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Bibliothèque Nancy Renaissance « Une heure avec… » | Bibliothèque Stanislas Claire Haquet – 11 mai 2013

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« Une heure avec… » | Bibliothèque Stanislas

Claire Haquet – 11 mai 2013

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Quels sont les documents numérisés ?

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Ouvrages historiquesChampier (Symphorien), Le recueil ou

Cronicques des hystoires des royaulmes d’Austrasie ou France orientale dite a present Lorrayne… Lyon, 1510. [110 fol.]

Médecin, poète, historien, le Lyonnais Symphorien Champier est aussi conseiller du duc Antoine. Il publie en 1510 à Lyon, chez un imprimeur qui peut être Vincent de Portonariis, avec un privilège donné toutefois par Hugues des Hazards, l’évêque de Toul. Ses « chroniques » n’ont plus aujourd’hui de valeur historique ; elles sont faites pour exalter la maison de Lorraine par un moyen très courant à l’époque, le rattachement à des figures mythiques comme Énée ou Adam. L’ouvrage garde néanmoins tout son intérêt par sa réalisation de grand luxe : papier de très bonne qualité, impression soignée dans de grandes marges, illustrations sur bois assez nombreuses, rythmant les épisodes de l’histoire des ducs.

L’exemplaire numérisé a appartenu un ami proche d’Antoine Champier, fils de l’auteur : Joachim Des Fours, dont la Bibliothèque-Médiathèque conserve par ailleurs le livre de prières et de raison (voir ms. 1894).

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Aucy (Jean d’), Epitome des Gestes des soixantes (sic) trois Ducz de Lorraine depuis Lother jusques au present, treshault & trespuissant Charles troisieme du nom. Avecq aucuns Ducz de Mozellains. Ardennes, & Buillon, & comtes de Vaudemont successeurs en ladicte ligne. Compose par Frere Jean d’Aucy religieu observantin de S. Françoys pour treshault & puissant prince Charles par la grace de Dieu, duc de Lorraine…

Nancy, 1556. Manuscrit français sur papier. XVIe siècle. 159 f.

285 X 215 mm. Reliure en maroquin brun clair à riche décor d’entrelacs et de feuillage dorés, dos orné, tranches dorées.

Exemplaire de dédicace offert par l'auteur au jeune duc Charles III qui se trouvait alors à la Cour du roi de France. Le manuscrit recouvert par cette reliure est l'œuvre d'un panégyriste, le frère Jean d'Aucy, confesseur des ducs François et Charles III, qui livre ici le résultat d'une œuvre de commande réalisée entre les années 1552 et 1557. Vraisemblablement réalisée à Nancy au couvent des cordeliers, elle donne à lire une généalogie des ducs de Lorraine relevant plutôt de la forgerie que de l'histoire : l’auguste Maison de Lorraine remonte ainsi à Jules César ! Au printemps 1557, notre historiographe se rend à Paris pour livrer son ouvrage richement relié. A l'intérieur, il a dessiné ou fait dessiner un beau médaillon, sorte d'emblème orné d'une fourmi et de trois épis avec une devise en grec jouant sur le nom d'Aucy et signifiant Non sans prévoyance. Il a également dans ses bagages une autre généalogie destinée à Marie de Médicis. Cet épitomé a fait l'objet de plusieurs copies mais n'a jamais été imprimé ainsi que le projetait son auteur.

Provenance : Ex-libris manuscrit Alex. Marcol et ex-libris gravé "Pte. de Bettencourt et Uroil". Vente Drouot. Salle 10. n° 59. 29 mars 1971.

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Blarru (Pierre de), Petri de Blarrorivo Parhisiani insigne Nanceidos opus de bello Nanceiano… Saint-Nicolas de Port : Pierre Jacobi, 1518. [130 fol.]

Épopée latine en six chants, La Nancéide célèbre la victoire de René II sur Charles le Téméraire, devant les portes de Nancy en 1477. Son auteur est Pierre de Blarru (1437-1510), juriste d’origine parisienne, conseiller et secrétaire de René II, qui entre dans les ordres à la fin de sa vie. L’impression de l’ouvrage, réalisée par Pierre Jacobi en 1518, est luxueuse : mise en page aérée, gravures sur bois destinées à recevoir de la couleur, texte édité par Jean Basin de Sandaucourt, éminent chanoine de Saint-Dié. L’ouvrage fut abondamment utilisé par les historiographes lorrains suivants, notamment Jean d’Aucy, auteur de l’Epitome de la geste des ducs de Lorraine.

Bibliogr. :BLR 1. TBL 156.La Nancéide ou la guerre de Nancy, trad.

par. Ferdinand Schütz, Nancy, 1840, 2 vol.

La Nancéide, pages choisies, éd. J. Barbier, Nancy, 1979. 203 p.

