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Spécialité du diplôme national de master « Politiques publiques et changement social »

villesterritoiressolidaritésles

masterssciences po grenoble

2014/2015

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/// Présentation

Villes Territoires Solidarités est une spécialité à dimension professionnelle du Master « Politiques publiques et changement social ». Elle vise à former des étudiants et des professionnels aptes à assurer des fonctions de responsabilité et d’encadrement dans différents domaines d’action publique qui sont aujourd’hui en pleine mutation : ville, habitat et logement, action sociale, emploi et formation, éducation, développement local.

La spécialité conduit, pour tous les étudiants inscrits dans le cycle de formation, à l’obtention du Master national « Politiques Publiques et Changement social » délivré par l’Université Pierre Mendès France et, pour les étudiants qui sont issus du 1er cycle de Sciences Po Grenoble ou qui ont été admis en 4ème année sur concours, à l’obtention du diplôme délivré par Sciences Po Grenoble. Pour ces étudiants, la formation ouvre donc sur une double certification : le master national et le diplôme de Sciences Po Grenoble.Cette formation se déroule sur deux ans. La première année, qui est commune aux différentes filières du Master, comporte un semestre d’enseignement et un semestre de stage ou de séjour académique. La deuxième année constitue l’année de spécialisation.

/// Équipe pédagogique

René Ballain, ingénieur de recherche CNRS, PACTE/Politique-Organisation, Sciences Po GrenobleAlexis Baron, directeur général adjoint « Solidarités, Education et mobilités », Conseil général de l’ArdècheJacques Barou, directeur de recherche CNRS, PACTE /Politique- Organisation, Sciences Po GrenobleJean-Marc Berthet, sociologue/consultant, professeur associé à l’université Versailles/St Quentin en YvelinesIsabelle Borras, ingénieur de recherche Centre Associé Céreq Université Pierre Mendès FranceSimon Caen, chargé de développement GPV et rénovation urbaine, Direction des politiques urbaines, Grenoble Alpes Métropole.Hélène Clot, chargée de mission évaluation et observation, Direction du Pilotage et de l’Evaluation, Grenoble Alpes MétropoleChantal Cornier, directrice de l’Institut de Formation des Travailleurs Sociaux de GrenobleYolande Encinas, responsable de l’Observatoire Associatif du LogementAlain Faure, directeur de recherche CNRS, PACTE/Politique-Organisation, Sciences Po Grenoble Cécile Fayolle-Bally, responsable Formation Continue, IFTS d’EchirollesGuillaume Gourgues, maître de conférences en science politique, Université de Franche Comté Elsa Guillalot, maître de conférences en science politique, IUT 2 – chercheur PACTE/Politique-OrganisationDominique Mansanti, maître de conférences en science politique, Sciences Po Grenoble - chercheur PACTE/Politique-Organisation Pierre Mazet, chercheur ODENORE, Pacte/Politiques-OrganisationAnne-Laure Pitiot, chargée de mission « économie solidaire » MCAE Isère activeHéléna Revil, chercheur ODENORE Pacte/Politiques-OrganisationJessica Sainty, , chercheur Pacte/Politiques-OrganisationJulie Slama, responsable de la CLCV, Présidente de l’association des étudiants du MasterElisabeth Thomasset, responsable de la formation supérieure, IFTS d’EchirollesMarc Uhry, Responsable de la Fondation Abbé Pierre, agence Rhône AlpesPhilippe Warin, directeur de recherche CNRS, PACTE/Politique-Organisation, Sciences Po Grenoble

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/// Association du Master Villes Territoires Solidarités

L’association du Master VTS rassemble les étudiants, diplômés ou non, qui ont suivi la formation. Née en 2003, elle réunit aujourd’hui une centaine de personnes qui ont appartenu aux différentes promotions, depuis la création de la formation en 1999 comme diplôme d’Université à sa transformation en DESS en 2002 puis en spécialité de master en 2004. Lieu d’échange, d’informations et de conseil sur l’évolution des métiers et des emplois dans les domaines concernés par la formation, l’association constitue un réseau d’entraide pour l’in-sertion professionnelle des étudiants, ainsi qu’un partenaire privilégié pour la mise en œuvre de la spécialité. Les membres de l’association participent aux enseignements ou, en tant que responsables professionnels, accueillent en stage les étudiants de la promotion en cours. Chaque année, se tient un «Forum des métiers» proposé et animé par l’association, et au cours duquel les jeunes professionnels issus du master viennent partager leur expérience avec les étudiants en cours de formation et présenter leur parcours vers l’emploi.

Julie Slama, présidente de l’associationMembres du bureau : Pierre-Loïc Chambon, Hélène Clot, Magdalina Dimitrova, Antoine Rode, Perrine Renoux,Anne-Laure Pitiot.

/// Conditions d’admission

Le diplôme de Sciences Po Grenoble, organisé sur cinq ans, vaut grade de master.Le Bachelor d’études politiques est délivré à l’issue du premier cycle. Organisé sur deux ans, le second cycle doit permettre aux étudiants d’intégrer ensuite directement le marché du travail. Il doit donc être professionnalisé et fonctionner en étroite relation avec les milieux professionnels. Les vingt spécialités de second cycle sont à la fois ouvertes aux étudiants venant du premier cycle du diplôme et à des étudiants intégrant Sciences Po Grenoble en 4ème année.

