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Whiskey & New-YorkJulia Wertz
altercomics
Julia Wertz quitte San Francisco pour les rues inhospitalières de New-York. N’ayez crainte, il ne s’agit pas du typique récit barbant de jeune fille en fleur, arborant ses victoires face
aux tragédies ou toutes autres bêtises de ce genre. C’est tout simplement un livre hilarant - parfois poignant - où l’humour absurde croise l’autodérision. Case après case, Julia Wertz dissèque ses quatre appartements, ses sept sales boulots,
ses drames familiaux, ses voyages ratés entre un sacré nombre de bouteilles de whisky.
www.altercomics.comISBN 9782820700292
PVP : 20 euros
Julia Wertz a beaucoup d’humour. C’est probablement d’ailleurs pourquoi ce livre a été
nominé au prestigieux Eisner award de San Diego dans la catégorie Best Humour Publication. Mais cela ne s’arrête pas là, Julia Wertz a aussi un don
pour raconter les histoires, et un dessin frais et sans complexe. Un auteur à suivre.
altercomics
© Julia Wertz © de cette édition : Altercomics, 2011
Édition originale : Drinking at the movies, Three Rivers Press, Crown Publishing Group, division de Random House, Inc., New-York
isbn : 9782820700292
depôt légal : deuxième semestre 2011
imprimé à Singapour sur les presses de Tien Wah Press
La première fois que j’ai essayé d’écrire cette introduction, j’ai péniblement élaboré
trois pages complètement décousues sur les raisons pour lesquelles j’aime et je déteste
New York tout à la fois. Elles étaient remplies de clichées, aussi creuses et fleuries que
ma prose... Les écueils de beaucoup d’auteurs qui essaient de décrire les attraits de
cette ville. Écrire sur New York conduit souvent à se répandre en frivolités pseudo-
poétiques, au risque pour l’auteur de frôler l’humiliation. Une bonne raison pour moi
de ne pas trop en faire et de laisser ma bande dessinée parler.
Je suis sûre que la dernière chose dont New York a besoin c’est de l’énième histoire
d’une « jeune idéaliste qui arrive en ville pleine d’espoir, s’y fait presser le citron avant
de réussir en défiant toutes les prévisions ». Malheureusement, c’est exactement le
propos de ce livre. Mon travail est autobiographique, je ne pouvais donc que raconter
l’évolution naturelle de ma vie et je m’en excuse par avance auprès de tous ceux que
ce genre d’histoire écœurent autant que moi.
J’espère au moins que les lecteurs s’identifieront à certaines parties de ce livre. C’est
mon histoire, bien sûr, mais c’est aussi celle de tous ceux qui sont partis loin chez
eux, ont loué une chambre hors de prix dans un appartement minable et ont été
ballotés par la vie, allant d’un job à un autre sans espoir de répit. C’est le lot des
presque trentenaires qui prennent systématiquement les mauvaises décisions, avec les
conséquences calamiteuses qui en découlent. Mais si il y a bien un moyen de survivre
à cette première année loin de chez soi, c’est de ne jamais se prendre trop au sérieux.
Tant que j’y suis, voici quelques conseils qui ont fait leurs preuves : procurez-vous une
carte du métro et repérez les trains express. Ne ramassez pas d’objets dans la rue pour
Avant-propos
les ramener chez vous ou vous risquez d’être envahi par les punaises. Les new yorkais
adorent vous indiquer votre chemin mais ils se trompent une fois sur deux. Si vous
passez par un agent immobilier pour trouver un appartement, assurez-vous qu’il est
honnête parce que, souvent, ils ne le sont pas. Enjolivez votre c.v. Si vous ne roulez pas
sur l’or, ne sortez jamais avec plus de 20 dollars sur vous. Vous les dépenserez sans
même savoir comment. Investissez dans une bonne paire de chaussures pour l’hiver.