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Volcyr (Nicolas), L’histoire & recueil de la trumphante et glorieuse victoire obtenue contre les seduyctz et abusez Lutheriens mescreans du pays d’Aulsays & autres par treshault et trespuissant prince & seigneur Anthoine…, Paris : [Galliot du Pré et Didier Maheu], 1526. [10]-98 fol.

C’est en français que Volcyr, secrétaire chargé des annales et de l’histoire du duc Antoine, choisit de transmettre le récit de la « guerre des Rustauds ». Cette émeute paysanne, partie d’Allemagne, avait gagné l’Alsace et l’Est de la Lorraine et fut impitoyablement écrasée près de Saverne par Antoine en 1525. La gravure en a été réalisée sur les dessins de Gabriel Salmon, dont on voit le monogramme à la croix de Lorraine sur deux planches : la bataille de Saverne (fol. xxxvii) et le Christ à Gethsémani (fol. lxvii). L’impression du livre fut réalisée à Paris, à la fois pour des raisons commerciales – la diffusion en serait mieux assurée –, et techniques, car le projet d’ensemble, pétri d’humanisme et de références antiques, nécessitait une perfection d’exécution.

Bibliogr. :BLR 22.

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Armorial composé pour Nicolas de Lutzelbourg, seigneur de Fléville, capitaine de Nancy

Manuscrit en français sur parchemin. XVIe siècle. 230 p.

291 x 210 mm Reliure sur ais de bois, veau brun, décor à froid à la roulette à double encadrement enrichi de fleurons, médaillons, colonnettes et visages, triple filet sur les bords, dos à 7 nerfs, traces de fermoirs.

Ex-libris Desaide-Roquelay, du château de Thoisy-la-Berchère (Côte d’Or) ; Inscription manuscrite “ Prince de Beauvau ” ; Chiffre A.G.V. d’Alain Grolée-Virville, libraire. Acquis en 1980.

Armorial universel -il recense les blasons des marches d’armes de presque tout l’Occident médiéval- comprenant près de 1 700 armoiries gouachées, argentées et dorées. Ce manuscrit fut composé pour Nicolas de Lutzelbourg (v.1485-1547), seigneur de Fléville, celui-là même qui fit en 1533 reconstruire à la place de l’ancienne forteresse médiévale le château Renaissance de Fléville. Le recueil fut complété à l'occasion du mariage de Louise de Lutzelbourg avec Jean de Haraucourt (1554), puis de l'alliance d'Anne-François de Beauvau (1617-1669), marquis de Noviant et de Marguerite, fille de Bernard de Raigecourt et de Marie-Barbe de Haraucourt, le 14 juillet 1637. Par la suite, le marquis entra avec ses fils chez les Jésuites et la marquise avec ses filles à la Visitation.

L’armorial provient probablement de la branche bourguignonne, éteinte, des Beauvau.

Au début du manuscrit figure un poème d'amour signé Beauvau et daté de 1638, à Madame de Raigecourt, sa jeune épouse.

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Clément (Nicolas), Les roys et ducs d’Austrasie depuis Theodoric… jusque a Henry de Lorraine. Francfort : Jean Feyrabend, 1611. 145 p.

Clément (Nicolas), Les roys et ducs d’Austrasie depuis Theodoric… jusque a Henry de Lorraine. Épinal : Pierre Houion, 1617. 145 p.

Publiées en 1591 par l’intermédiaire de Thomas Cachedenier, noble barrisien, les épigrammes latines et françaises – dans la traduction de François Guibaudet de Dijon – de Nicolas Clément (mort en 1573) réalisées en l’honneur des ducs de Lorraine, ont fait l’objet par la suite de nombreuses rééditions ou réimpressions. La Bibliothèque-Médiathèque conserve celle de 1611 à Francfort, avec reprise des médaillons gravés sur cuivre par Pierre Woeiriot, et celle de 1617 à Épinal, dont les illustrations sur bois sont beaucoup plus maladroites. Cette édition est néanmoins intéressante, car il s’agit de l’une des premières réalisations spinaliennes, et le graveur Ambroise Ambroise est lui aussi d’Épinal. On a pu dire que son travail préfigurait celui des images populaires qui auront tant de succès à partir de la fin du xviie siècle.

Bibliogr. :BLR 17. TBL 169.Cullière (Alain), Les écrivains lorrains et le pouvoir

au xvie siècle, Paris : Klincsieck, 1999.

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Ouvrages de piétéHore Virginis Marie ad usum Tullensis

ecclesie. Saint-Nicolas de Port : Pierre Jacobi, 1503. [110 fol.]

