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La Guadeloupe La Guadeloupe en créole, Gwadloup, est à la fois une région et un département d'outre-mer français situé en Amérique. L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) lui attribue le code 971. Ce petit archipel des Antilles, dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 200 km de la France métropolitaine, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2 200 km au sud-est des États- Unis. Autrefois appelée Calaou çaera, puis Karukera « île aux belles eaux », la Guadeloupe tient son nom actuel du Monastère royal de Santa María, situé dans la ville espagnole de Guadalupe, dans la province de Cáceres en Estrémadure, dont la statue de la Vierge était vénérée par Christophe Colomb qui est venu la remercier pour son aide.

4ème Concours Régional Multimédia de Lublin. La Guadeloupe-Gimnazjum No 1-Robert Zabłotni

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La GuadeloupeLa Guadeloupe en créole, Gwadloup, est à la fois une région et un département d'outre-mer français situé en Amérique. L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) lui attribue le code 971.Ce petit archipel des Antilles, dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 200 km de la France métropolitaine, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2 200 km au sud-est des États-Unis.Autrefois appelée Calaou çaera, puis Karukera « île aux belles eaux », la Guadeloupe tient son nom actuel du Monastère royal de Santa María, situé dans la ville espagnole de Guadalupe, dans la province de Cáceres en Estrémadure, dont la statue de la Vierge était vénérée par Christophe Colomb qui est venu la remercier pour son aide.

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Le départementLe département de la Guadeloupe est un archipel de 1 628 km2 qui comprend une multitude d'îles, dont six sont habitées ; parmi elles, s'en distinguent deux :l'île de Grande-Terre, calcaire, plate et aride ;l'île de Basse-Terre, volcanique, montagneuse et humide.Tout à la fois proches et dissemblables, ces deux îles sont séparées par un étroit bras de mer : « la Rivière Salée ». Leur configuration et leur position de part et d'autre de ce bras de mer font qu'elles sont souvent comparées aux ailes d'un papillon déployé sur la mer. Pas loin, se trouvent les autres îles qui composent l'archipel :Terre-de-Bas, dans l'archipel des Saintes ;Terre-de-Haut, dans l'archipel des Saintes ;Marie-Galante, surnommée la grande galette ;La Désirade, incluant les îles de la Petite Terre.

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DescriptionL'île de Basse-Terre à l'Ouest, 848 km2 (massif ovale de 45 km sur 20), montagneuse et recouverte d'une forêt tropicale très dense du nord au sud, où abondent de nombreuses rivières et cascades, est d'origine volcanique comme certaines îles voisines (Dominique, Martinique, Sainte-Lucie). Le plus haut sommet est le volcan en activité de la Soufrière culminant à 1 467 mètres, soit la plus haute altitude des petites Antilles. Comme dans la plupart des îles volcaniques, on y trouve aussi de nombreuses plages de sable noir et de sable roux.

L'île de Grande-Terre à l'Est, 586 km2 (triangle d'environ 40 km de côté), dont le substrat est calcaire (comme les îles d'Antigua, de Barbade), se compose d'une plaine bordée d'une mangrove au sud-ouest, d’une succession irrégulière de mornes appelée « les grands fonds » au centre et d’un plateau aride dentelé de côtes rocheuses et sauvages au nord. C'est sur le littoral sud de la Grande-terre, parsemé de plages de sable blanc à l'abri des récifs coralliens que se concentrent les grandes stations balnéaires; ce littoral est appelé la « Riviera ».

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Peuplement

Selon les connaissances actuelles, les Arawaks venus du Vénézuela, dans le bassin de l'Orénoque, ont étaient les premiers à avoir occupé la Guadeloupe. Cette population pacifique de pêcheurs a vu arriver à partir du IXe siècle des indiens caraïbes, un peuple guerrier pratiquant le cannibalisme. Ces indiens ont baptisé l'île, « Karukera » (l'île de gommier, l'arbre nommé caloucéra en caraïbe), et ont occupé les lieux jusqu'à la fin du XVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'arrivée des premiers européens.