S’installer à New York est une expérience unique dans une vie, soit on réussit, soit on
échoue. Il n’y a pas de honte à ne pas réussir, c’est une ville qui ne convient pas à tout
le monde. En fait, il me vient encore à l’idée de partir au moins une ou deux fois par
jour. Le seul conseil que je puisse donner à quelqu’un qui s’installe à New York, c’est
de s’accrocher et, finalement, tout rentrera dans l’ordre. Et si ce n’est pas le cas, rien
à foutre, vous pouvez toujours rentrer chez vous.
Julia Wertz
Mais qu’est-ce que... ?
Pour comprendre comment j’en suis arrivée là, il faut revenir un an en arrière...
Le jour de mes vingt-cinq ans, j’ai repris possession de mes moyens à 3 heures du matin, à Brooklyn, dans une laverie automatique ouverte 24 heures sur 24. J’étais en train de manger du pop corn, en pyjama.
8
San Francisco, Californie, printemps 2007...
J’étais récemment diplômée de l’université et je vivais dans un bel appartement victorien, en face d’un parc, en bordure du charmant quartier d’Hayes Valley.
j’étais proche de ma famille...
Mon appartement avait de grandes fenêtres, des ouvertures cintrées et du parquet en chêne.
C’est quoi, cette histoire de sachets de thé dans la bouche* dont tu parles dans cette BD ?
* En anglais, l’héroïne parle de « tea bagging », un jeu sexuel qui consiste pour un homme à placer ses testicules dans la bouche de sa/son partenaire. Les bourses étant comparées à des « tea bags », «sachets de thé » en français.
J’avais un job qui me plaisait...
** Elle chante une chanson de Tom Waits, Long way home.
**
Des amis que j’aimais...
Et alors, elle m’a dit : « si c’est ce que je pense, ça doit impliquer d’être un grand amateur de thé...».
Et un petit ami qui n’était pas un connard.
Et un whisky pour mademoiselle.
Ah, un whisky... Tu sais parler aux filles, toi !
Mais les choses n’étaient pas aussi parfaites qu’elles en avaient l’air...
Par « en bordure d’Hayes Valley », je veux dire coincée entre Western Addition et le Tenderloin*
* Western Addition est un quartier populaire de San Francisco et le Tenderloin est le repaire des sans-abris et des accrocs au crack.
Mademoiselle Wertz ? Nous avons retrouvé votre frère, il est aux urgences de San Franciso General.
qu’est-ce qui s’est passé ? Il avait disparu
depuis des jours...
Il a fait une overdose sur Market Street. Comme il n’avait pas de pièce d’identité, nous ne savions pas qui contacter
avant qu’il se réveille.
Il va bien ?
Eh bien...Il est en vie...
Mon frère était toxico... Mon deuxième job était un vrai cauchemar...
Sam, deux assiettes de pâtes, vite, la table six trouve que le steak est encore trop saignant et veux du thon à la place et je déteste cette vie !
Ok, ok, putain, je suis
débordé !
Et comme mon petit ami avait déménagé dans le Vermont, nous avions une relation à distance super épanouissante.
Alors Julia, ça te dirait de prendre
un verre, un de ces jours .
oui oui
oui !
Non, j’ai un petit ami dans le Vermont.
J’étais toujours amoureuse de San Francisco mais je commençais à avoir de sérieuses envies de voyage.
** Chanson de Robert Johnson qui fait écho au voyage.
**
regarde les clochards se piquer dans le parc
en face.
Comme j’étais fauchée, je sous-louais la chambre et je dormais donc dans le dressing.
10
J’ai commencé à envisager de déménager le jour où un homme s’est pris six balles juste en bas de chez moi.
oh bon sang, je vais être en retard au boulot.
je me suis offert l’un des petits luxes de la classe moyenne blanche...
Fais-le toi-même, je démissionne !
Julia ! le clodo est revenu mendier à
l’intérieur, vire-le !
Juste avant de découvrir que mon autre employeur mettait la clé sous la porte.
Seulement ceux qui sont cassés...
Tu as entendu la nouvelle ? On ferme et... Est-ce que tu encore en train de manger les biscuits ?
