25
Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 1

Catalogue 2005

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Catalogue 2005

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 1

Page 2: Catalogue 2005

Chemin d'art2007:Chemin d'art2006 #31 31/03/08 10:27 Page 2

Page 3: Catalogue 2005

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 2

Page 4: Catalogue 2005

ART CONTEMPORAIN8 lieux d’EXPOSITIONSAINT-FLOUR 9 juillet-20 août

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 3

Page 5: Catalogue 2005

Chemin d’art 2005 s’inscrit dans un cadre qui a fait preuve de sa robustesse au cours du temps :confronter des démarches artistiques et toujours personnelles à un contexte historique et urbainparticulièrement fort. Pour être réussie, la mise en présence d’un lieu éloquent et de gestes quis’inscrivent dans des trajectoires très particulières exige une forme de dialogue qui semble cette annéeparticulièrement intense. L’intégration des œuvres dans le site est extraordinairement puissante parcequ’elle ne cherche jamais à s’imposer de manière démiurgique. Il est question de se mesurer au lieu enrespectant ses échelles et sa dynamique propre. Deux traits caractérisent l’édition 2005.

Le premier consiste en l’accumulation de micro dispositifs de perturbation de la condition despectateur. Dans la Lampe qui éternue Sandra Foltz met le regardeur à l’épreuve –en déstabilisant sesreprésentations ordinaires de l’espace et du temps. Le Siège de Bruno Desplanques qui surplombesans la dominer la main de Saint-Flour est aussi une énigme pour le spectateur : d’un côté la chaise laplus élevée apparaît toute petite alors que le processus qui l’a installé en éminence présente destubulures beaucoup plus hautes qui symbolise une vraie conquête. Ce procédé gigogne rend comptedu caractère ambivalent de toute quête. La pirogue de Polska dans l’Envolée constitue un objetmystérieux, prêt à la navigation mais aussi intégré dans l’arche de pierre du pont comme un nid. Partir,demeurer : l’Ander est dans un double mouvement vecteur de long voyage et incitation à rester aupays. La question du spectateur est posée de manière encore plus radicale par Sigrid Coggins : dansSerial Portraits elle objective la situation du regardeur dans le processus de la création artistique. Lasérie de portraits qu’elle nous livre est en effet constituée par un ensemble de réactions à leurs portraitsdessinés à l’aveugle et par là même déconcertant.

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 4

Page 6: Catalogue 2005

Le deuxième trait de cette édition qui n’est d’ailleurs jamais contradictoire avec le précédent est lapuissante charge poétique qui leste les œuvres et les installations. Les deux lignes de couleurs dansl’eau de Lorna Green déréalisent le cours de la rivière et l’installent dans un univers de méditation etd’incertitude. Dans la logique du cheminement, motif récurrent de Chemin d’art depuis les origines,Mark Kramer propose d’éclairer par une ligne végétale les remparts sombres à travers la différenced’échelle et l’explicite modestie du chemin de lumière. La poésie naît du décalage de lumière et devolume qui dit à la fois la continuité et la fragilité. Autre ligne formant un cercle, la Gloriole d’HélèneMugot qui forme un rond de lumière à la fois ironique et somptueux, un mirage et une consolation.Espoir d’André Maigne, discrètement installé sur le Pont-Vieux, concentre au plus haut degré tous leséléments de cette édition. Le spectateur est pris dans un dispositif à la fois modeste et complexe quilui permet de voir un arc-en-ciel en fonction de l’état de la lumière et de sa propre position sur le pont.L’œuvre déconcerte, le dispositif technique de la brumisation est déconnecté de l’effet lumineux qu’elleproduit. L’œuvre se mérite, elle exige du spectateur la sérénité et la patience, mais elle le récompenseà la mesure de son investissement. Espoir, au plus loin des tentations nihilistes, montre que l’artcontemporain peut être aussi un vrai cheminement vers la lumière. Déconcertation, chemin, lumière :on tient là le fil conducteur d’une manifestation attachée à la continuité d’une démarche et au soucide l’innovation.