Admission en 4ème Année du diplômeL’accès en second cycle (4ème année du diplôme) est ouvert aux étudiants titulaires d’un niveau Bac+3. Les étudiants qui n’ont pas effectué le 1er cycle à Sciences Po Grenoble ont la possibilité de passer un concours en 4ème année. Ce concours (admissibilité sur dossier) suivi d’un entretien (admission) leur permettra d’être diplômés de Sciences Po Grenoble.L’accès peut aussi se faire en 4ème année hors concours pour l’obtention du seul diplôme National de Master.

Admission en m2 dAns les diplômes nAtionAux de mAsterUn accès en 5ème année est possible pour les étudiants en formation initiale et pour les professionnels en formation continue dont c’est la seule voie d’accès. Il se fait sur dossier et entretien.

Conditions générAles

Le diplôme de Sciences Po Grenoble, organisé sur cinq ans, vaut grade de master. Le Bachelor d’études politiques est délivré à l’issue du premier cycle.

Organisé sur deux ans, le second cycle doit permettre aux étudiants d’intégrer ensuite directement le marché du travail. Il doit donc être professionnalisé et fonctionner en étroite relation avec les milieux professionnels. Les vingt spécialités de second cycle sont à la fois ouvertes aux étudiants venant du premier cycle du diplôme et à des étudiants intégrant Sciences Po Grenoble en 4ème année.

Admission en 4ème année du diplômeL’accès en second cycle (4ème année du diplôme) est ouvert aux étudiants titulaires d’un niveau Bac +3.

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Les étudiants qui n’ont pas effectué le 1er cycle à Sciences Po Grenoble ont la possibilité de passer un concours en 4ème année. Ce concours (admissibilité sur dossier) suivi d’un entretien (admission) leur permettra d’être diplômés de Sciences Po Grenoble.L’accès peut aussi se faire en 4ème année hors concours pour l’obtention du seul diplôme National de Master.

Admission en m2 dans les diplômes nationaux de masterUn accès en 5ème année est possible. Il se fait sur dossier et entretien.

+ d’infos sur : www.sciencespo-grenoble.fr

/// Débouchés professionnels

À l’issue de la formation, les étudiants accèdent à des emplois au sein de collectivités locales, d’organismes associatifs et de structures diverses (organismes de protection sociale, offices HLM, cabinets d’étude…).

Ces emplois sont variés :

métiers de l’encadrement : responsable de mission locale, directeur d’un service éducation/jeunesse dans une collectivité municipale ou d’un service habitat, responsable d’une association d’insertion…

métiers de l’ingénierie et de la coordination : chef de projet politique de la ville, agent de développement local, coordinateur santé ou projet éducatif local, chargé de participation…

métiers de l’expertise et conseil : consultant emploi/formation, chargé d’étude dans un organisme HLM, chargé d’évaluation politique de la ville, conseiller pour la création d’entreprise solidaire.

/// La première année (M1)

Au premier semestre du M1, l’étudiant peut suivre des enseignements à Sciences Po Grenoble. Ces cours constituent un «tronc commun», c’est-à-dire s’adressent à l’en- semble des étudiants des différentes spécialités du master PPCS. Ils sont destinés à fournir les cadres conceptuels et les outils d’analyse des politiques publiques.

Au second semestre l’étudiant a le choix entre un séjour académique à l’étranger lui permettant de suivre des cours en lien avec les thèmes de la spécialité, ou un stage professionnel en France ou à l’étranger (pour un total de 30 crédits).

En accord avec la responsable de la spécialité, les étudiants issus du 1er cycle de Sciences Po Grenoble peuvent être dispensés des enseignements du tronc commun. Dans ce cas, ils effectuent un séjour académique d’un semestre et un stage d’un semestre (à l’étranger ou en France).

Le « tronc commun » permet à l’étudiant d’acquérir 30 crédits et comprend plusieurs types d’enseignement : cours fondamentaux obligatoires (15 crédits) l’unité d’enseignement (UE) d’ouverture obligatoires (5 crédits) enseignements spécifiques et cours fondamentaux au choix (10 crédits)

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Heures Crédits

Cours fondamentaux obligatoires ou à choix : 15 crédits

Comptabilité générale 20 2,5 u

Droit administratif niveau 1 18 2,5 u

Droit administratif niveau 2 Tutorat 2,5 u

Approche anthropologique des processus identitaires 16 2,5 u

Les aides d’Etat 16 2,5 u

La question du développement local 12 2,5 u

Politiques Publiques - niveau 2 20 2,5 u

Politiques Publiques - niveau 1 24 2,5 u

Sociologie des organisations (ateliers thématiques) 12 2,5 u

Politiques sociales 16 2,5 u

Introduction à l’urbanisme européen contemporain 16 2,5 u

UE d’ouverture obligatoire : 5 crédits

Droit du travail et GRH 16 2 u

Projet professionnel 9 1 u

Anglais 18 2 u

Enseignements facultatifs

Atelier recherche documentaire 10 - u

Atelier informatique 10 - u

Enseignements spécifiques : 10 crédits

Systèmes productifs, Clusters & Innovations 20 2,5 u

Enjeux socio-urbains et action publique 16 2,5 u

Problématique de l’action collective 16 2,5 u

Economie sociale 16 2,5 u

Elections et modes de scrutin en Europe 16 2,5 u

Politiques culturelles n°1 18 2,5 u

u Enseignements obligatoires pour > 15 crédits

u Enseignements à choisir pour > 15 crédits

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LES COURS FONDAMENTAUX OBLIGATOIRES (10 crédits)ApproChe Anthropologique des proCessus identitAires