Les Heures de la Vierge sont le deuxième plus ancien livre imprimé en Lorraine et le premier ouvrage imprimé par Pierre Jacobi, prêtre et relieur du duc René II à Saint-Nicolas de Port. Ce travail très soigné : impression en rouge et noir, bois gravé au titre et bordures, témoigne du professionnalisme de son producteur. Des illustrations, artistiquement modestes, ponctuent le livre afin de procurer au lecteur des repères commodes. Le texte des offices proprement dits est précédé d’un almanach, d’un calendrier et de diverses louanges et oraisons en latin, ainsi que de trois prières en français. Une petite oraison manuscrite à sainte Claire, datée de 1581, probablement inscrite par Nicolas Peltre, secrétaire de Charles III et auditeur de la Chambre des Comptes de Lorraine, nous renseigne sur l’usage fait du livre, plusieurs décennies après sa fabrication.

Bibliogr. :BLR 21.

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Livre de prières de Madeleine d'AzayManuscrit liturgique en latin et en

français. 1508. Vélin. 230 x 145 mm. 43 fol. Reliure de velours bleu foncé restaurée au XXe siècle.

Manuscrit offert par Nicolas Desreus à Madeleine d'Azay pour son mariage, le 8 février 1508, avec Georges III de La Trémoïlle, seigneur de Jonvelle, chambellan des rois Louis XII et François Ier. Le donateur, chapelain de la dédicataire, a dissimulé l’acrostiche "Madelene de Asay, ma maistresse" dans un poème de sa composition. Le manuscrit est orné d'une trentaine de miniatures aux couleurs éclatantes et d’une grande finesse. Elles forment des tableautins d’une grande finesse d’exécution, attribuables à un atelier angevin et figurent les quatre évangélistes, des scènes de la vie de Jésus, des apôtres et des martyrs. L'écriture est calligraphiée à l'encre noire et rouge, cette dernière couleur indiquant les passages en français et le bénéfice de la prière. Les blasons peints au début du manuscrit ont permis la datation.

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Heures de Notre-Dame à l'usage de ToulManuscrit en latin et en roman. XVe

siècle.241 fol. 123 x 93 mm. Parchemin. Reliure

veau brun, plat supérieur au décor géométrique estampé à froid (trois bandes verticales formées de triangles ornés et de fleurs, encadrement de rinceaux) avec deux fermoirs métalliques ornés de lettres en relief. Restauration vers 1980.

Manuscrit liturgique dont le calendrier livre les noms de quelques saints du diocèse de Toul. Il est caractérisé par une très riche ornementation mais aussi par l'emploi devenu exceptionnel en ce XVe siècle de la langue romane. La décoration est faite de plusieurs centaines de lettrines peintes et dorées et d’ornements qui se développent en marge. Constituées de feuilles d'acanthe et fleurs très variées, mises en vases ou se déployant en rinceaux sinueux, elles sont agrémentées de fruits et d’insectes. Telles lettrines abritent des armoiries non identifiées ouvrant le champ à une étude particulière, telles autres s'ornent de fleurs de lis ou de décors dits "en bandes d'I", telle autre se termine en forme de dragon. Un Agnus Dei, vignette gravée sur cuivre peut-être au XVIe siècle, a été collée sur le contre plat supérieur du manuscrit.

Outre les Heures latines de la Vierge, on lit les Heures de la croix en roman, des oraisons multiples et un Obsecro en roman rimé.

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Heures de Notre-Dame de Pitié à l’usage de Toul. XVe siècle.

Manuscrit en latin et en français sur parchemin. 130 fol. 233 × 160 mm. Les feuillets 26, 35, 48, 52, 55, 59, 65, 70, 79 et 97, où sont les miniatures, ont été rognés à la marge inférieure d'environ 30 mm. Reliure en bois couvert de veau gaufré. Au folio 16, armoiries : d'azur à la hache d'or.

Manuscrit sur parchemin à tranches dorées, illustré par onze miniatures dont les encadrements sont parfois architecturaux. L'une d'elles, Le songe d'Auguste ou la Sibylle tiburtine, est une originalité dans le cycle iconographique habituel du livre d'heures. Le décor marginal est orné de fleurs, de fruits ou de papillons sur fond doré légèrement translucide et ponctué. Sous la scène principale figure un panonceau ou cartelino portant verset et répons. Dans le calendrier ou dans les litanies figurent les saints Gérard, Evre, Mansuy, Goery, Déodat et les saintes Menne et Libaire.

Au fol. 13 commence un fragment de l'évangile selon saint Jean, au fol. 16 l'office des heures de Nostre Dame de Pitié, au fol. 26, l'office latin de Notre-Dame et au fol. 97 les Vigiles des morts.

Provenance : Didier Petitpain boucher et bourgeois de Bayon ?, puis Chanoines de Domèvre, (Bonmoutier-Saint-Sauveur) 1722.

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Gringoire (Pierre), Heures de nostre dame translatées de latin en françoys et mises en ryme. Paris : Jehan Petit, 1534. [8]-xc fol.

Gringoire (Pierre), Chants royaulx figurez morallement sur les mistères miraculeux de Nostre saulveur & redempteur Jesuschrist & sur la Passion avec plusieurs dévotes Oraisons & reondeaux contemplatifs composez par Pierre Gringoire dict Vaudémont… Paris : Jehan Petit, 1534. xxxii fol.

