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Baromètre 2016
La performance économique et sociale des start-up numériques en France
Sommaire
1. Edito
2. Chiffres clés
3. Principaux enseignements
3.1 Méthodologie
3.2 Chiffre d’affaires
3.3 Fonds levés
3.4 Soutien à l’innovation
3.5 Effectif
3.6 Partage de la valeur
3.7 Enjeux
4. Contacts
Edito1.
Edito11/ Hyper-croissance viable des start-up numériques
Le chiffre d’affaires des start-up n’a de cesse de croître, + 39% pour la période 2014-2015, atteignant 4,2 Mds € en 2015. Peu importe leur taille, celles-ci poursuivent leur développement. Un autre élément clé à souligner : la croissance de ces start-up est viable. Bien que nous observons une croissance des revenus de 25% en France versus 2014, la croissance provient également de l’international. Depuis l’Edition 2013 du baromètre, la part du revenu réalisée hors de France n’a fait qu’augmenter pour atteindre 51% du revenu total en 2015, un record pour le baromètre FD-EY. La France dispose aujourd’hui de champions internationaux mais aussi de jeunes acteurs qualifiés de « born global » développant extrêmement rapidement leurs activités à l’international.
2/ Les start-up ont plus que jamais besoin de talents
Leurs effectifs ont augmenté de 27% entre 2014 et 2015. En moyenne, 13 emplois ont été créés dans chaque start-up en 2015, un chiffre considérable à mettre en perspective avec les milliers de start-up françaises existantes. La tendance devrait être la même en 2016 : 94% des participants confirment qu’ils recruteront en 2016 !
Même si les effectifs sont en premier lieu localisés en France…Bien que les start-up françaises poursuivent leur développement hors de France, les fondateurs et managers s’appuient en tout premier lieu sur leur équipe localisée en France. Pour un job créé à l’international, plus de 2 jobs sont créés en France.
… les talents et le coût du travail sont aussi les plus grandes menaces pour leur développementLe frein n°1 au développement est la difficulté pour ces sociétés de trouver les bons talents, en particulier quand il s’agit de recruter des développeurs, les profils les plus difficiles à trouver. Le coût du travail est également pointé par 37% des start-up françaises comme étant le second frein majeur au développement.
3/ Le financement reste l’une des priorités clés des start-up
« Le financement » est considéré comme le troisième principal frein au développement. En 2015, les montants levés atteignent plus d’un milliard d’euros*, ce qui est remarquable. Quel que soit leur taille, les start-up parviennent à lever des fonds. Une autre leçon clé est le rôle croissant des investisseurs étrangers.L’écosystème français est favorable. Les participants utilisent massivement les dispositifs étatiques et les aides provenant de BPI France (entrée au capital, subventions…). Cependant, le pourcentage de start-up utilisant ces dispositifs a diminué significativement sur les trois dernières années (68% en 2015 contre 77% en 2013 pour le Crédit Impôt Recherche), ce qui illustre un besoin d’adaptation des critères retenus pour ces dispositifs pour les start-up qui dépensent massivement en frais marketing notamment pour gagner des parts de marché et accroître leurs revenus.
4/ Les start-up numériques inventent un nouveau modèle organisationnel
Les fondateurs et managers travaillent sur un nouveau modèle où les employés sont intéressés par la performance opérationnelle des start-up à travers le recours aux instruments de capitaux propres pour motiver leurs équipes. 98% des répondants utilisent aujourd’hui ce type d’instruments ! En moyenne, 51% des salariés détiennent des instruments de capitaux propres. Pour la catégorie de sociétés réalisant plus de 50 M€ de chiffre d’affaires, ce pourcentage atteint 75%, démontrant que l’ambition est pleinement partagée par le management et les salariés.
Franck SebagPartner, EYVC & IPO Leader France
Xavier LorphelinManaging Partner Serena Capital
*Fonds levés via des capital-risqueurs, des introductions en bourse, des business angels
Chiffres clés2.
La performance économique et sociale des start-up numériques en France
EffectifsHyper croissance viable et mondiale
www.ey.com/fr/FranceDigitale
50%
+39% de chiffre d’affaires vs 2014
29% des start-up ont un investisseur
étranger qui a déjà investi au capital
91% des start-up ont un « EBIT » positif
lorsqu’elles dépassent 50 M€ de chiffre d’affaires
51% du chiffre d’affaires réalisé à
l’international en 2015
+27% des effectifs vs 2014
92% des employés sont en CDI
Pour 1 emploi créé à l’étranger, plus
de 2 emplois sont créés en France
65% des start-up ont des
difficultés à recruter des développeurs
Soutien à l’innovation53% des start-up interrogées ont le statut
de Jeune Entreprise Innovante (JEI)
Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) reste le dispositif public préféré pour
68% des start-up interrogées
51% des employés détiennent
des instruments de capital
98%98% des start-up utilisent des
instruments de capital
97% n’ont jamais distribué de
dividende
Partage de la valeur
Principauxenseignements
3.