Jacques Barou, chargé de recherche CNRS, PACTE, Sciences Po Grenoble

L’objectif de ce cours est de donner aux étudiants du master des outils d’analyse pour mieux traiter certaines réalités urbaines que les approches inspirées de la sociologie urbaine ont du mal à prendre en compte dans toute leur complexité. Longtemps cantonnée à l’étude des sociétés traditionnelles, l’approche ethnologique est sollicitée dans les années 1920 par les chercheurs de l’université de Chicago pour analyser le processus de constitution de la population d’une grande métropole à partir de différentes vagues migratoires. Les apports de l’ethnologie intéressent aussi les historiens de la ville qui recourent à certains concepts et méthodes empruntés à cette discipline pour mieux rendre compte de leur objet de recherche. Ainsi se constitue progressivement une anthropologie urbaine qui ambitionne d’analyser la ville comme un fait social global.

Nous présenterons ici les principaux apports de l’anthropologie à la compréhension des phénomènes urbains en rendant compte des travaux les plus emblématiques de cette discipline et en faisant ressortir les concepts et les méthodes qui lui sont propres.

16 heures —2,5 crédits

les Aides d’etAtDorian Guinard, Maître de conférences de droit public, Université Paris Sud

Le cours aborde tout d’abord la notion de service public en lien avec les collectivités territoriales et évoque les grandes problématiques de l’intervention de ces collectivités dans la sphère économique. La nature des services assurés par les collectivités sera ensuite étudiée sous l’angle du droit de l’Union européenne, principalement à travers le prisme de la directive 2006/123 dite directive « Services » et à travers le droit des aides d’État. La distinction entre services économiques et services non économiques fera l’objet également de quelques développements.

16 heures —2,5 crédits

politiques soCiAlesDominique Mansanti, Maître de conférences de science politique,Sciences Po Grenoble

Les politiques sociales représentent un champ complexe d’interventions relatives à la vie au travail et hors travail, dont les contours sont fluctuants et potentiellement très larges. Visant à assurer le « bien être » des citoyens, elles reposent sur une logique de redistribution, verticale ou horizontale, toujours très active aujourd’hui même si les évolution des contextes socio-économiques suscitent une mise en question de cette « société protectrice » et la recherche de nouvelles voies de « sécurisation » de l’avenir.

Ce cours articule un regard transversal et analytique qui permet d’appréhender la logique d’ensemble et les enjeux globaux, et une approche spécifique des principales composantes de ce champ d’action publique. Les grands secteurs (retraite/vieillesse, famille, santé, emploi/formation, cohésion sociale…) qui constituent la Protection sociale sont donc examinés successivement selon une grille d’analyse identique pour chacun d’eux et susceptible d’offrir une vision assez complète de la philosophie et des conceptions qui fondent ces différentes politiques, des organisations concrètes (institutions, acteurs et gouvernance ; financement ; publics concernés…) ainsi que des questions particulières.

La connaissance de l’existant (dépenses sociales et poids dans le PIB, « trou » de la sécurité sociale, évolution de la demande, publics couverts, …) et l’exploration des débats actuels à l’échelon national mais également dans l’espace européen, doivent permettre une bonne appropriation des enjeux économiques, politiques et sociétaux qui entourent la mise en œuvre de la solidarité publique et du sens des réformes en cours et à venir.

16 heures – 2,5 crédits

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Sociologie deS organiSationS et politiqueS publiqueS– niveau 1Philippe Zittoun, chercheur au LET, ENTPE, Chercheur associé à Pacte, Sciences Po Grenoble

Qui gouverne ? Comment sont prises les décisions au sein de l’Etat? Comment s’élaborent, se construisent, se transforment les politiques publiques que mène ce dernier ? Les partis politiques et les élections ont-ils une influence sur l’action publique ? Toutes ces questions sont abordées depuis une trentaine d’années maintenant par des travaux de recherche résolument empiriques regroupés au sein de deux disciplines extrêmement liées : la « sociologie des organisations » et « l’analyse des politiques publiques ». Ces deux disciplines ont pour origine commune le développement de nombreux travaux empiriques conduits aux Etats-Unis dans les années 1940-50, sur le phénomène de la bureaucratie. Importée en France notamment par Michel Crozier, cette approche sociologique appliquée à l’Etat, rompant avec les traditions d’analyse hégélienne et marxiste de l’Etat, a permis d’ouvrir la « boîte noire » que constitue « l’Etat en action » en rapprochant analytiquement les formes d’organisation de l’Etat et sa production en terme d’action publique, la façon dont se construisent les problèmes et la manière dont les acteurs s’organisent pour les traiter.

