VaccinsCommentsâyretrouver?
Tousdroitsdetraduction,dâadaptationetdereproductionrĂ©servĂ©spourtouspays.
©2015,GroupeArtĂšgeĂditionsduRocher
28,rueComteFĂ©lixGastaldi-BP521-98015Monaco
www.editionsdurocher.fr
ISBN:978-2-26808-156-4ISBNepub:978-2-26808-251-6
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
On dĂ©couvre que certains microbes fabriquent des toxines(tĂ©tanique,diphtĂ©rique)cequipermetdeprĂ©parerdessĂ©rumsetdâattĂ©nuer leurs effets dangereux en les chauffant ou avec duformol.Onparlealorsdâanatoxines.
Les premiers vaccins ont donc été inventés sans rienconnaßtredusystÚmeimmunitaire.
AuXXesiĂšcle,dâĂ©normesprogrĂšs
Les progrĂšs expliquant lesmaladies infectieuses, dues auxbactĂ©ries,virus,parasites,champignonssontconsidĂ©rables.Lesanticorps sont dĂ©couverts en 1930 et câest seulement en 1960quâoncomprendcommentilssontfabriquĂ©s.
DÚs1982,leSIDAaideà découvrirlesmystÚresdusystÚmeimmunitaire
En 1995, le systĂšme immunitaire livre de plus en plus sessecrets, surtout grĂące Ă la connaissance approfondie du SIDA(Syndrome dâimmunodĂ©pression acquise) due Ă un virusextrĂȘmementpetitde145nanomĂštresdediamĂštre,leVIH(VirusdelâimmunodĂ©pressionhumaine)apparuen1981.
LâOMSestimequâilatuĂ©aumoins25millionsdepersonnesentre 1981 et janvier 20069. De nombreux laboratoiressâacharnentdepuistrenteansĂ trouverlevaccincontreleVIH.Touslesessaissontencoreinfructueux.
PourmoncollĂšgueleprofesseurBerche,chefduservicedemicrobiologie Ă lâhĂŽpitalNecker, « jusquâen1996, on ignoraitun troisiĂšme mĂ©canisme essentiel qui est lâimmunitĂ© innĂ©e. IlsâagitdâuneimmunitĂ©quenousavonsdansnosgĂšnesetquiest
transmisedanslâhistoiredenotrelignĂ©e10».
Ainsi grĂące aux vaccinations mais aussi â comme nous leverrons plus loin â grĂące plus encore Ă lâhygiĂšne de vie, leschercheursensantĂ©publiqueontrĂ©duittrĂšsfortementlenombredemaladesatteintspar:
âlecholĂ©ra11,lapeste12,lavariole(Ă©radiquĂ©edelaplanĂšteen1980);
â la diphtĂ©rie (sa frĂ©quence peut augmenter ou diminuerindĂ©pendammentdelavaccination13);
â la polio (en Inde elle se dĂ©veloppe malgrĂ© lavaccination14);
â le tĂ©tanos (des cas sĂ©vĂšres ont Ă©tĂ© publiĂ©s chez desvaccinĂ©s15 et le tĂ©tanos nĂ©onatal a disparu grĂące Ă lâaccouchement dans dâexcellentes conditions dâhygiĂšne danslespaysdĂ©veloppĂ©s16);
â la tuberculose17,bienquecettederniĂšre revienneavec leSIDA,car, chezcespatients, lebacille tuberculeux rĂ©siste auxtraitementsantibiotiquesclassiquesetlacontagionpersisteplusgravement.Cette rĂ©sistanceestĂ©videmment inquiĂ©tante,et lâoncomprend pourquoi les laboratoires cherchent actuellement Ă fabriquerunnouveauvaccin.
Le journaliste mĂ©dical PeterMoore affirme : « Nos villessurpeuplĂ©es,reliĂ©espardessystĂšmesdetransportdemassesdeplusenplusrapides,sontdeszonesidĂ©alespourlaprolifĂ©rationdesmaladies18.»Ilcraint« lagrippe, lapesteet leSIDA». Iloubliedenousdirequecesmaladiesne sontpas inĂ©luctables.Elles dĂ©pendent tout autant de lâhygiĂšne publique que descomportementsquiconduisentĂ lasantĂ©.
Quand donc les mĂ©dias nous parleront-ils de cescomportements de santĂ© individuelle et publique ? Leursinformations concernant le tabagisme, par exemple, sonttellementinefficacesquelenombredefumeurschezlesjeunesâsurtoutlesfemmesânecessedâaugmenter!
Ăvidemment, des progrĂšs considĂ©rables sont attendus enmatiĂšredevaccinationcontreleSIDA,lescancers,lepaludisme,la dengue⊠Mais il faut rĂ©pĂ©ter et communiquerastucieusement.LameilleureprĂ©ventiondâungrandnombredecesmaladiesdĂ©penddâaborddescomportementsdesantĂ©et,enparticulier,delaqualitĂ©dusystĂšmeimmunitairedelâenfantoudelâadulteĂ vacciner.
CequenesaventpasBilletMelindaGates19etautressponsors
ToutlemondesaitquâilssonttrĂšsrichesetquâilsontfondĂ©unefondationcaritative,BilletMelinda,auservicedelasantĂ©du plus grand nombre20. Ils sont Ă©videmment reçus par lesgrands de ce monde.Mais nâĂ©tant pas dans le domaine de lasantĂ©,ilsnesaventpasbiendistinguerlevraidufauxenmatiĂšrede santĂ© publique. Comme Kennedy ou ses successeurs quipensaient mettre fin aux cancers avant dâaller sur la lune, ilscroient dur comme fer quâils vont Ă©radiquer de nombreusesmaladies en gĂ©nĂ©ralisant les vaccinations sur leur terrainplanĂ©taire. Ils sont dans lâerreur, nâayant pas compris que lesmaladies quâils veulent combattre sont dâabord liĂ©es Ă descomportementsdevie.
Pour eux, la santĂ© doit ĂȘtre une prioritĂ© des dĂ©penses de
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
FaceĂ touteagressionalimentaireoupsychologique, lâestomacrĂ©agit dans son intĂ©rieur via son systĂšme nerveux autonome(gastriteinflammatoire),maisaussiauniveaudesonsystĂšmededĂ©fenseimmunitaire.
La consommation excessive de produits animaux, produitslaitiers de vache, en particulier conservĂ©s UHT â Ultra HauteTempĂ©rature â et de viandes rouges, avec en plus tous lespesticides, antibiotiques et anabolisants administrĂ©s auxanimaux,peuventĂȘtreencausedanslâapparitiondelymphomesde lâestomac. Le lymphome34 nâest autre que le cancer dusystĂšme lymphatique de lâorgane dans lequel il se dĂ©veloppe.Câest le systĂšme immunitaire local qui est alors totalementdĂ©passĂ©.
LâintestingrĂȘleetlâappendice35PasdebonneimmunitĂ©sansunintestingrĂȘleenbonĂ©tat.Le GALT (Gut-associated lymphoid tissue), vu plus haut
dans lâestomac, est prĂ©sent dans lâintestin sur une surfaceĂ©quivalente Ă un terrain de tennis. Il contient plus delymphocytes que tous les organes lymphoĂŻdes de lâorganismerĂ©unis. Dans le GALT, les lymphocytes peuvent ĂȘtre isolĂ©s ouamassĂ©s dans de grands follicules36 dĂ©nommĂ©s « plaques dePeyer37 » qui ont un rĂŽle immunologique essentiel. En effet,« les plaques de Peyer sont lâun des sites dâinduction de larĂ©ponse immunitaire dans lâintestin ». Elles peuvent ĂȘtredĂ©passĂ©esencasdemaladiecancĂ©reusedelâintestin,demaladieinflammatoire,tellequelamaladiedeCrohn,etmĂȘmesuiteauxvaccinationscontreundesvirusdegastro-entĂ©rites,lerotavirus.
Les cellulesM (pourMicro folds soit microdigitations oumicroplis) sont auniveaudesmicrovillosités accolées lesunes
auxautresenformededigitationscourtesendoigtdegant.CescelluleséchantillonnentlesantigÚnesetlesmicro-organismesdela lumiÚre intestinale38. En 1998, on a identifié des villositéspré-rempliesdelymphocytes(lymphocyte-filledvilli).
Lescellulesdendritiques,deformeĂ©toilĂ©e,trĂšsprochesdescellulesMsontles«chefsdâorchestredusystĂšmeimmunitaireintestinal ».Ce sont les plus puissantes cellules prĂ©sentatricesdâantigĂšnescapablesde reconnaĂźtre les substancesdangereusespourlâorganisme(germesâbactĂ©riesouvirusâ,mĂ©tauxlourds,substances toxiques â pesticides de toutes sortes) et de lesrejeter.QuandcescellulessontdĂ©passĂ©es,blessĂ©espartelleoutelle maladie (maladie cĆliaque de lâallergie au Gluten etmaladiedeCrohnpourlâintestingrĂȘle,rectocolitepourlecolonet le rectum), elles risquent de laisser passer ces substancestoxiquesdanslesang.
LecolondeladroiteverslagaucheSes cellules dites colocytes ou colonocytes ont besoin
dâacides gras Ă chaĂźne courte, en particulier lâacide butyriquequi joue le rĂŽle dâĂ©nergie princeps pour ces cellules39. LaformationparlesbactĂ©riesintestinalesdubutyrate,Ă partirdessubstrats glucidiques et/ouprotĂ©iques, si la flore est de bonnequalitĂ©, contribue au rĂŽle protecteur de la flore vis-Ă -vis de lacancĂ©rogenĂšsedes cellules du colon et du rectum. Il en est demĂȘmepourlesbactĂ©ries«propioniques»capablesdâinduirelaformation dâun autre acide gras Ă chaĂźne courte, lâacidepropioniquequisâajouteĂ lâacidebutyriquecommeĂ©nergiedescellulescoliques.CesacidesgrasĂ chaĂźnecourteprotĂšgentducancerducolonetdurectum.
Lefoieetsescellulesimmunitaires
IlpossĂšdedescellulesimmunitairesspĂ©cialisĂ©esdĂ©nommĂ©escellulesdeKĂŒppfer40.Ellesforment30%descellulesdufoie.On sait quâune nourriture trop sucrĂ©e et trop grasse se stockefacilementdanslescellulesdufoieconstituantchezlâhumainunauthentique « foie gras » dĂ©nommĂ© stĂ©atose hĂ©patique. Ainsi,les hĂ©patocytes gavĂ©s de gras empĂȘchent les cellulesimmunocompĂ©tentesdufoiedejouerleurrĂŽleprotecteur.
LesreinsetleurcapacitédefiltrationIls filtrent magnifiquement le sang de nos déchets en les
sĂ©lectionnant de façon parfaite. Ils retiennent les sucres, lesprotĂ©ines et toutes les molĂ©cules dont notre corps a vraimentbesoin. Quand on retrouve le sucre dans les urines, il y adiabĂšte.DemĂȘme,quandlesprotĂ©inespassentlabarriĂšrerĂ©nale,ellesseretrouventdanslesurines.Câestcequisepassedanslamaladiedecertainsglobulesblancs responsablesde lamaladiede Kahler. Les plasmocytes malades normalement spĂ©cialisĂ©sdans la fabrication dâanticorps dĂ©clenchent des anomalies dufiltre rĂ©nal,dâoĂč lâĂ©liminationdans lesurinesdâuneprotĂ©ineĂ chaĂźneslĂ©gĂšresditede«BenceJones».