Méthodologie3.1
Méthodologie
► Ce baromètre est réalisé à partir de données collectées auprès de start-up
numériques financées par des business angels, capital-risqueurs, IPO et Follow-ons,
etc.
► Cette enquête a été envoyée par les capital-risqueurs aux start-up dans lesquelles
ils ont investi
224 participants
(171participants en
2014)
Age moyen : 6 ans
2,8 M€
investis par les capital-
risqueurs (médiane)
Chiffres clés des données financières
2014 & 2015
► EY, tiers de confiance, a ensuite consolidé ces données et veillé à la confidentialité
de celles-ci.
3.1
Chiffre d’affaires3.2
3.2 Chiffre d’affaires
3 013
4 200
0
1 500
3 000
4 500
2014 2015
Croissance du chiffre d’affaires total (en %)Analyse par tranche de chiffre d’affaires
Chiffre d’affaires total (en M€)
+37%
Edition
2015
+33%Edition
2014
+39%
Edition
2016
55%
35%40%
0%
20%
40%
60%
0 à 5 M€ 5 à 50 M€ + 50 M€
Chiffre d’affaires à l’international (en M€)
1 644(55%)
2 053(49%)
647(21%)
915(22%)
722(24%)
1 232(29%)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
2014 2015
France Europe International
+25%
+ 57%
Part du chiffre d’affaires hors France sur le chiffre d’affaires total(Au cours des trois dernières éditions du baromètre)
51%
45%39%
33%Edition 2014
Edition 2016
Edition 2015
Edition 2013
3.2 Chiffre d’affaires
Fonds levés3.3
Total des fonds levés par tranche de chiffre d’affaires (en M€)(Fonds levés auprès des Business Angels,VC, IPO et
Follow-ons, etc.)
Total des fonds levés (en M€)(Depuis la création)
3.3 Fonds levés
2 794M€
1 787M€
Année 2015
Année 2014 Peu importe la taille
des start-up, elles
ont toutes réussi à
lever des fonds.
Levé in 2015
336
780671
488
1 216
1 090
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
0 à 5 M€ 5 à 50 M€ + 50 M€
2014
2015
Fonds levés en moyenne et médiane (en M€)Analyse par tranche de chiffre d’affaires
Pourcentage des start-up qui ont un investisseur étranger au capital
Analyse par tranche de chiffre d’affaires
* Médiane : valeur moyenne d’une série de valeurs classées du plus petit au plus grand
3.3 Fonds levés
27% 29%
50%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
0 à 5 M€ 5 à 50 M€ + 50 M€
4
23
64
3
11
20
0
10
20
30
40
50
60
70
0 à 5M€ 5 à 50M€ + 50M€
Moyenne Médiane
% des start-up numériques qui ont levé des fonds en 2015
Nombre de start-up qui ont levé des fonds en 2015 par tranche de chiffre d’affaires
3.3 Fonds levés
50%
42%
25%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
0 à 5M€ 5 à 50M€ +50M€
Soutien à l’innovation3.4
Utilisez-vous le CIR (Crédit d’Impôt Recherche) ?
68%Oui
32%Non
30%Non
70%Oui
*Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 145 start-up* Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 128 start-up
3.4 Soutien à l’innovation
Pour rappel, dans l’édition
2014 du baromètre, 77%
des répondants utilisaient
le Crédit d’Impôt
RechercheÉchantillon de 86 start-up dans
l’édition 2014
Utilisez-vous le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) ?
Avez-vous reçu une subvention de BPI France ?
*Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 128 start-up
53%Oui
47%Non
* Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 103 start-up
51%
37%
des start-up déclarent recevoir une subvention de
BPI France en 2015
des start-up déclarent recevoir une subvention de
BPI France en 2014
Utilisez-vous le label « Jeune Entreprise Innovante » (JEI) ?
3.4 Soutien à l’innovation
Effectifs3.5
Evolution des effectifs
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
2014 2015
13 809
10 864
2083 embauches en
France
3.5 Effectifs
2 945
2016 Edition
emplois créés
Pour chaque emploi créé à l’étranger, plus de deux emplois sont créés en France
862embauches à
l’étranger
Typologie des contrats de travail (2015) Qualification des effectifs (2015)
92%contrats à durée
indéterminée (CDI)
3%Contrats
temporaires (CDD & Intérim)
1%Apprentissage et
contrats de professionnalisation
4%Stages
4%
20%
74%
2%
Pas de Bac ou Bac De Bac à Bac + 3
Bac +4 à Bac +5 Bac +8
*Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 131 start-up *Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 100 start-up
3.5 Effectifs
Répartition des effectifs par tranche de chiffre d’affaires des start-up numériques
41%5 à 50 M€
42%+ 50 M€
17%0 à 5 M€
*Analyse réalisée auprès d’un échantillon de 201 startup
3.5 Effectifs
Age moyen des employés Ratio de salaires : Management / Personnel (2015)
3.5 Effectifs
39
31
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Âge moyen dumanagement
Âge moyen desemployees
0,5
2,4
13,2
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
Minimum Moyenne Maximum
Serial entrepreneur Président Directeur Général
48%Oui
52%Non
92%Homme
8%Femme
* Analyse réalisée sur un échantillon de 147 start-up * Analyse réalisée sur un échantillon de 105 start-up
3.5 Effectifs
Partage de la valeur3.6
BENEFITS
Rewards
EBIT (Excédent Brut d’Exploitation) Pourcentage d’ “EBIT” positif par tranche de chiffre d’affaires
31%Gain
69%Perte
Avez-vous distribué des dividendes depuis la création de l’entreprise ?