Appartenant au courant des « Grands rhétoriqueurs » avec Clément Marot notamment, Pierre Gringoire (1475-1539) est l’auteur et le traducteur de plusieurs ouvrages de piété. Les Heures de Notre-Dame en français, et les Chants royaux, sur la Passion du Christ, sont ici présentés dans une édition de 1534 chez le Parisien Jean Petit, dont le titre est imprimé en rouge et noir. Normand d’origine, directeur de troupe théâtrale à Paris, il fait carrière auprès de René II comme héraut d’armes et finit ainsi sa vie en Lorraine.

Les illustrations portent le monogramme du graveur Gabriel Salmon. On remarquera sur cette édition que le Christ aux outrages (fol. 66) est d’une facture tout à fait classique, loin de la première édition publiée en 1525 chez Jehan Petit, où Pierre Gringoire était figuré en butte aux outrages des comédiens italiens, figure qui avait fait scandale.

L’exemplaire de la Bibliothèque-Médiathèque provient de la bibliothèque de Jean-Paul Barbier-Mueller.

Bibliogr. :BADEL (Émile), Pierre Gringoire : poète français, héraut

d’armes du duc de Lorraine. Nancy : A. Voirin, 1892.

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Livre d'Heures à l'usage de Rome pour la famille Des FoursManuscrit latin et français sur parchemin. XVIe siècle. 130 folios, réglés à l'encre rouge, couverts sur

28 lignes d'une écriture gothique à l'encre noire et orné d'enluminures évoquant la vie du Christ. 194 x 135 mm.

Livre de piété commandé vers 1510 par Nicolas II Des Fours, valet de chambre du duc Antoine et contrôleur général de la monnaie. Son aïeul, Guillemin des Vieux Fours, avait été anobli le 10 octobre 1425 par Louis, Cardinal de Lorraine.

Le décor de style germanique compte onze grandes miniatures, cinq petites, des lettrines peintes, des rubrications alternativement en rouge et en bleu, rehaussées d'or ou de blanc et des bouts de lignes ornés de chaînettes ou de torsades. Deux ais de bois recouverts de tissu noir encollé forment la reliure. On aperçoit encore dans les rabats d'une chemise en peau retournée la teinture violet pourpre qui devait conférer au volume un éclat supplémentaire.

La première des grandes miniatures, une Annonciation à pleine page, présente un décor marginal de feuilles d'acanthe, fraises et marguerites où deux paons servent de soutien à l'écu parti de la famille Des Fours et Boileau. Leur histoire, ainsi que celle des familles alliées, est amplement renseignée dans le livre de raison occupant les feuillets liminaires du manuscrit. Baptêmes, mariages et décès nous fournissent de précieux renseignements sur les alliances, les clientèles et finalement, sur le mode d'ascension sociale d'une famille d'anoblis. On peut ainsi suivre sur cinq générations la généalogie d'une dynastie d'officiers ducaux auprès de la cour de Lorraine.

Page 20: Bibliothèque Nancy Renaissance

Psaume (Nicolas), Advertissement a l’homme chrestien, pour cognoistre et fuir les hérétiques de ce temps, lesquelz desrobent le paradis aux ames fidèles, sous pretexte de la parole de Dieu… Reims : Jean de Foigny, 1564. [38 p.]

Évêque et comte de Verdun (1548-1575), Nicolas Psaume participe au Concile de Trente. À son retour d’Italie, il s’illustre dans la Réforme catholique, tant en direction des clercs (Canones et decreta concilii Tridentini) que des laïcs avec cet opuscule en français. Dédicacé au duc de Lorraine, à cette époque encore tout jeune homme élevé en France, l’ouvrage a pour objectif d’instruire le peuple pour le prévenir contre le pullulement des hérésies – 39 sont répertoriées – et lui donner quelques conseils pour garder intacte sa foi catholique : aller à la messe, se confesser régulièrement, lire de bons livres.

Bibliogr. :BLR 26.Ardura (Bernard), Nicolas Psaume (1518-1575),

évêque et comte de Verdun : l'idéal pastoral du Concile de Trente incarné par un Prémontré. Paris : Cerf, 1990.

Page 21: Bibliothèque Nancy Renaissance

Antiphonaire et Graduel à l'usage des Frères Mineurs de Nancy

4 volumes liturgiques manuscrits. XV-XVIe s. Parchemin. 550 x 400 mm.

Reliure en veau brun estampé à froid sur ais de bois, ferrures en coin, clous de cuivre et fermoirs de cuir.

Selon la tradition, ces quatre livres de chœur, de très grande dimension, ont été offerts par le duc René II au couvent des Cordeliers de Nancy. Les armes du donateur ornent, en effet l’encadrement de deux miniatures.