Tiens donc... Pendant ton
service, ils sont souvent cassés !
Oui...
Oh non, nous y voilà...
Il faut qu’on parle...
Pendant que j’étais occupée à bosser sur mes bandes dessinées à San Francisco, mon petit ami était occupé à tomber amoureux d’une autre dans le Vermont.
Mon frère avait quitté San Francisco pour aller en désintoxication.
On dirait qu’il est temps de bouger et de me prendre en main.
Et soudain, la ville qui m’avait formée semblait n’avoir plus rien à m’offrir.
J’avais à mon actif tout un passé de décisions impulsives et irréfléchies. Même quand les options étaient clairement définies...
facile pratique sûr
difficile peu judicieux
aléatoire
espèce
d’idiote
Tu aurais dû aller par là
Voilà ce que je faisais la plupart du temps :
1. Réveil de mauvaise humeur2. café, petit déjeuner, 2 journaux3. couler un bronze4. travailler à ma BD5. regarder par la fenêtre, les yeux dans le vague6. manger les restes7. aller à la librairie / remettre à plus tard8. marcher jusqu’au boulot9. pester contre mon boulot10. rentrer à la maison11. boire pour oublier ma misérable existence
Le plus étrange était que ce comportement allait complètement à l’encontre de ma nature routinière et pragmatique.
À faire aujourd’hui, demain, pour toujours
Ou bien sur l’entêtement et le plus souvent sur la bêtise crasse.
Alors je mettais ça sur le compte de la très pratique «erreur de jeunesse ».
Dès que j’ai commencé à envisager de déménager...
Tu ne devrait pas t’éloigner de la maison. Enfin, tu viens juste de te faire plaquer,
tu as perdu ton boulot, ton frère a quitté la ville et tu dors dans un placard. C’est
comme si ta vie entière venait de s’écrouler. La pire chose que tu puisses
faire, maintenant, c’est partir loin d’ici pour aller dans
une ville complètement dingue comme, euh,
New York...
Oh non, non, c’était un blague, n’y pense
même pas, jeune fille !
Évidemment, j’ai pris une décision complètement impulsive.
12
Une fois ma décision prise, j’ai commencé à mettre toute ma vie dans deux sortes de cartons...
Une enquête a été ouverte sur les
allégations contre la société militaire
Blackwater ce matin...
*
* Elle chante Ohio, une chanson de Damien Jurado.
... le courage de changer les choses que je peux et la sagesse de faire la différence.**
Pendant ce temps, le monde continuait de tourner...
** Prière de la Sérénité, utilisée par les Alcooliques Anonymes.
C’est tellement embarrassant d’être
américain.
L’un des aspects les plus difficiles de mon travail est de faire le lien entre l’Irak et la
guerre contre la terreur.***
*** Extrait d’une interview de George W Bush, diffusée sur CBS le 6 septembre 2010.
Je n’avais pas vu venir la vague du changement politique et les bouleversements qui allaient se produire.
Nous luttons contre des décennies d’esprit partisan acerbe qui conduit les politiciens à diaboliser leurs opposants... C’est notre
chance d’en finir pour de bon.*
Comme la plupart des gens de ma génération, ma conscience politique s’est éveillée le 11 septembre.
Nom de dieu !!
* Extrait du discours de Barack Obama lors de sa victoire à la primaire démocrate de Caroline du Sud, le 26 janvier 2008.
Nous venons d’apprendre
que la seconde
tour a été frappée...
C’est tout ce qui te préoccupe ? t’es vraiment crétin.
Tu crois que les cours sont annulés ? Auparavant, en tant qu’adolescents blancs des classes moyennes, nous avions profité d’une sorte de néant politique sous l’administration Clinton. Nous pensions que les affaires se limitaient à la consommation de drogue et aux fellations.
Je n’ai pas eu de relations
sexuelles avec cette femme.**
Oh que si !
** Déclaration de Bill Clinton lors de l’affaire Lewinski en 1998.
Au cours des années suivantes, le terrorisme, le réchauffement climatique et Arnold Schwarzenegger ont fait les gros titres.
