N O 59. -- Juillet-aofit-septembre t938.
I. NOTICES $CIENTIFIQUES
G. BEMPORAD,
ASTI~ONOME A L'OBsERVATOIRE DE PINO TORINESE.
SUR LE CHOIX DES ~TOILES HORAIRES
DANS LES OBSERVATIONS M~RIDIENNES:
Dans le Bulletin gdodgsique n ~ 56 (octobre-novembre-d$cem-
bre ,937, p. a8,-~8~) le Prof. Th. Niethammer a ainsi r6sum6
mes recherches sur cet objet :
(( G. BEMPORAD hal die Frage gesteilt, ob in Falle einer Streuung der Sterne die giinstigste Zenitdistanz z. nicht einen anderen Werl annehme als in Fall der Vernachlas- siyung der Streuung ; er glaubt, nachgewiesen zu haben, dass diese Frage bejaht werden masse und empfiehlt, die Si~dsterngruppe in eine etwas gr6ssere Zenitdistanz zu legen als die Gleichung (9) angibt, ohne indessen bes- limmle Vorschriften far die Berechnung dieser griJssepen Zenitdistanz zu geben.
Qu'il me soit permis d'ajouter quelques remarques.
,* Le but essentiel de rues recherches n'~tait aueunement
d'6tudier l'effet de la dispersion des d~clinaisons stellaires, mais plutSt d'6tudier le cas off il y a, soit des circumpolaires
observ6es au passage sup6rieur, soit d 'autres observ~es au pas-
sage inf6rieur. Ce cas avait 6t6 n~6glig~ par Th. Nielhammer
dans son M~moire publi6 dans les Astronomische Naehcichten, Bd. a5a. II supposait en effet que l'on peut grouper toutes les
i. Manuscrit re~u le a4 septembre ,938.
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~quations de condi t ion relat ives aux c i r cumpo la i r e s dans une
seule 6quat ion moyenne , ce qui sera i t 6v idemment d6pourvu
de sens si les c i r cumpola i r e s 6taient observ6es h des passages
diff6rents. Na tu re l l ement les conclus ions de Th. N i e t ha mme r
ne p rovoquen t aucune r emarque tant qu 'on se borne au cas
consid6r6 par lui , mais elles ne peuvent poin t gtre appl iqu6es
dans le cas diff6rent que j ' a i 6tudi6, et dont peu t -g t re l ' in t6rgt
p ra t ique est encore p lus grand . 11 est na ture l que darts mort cas
on arr ive ~ des conclus ions et h des fo rmules diff6rentes de cel-
les de Th. N ie thammer .
2 ~ En d i scu tan t le probl6me, j ' a i jug6 inu t i le de res ter li6
rhypo th6se que les 6toiles hora i res out des d6cl inaisons pen
diff6rentes, ]'ai pr6f6r6 m 'a f f ranch i r de cette hypoth6se, en
dormant ~ ma d6duct ion route g6n6ralit6. Je parv iens ainsi
des fo rmules qui con t iennent une d6cl inaison moyenne ~,
et un indice de d ispers ion ~. On trouve que la combina i son la
p lus convenable est celle pour laquel le ~ ~ o e t ~o = une cer-
taine valeur bien d6termin6e. Mais pu i squ 'en p ra t ique on ne
peut j ama i s avoir ~ = o, j ' a i 6t6 conduit" h la ques t ion su i -
vante : Si z ~ o, la valeur la p lus convenable de 3, est-el le
encore la mgme que pou r r ~-- o? J 'ob t iens le r6sultat su ivant :
Taut que 30 sat isfai t ~ la coudi t ion
- - - - cos :? < sin (~ - - ~,) < - - c o s ? , tl n
l ' e r r eu r moyenne de • est une fonction d6croissanle de ~;
mais si 3~ est en dehors des l imi tes ci-dessus, cette e r reur est
m i n i m u m lorsque ~ et 3o sont ii6s par la re la t ion
n sin (:? - - 3 o)
(n + ~) cos
3 ~ Cette formule , qui est page 6 de la Note publ i6e darts
les Mgmoires de la Socigtd astronomique italienne, r6pond /I la
c r i t ique contenue dans les mots : c~ ohne indessen bestimmte
[ orschriften fi~r die Bereehnun 9 dieser 9rOsseren Zenitdistanz
zu geben ~).