Le cours propose d’aborder les principaux concepts, méthodes et analyses que développent ces deux disciplines. Du poids des idées à l’impact des intérêts en jeux, des enjeux de la problématisation à la diversité des processus d’élaboration, du rôle des acteurs à la manière dont ces derniers négocient, échangent ou s’affrontent entre eux, du poids des institutions à la façon dont elles peuvent s’adapter ou non à de nouveaux contextes (Europe, décentralisation, globalisation, etc.), il s’agit à travers le cours d’aborder les principales questions qui traversent ces disciplines, de mettre en perspective les auteurs qui l’ont alimenter et de s’appuyer sur des exemples concrets sur des organisations et des politiques publiques pour illustrer le tout.

Cet enseignement s’adresse à des étudiants peu habitués à l’approche par les politiques publiques et constitue un enseignement de niveau 1.

24 heures – 2.5 crédits

politiqueS publiqueS – niveau 2

Ce cours de niveau 2 s’adresse aux étudiants qui ont déjà suivi des enseignements de science politique. Il propose une analyse de la dimension politique des politiques publiques. Il s’agit d’échapper au cloisonnement disciplinaire séparant l’étude de la compétition politique de celle des politiques publiques (entendue comme l’action des pouvoirs publics dans différents domaines, territoires ou à l’égard de groupes sociaux). Celles-ci seront donc examinées à partir de questionnements qui sont habituellement ceux de la sociologie politique : le rôle et la place des mouvements sociaux dans leur construction et conduite, les politiques publiques comme ressources de légitimation, l’impact de la vie politique et des acteurs politiques sur leur définition et mise en œuvre. Cette approche entend témoigner tant des conflits qui se développent autour des politiques publiques, que de la production d’ordre et du développement de la démocratie à travers elles.

20 heures – 2.5 crédits

UE D’OUVERTURE OBLIGATOIRE (5 crédits)droit du travail et grH

Divers intervenants

L’objectif de cet enseignement est de fournir aux étudiants une première connaissance des milieux professionnels au sein desquels ils vont s’insérer. Les apports sont de deux types : une exploration concrète des réseaux d’acteurs, des cadres de travail et des activités (cultures professionnelles et institutionnelles, types de métiers et d’emplois, catégories d’acteurs…), une approche de la structuration et du fonctionnement d’ensemble des secteurs d’activité con- cernés, des conditions de leur développement et des enjeux actuels.

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Cet enseignement est en complément du cours sur la recherche de stage. Dès le début de la formation, il apporte aux étudiants les éléments de compréhension des réalités professionnelles qui sont indispensables pour suivre les enseignements du diplôme et pour mener à bien les missions confiées dans le cadre du stage du second semestre.

16 heures – 2 crédits

projet profeSSionnel « «droit de rêveS / rêver droit» » Pascal Auclair, Marielle Imbert

Il s’agit ici de questionner ses envies, son rapport au travail, de prendre conscience de ses compétences,tout en construisant des outils pratiques que sont le CV, la lettre de motivation et d’envisager la préparation d’entretiens professionnels. Au cœur de notre intervention, la participation, l’implication et l’interaction entre étudiants et avec des professionnels.

9 heures – 1 crédit

AnglAisAnna Jeannesson, PRCE, anglais, Sciences Po Grenoble

“Every English poet should master the rules of grammar before he attempts to bend or break them.” (Robert Graves). Il en va de même pour tout étudiant de la langue anglaise. Le cours d’anglais a pour but d’amener les étudiants à un supérieur de maîtrise de la langue, du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR). Le cours s’appuiera sur une révision systématique de la grammaire et du vocabulaire de base.Des exercices d’application variés permettront aux étudiants de mieux maîtriser les outils linguistiques, de manière à affiner leur expression écrite et orale. Le cours suivra un parcours pédagogique, menant de l’utilisation régulière d’une méthode à une prise d’autonomie, tant en matière de compréhension orale que d’expression libre et structurée.

18 heures – 2 crédits

/// La deuxième année (M2)

DEMARCHE PEDAGOGIQUE ET ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTSles orientAtions pédAgogiques

La démarche pédagogique adoptée par l’équipe d’enseignants responsables de la spécialité se donne pour objectif de répondre à plusieurs exigences.

La première de ces exigences concerne le lien indispensable entre la théorie et la pratique. Cette exigence structure en permanence la démarche de formation qui se déroule en alternance : les enseignements ont lieu une semaine par mois en alternance avec le stage qui s’effectue les autres semaines.Ce lien théorie/pratique oriente le contenu des enseignements, le choix des intervenants ou le type de travaux demandés aux étudiants. Il se trouve, bien sûr, au centre du processus d’élaboration du mémoire de fin de formation, qui doit articuler une approche théorique et une visée opératoire. De même, le stage constitue pour les étudiants en formation initiale un temps privilégié. C’est sur la base des missions spécifiques exercées dans ce cadre que l’étudiant peut développer un questionne- ment de recherche.

