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universitaire universitaire l’Action LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE N°248 mai 2005 2 Euros l’Action L’action universitaire - page 1 UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33 Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 1204 G 79428 - dépôt légal second trimestre 2005 - Mensuel La gauche française et le mauvais exemple espagnol Par Jean-Hubert Lelièvre e 13 mars 2005, quelques jours après les attentats de Madrid qui ont endeuillé et boulversé l’Europe, la gauche espagnole remporte par surprise les élections législatives et revient ainsi au pouvoir. Depuis, c’est à marche forcée que le gouvernement socialiste applique son programme de “rup- ture radicale” afin de transformer la société espagnole. En quelques semaines, le gouver- nement Zapaterro a d’ores et déjà régularisé 700 000 sans-papiers, rappelé ses troupes d’Irak et fait voter une loi légalisant le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Aujourd’hui, il s’ap- prête à renouer le dialogue avec les terroristes de l’ETA. Les socialistes ont décidé de trans- former radicalement la physiologie de leur nation. Ainsi, les change- ments initiés en trois mois sont profonds et les boulversements dans la société espagnole tout autant. L’Espagne est bousculée dans ses fondements et dans ses valeurs. Les méthodes utilisées et le calen- drier suivi par ce gouvernement doivent nous éclairer sur la méthode qui pourrait être suivie en cas de retour au pouvoir de la gauche française. En effet, les socialistes hexagonaux n’ont jamais caché leur admiration pour le gouvernement Zapaterro qui d’ailleurs s’inspire de principes qu’eux mêmes avaient théorisés dans les années quatre-vingt : “ le projet socialiste doit subordonner toute son action à sa vocation fon- damentale : la transformation socialiste de la société.” (Projet socialiste 1981). Ces dernières années, les expé- riences sociales-démocrates menées par les allemands et les anglais n’ont jamais trouvé d’é- chos “rue de Solférino”, il en est tout autrement de l’expérience Ibère. Que ce soit François Hollande, Ségolène Royal, Dominique Straus-Kahn ou Jack Lang, l’ensemble des caciques du Parti Socialiste s’accordent sur l’exemple espagnol tant d’un point de vue idéologique que d’un point de vue méthodologique. L IUT : le succès se confirme Après le sondage effectué l’année dernière auprès des candidats au bac qui plaçaient les DUT en tête des diplômes recherchés par cette population, le ministère de l’Education nationale vient de publier une enquête d’insertion professionnelle effectuée auprès des diplômés d’un DUT en 2001. Les résultats sont sans appel : plus que jamais, le DUT est plé- biscité par les employeurs. 82% des diplômés ayant choisi d’inté- grer le marché du travail en 2001 ont un emploi, dont 64% en CDI. Une fois encore, les filières pro- fessionnelles et technologiques prouvent, qu’en dépit des raille- ries des défenseurs du « tout académique », la professionnali- sation des études est possible et de surcroît efficace… à la seule condition que l’on veuille bien regarder la qualité d’un diplôme au travers le prisme de la bonne insertion professionnelle de ses titulaires et pas seulement au tra- vers de celui du taux d’admis- sion.

Action universitaire - mai 2005

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Page 1: Action universitaire - mai 2005

universitaireuniversitairel’Action

❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°248 ❚ mai 2005 ❚ 2 Euros ❚

l’Action

L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - ✆ 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 1204 G 79428 - dépôt légal second trimestre 2005 - Mensuel

❚ La gauche française et lemauvais exemple espagnol

Par Jean-Hubert Lelièvre

e 13 mars 2005, quelquesjours après les attentats deMadrid qui ont endeuillé

et boulversé l’Europe, la gaucheespagnole remporte par surpriseles élections législatives et revientainsi au pouvoir. Depuis, c’est à marche forcée quele gouvernement socialisteapplique son programme de “rup-ture radicale” afin de transformerla société espagnole.

En quelques semaines, le gouver-nement Zapaterro a d’ores et déjàrégularisé 700 000 sans-papiers,rappelé ses troupes d’Irak et faitvoter une loi légalisant le mariageet l’adoption pour les coupleshomosexuels. Aujourd’hui, il s’ap-prête à renouer le dialogue avecles terroristes de l’ETA.

Les socialistes ont décidé de trans-former radicalement la physiologiede leur nation. Ainsi, les change-ments initiés en trois mois sontprofonds et les boulversementsdans la société espagnole toutautant. L’Espagne est bousculéedans ses fondements et dans sesvaleurs.