Recueils de chants liturgiques, avec notation musicale neumatique transcrite sur des portées à 4 lignes, cet Antiphonaire et ce Graduel comptent quelques grandes miniatures mais présentent surtout une riche décoration d’influence germanique à motif végétal. On sait, en effet, que le couple ducal avait pris l’habitude d’employer des artistes venus d’Allemagne.

A côté des 24 miniatures figurant l’Annonciation, la Nativité, l’Adoration des Mages, la Présentation au Temple, la Résurrection, l’Ascension, la Pentecôte et des vies de saints, la décoration consiste essentiellement en lettrines peintes qui se comptent par centaines : lettrines de type "puzzle" associé à un décor filigrané ou bien calligraphiées, fleuries et historiées, avec des coloris très particuliers où dominent les tons mauve, violet, bleu ou rose. Des encadrements formés d’arabesques, de rinceaux, de fleurs et d’oiseaux peints sur des fonds alternativement blanc, d’or et de couleur structurent quelques compositions. Ici et là, quelques figures grotesques apportent une note d'humour, tel cet homme à lunettes fumant la pipe, ce dragon soufflant ou ces profils tirant ostensiblement la langue.

Page 22: Bibliothèque Nancy Renaissance

Ouvrages de circonstanceDu Boullay (Emond), Les dialogues

des trois estatz de Lorraine sus la tres-joieuse nativité de tres hault et tres illustre Prince Charles de Lorraine… Strasbourg : G. Messerschmidt, 1543. [30] fol.

Noble d’origine normande, Emond Du Boullay entre au service des ducs de Lorraine en 1543 comme poursuivant d’armes au titre de « Clermont ». Cette fonction est davantage celle d’un chroniqueur que d’un militaire Il est ainsi chargé de célébrer la naissance de Charles, fils du duc François, pour qui il compose un dialogue versifié entre plusieurs allégories commentant cette heureuse perspective. Le deuxième dialogue, entre Église et Labeur, est une généalogie poétique des ducs de Lorraine depuis Adam (comme le rappelle également la gravure au titre) accompagnée de commentaires historiques.

Bibliogr. :BLR 4.

Page 23: Bibliothèque Nancy Renaissance

La Ruelle (Claude de), Discours des ceremonies, honneurs et pompe funebre faits a l’enterrement du tres-hault, tres-puissant & serenissime prince Charles 3. du nom… Clairlieu-lès-Nancy : Jean Savine, 1609. [8]-204-[4] fol.

Lorsque meurt Charles III en 1608, Claude de La Ruelle, secrétaire de ses commandements, fait partie des organisateurs de ses funérailles. Demeurée célèbre par son apparat et sa durée, la « pompe funèbre » déployée en son honneur fait l’objet en 1611 d’une commémoration gravée par Frederic Brentel et imprimée par Herman de Loye, deux Strasbourgeois.

La Ruelle avait cependant fait paraître dès 1609 une relation des festivités. Originaire de Troyes, Jean Savine a été installé à l’abbaye de Clairlieu-lès-Nancy par l’abbé lui-même, soucieux de donner un peu de lustre à son établissement. L’ouvrage a fait l’objet de relectures attentives et de l’approbation de la cour d’Henri II, qui s’en est fait lire quelques passages.

Bibliogr. :TBL 159.Cullière (Alain), « Les contrats d’édition du

discours sur les obsèques du duc de Lorraine Charles III, de Claude de La Ruelle (1608-1609) »

Page 24: Bibliothèque Nancy Renaissance

Blasons des armes des ducs, marquis, comtes et gentilshommes de l'ancienne chevalerie de Lorraine et Barrois. Coppié à l'original de Monsieur Calot, héraut d'armes de Lorraine et Barrois

Armorial lorrain sur papier, manuscrit en français. XVIIe siècle. 16 feuillets. 160 × 127 mm. Reliure cartonnée XIXe siècle.

A l'époque moderne, les traités de blason connaissent un véritable succès et leur nombre ne cesse de s'accroître du XVIe au XVIIIe siècle : ils ne sont plus dès lors l'apanage des seuls hérauts d'armes. En Lorraine, Jean Callot, père du célèbre graveur Jacques Callot, compte parmi les plus fameux hérauts. Il était au service du duc Charles II. Son armorial est très célèbre mais ne semble pas avoir connu d'édition définitive. Un seul exemplaire imprimé se trouve dans les collections précieuses de la Bibliothèque municipale de Nancy. En 1863 Conrad Grenser, qui avait connaissance de l'imprimé nancéien, édite un Recueil des armes de l'ancienne chevalerie publié d'après un manuscrit du noble Jean Callot… (manuscrit alors conservé à la Bibliotheca Uffenbachia de Francfort). Il ne faut pas confondre cette source avec celle qui a servi à notre copiste du XVIIe siècle. On voit par là toute la problématique liée aux nobiliaires et armoriaux en tous genres dont les titres et les contenus se ressemblent sans jamais être identiques. Dans le manuscrit ici numérisé, le copiste s'est contenté du blasonnement qui devait suffire à se représenter les armoiries indépendamment du dessin.