Nâoublions pas que les reins aident Ă la fabrication de lavitamine D41 et Ă la fabrication des globules rouges par lamoelleosseuse,grĂąceĂ lâhormoneerythropoĂŻĂ©tineouEPO,queles coureurs du Tour de France ont utilisĂ© largement pourmonterendanseuselescĂŽteslesplusrudesâŠ
OnneconnaĂźtpas trĂšsbien les cellulesqui jouentun rĂŽleessentiel dans le systĂšme immunitaire des reins. On connaĂźtcependant lamaladiedite«nĂ©phropathieĂ IgA42 », liĂ©e Ă uneanomalie immunitaire. Les immunoglobulines de type A (IgA)sontfabriquĂ©esenexcĂšsparlâintestindufaitdâuneintolĂ©ranceauglutenetsâaccumulentauniveaudesreins.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
LaconcentrationdesbactĂ©riesatteintprogressivementchezlâadulte109-1011pargrammedeselles.
Le mode dâallaitement joue un rĂŽle essentiel surlâimplantationetlacompositiondelaflore.Cetteinfluenceestvisiblesurlâaspectdesselles.EllessontorangĂ©es,granuleuses,fluides, dâodeur douce et non malodorantes. En cas dedĂ©rangement intestinal, du fait dâaliments absorbĂ©s par lamaman,lessellesprennentunecouleurverdĂątreavecuneodeuracide.
LâallaitementaubiberonavecdeslaitsenpoudrepourbĂ©bĂ©,quisontfaitsĂ partirdelaitdevache,appelĂ©s«maternisĂ©s»ounon(1erĂąge:de0Ă 6mois,2eĂąge:de6Ă 12mois,etlaitsdecroissance aumoins jusquâĂ 3 ans, ou laits de suite), donnentdes selles pĂąteuses de couleurmastic et un transit ralenti avecdesodeursdĂ©sagrĂ©ablesvoireaigres.
MĂȘmesileurcompositionindustriellesâapprocheaumieuxdu lait maternel, sa qualitĂ© ne saura jamais Ă©galer le laitmaternel. Ce dernier contient en particulier des anticorpsessentielsĂ laprotectiondubĂ©bĂ©contrelesinfections.
DunourrissonĂ lâadulte,jusquâĂ lamicrobiotiquealimentaire
La flore microbiotique est donc notre amie, mais fragilecommetoutcequiestprĂ©cieuxetcomplexeennotrecorps.ElledoitĂȘtrebiencomprisepourĂȘtrerespectĂ©e.LepremierĂ lâavoirobservĂ©efutlâUkraino-FrançaisIlyaIlitchMetchnikovquireçutleprixNobelen1908.
Câest la flore qui dĂ©termine les rĂ©actions immunitaires etsusciteunetolĂ©ranceimmunitaire.
Ainsi, comme le dit notre collĂšgue Ătienne RuppĂ©, du
laboratoire de bactĂ©riologie du CHU Bichat-Claude Bernard :«Notrefloreintestinaleabritenaturellementplusdâunmilliardde bactĂ©ries, et si notre tube digestif est sain, il Ă©limine enquelquessemaineslaplupartdesbactĂ©riesĂ©trangĂšres56.»
LeslactobacillessonttrÚsutiliséspourproduirealimentsouboissonsfermentées.
âDanslesproduitslaitiersDes lactobacilles diffĂ©rents sont utilisĂ©s comme
complémentsalimentairespourfabriquer lesyaourtsetcertainsfromages, pour coaguler le lait en acidifiant lemilieu. On lesreconnaßt à la petite pelouse de moisissure blanche sur lesfromagesà pùtemolle.
âDanslafabricationdupainLesmicrobiotesdelafarinedeblĂ©etdespĂątesĂ painsont
richesenlactobacilles.LelevainnaturelsertĂ fabriquerlepainaulevainobtenuparfermentationspontanĂ©edefarineetdâeau.Son microbiote contient bien sĂ»r un grand nombre delactobacilles.
âDanslafabricationduvinAprĂšs la fermentation lactique qui donne lâĂ©thanol Ă partir
dessucresduraisin,ilseproduitunesecondefermentationditemalo-lactique qui désacidifie le vin et lui donne souplesse etrondeur.
âDanslachoucrouteLachoucroutesâobtientparsalageetfermentationduchou.
DiffĂ©rents lactobacilles interviennent quand lâaciditĂ© atteint1%,puisĂ partirde2%.
âDanslafabricationdessaucissonssecsĂ lâintĂ©rieur du saucisson, les bactĂ©ries consomment les
sucres et réduisent les nitrites ennitrates pourdonner certainsarÎmes.Ensurface,levuresetmoisissuresprotÚgentleproduit.
âAltĂ©rationdesalimentsetcertainesboissonsLeslactobacillesenhydroxylantdesviandesmalconservĂ©es,
lesverdissent.LamĂȘmeactiondĂ©favorableestobservĂ©eaveclescĂ©rĂ©ales Ă la base duwhisky ou le jus de pomme etmĂȘme lecidre.
DistinguonsprĂ©biotiquesetprobiotiques.â Les prĂ©biotiques sont, concrĂštement, les enveloppes ou
fibresdesfruitsetlĂ©gumesquandilssontcomestibles,fraisoulĂ©gĂšrement cuits (al dente). Ils sont constituĂ©s de sucrescomplexes de 2 Ă 20 molĂ©cules de sucre, appelĂ©s fructo-oligosaccharides(FOSouFructane)oupolysaccharides.ĂtantconstituĂ©sdemolĂ©culescomplexes,ilsnesontquepartiellementdigĂ©rĂ©s,tantdanslepalaisdesaveursquedanslâestomac.
Ilsdeviennent ainsidesmolĂ©culesdontvont« se rĂ©galer»lesbactĂ©riesintestinalesquivontlescouperenpetitsmorceaux(hydrolyse),etpermettrelafermentationĂ lâoriginedenouvellesmolĂ©culesdontlesgaz.
Les prĂ©biotiques sont lameilleure nourriture des bactĂ©riesintestinalesprĂ©sentes surtoutâ commenous lâavonsvuâdanslescolons.CesbactĂ©riessontnĂ©cessairesĂ unmicrobiote,unefloreintestinaleenĂ©quilibreutileĂ notresantĂ©.
Les prĂ©biotiques ont donc un rĂŽle nutritionnel : ilsfavorisent lâabsorption dans le colon desminĂ©raux surtout ducalciumetdumagnĂ©sium;dĂ©truisentleslipidesalimentairesenexcĂšs et on considĂšremĂȘme quâils contribuent Ă la prĂ©ventiondescancersducolonetdurectum.
IlsaméliorentlaconsistancedesellesetréduisentleseffetsdélétÚresdelaconstipation.
OncomprendaisĂ©mentque lesprĂ©biotiquesseulsproposĂ©spardenombreuxlaboratoiresdecomplĂ©mentsalimentairessontdepeudâintĂ©rĂȘttoutautantchezlâenfantquechezlâadulte.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
IV
Lespopulationsmicrobiennes
Lesmicro-organismessontindispensablesĂ lavie
Ils jouent un rĂŽle dans la structuration des sols et lacaptation desminĂ©raux Ă partir des substances de la terre. Enplus de leur rĂŽlemicrobiotique, ils sont capables de fabriquerdes vitamines,mĂȘme si ce sont des quantitĂ©s insuffisantes parrapportauxbesoins.
âLavitamineC,ensituationdestress,peutrĂ©duireĂ nĂ©antlesgermespathogĂšnes,enjouantunrĂŽleantioxydant.
âLa vitamine E, par son action antioxydante, protĂšge lamembrane des cellules, renforce les dĂ©fenses immunitaires,empĂȘche lâagrĂ©gation excessive des plaquettes du sang, doncfluidifielesang.
âLavitamineK,fabriquĂ©eauniveauducolondroit,aideĂ la formationdesosetestessentielleĂ lacoagulationsanguineencasdâhĂ©morragie.
âDanslesvitaminesdugroupeB,laB1outhiamine,estfacteuressentieldelatransmissiondelâinfluxnerveux;laB2,ou riboflavine, pour la croissance (quand ellemanque elle estresponsabledâhypervascularisationdelacornĂ©e);laB3ouPP,synthĂ©tisĂ©e par les bactĂ©ries intestinales Ă partir dâun trĂšsimportant acideaminĂ©essentiel, le tryptophane (60mgpour1
mg deB3), en son absence câest la pellagre ; laB5 ouacidepanthotĂ©nique pour dĂ©composer les sucres complexes, lesgraissesetlesprotĂ©ines,responsabledes«piedsbrĂ»lants»etdepertes de cheveux quand elle manque. La vitamine B6, oupyridoxine, est nĂ©cessaire au systĂšme nerveux (sauf chez lespatients parkinsoniens traitĂ©s Ă la L-Dopa), autant quâĂ laformationde lâhĂ©moglobinedusangetdesneurotransmetteurs.La vitamine B9, ou acide folique, est nĂ©cessaire pour lafermetureosseusedutubedelamoelleĂ©piniĂšre.Ensonabsence,la moelle Ă©piniĂšre peut ne pas ĂȘtre recouverte et donc resterouverte en arriĂšre dans le bas du dos, responsable de spinabifida63.La vitamine B12, synthĂ©tisĂ©e exclusivement par lesmicro-organismes,apportĂ©eenplusparlâalimentationprovenantdesproduitsanimaux,pasdesvĂ©gĂ©taux.ElleestmiseenrĂ©servedans le foie, suffisamment pour trois ans de besoins normaux,participantĂ lafabricationdelâalbumine,protĂ©ineessentielleĂ larĂ©partitiondelâeaudanslâorganisme(lesspĂ©cialistesparlentdelâeffetDonnan).
Lâattaqueparunoudesmicro-organismesdangereuxoupathogĂšnes
Les micro-organismes peuvent se reproduire trĂšs vite. Unseul individupeutavoir300millionsdedescendantsenmoinsde24heures.Laviedâunindividumicro-organiquedureenviron30minutes.
PathogĂšnes, ils crĂ©ent une ou des rĂ©actions de lâorganismedâautant plus nĂ©gatives que les dĂ©fenses immunitaires sontdĂ©faillantes.
Si, Ă lâinverse, les mĂ©canismes de dĂ©fenses fonctionnentnormalement,ilsneutralisentlâagentinfectieux.
La grande majoritĂ© des mĂ©ningites, par exemple, estdâorigine virale. Les patients guĂ©rissent spontanĂ©ment.Seulement6%desmĂ©ningitessontdâoriginebactĂ©rienne.
La grippe, mĂȘme en pĂ©riode Ă©pidĂ©mique, nâatteint que lespersonneslesplusfragiles.
Lesquatretypesdemicrobes
Lesbactéries:bacillesoucoquesdelatailledumicron(1/1000mm)
Lâagent infectieuxpeutagirdirectement, tel lebacillede lacoquelucheoudelatuberculose,ouagirparsestoxinesquisontengĂ©nĂ©raldesmolĂ©culescomplexes:glyco-ou lipo-protĂ©ines.CâestlecasdeladiphtĂ©rie,dutĂ©tanosâŠ
Ces toxines peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©es. On les nommeanatoxinesetellessontutilisĂ©esdansuncadrevaccinal.
