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SIDE BY SIDE BANQUE DU CANADA Comparaison des deux communiqués de politique monétaire By Theodore T. Stanton @TTStanton

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Comparaison des deux communiqués de politique monétaire de la Banque du Canada

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DUCANADA

Comparaison des deux communiqués de politique monétaire

By Theodore T.

Stanton

@TTStanton

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Side by side Banque du Canada

16 Juillet 2014

Meeting de Juillet 2014 Meeting de Juin 2014

La Banque du Canada a annoncé aujourd’hui qu’elle maintient le taux cible du financement à un jour à 1 %. Le taux officiel d’escompte demeure à 1 1/4 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 3/4 %.

L’inflation mesurée par l’IPC global est remontée aux alentours de la cible de 2 % ces derniers mois, soit plus tôt que prévu. L’inflation mesurée par l’indice de référence a également progressé, mais reste sous 2 %. La hausse récente de l’inflation est attribuable aux effets temporaires des prix de l’énergie plus élevés, de la transmission des variations du taux de change et d’autres chocs sectoriels, plutôt qu’à une modification des facteurs fondamentaux propres à l’économie canadienne. Au cours des deux prochaines années, l’inflation devrait fluctuer autour de 2 %, alors que ces effets temporaires s’atténueront et que les pressions à la baisse sur l’inflation issues des capacités excédentaires au sein de l’économie et de la vive concurrence dans le secteur du détail se dissiperont graduellement.

La Banque du Canada a annoncé aujourd’hui qu’elle maintient le taux cible du financement à un jour à 1 %. Le taux officiel d’escompte demeure à 1 1/4 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 3/4 %. L’inflation mesurée par l’IPC global est remontée aux alentours de la cible de 2 %, plus tôt que la Banque ne l’anticipait dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril, en raison principalement des effets temporaires des cours de l’énergie plus élevés et de la transmission des variations du taux de change. L’inflation mesurée par l’indice de référence demeure nettement sous 2 % même si elle s’est inscrite légèrement en hausse, sous l’effet notamment des mouvements passés du taux de change.

Le profil d’évolution de la croissance de l’économie mondiale est plus bas qu’anticipé au moment de la publication du Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril. Les

déceptions successives concernant la tenue de

l’économie ces dernières années reflètent

principalement l’incidence de la réduction du

levier d’endettement dans le secteur privé,

l’assainissement des finances publiques et,

surtout, l’effet persistant de l’incertitude sur les

investissements des entreprises et les échanges

. Néanmoins, la Banque continue commerciaux

de s’attendre à ce que la croissance de l’économie mondiale gagne en vigueur à mesure que ces vents contraires se dissiperont.

L’expansion de l’économie mondiale au premier trimestre de 2014 a été plus faible qu’escompté dans le RPM et l’évolution récente donne un peu plus de poids aux risques à la baisse. L’économie américaine rebondit après avoir marqué une pause au premier trimestre, mais il se pourrait que le dynamisme sous-jacent soit un peu moins prononcé que prévu auparavant. À l’échelle du globe, les taux des obligations à long terme ont poursuivi leur baisse, ce qui tient en partie au fait que les marchés anticipent de plus en plus que les taux d’intérêt vont demeurer bas sur longue période. Cette situation, conjuguée à la vigueur des marchés boursiers et à l’étroitesse des écarts de crédit, indique que les conditions financières restent très expansionnistes.

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Side by side Banque du Canada

16 Juillet 2014

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Meeting de Juillet 2014 Meeting de Juin 2014

Étant donné la révision à la baisse des perspectives mondiales, la Banque anticipe maintenant que l’activité économique au

Canada sera un peu plus faible que prévu

. Elle continue toutefois précédemment

d’escompter que le dollar canadien plus faible et le raffermissement projeté de la demande mondiale donneront lieu à un redressement des exportations et des investissements des entreprises et, en fin de compte, à une trajectoire de croissance plus soutenable. Parallèlement, les déséquilibres dans le secteur

des ménages continuent d’évoluer de façon

constructive, et les données récentes

concordent en général avec un atterrissage en

. La douceur du marché canadien du logement

croissance du PIB réel devrait s’établir en moyenne autour de 2 1/4 % en 2014-2016. Par conséquent, l’économie devrait se remettre à tourner à plein régime vers le milieu de 2016, soit un peu plus tard que prévu en avril.

L’économie canadienne a progressé à un rythme modeste au premier trimestre, ayant été limitée par les conditions climatiques très défavorables et les contraintes d’offre. Les ingrédients d’un redressement des exportations demeurent en place, notamment le dollar canadien plus faible et le raffermissement attendu de la demande étrangère. L’amélioration des bénéfices des sociétés, surtout dans les secteurs sensibles aux variations du taux de change, devrait également favoriser une augmentation des investissements des entreprises au cours des prochains trimestres. Les signes d’un atterrissage en douceur du marché du logement et d’une évolution constructive des déséquilibres dans le secteur des ménages continuent à se manifester. La Banque s’attend encore à ce que l’offre excédentaire se résorbe graduellement, à mesure que les moteurs déterminants de la croissance et de l’inflation se raffermiront au Canada.

Pour que la cible d’inflation soit réalisée de manière durable en 2016, l’économie doit atteindre et maintenir son plein potentiel. La

résorption de l’écart de production au cours de

la période décrite ci-dessus dépend de la

poursuite d’une politique monétaire

expansionniste et est fortement tributaire d’un

raffermissement des exportations et des

. Parallèlement, investissements des entreprises

les risques associés aux déséquilibres dans le secteur des ménages, même si ceux-ci évoluent de façon constructive, sont encore élevés. Après avoir soupesé ces facteurs à la lumière du cadre de gestion des risques de la Banque, la politique monétaire actuelle demeure appropriée et le taux cible du financement à un jour reste à 1 %. La Banque est neutre quant au moment et à l’orientation du prochain changement du taux directeur, qui seront fonction de l’influence des nouvelles informations sur les perspectives et l’évaluation des risques.

Une fois mis en balance les chiffres de l’inflation plus élevés observés récemment et les risques légèrement accrus entourant la croissance économique, les risques à la baisse qui pèsent sur les perspectives d’inflation sont aussi importants qu’avant. Parallèlement, les risques associés aux déséquilibres dans le secteur des ménages demeurent élevés. La Banque estime que la résultante des risques reste dans la zone pour laquelle la politique monétaire actuelle est appropriée et a donc décidé de maintenir le taux cible du financement à un jour à 1 %. Le moment et l’orientation du prochain changement du taux directeur seront fonction de l’influence des nouvelles informations sur la résultante des risques.