Sophie Biass-Fabiani Conseiller arts plastiques musées

DRAC Auvergne

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 5

Page 7: Catalogue 2005

(…) Sigrid Coggins offre sans parcimonie une vision heureuse et belle du monde, chatoyante, variée,surprenante. Ses "Serial Portraits", une performance liée à la participation de ses publics en sont unedémonstration. Chacun est invité à représenter le modèle qui lui fait face, en l'occurrence l'artiste elle-même. Le résultat est particulièrement troublant : il est bien plus proche de l'autoportrait que de ladocumentation objective d'une représentation. Ce travail se complète par la projection des "Relevés detêtes", ces instants captés du moment précis où le participant découvre enfin sa production graphique :l'étonnement, la surprise de celui qui découvre une vérité longtemps cachée. Sigrid Coggins, nous amené où elle souhaitait : elle nous a ouvert les yeux sur un monde inconnu, nous a révélé quelque chosede nous-mêmes. N'est-ce pas l'une des grandes missions de l'art ?

Gabriel Soucheyre, Directeur de Vidéoformes (Clermont-Ferrand), Mai 2004

Serial portraits(…) Sigrid Coggins spares no effort to display a happy and beautiful vision of our world: sparkling, varied,surprising. Her 'Serial portraits', a participative performance to share with her audience are a perfectillustration. Everyone is invited to draw the portrait of a model, the artist herself. The production is highlydisturbing: it stands much closer to a self-portrait than to the objective documentation of a representation.Bright demonstration enhanced by the screening of the "Relevés de têtes" (raising gaze), a collection of thisvery short time when the eye seizes its own production: amazement, surprise, wonder of the one whodiscovers a long-time hidden truth. Sigrid Coggins carried us out where she wished: she opened our eyes toan unknown world, she revealed something that belongs to each of us. Isn't it one of the great missions ofart?

Sigrid Coggins prend à partie le spectateur

dans son travail. Comme dans l’œuvre

évolutive « Serial portraits » qu’elle

développe depuis 2002 successivement

à Annecy, Clermont-Ferrand, Hanovre,

Helsinki, Barrow-in-Furness en Angleterre…,

elle initie de nouveaux dispositifs

où elle relie ses installations poétiques

de pierres en suspensions phosphorescentes

et ses approches participatives

de l’autoportrait et du portrait.

Sigrid COGGINS, présentée par VIDEOFORMES

Serial portraits

Sigrid COGGINS

vit et travaille à Annecy

06 82 06 21 39

[email protected]

www.coggins.fr

www.digitalclub-clermont.net/sigrid.php

Vidéoformes

BP 50 / 63002 CLERMONT-FERRAND Cedex 1

Tel + 33 (0) 473 17 02 17

www.videoformes.com /

[email protected]

© a

lcyo

n

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 6

Page 8: Catalogue 2005

Sigrid COGGINS - Serial Portraits - Vidéoprojection, sacs de jute, cailloux préparés, mur d'images photographiques 5 m x 2 mSacristie - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 7

Page 9: Catalogue 2005

« Le projet se résume en un acte simple comme celui de présenter une chaise, de prendre place et faireconnaissance avec son entourage. Trouver sa place, la place de l’œuvre, ma place au regard des autres.Ces préoccupations font écho à la tentative engagée dans ma recherche artistique et personnelle, de bienêtre au monde. Peut-être narcissique mais non ostentatoire, mon travail est animé par la volonté des’immiscer discrètement dans le quotidien en intervenant dans l’espace urbain ou naturel, abandonnant desmarques ou des objets à la surprise d’un public potentiel.Le choix initial de poser une chaise sur le rocher de La Main de Saint Flour s’est effectué avant d’en connaîtrela légende, celle de cet homme de foi interrompu dans son ascension par un obstacle au premier abordinfranchissable. Ce lieu symbolise l’étape du parcours physique et spirituel jalonné d’obstacles que nouseffectuons assujettis à nos propres limites. Le projet prend alors les allures d’un jeu de constructiongéométrique s’appuyant sur le relief pour le surmonter. Un jeu de lignes droites en perspective.La chaise ainsi élevée sur ce promontoire, rendue inaccessible, devient support de projections, l’image d’unidéal à atteindre, le dessin d’un dessein ».