97%Non
3%Oui
3.6 Partage de la valeur
* Analyse réalisée sur un échantillon de 182 start-up
* Analyse réalisée sur un échantillon de 182 start-up
* Analyse réalisée sur un échantillon de 201 start-up
22%
39%
91%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
0 à 5M€ 5 à 50 M€ + 50 M€
Utilisez-vous des instruments de capital pour motiver vos salariés ?
2%Non
98%Oui
* Analyse réalisée sur un échantillon de 107 start-up
70%
12%
18%
BSPCE
Actions gratuites
Stock-options & BSA
Typologie d’instruments de capital utilisés ?
3.6 Partage de la valeur
Pourcentage de personnel détenant des instruments de capital
Pourcentage calculé en faisant le ratio suivant : nombre de salariés détenant des instruments de capital par le nombre total de salariés de l’échantillon. Le premier schéma présente les données globales de l’Etude et le second présente ces mêmes données par tranche de chiffre d’affaires.
2016 Edition
* Analyse réalisée sur un échantillon de 105 start-up
51%du personnel détient
des instruments
de capital
3.6 Partage de la valeur
47%
30%
75%
0%
20%
40%
60%
80%
0 à 5M€ 5 à 50 M€ +50 M€
Enjeux3.7
Prévoyez-vous de la croissance externe pour poursuivre votre développement ?
30%Oui
70%Non
3.7 Enjeux
* Analyse réalisée sur un échantillon de 141 start-up
Quelles sont les principales barrières au développement ?
* Analyse réalisée sur un échantillon de 215 start-up
3.7 Enjeux
20%
17%
15%
10%
10%
14%
11%
8%
16%
8%
10%
9%
10%
10%
10%
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Talent
Masse salariale et charges associées
Financement
Partenariats et contrats
Lois et régulations
Premier choix Second choix Troisième choix
Focus sur les recrutements pour l’année 2016 ?
94%embaucheront
en 2016
33%
9%8%
50%
Commerciaux / Marketing
Consultants / Support client
Data Science / Business Intelligence
Programmeurs / Développeurs
* Analyse réalisée sur un échantillon de 114 start-up
A la recherche de**
A la recherche de**
Difficultés à embaucher***
65%Considèrent que les développeurs IT sont les personnes les plus
difficiles à recruter
** Analyse réalisée sur un échantillon de 134 start-up
*** Analyse réalisée sur un échantillon de 109 start-up
3.7 Enjeux
Contacts 4.
4 Contacts
Xavier Lorphelin
Managing Partner Serena Capital
@Xlorphelin
Franck Sebag
Partner, EYVC & IPO Leader France
@frsebag
EY I Audit I Conseil I Fiscalité & droit I Transactions
EY est un des leaders mondiaux de l’audit, du conseil, de la fiscalitéet du droit, des transactions. Partout dans le monde, notreexpertise et la qualité de nos services contribuent à créer lesconditions de la confiance dans l’économie et les marchésfinanciers. Nous faisons grandir les talents afin qu’ensemble, ilsaccompagnent les organisations vers une croissance pérenne.C’est ainsi que nous jouons un rôle actif dans la construction d’unmonde plus juste et plus équilibré pour nos équipes, nos clients etla société dans son ensemble.
Présent dans 15 bureaux en France, EY accompagne depuis plus de 30 ans, les entrepreneurs et les entreprises de croissance qui veulent devenir leaders sur leur marché. Quelle que soit leur taille, leurs enjeux et leur secteur, nos 1500 collaborateurs dédiés réunissent leurs expertises pour répondre aux attentes et aux besoins spécifiques des start-up.
EY désigne l’organisation mondiale et peut faire référence à l’un ouplusieurs des membres d’Ernst & Young Global Limited, dontchacun est une entité juridique distincte. Ernst & Young GlobalLimited, société britannique à responsabilité limitée par garantie,ne fournit pas de prestations aux clients. Retrouvez plusd’informations sur notre organisation sur www.ey.com.
A Propos de France Digitale
France Digitale est une association qui regroupe les champions de l’entrepreneuriat digitale : des start-up à fort projet de croissance et des investisseurs (capitaux-risqueurs et business angels). Sa mission est de construire l’alliance des entrepreneurs et des investisseurs du numérique pour que la France devienne un territoire fertile pour la création de champions numériques d’envergure internationale. Retrouvez plus d’informations sur www.francedigitale.org