Lesbactériessereproduisenttoutesseulesdansdesmilieuxorganiques (tissus vivants) ou dans des milieux de cultureappropriés.
Lesvirusetleurstoxines(millefoispluspetitsquelesbactéries)
Les virus vivent dans des cellules et libĂšrent des ADN etARN spĂ©cifiques. Le virus squatte donc la cellule oĂč il sereproduit.IldĂ©tournelamachineriecellulaireĂ sonprofit.
Le cycle viral nâest pas trĂšs long : 4 Ă 8 heures pour lepoliovirus,plusde40heurespourlesherpĂšsvirus.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
point par Ramon71 en 1923) est efficace, obligatoire depuis1938,composédelatoxinediphtériquepurifiéeetinactivée:
âpourlesenfantsĂ 2,3et4mois,avecunpremierrappelĂ 18moisetlesautresrappelsĂ 11-13anset16-18ans;
âlesprofessionnelsdesantĂ©avecrappeltouslesdixans.LavaccinationneconfĂšrequâuneprotectionlimitĂ©edansle
temps, elle diminue avec lâĂąge. DâoĂč un rappel proposĂ© aprĂšslâĂągede15anstouslesdixans.
LâimpĂ©tigo72âpasdevaccin
Le responsable est un staphylocoque doré et/ou unstreptocoquequiinfectentlapeau.
La transmission se fait par contact avec les lĂ©sions.LâimpĂ©tigo se propage par contact entre personnes (toucher,baisers), par le linge ou par auto-contamination. La contagionpeutsefaire,pourlesenfantsde2Ă 5ans,danslescrĂšchesetenmilieuscolairesousformedepetitesĂ©pidĂ©mies.
Lessignessontceux-ci : lapeauprenduneformebulleuse(la plus contagieuse) ou croĂ»teuse plus frĂ©quemment. LesvĂ©sicules se transforment rapidement en pustules contenant dupus. Les pustules se rompent facilement et prennent alors unaspect croĂ»teux. Les croĂ»tes sont entourĂ©es dâun pourtourrouge,inflammatoire.
IlsedĂ©veloppesurtoutautourdesorifices(narines,bouche,anus),maispeut sâĂ©tendreaucuircheveluetau resteducorpspargrattageexcessif.Curieusement,lâenfantnâestpasfĂ©brile.
Pasdevaccinparticuliercontrelesgermesencause.
LesinfectionsĂ haemophilusinfluenzaede
typeb
Le responsable est la bactĂ©rie haemophilus influenzae detypebautrefoisnommĂ©ebacilledePfeiffer, responsabledâuneinfectioninvasive.
LâincubationestdedeuxĂ quatrejours.Latransmission:labactĂ©rieestprĂ©sentedanslazoneORL
(nez,gorge,oreilles)etlesvoiesrespiratoiressupérieures,quisetransmettentparlesgouttelettesdessujetsinfectés.
Elle peut atteindre le liquide cĂ©phalo-rachidien Ă lâoriginedemĂ©ningitesbactĂ©rienneschezlâenfantavant2ans.
Les signes sont surtout neurologiques avec syndromemĂ©ningĂ©âmauxdetĂȘte,nuqueraideetdouloureuse,nausĂ©esetvomissements(50%descaschezdesadultesimmunodĂ©primĂ©s,sidĂ©ensetenfants),respiratoiresdans30%descaspouvantallerjusquâĂ lapneumonie avecĂ©tat septicĂ©mique (2%).Dans8%descas,ilsâagitdâunearthrite,dans2%dâuneatteinteosseuse(ostĂ©omyĂ©lite).Dans3%descas,lâenfantnâaaucunsigne.
Le vaccin peut ĂȘtre monovalent uniquement contre cettebactĂ©rieâActHibdeSanofiPasteurâouassociĂ©avecdâautresvaccins,ilestprĂ©sentdansleshexavalents.
LalĂšpreoumaladiedehansenâleBCGefficace?
Leresponsableestlemycobactériumleprae,bactérieprochede la mycobactérie de la tuberculose. Elle attaque les nerfspériphériques, la peau et les muqueuses sources de gravesinfirmités chroniques. Elle est endémique en Asie, mais peucontagieuse.
LapĂ©riodedâincubationestlongue,decinqansenmoyenne,maisparfoislessignesapparaissentĂ lavingtiĂšmeannĂ©e.
LatransmissionsefaitdâhommeĂ hommeparcontactassezprolongĂ©.SilesystĂšmeimmunitaireestbon,latransmissionesttrĂšsfaible.DesrĂšglesdâhygiĂšnesontĂ©videmmentessentiellessionestaucontactdepatientsatteintsparlamaladie.Lessignes:cesontdes lĂ©sionscutanĂ©esquiperdent leur sensibilitĂ© (1Ă 5ouplus)etnerveusesquiprogressentetdeviennentpermanentes,auniveaudesmembresetmĂȘmedesyeux.
Lavaccinationnâesttoujourspasaupoint.Il existerait une certaine immunitĂ© croisĂ©e entre la
tuberculoseetlalĂšpre.Dans les pays oĂč la tuberculose existait fortement et a
disparu,lalÚpreaussià disparu.LeBCG,vaccincontre la tuberculose, auraituneefficacité
protectrice vis-Ă -vis demycobacterium leprae. La vaccinationfaite avant lâĂąge de 15 ans, et la revaccination amĂ©lioreraientcetteprĂ©vention.
Lesleptospirosesâpasdevaccinsaufpourleschiens!
Le responsable est la bactérie leptospira interrogans sedéveloppantdansleseauxdoucessouillées,lessolsboueux.Labactérie pénÚtre principalement par la peau blessée ayant uneplaieouparlesmuqueuses.
La transmissionse faitpar les rĂ©servoirsde labactĂ©riequesontlesrongeurs,surtoutlesratsetragondinsquiontlabactĂ©riedanslesurines.Ilyaaussilesinsectivoresetdesanimauxtelsles bovins, les chevaux ou les porcs, dont lâinfection estfrĂ©quente, mais aussi des animaux de compagnie comme les
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
risques.Le vaccin contre le pneumocoque est le mĂȘme que celui
utilisĂ©contrelamĂ©ningiteĂ pneumocoque(cf.p.98).Dans lesvaccinscontre lâhĂ©mophilus influenzaede typeb,
onpeutchoisir:â le vaccin monovalent Act-Hib de Sanofi Pasteur sans
adjuvant(prix17,30âŹremboursĂ©Ă 65%);â les hexavalents contre 6 maladies (coqueluche-diphtĂ©rie
haemophilus influenzae b-hĂ©patite B-poliomyĂ©lite-tĂ©tanos)autourde50âŹ:
*InfanrixHexadeGSK* Hexyon de Sanofi Pasteur contenant la valence
hĂ©mophilus infl. b. Les 2 fabricants, Ă©videmment dans uneconcurrenceacharnĂ©e,sâentendentsurdesprixproches.
Pour les rappels, les laboratoires prĂ©cisent : « AprĂšs uneprimovaccination en 2 doses avecHexyon, une dose de rappeldoit ĂȘtre administrĂ©e. AprĂšs une primovaccination en 3 dosesavecHexyon,unedosederappeldoitĂȘtreadministrĂ©e.Lesdosesde rappeldoivent ĂȘtre administrĂ©esaumoins sixmoisaprĂšs laderniĂšre dose de primovaccination et conformĂ©ment auxrecommandationsofficielles.Auminimum,unedosedevaccinHibdoitĂȘtreadministrĂ©e.»
Lesrickettsioses87oufiĂšvreboutonneusemĂ©diterranĂ©enneâpasdevaccin
Les responsables sont des bactéries du genre rickettsiaconorii.
LâincubationestdesixĂ septjourspourtouteslestranchesdâĂąge.
Latransmissionsefait,danslepourtourdelaMĂ©diterranĂ©e,par lâintermĂ©diaire de la tique du chien, Ă la fois rĂ©servoir etvecteur,mais aussi lespoux, lespuces, les acariens.CâestunemaladiesaisonniĂšre,estivale,commelâactivitĂ©destiques.
Les signes commencent par une fiĂšvre avec maux de tĂȘte,douleursmusculaires,associĂ©esĂ uneĂ©ruptionetuneescarreouune tache noire unique Ă lâendroit de la piqĂ»re de tique : auniveau dâune jambe, du cuir chevelu, des aisselles, du pli delâaine, du scrotum. On parle de fiĂšvre boutonneuse chez 60 Ă 80%desmalades,quipeutdĂ©clencherdeslĂ©sionspĂ©tĂ©chiales88diffusessousformederashĂ©rythĂ©mateux,incluantlespaumesetlesplantesdespieds.
Des complications sont possibles dans 5 % des cas,neurologiques, pulmonaires et rĂ©nales, cardiovasculaires avecnĂ©croses des extrĂ©mitĂ©s, qui peuvent ĂȘtre observĂ©es, avecĂ©volutionmortelle.
Le vaccin nâexiste pas, il faut donc connaĂźtre et appliquerdes mesures prĂ©ventives : Ă©viter les contacts avec des chiensabandonnĂ©senzonemĂ©diterranĂ©enne,ouporterdeshabitslongset utiliser des produits antimoustiques/antitiques lors derandonnĂ©esenzonesrurales89.
Lascarlatine90âpasdevaccin
Le responsable est un streptocoque bĂȘta-hĂ©molytique dugroupeA,cachĂ©danslenezetlagorge.
La transmission se fait par voie respiratoire. La maladieatteintsurtoutlesenfantsentre5et10ansenhiver.
Avant 2 ans les enfants sont protégés par les anticorps deleurmÚre transmis pendant la grossesse, via le placenta.à 10
ans, 80% ont produit des anticorps qui les immunisent touteleurviecontrelamaladie.
LâincubationestdedeuxĂ cinqjours.LessignessontsurtoutunefortefiĂšvre,avecanginequipeut
gĂȘner la dĂ©glutition, et une Ă©ruption cutanĂ©e dâabord sous lesaissellespuisauxplisdeflexion.LalangueestcaractĂ©ristique,recouverte dâun enduit blanc Ă©pais (on dit langue saburrale),puis elle est dĂ©papillĂ©e de la pĂ©riphĂ©rie vers le centre et decouleurrougeframboisĂ©eauboutdequelquesjours.
Ilnâexistepasdevaccincontrelascarlatine.
LasyphilisouvĂ©role91quirevientavecleSIDAâpasdevaccin
Le responsable est une bactérie, le tréponÚme pùle,treponemapallidum.
Cette IST, la mĂ©decine Ă©tait parvenue Ă lâĂ©radiquer. EllereparaĂźtfortementavecleSIDAetsarĂ©sistanceauxtraitementsdufaitdeladĂ©ficienceimmunitairemajeure.Eneffet,pourqueles antibiotiques soient efficaces, il faut que le systĂšmeimmunitairefonctionneaumoinsaminima.