Bruno Desplanques

SeatSeat simply offers a chair - take a seat and meet your environment. Finding one’s place, the place for mywork, my own place as seen by others - this is part of my artistic exploration - a way to reflect on apersonal search for well being. Perhaps narcissistic, but not ostentatious, my research aims to discreetlyintercept everyday life through performances in urban or natural spaces, leaving surprising marks orobjects for a potential public.The choice to set a chair on the rock of “La Main de St Flour” was made before knowing the legend ofthis man of faith who overcame what seemed to be an impassable obstacle in his climb.The rock symbolizes a step forward on a physical and spiritual path plagued by obstacles - our own paththrough life bound by our own limits. Seat will rise from the surface of the rock like a geometricalbuilding game, playing with a series of straight lines in perspective. Raised to this height the chairbecomes inaccessible - a place for mental projection, the image of an ideal.

Bruno Desplanques s’engage dans un travail

analytique donnant lieu à des installations,

peintures, sculptures, emprunt de souvenirs

personnels. Il met en parallèle la posture

de l’œuvre et celle de l’individu, le rapport

de l’œuvre au spectateur et sa propre

relation au monde.

Bruno DESPLANQUES

Siège

Bruno DESPLANQUES

137, rue Ferrer

59155 Faches Thumesnil

03 20 85 18 31 / 06 09 32 71 33

[email protected]

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 8

Page 10: Catalogue 2005

Bruno DESPLANQUES - Siège - Main de Saint-Flour - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 14:28 Page 9

Page 11: Catalogue 2005

« La lampe qui éternue est une installation lumineuse et sonore à travers laquelle la lumière laisse sur lesmurs la trace du son.

Le spectateur pénètre dans une salle obscure. Un projecteur puissant, branché sur un modulateur sonore,est tourné vers l’un des murs de la pièce recouvert de peinture phosphorescente. Il s’allume en réaction à une série d’éternuements préenregistrés. Ces éternuements laissent leurs traces diffuses et commeprojetées sur les murs.

L’effet sonore se prolonge dans l’espace de l’installation, en donnant corps à l’idée même de projection.L’éternuement, qui sert de base à l’enregistrement sonore, est une manifestation involontaire du corps. Il est ici la métaphore, d’une force naturelle d’expression et de projection qui laisse son empreinte teintéede morve sur les murs. »

Sandra Foltz

The sneezing lampThe sneezing lamp is a sound and light installation in which a light leaves a trace of the sound.

The spectator enters a dark room. A powerful projector is directed towards one of the walls of the room.The projector, which is connected to a sound modulator, lights up and fades to the sound of recordedsneezing. The sneezes spread their mark which is in a sense projected onto the walls.

The sound effect is extended physically as well as visually into the installation area, and in doing soincorporates the very idea of projection. The sneeze is at once the material for the sound recording andan involuntary manifestation of the body. It serves here as a metaphor for a natural force of expressionand projection, leaving its snot printed on the walls.

Dans ses œuvres, Sandra Foltz expérimente

la notion de frontière et de passage

à partir de matériaux empruntés

à un univers domestique et quotidien.

Par des jeux de distorsions d’échelles

et d’extensions, ses installations

déstabilisent les représentations usuelles.