Provenance : Tiercelins de Bayon.

Page 25: Bibliothèque Nancy Renaissance

Du Boullay (Emond) Le blason de l'escu de Lorraine avec le grand mercy

de Emond du Boullay, le tout dédié a l'honneur & louange de Treshaut, trespuissant & tresillustre prince Anthoine, par la grace de Dieu duc de Calabre de Lorraine de Bar & de Gueldre, etc.

Manuscrit du XVIe siècle en français sur vélin. 42 feuillets. 215 × 155 mm. Reliure maroquin rouge, encadrement dentelle dorée sur les plats et les chasses, tranches dorées. Une enluminure à décor héraldique en pleine page, deux lettrines peintes et dorées, ornements cadelés et figures grotesques dessinés à la plume en marge.

En 1542, date de ce manuscrit, le duc Antoine signe avec Charles Quint le Traité de Nuremberg qui reconnaît l'indépendance de la Lorraine. L'enluminure qui figure en frontispice de ce manuscrit de luxe montre les armes de Lorraine ceintes d'une couronne ornée de rubans rouges. En bas de la composition, on peut lire dans une ceinture d'espérance la devise d'Antoine "J'espère avoir".

Avec le titre de ce manuscrit, Emond du Boullay, nommé poursuivant d'armes par le duc Antoine, joue du double sens du mot blason, renvoyant à écu mais aussi à poème. Si la calligraphie est un peu hésitante, le texte nous offre un très bel exemple de littérature encomiastique c'est-à-dire fondée sur la célébration et la louange. Cette mission incombe au héraut d'arme qui ne tarit pas d'éloges et fait remonter la généalogie d'Antoine "parangon des princes de la terre" à César.

Provenance : Bibliothèque du bibliographe et bibliophile Beaupré, conseiller à la cour de Nancy, qui l'avait acheté en 1836 à Rollin de Sommerviller.

Page 26: Bibliothèque Nancy Renaissance

Humbert (Henry), Callot (Jacques), Combat à la barrière, faict en cour de Lorraine le 14 febvrier, en l’année présente 1627… Nancy : Sébastien Philippe, 1627. 59 p., [11] pl.

Auteur des œuvres pieuses La Sepmaine sainte (Toul, 1609) et Les Ténèbres du sieur Humbert (Nancy, 1624), et poète de cour, Henry Humbert est choisi en 1627 pour narrer les fastes de la fête organisée à Nancy en l’honneur de la duchesse de Chevreuse, et dont les maîtres d’œuvre ont été Claude Deruet et Jacques Callot. L’ouvrage est illustré de 11 planches délicatement gravées par Jacques Callot, représentant les chars des hôtes de marque du tournoi tels le prince de Phalsbourg, le duc de Brionne, Henry et Claude de Lorraine.

Page 27: Bibliothèque Nancy Renaissance

Le Pois (Charles), Caroli III… Makarismos, seu felicitatis et virtutum egregio principe dignarum coronae Ex sapientiae hortis lectae, congestaeque in honorarium ejus tumulum. Pont-à-Mousson, Jacob Garnisch, 1609. [121]-262 p.

Fils de Nicolas Le Pois, appartenant à une famille de médecins lorrains, médecin de Charles III, premier doyen de la faculté de médecine de Pont-à-Mousson, il est le représentant d’une médecine plus moderne et pragmatique, nourrie d’expérimentation en voyages et sur les champs de bataille. La proximité de sa famille avec l’entourage lui vaut d’être pensionné pour poursuivre ses études de médecine à Paris, et de recevoir un don du duc de Lorraine lors de son mariage.

Le Makarismos (bénédiction en grec) est un hommage de la faculté de médecine au défunt duc Charles III. Le titre-frontispice de Jacques de Bellange représente le duc sur son lit de mort entouré des neuf Muses. Cet exemplaire est un don de l’auteur à Nicolas Vassart de Bar, qui l’a ensuite fait relier à ses armes.

Bibliogr. :Cullière (Alain), Les écrivains lorrains…

Page 28: Bibliothèque Nancy Renaissance

Ouvrages scientifiquesPèlerin (Jean), dit Viator, De artificiali

perspectiva. Toul : Pierre Jacobi, 1505. 46 fol.

Cet ouvrage, rarissime, est le premier traité de perspective jamais imprimé au monde. Il est l’œuvre d’un chanoine de Saint-Dié, compagnon des Geiler Kaysersberg et autres Waldseemuller, Jean Pèlerin. Diplomate, architecte, philosophe, Pèlerin (vers 1435-1524) a accompli des missions pour la cour de France avant de se mettre au service du duc de Lorraine où il prend une digne place dans le Gymnase Vosgien.