Ron, pas à table...
Quand Nixon disait que nous n’étions pas au Cambodge, je l’écoutais à la radio... Depuis
le Cambodge ! Le salaud...
Bien sûr, il y a eu des erreurs sous Clinton mais ce n’était rien en comparaison des polémiques qui ont secoué la génération de nos parents.
Merde ! Terminator a augmenté les frais
de scolarité.
Je t’avais dit de ne pas voter pour lui mais
noooon, tu disais que ce serait marrant...
14
L’ère Clinton s’est terminée...
Je suis le commandant en chef, voyez, je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi je dis des choses. C’est la partie intéressante de la fonction de
président.**
Et a été suivie de huit épouvantables (et hilarantes) années d’administration Bush.
je crois pas qu’il y ait besoin de pub pour ça.
ouais, et les pipes aussi...
Il était la meilleure pub que Mc Do ait jamais eu.*
** George W Bush, cité par Bob Woodwards dans son livre Bush at war.*Durant sa présidence, Bill Clinton avait l’habitude de se rendre
Autant dire que ma conscience politique se résumait au scepticisme et au désespoir
quatre ans de plus !
bordel, comment ça a pu se
produire encore une fois ?!
Quand j’ai fini la fac, Bush a entamé son deuxième mandat.
Il y a de la méfiance à Washington et je vais vraiment travailler pour la faire monter...***
*** Citation de George W Bush en 2007.
Alors que je commençais à vivre ma vie à San Francisco, les tensions et la colère continuaient à gronder...
Et alors que tout s’écroulait autour de moi, l’Amérique était au bord de l’effondrement politique et économique.
éclatement de la bulle
immobilière début de la crise
des subprimes troubles
économiques à prévoir
lassitude de la plupart
des citoyens
pfff
la guerre s’enlise, pas d’issue en vue manifestations pacifistes partout dans
le pays sous-estimation du nombre de victimes civiles pas d’armes de destruction massive trouvées en
Irak.
Pourquoi je ne m’étends pas (trop) sur la politique
Je compare toute tentative de comprendre la politique à l’assemblage d’un puzzle du Père Noël.
Il y a beaucoup de pièces rouges et blanches qui revendiquent chacune leur singularité alors qu’elles sont désespérément semblables.
Est-ce que c’est une partie du sucre d’orge ou du manteau ? De la
barbe ou du bonnet ?
Il faut faire beaucoup de pauses pour garder un certain équilibre mental.
*Soupir* C’en est ridicule tellement c’est difficile à
tout âge.
L’emballage du puzzle stipule qu’il convient aux enfants à partir trois ans mais, à coup sûr, ce n’est pas pertinent.
Au final, la résolution est foutrement trop longue...
Super. J’ai reconstitué le portrait d’un
personnage de fiction.À ce train-là, j’aurai fini
pour Thanksgiving !
Et quand c’est enfin terminé :
*À l
a ra
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Gui
tar.
5 heures du matin, Bart Station*, San Francisco :
Tu n’as pris qu’un seul sac ?!
J’ai envoyé le reste à Brooklyn. Ça arrivera
dans quelques semaines.
j’emménage à New York, pas sur l’Île
Bouvet.**
et tu penses pouvoir survivre aussi longtemps
avec si peu ?
* Bay Area Rapid Transit, système ferroviaire de transport rapide qui dessert la baie de San Francisco.
** Île volcanique norvégienne inhabitée, située au sud sud-ouest du Cap de Bonne-Espérance.
Maman, j’ai quitté la maison il y a 6
ans...
Mon bébé s’en va ! 5h30, dans le train pour l’aéroport :
Est-ce je suis en train de faire une énorme erreur ?
Appelle-moi dès que tu arrives
chez Sarah, ok ?
oh, San Francisco va me manquer...serpent à sonnette, asticot, Hey, fais gaffe à
où tu vas, pétasse !