Sandra FOLTZ

La lampe qui éternue

Sandra FOLTZ

30, boulevard de Strasbourg

75 010 PARIS

01 40 03 67 13

[email protected]

Chemin d'art2005 11/10/05 14:29 Page 10

Page 12: Catalogue 2005

Sandra FOLTZ - La lampe qui éternue - installation visuelle et sonore - Petite salle des Jacobins - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 14:29 Page 11

Page 13: Catalogue 2005

« Mes œuvres étant fonction du site dans lequel je me trouve, je prends toujours en compte le paysage,la mythologie, l’économie, l’histoire ou l’architecture de la région pour réaliser mes projets, qu’il s’agissed’installations temporaires destinées au public, comme par exemple des cours et des parcs pour sereposer, ou bien de terrassements fonctionnels, effectués à partir de surplus de déblais provenant deprojets d’infrastructure comme les constructions de routes ou d’immeubles commerciaux ou privés.Chaque projet sur lequel je travaille détermine le matériel dont je me sers : pierre, bois, acier, briques,verre, fleurs de soie, terre, végétaux, et même le bruit…

Le Pont Vieux a attiré mon attention et c’est pourquoi j’ai décidé de travailler sur les pierres au bord dela rivière et de changer la vue qu’offrait le site habituellement, en peignant les pierres en couleursfluorescentes jaunes et rouges de façon à donner l’impression de contours vaporeux de chaque côté dela rivière. La fluorescence et la brillance des pierres confèreront, je l’espère, un caractère quelque peuirréel au spectacle et créeront une atmosphère mystérieuse qui éveillera l’intérêt des passants. »

Two Lines of Colour in WaterBecause my work is site specific, I always consider the landscape, mythology, economy, history or thearchitecture of the area in order to achieve my projects whether they are temporary installations or forthe public to enjoy for example courtyards and parks for relaxing in, or functional earthworks using spoilfrom projects such as road construction or commercial and domestic building. Each project dictates thematerials I use – stone, wood, steel, bricks, glass, silk flowers, paint, sound, earth and planting etc

I was attracted by images of the Pont Vieux and decided I would like to work with the stones by the riverand change the normal view of the area by painting the stones with fluorescent yellow and red coloursand submerging them in a line at the edge of the river on both sides. Because the stones will befluorescent and will glow, I hope that the vision will be somewhat surreal and have an air of mystery whichwill intrigue the passer-by.

Lorna Green

Lorna Green est une sculpteur et une artiste

environnementale. Ses œuvres contextuelles

sont souvent très grandes et généralement

effectuées dans le monde entier,

en extérieur, qu’il s’agisse de réalisations

temporaires ou permanentes.

Elle utilise beaucoup de matériaux variés,

appropriés à ses différents projets.

Lorna GREEN

Deux Lignes de Couleurdans l’Eau

Lorna GREEN

Mount Pleasant Farm, 105 Moss Lane,

Bramhall, Cheshire, SK7 1EG, England

+44 (0)161 439 7459

[email protected]

www.lornagreen.com

Chemin d'art2005 11/10/05 14:29 Page 12

Page 14: Catalogue 2005

Lorna GREEN - Deux Lignes de Couleurs dans l’Eau - Pierres et peintures fluorescentes - Bords de l’Ander - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 16:22 Page 13

Page 15: Catalogue 2005

« Mes œuvres traitent généralement de la petitesse de l’homme, minuscule grain de sable dans l’univers,ce qui me fascine. En cherchant la clarté, la douceur et la fragilité, j’essaie de dévoiler l’essence de la vie.

Située au niveau des remparts, cette œuvre consiste en un ensemble de silhouettes blanches sur 50 mètres de long, réalisé à même la roche basaltique. A environ 3,50 mètres de hauteur, les silhouettessont en train de marcher et donnent l’impression d’un chemin de lumière. Par ce projet, je cherche àmettre en valeur l’histoire volcanique de Saint-Flour. La série de silhouettes, rayonnant à la lumière dusoleil, entend rappeler une ligne de fracture ou une coulée de lave. Je cherche ainsi à illuminer lessombres roches qui ont servi à bâtir la ville.

