktat. Man muss seine Wahrnehmung und Empfindsamkeit entwickeln.

    Welche Licht-Erlebnisse, sei es in Ihrer Kindheit am Bodensee oder spter in New York haben Sie geprgt?

    Ingo Maurer: Oh, da sind viele Dinge ganz tief vergraben. Jetzt sage ich mit aller Vorsicht: Ich wrde gern eine Lichtsymphonie komponieren, ein groes Ganzes schaffen, worin all diese

    Erfahrungen und Widersprche, die ich erleben durfte, aufgehoben werden.

    Erlebnis Dunkelheit? Wrden Sie im Dunkeln spazieren gehen?

    Ingo Maurer: Aber ja! Dunkelheit ist wie eine wunderbare Decke, die einen umhllt auch in den Stdten, selbst in New York. Manchmal ist ein bisschen Grusel dabei. Aber nie umfassend. Die Dunkelheit ist ja fast nie absolut. Der Himmel ist da und man erkennt die Silhouetten. Dunkelheit ist ganz wichtig.

    Sie hatten sich zuerst mit Grafikdesign befasst, wie kam es zum Wechsel?

    Ingo Maurer: Es war mir zu mhsam, immer mit Kunden ber die Farbe eines Katalogs zu diskutieren. Grn statt violett, weil vielleicht die Frau dazu kam und es so wollte. Spter wurde mir dann klar, was ich fr einen Background hatte, welche Lichtwahrnehmungen allein durch meine Herkunft von der Insel Reichenau im Bodensee in mich eingesunken waren.

    Am Anfang ging es weniger um die Realisierung von Licht als um das Lampendesign?

    Ingo Maurer: Die Frage nach der Form war anfangs wichtiger. Ich habe das als einen Fehler erkannt. Es geht um ein Gleichgewicht.

    Wann kamen die berhmten Federn dazu?

    Ingo Maurer: Sie meinen unsere geflgelte Glhbirne Lucellino? Die Idee kam mir 1992. Fr mich drcken die Flgel die Leichtigkeit aber auch Flchtigkeit des Lichts aus.

    Und zuletzt: Mit welchem Licht lebt Ingo Maurer privat?

    Ingo Maurer: Ich lebe wie auf einem Speicher im totalen Chaos umgeben von Prototypen aus den letzten fnf Jahrzehnten meiner Arbeit. Aber natrlich versuche auch ich, ein angenehmes Licht zu haben.

    Ich danke fr das Gesprch.

    www.ingo-maurer.com

    _Gudde Vol Belval Ingo Maurer

  • 29LEDs OLEDs | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

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  • 30 ENERGIE & LUMIRE | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 4 | 2014

    The new corporate headquarters of Leica Camera AG, an internationally operating, premium- segment manufacturer of cameras and sport optic products, is situated close to the city center of Wetzlar, a small town in the middle of Germany. A hundred years after the first Leica camera was produced, the company returns to its birthplace creating a visionary place that is open to visitors and customers allowing them substantial insights into the history, present and future of Leica Camera AG and its products. The innovative architecture impresses with its high quality in detail design reflecting the philosophy of Leica with its passion, perfection and focus on the essential.

    LEICA CAMERA AG_Isabel Sternkopf, Lichtvision, Berlin

    Wetzlar, Germany

    The new building with its curved faade is arranged together with two existing buildings, photo-optical affiliated companies of Leica, and a freestanding coffeehouse along a representative central plaza. The entry to the complex as well as the main access to all buildings is done from the square. Alternating ground materials at the square take up the basic theme of the circle connecting the parts of the building. Aesthetic light columns equipped with metal halide modules and modules incorporating monitoring cameras are arranged along the circular lines creating a comfortable and safe atmosphere during darkness. In addition, trees are illuminated by energy-efficient LED in- ground luminaires. Freestanding curved walls that serve as temporary exhibition areas for black- and-white photos are uniformly illuminated by in-ground wallwashers. The concrete facades of both existing buildings are slightly illuminated by LED in-ground luminaires contributing to an outstanding and inviting appearance of the square.

    Employees as well as visitors and inhabitants of Wetzlar are invited to dwell at the Leica Caf. Following the architectural concept with its slim pillars the freestanding modern building is illuminated by dimmable tubular LED pendant lights that

    let the caf appear through its fully glazed faade in a warm and inviting light. The basement comprises storage and restrooms that are lit by warm white LED downlights with satinised glass cover providing a soft and glare-free light distribution.The entire complex including an exhibition hall, a museum, flagship store with photo studio, a restaurant, production areas and offices is shaped like a lens or even like a roll of film when the building is taken as a whole. During darkness the faade along the ground floor appears as a shinning ribbon which emphasizes together with the lit plaza, the illuminated coffeehouse and lit up facade of the existing buildings the uniqueness and individuality of the place.

    The main entrance of the new corporate headquarters is faced to the plaza and dimmable round ceiling-recessed LED luminaires with diffuse light distribution generate the impression of photo lenses. The adjacent entrance and exhibition hall is characterized by a wide skylight that allows as much as daylight coming into the space. Dimmable warm white LED track lights that are mounted on the ceiling structure give the opportunity to implement different light scenes according to varying requirements at the exhibition

    Lichtvision Lichtvision

  • area. Certain track lights for general lighting are equipped with cold white LEDs enabling the adaption of the colour temperature according to the time of the day. Track lights with LEDs emitting warm light and with varying light distributions give accents to freestanding display cases and temporary exhibition walls. Additionally, all freestanding table display cases, freestanding display walls and show cases that are mounted along the revolving walls have integrated LED light sources giving accents on historic cameras, lenses, telescopes and optical accessories. Furthermore, a selection of iconic black and white photos is exhibited in backlit wall displays. Referring to the overall concept of a shinning ribbon, the revolving walls are illuminated homogenously by dimmable LED wallwashers enabling a flexible utilization as exhibition space for photographs and other images.

    Next to the gallery a black painted long hallway without daylight and dimmed artificial light gives the visitor the opportunity to look into the high-tech production area. Integrated touch screens at the windows facing to the dust-free rooms provide additional information on the manufacturing of the optical products. Besides, long freestanding display cases with integrated LED modules show a wide range of historical and innovative state-of-the-art Leica products. After passing that a