L’ouvrage porte des éléments personnels : la chambre, la cour et la serre du chanoine y sont représentées. Il s’agit d’un exposé simple assorti d’illustrations très soignées pour tous ceux qui s’intéressent à la représentation de la perspective. Ce traité, plagié et réutilisé par la suite, y compris par de grands savants et architectes italiens, offre notamment pour la première fois une synthèse sur le procédé des « points de distance » et les vues de biais. Il s’agit d’une œuvre à tous points de vue primordiale pour l’histoire de la peinture et du dessin.

Bibliogr. :BLR 42.Brion-Guerry (Liliane), Jean Pèlerin Viator. Sa

place dans l’histoire de la perspective. Paris, 1962.

Page 29: Bibliothèque Nancy Renaissance

La Cosmographie de Claude Ptolemée. Manuscrit latin sur parchemin. XVe s. 215 x 148 mm. Reliure parchemin XXe siècle.

Jusqu’à la révolution copernicienne, les conceptions astronomiques et géographiques du savant alexandrin Claude Ptolémée (IIème siècle ap. J.C.) règnent sans partage. Sa Cosmographie, synthèse des connaissances de l’Antiquité, est largement diffusée dans le monde grec, byzantin et arabe avant qu’un manuscrit d’origine grecque parvienne à Florence en 1406 et soit traduit en latin par Jacopo d’Angelo.

Guillaume Fillastre, ancien doyen du chapitre de la cathédrale de Reims, nommé par Jean XXIII le 6 juin 1411 cardinal de Saint Marc, fit réaliser deux copies de cette traduction. Un exemplaire sera offert à son ancien chapitre, mais il conserve le second, identifiable à ses armes. C'est l'exemplaire ici numérisé. Il l'enrichi de notes personnelles et en 1427, fait ajouter un atlas de 27 cartes peintes. L'une d'elles, la carte de l’Europe du Nord, “ terra incognita ” pour Ptolémée, donne son caractère unique au manuscrit. Dressée par un cartographe danois, Claus Clausson Swart, elle mentionnait pour la première fois à une échelle et une latitude approximativement exactes la Norvège, l’Islande et le Groenland. Ses observations sur les routes de navigation empruntées par les hommes du Nord relèguent au rang de légendes géants et créatures unipèdes et annoncent les bouleversements du siècle des grandes découvertes.

A la mort de Guillaume Fillastre en 1428, le manuscrit passa aux mains de son neveu, évêque de Verdun, puis au chapitre de Verdun. Vers le milieu du XVIIe siècle, il devint la propriété du Couvent des Tiercelins de Nancy.

Page 30: Bibliothèque Nancy Renaissance

Errard (Jean), Le premier livre des instruments mathématiques mechaniques… Nancy : Jean Janson, 1584. [3]-38 fol.

Né à Bar-le-Duc, l’ingénieur Jean Errard (1554-) étudie les mathématiques et la géographie en Italie avant de suivre les cours de l’université de Heidelberg. Son premier ouvrage, Le Compas géométrique, paraît en 1579. Le duc Charles III finance par la suite le deuxième, le Premier livre des instruments mathématiques. Si la réalisation matérielle n’est pas exemplaire, l’ouvrage s’assortit cependant de 40 planches gravées sur cuivre d’une très belle exécution, figurant toutes sortes de machines de guerre, de grues, de moulins à vent, de presses d’imprimerie. Il s’inspire de Jacques Besson, dont Le Théâtre des instruments mathématiques et mécaniques date de 1578-1582, mais prouve qu’il maîtrise la conception des éléments présentés.

Après 1590, il passe au service du roi de France IV et publie son grand œuvre, La Fortification réduite en art et démontrée, à Paris en 1600.

Bibliogr. :BLR 57.Gaber (Stéphane), « Jean Errard de Bar-le-Duc,

ingénieur des fortifications du roi de France Henri IV », dans Le Pays lorrain, 1990, p. 105-118.

Page 31: Bibliothèque Nancy Renaissance

Desbordes (André), Discours de la theorie de la pratique et de l'excellence des armes, par le Sieur Des-Bordes. A Nancy, Par Blaise Andre, Imprimeur ordinaire de Son A!tesse, 1610.

[II] bl.-[4]-27-[1] f.- 1 portrait gravé sur cuivre. In-4. Cartonnage d'époque recouvert de tissu vert et bordé de papier bleu, tranches dorées.