J’ai choisi de créer des silhouettes végétales de façon à être en totale harmonie avec l’environnementdes remparts, vu la prolifération naturelle de mousse et de petites plantes sur les murs. Ainsi, lesspectateurs, devant ce paysage et ces silhouettes irréelles sur les murs, seront en proie à l’émotion et àla confusion. »

LightpathIn general my work is about the littleness of man, man just a pixel in the universe, that fascinates me.Searching for ligthness, softness and fragility, I try to unrafel life.

Located on the “remparts” this work consists of a line of 50 mtr. white figures installed on the basalticrock of the wall. At heigth of approx 3,50 mtr. the figures are walking as a path of light. In this project Iwant to emphasize the volcanic history of Saint-Flour. By creating a line of figures glowing in the sunlightI refer to a line of fracture or lava flow. This installation is concerned with “enlighten” the heavy rock onwhich the city is built on.

To fuse with the environment of the “remparts”, I choose to create leaffigures. Referring to the naturalovergrowth on the walls, like moss and small plants. There will be an interesting confusion for thespectators watching this scenery, with its surreal figures on the wall.

Mark Kramer

Les œuvres de Mark Kramer traitent

généralement de la petitesse de l’homme,

minuscule grain de sable dans l’univers,

ce qui le fascine. En cherchant la clarté,

la douceur et la fragilité, il essaie de dévoiler

l’essence de la vie.

Mark KRAMER

Chemin de lumière

Mark KRAMER

KLEIN COOLSTRAAT 46 B

NL- 3033 XV ROTTERDAM

+31(0)104662991 JNF09MARKKRAMER.NL

[email protected]

Chemin d'art2005 11/10/05 16:22 Page 14

Page 16: Catalogue 2005

Mark KRAMER - Chemin de lumière - Figurines de plastique - Remparts Porte des Roches - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 16:22 Page 15

Page 17: Catalogue 2005

Après s’être consacré à la peinture,

André Maigne réalise depuis quelques

années des installations qui utilisent

la lumière et le mouvement.

Mouvement de l’installation

ou du spectateur. Elles ont été présentées

en France, en Australie et au Chili.

André MAIGNE

Espoir

André MAIGNE

22, rue de la Résistance

15100 Saint-Flour

04 71 60 12 23

[email protected]

http://perso.wanadoo.fr/andre.maigne/

« Le pont vieux reste marqué par son histoire, en particulier par le souvenir de la recluse. Cette jeunefille, choisie par la population pour ses qualités, la pureté et la générosité en particulier, avait la tâchebien lourde de protéger par ses prières une ville menacée par tous les périls qui ont marqué le Moyen-Âge : la famine, la maladie, la guerre. Pendant trois siècles les recluses se sont succédées, les rigueursdu climat, et les conditions de vie amenant une mort rapide.

Comment rendre cette spiritualité qui imprègne encore le lieu ? J’ai choisi la lumière. Un arc-en-ciel quivous suit lorsque vous traversez le pont, qui auréole l’endroit triangulaire où était la maison minuscule.Un arc-en-ciel qui symbolise l’espoir comme dans la bible après le déluge. Non un arc-en-ciel peint. Unvéritable arc-en-ciel qui est tributaire du soleil, qui exige le bon angle, qui demande de la patience. Unarc-en-ciel qui est donc souvent absent. Un arc-en-ciel qui semble avoir des instants de doute. Commela recluse probablement. S’il veut retrouver cet instant de grâce, le spectateur devra lui aussi, savoirattendre le bon jour, le bon moment, trouver le bon endroit. »

André Maigne

HopeThe old bridge is marked by his history, particularly by the memory of the “recluse ». This girl chosen bythe population was pure and generous. She had the difficult task of protecting the city by his prayers. Itwas necessary to guard it against all perils of Middle Ages: famine, disease, war. During three centuriesthe "recluses” followed one another, because both the coldness of the climate and the hardness of his lifeprovoked quickly the death.