Officiellement, « la syphilis avait quasiment disparu deFrance mais elle regagne du terrain depuis les annĂ©es 2000.Selonleschiffres,plusde850casauraientĂ©tĂ©diagnostiquĂ©sen2012,alorsquâilnâyenavaiteuquâunetrentaineen2000.UnerecrudescenceaussiobservĂ©edansdâautrespays,notammentauxĂtats-UnisoĂčplusde16000personnesontĂ©tĂ©touchĂ©esparlamaladieentre2005et2013,dâaprĂšsunrapportdesCentersforDiseaseControlandPreventiondâAtlanta».
Lâincubation:unmoisouplusaprĂšslacontamination.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
apparaissentunefiĂšvresouventĂ©levĂ©eetunefatiguependant2Ă 12semaines,ainsiquedesmauxdetĂȘte,douleursmusculaires,pertedepoids.
Les signes cliniques sont souvent sur un seul Ćil, parrĂ©tiniteavecvisiontrouble, tachesaveuglesousombrescommedes corps flottants. On observe aussi des signes digestifs :dĂ©glutition douloureuse, colite avec diarrhĂ©e, des troublesnerveux avec confusion, convulsions, incontinence. Les signespulmonairessontrares.
LacontaminationpendantlagrossesseparleCMVnâapasdeconsĂ©quencepourlamĂšre,maisellepeuttransmettrelevirusaufĆtusĂ traversleplacentasiellenâestpasimmunisĂ©e.
Des sĂ©quelles sont possibles chez lâenfant : dâabordjaunisse,convulsions,paralysie,retarddecroissance,surditĂ©ouretard psychomoteur et mĂȘme dĂ©veloppement de tumeurcĂ©rĂ©braledetype«mĂ©dullobastome».EnFrance,50%des300casannuelsdetransmissionmaterno-fĆtaleduCMVentraĂźnentla dĂ©cision dâinterrompre la grossesse du fait des sĂ©quellesgravesdecetteinfectionsurledĂ©veloppementnerveuxdufĆtus.
IlnâexistepasdevaccincontrelesCMV.
LadengueougrippetropicaledesAntillesetbientĂŽtmĂ©tropolitaineâunvaccin
candidat
Leresponsableestleflavivirusavecses4sérotypesDEN-1à DEN-4.IlestprocheduvirusdelafiÚvrejaune.
La transmission se fait par lesmoustiques. On compte 50millionsdecasannuelsdont500000dedenguehémorragiqueavec syndrome de choc, mortels dans 20 % des cas. Aux
Antilles,desépidémiesontétéobservéesen2010,avec86000casenGuadeloupeetMartinique.
LâincubationestdedeuxĂ septjours.Les signes sont : forte fiĂšvre avec maux de tĂȘte, nausĂ©es,
vomissements, douleurs articulaires et musculairesaccompagnĂ©es dâune Ă©ruption cutanĂ©e semblable Ă celle de larougeole.
Une rĂ©missionestpossibleauboutde trois Ă quatre jours,puislessymptĂŽmessâaggraventavectroublesdelacoagulation:hĂ©morragies conjonctivales, saignement du nez, hĂ©matomesmultiples,letoutrĂ©gressantrapidementenunesemaine.
Le vaccin, qui devra immuniser contre les 4 sĂ©rotypes,nâexistepasencore.SanofiPasteurauraitmisaupointunvaccinen3dosescontreles4sĂ©rotypes,efficaceĂ 60%enAmĂ©riquelatine. On considĂšre que lâefficacitĂ© serait transitoire surtoutchezlesjeunesquidĂ©veloppentunemaladiepluslourde.
LâebolaoufiĂšvrehĂ©morragiqueĂ ebolaâunpremiervaccin
Le responsable est le virus ebola ou vesicular stomatitisvirus-ebolavirusouVSV-Ebov.
La transmission se fait par les animaux sauvages (leschauves-souris sont les hĂŽtes naturels du virus, et les liquidesbiologiques dâanimaux infectĂ©s : chimpanzĂ©s, gorilles, singes,antilopesâŠmortsenforĂȘttropicale).
Levirusse transmetensuitedâhommeĂ hommesuiteĂ descontacts directs avec les personnes infectĂ©es ou avec dessurfacesetdumatĂ©riel (lingede lit,vĂȘtements)contaminĂ©sparlesliquidesbiologiquesdumalade.
Levirusestprésentdanslesang,danstouteslessécrétions
tellesquesueur,salive,urine,etilresteprésentdansleliquidespermatique quatre-vingt-deux jours aprÚs le début de lamaladie.50%à 70%descasdécÚdent.Desprécautionsanti-infectieusesdraconiennes(habillementprotecteur,gants, lavagedesmains, masque chirurgical) sont donc indispensables pourprévenirlescontaminationsaveclesmalades,enparticulierlorsde rites funéraires et avec tous les animaux susceptibles de letransmettre.
LadurĂ©edâincubationestdedeuxĂ vingt-et-unjoursetcettepĂ©riodenâestpascontagieuse.
Les signes : brutalement apparaĂźt une fatigue fĂ©brile avecdouleurs musculaires, maux de tĂȘte et de gorge. Suivent desvomissements, la diarrhĂ©e, une Ă©ruption cutanĂ©e, des signesdâinsuffisance rĂ©nale et hĂ©patique et, dans certains cas, deshĂ©morragiesinternesetexternes(saignementdesgencives,sangdans les selles).Pour le diagnostic, onhĂ©site entrepaludisme,typhoĂŻdeetmĂȘmemĂ©ningiteâŠ
IlnâyaaucunvaccinhomologuĂ©contrelevirusebola,mais2candidatssontencoursdâĂ©valuation.SelonlâOMS,lepremiervaccin prĂ©parĂ© parMerck serait efficace Ă 100% dans lâessairandomisĂ©(tirageausort)rĂ©alisĂ©enGuinĂ©e.QuantĂ lâimmunitĂ©collective,elleresteĂ dĂ©montrer,visant«ebolazĂ©ro».
LâencĂ©phalitejaponaisedetypeB96âunvaccinspĂ©cifique
Leresponsableestunvirusdelafamilledesflaviviridae.Leporcetlesoiseauxsauvagessontdesréservoirsdecevirus.
Latransmissionsefaitparlesmoustiques.LâincubationestdecinqĂ quinzejours.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
Le 1er octobre 1998, le ministre de la SantĂ© BernardKouchner a annoncĂ© la suspension de la vaccination contrelâhĂ©patiteBeffectuĂ©eparlesmĂ©decinsscolaires.CettedĂ©cisionfut Ă©videmment qualifiĂ©e dâincomprĂ©hensible par plusieurssyndicatsdemĂ©decins,parleslaboratoiresquiontvuleurventechuter,etmĂȘmepardesorganismesmĂ©dicaux,dontlâOMS.
Tous les parents doivent le savoir, mĂȘme si nombre depĂ©diatres crient encore haut et fort quâil nây a aucun lienscientifiquement prouvĂ© entre SEP et vaccination contrelâhĂ©patiteB.
Cette raison est nĂ©cessaire et suffisante pour dĂ©conseillerformellementlesvaccinshexavalentsauxnourrissonsde2mois.LaseuleindicationseraitlecasdelâenfantdontlamĂšreatteinteparlâhĂ©patiteBestporteusedelâantigĂšneHbs.
LesherpĂšsâpasdevaccin
LesresponsablessontlesvirusherpĂšsquiattaquentlapeauetlesmuqueuses,herpĂšssimplexvirus(HSV).
Ondistingue:âHSV-1dans95%desherpĂšsdeslĂšvresetdelaface,ainsi
quedesherpĂšsneuro-mĂ©ningĂ©setophtalmiques;â HSV-2 pour les herpĂšs gĂ©nitaux, mais aussi 5 % des
herpĂšsdeslĂšvresetdelaface.Levirus semaintient toute lavieâ sous formedormanteâ
dansunganglionnerveuxparoĂčpassentlesnerfsdelafaceoudans des ganglions nerveux du fond du ventre en avant dusacrum,responsablesdâherpĂšsgĂ©nitaux.
Lâincubation est de deux Ă vingt jours aprĂšs lacontamination.
La transmission est interhumaine pour les deux types de
virus,parcontactavecunsujet infectéquiauneplaiecutanéeoumuqueuse.60à 75%delapopulationseraientporteurssainsduvirus1etseulement12à 17%duvirus2.
Les signes : lors de la premiĂšre atteinte (primo-infectionvirale), fiĂšvre et maux de tĂȘte sâaccompagnent dâune Ă©ruptionavec des vĂ©sicules sous forme de boutons douloureux(sensations de picotements, brĂ»lures ou dĂ©mangeaisonscaractĂ©ristiques)groupĂ©squipeuventĂ©clater(latransmissionestalors plus forte), sâinfecter sur les lĂšvres (herpĂšs labial ouclassiqueboutonde fiĂšvre transmis par contact buccal qui faitgonfler dâabord la lĂšvre), les gencives, le fond de la gorge etmĂȘme,maisplusrarement,lacornĂ©e.
Avec le virus 2 sont atteintes les zones génitales, parfoisaveculcérations.
Les rĂ©cidives dâherpĂšs peuvent apparaĂźtre suite Ă un stressphysique ou psychique qui crĂ©e une immunodĂ©pression, maisaussi aumoment desmenstruations, lors de longs voyages oudeschangementsclimatiques.
Lamaladieestbénigne,durehuit à quinze jours,maiselleest beaucoup plus grave pour les nourrissons, les femmesenceintes et les personnes en profonde immunodépression(SIDA).
LesmĂ©ningitesvirales:lesplusfrĂ©quentes(70Ă 80%descas)âdesvaccinsselon
lâinfectionviraleencause
LesresponsablessontlesentĂ©rovirus,levirusdelavaricelle,delamononuclĂ©oseinfectieuse,delarougeole,desoreillons,dela grippe ou de lâherpĂšs. Ce dernier est responsable des
mĂ©ningitesviraleslesplusgraves.LâincubationestdedeuxĂ dixjours,souvent troisĂ quatre
jours.La transmission dépend du virus en cause. En général, la
transmissiondesentĂ©rovirusestdâhommeĂ homme,Ă partirdesvirusexcrĂ©tĂ©sdanslessellesdesmalades.
CesmĂ©ningitessontengĂ©nĂ©ralbĂ©nignes.Les signes appartiennent dâabord Ă la sĂ©rie respiratoire
(rhume, toux et nez qui coule) puis ce sont les signes dâalertequi forment le « syndrome mĂ©ningĂ© ». Celui-ci regroupe uneforte fiĂšvre, une sensibilitĂ© exacerbĂ©e Ă la lumiĂšre(photophobie), une nuque raide et douloureuse, des maux detĂȘteviolentsetdesnausĂ©esjusquâauxvomissements.
ToutepersonneprĂ©sentant telou teldecessignesdoitĂȘtrehospitalisĂ©eenurgence.
Chez les nourrissons, on retrouve la fiĂšvre, des pleursincessants,delâirritabilitĂ©etunesomnolencealternantavecuneforteagitation.LafontanellepeutĂ©galementĂȘtrebombĂ©e.
Lesvaccinscontrelesoreillons,larougeole,préviennentlesméningitesliéesà cesmaladies.
Dans les mĂ©ningites virales bĂ©nignes, on soulage lessymptĂŽmes : reposetmĂ©dicamentscontre la fiĂšvreet contre ladouleur.LesmĂ©ningitesduesauvirusdelâherpĂšsnĂ©cessitentuntraitementspĂ©cifique.