Les méthodes utilisées et le calen-drier suivi par ce gouvernementdoivent nous éclairer sur laméthode qui pourrait être suivieen cas de retour au pouvoir de lagauche française. En effet, lessocialistes hexagonaux n’ontjamais caché leur admiration pourle gouvernement Zapaterro quid’ailleurs s’inspire de principesqu’eux mêmes avaient théorisésdans les années quatre-vingt : “ leprojet socialiste doit subordonnertoute son action à sa vocation fon-damentale : la transformationsocialiste de la société.” (Projetsocialiste 1981).

Ces dernières années, les expé-riences sociales-démocratesmenées par les allemands et lesanglais n’ont jamais trouvé d’é-chos “rue de Solférino”, il en esttout autrement de l’expérienceIbère. Que ce soit FrançoisHollande, Ségolène Royal,Dominique Straus-Kahn ou JackLang, l’ensemble des caciques duParti Socialiste s’accordent surl’exemple espagnol tant d’un pointde vue idéologique que d’un pointde vue méthodologique.

L

IUT : le succèsse confirme

Après le sondage effectué l’annéedernière auprès des candidats aubac qui plaçaient les DUT en têtedes diplômes recherchés parcette population, le ministère del’Education nationale vient depublier une enquête d’insertionprofessionnelle effectuée auprèsdes diplômés d’un DUT en2001.

Les résultats sont sans appel :plus que jamais, le DUT est plé-biscité par les employeurs. 82%des diplômés ayant choisi d’inté-grer le marché du travail en2001 ont un emploi, dont 64%en CDI.

Une fois encore, les filières pro-fessionnelles et technologiquesprouvent, qu’en dépit des raille-ries des défenseurs du « toutacadémique », la professionnali-sation des études est possible etde surcroît efficace… à la seulecondition que l’on veuille bienregarder la qualité d’un diplômeau travers le prisme de la bonneinsertion professionnelle de sestitulaires et pas seulement au tra-vers de celui du taux d’admis-sion.

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Parallèlement, la droite espagnole(Partido Popular) a donné auxdroites européennes une leçond’activisme. En mobilisant succes-sivement les espagnols contre lapolitique gouvernementalerenouant le dialogue avec l’ETA eten manifestant contre l’instaura-tion du mariage homosexuel, le PPdémontre que la rue n’est plus lemonopole de la gauche.

Après avoir dû en subir les foud-res lors de la guerre en Irak ou aumoment des attentats de Madrid,le Partido Popular démontre qu’il arapidement compris les raisons deson échec et qu’il est désormaiscapable de riposter avec les mêmesarmes que son adversaire. Cesmanifestations qui ont rassembléjusqu’à 1,5 million de personnes,ont réussi à instaurer le doutedans la société espagnole sur la

pertinence de la politique Zapateroet permis de remobiliser l’élector-tat de la droite.

L’exemple espagnol

L’exemple espagnol doit être médi-té par toutes les cassandres quinient les différences entre la gau-che et la droite, ainsi que par ceuxqui pensent que l’alternance neprovoquera pas de séisme enFrance. Si notre camp ne prendpas garde et se laisse endormir parla vulgate médiatique des “pseudoanalystes” qui prédisent et appel-lent de leurs voeux un dépasse-ment du clivage gauche/droite,nous risquons de connaître à notretour un basculement à l’espagnol.

Malheureusement, on peut craind-re que si tel était le cas, la droitefrançaise ne puisse pas s’appuyer

sur les mêmes réseaux au sein dela société pour rebondir.. En effet,le Parti Populaire a bénéficié dusoutien de l’Eglise et du Forumespagnol de la famille (5 000 asso-ciations laïques catholiques, 600bus affrétés et 700 000 signaturescollectées contre le mariage homo-sexuel), pour faire pression sur legouvernement.

La droite doit renforcer sa présen-ce sur le terrain militant et, d’oreset déjà, expliquer aux françaisquels sont les enjeux des prochai-nes élections de 2007. Voulonsnous d’une société sur le modèleespagnol, ou souhaitons nousdéfendre et promouvoir les valeursque la France a depuis toujoursportées ? Il faut se poser la ques-tion dès à présent.

Après Berlin, c’est à Bergen(Suède) que se sont réunis lesministres de l’Education de«l’Espace européen de l’enseigne-ment supérieur et de la recherche ».La volonté de créer un tel espacede coopération est né en 1998, àl’occasion du 800ème anniversairede la Sorbonne. Quatre paysavaient alors lancé un appel à l’en-semble des pays européens pourconstruire ensemble les structurespermettant aux universités euro-péennes de peser dans le monde.Cet appel a bel et bien été enten-du puisque pas moins de 45 paysétaient représentés lors du sommetde Bergen.

