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1 Blasons et Contre-blasons Textes composés par les élèves des secondes 7 et 8 . Le parfum de tes tendres lèvres Est là dans chacun de mes rêves. Que ces moments soient immortels, Car pour moi tu les rendras réels! Tes lèvres de ce rose brûlant, Réveillent en moi l'amour naissant; Je ne peux plus te repousser: Ce beau rosé m'a envoûtée. Admirant tes lèvres charnues, Ô souvent je les ai mordues, Sur l'une se dessine un cœur, Il contribue à mon bonheur. Douces lèvres, comme une caresse, Baisers volés avec tendresse, Ton souffle doux me réchauffant, Tu seras là à chaque instant Clémentine Dubois (seconde 8) Au cœur de tes lèvres Au cœur de tes lèvres Au cœur de tes lèvres Au cœur de tes lèvres

2nde 7 Et 8 Lettre Blasons

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Blasons et Contre-blasons

Textes composés par les élèves des secondes 7 et 8

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Le parfum de tes tendres lèvres Est là dans chacun de mes rêves. Que ces moments soient immortels, Car pour moi tu les rendras réels! Tes lèvres de ce rose brûlant, Réveillent en moi l'amour naissant; Je ne peux plus te repousser: Ce beau rosé m'a envoûtée. Admirant tes lèvres charnues, Ô souvent je les ai mordues, Sur l'une se dessine un cœur, Il contribue à mon bonheur. Douces lèvres, comme une caresse, Baisers volés avec tendresse, Ton souffle doux me réchauffant, Tu seras là à chaque instant

Clémentine Dubois (seconde 8)

Au cœur de tes lèvresAu cœur de tes lèvresAu cœur de tes lèvresAu cœur de tes lèvres

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Sonnet des cheveuxSonnet des cheveuxSonnet des cheveuxSonnet des cheveux Tes cheveux sont affreux, d'une laideur horrible, Que même le bétail en aurait très peur. Chaque mouvement de ton crin est un malheur, C'est tellement court, sec et fermentescible. Cette couleur noirâtre...Tu es sorcière! Comme à chaque fois, tu te crois la plus belle Or, loin de là, tu ressembles à une poubelle. Moi, pour te regarder, j'éteins la lumière! Une averse, et tu refrises mochement; Ce côté bestial, nous rend tremblants: Ton affreux et dur pelage, c'est de la paille. Pire qu'une vermine, tu es nuisible, Sur ta tête reposent des algues terribles: Tu n'es rien d'autre qu'un simple épouvantail!

1. Laura Rigaud (seconde 7)

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Elles sont dégoûtantes et moches, tes oreilles: Horreur! C'est une épouvantable ruche à miel! Magnifiques séductrices pour les abeilles, Repoussantes comme le fond d'une poubelle. Tes oreilles cachent le soleil levant, Les cotons-tiges ne sont pas très épatants: Il faudrait utiliser une baguette de pain! Tes longues oreilles ressemblent à celles d'un chien!

Guillaume Meurier (seconde 7)

«««« Tes oreillesTes oreillesTes oreillesTes oreilles »»»» (demi-sonnet)

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ContreContreContreContre----blason de la peaublason de la peaublason de la peaublason de la peau

Votre peau si vieille, toute ridée et terne, Me dégoûte dans mes plus profondes pensées Si noires dans vos larmes aussi adressées. Une illusion sous la peau m'effraie et me berne. Votre peau obscure me décrit une haine Qui me donne l'envie de vous châtier de risées Et ne me met pas de passion si méprisée Sous mon regard aussi apeuré et si morne. Je me retire de son emprisonnement Car l'enfer de son méprisable envoûtement Réduit à néant cette vie morose. Votre peau m'exile parmi cette haine Dans mes plus profondes pensées m'emprisonne. Mon regard fuit sa peau, parce que point je ne l'ose.

Kevin Dumont (seconde 7)

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Tu as une grande et horrible bouche, Albert, Et des lèvres surdimensionnées et énormes, Et ajoutons à cela une drôle de forme, Un tel espace qu'il est facile de s'y perdre. À l'intérieur se trouvent des dents jaunâtres, Et un tel milieu tellement répugnant, Que cela m'accable: c'est tellement dégoûtant, Des dents aussi malsaines...On dirait du tartre! Au fond de ta bouche une langue minuscule Se terre comme une fouine dans un terrier, D'une apparence flétrie et déshydratée, S'agitant comme les yeux d'un chat au crépuscule. Albert, que dire de plus de ta moche bouche, Si ce n'est le fait que personne n'y touche!