LamononuclĂ©oseinfectieuseoumaladiedubaiserâdesvaccinsĂ lâessai
La maladie se nomme aussi glandular fever, pfeifferâsdisease,filatovâsdiseaseetthekissingdisease.
LeresponsableestlevirusdâEpstein-Barrdit«EBV»,qui
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
mĂȘmeâcommelerĂ©vĂšleMichelGeorgetâsavaitque«6Ă 15%seulement des cas demorsures par un chien rĂ©ellement enragĂ©Ă©taientsuivisdudĂ©clenchementdelamaladie».
LatransmissionsefaitparleschiensenragĂ©s,maisaussileschauves-souris,lesrenards,lessinges,lesrats.LacontaminationdâhommeĂ hommeestexceptionnelle.
Les signes commencent au niveau pharyngĂ© par desdifficultĂ©sĂ avaler,delâanxiĂ©tĂ©etdelâagitation.LâĂ©volutionvavers lecomaet lamortpararrĂȘt respiratoireenquelques joursousemaines.
Lavaccinationavec«unesĂ©rothĂ©rapieantirabiquedoitĂȘtreeffectuĂ©e le plus rapidement possible aprĂšs exposition, avantlâapparition des premiers symptĂŽmes qui signe une Ă©volutioninexorablement fatale. Il consiste en 4 ou 5 injections intra-musculairesrĂ©partiessurunmois».SoncoĂ»testde39,19âŹ.
En 2011, en France, prÚs de 4 100 personnes ont reçu untraitementaprÚsexposition.
âLeRabipurdeNovartisfaitpartiedutraitementdufaitdela longue pĂ©riode dâincubation. Non remboursĂ©, son prix estlibre.SonmodedâadministrationestlemĂȘmequepourlevaccinsuivant.
« Lâanimal suspect doit ĂȘtre lâobjet dâune mise soussurveillancevĂ©tĂ©rinaire. IldoitdoncĂȘtrecapturĂ©(sansprisederisquesinutile)outuĂ©(soncerveauseraanalysĂ©pourdĂ©tecterlevirusrabique).»
âLevaccinrabiquePasteur.*ĂtitreprĂ©ventif:3injectionsĂ J0,J7,puisJ28;rappelsĂ
1anpuis tous lescinqans.«CettevaccinationneprotĂšgepastotalementcontrelarage,ellepermetuniquementdediminuerlenombre dâinjections nĂ©cessaires en cas de contaminationsuspectĂ©eouavĂ©rĂ©e.»
*à titre curatif : pour les non-vaccinés, 5 injections à J0,J3,J7,J14,J28etpourlesvaccinés2injectionsà J0etJ3.
DanslâĂźleindonĂ©siennedeBali,onasignalĂ©rĂ©cemmentunerecrudescence de la rage, entre janvier et juillet 2015, avec 18000casdemorsuresdechienet11dĂ©cĂšsdusĂ larage.Prudencedoncauxvoyageurs!
LarougeoleâlevaccindansleROR
Leresponsableestlemorbillivirus.En1910,oncomptaitenFrance 5 000 dĂ©cĂšs. Michel Georget rappelle quâen 1983,lorsquâon a voulu gĂ©nĂ©raliser le vaccin contre la rougeole, lamortalitĂ© avait dĂ©jĂ diminuĂ© de 99,5 %. En 1970, elle Ă©taitconsidĂ©rĂ©ecommemaladiebĂ©nignede lâenfance.En1994,auxĂtats-Unis,30Ă 50%descasde rougeoleapparaissaientchezdes sujets vaccinĂ©s. En 1985, en France, lamaladie atteignait3%desvaccinĂ©seten1994,27%dâentreeux.Lescasmortelsen augmentation sâexpliquent par le plus grand nombredâimmunodĂ©primĂ©s (alimentation de mauvaise qualitĂ©nutritionnelle, SIDAâŠ), ce que ne nous disent pas lesstatistiques.
La transmission se fait par contact direct ou par lâair, partouxetĂ©ternuement,infectantlesmuqueusespuissepropageantĂ toutlâorganisme.LevirusestactifetcontagieuxdanslâairousurlessurfacescontaminĂ©espendant2heures.
LâincubationestdedixĂ douzejours.Lessignes:dâabordunefortefiĂšvreetlenezquicoule,de
la toux, des yeux rouges et larmoyants et des petits pointsblanchĂątres sur la face interne des joues. LâĂ©ruption apparaĂźtquelques jours plus tard sur le visage et le haut du cou. Elleatteint lesmainset lespiedsen trois jours,persiste cinqĂ six
joursavantdedisparaĂźtre.Les complications concernent, avant lâĂąge de 5 ans, les
enfantsmalnutris carencĂ©s en vitamineA.Chez les adultes deplusde20ansimmunodĂ©primĂ©speuventapparaĂźtredescĂ©citĂ©s,des encĂ©phalites, des diarrhĂ©es sĂ©vĂšres, des pneumonies. Larougeole pendant la grossesse peut ĂȘtre responsable de faussecouche.
Lescomplicationsatteignentenviron1personnesur6.Cheznous, onobserve surtout de la diarrhĂ©edans6%des cas, dessurinfections respiratoiresdans7Ă 9%, jusquâĂ lapneumoniedans1Ă 6%descas,chezlespersonnesimmunodĂ©primĂ©es.Destroubles neurologiques par encĂ©phalites sont possibles dans 1cas pour 1 000 avec des risques de sĂ©quelles graves. La plusgrave complication est la panencĂ©phalite sclĂ©rosante subaiguĂ«dans1caspour1million.
Il est Ă©vident que si une telle maladie peut dĂ©clencher detelles complications neurologiques, on peut admettre que levaccincontenant levirusvivantattĂ©nuĂ©puisseĂȘtreresponsablede troubles neurologiques tels que lâautisme, plus ou moinsprononcĂ©surtoutsienplusilestassociĂ©auxdeuxautresvirusattĂ©nuĂ©s.
Ceuxquionteulamaladiesontimmunisésà vie.
LesvaccinationsâLevaccinmonovalentuniquementcontre la rougeole : le
Rouvax,efficacependantvingtans.SoncoĂ»t,5,98âŹ,remboursĂ©Ă 65%,constituĂ©dâunvirusvivantattĂ©nuĂ©quinecontientpasdâaluminiumnideprotĂ©inedâĆuf. Il est conseillĂ©Ă lâĂągede9mois pour les enfants qui frĂ©quentent une crĂšche ou unenounou,etpourlesautresĂ lâĂągede12mois,saufsilamamanallaitesonenfantmĂȘmeseulementmatinetsoir.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
dâimpĂ©tigosisation.La prĂ©vention des rĂ©cidives : dĂšs que le traitement est
administrĂ©,lesvĂȘtementsportĂ©saucoursdeladerniĂšresemaineetlaliteriedoiventĂȘtrelavĂ©sĂ 60°C.
Lepaludisme122âvaccinencoreenattente
Le responsable est le plasmodium falciporum qui sĂ©vitsurtout enAfrique.Câest le plusdangereux.Existent aussi lesplasmodium vivax, plasmodium malariae, plasmodium ovale,plasmodiumknowlesi.
La transmission se fait par des piqĂ»res de moustiquesanophĂšles infectĂ©s qui piquent entre le crĂ©puscule et le petitmatin.Ils«prĂ©fĂšrent»lâhommeauxanimauxquandsâassocientpluies,tempĂ©ratureethumiditĂ©.
Le paludisme a tuĂ© en 2013 entre 350 000 et 755 000personnes, essentiellement des enfants africains. Chaqueminute, un enfant meurt du paludisme. Les voyageurs nonimmunisĂ©s arrivant de rĂ©gions sans paludisme sont plusvulnĂ©rablessâilssontinfectĂ©s.
Lâincubation est de sept Ă quinze jours aprĂšs la piqĂ»reinfectante.
LâimmunisationsâobtientpardesannĂ©esdâexposition,maisnâestjamaistotale.DâoĂčlâatteintebeaucoupplusfrĂ©quentedesenfantsdont lesystĂšme immunitairenâestpasenplaceavant1000 jours aprĂšs la conception et reste fragile jusquâĂ lacinquiĂšmeannĂ©e.
Les signes : des Ă©pisodes de fiĂšvre caractĂ©ristiques avecmauxdetĂȘte,frissons,vomissements.IlfautĂȘtreimmĂ©diatementtraitĂ© pour Ă©viter une Ă©volution qui peut ĂȘtre mortelle, pardĂ©tresse respiratoire et atteinte cĂ©rĂ©brale. Avec P. vivax et P.
ovaledesrechutessontpossiblesdessemainesoudesmoisplustardavecatteintedufoie.Chezlesfemmesenceintes,onobservedestauxélevésdefaussescouchesetdeprématuritéet,parfois,ledécÚsmaternel.
LaprĂ©ventionenzoneendĂ©miquepasseparlesinsecticides,les moustiquaires imprĂ©gnĂ©es dâinsecticides, distribuĂ©es dansdesprogrammesdesantĂ©publique.Ilyaaussi lapulvĂ©risationdâinsecticidesnouveauxĂ effetrĂ©manentdansleshabitations.
Lavaccinationcontrelepaludismenâexistepasencore,maisunvaccinexpĂ©rimentalcontreP.falciparum,connusouslenomdeRTS,S/AS01estprochedesavalidationparlâOMS.
CentmilliardsdedollarssontrĂ©clamĂ©sparlesautoritĂ©spourĂ©radiquerlamaladie,dâici2030.DâaprĂšslâOMS,celaĂ©viterait3milliardsdecasetsauveraitplusde10millionsdevies.
Laphtiriase123oupédiculosedueà despoux124
Les responsables : trois types de poux appartenant Ă lafamille despediculidae peuvent parasiter lâhomme : le pou detĂȘte (pediculushumanuscapitis), responsablede lapĂ©diculosedu cuir chevelu ; le pou du pubis (phtirius inguinalis oumorpionâdepouquimord,enlatinpedione,dulatinpedis)etaussi responsable de la phtiriase humaine transmisesexuellementparlepoudecorps(pediculushumanuscorporis)agentdelapĂ©diculosehumainecorporelle.
LâincubationestdetroisĂ quatresemainesaprĂšslapiqĂ»re.LatransmissionsefaitdepeauĂ peauetĂ partirdesplisdes
vĂȘtements oĂč chaque femelle de pou pond quelques Ćufs qui
Ă©closentseptĂ dixjoursaprĂšslaponte.DuvĂȘtementilsvontsurla peau de lâhĂŽte pour se nourrir de son sang, on les dit«hĂ©matophages»,senourrissantcinqfoisparjourenmoyenne.Ilspeuventvivre jusquâĂ unmois. Ils touchentdespopulationstrĂšspauvresvivantdansdetrĂšsmauvaisesconditionssanitaires,enparticulierlesSDFdesgrandesvilles.
Les signes sontdâabordsur lapeauauniveaude lapiqĂ»redupou.ElleprovoqueunerĂ©actionallergiquesousformedâunepapule irritante qui dĂ©mange et peut sâinfecter. UnehyperpigmentationcutanĂ©egĂ©nĂ©ralisĂ©enommĂ©e«mĂ©lanodermiedesvagabonds»estclassique.