Si le principe de la convergencedes sytèmes universitaires euro-péens fait consensus, sa mise enoeuvre relève elle d’un difficile

mécano visant à harmoniser lesrègles universitaires de 45 pays.

Malgré tout, après deux jours derencontres et de débats, les minis-tres ont finalement adopté à l’una-nimité le « communiqué deBergen ».Ce texte réaffirme les avancéesobtenues à Berlin : la mise enplace d’une assurance qualité et la

reconnaissance des diplômes etdes périodes d’études.

Le document insiste ensuite sur lesgrandes orientations à donner auprocessus :

❚ Renforcer le couple enseigne-ment supérieur et recherche. ❚ Défendre la dimension socialede l’enseignement supérieur ❚ Renforcer la mobilité étudianteet enseignante (visas, permis detravail) ❚ L’attractivité de l’enseignementsupérieur de la zone Europe doitêtre renforcée

Les perspectives dressées pour lesommet de Londres en 2007 sontbasées sur le développement :❚ De normes communes d’assu-

❚ Sommet de Bergen : en route pour 2007Harmonisation européennes des diplômes

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rance qualité❚ De la reconnaissance des diplô-mes conjoints❚ De la mise en place de cadresnationaux de qualification

Par ailleurs, un groupe de suivi duprocessus est chargé de présenterdes données affinées sur la mobi-lité étudiante ainsi que sur leursressources financières dans lesdifférents pays d’Europe, avant laconférence de Londres en 2007.

En conclusion de la conférence,

les ministres ont réaffirmé leurattachement à la notion de « bienpublic » relative à l’enseignementsupérieur. Ils se sont égalementengagés à donner aux institutionsuniversitaires les moyens nécessai-res (financiers, autonomie) à lamise en place des mesures liées auprocessus de Bologne.

L’UNI qui faisait partie de la délé-gation française s’est, quant à elle,félicitée de l’accent mis sur l’orien-tation. Le communiqué de Bergendoit nous permettre de lever les

corporatismes et les blocages quiparalysent et handicapent notresystème d’orientation. De plus, lesqualifications intermédiaires conti-nuent à être reconnues. C’est uneréelle victoire pour l’UNI. Depuisplus de deux ans, l’UNI militaitpour que les diplômes profession-nels courts dont le succès n’estplus à prouver puissent continuerà exister dans le système LMD.C’est désormais chose faite.

La santé des étudiants semble avoirretrouvé un certain crédit auxyeux de la gauche étudiante. Sipour l’UNEF, mutualisme et syndi-calisme étudiant ont toujours étéétroitement mêlés, souvenez-vousde l’affaire de la MNEF, ce fumeuxalliage a pris une nouvelle dimen-sion depuis quelques semaines. En effet, coup sur coup deux évè-nements, ont consacré le retoursur le devant de la scène politiqueet médiatique d’un sujet pourtantrécurrent : la santé des étudiants.

Tout d’abord, au début du mois dejuin, La Mutuelle Des Etudiants(LMDE), étroitement liée à l’UNEF,et l’USEM, (Union nationale desSociétés Etudiantes Mutualistesrégionales), ont toutes deuxpubliées les résultats de leursenquêtes respectives sur la santédes étudiants en 2005. En y regardant de plus près onconstate qu’à l’évidence ces deuxenquêtes sont loin de converger,tant sur les résultats que sur laméthode.

Ces deux enquêtes divergent tout

d’abord sur les objectifs fixés parles deux mutuelles.

Si pour l’USEM il s’agissait essen-tiellement de « mieux connaîtrel’état de santé des étudiants, maisaussi leur consommation de soins,ainsi que leur implication dans lesystème de santé », pour la LMDEl’objectif était en revanche de «cibler les éléments du mal-être étu-diant ». En d’autres termes l’en-quête conduite par l’USEM avaitpour but d’obtenir une photogra-phie précise de la situation sanitai-re chez les étudiants alors quecelle de la LMDE devait serviravant tout à alimenter en misérabi-lisme les prochaines campagnes del’UNEF (manque de moyens pourle service public de l’éducation,paupérisation des étudiants…).

Signalons au passage, que plus de20 000 des étudiants adhérents del’USEM ont répondu à l’enquête decette dernière contre seulement9200 pour la LMDE, ce qui estplutôt paradoxal lorsque l’on saitque cette dernière s’autoproclameêtre la première mutuelle étudian-

te de France en nombre d’adhé-rents.Avec de telles divergences de fondet de forme, il ne pouvait qu’enêtre de même concernant les résul-tats de ces enquêtes. Ce qui est belet bien le cas.