18
Je suis en stand-by pour JFK, est-ce qu’il y a une place sur le vol de 7 heures ?
Où est-ce que vous allez, mademoiselle ?
Merde, c’est un vrai labyrinthe ici...
J’étais déjà allée à New York une fois et ça avait été un vrai désastre. Je ne trouvais pas comment sortir de Penn Station...
Eh bien...
New York.
C’est la première fois ?
Métro**
*Long Island Rail Road et Amtrak sont deux sociétés ferroviaires.
Et quand j’ai enfin réussi à trouver la sortie, une vieille dame s’est fracassée la tête sur le trottoir, à mes pieds.
Vite, appelez les pompiers !!
Il a plu toute la journée et je me suis perdue.
Maman avait raison, mes projets improbables et ridicules n’engendrent jamais rien de bon.J’essaie ! J’essaie !
J’étais si lessivée que j’ai fondu en larmes quand un chauffeur de taxi m’a crié dessus.
Bouge ton cul !
Non, vous pouvez essayer sur le vol de 11 heures mais vous risquez de vous faire
débarquer à Las Vegas.
Le vol était complet alors j’ai dû passer la nuit à l’aéroport de Las Vegas.
Merde...
Passager Wertz, veuillez descendre de l’appareil, s’il vous
plaît.
oh oui, j’en suis sûre...
Eh bien, j’espère que ça se passera mieux cette fois.
Salut m’man, ça y est, je suis arrivée à New York.
Quand je suis enfin arrivée à Brooklyn, la ligne qui allait chez Sarah était fermée pour réparation.
On m’a finalement trouvé une place pour Long Island où j’ai raté le train de quelques secondes.
non, t’es dans la merde.
Comment on fait ?Il y a une autre
ligne ?
hum... oui...
Est-ce que tu es arrivée chez Sarah saine et sauve ?
Ouais. Un miracle compte-tenu de ma malchance et de
ma profonde inaptitude.
Contente que tu sois arrivée en un seul morceau.
jamais entendu de mot plus doux.
Une bière ?
J’ai fini par marcher alors qu’il faisait 36° dehors. Je suis arrivée vers 3 heures du matin.
Pas possible.
À l’angle de St Marks et... Union ?
J’ai voulu prendre un taxi mais je ne souvenais plus du nom de sa rue.
* (ou plutôt Brooklyn)
* Petit et merdique.
Mm... je pense que cette « chambre »
est en fait un cagibi...
Vous allez voir, il est charmant et
bon marché.*
Au cours de ma recherche d’appartement, j’ai rencontré tous les stéréotypes du propriétaire de Brooklyn.
*
* Aidez-moi à me tirer d’ici.
Je ne sais pas encore si je le prends ou non.*
Alors, vous me payez tout de
suite ?
** I ain’t got no home, chanson de Woody Guthrie.
* Hors de prix et je suis marchand de sommeil.
Il y a des cafards dans la cuisine, et la salle de bain n’a
pas de porte.
C’est très bon appartement ! je te dis très beau !*
**
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Whiskey & New-YorkJulia Wertz
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Julia Wertz quitte San Francisco pour les rues inhospitalières de New-York. N’ayez crainte, il ne s’agit pas du typique récit barbant de jeune fille en fleur, arborant ses victoires face
aux tragédies ou toutes autres bêtises de ce genre. C’est tout simplement un livre hilarant - parfois poignant - où l’humour absurde croise l’autodérision. Case après case, Julia Wertz dissèque ses quatre appartements, ses sept sales boulots,
ses drames familiaux, ses voyages ratés entre un sacré nombre de bouteilles de whisky.
www.altercomics.comISBN 9782820700292
PVP : 20 euros
Julia Wertz a beaucoup d’humour. C’est probablement d’ailleurs pourquoi ce livre a été
nominé au prestigieux Eisner award de San Diego dans la catégorie Best Humour Publication. Mais cela ne s’arrête pas là, Julia Wertz a aussi un don
pour raconter les histoires, et un dessin frais et sans complexe. Un auteur à suivre.
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