Mais, selon le prĂ©sident des dermatologues français, 2 Ă 20%desenfantsscolarisĂ©sseraientconcernĂ©s,dâoĂčsademandederemboursementdesproduitsparlâassurancemaladie.
Il nây a pas de vaccin, ce sont les rĂšgles dâhygiĂšneĂ©lĂ©mentairequi sont essentielles, avecprise en chargemĂ©dico-sociale pour les personnes en grandes difficultĂ©s. LestraitementscontrecesparasitessontutilisĂ©sdepuissilongtempsque leurscaractĂ©ristiquesgĂ©nĂ©tiques (ADN)sesontmodifiĂ©es.Les pyrĂ©thrinoĂŻdes ne marchent plus. Les poux ainsi traitĂ©sprolifĂšrent.DenouveauxtraitementsdevrontĂȘtremisaupoint.
En France, les dermatologues recommandent lemalathion,mais câest un produit organophosphorĂ©, classĂ© par lâOMScommeprobablementcancĂ©rigĂšne.
Latrichomonoseuro-gĂ©nitaleâpasdevaccin
Le responsable est le trichomonas vaginalis, protozoairevivant exclusivement dans les voies gĂ©nito-urinaires, premiĂšrecausedâinfectionsexuellementtransmissible.Ontrouvesouvent
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
sur les autres. Il y a les cervicaux, les thoraciques, lesabdominauxetlespelviens.116. Du mot latin varus qui signifie « pustule » et varius«moucheté».Lavarioleestun«mouchetagedepustules».117.LesĂtatsfĂ©dĂ©rĂ©sdeMicronĂ©siesontcomposĂ©sde607ĂźlesrĂ©parties sur 2 900 km Ă travers lâarchipel des Ăźles Carolinesdans lePacifique.Les Ăźles sontdivisĂ©esenquatreĂtats :Yap,Chuuk,PohnpeietKosrae.118. Ce syndrome est une maladie auto-immune Ă traductionneurologique atteignant le systĂšme nerveux pĂ©riphĂ©rique :fatiguegĂ©nĂ©rale,faiblessedesmembresinfĂ©rieursetsupĂ©rieurs,parfois jusquâĂ la paralysie, avec souvent rĂ©duction de lasensibilitĂ©en«gants»eten«chaussettes».IlguĂ©ritengĂ©nĂ©ralenquelquessemainessanssĂ©quelles.119. ThĂ©odoreMaximilian Bilharz (1825-1862), parasitologueallemand.120. Du grec áŒÏáżÎœÎżÏ ekhĂźnos ou áŒÏÎŻÎœÎżÏ ekhĂnos, « hĂ©risson »,«oursin»etÎșÏÎșÎșÎżÏkĂłkkos,«pĂ©pin»,«grain»,etlesuffixe-ose,«maladie».121.Dulatingalla,«galledesarbres»,maladiedesvĂ©gĂ©tauxquâonatransportĂ©eauxhommesetauxanimaux.122.Dulatinpaludis,«marais».123.DugrecÏΞΔÎčÏÎčαÏ,«ĂȘtrepouilleux».124. DESENCLOS J.-C. et al., « Les infections humainestransmisesparlespoux»,MĂ©decineetmaladiesinfectieuses41(2011)295-300,ElsevierMassonFrance.
VI
Lesstratégiesdesantépubliquefaceauxendémies,épidémies,pandémies
Ces stratégies sont destinées à des populations plus oumoinsnombreuses,pasà desindividus.
Ăvidemment, considĂ©rer que vacciner une population, câestprotĂ©ger tous les individus de cette population de la maladienâest pas vrai.Câest ce que lâon essaie de faire croire au plusgrand nombre, en considĂ©rant ce quâon appelle le rapportbĂ©nĂ©fices/risques.CerapportnâapasdevaleurcarilnepeutĂȘtrequepositif,lorsquâonopposelenombredepersonnesvaccinĂ©esaunombredeceuxquiontmalsupportĂ©lavaccination.
Les non-malades, parmi les vaccinĂ©s, ne le sont pasnĂ©cessairementgrĂąceauxvaccins,maisplussimplementgrĂąceĂ lâhygiĂšne publique, individuelle et familiale, qui reste dâuneextrĂȘme importance. Elle est mĂȘme prioritaire partout dans lemonde.
Bien sĂ»r, ce nâest pas ce qui nous est dit et rĂ©pĂ©tĂ©rĂ©guliĂšrementsur lesondespar lesexpertsde lavaccinationetles journalistes directement ou indirectement affiliĂ©s auxlaboratoirespharmaceutiques.IlsreçoiventlesinformationsdesfabricantsetsontgentimentchargĂ©sdelesre-transmettreauplusgrand nombre. BientĂŽt, on proposera le vaccin universel quiĂ©viteratouteslesmaladies,quelsquesoientlescomportements.Ce ou ces vaccins de rĂȘve, en une seule injection, permettront
touslescomportementsbienconnuspourĂȘtredangereuxpourlasantĂ©.ToutseranonseulementpermismaismĂȘmeconseillĂ©:letabagisme, les drogues et addictions de toutes sortes. Cettelogiqueditede«santĂ©publique»estabsurdeet trĂšscoĂ»teusepourlespopulationsdespaysdĂ©veloppĂ©s.Câestverslalogiquede responsabilitĂ© quâil faut Ă©voluer. Il faut Ă©duquer lespopulations des pays pauvres Ă dĂ©velopper dâabord lâhygiĂšneindividuelleetcollective.
LesprotectionsimmunitairesgrĂąceĂ lâhygiĂšnepublique
Il sâagit des rĂ©seaux dâeau potable, de lâamĂ©lioration delâhabitat, des qualitĂ©s des produits alimentaires, et desinstallationssanitaires.
Danslerapportdesstatistiquesmondialesde1974(t.27,n°5),lâOMSdĂ©clare:«Onpeutsedemandersilâabaissementdutaux demortalitĂ© nâa pas Ă©tĂ© trop aisĂ©ment attribuĂ© Ă lâactionsanitaire (mĂ©dicaments et vaccins)⊠Le dĂ©veloppementĂ©conomiqueaprobablementcontribuĂ©plusefficacementquelasantĂ©publiqueet lamĂ©decinecliniqueĂ rĂ©duire lamortalitĂ©.»LâextrĂȘmepauvretĂ© restait laplusgrandecausedemortalitĂ© en1995.
SignalonslaqualitĂ©delâeau(adductionsetrĂ©seauxdeseauxusĂ©es), qui a permis dâĂ©radiquer la typhoĂŻde, lâhĂ©patite A, lapolio, le tĂ©tanos, les gastro-entĂ©rites des rotavirus et biendâautres maladies transmises par des eaux souillĂ©es ou lesleptospiroses,bilharziosesdansnospays.
Il faut ajouter lâĂ©ducation Ă la santĂ© Ă lâĂ©cole et dans lesĂ©tablissementspublics.MĂȘmesielleaprogressĂ©,ellenâestpas
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
fortementallergiquesauxpiqĂ»resdâabeilles.LesvaccinscontrelafiĂšvrejaune,lagrippeetlâencĂ©phaliteĂ
tiques,contiennentdesprotĂ©inesdâĆuf.CesvaccinsnedoiventpasĂȘtreadministrĂ©sauxpersonnesallergiquesauxĆufs.
LesvaccinscontrelafiÚvrejaune,larougeole,lesoreillons,larubéole,etceluicontrelavaricellecontiennentdelagélatineallergisante.
Les vaccins contre la grippe, la poliomyĂ©lite, la rage, larougeole,lesoreillonsetlarubĂ©oleainsiquelevaccincontrelavaricelle contiennent des traces dâantibiotiques, jamais depĂ©nicilline:
âstreptomycinedanslevaccincontrelapoliomyĂ©lite;ânĂ©omycinedanslesvaccinscontrelarage,larougeole,les
oreillons,larubĂ©oleetlavaricelle;âkanamycinedansceluicontrelarougeole,lesoreillonset
larubéole.
Lesprécautionsnécessaires
Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, seule est Ă craindre la rĂ©actionanaphylactique. Elle est imprĂ©visible, sauf chez les personnesayantdĂ©jĂ dĂ©veloppĂ©dessignespatentsdâallergie,parexemplesuiteĂ unepiqĂ»redâabeilleoudeguĂȘpeoudâacarien,crĂ©antuneforte rĂ©action locale, faite dâinflammation et dâĆdĂšme. EngĂ©nĂ©ral,lespersonnessâensouviennentparfaitement.
En plus est contre-indiquĂ© tout vaccin chez une personnefĂ©brile,enpoussĂ©eaiguĂ«demaladieetmĂȘmechezlespersonnesenforte immunodĂ©pressiondu faitduSIDA.CâestbiensĂ»raumĂ©decinrĂ©fĂ©rentquâil revientde jugerde lâopportunitĂ©ounonde proposer telle ou telle vaccination, de connaĂźtre lacomposition prĂ©cise du vaccin, ses Ă©ventuels inconvĂ©nients
immédiatsetcomplicationsà plusoumoinslongterme.Quant au traitement antihistaminique le matin de la
vaccinationetprolongĂ©de48heures,ildoitĂȘtreproposĂ©aucasparcas,etseulementsilavaccinationestvraimentindispensablepour lepatient,parexemplefaceĂ uneĂ©pidĂ©miedemĂ©ningite,de pneumonie ou autre maladie trĂšs contagieuse,gĂ©ographiquementprochedelâenfantoudelâadulte.
125. GEORGET M., Lâapport des vaccinations Ă la santĂ©publiqueâLarĂ©alitĂ©derriĂšrelemythe,Ă©ditionsDangles,2014.126.sante.lefigaro.fr,15septembre2014.127.http://www.infovaccin.fr.128. Professeur Ă lâuniversitĂ© Paris-Dauphine oĂč il dirige lemasterdâĂ©conomiedelasantĂ©.
VII
Lafabricationdesvaccins,desmédicamentsimmunologiquesquinesont
passansdanger
Quifabriquelesvaccinsetavecquelsmoyens?
Ce sont logiquement des laboratoires internationauxpossédant les hautes technologies qui fabriquent les vaccins :Sanofi-Pasteur,GlaxoSmithKline,Merck,PfizeretNovartis.
La concurrence entre eux fait rage pour des millions dedosesvenduesdanslemondeentier.Ilsutilisentdesargumentssouventpluspublicitairesquescientifiques,jouantsurlespeurs,enparticulierdanslespaysriches,chezceuxquiontlesmoyensde se payer des vaccinations quâon leur fait passer pour trĂšsefficacesetsansdanger.
Sanofi-Pasteur
En 2014, son chiffre dâaffaires est de 3,974 milliardsdâeurosavecunecroissancede7,2%danslâactivitĂ©vaccins.Ilfabrique et commercialise les vaccins contre : la tuberculose,lâencĂ©phalite japonaise, le pĂ©diatrique 6-en-1 hexavalent,lâhĂ©patite A et B, la grippe saisonniĂšre, lâhaemophilus
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
devenir diabĂ©tiques (modĂšle animal de la maladie) avec desvirus,desbactĂ©riesetdesparasites,onempĂȘchaitcomplĂštementcetteĂ©volution138!»Ăvidemment,ilnepeutsous-entendrequeles vaccinations seraient peut-ĂȘtre en cause. Aucune preuvescientifiqueirrĂ©futable!