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Fêtes et jours fériés

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AdministrationDepuis la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003, qui a supprimé les appellations DOM et TOM, la Guadeloupe est un DROM (Département d'Outre-Mer numéro 971 et Région d'Outre-Mer). Elle est donc à la fois une région administrative et un département français d'outre-mer (l'expression DOM reste utilisée aujourd'hui) dont la préfecture est Basse-Terre. Elle constitue avec la Martinique, située à environ 150 km plus au sud, et la Guyane, située au nord de l'Amérique du Sud, les départements français d'Amérique (DFA).Aujourd'hui, la Guadeloupe fait partie de l'Union européenne au sein de laquelle elle constitue une région ultrapériphérique, ce qui lui permet de bénéficier de « mesures spécifiques », consistant à faire des adaptations du droit communautaire en tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières de la région.Le référendum du 7 décembre 2003, où le non l'a emporté, proposait de mettre en place une nouvelle collectivité territoriale, gérée par une assemblée unique regroupant les compétences de la région et du département. Cette nouvelle collectivité devait rester dans le cadre de l'article 73 de la Constitution avec un régime dit d'assimilation législative.

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HistoireL'histoire moderne de la Guadeloupe commence en novembre 1493, lorsque Christophe Colomb arrive sur l'île de la Basse-Terre lors de son deuxième voyage. Il la nomme Santa Maria de Guadalupe de Estremadura en hommage à un monastère espagnol. À l'époque, la Guadeloupe est peuplée par les caraïbes, peuple amérindien présent sur l'île depuis le VIIIe siècle. Elle était habitée auparavant par les Arawaks, qui selon une thèse aujourd'hui sujette à controverse, ont été massacrés à l'arrivée des indiens caraïbes, en dehors des femmes qui ont transmis leur langue.À partir de 1635, Charles Liènard de l'Olive et Jean du Plessis d'Ossonville en prennent possession au nom de la Compagnie française des îles de l'Amérique. C'est le début de la colonisation de l'archipel. En 1641, se termine la guerre entre colons et caraïbes. Ces derniers, déjà diminués par les maladies et les massacres depuis les premiers colons espagnols, sont envoyés sur l'île de la Dominique. Les débuts de la colonisation sont difficiles, c'est ainsi que quatre Compagnies commerciales font faillite en tentant de coloniser les îles guadeloupéennes. La population augmente cependant rapidement et l'esclavage arrive, mais en petites quantités. En 1656, les esclaves sont déjà 3 000 à travailler sur l'archipel, pour une population de 15 000 personnes.En 1671, la Guadeloupe est encore habitée par de nombreux colons blancs qui cultivent du tabac, sur des plantations nécessitant peu de capitaux, dans le cadre de la Compagnie des Indes occidentales, dissoute en 1674. L'archipel guadeloupéen et la Martinique passent alors sous l'autorité directe du roi de France Louis XIV, qui a décidé alors de développer la culture de la canne à sucre, plus onéreuse mais beaucoup plus rentable, en donnant des terres à des officiers supérieurs et en les encourageant à y importer des esclaves. Après 1671, le nombre de planteurs blancs diminue rapidement et en 1674, la création de la ferme du tabac entraîne leur ruine rapide. Moins taxé, le tabac produit en Virginie par des planteurs jacobite profite de la contrebande et prend son essor.

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ClimatLa Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes et les alizés. On distingue deux saisons en Guadeloupe et dans les îles voisines :une saison sèche appelée « carême » qui va de janvier à juin ;une saison humide dite « hivernage », qui s'étale de juillet à décembre.Côté température, avec une moyenne de 27 °C, il n'y a que peu de différence entre les mois les plus chauds (de 25 °C à 32 °C) et les mois les plus froids (de 23 °C à 29 °C). La géographie spécifique de l'archipel, le contraste entre la Basse-Terre et la Grande-Terre, entraine également un climat spécifique sur chacune de ces îles. La Grande-Terre et ses plateaux calcaires connaissent régulièrement de sévères sécheresses, alors que dans le même temps, le relief perpendiculaire au flux des alizés de la Basse-Terre régule le régime des pluies. La température moyenne de l’eau de mer est de 28 degrés Celsius.