Le tutorat individuel constitue un principe pédagogique, qui suppose un engage- ment et une disponibilité de la part des enseignants qui mettent en œuvre la formation. Le tutorat ne se limite pas à un accompagnement

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méthodologique pour la production du mémoire. Il s’élargit à l’ensemble des aspects de la démarche de formation et, en particulier, au stage. Pour chaque étudiant en stage, un enseignant de l’équipe pédagogique remplit un rôle de « référent pédagogique ». Compte tenu du lien entre le thème du mémoire et le contenu du stage, c’est le même enseignant qui, en toute logique, est amené à assurer les deux fonctions de directeur de mémoire et de « référent pédagogique ». Mais cela ne constitue pas une règle générale.

La dynamique collective qui peut naître au sein du groupe des personnes en formation constitue un cadred’appui indispensable au travail individuel. Durant les enseignements, une large place est laissée à la réflexion collective, au débat, afin de permettre aux étudiants une bonne appropriation des thématiques et de rendre possible la production d’un savoir par le groupe lui-même. L’organisation des enseignements et les modalités pédagogiques visent donc à susciter cette dimension collective en favorisant les temps de travail en commun et en créant des occasions multiples de valorisation et d’échange des savoirs respectifs détenus par les étudiants en formation initiale et les professionnels en formation continue.

les enseignements

Outre l’acquisition d’une culture large sur la question socio-urbaine, les enseignements visent un double apprentissage :

la connaissance et l’analyse des domaines d’action qui composent le champ socio-urbain et l’appréhension des principaux enjeux ou interrogations qui les caractérisent ;

l’acquisition d’une méthodologie d’intervention et la maîtrise des principaux outils auxquels sont susceptibles de recourir les professionnels exerçant dans ce champ d’action.

Ces différents apports s’effectuent dans le cadre de «séminaires thématiques» consacrés à l’étude des domaines d’action publique qui forment le champ de la gestion socio-urbaine, et aux évolutions en cours. Ils s’effectuent, par ailleurs, dans le cadre « d’atelier ». Plus directement tournés vers la mise en application de méthodes et stratégies à la fois d’action et de recherche, ces ateliers sont organisés sous forme de travaux dirigés et laissent une très large place au travail collectif.

Séminaires et ateliers sont étroitement liés. Ils s’enrichissent mutuellement dans le sens où les mutations observées dans les domaines d’action qui sont au cœur de la formation et qui font l’objet des séminaires thématiques ont généré des formes nouvelles d’intervention qui requièrent des savoirs spécifiques en matière d’expertise, de diagnostic, d’observation, de développement. Ce sont ces savoirs spécifiques que les étudiants s’approprient et apprennent à mettre en œuvre au cours des séances d’atelier.

Pour les séminaires comme pour les ateliers, les enseignants de l’équipe pédagogique assurent la responsabilité générale de la séquence de formation et prennent part directement à l’enseignement. Leurs interventions sont complétées par l’apport de spécialistes : enseignants, chercheurs et professionnels. Certains enseignements peuvent se dérouler sur le terrain.

Les étudiants sont invités à participer activement aux enseignements. Ces enseignements sont conçus sur le mode du séminaire, et non du cours, et chacun peut aisément contribuer à enrichir le débat et la réflexion.

le stAge

Les étudiants qui sont en formation initiale et les professionnels sans emploi durant le temps de formation effectuent un stage dans une structure publique ou privée, située dans le champ de la formation. Le stage peut s’effectuer à l’étranger.

Période d’immersion dans la vie professionnelle, le stage constitue une expérience du monde du travail

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et offre la possibilité de découvrir un secteur d’activités, un système d’acteurs, des logiques spécifiques d’intervention. Il permet de réaliser de multiples apprentissages et de confronter les savoirs théoriques aux exigences de l’action. Il donne à l’étudiant l’occasion de s’inscrire dans un réseau de personnes ressources et de se forger des compétences d’acteur qui le rendront apte à exercer rapidement des responsabilitésprofessionnelles.

Le stage se déroule sur une période longue. Six mois semblent constituer la durée indispensable pour ques’effectuent les apprentissages souhaités. En effet, il ne s’agit pas d’un simple stage d’observation, mais d’une véritable immersion dans la vie professionnelle qui doit se traduire par l’existence de missions ou de responsabilités précises confiées à l’étudiant durant sa présence dans la structure. Deux «tuteurs» sont chargés d’accompagner l’étudiant et de veiller au bon déroulement du stage. L’un, le “référent professionnel” est situé dans la structure d’accueil. L’autre, le «référent pédagogique» est membre de l’équipe pédagogique de la spécialité.

le mémoire

La réalisation du mémoire constitue un élément central du processus de formation. Il s’agit d’un travail qui permet à l’étudiant d’expérimenter une démarche de recherche et de construction d’une réflexion personnelle.Le mémoire peut se présenter sous différentes formes : exploration scientifique d’un questionnement à l’aide d’une méthodologie appropriée, dossier thématique articulant plusieurs types d’approches et niveaux d’investigation (analyse institutionnelle, élaboration d’un diagnostic, montage d’un projet de développement…)…

Il est le résultat d’une réflexion personnelle combinant les savoirs théoriques acquis dans le cadre des différents enseignements et une perspective professionnelle. La démarche de recherche conduisant à la production du mémoire est donc fortement liée à l’expérience que constitue le stage. Dans tous les cas, la production finale doit satisfaire aux exigences universitaires et faire la preuve de la capacité del’étudiant à adopter une posture scientifique et à conduire une démarche de recherche.