How to represent the spirituality that still exists in this place? I selected the light. A rainbow which put anaura at the place where was built the tiny house, and is following you when you are walking along thebridge. A rainbow, which symbolizes the hope, like after le Deluge in the Bible. Not a rainbow painting.A real rainbow which needs the sun, requires the good angle, asks for some patience. Therefore arainbow which is often absent. A rainbow which seems to have moments of doubt. Like the “recluse”,probably. If the viewer wants to find again this moment of grace, he must wait the good day and thegood moment. He must find the good place.

Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 16

Page 18: Catalogue 2005

André MAIGNE - Espoir - 15 m de long - matériel de jardinage- Chemin d'Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 17

Page 19: Catalogue 2005

« Depuis longtemps déjà, Hélène Mugot pourchasse, capture la lumière sous toutes ses formes. Elle enrecueille les miettes, vous savez, celles qui, selon la légende, ont jailli des récipients ne pouvant pluscontenir la lumière originelle trop éclatante. Contente de ce grand éclat en chute, Hélène Mugot seréjouit de cette dispersion. Et cette dispersion nous ravit, car elle est source d’un merveilleux à portéede main.

L’artiste questionne les grands archétypes de la nature et de l’humanité à l’aide d’une curiositétechnologique sans cesse renouvelée : photographie numérique, objets et volumes, gouttes de cristal,dessin, bougies en installation, mais aussi vidéo, feuilles d’or et graphite, lumière électrique. Aucunmoyen n’est à priori écarté. Ce qui lui permet d’enjamber lestement les distances, de la tradition aufutur présent, de la sensibilité au proche jusqu’aux lointains infinis. Tout cela donne à son œuvre uneenvergure peu commune, une proximité empreinte de cosmos. Un sublime d’intimité. »

Danièle Gutmann - Préface expo - galerie de l’ESA Le Havre.

GlorioleFor some time now H Mugot has chased and caught the light in all its forms. She saves its fragments, youknow, the ones which, as the legend says, spilled out from receptacles unable to hold the original lightthat was too bright. H. Mugot is pleased with this falling burst of light, and delights in its dispersal. Andthis dispersal of light also delights us for it is the source of wonder within easy reach.

The artist questions the archetypes of nature and humanity with a technological curiosity which isconstantly being renewed: digital photography, objects and volumes, crystal drops, drawings, and candlesbut also video, gold leaves and graphite, electric light. No medium seems to be left out, allowing her todeftly cover the distances between tradition and future present, between sensitivity and nearness todistant infinity. All this gives her work an uncommon stature, a cosmic proximity. A sublime intimacy.

Hélène MUGOT

22 rue Henri Kleynhoff

94250 Gentilly

Tel/fax : 01 45 47 03 85

[email protected]

Hélène Mugot est née à Bougie en Algérie.

Elle vit dans une ville grise

où elle s’acharne à ranimer la lumière.

Elle sait lucidement qu’elle n’y parviendra

pas avant de fermer les yeux.

Hélène MUGOT

Gloriole

Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 18

Page 20: Catalogue 2005

Hélène MUGOT - Gloriole - tubes fluorescents, gélatines et couleur et polycarbonate - 5,50 m de diamètreSalle des Jacobins - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 19

Page 21: Catalogue 2005

Sculpteur plasticienne, POLSKA partage

sa vie entre l’atelier parisien,

la grange en Morvan et les voyages

autour du monde, pour des symposiums,

des expositions ou des résidences d’artistes

depuis 1985. Après avoir sculpté le marbre

à Carrare et la pierre de France, ce sont

les branches, les papiers, les pigments

naturels et la patine du temps qui ont

aujourd’hui sa préférence.

POLSKA

L’envolée

POLSKA

7, rue de Montlouis

75011 PARIS

01 43 73 42 67

[email protected]

www.polskapolska.com

« Près des chemins, une pirogue vogue… »Etrange, suspendue, entre deux cimes, entre deux branches, près d’un cours d’eau, elle traverse le paysageau gré des vents, symbole de la vie que nous traversons aussi… Un peu austère et construite comme pournicher les oiseaux, elle est une invitation à l’embarquement immédiat vers nos rêves les plus secrets, les plusmystérieux… Les branches de la région (noisetier, châtaignier, coudrier, saule, joncs, chèvrefeuille) et laficelle de lin ou de chanvre sont utilisées pour sa construction. Quelques laves sonores et “glanes” du lieul’accompagneront dans son voyage.