AprĂšslesvaccinationscontrelarougeole,lesoreillonsetlarubĂ©ole,quiinjectentdesvirusvivantsattĂ©nuĂ©s,destroublesneurologiquessontpossibles.NousavonsdĂ©jĂ Ă©voquĂ©lâautismeet les incertitudes des spĂ©cialistes. On doit signaler aussi lachute du taux des plaquettes (thrombocytopĂ©nie ouplaquettopĂ©nie) pouvant atteindre 30 000 au lieu de 300000/mm3, le taux normal qui habituellement se rĂ©cupĂšre assezvitesouscorticoĂŻdes.
AprĂšs la vaccination contre lâhĂ©patite B, nous avonsobservĂ© des cĂ©rĂ©bellites (inflammation du cervelet), des cas desclĂ©roses en plaques, des pancrĂ©atites conduisant au diabĂšteinsulinĂ©chezdespersonnessansrisquepourcettemaladie(pasdesurpoids,pasdesyndromemĂ©taboliqueâŠ).Ăvidemment,lesfabricants des vaccins affirment, preuves Ă lâappui, que lavaccinationnâestpasencause.
AprĂšs la vaccination contre la grippe, le syndrome deGuillainBarrĂ©peut ĂȘtreobservĂ©dansde trĂšs rares cas, 1pour100000vaccinĂ©s,apparaissantdansles10semainesquisuiventlâinjection.
Ce syndrome est aussi possible hors vaccination, dans 2,8cas pour 100 000 habitants et chez 4 à 7 personnes pour 100000 grippés, avec une forte grippe de diagnostic sérologiqueconfirmé.
SelonlâAfssaps,«lesyndromedeGuillain-BarrĂ©,Ă©galement
appelépolyradiculonévritedémyélinisanteaiguë,estuneatteintedysimmunitaire des nerfs périphériques qui se traduit par uneparalysie rapide qui débute le plus souvent au niveau desmembresinférieurspuisremonteverslehautducorps,pouvantatteindreparfoislesmusclesrespiratoiresetlesnerfscrùniens.
Câestunemaladiepotentiellementgrave.LarĂ©cupĂ©rationestle plus souvent complĂšte, mais environ 5 % des patientsdĂ©cĂšdentetenviron10%conserventdessĂ©quellesmotrices.Lediagnosticestparfoisdifficile.IlestrecommandĂ©dedirigertoutpatient avecune suspicionde syndromedeGuillain-BarrĂ©versun spĂ©cialiste neurologue. Lâhospitalisation est absolumentnĂ©cessaire.LerisquedesĂ©quellesseradâautantmoinsimportantquelapriseenchargecliniqueseraprĂ©coce».
Méthodehoméopathiquedeprotectionpost-vaccinale
UneexcellenteetchevronnéecollÚguehoméopathenousfaitconnaßtresaméthode:
«JâaiconstatĂ©aufildesannĂ©es,chezdenombreuxpatients,lâapparition de pathologies Ă la suite de vaccinations : desproblĂšmes ORL, rhumatismes, intolĂ©rances alimentaires,maladies auto-immunes et maladies plus sĂ©rieuses⊠Letraitement pour renforcer les propres dĂ©fenses immunitaires delapersonneestlesuivant:
DeuxcasseprĂ©sentent:â PrĂ©ventif : immĂ©diatement aprĂšs le vaccin, prendre en
homéopathieThuya12CH.*Pour lesbébés,unedemi-dose12CHdiluéedans30ml
dâeau.*Pourlesenfantsetadultes,unedoseparjourpendantdix
jours.âCuratif:plusdedeuxmoisaprĂšslevaccin.* Silicea 12CH, 3 granules par jour Ă jeun pendant deux
moisenmĂȘmetempsque lâisothĂ©rapieduvaccinendiffĂ©rentesdilutionsmĂ©langĂ©espendantdixjours.
ExempledetraitementaprÚsunevaccinationdeRevaxis:3granules de Revaxis 12CH+18CH+21CH+30CH (les quatredilutionsmélangées)pendantdix jours+3granulesdeSilicea12CHparjourà jeunpendantdeuxmois.
*Danslescasdeplusieursvaccins,commencerletraitementpar le plus récent et remonter chronologiquement. Chaquetraitement durant dix à quinze jours, il faut parfois plusieursmoispourtraitertouslesvaccins.»
Lelobbyingpharmaceutiqueintensif
Leclub«Avenirdelasanté»,clubHippocrate
Il sâagit dâun « cercle dâĂ©change et de rĂ©flexion surlâensemble des questions liĂ©es Ă la santĂ© » qui a fonctionnĂ©pendant 23 annĂ©es, prĂ©sidĂ© parGĂ©rard Bapt,membre du partisocialisteetcardiologue.IlapurĂ©unirunecentainededĂ©putĂ©set sĂ©nateurs. Il a Ă©tĂ© financĂ© par la firme pharmaceutiqueamĂ©ricaine GSK. Le dĂ©putĂ© prĂ©sidait la mission parlementairedâenquĂȘtesurleMediator.
Lisez plutĂŽt : « PlutĂŽt que de jouer la carte de latransparence, [ce club] choisit de faire supprimer son nom dusite internet du club Hippocrate. Wikipedia fut Ă©galement lacible dâune tentative de censure, Ă partir dâordinateurs duSĂ©nat139.»
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
fragilitĂ©decesnourrissons.CependantilrestaitĂ endĂ©montrerlanĂ©cessitĂ©.Ilnâestpascertainquâellesoitutile,enparticulieretsurtoutsi lamĂšreallaite lâenfant.Deuxpublicationsde juin2015142 apportent les rĂ©ponsesĂ cette importantequestion.Lavaccination prĂ©coce a des effets nĂ©gatifs sur lâorganisme delâenfant prĂ©maturĂ© : la fiĂšvre et les pauses respiratoires, leralentissementcardiaquesontnettementplusfrĂ©quents.
Chezles13926TGPĂ©tudiĂ©sentre2007et2012,nĂ©savantouĂ lavingt-huitiĂšmesemaine(septiĂšmemois)etnepesantpasplus de 1 000 grammes, ayant reçu des vaccins simples oucombinĂ©s, « on retrouve un net accroissement des bilansinfectieux, des besoins dâassistance respiratoire et desintubationstrachĂ©aleslejourmĂȘmedelavaccinationetlesdeuxjourssuivants».
Onconstateaussique«lâĂ©volutiondesactesdesoinssurlestrentejoursquiprĂ©cĂ©daientlavaccinationetlestrentejoursquila suivaient suggĂšre que les vaccinations Ă©taient faites Ă unmomentoĂčlâĂ©tatdesTGPsâĂ©taitstabilisĂ©etquelâaccroissementpost-vaccinaldesactesĂ©taitengrandepartieinduitparleseffetsindĂ©sirablesdelavaccination.LerebondĂ©taittrĂšsmarquĂ©pourlesbilansinfectieuxetlesbesoinsdâassistancerespiratoire».
Rien ne vaut de nourrir lâenfant exclusivement au laitmaternel!Malheureusement,lesrecherchesnevontpasdanscesens. En France, on part du principe que les femmes allaitentpeudetempsoumĂȘmepasdutout,Ă lâinversedelaplupartdespays europĂ©ens. Pas question de promouvoir lâallaitementmaternel!
LesvaccinsobligatoiresourecommandésenFranceleplustardpossibleaprÚsla
naissance
Les«obligatoires»contrediphtérie-tétanos-polio
ProposĂ©s dĂšs lâĂąge de 2 mois dans le calendrier desvaccinations pour Ă©viter diphtĂ©rie-tĂ©tanos-poliomyĂ©lite. Ils nesontutilesquesilâenfantnâestpasallaitĂ©parlelaitdesamĂšre.Ilnedoitdoncpasyavoirdâobligationdedate.
âLeRevaxisdeSanofiPasteuresttrivalentcontrediphtĂ©rie-tĂ©tanos-polio qui contient aluminium et formaldĂ©hyde.RemboursĂ© Ă 65%, il coĂ»te 9,98 âŹ. On ne le trouve plus enpharmacie.
Lesrisquesdecomplicationssontlâautismeetlamortsubitedunourrisson,largementĂ©voquĂ©s,mĂȘmesionasurtoutparlĂ©decoĂŻncidence.
â Le vaccin Tripedia de Sanofi Pasteur contre diphtĂ©rie-tĂ©tanos-coqueluche(pasdevaccincontre lapolio)«DTCsansconservateur»deSanofiPasteuraĂ©tĂ©accusĂ©luiaussidecauserĂ lafoismortsubitedunourrissonetautisme.DesaccusationsĂ©normesquiciblentsurtoutlavalencecontrelacoqueluche.
Aux Ătats-Unis, câest le Pentacel pentavalent qui estrecommandĂ© aux nourrissons, contre DTP, coqueluche ethaemophilusinfluenzaeb.
Les«recommandĂ©s»contrerougeole-oreillons-rubĂ©oleetlesrisquesdâautisme:vĂ©ritĂ©oumensonge?
LesRORenFrance,RROauQuébec,MMRenBelgiqueet
auxĂtats-Unis.LesdiffĂ©rentesmarquessontMMRIIdeMerckouPriorix
deGSKouTrĂ©sivacouTrimovaxouMMRVaxPro deSanofiPasteur.Lessouchesdevirusvivants sontattĂ©nuĂ©es.LevaccinestproposĂ©Ă lâĂągede12-15moisavecrappelentre10et12ans.Il contient un antibiotique, la nĂ©omycine, pour empĂȘcher lacontaminationpardesbactĂ©rieslorsdelafabrication.Ellepeutinduire des rĂ©actions allergiques sur la peau chez certainspatients.
EnFrance,lâAssurancemaladieprendenchargeĂ 100%levaccinjusquâĂ 17ansrĂ©volus.
Selon lâAssurance maladie, « entre 2008 et 2012 uneimportante Ă©pidĂ©mie de rougeole a atteint plus de 24 000personnes causant plus de 1 500 pneumopathies graves et 32complicationsneurologiquesĂ typedâencĂ©phaliteoumyĂ©lite.Lenombre de cas a fortement diminuĂ© en 2012 et 2013(respectivement859et259casdĂ©clarĂ©s),toutefoislacirculationduvirusrestaittoujoursactive,enparticulierdanslesud-estdelaFrance».
LevaccinpeutĂȘtreinjectĂ©auxadolescentesouauxfemmesadultes qui ne sont pas enceintes susceptibles de contracter larubĂ©ole.
âLesrisquesdecomplications,Ă proposdelâautisme«Le29 juillet2015, lemembreduCongrĂšsamĂ©ricainBill
Posey a fait son dernier discours devant la Chambre. En cinqminutes,ilamisĂ nulemensongeduCDC(CenterforDiseaseControl and Prevention), principale agence gouvernementaleamĂ©ricaine enmatiĂšredeprotectionde la santĂ©publique et desĂ©curitĂ© publique. Dans une dĂ©sormais cĂ©lĂšbre Ă©tude de2004143 », leCDC exonĂ©rait le vaccinROR et affirmait quâilnâavaitaucunlienaveclâautisme.