Pour mener à bien la réalisation du mémoire, chaque étudiant travaille avec un directeur de mémoire qui apporte une guidance individuelle. En complément du tutorat individuel, le programme de formation prévoit des séances d’atelier consacrées au mémoire : groupes thématiques rassemblant les étudiants travaillant sur des questions proches en présence d’un enseignant spécialisé, travaux dirigés pour l’acquisition et l’expérimentation des méthodes et outils de travail.

l’ouverture à l’international

La formation est ouverte à l’international. Les étudiants ont la possibilité d’effectuer :un séjour académique à l’étranger dans une des nombreuses universités partenaires, lors de la première année ;un stage à l’étranger, de préférence lors de la première année

LES ENSEIGNEMENTSLa seconde année de formation comprend différents modules : séminaires thématiques, atelier «Projet et action collective», stage (pour les étudiants en formation initiale) ou travail spécifique (pour les professionnels), mémoire, matières optionnelles. Les enseignements sont dispensés lors de sessions mensuelles d’une semaine. Le programme comprend dix sessions réparties sur l’année universitaire,

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de septembre à juin.

Chaque session est organisée sur le même schéma et comprend un séminaire thématique de trois jours, des séances de l’atelier «Projet et action collective», des travaux dirigés en lien avec lemémoire et les enseignements optionnels.

Pour l’obtention du diplôme, l’étudiant doit valider l’ensemble des modules et acquérir 60 crédits.

Séminaires thématiques (15 crédits)Les deux premiers séminaires de l’année « Question sociale et politiques publiques », « Action publique et territoire » constituent une introduction à l’en- semble des enseignements de l’année. Ils dressent le cadre problématique de la formation. Les séminaires qui suivent sont « sectoriels ». Ils traitent d’un domaine d’action publique entrant dans le champ de la gestion socio-urbaine (« La politique de la ville, une approche intégrée de développement urbain », « Pauvreté/exclusion », « Habitat et logement », « Évolution des formes de travail et politiques publiques de l’emploi », « Politiques publiques dans le champ de l’éducation »).

Les deux séminaires de fin d’année proposent une approche transversale dans le sens où ils se construisent à partir d’un questionnement commun aux différents champs étudiés.

queStion Sociale et politiqueS publiqueS (Septembre)

Ce séminaire introduit les thématiques qui composent la trame de formation, en les replaçant dans une perspective historique, celle des trente dernières années. Il propose d’analyser les principales mutations socio-économiques qui, durant ces dernières décennies, ont dessiné les nouveaux contours de la question sociale et pose la question de l’évolution de politiques publiques aussi diverses que celles de l’action sociale, de l’emploi, du logement, de l’éducation ou de la ville.

politique de lutte contre la pauvreté et leS excluSionS (octobre)Sous la responsabilité d’Alexis Baron et Dominique Mansanti

Ce séminaire prend acte de l’épuisement du modèle de l’Etat providence et des formes de protection sociale ou de solidarité qu’il a produites dans un contexte de croissance.

Celles-ci s’avèrent inadéquates pour répondre à la multitude des situations malheureuses que génèrent lesrestructurations économiques et sociales actuelles. Posant la question de la transformation des systèmes, des appareils, des dispositifs d’intervention sociale construits en d’autres temps pour assurer l’accès de tous au bien-être et garantir des conditions d’existence, ce séminaire propose une réflexion à partir d’une approche plurielle (analyse de l’évolution des contenus et des modes de construction des politiques publiques en réponse aux situations de pauvreté et d’exclusion, exploration de quelques-uns des principaux débats qui entourent cette nécessaire recomposition.

action publique et territoire (novembre)Sous la responsabilité de Stéphane Cadiou

L’objectif de ce séminaire est de fournir des outils permettant de comprendre et d’analyser l’inscription territoriale des politiques publiques. Il s’agit de s’interroger à la fois sur ce qu’est un territoire et sur la façon dont « le territoire » participe à la construction de l’action publique. Les enjeux du séminaire sont de décortiquer de façon critique les notions de territoire et de territorialisation et de voir comment elles peuvent être mobilisées.

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leS politiqueS publiqueS danS le cHamp de l’éducation (décembre)Sous la responsabilité de Jean-Marc Berthet

Le séminaire centre la réflexion sur l’école, en raison du rôle qu’elle a joué historiquement et joue encore dans la construction de la société française. Il commencera par présenter les transformations essentielles que l’Ecole a connues depuis une trentaine d’années (transformations du public de l’Ecole, modifications du rapport que les « usagers » entretiennent avec elle…), car elles permettent de comprendre les questions qui s’y posent aujourd’hui, ainsi que les défis auxquels tentent de répondre les politiques publiques. La territorialisation des politiques éducatives (autonomie accrue pour les établissements, prérogatives nouvelles pour les collectivités locales et territoriales, émergence des Zones d’Education Prioritaires) sera présentée dans ses origines, ses modalités et ses enjeux. Une série de problèmes auxquels l’Ecole se trouve aujourd’hui confrontée seront abor- dés, dans la mesure où ils concernent les politiques publiques et les acteurs sur des territoires différenciés : la violence à l’école, l’insertion professionnelle, l’échec scolaire, l’abandon scolaire (« classes-relais », « accompagnement scolaire »…).