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ÉconomieLa situation économique de la Guadeloupe, fortement déficitaire, est traduite par deux chiffres significatifs : le taux de chômage (22,7 % de la population active en 2007), et le taux de couverture des importations par les exportations (6 % en 1996); elle se classe au second rang des régions les plus touchées par le chômage dans l'Union Européenne.L'agriculture (canne à sucre, banane, melon, café, vanille, ananas, avocat, orange, citron, carambole, etc.), autrefois moteur économique de l'archipel, ne survit que grâce aux subventions de l'État et des collectivités locales. « La canne, c'est notre sidérurgie », ont coutume de dire les guadeloupéens et pour cause les industries, peu nombreuses, appartiennent essentiellement au secteur agroalimentaire (sucreries, rhumeries, conserveries). La canne à sucre et la banane, les deux plus grosses productions de l'archipel, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 400 000 habitants; chaque année, la Guadeloupe doit importer plus de dix mille tonnes de fruits et de légumes.

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Économie continuation

La Guadeloupe compte une dizaine de zones industrielles réparties sur tout le territoire; les activités se concentrent dans l’agglomération pointoise principalement sur le site de Jarry (325 hectares), commune de Baie-Mahault. Cette zone d'activité industrielle (l’une trois premières zones industrielles de France) regroupe 80 % des créations d’emplois des dix dernières années.Le tourisme est le seul secteur économique à conserver un certain dynamisme ; les bons résultats de l’année 2007 confirment l’orientation favorable de la conjoncture du secteur. Le trafic de passagers à Pôle Caraïbes (hors transit) a progressé de 6,2 %, notamment sous l’effet du développement du tourisme de croisière, en hausse de 26,9 % sur l’exercice ; hors croisiéristes, le nombre de passagers arrivés dans l'archipel a crû de 3,6 %. L’hôtellerie classée a également bénéficié de l’augmentation de la fréquentation ; La Guadeloupe est visitée par une majorité de voyageurs en provenance de l'Hexagone (92 % des flux) devant ceux de l’Italie et de la Belgique.

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CultureLa culture de la Guadeloupe suit depuis l'esclavage avec le Gwo Ka. C'est une musique simple jouée avec un instrument à percussion appelé le « Ka ». Le Gwo-Ka permettait aux esclaves noirs de communiquer pour les hommes de brousse.Mais elle se fonde aussi sur le quadrille et la biguine qui sont toutes deux des danses de couple sur un air de musique entraînant.En matière de gastronomie, la Guadeloupe se sert surtout de ses produits agricoles, comme le poyo (de la famille de bananes plus communément appelées bananes vertes ou ti-nain), du fruit de l'arbre-à-pain, de gombos, de choux, de cresson et des produits de la mer. Comme plat typique, on citera par exemple le blaff où le poisson, préalablement assaisonné, est cuit dans un petit bouillon agrémenté de cives (sorte d'oignons du pays), de persil, piment, thym... La cuisine guadeloupéenne est souvent épicée et assaisonnée en faisant macérer la viande ou le poisson pendant des heures avant de les faire cuire pour relever le goût.La Guadeloupe est une terre de métissage entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie (Moyen-Orient, Inde). Ainsi la communauté indienne longtemps effacée, tient à faire reconnaître son identité. La présence de la couleur indienne que ce soit par le colombo (épice) ou par le tissu emblématique de la tenue traditionnelle, le madras, rappelle leur contribution très ancrée dans l'identité guadeloupéenne.La communauté indienne a d'ailleurs une tradition qui lui est propre et qui vient d'Inde. Il s'agit des mayé men, prononciation déformée de la coutume de même déroulement indienne maï man.Outre la cuisine, la Guadeloupe est connue pour son grand goût des festivités. Ainsi en période de Noël, les familles et amis se réunissent lors de chanté nwel occasion de chanter des cantiques et de faire la fête. Après les périodes de fêtes de fin d'année débutent les répétions du Carnaval. Les groupes de carnaval défilent tous les dimanches soir, dans les rues jusqu'au vacances de Carnaval qui arrivent en février.