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
LesmĂ©decinsvĂ©tĂ©rinairesontplusdechancequeceuxquisâoccupent de mĂ©decine humaine. Aucun vaccin nâestobligatoire, contrairement Ă ce quâon croit souvent. Seul levaccin contre la rage est obligatoire pour passer lesfrontiĂšresetserendredansunautrepayseuropĂ©en.
Les mesures de quarantaine, pour certains autres pays dumonde, se sont considĂ©rablement allĂ©gĂ©es depuis quelquesannĂ©es,mĂȘmeenAngleterre.
Cefameuxvaccincontrelarage,leRabisindechezMerial,est un vaccin Ă virus rabique attĂ©nuĂ© et adjuvĂ© Ă lâhydroxydedâaluminium.Depuis2014,ilestpassĂ©Ă undĂ©laiderappeldetrois ans dans tous les pays europĂ©ens, par dĂ©cision de lacommissioneuropĂ©enne.
Nous avons à notre disposition toutes les valencesindividuelles, ainsi nous pouvons adapter le programme devaccination à chaque cas et ne pas faire « la totale » chaqueannée.
LesvĂ©tĂ©rinairesexpĂ©rimententbeaucoupplusfacilementdenouvelles souches car les dossiers dâagrĂ©ment sont plus lĂ©gersquâenmĂ©decine humaine et lamesure de lâefficacitĂ© beaucoupplusrapide.Laviedâunanimaldomestiqueoudecompagnieestdixfoispluscourtequecelledâunhumain.
LesvĂ©tĂ©rinairesprofitentdesderniĂšresavancĂ©estechniquesenmatiĂšrede fabricationdevaccins :protĂ©ines recombinantes,souches peu actives de gĂšnes de virulence, vecteurs vaccinauxviraux,vaccinationADNetdâadjuvantsplus«acceptables»quele cĂ©lĂšbre hydroxyde dâaluminium, Ă©mulsions, polymĂšres,extraitsvĂ©gĂ©taux,vitamines.
Les laboratoires avouent suivre des rythmes de vaccinationbeaucoup plus légers que ce qui est préconisé officiellement :tous les trois ans semble tout à fait acceptable si la primovaccination est bien faite à 3mois, avec rappel à 4mois, puis
rappel un an plus tard. Ă partir de lĂ , on peut facilement«oublier»unrappel,çanemetpaslaviedelâanimalendanger.
Les vétérinaires sont donc assez libres de préconiser desprotocoles«light».
Certains,souslapressiondeslaboratoires,nâhĂ©sitentpasĂ dramatiser la situationetĂ culpabiliser lesclients sâilsne fontpas tout chaque annĂ©e,mais, depuis quelques annĂ©es, on senttrĂšs bien une prise de conscience du public sur lâaspectmercantile de telles dĂ©marches. Les gens sont de mieux enmieuxinformĂ©s.
«Nous avons tous les jours des questions sur les vaccins.Nous sommes trĂšs Ă lâaise car nous pratiquons depuis desannĂ©es la transparence sur ce sujet. Et si quelquâun ne dĂ©sireaucunvaccin,celanenousposeaucunproblĂšmeetnâattirepasune leçon de morale de notre part. Ce nâest pas encore lamajoritĂ© des vĂ©tos mais ça Ă©volue trĂšs nettement dans cesensâŠÂ»,confiePierreMay.
Ăproposdescancers(sarcomes)ausitedâinjectionchezlâanimal
AuxĂtats-Unis,onnommecescancersVaccineAssociatedSarcoma (VAS). Ils ont Ă©tĂ© reconnus pour la premiĂšre fois en1991, Ă lâUniversity of Pennsylvania School of VeterinaryMedicine. En 1993 a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence une relation entreVAS et administration dâaluminium comme adjuvant dans lesvaccinscontrelarageetcontrelevirusleucĂ©miquedeschats.
EncequiconcernelesfibrosarcomesfĂ©lins,ilsemblebien,dâaprĂšslesderniĂšresĂ©tudes,quecenesoitpaslevaccinquisoitincriminĂ©(enparticulierlevaccincontrelaleucosefĂ©line)maislesitedâinjectionlui-mĂȘme:larĂ©gion(interscapulaire)entreles
deuxomoplates.Presque toutes les injections sont faites Ă cet endroit car
câest la zone lamoins douloureuse.Ainsi on peut « tenir » lechat pendant lâinjection sans se faire lacĂ©rer par des coups degriffesoudesmorsures.
IlsemblebienaussiquecesoitletissuadipeuxsouscutanĂ©,plus important Ă cet endroit, qui soit le point de dĂ©part de laformation de cette tumeur maligne (premiĂšre tumeur sous-cutanĂ©e chez le chat) : la stĂ©atonĂ©crose induite par le produitinjectĂ©(adjuvantduvaccinsicâestlevaccinâŠ)estlâamorcedelâapparition du FSI (Fibrosarcome au site dâinjection).LâincidenceestquandmĂȘmeassezfaible:1caspour1000Ă 10000chatsvaccinĂ©setdĂ©pendantdeladoseinjectĂ©e.
Les informations rapportĂ©es par les vĂ©tĂ©rinaires, montrentque«laprĂ©valencedecettepathologieaaugmentĂ©entre1987et1991 : la part des fibrosarcomes apparaissant aux sitesdâinjectionaaugmentĂ©de5%environchaqueannĂ©e,avecuneaugmentationmajeurede1987Ă 1988151».
Lâexcellente thĂšse du docteur Thomas, JeanMichel Perrotsoutenue Ă la facultĂ©demĂ©decinedeCrĂ©teil en2005 rapportedesfaitsessentiels:«Lâintervalleentrelavaccinationcontrelesdeuxmaladies,larageet/oulaleucosefĂ©line,etlâapparitiondestumeurs:pourlesfibrosarcomesausitedâinjection,lâĂ©cartentreladerniĂšrevaccinationet lâapparitionde la tumeurestde troiscent quarante jours enmoyenne (entre 3mois et 3 ans), alorsquâil est de mille cinq cent six jours en moyenne pour lesfibrosarcomes qui ne sont pas au site dâinjection. Cetteobservationconstitueunargumentfortenfaveurdâunlienentrelâinjection vaccinale et les fibrosarcomes au site dâinjectionâŠDans 21 % des cas on a retrouvĂ© de lâaluminium dans lecytoplasmedesmacrophagesdufoyerinflammatoire.»
Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.
LesrapportsbĂ©nĂ©fices/risquesdesvaccinationsDes«mĂ©dicamentspourlesbien-portants»CequelâonsaitducoĂ»tglobaldesvaccins
Lesendémies,épidémies,pandémies
LespopulationsquidoiventĂȘtrevaccinĂ©esenprioritĂ©LesallergiesdespollutionsatmosphĂ©riquesetalimentaires
LesallergiesauxvaccinsexistentLesallergÚnesdesvaccinsLesprécautionsnécessaires
VII-Lafabricationdesvaccins,desmédicamentsimmunologiquesquinesontpassansdanger
Quifabriquelesvaccinsetavecquelsmoyens?Sanofi-PasteurGlaxoSmithKlineouGSKMerckPfizerNovartis
Lafabricationdesvaccins:unetechnologiehyperpointueLesbanquesdemicrobesvraimentdangereuxetleurinactivationLesprincipesactifsdesvaccins«candidats»:attĂ©nuĂ©souinactivĂ©sLescomposantsdesvaccins:inactivateursdelabactĂ©rieouduvirusetadjuvantsstimulantsdâimmunitĂ©
Commentagissentlesvaccinsetquellesprécautions?
OnestloindetoutsavoirsurlesvaccinsLavaccinationestunactemĂ©dicaletdoitĂȘtrefaiteparunprofessionneldesantĂ©,gĂ©nĂ©ralisteouspĂ©cialiste
LescomplicationsdesvaccinsexistentĂ lâoriginedemaladiesauto-immunesLesrĂ©actionslocalesetrĂ©gionalesChezlesnourrissons,lesvaccinationsdĂšslâĂągede2moissonttrĂšsdiscutablesLesrĂ©actionsgĂ©nĂ©ralessontdiffĂ©rentesdansletempsaprĂšslavaccinationMĂ©thodehomĂ©opathiquedeprotectionpost-vaccinale
LelobbyingpharmaceutiqueintensifLeclub«Avenirdelasanté»,clubHippocrateLiaisonslaboratoirespharmaceutiquesetSécuritésocialefrançaise
VIII-Lesvaccinspourlesenfants
Lesinquiétudesjustifiéesdesfamilles
RevoirlecalendriervaccinalselonlâĂ©tatdesantĂ©desparentsetlâallaitementmaternelLecarnetdevaccinationquiinciteauxvaccinationsgĂ©nĂ©ralisĂ©esLecalendrierdesvaccinationsdesnourrissonspour2015Les8questionsquiseposentLesvaccinsobligatoiresĂ datesvariables
Casparticulierdunouveau-nĂ©demĂšreet/oupĂšreatteintsparlâhĂ©patiteBQuandnefaut-ilpasvaccinerlâenfantoulâadulte?LesobligationspourlesadmissionsencollectivitĂ©LepersonneldescollectivitĂ©sdoitĂȘtreprotĂ©gĂ©etadesobligationsvaccinalesparticuliĂšresLaquestiondesinaptitudesvaccinalesenmilieumĂ©dicaloudanslâarmĂ©e
LavaccinationdestrÚsgrandsprématurés(TGP)
LesvaccinsobligatoiresourecommandĂ©senFranceleplustardpossibleaprĂšslanaissanceLes«obligatoires»contrediphtĂ©rie-tĂ©tanos-polioLes«recommandĂ©s»contrerougeole-oreillons-rubĂ©oleetlesrisquesdâautisme:vĂ©ritĂ©oumensonge?LesvaccinsrecommandĂ©scontrecoqueluche,hĂ©patiteBethĂ©mophilusinfluenzae
Lemeilleurdetouslesvaccinspourlenourrisson:lelaitmaternelLamontĂ©edelaitCequecontientlelaitmaternelAttentionauxmĂ©dicamentsquiempĂȘchentlalactation:les«antiprolactine»Commentstimulerlalactation
IX-Lesvaccinspourlesadultes,migrantsetvoyageurs
Quelsadultesvaccineretcontrequellesmaladies?
Lesvaccinsdesvoyageurs
X-Lesvaccinsenmédecinevétérinaire
PourleschiensetleschatsLamaladiedeLymeduchienetduchatLamaladiedeCarrĂ©LaleptospiroseLatoxoplasmedeschatsoulâĂ©chinococcosedeschatsetdeschiens
Aucunvaccinobligatoirepourlesanimaux
Ăproposdescancers(sarcomes)ausitedâinjectionchezlâanimal
XI-Lesvaccinsenattente
Contrelescancers:lerĂȘvedâunvaccinuniverselUnvaccinimmuno-logiqueavecleslymphocytesT4LâintĂ©rĂȘtdesmolĂ©cules«CAR»(rĂ©cepteursantigĂ©niqueschimĂ©riques)DesvaccinsintroduitsparlaserpourĂ©viterlesadjuvantsUnvaccinthĂ©rapeutiquecontrelecancerdelaprostate
DesrecherchestrĂšsnombreusesdanstouteslesdirections
Conclusion
Bibliographie