la politique de la ville, une approcHe intégrée de développement urbain (janvier)Sous la responsabilité de Simon Caen

Lancée en France, au début des années quatre-vingt, la politique de la ville s’est progressivement constituée sous la forme d’une politique publique qui prétend aborder la globalité de la réalité urbaine en mobilisant sur des territoires, autour de programmes contractualisés, la diversité des acteurs publics et privés. Cette politique a un double objectif : l’un, explicite, de tenter de maîtriser les mécanismes de fragmentation sociale et spatiale des villes, l’autre, plus implicite, de contribuer à la transformation des systèmes de gouvernance urbaine.Le séminaire aura pour ambition de rendre compte des principaux enjeux auxquels sont confrontées les villes et de décrire le cours pris par cette politique au fil du temps.

politique de lutte contre la pauvreté et leS excluSionS (décembre)Sous la responsabilité d’Alexis Baron et Dominique Mansanti

Ce séminaire prend acte de l’épuisement du modèle de l’Etat providence et des formes de protection sociale ou de solidarité qu’il a produites dans un contexte de croissance.

Celles-ci s’avèrent inadéquates pour répondre à la multitude des situations malheureuses que génèrent les restructurations économiques et sociales actuelles. Posant la question de la transformation des systèmes, des appareils, des dispositifs d’intervention sociale construits en d’autres temps pour assurer l’accès de tous au bien-être et garantir des conditions d’existence, ce séminaire propose une réflexion à partir d’une approche plurielle (analyse de l’évolution des contenus et des modes de construction des politiques publiques en réponse aux situations de pauvreté et d’exclusion, exploration de quelques-uns des principaux débats qui entourent cette nécessaire recomposition.

leS politiqueS Socio-urbaineS et l’intégration européenne (février)Séminaire à Bruxelles

L’objectif est de fournir aux étudiants une connaissance et une analyse des programmes et initiatives communautaires dans les domaines concernés par la spécialité, ainsi que des démarches et réseaux qui ont émergé dans l’espace européen.

évolution deS formeS de travail et politiqueS publiqueS de l’emploi (marS)Sous la responsabilité d’Isabelle Borras

Le séminaire aborde la question du travail sous trois angles. Le premier concerne la place du travail et ses métamorphoses, ainsi que les conséquences sociales et politiques des transformations de l’emploi et du

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salariat (disjonction des temps sociaux, fragmentation de l’action collective, engagement de la personne, souffrance au travail..).

Le second axe concerne l’action publique. Il s’attache à expliquer et à comprendre comment on est passé du droit du travail à la politique de l’emploi. Enfin, les réponses apportées sont étudiées, en particulier en termes de traitement social du chômage, d’insertion par l’activité économique et de politiques spécifiques à certaines catégories de publics, les jeunes par exemple. Elles sont analysées en référence aux politiques de l’emploi menées en Europe, afin de mettre en lumière les spécificités françaises et les caractéristiques des autres approches.

la conStruction du droit au logement (avril)Sous la responsabilité de Yolande Encinas, Marc Uhry et René Ballain

Le séminaire présente la politique de l’habitat et du logement mise en œuvre par les pouvoirs publics depuis les années de reconstruction d’après-guerre jusqu’à la période actuelle, marquée par la visée d’un droit au logement pour tous. Deux questions orientent le séminaire : celle de la prise en compte de la question sociale par la politique de l’habitat dans la période récente et celle de la territorialisation de la politique de l’habitat à l’échelle des villes et des agglomérations.

leS deStinataireS deS politiqueS publiqueS (mai)Sous la responsabilité de Pierre Mazet et Philippe Warin

Ce module est consacré aux destinataires des politiques publiques. Il propose d’aborder les publics qui bénéficient des politiques qui leur sont destinées, mais aussi ceux qui s’en « défont ». A priori censées résoudre les problèmes publics, les politiques mises en œuvre provoquent parfois des sorties. Ce n’est pas le moindre des paradoxes des politiques sociales aujourd’hui que de perdre les publics qu’elles ciblent. L’originalité du module sera de tenir compte largement de la question du non-recours à l’offre publique, quand les destinataires ne bénéficient pas –en tout état de cause- des droits et services auxquels ils peuvent prétendre.

Cette question interroge pleinement l’effectivité et la pertinence des politiques. Elle commence à donner lieu à de l’observation sociale et promet la possibilité d’une évaluation critique des choix publics. Elle suscite des réponses collectives qui viennent assez sensiblement bouger les principes d’action.

SenS et catégorieS d’action publique (juin)Sous la responsabilité d’Elsa Guillalot et Dominique Mansanti

La réflexion sur le sens et les catégories de l’action publique surgit dans une période où un certain nombre de programmes traitant de l’exclusion sociale ou urbaine redéfinissent leurs cibles d’intervention et les nom-ment de façon floue, englobante, voire indéterminée : quartiers en crise, jeunes en difficulté, mal-logés, défavorisés ou démunis, exclus… Le recours à de nouvelles notions marque, on peut en faire l’hypothèse, une rupture dans le système antérieur de représentation et d’action. Le séminaire propose d’étudier ce processus de transformation des représentations et de redéfinition des catégories. Il porte un regard sur la nature des phénomènes sociaux ainsi désignés et sur l’évolution des réponses, en tentant d’identifier dans les dernières décennies depuis les années 70, la temporalité des transformations de l’action publique.