Rarissime traité du début du XVIe siècle consacré au noble art de l’escrime : en fait, l’ouvrage est aujourd’hui un unicum, c’est-à-dire une édition dont on ne connaît qu’un seul exemplaire ! Plusieurs raisons peuvent expliquer ce fait mais, en l’occurrence, une hypothèse peut être avancée, étayée par la biographie de l’auteur de ce discours. L’hypothèse est celle du brûlement de la totalité des exemplaires. Dans quelles circonstances ? André Desbordes, de son vrai nom Abraham Racinot, est né en Lorraine en 1582. Après s’être formé à l’art de l’escrime en Italie, il revient dans sa patrie et se rapproche de la cour de Lorraine. Il gagne la faveur du duc Henri II, obtient nombre de privilèges et occupe successivement différentes fonctions auprès du son protecteur. Cette faveur ne durera pas : Desbordes a osé critiquer le mariage de la fille d'Henri II et soutenir un de ses amis qui pouvait y prétendre. Dès lors, tout prétexte est bon pour éloigner ce gêneur : une accusation en sorcellerie sera la solution. Desbordes sera torturé, étranglé et finalement brûlé après le verdict du 28 janvier 1625. Les exemplaires de son livre, certainement édité en très petit nombre, ont probablement été brûlés avec lui. Une gravure a été collée dans le livre : c'est l'unique portrait connu d'André Desbordes : gravé par Jean Appier en 1610, peu de temps après son anoblissement, il montre un jeune homme de 28 ans richement vêtu et la devise qui l'accompagne nous invite à conserver au fond de nos cœurs son souvenir.

Page 32: Bibliothèque Nancy Renaissance

Appier Hanzelet (Jean), La pyrotechnie de Hanzelet Lorrain ou sont representes les plus rares & plus appreuvez secrets des machines & des feux artificiels propres pour assieger battre surprendre & deffendre toutes places, Pont-à-Mousson : J. et Gaspard Bernard, 1630. 265 fol.

Après la publication du Recueil de plusieurs Machines militaires et feux artificiels pour la guerre, en collaboration avec François Thybourel (Pont-à-Mousson, 1620), J. Appier Hanzelet se consacre à la pyrotechnie (l’art des feux d’artifice) où il réutilise par ailleurs un certain nombre de ses propres gravures. Présentées sous la forme d’un dialogue entre un général et un capitaine, l’ouvrage se veut d’un intérêt pratique. On y voit représentées des machines d’artillerie de siège mais aussi l’usage des feux d’artifice dans les combats navals.

L’ouvrage est illustré de gravures sur cuivre dans le texte, ce qui a nécessité un deuxième passage sous presse des feuilles après l’impression des caractères. Cela explique également les défauts de la mise en page.

Page 33: Bibliothèque Nancy Renaissance

Le premier livre imprimé à Nancy

Corrozet (Gilles), Le Parnasse des poètes françois modernes, contenant leurs plus riches et graves sentences, discours, descriptions et doctes enseignements, recueillis par feu Gilles Corrozet, Parisien. Nancy : Jean Janson, 1572. [16]-100-76 p.

Jean Janson est employé comme imprimeur du duc Charles III à Nancy depuis 1572. Son matériel, d’origine messine, sera utilisé par sa veuve puis son gendre et successeur, Blaise André.

Le Parnasse des poètes français… est donc le premier ouvrage à sortir de ses presses, si l’on excepte une ordonnance monétaire publiée en 1570. Il s’agit d’un recueil de poésie française contemporaine où figurent Ronsard, Du Bellay, Baïf, mais aussi L. Des Masures et d’autres personnalités dont la postérité fut moindre, selon un classement thématique.

Pour la réalisation matérielle, il s’agit en fait d’une contrefaçon de l’édition de Paris : Galliot Corrozet, 1571. Pour autant, elle témoigne de la réception des œuvres poétiques humanistes à Nancy à la fin du xvie siècle.

Bibliogr. :BLR 49.

Page 34: Bibliothèque Nancy Renaissance

À quoi sert la numérisation de

documents anciens ?

Page 35: Bibliothèque Nancy Renaissance

Émond Du Boullay, Le Blason de l’escu de Lorraine, ms. 873.

Page 36: Bibliothèque Nancy Renaissance

Nicolas Psaume, Advertissement à l’homme chrestien…, Reims, 1594. Rés. 15 003.

Page 37: Bibliothèque Nancy Renaissance

Bibliothèques Virtuelles Humanistes (Centre d’Études Supérieures sur la Renaissance, Université de Tours – CNRS)

Page 38: Bibliothèque Nancy Renaissance

Geoffroy Tory, graphiste avant la lettre. BnF / Musée national de la Renaissance à Écouen.

Page 39: Bibliothèque Nancy Renaissance
Page 40: Bibliothèque Nancy Renaissance
Page 42: Bibliothèque Nancy Renaissance

Gilles Corrozet, Le Parnasse des Poëtes françois.Éd. de Nancy, 1572. Éd. de Paris, 1571.

Page 43: Bibliothèque Nancy Renaissance

Fr. Jean d’Aucy, Epitome de la geste des 63 ducs de Lorraine…, ms. 1696.

Fr. Jean d’Aucy, Epitome de la geste des comtes de Boulongne…, BnF.