Ainsi, lorsque l’enquête de l’USEMrévèle que « 4% des étudiants s’es-timent en 2005 être en mauvaisesanté (contre 5% en 2003 et 8%en 2001) », celle de la LMDE metquant à elle en avant le fait que «50% des étudiants n’ont pasconfiance en l’avenir, 61% considè-rent que la société ne leur donnepas les moyens de réussir et 71%jugent que la société n’est pas éga-litaire ».

Pire encore et toujours selon lamême enquête, « 15% des étu-diants auraient eu des pensées sui-cidaires », contre 9% d’après l’en-quête de l’USEM, « 54% ont vécudans l’année écoulée une périodede plus de 15 jours où ils se sontsentis déprimés », contre 30%.Enfin « 40% des étudiants sondéspar la LMDE avouent boire de l’al-

❚ Quand l’UNEF cherche à se refaire une santé surle dos de celle des étudiants

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cool avec une consommation qu’ilsjugent importante ou excessive »,contre 10% d’après les chiffresdonnés par l’USEM.

Bref, au regard de ces indications ,on peut donc tirer la conclusionsuivante : un étudiant a potentiel-lement plus de risques de se rebel-ler de manière intempestive contrela société et l’ordre établi, d’avoirdes tendances suicidaires, d’êtredépressif ou encore de deveniralcoolique en adhérant à la LMDEplutôt qu’à l’une des mutuellesrégionales rattachées à l’USEM !

Vous l’aurez compris le constatdressé par la LMDE sur la situa-tion sanitaire des étudiants enFrance en 2005 est si sombrequ’il nous apparaît peu crédible,voire caricatural et cache mal unevolonté de « noircir » délibéré-ment le tableau à des fins poli-tiques.

L’autre évènement marquant s’estdéroulé les 10 et 11 juin derniersà l’université de Montpellier III lorsdes « Assises de la santé des étu-diants » organisées par la LMDEen partenariat avec l’UNEF.

C’est à cette occasion qu’a eu lieul’élection, ou plutôt devrait-on direun semblant d’élection, des nou-veaux membres de l’assembléegénérale de la LMDE, chargésensuite d’élire le futur bureaunational ainsi que le futur prési-

dent de la mutuelle. Sans la moin-dre surprise, sur les 33 listes enprésence ce sont les listes del’UNEF qui arrivent très largementen tête avec 221 sièges de déléguéssur les 234 à pourvoir, au granddam des listes de la FAGE qui nerécoltent quant à elles que septpetits sièges.

Avec de tels scores, il est inutile devous préciser que la totalité dunouveau bureau national de lamutuelle est composée d’anciensmembres de l’UNEF tout commeson président, Michaël Delafosse,qui a été reconduit dans ses fonc-tions.

Tout aurait pu aller pour le mieuxdans le meilleur des mondes si lesreprésentants de la FAGE présentspour l’occasion, n’avaient dénoncéla mainmise de l’UNEF sur l’évè-nement : « dans les ateliers, lestables rondes, l’idéologie del’UNEF se dévoilait au gré des pro-positions des différents interve-nants et des prises de paroles desdivers invités, finissant de trans-former les Assises de la santé enmeeting politique de l’UNEF »ajoutant que « le discours du pré-sident de la LMDE se veut plusmilitant que jamais ».

Le ton de ces Assises était donné.Mais le clou du spectacle futapporté le lendemain par GeorgesFrêche, l’actuel président mégalo-socialiste de la région « Languedoc-

Roussillon/Septimanie », qui futinvité à prononcer le discours declôture des Assises de la santé.Signalant qu’il a été dirigeant del’UNEF, il s’est livré à un plaidoyeren faveur de la prise en comptedes étudiants, de l’UNEF et desuniversités par les politiques : « Cepays ne prend pas assez en comp-te ses étudiants et ne s’occupe pasassez de ses universités y comprisles gouvernements de gauche, quile font mieux que ceux de droite,mais pas parfaitement. La premiè-re chose que devra faire la gauche,si elle revient au pouvoir en 2007,c’est de prendre les étudiants pourdes adultes, de reconnaître àl’UNEF le même statut qu’aux syn-dicats de salariés et de faire de l’u-niversité une priorité ». Et Michael Delafosse, président dela LMDE, de surenchérir en s’ap-puyant sur ce qu’il considèrecomme l’enseignement le plusinquiétant de l’enquête de lamutuelle présentée lors des Assises(61% des étudiants pensent que lasociété ne leur est pas favorable) eten mettant en garde le gouverne-ment contre toutes mesures quipourraient renforcer cette « insé-curité sociale » : « Monsieur deVillepin est en train de construireun Waterloo social avec le CDD dedeux ans ».

On le voit bien, la santé des étu-diants était véritablement au cœurdes débats de ces Assises !

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