“ Il y a une fragilité dans ce travail qui n’est ni voulue ni cherchée comme telle, mais qui correspond à lafragilité de l’existence, des sensations, des rencontres. Lunes, pirogues et vaisseaux, boucliers, coques,tombeaux, il y a chez POLSKA, tout un inventaire léger du monde, des rêves et des obsessions. Avec tantde légèreté que l’objet en perd importance et poids, et le geste sculptural son caractère péremptoire.Restent une vie, une vitalité, un sens de l’urgence et de la continuité des choses poétiques, une manièred’être au monde sans embarrasser un monde déjà bien encombré de tant de choses superflues.”

Yves Michaud - “Artistes au Féminin”

L’envolée“ Her work is fragile, not in a deliberate way, but it corresponds to the fragility of existence, sensationsand encounters. Moons, canoes and ships, shields, shells and tombs are, in Polska's world, all part of alight inventory of worldly being, dreams and obsessions. So light that the object itself loses its importanceand weight and the sculptural gesture its peremptory character. Thus, there remains a life, a vitality, asense of urgency and continuity in the poetic nature of things. A way of existing in the world withoutbeing encumbered by an excess of things superfluous. ”

Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 20

Page 22: Catalogue 2005

POLSKA - L’envolée - Branches tressées, ficelle… - 6 m - Sous le Pont Neuf - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour

Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 21

Page 23: Catalogue 2005

La Caisse d’Epargned’Auvergne et du Limousin

soutient l’environnement culturel... et tous ceux qui œuvrent pour en devenir les artistes

Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Auvergne et du Limousin - Siège social :63,rue Montlosier - 63961 Clermont-Ferrand Cedex 9 - www.caisse-epargne.fr. Banque coopérative régie par laloi N°99-532 du 25 juin 1999 - Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 95 638 320 €.Courtage en assurances.Garantie financière et assurance de R.C.P.conformes aux articles L530-1 et L530-2 du Code des Assurances - 382 742 013 R.C.S.Clermont-Ferrand.

Chemin d'art2005 11/10/05 16:16 Page 22

Page 24: Catalogue 2005

s

a

Cette manifestation a été réaliséeen liaison avec la Municipalité de Saint-Flour

En particulier :

Pierre Jarlier, Maire de Saint-FlourSerge Pélissier, Adjoint à la Culture

Jean-Pierre Vigier, Directeur Général des ServicesDaniel Dalle, Directeur des Services Techniques

Serge Bouloc, Claire et Hervé, Centre Culturel La PasserelleMarie Petitimbert, chargée de communication

Fabienne Testut, service évènementielNicolas Mayet, site Internet

Remerciements à :

Sophie Biass-Fabiani (DRAC)Christine Maigne (Plasticienne)

Gabriel Soucheyre (Vidéoformes)Aux familles qui ont accueilli des artistes

Catalogue et prospectus : André Maigne, Christine Maigne, Marie Petitimbert, Raom et LobaImpression du catalogue : Un, Deux… Quatre Editions

Crédit photo : Philippe Faucher, André Maigne, Christine Maigne, Marie Petitimbert, Gabriel SoucheyreConception et réalisation du festival : André Maigne

22, rue de la Résistance 15100 Saint-Flour 33 (0)4 71 60 12 23Site internet : http://perso.wanadoo.fr/andre.maigne/

ISBN : 2-35145-012-4

CONSEIL RÉGIONAL D'AUVERGNE

Chemin d'art2005 12/10/05 9:48 Page 23

Page 25: Catalogue 2005

SAIN

T-FL

OU

RPa

ys d

’art

et

d’h

isto

ire

phot

o :

Stud

io F

erra

ton

Chemin d'art2005 11/10/05 16:18 Page 24