Florian De Campos (seconde 7)

La bouche d'AlbertLa bouche d'AlbertLa bouche d'AlbertLa bouche d'Albert

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Tes yeux de couleur noire me pétrifient le corps Leur couleur ténébreuse me glace le sang, C'est à ce moment-là que je deviens tout blanc, La Grande Faucheuse arrive: c'est l'heure de ma mort! Je le garderai en mémoire toute ma vie, C'est la pire chose qui me soit arrivée, Même en enfer je ne pourrai les oublier, À travers ces yeux, les ténèbres sont infinies. C'est si compliqué de te regarder en face Jamais personne ne voudrait être à ta place Aucun homme au monde ne pourra t'adorer! Le monde de nos jours est déjà assez horrible, Oh, si seulement tu pouvais être invisible Par la raison que tu es le mal incarné!

Jean-Baptiste Dubois (seconde 7)

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Les oreillesLes oreillesLes oreillesLes oreilles

Je vois ces trous béants ne te servant à rien S'élargir de plus en plus, de jour en jour: Ces grandes oreilles de basset, nom d'un chien! Ne sont pas qu'énormes mais taillées en abat-jour. Elles sont aussi rondes que des haut-parleurs Même pas capables d'écouter les beaux-parleurs; Des larmes jaunes coulent en ayant grande peur De tomber au fond de ce trou interminable; Ces poils incalculables te rendent minable. Personne n'ose t'approcher: tu es abominable! Malheureusement, la nature ne t'a pas gâté, Tes oreilles décrites ici précédemment Détiennent le rôle de sale mocheté, Heureusement tu les portes élégamment.

Romain Lachaussée (seconde 7)

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Vous avez des pustules sur votre nez, Hervé, Dont les unes sont vertes et ne sont pas discrètes. Je me demande s'il vous arrive de le laver, Votre nez, ce serait de grande utilité! Six bons centimètres: on ne voit que ce nez Écrasé sur votre face, il prend toute la place: Votre nez détient un record étoilé, C'est une monstruosité pleine de crasse. Vers l'hiver à l'heure de sortir les mouchoirs blancs, Votre nez est une tomate couleur sang, Prête à exploser de liquide jaune et vert. Votre nez est bien plus qu'un nez, mon pauvre Hervé, Il est truffé de déchets qui polluent mon air, Une chirurgie il vous faut envisager!

Camille Arquinet (seconde 7)

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Menton arrangé, profilé, boudiné, Tel une patate qui a mal germé, Une fente disgracieuse séparant deux masses rosées: L'impression en bas du visage d'un gros fessier. Un menton ressemblant à une araignée Recouverte de poils de la tête aux pieds: Femme, serais-tu un homme dans un corps féminin, Prisonnier d'un ignoble menton bien vilain? Un menton aux températures volcaniques Éclatant de pustules sur l'ingrat physique: Dieu a malheureusement vomi lorsqu'il te vit, Il s'indigna lui-même, il rit et se moqua... Pardonnez-moi ce constat, mais je me dois De dénoncer...Oui, vous! Cette erreur de la vie! Julien Braz (seconde 7)

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Dans ton nez se reposent Pas mal de petites choses. Puis quand on le secoue, Elles tombent dans ton cou. Avec cette peau grasse Aucun bouton ne trépasse, Et sur ton nez les verrues Sont logées comme sur ton cul. Cet orifice respiratoire Alimente mouches et cafards Et ton profil dévoile des bosses Telles des cornes de rhinocéros.

Jordan Julien (seconde 7)

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Tes yeux…Tes yeux…Tes yeux…Tes yeux…

Tes yeux me couvrent de baisers, Et dans tes yeux couleur miroir, Qui me redonnent tout plein d’espoir, Tout me devient banalité. Quand tu souris, tes yeux aussi ; Ils prennent la forme d’une amande, Où je me plonge infiniment Et dans laquelle je suis tranquille. Ils sont d’un bleu étincelant, Qui rend ton regard très charmant. C’est dans tes yeux que je m’évade, Et dans tes yeux je fais escale.

Annabelle Bodrero (seconde 7)

Blason de la mainBlason de la mainBlason de la mainBlason de la main

Mains brillantes, mains luisantes, Quand la nuit elles me hantent D’une caresse elles m’effleurent Pour faire tomber mes tristes pleurs. Je ne peux oublier l’odeur Que me procurait ce bonheur D’une légèreté si douce, Comme une énorme secousse. Pauline Wargnier (seconde 7)