Atelier « Projet et action collective »Sous la responsabilité de Cécile Bally-Fayolle

Ce module comprend un enseignement général sur les processus et sur la méthodologie de projet et de développement, complété par des séances de travail centrées sur des questions spécifiques : modèles

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et logiques d’action collective, analyse stratégique et logique d’acteurs. A cela, s’ajoutent des travaux de groupe durant lesquels les étudiants travaillent sur des cas pratiques. La participation active des étudiants est essentielle car l’objectif poursuivi est la mise en situation. Cet enseignement conduit à la réalisation par chaque étudiant d’une note de projet qui fait l’objet d’une évaluation.

5 crédits

Stage15 crédits (pour les étudiAnts en FormAtion initiAle et les proFessionnels sAns emploi)

Il s’agit d’un stage long, six mois, pour les étudiants en formation initiale et pour les professionnels qui ne sont pas en activité durant la période de formation.

Pendant le stage, le référent pédagogique est chargé de vérifier l’adéquation des missions aux objectifs de la formation, de veiller au bon déroulement du stage et, le cas échéant, d’effectuer les ajustements nécessaires.

Le stage représente 15 crédits et correspond au travail fourni par l’étudiant dans la structure professionnelle d’accueil, à la rédaction et à la soutenance du rapport de stage.

Travail spécifique15 crédits (pour les proFessionnels en FormAtion Continue)

Ce module est destiné aux professionnels en formation continue et vise la réalisation d’un travail directement relié au projet de mémoire. Sous la responsabilité de l’enseignant choisi comme directeur de mémoire, l’étudiant accomplit plusieurs travaux (lectures, entraînement au travail d’écriture, notes problématiques…) lui permettant d’accumuler des éléments de connaissance et d’analyse nécessaires à la définition d’un projet de mémoire. Cette démarche conduit à la production d’un écrit qualifié « d’avancée de mémoire » dans le sens où il constitue une phase préparatoire à l’élaboration du mémoire. Ce travail doit être présenté devant un jury.

Mémoire20 crédits

Les étudiants doivent réaliser un mémoire et le soutenir devant un jury. Plusieurs enseignements, obligatoires ou optionnels, sont prévus pour accompagner le travail de l’étudiant. Ils représentent un volume d’heures variable selon le choix de l’étudiant. Les crédits correspondent au temps de travail personnel de l’étudiant (lecture, recherche documentaire, enquête terrain, écriture…), à l’accompagnement réalisé sous forme individuelle par le directeur de mémoire ou dans un cadre collectif (« atelier mémoire »).

Langue Vivante 2 crédits (pour les étudiants en formation initiale)

Les étudiants en formation initiale suivent obligatoirement un enseignement de langue vivante, organisé sous forme de tutorat. La langue proposée est l’anglais. Si l’étudiant dispose d’un bon niveau en anglais, un enseignement en espagnol peut être envisagé

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Matières optionnelles3 crédits (formation initiale) - 5 crédits (formation continue)

L’étudiant doit choisir des matières optionnelles correspondant à 3 ou 5 crédits. Parmi les matières proposées dans le cadre de ces enseignements d’ouverture, figurent des modules de type méthodologique qui relèvent du processus de réalisation du mémoire ou d’accompagnement à la réalisation du mémoire ou d’accompagnement à la réalisation du mémoire. Par ailleurs, plusieurs enseignements sont en relation directe avec la vie professionnelle. Ils portent sur les démarches d’accès à l’emploi ou concernent des savoirs techniques que tout jeune professionnel doit détenir.

mAtières optionnelles : L’écriture du mémoire (2 crédits)Parcours recherche (crédits à préciser)Animation de groupe et conduite de réunion (1 crédit)Approche de la gestion financière (1 crédit)Démarche et outils d’évaluation (1 crédit)Identifier ses compétences professionnelles (1 crédit)Communication professionnelle (1 crédit)Satisfaction et souffrance au travail (1 crédit)Fonction publique d’Etat, fonction publique territoriale (1 crédit)Politiques européennes et action locale (1 crédit)Langue vivante (pour les professionnels en formation continue – 2 crédits)

Les étudiants choisissent parmi les matières optionnelles proposées. Certains enseignements optionnels ne pourront avoir lieu que si le nombre d’étudiants inscrits est suffisant.

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/// contactsresponsables du masterDominique MAnSAnTI

Maître de conférences de science politique,Sciences Po [email protected]

Elsa GUILLALoTMaître de conférences de science politique

scolariténaziha MEzLInITél. 04 76 82 83 87

[email protected]

Association des étudiants du master Julie SLAMA

Pré[email protected]

InSTITUT D’éTUDES PoLITIqUES DE GREnoBLEBP 48 - 38040 Grenoble cedex 9

Tél. 04 76 82 60 00

www.sciencespo-grenoble.fr

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