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Culturecontinuation

Les groupes à peaux, par exemple, Akiyo (qui signifie, « qui sont-ils ? ») sont des groupes composés uniquement de grosses percussions, et d'instruments de coque de lambi. Ils ont la particularité de ne pas avoir de cuivres dans l'orchestre, ni de chorégraphie, défilent souvent sans costumes thématiques.Le Mardi gras, c'est la grande fête où les groupes de carnaval concourent dans le chef-lieu Basse-Terre ou à Pointe-à-Pitre pour les meilleurs costumes, meilleure musique ou meilleure chorégraphie dont le thème est imposé par les comités de carnaval. Puis le lendemain, le mercredi des Cendres, jour qui termine le carnaval, la mascotte de roi du carnaval surnommée Vaval est brûlée, ce qui signe la fin des festivités, tout le monde défile en noir et blanc (pour marquer le deuil de Vaval), et débutent alors les 40 jours de carême.La population majoritairement catholique, respecte cette période, ainsi les boites de nuit se vident, les gens évitent de faire la fête, certains ne mangent que du poisson ou alors s'en privent. Mais, étant donné le grand engouement pour les fêtes, le « jeudi mi-carême », un défilé en rouge et noir identique au carnaval donc avec des groupes de musiciens précédés de personnes qui défilent est organisé.Après cette période de privation, ce sont les fêtes de Pâques, lors desquelles les familles vont souvent camper sur la plage et mangent des plats à base de crabes : matété (riz cuit avec du crabe), calalou (crabes avec des feuilles de madères accompagné de riz blanc) ou dombrés aux crabes (petites boules de farine cuites avec du crabe).La jeunesse guadeloupéenne soucieuse de son patrimoine culturel a fait naître un nouveau courant nommé Gwada Style, du nom que donnent les jeunes à l'archipel, la « Gwada ». On retrouve souvent cette expression dans la musique reggaeton/dance-hall, genres musicaux très populaires aux Antilles.

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MusiqueArchipel de métissage musical, les plages sont bercées par le zouk, le Gwo Ka, la biguine et bien d'autres styles musicaux FWI, « French West Indies ».Le Gwo-ka, datant de l'esclavage, est la racine musicale guadeloupéenne. Le Gwo Ka a été inventé par les esclaves au XVIIIe siècle et était un moyen d'expression au même titre que le créole, aussi bien qu'une musique identitaire. Le Gwo-ka se joue avec un ka sorte de tambour et est composé de sept rythmes : toumblak, woulé, pajenbel, graj, kaladja, menndé, lewoz; chacun correspondant à un état d'esprit et une ambiance particulière. Aujourd'hui encore, il existe des soirées « lewoz », où musiciens, les « tambouyè », chanteurs, les « répondè » et danseurs improvisent une conversation rythmée pendant des heures. Le terme Ka viendrait de quart, le nom donné aux tonneaux à partir desquels ces « tambours » étaient fabriqués.Le zouk originellement est une dérive du rythme de la biguine. La percussion du Zouk reprend les temps fort du rythme de la batterie de la biguine.Bien qu'il désigne un bal populaire, le créateur du zouk est l'artiste guadeloupéen Roland Louis, mais il est admis que ce sont les groupes comme Kassav', Zouk Machine, Expérience 7, Gilles Floro et Francky Vincent qui ont été les premiers à exporter ce style musical en dehors de l'archipel guadeloupéen.Le plus gros succès du Zouk fut néanmoins Maldon, chanson interprétée par les trois filles de Zouk Machine, parmi lesquelles se trouvait la chanteuse Jane Fostin. Au fil de l'évolution s'est crée une nouvelle variante du zouk, le Zouk-love, plus lent.Les jeunes musiciens guadeloupéens sont actuellement orientés vers le zouk ou zouk-love (Medhy Custos, Slaï), vers le dance-hall ou Reggae-dancehall (Admiral T), et vers la création de label indépendants (Mozaik Kreyol « MK » d'Admiral T, G ZUP concept de DJ Xiner, G Prod de Fuckly…)

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L'archipel en image

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